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 Le Pharaon d'Héliopolis, épisode II : Reconquête

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Le Pharaon
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Le Pharaon d'Héliopolis, épisode II : Reconquête Empty
MessageSujet: Le Pharaon d'Héliopolis, épisode II : Reconquête   Le Pharaon d'Héliopolis, épisode II : Reconquête EmptyMer 1 Nov 2006 - 17:36


Note "rétroactive" de l'auteur :
Ce 20 octobre 2009, je tiens à signifier deux avertissements aux lecteurs :

1) Héliopolis est mon tout premier texte sérieux, lancé il y a déjà plusieurs années de cela; et je n'étais qu'adolescent en le travaillant. Il se peut donc que le style littéraire en présence ne soit plus toujours aussi... frais, que je le souhaiterais, ni ma vision de l'univers SG-1/SGA, aussi fine que je l'avais voulu.

2) Bien que l'épisode I soit complet, je me suis vu contraint de stopper la fansérie en cours de rédaction/publication de l'épisode II, la cause en étant mon désamour soudain vis-à-vis des séries Stargate et de leur univers commun, lorsque la qualité de ces dernières chuta brutalement et définitivement à partir du dernier tiers de la saison 9 de SG-1, et à partir de la seconde partie de la saison 3 de SG-Atlantis. Je suis donc au regret d'avouer qu'Héliopolis n'a pas de fin, et je ne sais pas si elle en aura jamais une. Ceci étant posé, c'est à vous de décider de vous lancer ou non dans la lecture.




Le Pharaon d'Héliopolis, épisode II : Reconquête 50e336153ba01750cf13e2802edc75f0

Le Pharaon d’Héliopolis, épisode II : Reconquête

Un secret inestimable a été dévoilé. SG-1 est enfin réunie, pour mener la quête d'une cité perdue insoupçonnée. L'ennemi redouté la cherche aussi, plus encore une troisième faction, bien décidée à ne pas laisser l'Humanité s'emparer du pouvoir d'Héliopolis...

Chapitre 1 : Sauvetage


Terre, une semaine plus tard

Dans la salle de briefing du SGC, le lieutenant-colonel Carter, sous les yeux du colonel Lobjoyce, de Jonas et d’une dizaine d’autres Terriens, était plongé dans son exposé sur les Késeds, qu’elle débitait avec un enthousiasme débordant.
-…lorsque nous avons commencé à disséquer les cadavres récupérés sur P3X-513, il est apparu immédiatement que ces êtres, qui étaient à l’origine des Unas, avaient une masse musculaire bien plus développée que celle de leurs congénères normaux. Nous avons donc continué l’étude, et nous avons alors fait une découverte surprenante.
Elle se tu et des diapositives de composants mécaniques apparurent sur l’écran.

- chaque Késed a plusieurs appareils d’origine Goa’uld accrochés au crâne. Un émetteur, un brouilleur, et plusieurs autres choses étonnantes. Mais surtout…
Elle projeta d’autres diapositives.
- ils ont sous la peau une véritable armure. L’ossature est renforcée par un endosquelette qui soutient tous leurs os ou qui les remplacent par endroit. Sous la peau de la poitrine, nous avons découvert une série d’abdominaux en métal. Du trinium, pour être plus précise.
- comment ces choses arrivent-elles à supporter leur propre poids ? demanda Jonas.
- leur ossature métallique suffit à déplacer leur masse. De plus, le trinium est connu pour être très léger, malgré sa solidité.
- et comment l’organisme peut-il supporter toute cette ferraille ? demanda Lobjoyce.
-question intéressante ! Et bien, en fait, leur cœur est… artificiel, ainsi que d’autres organes.
- des robots ? demanda-t-il.
- presque. Il s’agit de cyborgs. Des êtres mi-mécaniques, mi-organiques. Il semblerait presque que leur créateur ait abattu des milliers de Unas, et utilisé les corps pour en faire d’obéissantes machines à tuer. Et ça expliquerait pourquoi des tribus entières ont disparu comme par magie de la mine Unas de P3X-403.
- donc, on se bat contre des hybrides de robots et de zombies ? Continua-t-il.

- on peut dire ça comme ça, mais…
L’alarme annonçant l’activation extérieure de la porte retentit et coupa Lobjoyce qui allait parler.
- encore ! dit Jonas. C’est la quatrième activation non identifiée cette semaine !
-on ne peut savoir si elle est non identifiée avant d’être allé vérifier le code, Jonas.
Ils se rendirent dans la salle de contrôle de la porte, où l’iris gardait fièrement l’entrée du fort, comme à son habitude.
- nous recevons un signal, annonça Walter. C’est la Tok’ra.
- ici le colonel John Lobjoyce, déclara Lobjoyce en s‘emparant du micro de walter. Nous vous ouvrons l’iris.
- inutile, lui répondit une voix féminine. Je n’ai pas le temps de m’arrêter sur votre monde. J’ai reçu l’ordre de vous faire part d’informations à propos de plusieurs de vos hommes.

Deux jours plus tard, sur Ialou

Dans les couloirs éclatants de blanc du palais d’Ialou, un hymatar en armure horus marchait calmement mais à grandes enjambées vers le quartier des détenus, suivi de deux gardes standard qui hâtaient le pas pour le suivre.
Il se nommait Kendrak. Il était de taille moyenne et il avait une petite barbe, brune comme ses cheveux, ainsi que des yeux marron.
Kendrak avait servi Râ toute sa vie. Il avait été atterré d’apprendre sa mort dix ans plus tôt, et il avait alors prêté allégeance à son fils, Heru’rr.

Puis, il avait vu avec incompréhension ce dieu disparaître à son tour, remplacé par Apophis, qui lui aussi, s’effaça peu de temps après.
Il y eut alors l’ancien lieutenant d’Apophis, un Goa’uld qui régna sur la planète quelques années en rendant de temps à autres des comptes à Anubis, et qui s’enfuit au retour de Râ.

