Le Pharaon d'Héliopolis, épisode II : Reconquête

Naaan ! Strop court ! Je vais retenir ma respiration jusqu'a ce que tu ais doublé la longueur de ce chapitre !

Un chapitre ou la tension monte vite. Je suis séduit par l'affrontement entre le ruscof et Gérak. En fait, je savoure surtout le résumé qu'en fait le premier au président Hayes ! Très agréable, de voir les arguments de Gerak ainsi mis en pièce. Cependant, et bien que je soit d'accord sur le fond - pas facile de faire entendre raison à un extrémiste - je ne pense pas qu'on puisse considérer Gérak comme un Jaffa sans autre but qu'accumuler plus d'influence par tout les moyens. Si c'était le cas, Teal'c n'aurait pas pu le pousser à trahir les Oris.

Je suis également heureux de voir que tu as abandonné l'idée des missiles hyperspaciaux. J'avais pas vraiment accroché.

Je découvre aussi avec un sentiment incertain ce spatioport qui n'est pas sans rappeller une certaine poubelle volante. J'attends la suite pour rendre mon verdict...

Très très joli. Mais trop court,

C'est trrrrrès bien écrit

Citation :

exécutez le protocole 66

On reconnait le fan de Star Wars

Tres belle fic, le dernier chapitre un peu cour:twisted: , on attend la suite
Allez au boulot tu sors pas de ta chmabre avant d'avoir pondu la suite

Pas mal. j'aurais seulement préféré que Gerak conserve la façon de parler qu'il a dans la série.





EDIT : Il n'y a absolument pas besoin des Asgards pour le gène codant pour la trétonine. En supposant que la trétonine est bien une protéine qui dope/restaure le système immunitaire Humain (le rêve....), obtenir ce gène ne doit pas prendre plus d'une semaine et couter plus de 20 000 euros (peut être 40 000).
La seule difficulté, ce serait de l'introduire dans le génome Jaffa mais vu les résultats qu'obtient Beckett avec le gène ATA ou son rétrovirus, il n'y a aucun problème.

Citation :

je suis sincèrement surpris que la thérapie génique des Asgards, pensée pour que leur ADN puisse coder la trétonine, ne lui fasse pas plus d’effet.

C'est plutôt normal. Ceux qui peuvent lui fournir cette génothérapie ne manquent pas. Ses alliés Tok'râs corrompus, un Goa'uld capturé en échange de sa vie, une planète avec un minimum de technologie (Galar, Tagréa, Bedrosia/Optrica...) en échange d'une tonne de naquadah ou de trinium ou d'un vaisseau Goa'uld à disséquer....

Ca y est! Je suis à jour dans cette fic!

L'ensemble est excellent, mais quelques détails me déplaisent:
#On ne voit pas assez Poséidon et ses acolytes. Ils avaient pourtant un charisme fou dans la première partie.
#Râ, Reayew, Rê... Ses rapports avec les Asgards, avec Anubis, avec les Héliopolantes... Ce personnage est vraiment trop compliqué.
#Un géne pour synthétiser la trétonine? Ca ferait beaucoup pour une seule protéine, non? Quoique, quand on voit l'enzyme wraith...

A part ça, vivement la suite!

sylvouroboros a écrit:

#Un géne pour synthétiser la trétonine? Ca ferait beaucoup pour une seule protéine, non? Quoique, quand on voit l'enzyme wraith...

Je pense que le problème est totalement différent. La Trétonine est l'avenir des Jaffa, a moins que ceux-ci ne décident de moissonner les symbiotes Goa'uld comme les Goa'uld ont utilisés les Jaffa ; elle est indispensable à leur survie. Qu'est-ce que tu préfèrerais, un système immunitaire autonome, ou bien être contraint de t'injecter des globules blancs tout les deux jours pour ne pas mourir sous peu ?

Je ne parlais pas de l'intérêt de la trétonine comparativement à l'enzyme wraith. Je disais juste qu'un produit capable de guérir toutes les maladies et de prolonger l'espérance de vie avait peu de chances d'être composé d'une protéine unique. Tu imagines ça, toi, une molécule qui à elle seule détruirait les pathogénes viraux, bactériens, fongiques et protozoaires (mais en épargnant tous ceux absolument nécessaires à la survie de l'organisme, comme la flore intestinale), stimulerait la croissance tissulaire (mais tuerait les cellules tumorales), et contrerait les facteurs de vieillissement (y compris la réduction des téloméres chromosomaux)? Si on prend l'hémoglobine, par exemple, cette molécule transporte l'oxygéne jusqu'au cellules, transporte le dioxyde de carbone jusqu'aux poumons et... c'est tout.

De toute façon, je pensais que les symbiotes goa'ulds étaient capables d'excréter des cellules dans l'organisme hôte, et que ces cellules étaient responsables de sa santé accrue. Lorsque les scénaristes nous ont sorti cette histoire de trétonine, ça m'a fait un choc. Au pire, je vois ce produit comme un cocktail de molécules variées.

sylvouroboros a écrit:

Tu imagines ça, toi, une molécule qui à elle seule détruirait les pathogénes viraux, bactériens, fongiques et protozoaires (mais en épargnant tous ceux absolument nécessaires à la survie de l'organisme, comme la flore intestinale), stimulerait la croissance tissulaire (mais tuerait les cellules tumorales), et contrerait les facteurs de vieillissement (y compris la réduction des téloméres chromosomaux)?

Je ne sais pas pourquoi, mais quelque chose me dit que la réponse est "non".

sylvouroboros a écrit:

De toute façon, je pensais que les symbiotes goa'ulds étaient capables d'excréter des cellules dans l'organisme hôte, et que ces cellules étaient responsables de sa santé accrue. Lorsque les scénaristes nous ont sorti cette histoire de trétonine, ça m'a fait un choc. Au pire, je vois ce produit comme un cocktail de molécules variées.

Il est dit dans la série que le système immunitaire du symbiote remplace celui du Jaffa. On en sait pas vraiment plus. Mais il est vrai qu'après réflexion, ou bien cette protéine est d'une très grande complexité, ou bien il s'agit de plusieurs molécules.

Citation :

quelque chose me dit que la réponse est "non".

En effet. C'est pour ça que ce serait un rêve...

Citation :

Il est dit dans la série que le système immunitaire du symbiote remplace celui du Jaffa.

Mais pas celui d'un hôte. C'est peut être parce que le système immunitaire des Goa'ulds immatures est plus aggressif que celui des adultes.

Il faut aussi voir le rôle du kelnorim dans tout ça.

Citation :

Au pire, je vois ce produit comme un cocktail de molécules variées.

Et au mieux, tu le vois comment ?

Ienpk a écrit:

Et au mieux, tu le vois comment ?

Le mieux: Des cellules goa'ulds.
Le pire: Un cocktail de molécules.
Le comble: Une molécule unique.

Ienpk a écrit:

Pas mal. j'aurais seulement préféré que Gerak conserve la façon de parler qu'il a dans la série.

+1, Je n'ai pas trop reconnu Gerak. Il fait un peu poule mouillée. Alors que dans la série, il s'est quand même sacrifié pour sauver la TERRE ! J'ai l'impression que tu l'as fait parler avec des mots plus savants tout en étant globalement plus idiot.
Et puis le discours de notre cher Stani ( ) manque un peu de "allions nous contre les goa'ulds au lieu de nous entre-tuer" surtout avec le retour de Râ qui doit faire peur à tout le monde... A moins que ton Gerak soit aussi totalement inconscient.

Mais par contre j'ai bien aimé Hamond et sa relation avec Caldwell et Stan. Ce bon vieux général est toujours aussi lui !
Je suis curieux de voir comment la suite va évoluer. Et qui gagnera quand Hamond et Stan se taperont dessus !

Voilà, c'est loin d'être un de mes chapitres préférés mais l'histoire est toujoursd aussi interressante !

Citation :

Je n'ai pas trop reconnu Gerak. Il fait un peu poule mouillée. Alors que dans la série, il s'est quand même sacrifié pour sauver la TERRE !

Gérak n'en a pas fini et certaines impressions vont se dissiper. j'ai pas oublié la série

Citation :

Tu imagines ça, toi, une molécule qui à elle seule détruirait les pathogénes viraux, bactériens, fongiques et protozoaires (mais en épargnant tous ceux absolument nécessaires à la survie de l'organisme, comme la flore intestinale), stimulerait la croissance tissulaire (mais tuerait les cellules tumorales), et contrerait les facteurs de vieillissement (y compris la réduction des téloméres chromosomaux)?

c'est pour ça que les Asgards le font et pas nous

Citation :

#On ne voit pas assez Poséidon et ses acolytes. Ils avaient pourtant un charisme fou dans la première partie.

on va le revoir dans quelques chapitres! il va finir porteur de quelque chose de tout à fait particulier.

Citation :

#Râ, Reayew, Rê... Ses rapports avec les Asgards, avec Anubis, avec les Héliopolantes... Ce personnage est vraiment trop compliqué.

heu... ça va être pire après

Citation :

Là, à la place on a Lobjoyce qui connait par coeur la taille des vaisseaux terriens (et balance un "késako" dans la foulée) face à une Carter très en forme qui ressence les différentes pièces détachées mis dans plusieurs vaisseaux.

militaire et scientifique. qui d'autre pourrait savoir cela, et s'y intéresser?

Citation :

Et puis là on sait par avance que le vaisseau globulaire de Râ va tuer 3,5 vaisseaux d'Anubis. Ca mathématise horriblement la bataille à venir, ça baisse l'intéret. Tu aurais juste pu dire qu'il était plus puissant et nous laisser découvrir le reste pendant la bataille.

hum ce sont des simulations basées sur la réalité technique concrète des machines et ça ne prévoit pas l'habilité des manoeuvres et des équipages, ni le nombre de vaisseaux impliqués, leur origine, etc

Citation :

Mais un asguard vert ??!! Le pauvre a dû souffrir à l'école !!!

il y en a d'autres!