En dix ans, Kendrak, qui était un fervent défenseur du culte, avait vu tout ce en quoi il croyait se décrédibiliser. Nombreux étaient ses amis qui lui avaient assuré que les Goa’ulds n’étaient pas de vrais dieux, et qu’ils étaient tout aussi mortels que les Jaffas. Et au lieu de les dénoncer, de les punir, Kendrak les avait écouté attentivement.
Jamais il n’avait connu un tel chaos intérieur. Toutes ses convictions avaient été réduites à néant et bien qu’il se le cache, au fond de lui-même, sa foi s’était éteinte.

Il arriva devant la grande porte du pénitencier, tapa le code sur la console de commande, et entra dans le quartier sombre après l’ouverture de la porte, toujours suivi de ses deux collègues.
Des horus patrouillaient partout. Le Jaffa avança encore et s’arrêta face à une cellule dans laquelle trois silhouettes étaient assises contre le mur, dans l’ombre.
Kendrak enclencha le code requis sur la console de commande et la paroi électromagnétique se mit hors tension en grésillant.
-levez-vous ! Il est temps pour vous d’aller affronter le juste courroux de votre dieu ! Clama le Jaffa d’un ton théâtral.
- pitié, épargnez-nous le numéro, clama une voix fatiguée mêlée de cynisme. On le connaît déjà très bien.
- je vous ai ordonné de vous lever ! Poursuivit-il, tout en faisant signe de se rapprocher aux deux gardes qui l’accompagnait.

Les trois détenus se levèrent péniblement, et sortirent de la cellule.
Jack O’Neill, Daniel Jackson, et Teal’c. Ils avaient été frappés et torturés, des heures entières. Même si Kendrak ne l’avait pas su, l’état de leurs visages ainsi que leur démarche aurait suffi à ce qu’il s’en aperçoive.

Ils étaient tous trois couverts de bosses et de bleus, leurs lèvres et leur nez saignaient. Et bien qu’il n’y en ait pas de signe physique visible, l’officier Jaffa savait qu’ils avaient eu à affronter les bâtons de torture. Ils n’avaient rien révélé des secrets de la Tau’ri et même leurs techniques de choc, comme le Sang de Sokar, n’avaient pu délier leur langue.

Sans doute ces trois hommes bénéficiaient-ils d’un entraînement spécial. Quoique le mot « bénéficier » ne soit guère approprié. En effet, ils ignoraient encore qu’ils étaient condamnés à mort, et qu’on les emmenait vers leur fin. Puisqu’ils ne voulaient pas parler, pourquoi s’en encombrer ?

Les trois condamnés, sous l’injonction de Kendrak, se mirent à avancer, escortés de celui-ci et des deux gardes venus avec lui.

Ils marchèrent plusieurs minutes dans les dédales blancs, puis le groupe emprunta une issue souterraine longiligne, éclairée à la torche ancienne, qu’ils arpentèrent quelques minutes avant d’être emporté par un jeu d’anneaux qui les déposa à l’air libre, sous un tonnerre de cris. Il fallut un temps d’adaptation au soleil d’Ialou pour les trois détenus qui s’étaient habitués à l’obscurité de leur cellule.
Kendrak déploya soudain son casque horus, sans rien dire.
-c’est pas mieux qu’avant, commenta O’Neill.


Dernière édition par Mat Vador le Jeu 2 Juin 2011 - 11:05, édité 10 fois
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MessageSujet: Re: Le Pharaon d'Héliopolis, épisode II : Reconquête   Le Pharaon d'Héliopolis, épisode II : Reconquête EmptyMer 1 Nov 2006 - 17:37

Malgré leur situation peu envieuse et la haine légitime qu’ils vouaient aux gens de ce monde, les condamnés, finement cultivés, ne purent qu’être éblouis par le spectacle qui s’offrait à eux. Ils se tenaient dans une gigantesque arène montant plus ou moins jusque une centaine de mètres à l’extrémité de sa couronne.

Les places publiques étaient divisées entre deux parties, une première dans un schéma d’arène romaine classique, d’une cinquantaine de mètres, où les dizaines de milliers de gradins sculptés dans le sol, en inclinaison vers le haut, étaient disposés en vaste groupe séparés par de grands escaliers, ornés de colonnes égyptiennes chromées d’un violet luisant et vaporeux. Ici et là parmi ces gradins se trouvaient de vastes balcons plats et dépouillés, sans garde-fou et étalés sur six ou sept rangées, où une poignée d’hymatars, le plus souvent quelques horus et un garde anubis encadreur, rappelaient la présence de l’autorité divine et surveillaient le bon déroulement des jeux.

Venait ensuite une seconde partie de même hauteur, une tour circulaire tout à fait verticale, creuse et épaisse d’une vingtaine de mètres que les Terriens observaient depuis l’intérieur; Comme si Râ avait fait construire une large tour creuse par-dessus une arène préexistante. Les façades verticales de cette tour étaient faites de vastes alignements de luxueuses niches de pierre, réservées aux plus riches et aux plus prestigieux, ornées de sculptures de créatures que Jackson identifia comme étant des Unas stylisés. À la base de cette partie haute, un certain nombre de portails sombres terminaient les grands escaliers de la partie basse et faisaient le lien entre les deux fractions publiques de l’arène.

Enfin, de grands voiles verts, bleus et roses retenus par des cordes fines traversaient la partie haute de l’arène de part en part et projetaient une ombre étrange sur la partie basse ainsi que le centre de jeu incurvé, qui lui-même, fait d’un métal clair, réfléchissait la lumière du soleil. Une porte des étoiles couchée occupait le centre absolu de l’arène, au plus fort de la dépression de la structure.