Citation :

Je ne me suis pas découragé et j'ai continué avec le chapitre suivant...

hé, j'espère bien! tu as aimé l'avant, c'eût été un peu dommage de laisser tomber pour un seul chapitre dont le style ne t'a pas convenu. ok il est controversé j'ai compris et j'accepte mais certains ont aimé.

je voulais marquer des bases, là ou Stargate n'en a pas. ceci fait... ben c'est fait, ça se reproduira pas.

je ne regrette pas mon travail de réécriture des premiers chapitres. j'ai moins honte en les relisant, et l'histoire est désormais beaucoup plus concise, la fin bien plus proche qu'à une époque où je voulais tellement rajouter de trucs que j'allais y passer trois ans de plus.

l'épisode II va vite boucler l'intrigue autour du siège Jaffa sur la Terre, Râ et Rê auront un chapitre pour eux et Stanislas le sien. ensuite, ce sera le retour à la bataille de Little Héliopolis, qui clôturera l'épisode II.

l'épisode III ne comptera à priori que 4 tableaux majeurs. l'épisode IV sera sans doute plus court que le I mais clôturera Héliopolis en bouchant les trous de la série depuis 08-16 Reckoning 1 jusque 09-01 Avalon 1.

Tu as enfin eu le courage de répondre à tes commentaires

Mat Vador a écrit:

hé, j'espère bien! tu as aimé l'avant, c'eût été un peu dommage de laisser tomber pour un seul chapitre dont le style ne t'a pas convenu. ok il est controversé j'ai compris et j'accepte mais certains ont aimé.

Oui, je n'ai pas dit que c'était mauvais.
Alors j'ai hâte de voir l'évolution de Gerak dans ta fanfic ! :209: Pour la réécriture, je me souviens pas de la première version mais la deuxième est pas mal du tout !
Par contre 4 épisodes ? J'ai loupé un truc, il ne devait pas y en avoir que 3 ?

Citation :

Citation:
Tu imagines ça, toi, une molécule qui à elle seule détruirait les pathogénes viraux, bactériens, fongiques et protozoaires (mais en épargnant tous ceux absolument nécessaires à la survie de l'organisme, comme la flore intestinale), stimulerait la croissance tissulaire (mais tuerait les cellules tumorales), et contrerait les facteurs de vieillissement (y compris la réduction des téloméres chromosomaux)?

c'est pour ça que les Asgards le font et pas nous

Non. Si c'est seulement une protéine, il n'y a aucun problème. Une protéine est une suite d'acides aminés dont la séquence correspond au gène qui la transcript.
Si on la séquence de la protéine (et on l'a), on la séquence du gène. Il n'y a plus qu'à le commander.
Ca peut être fait en une semaine par un stagiaire (la semaine, c'est le temps de livraison).

Le truc, maintenant, c'est que cela ne peut pas être une simple protéine.

Au passage, il n'y a pas que les Jaffas qui peuvent être intéressés par un tel gène mais aussi tous les Humains.

Citation :

l'épisode II va vite boucler l'intrigue autour du siège Jaffa sur la Terre, Râ et Rê auront un chapitre pour eux et Stanislas le sien. ensuite, ce sera le retour à la bataille de Little Héliopolis, qui clôturera l'épisode II.

l'épisode III ne comptera à priori que 4 tableaux majeurs. l'épisode IV sera sans doute plus court que le I mais clôturera Héliopolis en bouchant les trous de la série depuis 08-16 Reckoning 1 jusque 09-01 Avalon 1.

Enfin des nouvelles ! J'attends la suite !

Chapitre 7 : Duels sur Terre Nouvelle


Actuel protectorat commercial dont la responsabilité était conjointement assurée par l’IOA Terrienne et les forces Jaffa libres, qui s’étaient d'ailleurs invitées sans l’assentiment de quiconque, Port Refuge avait originellement été un petit comptoir commercial érigé par des Hébridians en marge de leur société, en lieu et place d’une petite mine de naquadah où vivaient des Humains et des Jaffas abandonnés par leur dieu depuis des siècles. Depuis, l’astroport était devenu un carrefour informel depuis lequel gravitaient voyageurs et marchands venus des différentes communautés interstellaires de la galaxie, la planète depuis laquelle un être désirant échapper à l’espace Goa’uld pouvait s’envoler à tout jamais pour un autre espace stellaire où les Humains étaient rares et où on ne croisait jamais de Jaffa, hormis quelques chasseurs d’artefacts et de bons plans oeuvrant pour le compte des rebelles.

Il est un schéma communément admis des grands cartographes de l’espace exploré de la galaxie, qui reconnaît dans la Voie Lactée l’existence de plusieurs girons fortement délimités, abritant en leurs seins respectifs de fabuleux ensembles d’espèces et de planètes civilisées, que l’on ne retrouve pas d’un cadran à l’autre.

Les dits « parapluies » étaient des espaces de communauté interstellaire informels et relativement clos les uns par rapport aux autres, hormis quelques points de passage que l’on ne traversait pas s’en s’être bien préparé. Un premier espace, vieux de deux millions d’années, fortement universalisé et fort de milliers de planètes, gravitait autour de la planète multiraciale de Traal, peuplée d’une myriade de peuples partenaires. Un second parapluie, vieux de 25 000 ans, s’organisait depuis la planètopole de Coruscant et comprenait des dizaines de milliers de mondes reliés entre eux sur toute la surface de la galaxie, occupant une tranche entière de sa « hauteur » et partageant une technologie globale, commune et partagée pour toute race. La confédération Hébridan et plusieurs dizaines de planètes alliées formaient un autre parapluie de communauté multiplanétaire close, vieux de quelques millénaires seulement.

Mais le parapluie dans lequel la Terre évoluait depuis la découverte de la porte des étoiles, lui, était tout simplement l’espace Goa’uld. L’ensemble le plus fermé, le moins technologique, le moins hétéroclite, de l’espace exploré de la galaxie, malgré la présence de races aussi fameuses que les Oannes dans ses recoins. En lieu et place du coeur du défunt empire Ancien "Ancuetas", qui précéda l'Atlantide, cette zone était fondée sur le contrôle de la porte des étoiles, un réseau qui lui était propre et globalement absent des trois autres parapluies reconnus.

Les Goa’ulds savaient que les Hébridans existaient, mais ne s’aventuraient pas dans leur cadran. Ils savaient tout autant qu’existaient de puissantes civilisations dans d’autres secteurs de la galaxie, mais se contentaient pourtant d’exercer leur domination sur leur propre espace d’influence. toutefois, si les Goa’ulds empêchaient violemment leurs populations de prendre conscience des autres espaces interstellaires au-delà des immensités Goa’uld, le mode de vie de ces derniers avait finalement conduit à l’éclosion d’un cinquième parapluie, formant un tissu de civilisation interstellaire tout autour du giron Goa’uld : les échos.

Il s’agissait des mondes les plus lointains que les Goa’ulds avaient un jour conquis, exploités, puis abandonnés, laissant à leur sort les Humains et les aliens locaux. Au fait du réseau de porte des étoiles, la plupart de ces planètes abandonnées formèrent un espace civilisé interconnecté, communément qualifié de miteux, d’influence Goa’uld mais libre de fait. L’espace qui avait donné le jour à des personnages aussi fameux que Aris Bock et Vala Mal Doran, une région de l’espace que les Terriens avaient encore à peine pénétré, n’ayant même pas achevé leur reconnaissance de l’espace Goa’uld contemporain.

C’était aussi aux bordures de cet espace que se trouvaient des mondes totalement isolés encore récemment, tel que la Planète des Lumières ou le monde d’adoption de Maybourne, des planètes archaïques, abandonnées des Goa’ulds mais mort-nées pour la communauté interplanétaire des échos. Là où il était possible de dissimuler n’importe qui, ou quoi!

Si les Goa’ulds coupaient leur petit univers des autres, les échos étaient leur faille. Car dans ce petit ruban de non droit entourant l’empire, se trouvait entre autres l’astroport Refuge, depuis lequel il était possible de rejoindre une autre région civilisée interstellaire, un autre espace sans Goa’ulds et où les Humains étaient souvent inexistants. Plusieurs astroports de liaison existaient entre les autres parapluies de l’espace exploré, mais Port Refuge, centre des échos, dernière ligne directe entre le cœur Goa’uld et le reste de la galaxie répertoriée, était encore à ce jour un point irremplaçable.

Peuplé en majorité de quelques milliers de spécimens d’Humains, de Jaffas, de Serrakins, mais aussi d’Oannes et d’Oraniens, des représentants de certaines races beaucoup plus rares, et parfois étrangères aux échos ou à l’espace Goa’uld, écumaient par ailleurs continuellement l’astroport, sous la direction d’un petit gouvernement fantoche fait de marchands opportunistes et de quelques gros bras abonnés aux tavernes locales.

Mais ces dernières années, l’arrivée des Terriens avait tout changé. Voyant l’intérêt certain de l’astroport pour ses affaires, le SGC y avait « sécurisé » le commerce et avait ensuite installé, aux alentours de la ville, une « cité Humaine » où les Terriens relogeaient leurs frères d’espèce en difficulté -et se servaient en technologie au passage-.
En face de Port Refuge, un camp militaire installé par le SGC était entouré du village des derniers Nasyans, cultivant intensément pour eux et leurs voisins, mais aussi de quatre nouveaux quartiers accolés où s’étaient installés, en reproduisant leurs cultures propres du mieux possible, l’équipage rescapé du Stromos, qui ne savait plus où aller, les derniers habitants du « dôme de feu » chassés par l’atmosphère corrosive de leur planète P3X-289, les habitants du « dôme vert » de P7J-989, repérés par les Goa’ulds, et les esclaves libérés du « dôme de glace » de 23R-118. Plus encore, l’équipage originel de Martin Lyod et son vaisseau avaient trouvé un accord pour s’installer avec les membres du Stromos, ayant constaté l’anéantissement intégral de leur civilisation. Avec le temps, même une poignée de survivants Tollan y étaient venu reconstruire leur vie, après des années passées dans les décombres de Tollana.

C’est dans cette cité Humaine que tous les réfugiés étaient maintenant détournés, bien qu’ordinairement envoyés sur Terre de Lumières, après quelques changements dans la diplomatie qui liait Tuplo au SGC.

Mais, face au microcosme économique que la vallée Humaine avait instauré sur son territoire, Port Refuge s’agaça et une tension jaillit entre les Humains et les autres, encore attisée par le débarquement cavalier des Jaffas. Lorsque les autorités locales entendirent rationner l’accès des colons Humains au stargate local, un climat de conflit s’insinua dans tout l’astroport.