Les innombrables gradins étaient occupés par des milliers d’Humains et de Jaffas habillés de toges blanches pour la plupart, mais aussi de tuniques jaunes, roses ou grises pour certains. D’autres, plus riches, portaient d’élégants costumes de cuir et de métal. Un dernier spectateur, cependant, était vêtu de manière tout à fait unique.
Dans une tribune luxueuse à l’opposé du point d’où étaient venus les trois étrangers, était assis sur un trône d’or un être habillé de vêtements dorés et violets, et dont le visage était caché d’un casque resplendissant semblable à ceux dont les pharaons égyptiens se paraient jadis.

O’neill et Daniel reconnurent immédiatement une copie du masque que Râ arborait sur Abydos. Aux cotés de cet homme étaient assis Poséidon, Tal’tlek et Zartan, qui avait le visage caché par son casque d’anubis rouge cendré.

Kendrak, masque déployé, fit signe d’avancer aux trois Terriens. Ils traversèrent l’arène, difficilement, à cause de l’incurvation du sol glissant, sous les huées des spectateurs.
-j’ai l’impression qu’on aura ni fleurs ni sous-vêtements pour notre sortie, s’inquiéta O’Neill.

Ils furent emmenés jusqu’à une base d’anneaux à l’autre bout du terrain, à coté de la loge de Râ. Les détenus et leurs gardiens s’y placèrent et furent téléportés jusqu’à une suite à peine à la moitié de la hauteur de l’arène, précisément dans la toute première rangée de balcons creusés de la partie tour, où se trouvait une cage étrange, assez grande pour qu’ils puissent tous trois s’y tenir debout. Kendrak leur fit signe d’y prendre place.

-euh… Je suis un peu claustrophobe, voyez-vous, dit O’Neill à Kendrak. Alors je ne pense pas que...
–taisez-vous ! Le coupa Kendrak. Entrez là-dedans !
O’Neill haussa les épaules et entra dans la cage, suivi de ses deux amis.
Une fois dedans, la grille se referma sur eux et les hommes de Kendrak quittèrent le balcon alors que leur chef, planté bien droit et mains dans le dos, surveillait le trio de son air impitoyable inhérent au port d’un masque hymatar.
- et maintenant ? Demanda Daniel à voix haute.
-ils viennent de finir les combats de Unas et la course de chars à mastadge, expliqua Kendrak d’une voix absente. Il reste une célébration, puis ce sera votre tour.

Un grand silence tomba dans l’arène, puis d’une grande porte en contrebas sortit lentement une colonne de jeunes filles vêtues d’étoffes aussi minimales que vaporeuses, dont certaines filles en duo brandissaient des étendards représentant l’œil de Râ, un faciès de pharaon, ou divers symboles religieux. À la suite de cette première colonne arriva un groupe plus compact de jeunes hommes tout aussi peu vêtus qui eux portaient tous un instrument de musique. Jack reconnut des tambours et des lyres mais tous les autres étaient inconnus sur Terre pour autant que le général le sache.

Après une longue traversée, ils se placèrent bien en vue devant la loge de Râ et un long chant aigu monta des adolescentes, accompagné de l’orchestre des adolescents, dans une synthèse qui en elle-même n’était pas désagréable. Pour un partisan de la liberté, il était simplement plus difficile de l’apprécier sans se sentir coupable lorsqu’on connaissait son but et son contenu.
De temps à autres, la symphonie stoppait et l’une des filles récitait une ode ou une prière à Râ. Parfois, d’une voix nasillarde, l’intéressé reprenait lui-même l’un des textes religieux, bras en avant, de son air de statue animée.

Jack grinça des dents. Râ n’était pas seulement vénéré: il se vénérait lui-même, transcendant le narcissisme au-delà de toutes limites. Râ célébrait Râ !
La célébration se poursuivit vingt minutes, en chants, en poèmes et en prières. Enfin, les jeunes religieux remercièrent Râ et repartirent d’où ils venaient. Le crépuscule avançait rapidement ; des lumières apparurent entre chaque balcon, répartis intelligemment dans l’arène et dans les gradins, tandis que les reflets sur le sol diminuaient.

Le silence réinstallé dans l’arène fut alors bien vite parasité par la progressive remontée des discussions enjouées dans les gradins. Bientôt, le brouhaha fut total.

Jack, Daniel et Teal’c avaient presque oublié qu’ils avaient un rôle à jouer dans le spectacle lorsque quatre cliquetis métalliques correspondant à l’ouverture des attaches se firent entendre. La cage se mit à trembler avant de s’élever à environ un mètre au-dessus du sol, sous le morne regard de statue du horus Kendrak, qui sous son masque ne savait pas quoi penser.

Le sinistre véhicule commença alors à dériver vers le vide de l’arène. Paniqués, les passagers constatèrent lorsqu’elle bascula dans le vide que la cage n’aurait finalement aucun mal à maintenir la lévitation à prés de cinquante mètres de haut.

Passant d’abord inaperçu, elle attira bien vite l’attention après s’être avancée d’une dizaine de mètres dans le vide. Elle dériva encore, accompagnée de cris rageurs, moqueurs, fanatiques, puis s’arrêta au dessus de la porte des étoiles horizontale cinquante mètres plus bas. Sur le balcon voisin de celui d’où la cage était partie, Kendrak appuya sur les touches d’un DHD.

Un à un, les chevrons de la porte en contrebas s’enclenchèrent, jusqu’au septième. Le kawoosh surgit comme à son habitude, tandis que les cris des spectateurs redoublaient.
Daniel ignorait comment, mais il vit que Râ avait donné un ton rouge brillant à l’horizon des événements, lui prêtant une consistance semblable à du magma en fusion, ce qui était sans doute l’effet souhaité.

Râ leva les bras, et un silence oppressant envahit aussitôt l’arène. Kendrak se plaça aux cotés du pharaon et il commença alors à parler. Sa voix était parfaitement audible, dans toute l’arène, malgré sa taille gigantesque.

-Tau’ris ! Dans sa grande sagesse, notre bien aimé pharaon… a décidé que la punition qui vous serait infligée pour châtier votre… éréthisme, serait exemplaire !

Il débitait son discours comme un écolier qui voudrait restituer mot à mot un poème qu’il ne connaîtrait pas parfaitement. Hésitations, pauses impromptues et baisse d’intensité rythmaient ses paroles, jurant avec son aspect austère d’hymatar.


Dernière édition par Mat Vador le Jeu 28 Déc 2006 - 11:25, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le Pharaon d'Héliopolis, épisode II : Reconquête   Le Pharaon d'Héliopolis, épisode II : Reconquête EmptyMer 1 Nov 2006 - 17:38

… voilà un châtiment à la hauteur de vos crimes: vous serez précipités par la porte céleste, vers les enfers ou les âmes des damnés souffrent… éternellement. Son excellence espère que vous mourez honorablement.
Les cœurs des trois condamnés s’arrêtèrent.
- fantastique…maugréa O’Neill.
Alors qu’il disait ces mots, la cage s’ébranla, et commença doucement à descendre en direction de la porte.
- ho ho …soupira Daniel.
- quelle bande de sadiques ! Rugit O’Neill. Quitte à mourir, je préférerais un bon coup de zat derrière les oreilles plutôt qu’être torturé mentalement !
- comment allons nous mourir ? Demanda Teal’c.
- une sorte d’iris, répondit Daniel. Je crois...
-oh non, répondit O’Neill, ça ne serait pas rigolo un iris, on ne sentirait rien ! Ironisa-il, en grand spécialiste de la psychologie Goa’uld.
En état de choc, sous les rires du public, aucun des trois artistes du spectacle ne vit la quinzaine d’hommes encapuchonnés, en toge blanche, qui se baladait dans une portion de gradins à peine plus basse que leur cage.

L’un d’entre eux se dirigea vers un poste où trois horus étaient plantés.
Par pur hasard, O’Neill regardait la scène depuis sa cage qui descendait toujours vers la mort.
L’homme fouillait dans les plis de sa toge, à la recherche de quelque chose.
Après quelques secondes, il tira de ses vêtements un petit objet rond et sombre.
O’Neill se retourna vers ses deux amis.
– tenez-vous prêts !
L’homme manipula l’objet puis le lança par-dessus son épaule, dans le poste de garde.
La grenade explosa en tuant les gardes, pendant qu’après une seconde de stupeur, un cri de terreur emplissait toute l’arène. Les autres hommes qui semblaient accompagner le lanceur de grenade dégainèrent soudainement de leur toge des zat’nik’tel et des armes humaines : des Beretta M92. Certains avaient même des P-90.

Visiblement très doué au tir, le petit groupe se rua au combat contre les hymatars alentour, pendant que ceux-là répliquaient avec des zat et des lances, au milieu des civils qui s’étaient tous levés et qui se ruaient désormais vers les sorties. Ailleurs, dans l’arène, d’autres groupes de « terroristes » d’une quinzaine d’hommes chacun prenaient part au combat.

Les trois prisonniers, médusés, regardaient le combat depuis leur cage lévitante qui descendait toujours vers la porte funeste.
L’homme à la grenade tourna la tête vers eux et baissa son capuchon.
- John ! Cria O’Neill.
Lobjoyce lui adressa un geste de la main et s’éloigna en courant. D’autres hommes couverts de toges et de capuches débarquèrent depuis les portails qui permettaient d’entrer dans les gradins.
Ils devaient être une quarantaine. Mais qui étaient-ils ? D’où venaient-ils ? Le SGC avait-il mobilisé tant d‘hommes ?

Depuis leur cage, O’Neill, Daniel et Teal’c observaient le combat, impuissants. Les hymatars répliquaient rageusement, et en quelques secondes il y avait déjà une demi-douzaine de morts dans les deux camps. Les balles et les charges plasmiques fusaient dans tout le bas de l’arène, tandis que des hymatars perchés aux balcons de la partie haute faisaient feu.

Dans la loge principale, les quatre dignitaires, debout, observaient la scène.
Râ se retourna vers les deux primas et leur ordonna quelque chose. Ils hochèrent la tête et s’éloignèrent à l’intérieur du bâtiment. Poséidon resta à coté de Râ, bien que son expression montrait clairement qu’il mourait d’envie de partir en courant.

La cage d’exécution continuait à descendre vers l’horizon flamboyant de la porte. Ils n’étaient plus qu’à une trentaine de mètres.

Lobjoyce, accroupi derrière une rangée de gradins, utilisait son zat pour descendre les Jaffas qui arrivaient partout autour de lui. Il se releva brusquement et tira une longue rafale de P-90 sur un groupe de guerriers en approche tout en courant vers le grand voile le plus proche de lui, sur sa droite.

Il arriva enfin en dessous de l’attache d’un des voiles géants. Il traversait l’arène d’un bout à l’autre et arrivait juste au dessus de la loge où O’Neill et les autres avaient pris place dans la cage, à coté de celle ou se trouvait Kendrak et le DHD sur la gauche, et surtout à coté de la loge de Râ sur la droite.
O’Neill, qui l’observait, avait peur de comprendre.
-mais…qu’est-ce qu’il fait ? Il ne va quand même pas…

Lobjoyce trancha l’attache d’un revers de lame, puis il cala l’épaisse étoffe verte vive entre ses jambes avant de se lancer.
- oh, non… Gémit O’Neill en voyant Lobjoyce s’élancer dans le vide dans leur direction, à plus de cinquante mètres de haut.
Les yeux grands ouverts, O’Neill, Daniel et Teal’c le regardèrent passer largement au-dessus de leurs têtes.