C’est cet état de fait qui frappa plus particulièrement le mercenaire tandis qu’il remontait l’allée principale de Port Refuge, où la tension était presque visible sur son casque-écran de chasse. Musculeux, vêtu d’une combinaison de cuir rouge au plastron couvert d’artefacts clignotants et portant un casque lisse de couleur or qui évoquait la forme d’un large bec, l’homme, dont la ceinture était ornée d’un large panel d’engins divers et variés et dont un avant-bras était encastré dans une coque violette farçie d'excroissances étranges, traversait la ville sous un soleil de plomb sans faire grand cas des regards soupçonneux des passants qui allaient à contresens.

Port Refuge était décidément un petit monde bien étrange. Mélangées sans le moindre soucis d’esthétique, des battisses en boue séchée rouge ou jaune, des cases en métal verdâtre et des maisons de bois sec entouraient la grande rue, tandis que de petits engins aéroglisseurs rouillés et de vieilles voitures Terriennes arrivées ici on ne sait comment côtoyaient d’authentiques charrettes en bois, tractées par de lourds mastadges abydossiens ; de même que les véhicules artisanaux les plus insolites. Le voyageur ne put réprimer un sourire sous son épais masque en apercevant un planeur Goa’uld bleu aux ailes coupées et au cockpit ouvert, piloté par deux robots, qui remontait silencieusement la rue en lévitant à un mètre au dessus du sol.

Les robots étaient assez courants sur la planète. Technologie répandue dans certains parapluies interstellaires méconnus mais plutôt absente dans l’espace Goa’uld à de rares exceptions près, les modèles les plus détraqués ou vétustes atterrissaient assez souvent à Port Refuge pour y terminer leur existence sans maître ni but.

Enfin, le chasseur de primes aperçut son point d’arrivée. Une grande baraque préfabriquée en tôle cabossée, faite de deux blocs rectangulaires l’un au dessus de l’autre. Un portail poussiéreux était grand ouvert à la base du bloc au sol, et flanqué de deux grands rideaux vaporeux, vert et jaune, qui malgré leur aspect zen ne trompaient personne sur la marchandise. Une enseigne de saloon représentant un Unas qui crachait le feu, bouteille à la main, clignotait en rouge et violet par intermittence.

Calmement, le mercenaire écarta de ses mains les pans des grandes draperies et pénétra au Unas Enragé.
Son regard embrassa la pièce, détaillant cet intérieur sombre à l’odeur métallique, le sol couvert de sable froid et les multiples tables de bois et de métal qui étaient disposées indifféremment dans toute l’échoppe, autour du bar animé de grognements divers. Toutes sortes de formes de vie, qu’il connaissait ou non, peuplaient les tables et le bistrot. Une créature improbable, métisse de Serakin et de Unas, jouait un air funky assis devant un instrument qui semblait relever du piano électronique et de l’orgue. Un vieux robot poussif, qui se faisait appeler Centurion par les usagers, amusaient les clients en relatant les anecdotes épiques d’on ne sait quel soulèvement des machines. Plus loin, une limace géante orange au « torse » redressé et aux quatre bras tentaculaires, portant un débardeur blanc et dont l’œil télescopique droit était poché, ainsi qu’une jeune femme qui aurait pu se faire passer pour Cléopâtre tel qu’elle était vêtue, allaient de la cuisine aux tables en portant les plus improbables plats et boissons.
-2 golden menus ! Apostropha un jeune client obèse, portant une casquette criarde.
-ça glisse ! répondit la limace.

Le visiteur se détourna de ce spectacle et plaça son attention sur la table la moins éclairée, blottie au fond de l’un des quatre angles du rez-de-chaussée. Les bottes sur la table, une jeune femme brune caractérisée par des mèches blondes, habillée à la mode des cow-boys, prenait de haut les trois êtres qui l’entouraient : Un mercenaire Jaffa métisse, le regard vide, qui portait sur le haut de sa tempe une petite limace cyclopéenne translucide, immobile et étirant deux petites antennes à l’affût.

Le Jaffa en colocation était assis à côté du « Bmoug », chasseur de primes insectoïde de la race des Bmoug, comme son pseudonyme l’indiquait, que certains GI en poste dans le coin appelaient Jeff Golblum. Personne ne savait pourquoi. Son corps grand, nu, massif, visqueux et rugueux, était surplombé d’une tête chauve aux deux grands yeux noirs et en lieu et place du nez chez l’Homme, se trouvait chez lui deux fins appendices qui auraient pu être des trompes ou des antennes, voire les deux. Au bout de ses bras épais, on distinguait deux gros doigts proéminents terminés par des cals osseux et un petit pouce moins volumineux, pointé vers son abdomen.

Le dernier homme, Humain au poil brun plutôt mignon portant le bouc, était bien connu du visiteur. Il l’avait traqué il y a longtemps, sans grand succès à l'époque. Aiden Corso, un pirate Hébridan qui avait massacré des dizaines d’équipages dans les secteurs Hébridian et Goa’uld avant d’être pris par la justice de son peuple. Il était parvenu à s’enfuir, seul, quelques jours avant son exécution, alors même que ses deux lieutenants de longue date, capturés avec lui, étaient déjà passés sous le désintégrateur la veille.

Mais ces gens ne l’intéressaient pas outre mesure : seule la femme était sa cible.
Lentement, le mercenaire se rapprocha de la tablée en longeant le mur, et perçut quelques fragments de la conversation.
-OK, Vala, marmonna Corso. En ce qui me concerne, t’as gagné. Je marche à 20% du trésor. Ça sera toujours ça de pris. Mais tu te fous du monde.
-c’est moi qui ai la tablette, répondit-elle en ricanant. Tu croyais vraiment que j’allais te payer mieux que moi juste pour profiter de tes gros bras musclés ? Ça m’arrache assez la gueule comme ça d’accepter un truc avec le Bmoug. Quelle idée de t’encombrer de ce truc ! Il te tient chaud la nuit, peut-être?
Un jet d’acide corrosif gicla des trompes du Bmoug et fit un trou sur la table.
-forfière ! veu te donnerais en amuve gueule à mes fentaines de petits venfants !
-cool, grogna Aiden. Alors ma jolie, laisses-moi te rappeler que les Luxiens t’on collé un contrat au cul depuis que tu leur as paumé le vaisseau Terrien et la cargaison de naquadah. C’est grâce aux contacts du Bmoug que tu peux encore respirer à l’heure actuelle.
-ke la grande déeffe me pardonne fette alliance avek l’ennemie infâme, grogna l’extra-terrestre. Tant de temps à fouhaiter fon démembrement dans l’afide, pour fa !
-de plus, continua Aiden sans relever l’interruption, tu t’es démerdée pour avoir les Tau’ris aux basques alors que le trésor est précisément sur leur planète. Leur peuple est maintenu à l’écart de l’univers par les autorités, tu auras du mal à te cacher sur place. Pas de contacts, pas d’indics. Tu fera pas ça toute seule.
-et lui, se moqua Vala en montrant son ennemi intime d’un mouvement de pouce dédaigneux, il passera plus inaperçu que moi?
-j’ai déjà du mal à croire que tu ai eu le culot de fixer le rendez-vous ici, reprit Corso en ignorant encore, alors qu’il y a des « wanted » de toi partout. les Terriens donnent tous les chech'tas qu'ils ont pu récuperer dans des pyramides Goa'ulds en échange de toi.
-relax, répondit calmement Vala. Le Unas Enragé est dans la zone Jaffa du protectorat. Si il y a bien un truc que les Jaffas ne feraient pas, c’est livrer quoi que se soit d’autre qu’un clou aux Humains. Ils ont pas encore assez de mandats pour intervenir ici, de toute façon. Regarde, il y a même des Homme-Lézards, pourtant les Tau’ris ne peuvent pas les encadrer.

D’un coup de tête, elle désigna deux reptiliens accoudés au bar. Un vert et un gris, aux épaisses lèvres dures, aux gros yeux reptiliens, à la face écailleuse sans nez très affûtée et portant une petite collerette de peau saillante sur chaque tempe. Leurs casques étaient posés sur le comptoir et ils portaient d’épaisses armures violettes rosées.
-et toi, reprit la jeune femme, tu es bien poursuivi par toutes les polices d’Hébrida.
-ils ont pas d’espion dans le coin, grinça Aiden.
-t’as intérêt, mon coco, rétorqua Vala d’une voix acerbe en plantant son regard dans le sien. Sinon, ils n'hésiteront pas à se servir eux-mêmes et c’est le désintégrateur que tu auras gagné.
-kree ! Hurla le Jaffa sans perdre son regard absent, en fendant presque la table sous son poing. To’paz dit qu’on a la tablette Ancienne, commença-il comme s’il lisait un prompteur. To’Paz dit qu’on sait où chercher le trésor.
-hé, To’Paz, t'as pas envie de retirer ce machin qui te suce le cerveau ? demanda Vala d’une voix abrupte.
-To’Paz dit non, répondit le Jaffa lobotomisé. Mais To’Paz voudrait vous donner votre propre limace de l’espace, dit-il en tendant un petit blob à Vala sur sa paume ouverte. Tous les amis de To’Paz le font.

Vala repoussa la main tendue et son contenu d'un mouvement hautain et repassa aux choses sérieuses.
-alors, vous marchez ou pas?
-on dit oui, ou To’Paz part tout de suite, répondit le Jaffa.
-calmos, ma petite topaze, répondit Aiden. Y'a pas d’embrouille. On se fait le trésor, et on vit comme des Grands Maîtres. J’aurais bien besoin de mes nouveaux lieutenants pour me refaire un équipage, après, dit-il chaleureusement en tapotant le dos du Jaffa et du Bmoug.
-mouais, rit Vala, le blondinet et la reine des glaces ont un problème de… particules élémentaires. Pas dispo.
-conasse ! Gueula Corso. Respecte leur mémoire où je te donne à bouffer au Bmoug!
-t’inquiète pas, Corso, se moqua Vala. C’est vrai qu’ils ont un peu le moral au point zéro mais ils leur restent l’énergie… du vide !

C’est ce moment que choisi le mercenaire pour décider qu’il n’était plus temps de vaquer. Il se planta droit devant la table où se trouvait Mal Doran, à quelques mètres d’elle. Le regard de la jeune femme remonta sous son vieux chapeau de désert, et se calla avec effroi sur la visière d’or inexpressive du mercenaire.

-merde.
Les trois autres tournèrent la tête vers le visiteur inopportun.
-Aris Bock, de la race des Bok, soupira Corso d’une voix résignée. Quoi de neuf ?
-un Goa’uld m’a glissé un petit mot, répondit sa voix métallique et caverneuse. Il veut cette fameuse tablette, qui lui a été volée.
-OK, répondit Vala tout sourire. Pas de problème.
-c’est plus compliqué que ça, répondit Aris. Il veut aussi votre tête. Et la tablette des Anciens dans la bouche, pour être précis.
-pas glop.
-vous trois, repris Bock en fixant les partenaires inattendus de Mal Doran. J’ai rien sur vous. Vous pouvez partir, et survivre.
-comptes là-dessus et bois de l’eau, cracha Corso, déjà debout, en dégainant son blaster Hébridan.
-To’Paz ne renoncera pas au fric, intervint d’une voix étrangement neutre le blob de l’espace, ou son Jaffa. Et il déploya son zat, tendis que le Bmoug attrapait son énorme lance-corrosif à l’aspect de chenille raide multicolore.
Encouragée par ce soutien auquel elle ne s'attendait pas, Vala se leva, un élégant gun noir en main.

-hé !
Aris tourna la tête, et se retrouva nez à nez avec une autre bande de petits chasseurs de tête, une grosse troupe de pirates de toute espèce, environ une vingtaine, brandissant toutes sortes de flingues et d’armes blanches au bout de leurs mains, pinces, pattes, pseudopodes, tentacules.
-on te connaît de réputation, Bock, intervint leur porte-parole, un Rodien à la tête d’insecte reptilien, doté d’yeux noirs, d’écailles vertes, d’une petite trompe éléphantesque et de petites oreilles pointues. On veut pas trop de toi ici. Mauvais pour les affaires, tu comprends ? Pas contre toi. Sors d’ici, et reviens pas.
Bock marqua un instant de silence.
-soit. Hum.
Il pressa un bouton de son casque au niveau de son oreille, et la voix du chasseur légendaire devint plusieurs fois plus haute, raisonnant dans tout le Unas Enragé.
-ici Aris Bock de la planète Bok, qui procède à une perquisition. Fuyez pour vos vies.

Après une seconde durant laquelle le temps sembla s’être arrêté, un énorme cri d’effroi emplit la taverne et les êtres de toute race sortirent à la course, sautant par-dessus le bar et les chaises, percutant les loubards qui faisaient face à Bock, renversant les tables et leurs consommations, tandis que la bande de Vala et leurs secours visaient.

En moins de temps que cela, Aris jeta violemment à ses pieds un galet gris orné de clignotants rouges, et une bulle bleuâtre parfaite se forma autour de lui à la seconde où les tirs de plasma et d’acide le percutaient par dizaines. Au travers de la bulle protectrice momentanée, Aris crut même pendant une petite seconde voir voler une limace avec un seul œil.

Presque en même temps, il attrapa dans une main son flingue transphase Goa’uld modifié, et dans l’autre une grenade décimation de conception Greeven. Sautant d’un coup sec sur ses bottes antigrav du « bureau très spécial Tech Kon », il vola en arrière en manquant de peu le plafond, à la seconde même où le champ de force fugace Arkiloïde qui l’avait protégé s’éteignait.
Avant d’avoir touché le sol, il grilla le mur derrière ses proies à l’aide de son rayon transphase unique, les obligeant à s’agenouiller tout contre leur table, canarda plus particulièrement les piratillons puis jeta la décimation entre les deux groupes, avant de rebondir sur le sol derrière une table. Ses bottes antigrav le maintenaient en lévitation à trente centimètres au dessus du sol.

Il eut juste le temps de se mettre à couvert, et la grenade entra en action. De rapides rafales de plasma rougeoyant en jaillirent par intermittence, variant les impacts. Toutes les tables alentour basculèrent, enflammées sous les chocs, des rayons mortels tranchèrent toute la zone et des traces d’impact fleurirent sur les murs. Plusieurs pirates se transformèrent en torches vivantes et d’autres se jetèrent au sol. Des trous percèrent les murs et un hurlement glaçant retentit lorsque un rayon traversa ce qui tenait lieu de mollet au Bmoug, sans trop de gravité. Aris se redressa, son transphase modifié dans une main, et déploya en quelques secondes autour de son autre avant-bras son épais Traal Kit violet, qui laissait sa main disponible.
Des crépitements plasmiques rouge, bleu et vert, ainsi que l’acide noir du Bmoug, atteignirent le Bok de plein fouet. Celui-ci eu le temps de brandir son avant-bras devant lui et une portion d’air sembla onduler du Traal Kit, transformant le tir de barrage ennemi en halo multicolore vaporeux qui flottait devant son bras. Un pirate en feu se précipita sur lui et fut plaqué au sol sous l’effet répulsif de l’engin.

Aris était débout, au milieu d’un nuage brûlant de plasma éparpillé que son artefact refluait sans peine, en sandwich entre les pirates encore combatifs et les quatre compères de la bande à Vala. Un incendie prenait corps autour de lui au fur et à mesure que les particules plasmiques se déposaient au sol sur les carcasses de chaises et de tables, et le plafond s’effondra partiellement. Le petit tube doré gyroscopique, posé sur un pied mécanique que Bock avait accroché à son épaule, s’anima. Des charges plasmiques particulièrement violentes frappèrent certains chasseurs de primes, arrachant de larges portions de leur chair.
-un Prédator m’a filé ça quand j’ai tué son copain, harangua Aris en se baissant et en se propulsant vers Corso, refluant toujours les tirs ennemis avec son écran de bras. Avec ses antigrav, il semblait faire du roller invisible.

Il allait tuer Corso avec la lame électrifiée qui s’était déployée de son Traal Kit, au dessus de son poignet, lorsque une pulsion électromagnétique venue du gant Goa’uld que portait Vala le pris de cour et l’envoya valser de l’autre côté de la pièce. Il n’avait même pas touché sol que Vala avait passé son gun dans l’autre main et tirait sur Bock avec sa bague à naquadah Goa’uld, perforant son super plastique protecteur au niveau du flanc. Le mercenaire s’écrasa lourdement sur une table, et la brisa en deux sous le choc.

Avant que d’autres tirs ne puissent l’atteindre, il jeta une poignée de bombes chercheuses sur ses ennemis et activa son champ transphaseur d’urgence de conception Oannes. Il s’évanouit dans un éclair ondulant tandis que les petites bombes lévitantes étaient propulsées sur deux pirates Serrakins, détruisant en réalité tout un pan du pub et tuant quatre adversaires. La lumière aveuglante de l’extérieur traversa la poussière et des badeaux terrifiés regardèrent, de l’extérieur, ce qui se passait. Un énorme tas de métal chauffé à blanc, arraché en morceaux torturés, jonchait le sol.

Momentanément propulsé dans une phase artificielle, Aris se leva promptement et profita pleinement de ses cinq secondes. Lorsqu’il réapparut dans un flash qui semblait déchirer l’espace-temps, à plusieurs mètres de son lieu de disparition, il trancha en deux un Oranien avec la lame électrifiée qu’il brandissait au bout de son Traal Kit, tout en tirant avec son pistolet Goa’uld modifié sur un pan de plafond prêt à s’effondrer. Ce qui se passa, aveuglant ses adversaires.
Tchic !
Aris se propulsa à l’autre bout du saloon, sur ses antigrav, tandis que la grenade choc Goa’uld assommait la totalité de ses adversaires. Mais il y avait quelque chose… Aris sentit un malaise monter. À quoi son instinct essayait-il de l’intéresser ?

Puis il compris. Vala et ses partenaires étaient parti. Ils n’étaient plus dans la cantina. Pendant cette malheureuse seconde qu’il avait passé au sol, sur cette table brisée, ils s’étaient enfuis, utilisant tous ces mercenaires comme diversion géante. Comment avait-il pu ne pas s’en apercevoir à l’instant?

Maintenant, Aris ne se tempérerait plus.
Il se retourna, et tua tous les pirates à terre à l’aide de son rayon favori. La moitié du restaurant était effondré, l’incendie montait dans l’autre, et les corps jonchaient le sol.
-haut les mains !
Le Bok aperçut le shérif local et nombre de ses gros bras, une dizaine, qui lui faisaient face par la brèche ouverte dans le mur.
-trop de contretemps, grogna Bock sous son masque. Ça va devenir gênant.
Tel un peloton d’exécution, les forces de l’ordre locales, en fait une autre bande de vauriens, lui faisait face, engagées à l’intérieur du saloon sinistré. Aris était tenu en joue par dix blasters.

-tu es coincé, Bok, cracha le sheriff. Mains en l’air.
-Bock, comme Aris Bock, ou comme la race Bok ? demanda le mercenaire en jetant devant lui un rétroflash Traalien. Un nuage grisâtre réfléchissant se forma depuis une petite capsule rouge, entre l’intrus et les policiers, où ils distinguèrent leurs reflets apeurés.
-feu ! Ordonna le flic.
Ils tirèrent à volonté, et la moitié de leurs tirs partirent dans le vide, l’autre revenant directement sur eux, en tuant quelques uns, en blessant d’autres.
-c’est fini, s’énerva Aris.
Il s’empara d’un petit dispositif noir pendu à sa ceinture, le laissa tomber au sol après l’avoir enclenché et se précipita sur les agents débraillés, glissant sur l’air grâce à ses antigrav et arrêtant les tirs avec son Traal Kit. Un ricanement extraterrestre sinistre jaillit du petit dispositif. D’un coup de lame, Aris décapita un homme du sheriff, en tua un second avec son transphase modifié et en détruisit deux à la fois –l’un au travers de l’autre- grâce à son plaser d’épaule Prédator.
Un autre rire à glacer le sang s’éleva du dispositif.
Bock sauta sur ses bottes antigrav et lévita au plafond, recevant des deux derniers hommes en vie des tirs que sa combinaison arrêtait en partie.
Un troisième rire de voix alien retentit.
Aussitôt, Aris pressa son champ transphaseur et il se retrouva au cœur d’une tempête de feu brûlante qui le traversait tout entier, une explosion qui avait lieu ici et maintenant, mais dans une autre phase que la sienne.
Le chasseur sentit le bruit vriller ses tympans, il vit les flammes lécher son corps, l’étage supérieur du bâtiment s’effondrer sur lui, passer au travers de sa tête, sans qu’il en ressente rien.
Trois ; quatre ; cinq secondes.
Au milieu du champ de ruines qui avait remplacé la taverne et d’où s’élevaient de montreuses flammes surplombées d’une gigantesque colonne de fumée noire, il y eu un bref éclair. Puis Aris Bock apparut triomphant au dessus des ruines du Unas Enragé.