Lobjoyce, accroché à son voile, le sentit craquer dangereusement. Il resserra l’étreinte de ses mains autour et il renforça la prise de ses jambes sur le tissu, son P-90 plaqué entre son ventre et l’étoffe. Il commençait à glisser dangereusement, alors que la cage n’était plus qu’à une vingtaine de mètres du vortex.
Il arriva enfin à l’autre bout de l’arène. Voyant qu’il allait se fracasser contre un mur, il se balança pour corriger sa trajectoire et il arriva juste devant la loge d’où la cage était sortie.

Il lâcha le voile et fit un magnifique roulé-boulé. Le terrien se releva alors dans la salle… tenu en joue par un hymatar de première classe, un anubis. Lobjoyce analysa ses chances avec la force de l’expérience et, voyant qu’il n’avait pas vraiment mieux à faire, leva les mains en l’air.

Un bruit caractéristique d’une décharge de lance se fit entendre et le garde chacal tomba lentement à genoux puis à plat ventre, le dos fumant, tandis que les joyaux bleus lui servant d’yeux cessaient de briller.
Un horus se tenait derrière lui, la lance prête à faire feu à nouveau. Son casque se replia, et c’est un Kendrak singulièrement bouleversé qui apparut.

Lobjoyce mis quelques secondes à réaliser. Il voulut le remercier mais il ne réussit qu’à demander :
- qui êtes-vous ?
- je m’appelle Kendrak, répondit-il, presque au bord des larmes. Je peux vous aider.
- mais… votre discours… c’était bien vous ce horus ?
-je ne crois plus à rien de tout ça ! Vous êtes l’occasion que j’attendais depuis que Râ est revenu sur ce monde ! Emmenez-moi!
Lobjoyce resta silencieux, pris de cours devant ce nouveau rebelle dont la voix restait agressive et autoritaire.
–emmenez-moi… continua-t-il, d’un ton plus faible, plus humble.
Lobjoyce, après quelques secondes de silence, hocha la tête.
- je pense que je peux vous faire confiance.
Un sourire soulagé apparu sur le visage de Kendrak.
- vous devez m’aider à stopper la descente de cette cage, déclara le Terrien.
Kendrak hocha la tête et se dirigea vers une console grisâtre. Il appuya sur une série de symboles inscrits sur des dalles carrées.

La cage arriva au niveau de l’horizon du vortex. Son sol s’y enfonça, et la matière habituellement bleue qui était alors rouge recouvrit le plancher. Elle continua sa descente, et rapidement, ils eurent les pieds dans le vortex, puis jusqu’aux genoux, puis jusqu’à la taille !

O’Neill grommela des jurons à voix basse.
- maintenant, on va savoir comment on va mourir, dit Daniel, la voix légèrement tremblante. Je suis vraiment désolé de vous avoir impliqués là-dedans, les gars.
- vous ne nous avez impliqués dans rien du tout, lui répondit O’Neill tout en luttant contre l’horizon qui lui chatouillait maintenant les aisselles et qui renvoyait de rougeâtres reflets sur ses amis. Vous n’aviez rien demandé, c’est nous qui sommes venus nous jeter là-dedans nous-mêmes, comme des grands !
Une secousse stoppa soudainement la cage et O’Neill, sous cette impulsion inattendue, tomba à genoux dans l’horizon, ne laissant dépasser qu’une touffe de cheveux gris à la surface. Il se releva aussitôt en pestant.

Après quelques secondes d’immobilité, la cage se mit à remonter. Les trois hommes réalisèrent, respirèrent, et se décrispèrent.
Rapidement, la cage ressortit complètement de l’horizon et se décala sur le coté. Elle se posa alors au sol et la grille s’ouvrit, sous les tirs de plasma et de balles qui déchiraient l’arène.
Deux silhouettes couvertes de capes claires vinrent à leur rencontre au pas de course : Sam et Jonas.
-excellent ! Se réjouit O’Neill.


Dernière édition par Mat Vador le Jeu 28 Juin 2007 - 14:39, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Le Pharaon d'Héliopolis, épisode II : Reconquête   Le Pharaon d'Héliopolis, épisode II : Reconquête EmptyMer 1 Nov 2006 - 17:38

Un bruit de moteur leur parvint. Trois tel’taks se désocultérent soudainement au-dessus de l’arène, descendirent et se mirent en position stationnaire près du sol contre la base des gradins. L’un des tel’taks avait deux canons à plasma artisanalement accrochés à sa structure. Il se mit à tirer sur les hymatars imprudemment à découvert dans le centre de jeu de l’arène pendant que ceux qui accompagnaient Lobjoyce se ruaient dans les trois vaisseaux, montant à bord au goutte à goutte en fonction de leur position et de leur situation. Un nombre grandissant d’entre eux ne monteraient jamais à bord.

Lobjoyce, accompagné de Kendrak, quitta la loge et descendit dans l’arène. Alors qu’ils allaient rejoindre O’Neill, Teal’c et Daniel, le tel’tak armé tira une rafale de plasma sur le balcon de Râ, où celui-ci, les mains crispées sur le muret de marbre, ne fut pas assez rapide. Alors que Poséidon s’était déjà enfui, Râ réagit trop tard et les décharges de plasma pulvérisèrent la loge.

Le seigneur d’Ialou était toujours sur le balcon, qui s’effondra au sol. Il s’accrocha à son trône qui semblait collé au plancher, et il tomba dans l’arène avec.

Pendant quelques secondes, il fut inerte et les Terriens s'en désintéressèrent. O’Neill, accompagné de Teal’c, Daniel, Carter et Jonas, s’avança vers Kendrak et Lobjoyce puis pointa sur l’officier Jaffa le zat qu’il avait ramassé par terre.
- toi, t’es mort !
- non, Jack ! s’écria Lobjoyce en s’interposant physiquement. Il m’a sauvé la vie ! Et il vient aussi de sauver les vôtres en bloquant votre cage !
- tu es sûr que… ? Demanda O’Neill, perdu et dubitatif.
- oui, fais-moi confiance !