Non loin de là, dans les forets entourant le port, Mol’tak, un officier Jaffa assigné au protectorat de Port Refuge et actuellement en permission, déambulait tranquillement, sans penser à rien. Les rebelles de Port Refuge, à l’instar de presque tous les insurgés, n’avaient pas été mis au courrant de ce qui se passait en orbite de la Terre. Pour eux, tout allait bien.

Assis sur un rocher, il regardait deux jeunes et belles Jafettes également en permission qui discutaient au bord d’un petit étang.
Un bruit continu de moteur se fit entendre. Mol’tak tourna la tête vers la source de la perturbation et vit effectivement un véhicule Terrien arriver sur un sentier, une demi-douzaine de soldats en combinaison de combat prenant l’air à l’arrière du véhicule.

Il stoppa à quelques mètres d’eux trois et les soldats sautèrent de l’arrière de la jeep.
Mol’tak s’avança vers eux avec bonne volonté tandis que les deux femmes Jaffa regardaient les Terriens d’un air d’appréhension.
-bonjour, Tau’ris, peut-être puis-je…
Il s’arrêta en contemplant le canon de l’arme humaine braqué sur lui.
-vous êtes en état d’arrestation.
-pardon ? Mais… sergent…
Un soldat lui passa vigoureusement une paire de menottes.
Le sergent se tourna alors vers les deux jeunes soldates.
-levez vous.
Intimidées, les guerrières au repos se levèrent et se retrouvèrent menotte au poignet sans avoir eu le temps de demander leur reste.
-mettez-les tous dans la jeep. On les ramène à la cité Humaine. Au quartier des détenus de Terre Nouvelle.

La Jaffa, femme d’un officier en poste sur Port Refuge, marchait en bordure du campement Tau’ri, en compagnie de son fils de neuf ans. Promenade paisible, jusqu’à ce que des bruits de pas rapides se fassent entendre non loin. Deux Tau’ris armés vinrent vers alors eux d’un bosquet proche.
-vous êtes en état d’arrestation.
-je vous demande pardon ?
-veuillez garder le silence.
-maman, qu’est ce qui se passe ? demanda le jeune garçon d’une voix inquiète.
-je ne sais pas, mon chéri.
Un soldat envisagea de passer les menottes à la Jaffa, puis se ravisa après un coup d’œil échangé avec son camarade. Celui-ci poussa doucement le garçonnet d’une main dans le dos.
-allez, on avance.

En plein milieu de l’artère commerçante de Port Refuge trônait la porte des étoiles, jonction des territoires Humain et Jaffa de la ville. Le poste de garde était à tour de rôle occupé par des soldats de chaque parti. Aujourd’hui, c’étaient trois Jaffas qui attendaient silencieusement l’arrivée de la relève Tau’ri, déjà en retard de plusieurs minutes.
Alors, ils virent quatre militaires kaki apparaître dans la foule et se rapprocher de leur position.
-dix minutes de retard, grogna le Jaffa. Il a bien dû se passer quelque chose d’important ?
-t’as pas idée…
le sergent arriva face au Jaffa en marchant rapidement, et dans son élan, assomma l’homme d’un puissant coup de crosse porté à la tête. À ses côtés, son caporal mis le deuxième Jaffa hors combat d’un uppercut nerveux. Les deux autres Terriens braquèrent le dernier ex-partenaire.
-shol’vas, hurla le jeune homme. La Tau’ri paiera pour cette perfidie. Je crois en Gérak !
-ho, si tu veux, siffla le caporal. Allez, les menottes.
-quels sont vos plans ? Grogna le Jaffa conscient en se faisant maîtriser.
-les ordres, répondit sobrement le sergent.
-moi, ça me parait louche, sergent, intervint l’un des deux soldats.
-ce qu’il nous parait n’a aucune importance, Mitch. On a signé pour exécuter l’ordre donné, laisses les officiers se dépêtrer avec le reste.
-oui, sir.
-que fait-on d’eux, sergent ? demanda l’autre soldat.
-pour l’instant, on a ordre de les ramener à la cité Humaine.

La vigie Jaffa se tenait au sommet du mât métallique, observant les mouvements de la foule en contrebas. Il ne prêta pas grande attention à l’homme qui vint le rejoindre par les barreaux d’escalier, même si à ses yeux, son port débraillé de l’armure traditionnelle n’était pas très respectueux de la culture qu’il représentait.
Derrière lui, il entendit un cliquetis électronique.
-tu crois que c’est le mât qui grince, soldat ? demanda-il sans se retourner.
-non.
Il se sentit défaillir, les membres paralysés, lorsque l’aiguille du taser se planta dans son dos, lui assénant
50 000 volts par surprise.

Le garde Jaffa profitait du soleil en sirotant une liqueur de blob à sucre, accoudé à la buvette d’un petit troquet Oranien qui faisait le carrefour. Alerté par le nombre inhabituel de gens qui refluaient par le quartier tenu par les Tau’ris, il vida d’une gorgée le fond de son verre et posa un chech’ta de naquadah sur le comptoir. Il ne pu faire qu’un seul mètre en sens inverse de tous ces gens, dont l’expression traduisait l’étonnement. Il tomba nez à nez avec neuf soldats Terriens marchant en parallèle, et fut pris dans le filet d’une flashball la seconde d’après.

Dolgos, le commandeur suprême Jaffa sur Port Refuge, un vieil homme de peau laiteuse et de chevelure blanche, était encore en train de se reposer sur sa rude couchette de métal lorsque son aide de camp arriva en trombe dans la pièce obscure, accompagné du Maire de Port Refuge, autrement dit du plus gros propriétaire local, celui qui avait pour ainsi dire acheté la cité. Celui-ci avait l’air passablement terrifié.
-Dolgos ! Dolgos !
Fidèle à son héritage de soldat, le vieux commandeur fut aussitôt assis sur sa banquette, les sens en alerte et le cerveau à l’affût.
-oui mon garçon, parles vite.
-commandeur, les Humains ont vidé leur cité voisine. Leurs troupes sont venues en renfort occuper le secteur Tau’ri du protectorat et ils sont en train de descendre dans notre partie. Ils sont cinq fois plus nombreux que nous, monsieur. Ils ont envoyé une escouade entière pour chacune de nos équipes de ronde ! Ils les ont tous capturé, et ils sont en train de descendre sur notre quartier général !
-des coups de feu ? S’inquiéta le vieil officier.
-non, commandeur. Pas entre eux et nous. Pas que nous sachions.
-pourquoi font-ils ça ?
Le jeune homme resta interdit, puis montra le maire Humain potelé d’un mouvement de tête.
-qu’avez-vous à dire ?
-je… heu… commença-il en triturant sa moustache, les Tau’ris sont venu me voir dans mon bureau. Ils ont dit qu’ils n’étaient pas très contents de moi à cause de quelques informations que j’aurais… soi-disant… laissé filtré ici et là. Bon… pas grand-chose, toujours est-il qu’ils m’ont fait savoir qu’ils avaient de nouveaux plans pour l’astroport. Et que… je serais fort aimable de quitter mes responsabilités…
-et donc ? Coupa le Jaffa, agacé.
-je… ils… mes hommes de main n’étaient pas d’accord avec ça, et… il y a eu échange de coup de feu. Je crois que mes hommes perdaient quand je me suis enfui.
-écoutez ! demanda le jeune Jaffa en tendant l’oreille.
Il ne leur fallu pas beaucoup plus longtemps pour voir. Quatre jaffas non armés pénétrèrent la pièce, mains en l’air, suivi de douze Tau’ris qui les tenaient en joue, avec parmi eux le colonel Dylan en personne.
-colonel, salua courtoisement le Jaffa.
-commandeur, répondit Dylan. Dites-moi, quatre bureaucrates non armés, l’officier supérieur et son aide de camp, c’est quand même léger, pour un QG. À croire que ce protectorat auquel vous vous êtes invité servait plus à nous agacer qu’autre chose.
-quel… but, poursuivez-vous ? demanda l’aide de camp Jaffa en pesant soigneusement ses mots.
-ce sont les ordres, monsieur le Jaffa.
-pourquoi cette trahison ? demanda Dolgos d’une voix qui trahissait le regret.
Dylan se planta droit devant lui, et répondit froidement.
-avez-vous vraiment besoin d’une explication, Dolgos ? Prétendriez-vous être de bonne foi, alors que Gérak ordonne la reddition de notre planète depuis deux ha’taks qui ont presque atteint notre orbite ?
Une expression de stupeur horrifiée modifia le visage de Dolgos.
-je… je ne sais pas quoi dire… je ne savais pas…
-il ment, commandeur, cracha l’aide de camp.
-qu’allez-vous faire de nous ? Perça la voix plaintive du Maire.
Dylan prit un moment pour répondre.
-Dolgos va rejoindre Kalomka et expliquer aux chefs rebelles que si Gérak ne fait pas demi-tour, les 122 Jaffas capturés à Port Refuge leur claqueront entre les doigts. Y compris la femme… et les enfants, du dit commandeur, et toutes les autres familles de soldats avec eux.
-ce sera la guerre, colonel, prévint Dolgos.
-allons, alors que Râ est revenu ? Que Ba’al est encore si puissant ? Gérak part. les otages sont rendus. Port Refuge est à nous. Tout roule.
-à... à vous ? S’inquiéta le maire.
-votre gestion de l’astroport nous a désappointé, « patron ». Les milliers d’Humains que nous avons installé ici vont former un nouveau gouvernement indépendant qui prendra votre succession et intégrera les branches les moins pourries de votre « entreprise d’état », afin de former une véritable civilisation sur Terre Nouvelle.
-Terre… Terre Nouvelle ? S’étrangla-il.
-les rescapés que nous avons installés dans la cité voisine ont quelques technologies intéressantes, et ils s’entendent bien. D’ici quelques années, ils formeront sûrement un allié des plus intéressants. Nous leur prêterons une garnison conséquente, soyez sans crainte.
-vous aviez prévu ça dés le début, comprit Dolgos en serrant les poings.
-cher monsieur, si les Jaffas n’étaient pas venu s’installer ici contre le gré de tout le monde, ils n’auraient jamais eu de problème avec Terre Nouvelle. Pour quelle autre raison réunir au même endroit tous ces rescapés à la technologie avancée, selon vous ? Toutefois, nous avions mis ce projet en parenthèses, pour ne pas vous brusquer. Gérak ne nous a pas laissé le choix. On ne veut plus de vous ici, Dolgos.

Suivie de près par ses aliés, Corso, le Bmoug et le Jaffa blobisé, Vala Mal Doran courait dans la ville désordonnée, slalomant entre les étals, les véhicules et les passants, longeant les murs, ignorant son point de côté. L’astropiste n’était plus qu’à quelques rues d’eux !

Val crut voir une ombre passer au dessus d’elle, et un mur de grandes flammes violettes jaillit soudain devant ses pieds, l’obligeant à reculer dans un sursaut. Mais il n’était plus question de fuir ; le feu mauve formait une barrière circulaire dans laquelle ils étaient tout quatre enfermés.

Il y eu un petit cliquetis, suivi d’un gargouillement chimique indescriptible, et les billes lumineuses qui frappèrent l’Hébridian, le Jaffa et le Bmoug en pleine poitrine les enfermèrent dans d’imposantes bulles translucides et rosâtres, en équilibre précaire au sol, dans lesquelles ils glissèrent, incapable de se tenir debout. Le Bmoug frappait frénétiquement la paroi, y enfonçant ses membres et s’y épuisant comme s’il avait voulu défoncer un épais sac plastique dans lequel il serait enfermé. Corso et le Jaffa faisaient feu contre l’intérieur des bulles qui les retenaient, mais celles-ci absorbaient les tirs comme si de rien n’était.
-quoi encore ? S’énerva Vala.
-bulle hydrostatique Zetaretienne, répondit une voix caverneuse derrière le mur de flammes mauves.

Vala eut tout juste le temps de voir deux petits losanges noirs chromés qui traversèrent la base du feu, zigzaguèrent entre ces pieds, puis larguèrent chacun un petit filin intelligent dans lesquels Vala fut capturée, serrée et électrocutée avant qu’elle ne puisse réagir.
-et ça, ce sont des crabes-caméléons Hydrocéphales.

Vaincue, elle s’effondra au sol, solidement saucissonnée, tandis que le feu coloré s’évanouissait.
Aris Bock se planta devant elle, droit comme un i, aussi complaisant qu’un robot tueur en mission.
Dans un bourdonnement grinçant, la lame du Traal Kit du mercenaire se déploya. Aris s’agenouilla devant elle et leva son bras armé, dont le sabre affûté reflétait le soleil.
-croyez bien que j’en sois désolé, expliqua Bock d’une voix posée, mais je dois prélever votre tête et y introduire la tablette.

Avant que le mercenaire ne puisse aller au bout de son contrat, une petite explosion retentit près de lui, le jetant au loin sur le sol. Sous l’effet de souffle, les bulles hydrostatiques qui emprisonnaient les sbires de Vala semblèrent dégringoler sur leurs prisonniers, et disparurent sans plus de cérémonie que de simples bulles de savon.
-cette grenade-ci n’était pas à moi, ronchonna Aris Bock en se relevant.

Et pour cause. Face à lui, une petite armée de fantassins Tau’ri le tenait en joue. Le premier rang de soldats était agenouillé derrière de larges boucliers métalliques gris, sans fioritures.
-mains en l’air, hurla un major.

Corso, libéré, se leva difficilement et décrocha de sa ceinture son court-circuiteur universel, du marché noir colonial Hébridan. À l’aide du boîtier d’aspect banal dont sortaient deux petites lames métalliques souples, qu’il écrasa violemment sur les deux losanges piégeurs l’un après l’autre, il libéra Vala lorsque le filin, qui avait soudainement perdu sa rigidité, glissa au sol.

-pas de mandat pour intervenir ici, hein? allez, dit-il en l’attrapant par le bras et en faisant signe à ses compères d’avancer. On prend le large.
En quelques secondes, les miraculés titubants étaient déjà loin.

Aris grogna sous son casque à la visière d’or. Le chasseur de primes avait divinement progressé ces dernières années. Lui qui n’était encore qu’un bon combattant ingénieux alors même qu’il avait rencontré SG-1, il avait depuis combattu des monstres ravageurs d’eco-systèmes impénétrables, acquis l’enseignement de guerriers séculaires, écumé les marchés noirs les plus surréalistes, et même mené des troupes au combat. Aujourd’hui, il se savait capable de gérer une petite armée à lui seul. Mais mettre la main sur Vala en parallèle se révélait décidément bien trop compliqué.

Qu’importe que Mal Doran lui échappe aujourd’hui, il la rattraperait demain… lorsque aucune bande de pirates où de soldats ne l’importunerait.
-rendez-vous ! L’interpella encore le major à demi caché par ses hommes.
-je suis trop nombreux pour vous, jeune homme, répondit Bock à l’officier. Il serait plus sage de votre part de vous préoccuper de vos Jaffas.
-vous avez détruit le Unas Enragé et tué une trentaine d’autochtones. Vous agressez des citadins en pleine rue. Rendez-vous et il n’y aura pas de violence.
-j’ai dis aux indigènes d’évacuer et j’ai tué ceux qui voulaient ma peau à moi, répondit la voix métallique. Quant à mon contrat, si vous saviez qui vous avez laissé s’échapper, vous vous mordriez les doigts.
-dépouillez-vous de vos armes –toutes vos armes- et levez les mains en l’air.

Aris fut distrait par l’ombre d’un al’kesh qui décollait de l’astrogare et s’éloignait dans l’azur. Le vaisseau de Vala…
-écoutez, reprit-il à l’attention de l’officier qui le braquait toujours, entouré de ses trop nombreux soldats. J’ai déjà accepté de ne plus chasser ceux qui combattent les Goa’ulds, par sympathie pour votre cause. Si vous m’y obligez, je vous disperserais sans attenter à vos vies. Mais ça ne sera guère agréable.
-vous êtes doué, chasseur de primes, répondit le major. Mais les soldats SG n’ont rien à voir avec les voyous que vous venez de maîtriser. Vous ne pourrez pas survivre à tout un détachement.
Le masque impersonnel du Bok se tourna vers le visage à découvert du Terrien, comme s’il voulait appuyer son regard sans émotions.
-c’est à voir.


Ha’tak de Gérak


-votre entreprise glorieuse s’est finalement mutée en bourbier inutile, commandeur, insistait l’hologramme fluctuant du Tok’ra Marshar à l’attention d’un Gérak fulminant qui tournait comme un ours en cage sur le pont de son ha’tak. Votre avantage militaire est bien trop diminué, leur négociateur ne lâchera rien et ils ont plus de cent otages qu’ils… traiteront en conséquence, si nous ne mettons pas fin à ce ratage complet.
-traîtres ! Hurla le Jaffa, les traits déformés par la fureur. C’est ma mission ! Les terriens ont attaqué et c’est à moi qu’il revient de les mettre à genoux ! Si je me retire, ils garderont les otages! La position de faiblesse sera pour nous!
-nous vous avons donné un ordre, commandeur, répondit froidement l’hologramme.
-je n’obéis pas aux ordres des Tok’ras !
-je parle en tant que simple délégué de votre si honorable conseil révolutionnaire Jaffa et je continuerais ainsi tant que la séparation ne sera pas effective. C’est son ordre, Gérak. Êtes-vous prêts à encourir la colère de ceux qui sont encore vos maîtres et vos meilleurs soutiens ?
Le guerrier proche-Humain jeta violemment son zat contre une paroi proche.
-cette larve de Dolgos revient tout pleurnichant pour quelques otages et vous rampez devant les Tau’ris !
-vous venez de faire l’expérience des nouvelles armes spatiales de la Terre. Vous gagnerez la bataille assurément, en y laissant un ha’tak ici et plus de cent vies ailleurs, des guerriers et leurs familles fidèles à notre cause. Votre vie, qui sait. Qui sont nos pires ennemis, Gérak ? Avez-vous oublié les légions innombrables de Ba’al ? La technologie supérieure d’un Râ revenu d’outre-tombe ? Combien avons-nous de vaisseaux, Gérak ? Et d’officiers brillants ? Croyez-vous que la rébellion puisse se permettre des pertes aussi douloureuses qu’inutiles en une telle période ? Si vous persistez, vous le ferez seul, et l’histoire se souviendra uniquement de Gérak le flibustier, un pirate qui joue avec la vie des siens et qui, maintenant, a une chance sur deux de périr… dans l’insignifiante campagne pour la Tau’ri. Est-ce là votre destin, Gérak ?
Le Jaffa blêmit.


Pont du Daedalus


Affichant un maintien aussi parfait que caricatural devant la grande baie de plexiglas, ses longues jambes légèrement écartées, ses mains jointes contre sa chute de reins harmonieuse, Stanislas Disdarevick contemplait le cosmos infini et les deux ha’taks qu’il semblait, au loin, pouvoir écraser de son poing, avec la sensation grisante d’être ici plus qu’un être humain, une créature qui pouvait influer sur le destin de planètes entières depuis son char de feu. Le gardien de l’univers, qui sillonnait les étoiles et assurait la paix et la déférence des microbes planétaires.
Le pouvoir des étoiles… bientôt au creux de ma main…
Car le monde avait besoin de lui, il en avait la conviction honnête et profonde. C’était sa raison de vivre.
Stan tourna légèrement la tête du côté de Caldwell.
-depuis combien de temps Dolgos as-il été renvoyé chez les Jaffas avec nos conditions ?
-bientôt une heure et demi, ambassadeur, répondit aussitôt Steven, le colonel.

Il y avait déjà une trentaine de minutes que Gérak avait coupé court à la conversation, prétextant un appel à prendre, et depuis le statut quo était maintenu entre les deux paires de vaisseaux qui se scrutaient en chien de fayence.
-colonel, ambassadeur, informa la lieutenant, une distorsion subspatiale importante est en cours.

Par la grande baie vitrée, ils observèrent les deux ha’taks s’animer, faire demi-tour, puis générer des déchirures hyperspatiales où ils se jetèrent sans la moindre communication supplémentaire.