Un râle leur parvint, détournant leur attention de Kendrak. Ils se retournèrent tous et virent Râ, dieu solaire, qui se tenait debout, ses vêtements abîmés et son masque poussiéreux.
- vous paierez pour cet affront !
- oh non, je ne crois pas ! Lui répondit Lobjoyce.
Râ leva sa main, ornée d’un bracelet Goa’uld.
- attention au gant ! Hurla O’Neill.
Lobjoyce ne se le fit pas dire deux fois. On lui avait expliqué ce qu’étaient ces fameux bracelets et il n’avait pas particulièrement envie d’en faire l’expérience. Il leva son P-90 et vida la moitié de son chargeur vers Râ, qui, par on ne sait quel miracle, réussit à se maintenir debout quelques secondes avant de tomber superbement, à la façon d’un césar, sur le dos.

Le sang commença à se rependre autour de son corps.
Puis il ne bougea plus.
Ils le regardèrent sans dire un mot pendant plusieurs secondes, puis Teal’c brisa le silence, relatif de par le vacarme de l’affrontement.
- maintenant, on va savoir… dit-il en s’approchant du cadavre.
- savoir quoi ? demanda Lobjoyce.
- qui il est réellement !
Teal’c s’agenouilla à coté du cadavre sanguinolent.
-euh, Teal’c… dit O’Neill. On est un peu pressé, là…

Les hymatars ne semblaient pas préoccupé par ces gens imprudemment à découvert qui ne se battaient pas. Face au tel’tak armé, ils s’étaient replié partout là où ils le pouvaient et tentaient maintenant de briser les positions ennemies.

Teal’c n’écouta pas les paroles d’O’Neill et pressa le petit bouton situé à la base du casque du pharaon. Celui-ci s’illumina alors, et sembla fondre, jusqu’à s’être intégralement volatilisé en ne laissant que le visage du porteur.
Il s’agissait d’un homme de peau blanche aux cheveux très noirs et au visage très rude. Il devait au moins avoir quarante ans.
– vous le connaissez, Teal’c ?
- il me dit quelque chose. Je crois… je crois bien l’avoir eu sous mes ordres dans mon bataillon de Chulack, jusqu’à ma trahison. J’ai oublié son nom. Je ne le côtoyais pas.
-alors le nouveau Râ est un Jaffa d'Apophis? C’est quoi ce délire ?
-et son symbiote est adulte, compléta-il d’un rapide coup d’œil sous les vêtements.
-toi, apostropha O’Neill, le rebelle, tu sais quoi sur ton ancien dieu ?
-je… heu… il est revenu en conquérant du royaume des enfers, expliqua maladroitement Kendrak, il a le pouvoir de devenir l’air, la foudre et le feu.
-ouais, bon. Oublie.

Des séries de regards profondément perplexes furent échangées silencieusement, jusqu’à ce qu’une décharge de lance frappe le sol non loin d’eux en laissant une petite mare de métal chauffé à blanc sur le sol.
- bon, maintenant on décampe, ordonna O’Neill.
- général !
- quoi encore ?
- regardez !

Après qu’une aura de lumière bleue se soit élevée depuis le crâne du défunt pour se répandre insidieusement sur tout le corps, le sang coulant sur le sol commença à bouillir.
Comme hypnotisés par le cadavre, O’Neill, Lobjoyce, Kendrak, Carter, Teal’c, Jonas et Daniel l’observaient, imperturbables, coupés des évènements.

Le sang continua à bouillir, puis un flash puissant illumina le corps tout entier, accompagné d’un bruit de crépitement terrifiant. Lorsque le flash tourna, d’énormes flammes bleutées, irréelles, dévoraient le corps ; peau, muscles, organes, os, tout sembla se vaporiser en quelques secondes au sein de cette boule de feu surnaturelle d’où volèrent quelques éclats métalliques crépitants, les vestiges du casque cérémoniel. Puis tout sembla tomber en poussière, le feu persistant mais par lui-même, sans aucun combustible.
Une partie des combats avaient cessé, tout combattant ayant vu le brasier ardant étant aussitôt omnibulé par le spectacle.

Enfin, sous les regards hébétés, une forme gazeuse émergea du brasier, et dans un ultime tourbillon les dernières flammes indépendantes se fondirent dans la nébuleuse qui avait prit une forme compacte de traînée nuageuse.
-l’air, la foudre, le feu ! Gémit Kendrak.

Du corps, il ne restait qu’une mince traînée de cendres fumantes, accompagnée de quelques bouts de métal chauffé à blanc.

À quelques mètres de SG-1 et de ses alliés, flottait un fin nuage bleuté long de plus ou moins deux mètres, lévitant à une hauteur similaire. Une puissante activité électrique était visible au cœur de la couche de gaz, et des éclairs plus ou moins persistants serpentaient ici et là à sa surface.

Sur le flanc du petit nuage, quelques monceaux gazeux s’électrifièrent d’un coup pour briller d’un bleu… électrisant, très intense. Ils s’organisèrent d’eux-mêmes en un petit tourbillon qui se modela, se dessina, pour former sur la chose la représentation nette et finement réalisée d’un œil de Râ parfait ; qui sembla sauter hors du corps flottant en un ensemble de faisceaux lumineux qui frappèrent la rétine des témoins et les forcèrent à reculer.

-attention ! Hurla un sergent qui s’était rapproché d’eux. Il leva son P-90 et tira adroitement sur tout le long du corps gazeux, qui hurla, ou du moins donna l’impression d’hurler. Puis un éclair énorme jaillit de son flanc et foudroya le sergent, dont le corps carbonisé sembla s’effriter sur place.

Lobjoyce hurla de haine, et ses munitions arrosèrent la chose, bientôt suivi d’autres rafales de flingue, de zat et de lance.
La créature gémit à nouveau. Son cœur électrique prit une teinte orange brillante, et de nombreux éclairs jaillirent de la chose, verticalement.
- on se replie ! Ordonna O’Neill.