Stanislas hocha la tête pour lui-même. Au cœur de son esprit, Terre Nouvelle et Gérak se bousculaient. Il était attendu ailleurs… et l’appréhension le saisit, juste avant d’être écrasée par une froide détermination. Personne ne pouvait lui résister. Il accomplissait son destin pour assurer l’équilibre de l’Humanité.
Tu es Dracula IV, pensa-il avec un sourire carnassier.
-bien, conclut-il. On leur renverra leurs gens d’ici peu… avec nos salutations cordiales.
Sur les hauts-parleurs branchés depuis le pont du 303 Prométheus voisin, une voix résignée prit la parole après un instant d'hésitation.
-bravo, Stanislas, dit simplement Hammond.

-des nouvelles de Port Re… Terre Nouvelle, intervint un jeune officier. Tout l’astroport est sécurisé.
-des pertes, des blessés ? S’enquit Caldwell.
-pas de morts chez nous. Mais ils ont retrouvé un détachement de soldats hors combat. Apparemment, c’était très particulier. Il y avait une odeur nauséabonde et les soldats gisaient évanouis dans leurs vomissements. Certains étaient comme complètement saouls, d’autres avaient les muscles figés et certains étaient prisonniers dans… de grosses bulles roses, comme des bulles de bubble-gum géantes.

Fin du chapitre

Citation :

Un second parapluie, vieux de 25 000 ans, s’organisait depuis la planètopole de Coruscant et comprenait des dizaines de milliers de mondes reliés entre eux sur toute la surface de la galaxie, occupant une tranche entière de sa « hauteur » et partageant une technologie globale, commune et partagée pour toute race.

Tu nous fait un petit cross over avec Star Wars ?

Juste un détail, la civilisation de Star Wars, c'est ça :

http://www.starwars-holonet.com/atlas/

Sinon, j'ai toujours vu l'espace Goa'uld comme assez dispersés, avec des mondes abandonnés en plein coeur de son espace.

C'est Yuuzhang Vong, le To'Paz/blog ?


Sinon, c'est pas mal.

merci

Citation :

Tu nous fait un petit cross over avec Star Wars ?
Juste un détail, la civilisation de Star Wars, c'est ça :

c'est autant un délire qu'une référence sérieuse, c'est autant là que pas là, au même titre que le livre de latin signé J. Malozzi ou Rodney qui parle de McGyver. après tout, si on va par là SW serait dans une galaxie lointaine, et Teal'c a bien regardé neuf fois tous les films^^ il n'y a rien de concret à comprendre. c'est comme pour le Rodien, mais aussi comme pour les références à BSG, Prédator...

Citation :

Sinon, j'ai toujours vu l'espace Goa'uld comme assez dispersés, avec des mondes abandonnés en plein coeur de son espace.

ho oui il y en a bien un certain nombre. mais ça ne doit pas être la grande tendance

Citation :

C'est Yuuzhang Vong, le To'Paz/blog ?

non, le Jaffa avec un blob parasite sur la tête c'est Futurama comics^^ je n'aime pas l'affaire des Yuuzhang Vong, j'ai pas suivi.^^

Ienpk a écrit:

Citation :

Un second parapluie, vieux de 25 000 ans, s’organisait depuis la planètopole de Coruscant et comprenait des dizaines de milliers de mondes reliés entre eux sur toute la surface de la galaxie, occupant une tranche entière de sa « hauteur » et partageant une technologie globale, commune et partagée pour toute race.

Tu nous fait un petit cross over avec Star Wars ?

Aaaaah voila, je savais bien que j'avais déjà entendu parler de Coruscant. Il faut dire que j'étais resté focalisé sur Stargate, alors je pouvais chercher longtemps...

Alors... Un chapitre assez déstablisant. Je ne sais pas, je suis un peu... dubitatif. Déjà, l'introduction rompt de manière trop soudaine avec le chapitre précédent, et cela se confirme par la suite. Selon moi, il aurait été salvateur pour le rythme de l'histoire de couplet ces deux chapitres, par exemple en faisant débuter la chasse de Aris dans le chapitre précédent. On passe d'un chapitre très court à un très long, c'est déroutant.

Bon, pour ce qui est de cette histoire de parapluie, outre le fait que cela me semble parfois un peu confus, mon esprit intransigeant me fait grimacer à la mention de Coruscant. Je sais, je sais, c'est une fic, et tout et tout... Oh, et puis zut : après tout, dans l'immensité du multivers, on peut imaginer qu'une section de la galaxie soit dirigée par une planète nommée comme dans Star Wars. Non, ce qui me dérange vraiment, dans la notion que tu développes, c'est que d'après la notion Stargatienne des communicateurs, ces super races auraient forcément dus se rencontrer. Donc, les Goa'uld connaissent l'existence de ces parapluies. C'est dans cet état d'esprit que je lirais la suite de ta fiction.
De même, tu décris la galaxie comme plus vaste qu'on ne la connait dans Stargate au niveau de la saison huit. Les Anciens ont été partout, les terriens disposent des adresses des Anciens. La galaxie était morte après l'envoi du virus des Oris, il ne faudrait pas l'oublier. Ce n'est pas si souvent que le SGC est tombé sur un empire stellaire.

Citation :

Les robots étaient assez courants sur la planète. Technologie répandue dans certains parapluies interstellaires méconnus mais plutôt absente dans l’espace Goa’uld à de rares exceptions près, les modèles les plus détraqués ou vétustes atterrissaient assez souvent à Port Refuge pour y terminer leur existence sans maître ni but.

Hum. Des secteurs de la galaxie ou les robots interviennent couramment. Si je puis me permettre, méfie-toi, tu dévie beaucoup de Stargate, là...

J'adore le Unas Enragé ! J'imagine parfaitement son enseigne... En revanche, pour ce qui est de l'intérieur, je suis beaucoup moins enthousiaste. Trop de races dont on à jamais entendu parler... Tout de même, avec les Duplicateurs, les Esprit, les Goa’uld, les Oannes, les Reetou, les Réoles, les Serrakins et les Unas, pour ne citer que ceux-là, on à déjà une jolie ménagerie... Sans compter qu'il n'a jamais été question, dans la série, d'un différent entre humains et hommes-lézards.

En revanche, j'aime beaucoup l'idée que les humains aient lancés un contrat sur la tête de Vala. Ca montre qu'on est quand même dans le coup. ^^ Même si je me demande quelle est son utilité. A titre d'exemple ? Je suppose dans ce cas qu'on la veut vivante ?

Bon, la bataille qui suit, c'est un peu le même genre : trop de technologies surpuissantes, trop de races avancées à mon goût. Les fans de Star Wars apprécieront, je suppose... Mais une telle débauche d'équipement me laisse sceptique. Je veux bien que presque toutes les technologies imaginables soient disponibles sur le marché, mais sur un seul homme ? Les races avancées de Stargate sont souvent peu prêteuses, et je doute que ce genre d'appareil puissent équiper un chasseur de prime, même excellent, en si grand nombre.

Pour ce qui est des raffles, je conçois leur utilité. Détenir une partie de la population Jaffa est un argument de poids en cas d'agression Jaffa. Qu'on envisage leur exécution en cas d'attaque, ça me dérange, mais je peux aussi l'imaginer. L'armée, c'est pas rose, et quand six milliards de vies sont en jeu... En revanche, je doute qu'on traite si rudement les prisonniers. Pourquoi les assommer ou les électrocuter quand on peut les zatter ? Et pourquoi se montrer si dur envers eux ? Si une telle mesure était ordonnée, je pense qu'on demanderait à ce que les populations innocentes soient traitées aussi équitablement que possible, afin de préserver ce qui peut l'être des relations diplomatiques.

En revanche, Stanislas est la bonne surprise de ce chapitre. On le savait arrogant et autoritaire ; on le découvre démagogue. Voila un petit bonhomme qui menace de monter très haut... Tout en nous entrainant dans une chute vers les enfers. Je suis curieux de voir ce que ça va donner.

Enfin et pour finir, il y a tout au long de ce chapitre une certaine dose d'humour noir que je trouve très exotique. Je n'accroche peut-être pas à ta vision de la Voie Lactée, mais il n'empêche que c'est toujours aussi agréable de retrouver Héliopolis.

Citation :

Non, ce qui me dérange vraiment, dans la notion que tu développes, c'est que d'après la notion Stargatienne des communicateurs, ces super races auraient forcément dus se rencontrer. Donc, les Goa'uld connaissent l'existence de ces parapluies.

bien sûr que oui ils se connaissent, puisque Port Refuge existe. ils ont conscience de leurs existences respectives, et c'est précisément dit. il est dit aussi que les Goa'ulds ont préféré se consacrer à leurs vastes possessions. c'est un peu le schéma des empires romains et chinois au cours de l'antiquité.

Citation :

C'est dans cet état d'esprit que je lirais la suite de ta fiction.

tu fais bien, jusque ici c'est ça.

Citation :

Bon, pour ce qui est de cette histoire de parapluie, outre le fait que cela me semble parfois un peu confus, mon esprit intransigeant me fait grimacer à la mention de Coruscant. Je sais, je sais, c'est une fic, et tout et tout... Oh, et puis zut : après tout, dans l'immensité du multivers, on peut imaginer qu'une section de la galaxie soit dirigée par une planète nommée comme dans Star Wars.

tu te prend la tête pour rien, il n'y a rien à comprendre du tout. c'est comme quand tu lis Lanfeust des étoiles et qu'il y a un Yoda ou un Jabba the Hutt dans le coin d'un bar, pas de quoi jeter ta BD par terre en hurlant que l'univers perd tout son sens et qu'un cataclysme interdimensionnel est à craindre.

Citation :

Hum. Des secteurs de la galaxie ou les robots interviennent couramment. Si je puis me permettre, méfie-toi, tu dévie beaucoup de Stargate, là...

comptes un peu les chapitres où n'y a aucun héros de la série^^

Citation :

Sans compter qu'il n'a jamais été question, dans la série, d'un différent entre humains et hommes-lézards.

ha. j'aurais cru que les armures roses décrites feraient clairement écho aux envahisseurs qui avaient pris le SGC et avaient nécessité l'intervention de Maybourne.

Citation :

Trop de races dont on à jamais entendu parler...

à la saison 6, on avait de recensé que 130 planètes dont on connait la pathétique exobiologie... encore heureux qu'il y ai des endroits où l'on ne connaisse rien dans une galaxie. plusieurs centaines de milliards d'étoiles, tout de même.