Six Terriens arrivèrent sur les traces du sergent défunt et tentèrent de couvrir les autres. Le nuage s’anima soudain, et en serpentant sur l’air, il se rua sur le premier d’entre eux ; frappa sa poitrine, le traversa de part en part et rejaillit entre les omoplates de l’homme qui était déjà mort. Une bourrasque surnaturelle en frappa deux autres, qui furent projeté à une dizaine de mètres, et les trois derniers tombèrent sous un tir de barrage plasmique qui les frappa de dos. Une cohorte entière de guerriers horus avait surgit en renfort par le tunnel menant au palais, à la lumière de la lune verte et de l’éclairage artificiel.

Au pas de course, les guerriers établirent un périmètre de protection tout autour du nuage sacré. D’autres soldats partirent vers les gradins, à la rencontre des sauveteurs de SG-1, et bientôt le plasma crépita à nouveau.

Le groupe d’O’Neill, à la course, arriva devant le tel’tak armé. Jack fit volte-face, arracha son P-90 des mains de Lobjoyce et tira de longues rafales vers le nuage, tuant quelques horus. Un feu plasmique lui répondit, et en quatrième vitesse ils prirent place dans l’appareil.

La nuit était bien tombée maintenant, et dans l’arène désertée par le public, éclairée modérément par la lune verte et l’éclairage Goa’uld, des dizaines de flashs plasmiques et de détonations d’armes Humaines crépitaient d’un bout à l’autre du bâtiment, tandis qu’au centre de l’arène le vortex rougeoyant brillait encore, non loin d’un mince nuage bleu léchant le sol par des séries d’éclairs.

Le tel’tak modifié braqua son canon sur la chose et fit feu à volonté, projetant fragments métalliques et restes d’hymatars en tous sens. Mais, lorsque le nuage de poussière surchauffée retomba, la chose, quoique d’aspect plus diffus et moins dense, était toujours là. Elle sembla gronder, elle rougeoya à nouveau et d’autres éclairs frappèrent des Humains qui tentaient de rejoindre les trois tel’taks.

Dans les gradins, des Terriens retardés ou isolés tentaient de rejoindre les appareils, mais un flot d’horus fraîchement débarqués leur coupait désormais toute retraite. D’autres bataillons arrivèrent du palais, et les horus prirent position dans toute la surface de jeu, à l’exception de la parcelle où les intrus avaient posé trois vaisseaux. Les gradins étaient progressivement repris, et les hymatars canardaient les Humains depuis la partie tour dont à aucun moment le contrôle ne leur avait échappé. Les Goa’ulds jouant à domicile, leur supériorité numérique et tactique ne pu être combattue plus longtemps. Une douzaine d’Humains, acculés, sans munitions, furent descendus sauvagement.

À genoux derrière une grande colonne d’escalier, le caporal Becker de SG-16 n’entendit plus aucun tir aux alentours. D’un regard à la dérobée, il vit les trois tel’taks décoller, sans lui, tandis qu’une escadrille de planeurs apparaissaient à l’autre bout de l’horizon. Quelques charges plasmiques partirent du sol et léchèrent la face ventrale des tel’taks, sans effet. Le cargo armé tira quelques charges sur de fortes concentrations d’hymatar, puis s’envola au loin avec ses deux compagnons, suivi des planeurs Goa’ulds.

Becker sentit ses nerfs lâcher. Il était seul, maintenant. Dans les gradins, des horus achevaient d’un coup de zat des Terriens grièvement blessés.

L’activité était phénoménale, le vacarme terrible. Un tel’tak marqué du blason de Râ surgit derrière la couronne de l’arène et se posa en son centre. Une légion complète devait se trouver ici. Des centaines de patrouilles d’horus, menées par un anubis chacune, couraient en ligne dans les gradins, répertoriant leurs morts, évacuant leurs blessés, débusquant d’autres Terriens à abattre, sécurisant la zone. Des officiers beuglaient ordres et rapports d’une extrémité à l’autre du terrain d’opération, à la pale lueur nocturne. Des techniciens Jaffas, sans casque, surgirent du tel’tak en portant des containers de matériel d‘urgence, sous les directives d’un Goa’uld à l’air dur, richement paré.

Une minute plus tard, une navette Goa’uld arriva dans les airs et se plaça au dessus du mystérieux nuage issu des cendres de Râ, qui dans un tourbillon s’étira en hauteur. Puis les anneaux de transport surgirent, semblèrent être court-circuité quelques secondes puis emportèrent la chose. La navette repartit alors en direction du palais.

Becker, dans un état résigné quasi-hypnotique, se releva, dos contre sa colonne. Il lâcha son beretta, sans munition, et vit cinq horus surgirent à vingt mètres devant lui. Ils le braquèrent aussitôt, descendirent quelques marches d’un pas assuré et une voix féminine s’éleva sous le casque de l’horus de tête.
-as’chak shol’va, l’insulta-elle.
-il… il y a des femmes dans les armées Goa’ulds, maintenant ?
Le plat d’une lance fracassa sa tempe et le sonna, le projetant à terre.
-depuis son retour, Râ a aussi besoin des femmes, répondit fièrement l’horus. Tu me crois incapable de le servir? C’est moi qui vais t’abattre. Cela t’expiera en partie de la mort de tous ces justes, ce soir !