Citation :

En revanche, j'aime beaucoup l'idée que les humains aient lancés un contrat sur la tête de Vala. Ca montre qu'on est quand même dans le coup. ^^ Même si je me demande quelle est son utilité. A titre d'exemple ? Je suppose dans ce cas qu'on la veut vivante ?

elle a volé un croiseur spatial, c'est suffisant pour être recherchée j'crois.^^

Citation :

Les races avancées de Stargate sont souvent peu prêteuses

c'est pas du matériel d'état, c'est l'émanation de la piraterie, du crime organisé, des écoulements de stocks. si ce genre de machin ne se trouve pas sur un marché noir Hébridian, il ne se trouve nul part.

Citation :

Qu'on envisage leur exécution en cas d'attaque, ça me dérange, mais je peux aussi l'imaginer.

c'est peut-être du bluff, après tout.

Citation :

Pourquoi les assommer ou les électrocuter quand on peut les zatter ?

tu y vois sincèrement une amélioration?

Citation :

Et pourquoi se montrer si dur envers eux ?

on ne leur a pas offert de thé si c'est ce que tu veux dire, mais ils n'ont rien subi de cruel ou dégradant et ils vont être libéré, comme c'est clairement dit.

Citation :

Si une telle mesure était ordonnée, je pense qu'on demanderait à ce que les populations innocentes soient traitées aussi équitablement que possible, afin de préserver ce qui peut l'être des relations diplomatiques.

et donc? j'ai jamais sous-entendu qu'ils aient subi je ne sais quoi. ils ont passé quelques heures en cellule, on a vu plus inhumain.

Citation :

La galaxie était morte après l'envoi du virus des Oris, il ne faudrait pas l'oublier.

pas en ce qui me concerne, non. "la galaxie", dans stargate, n'est jamais qu'une hyperbole relative à l'espace connu. la galaxie morte, c'était précisément l'illusion que les Autres ont fait passer aux Oris. on sait pertinemment que la vie terrestre n'a subi aucun fléau cataclysmique il y a trois millions d'années. pour moi, le fléau, c'est au max un million de planètes touchées il ya trois millions d'années et régénérées par les Anciens depuis, de là mon idée, c'est que ces centaines de milliards de systèmes stellaires sont vivants.

Citation :

Les fans de Star Wars apprécieront, je suppose...

et bien, désolé. je ne peux rien te dire de plus, c'est l'esthétique dont je raffole et je la considère comme l'une des forces du récit. "mon" monde n'est pas uniforme. quand il ya du Râ, il y a une esthétique classique type Goa'uld, quand je vais sur une planète comme Port Refuge, je m'autorise à couper aux bouseux.

à mes yeux, je ne fais qu'aller au bout de "Le Chasseur de primes", "La grande épreuve", "Ce lien qui nous unit", "Bounty"... et les mélanger.

Mat Vador a écrit:

tu te prend la tête pour rien, il n'y a rien à comprendre du tout. c'est comme quand tu lis Lanfeust des étoiles et qu'il y a un Yoda ou un Jabba the Hutt dans le coin d'un bar, pas de quoi jeter ta BD par terre en hurlant que l'univers perd tout son sens et qu'un cataclysme interdimensionnel est à craindre.

Non, non, rien à voir. SG-1 vit dans le monde réel. Dans ce monde, Star Wars existe, alors que ce n'est pas le cas de celui de Lanfeust. Si Teal'c, qui est fan de SW, entendait parler de Coruscant, m'est avis qu'il ferait une drole de tête. Comme tout le SGC, d'ailleurs. Pareil si un militaire fan de futurama croise To'paz.

Citation :

ha. j'aurais cru que les armures roses décrites feraient clairement écho aux envahisseurs qui avaient pris le SGC et avaient nécessité l'intervention de Maybourne.

Ah la vache, non, j'avais pas du tout fait le lien. Faut dire que j'imaginais d'avantage des armures style gladiateur que ce genre de combinaisons. Exact, alors. Aussi, je les vois plus comme des espèces d'insectes, à cause de leurs mandibules.
En tout cas, j'apprécie cette nouvelle référence que je n'avais pas capté.

Citation :

à la saison 6, on avait de recensé que 130 planètes dont on connait la pathétique exobiologie... encore heureux qu'il y ai des endroits où l'on ne connaisse rien dans une galaxie. plusieurs centaines de milliards d'étoiles, tout de même.

Certes... Cependant, je ne vois pas la Voie Lactée comme foisonnant de vie... Et puis c'est aussi que mon cerveau aurait envie de retenir tout ces noms, au cas ou il y serait fait allusion plus tard, et que la multitude m'en empêche... Enfin, là, c'est plus ma propre vision de la série qui est mise à mal, et ça c'est pas ton problème... ^^

Citation :

elle a volé un croiseur spatial, c'est suffisant pour être recherchée j'crois.^^

Ce que je veux dire, c'est que c'est pas comme si on avait à pâtir directement de ses exactions. Après tout, elle n'en à pas spécialement après nous, alors, à quoi bon mettre un contrat sur sa tête, sinon un titre d'exemple ? Enfin bref... ^^

Citation :

c'est pas du matériel d'état, c'est l'émanation de la piraterie, du crime organisé, des écoulements de stocks. si ce genre de machin ne se trouve pas sur un marché noir Hébridian, il ne se trouve nul part.

Il faut tout de même se rappeler que les Hébridans ne se trouvent sur le marché global que depuis peu. Avant ça, ils ne connaissaient pas la porte. Ils sont donc, à l'époque de ta fic, une puissance émergente. Et puis, c'est surtout que moi, je n'imagine pas du tout des réseau organisés dans Stargate. Que quelques planètes aient des liens entre elles, d'accord, que parmi ces planètes il y en ait qui soient des carrefours, c'est bien possible ; mais dans mon esprit, trouver un transphaseur Oannes nécessite un paquet de relations, encore plus de chech'ta, beaucoup de temps, beaucoup de déplacements entre différents intermédiaires et surtout beaucoup de chance, parce que ce genre d'article doit être très rare et très recherché, un peu comme le coquillage Asgard furtif dans "Shades of Gray" (3x18). Hors, pour moi, il en est sans doute à peu près de même pour ces bulles hydrostatiques ; quand aux crabes-caméléons et aux boucliers portatifs, sans être rarissimes, je pense qu'ils ne sont pas donnés ni fabriqués à la chaine. C'est pourquoi cela me surprend de voir Aris arborer un tel barda. Mais bon, encore une fois, il ne s'agit que de ma vision de cet univers.

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Pourquoi les assommer ou les électrocuter quand on peut les zatter ?

tu y vois sincèrement une amélioration?

Ben, quand même, oui. ^^ Un zat ne laisse aucune blessure, aucune séquelle ; en revanche, un coup de crosse ou bien une aiguille plantée dans le dos, c'est autre chose. Rien que pour la galerie, le tir de zat fait plus civilisé.

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on ne leur a pas offert de thé si c'est ce que tu veux dire, mais ils n'ont rien subi de cruel ou dégradant et ils vont être libéré, comme c'est clairement dit.

Oui, c'est bien ce que je voulais dire. ^^ Ces populations sont innocentes, le SGC le sait bien. Point n'est besoin de s'abaisser au niveau de nos ennemis. M'est avis que le petit garçon aurait apprécié une tasse de thé. Quoi qu'il en soit, et même si les Jaffa sont connus pour être belliqueux, je vois les soldats du SGC plus civilisés.

Citation :

à mes yeux, je ne fais qu'aller au bout de "Le Chasseur de primes", "La grande épreuve", "Ce lien qui nous unit", "Bounty"... et les mélanger.

Oui, mais tu fais aussi de ce qui selon moi est un petit business concernant un nombre très réduit de personnes de par la galaxie une immense entreprise parfaitement organisée. Encore une fois, ce n'est pas par l'argumentation qu'on s'en sortira, on à juste des visions radicalement opposées sur ce point. C'est juste que cela ne m'avait pas sauté aux yeux dans la première version d'Héliopolis.

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Non, non, rien à voir. SG-1 vit dans le monde réel. Dans ce monde, Star Wars existe, alors que ce n'est pas le cas de celui de Lanfeust.

Lanfeust se passe approximativement dans les années 20 000 après notre ère. et si un archéologue spécialisé dans la SF antique tombait sur un Yoda, il dirait quoi? hein? hein?

Citation :

Et puis c'est aussi que mon cerveau aurait envie de retenir tout ces noms, au cas ou il y serait fait allusion plus tard, et que la multitude m'en empêche...

à priori, je ferais les liens lorsque cela sera opportun. hormis les Hommes-Lézards, il n'y a qu'une seule chose qui soit extraite de la série: les Greeven sont ceux chez qui Jarlath est prié d'aller se faire voir par Warrick dans "la grande épreuve". ça semble quelque chose de pas très agréable.^^

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Il faut tout de même se rappeler que les Hébridans ne se trouvent sur le marché global que depuis peu. Avant ça, ils ne connaissaient pas la porte. Ils sont donc, à l'époque de ta fic, une puissance émergente.

emergeante? y'a pas que la porte dans la vie. ils ont vaincu un Goa'uld 3000 ans plus tôt, ils ont un empire interstellaire et l'hyperespace. de là, ils ont établi leur propre cercle d'influence, dans un espace non lié au réseau, c'est tout.

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; mais dans mon esprit, trouver un transphaseur Oannes nécessite un paquet de relations, encore plus de chech'ta, beaucoup de temps, beaucoup de déplacements entre différents intermédiaires et surtout beaucoup de chance, parce que ce genre d'article doit être très rare et très recherché, un peu comme le coquillage Asgard furtif dans "Shades of Gray"

Aris est là depuis 25 ans; et lui peut se permettre de dégager une partie conséquente du chemin au blaster :209:

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Ben, quand même, oui. ^^ Un zat ne laisse aucune blessure, aucune séquelle ; en revanche, un coup de crosse ou bien une aiguille plantée dans le dos, c'est autre chose. Rien que pour la galerie, le tir de zat fait plus civilisé.

ils n'en avaient pas

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Oui, c'est bien ce que je voulais dire. ^^ Ces populations sont innocentes, le SGC le sait bien. Point n'est besoin de s'abaisser au niveau de nos ennemis. M'est avis que le petit garçon aurait apprécié une tasse de thé. Quoi qu'il en soit, et même si les Jaffa sont connus pour être belliqueux, je vois les soldats du SGC plus civilisés.

ils ont eu des bouteilles d'eau et des sandwichs!