Deux horus silencieux l’empoignèrent violemment et le placèrent à genoux, le maintenant de force en cette position. Lui était trop éreinté pour espérer réagir, même s’il avait bien intégré qu’il ne serait plus en vie à la minute suivante. La femme horus recula de quelques mètres, braqua sa lance et l’arma en un crépitement énergétique.
-les Humains ! Les dieux devraient les exterminer, tous, cracha-elle d’une voix aigue. Vous êtes faibles et corrompus. Les Jaffas suffisent !
Elle porta sa main à la détente, quand un choc violent l’électrifia. Elle gémit et tomba au sol, parcourus des éclairs caractéristique du zat.
-kree, lâcha d’une voix grave l’anubis qui avait tiré. On n’abat pas un prisonnier utile. Avoir un Tau’ri valide…
Ses cristaux étincelants lui tenant lieu d’yeux se plantèrent dans ceux du caporal hagard.
… pourrait nous être très utile, termina-il. Chef de patrouille ?
-oui, mon seigneur ?
-assures-toi que le cas du shol’va Kendrak soit enregistré. Mets sa tête à prix.
-mon seigneur, peut-être devrions-nous vérifier le témoignage de ce guerrier incriminant Kendrak avant de…
-je connais le témoin, je connais Kendrak. Obéis.


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Mat
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MessageSujet: Re: Le Pharaon d'Héliopolis, épisode II : Reconquête   Le Pharaon d'Héliopolis, épisode II : Reconquête EmptyMer 1 Nov 2006 - 17:39

- une escadrille de chasseurs de la mort nous rattrape ! Hurla le pilote Jaffa du tel’tak.
– dépêchez-vous de passer en hyperespace ! Lui répondit Lobjoyce.
La caravane de tel’tak accéléra encore et passa les frontières du cosmos. L’escadrille ennemie apparut derrière eux et commença à tirer.
– dépêchez-vous !
– ça y est !
Les trois vaisseaux cargos passèrent en hyperespace, semant au passage les chasseurs de la mort.
- youpi ! Cria Lobjoyce.
Il se retourna vers ses amis. Le tel’tak comptait une quinzaine de Terriens à son bord, et quelques Jaffas. De nombreuses parures d’infiltration gisaient maintenant au sol.
- un sauvetage réussi, une place forte Goa’uld outragée ! C’est qui les meilleurs ?
- merci, les gars, dit simplement O’Neill avec une voie fatiguée et un petit sourire.
- oh que oui, on vous doit une fière chandelle, reprit Daniel.
- idem ici, termina Teal’c. Paix à la mémoire de nos frères tombés pour nous.
Tout le monde acquiesça, et s’en suivi une minute de silence spontanée.
Lobjoyce se retourna ensuite vers lui.
- nous n’avons pas encore été présentés. Teal’c…
Il prit la main du Jaffa et la serra énergiquement.
-je suis le colonel John Lobjoyce. Jack m’a beaucoup parlé de vous !
- moi pas, répondit-il simplement.
Lobjoyce prit un faux air outré et se retourna vers O’Neill.
-comment, Jack ? C’est vrai, ça ?

Celui-ci eu un sourire et repartit sur un tout autre sujet.
- comment nous avez-vous trouvés ?
–les Tok’ras avaient des espions sur Ialou. Ils ont signalé votre présence aux autres rebelles, qui ont à leur tour contacté le SGC. Ils ont accepté - avec réticence - de nous prêter ces trois vaisseaux plus quelques pilotes. Nous avons embarqué avec une soixantaine de GI et d’équipes SG, puis atterri aux alentours de la ville, peu avant votre exécution. Nous avons pile eu le temps de planifier l’opération, et on a débarqué juste à temps !
- tu étais le chef de la mission, John ?
- bien sûr, qu’est-ce que tu crois ?
O’Neill siffla et hocha la tête.
- excellent travail, colonel.
- merci.
- et la chose ? Coupa Carter.
- de quoi ?
- cette chose, qui est sortie du cadavre de Râ !
- bien sûr, la chose, répondit Lobjoyce. Et bien… Je sais pas. Vous avez une hypothèse ?
- non, aucune.
- moi, j’en ai une. Dit O’Neill. Comme je l’avais pensé, ce truc doit être un alien qui se fait passer pour Râ.
- pour ses fidèles, c’est bien lui… rappela Daniel. On a juste affaire à une manifestation de pouvoir divin.
- et s’il s’agissait vraiment de Râ ? Proposa Carter. Après tout, il pourrait ne pas vraiment être un Goa’uld depuis le début, ou avoir été altéré par je ne sais quoi.
-c’est Anubis, proposa une autre voix.

Ils se retournèrent vers la source de cette proposition : une jeune femme assez jolie, de taille moyenne, à la peau claire, au visage fin, aux cheveux lisses et châtains et aux yeux verts derrière de petites lunettes carrées. Elle était habillée d’un uniforme vert très simple et ne semblait pas avoir plus d’une trentaine d’années.

- et vous êtes… ? Demanda O’Neill.
-Oh, excusez-moi, dit-elle avec un sourire gêné et une voix précipitée. Je m’appelle Clémence Kieffer, je suis experte en archéologie et langues anciennes. Je travaillais à la zone 51 pour déchiffrer les textes et indications des artefacts, mais j’ai été mutée au SGC, et on m’a tout de suite envoyée ici, au cas ou on aurait eu besoin de mes connaissances… voilà !
-précisez votre raisonnement, s’il vous plait, demanda Daniel, intéressé.
-cette chose dans l’arène, elle était partiellement élevée. Soit Anubis refait surface en s’accaparant l’identité de son illustre aîné pour je ne sais quelle raison, soit Râ a fait ce parcours lui aussi.
-pertinent, commenta doucement Daniel, que cette hypothèse avait déjà plongé dans une intense réflexion.
-permettez, intervint Jack, au début de l’année j’ai vu Anubis sous forme « libre », dit-il en imitant les guillemets avec ses doigts, au SGC. Et là, j’ai bien vu ce que j’ai vu ! Et… ben c’était pas pareil… hein Carter ?
-c’était ressemblant… mais pas identique, admit-elle.
-ha ! Et Anubis est toujours sensé danser avec les Wampas sur Hoth il me semble!

Lobjoyce entendit un bruit curieux à l'arrière. Il se retourna et vit Kendrak, assis par terre contre la paroi, qui semblait chuchoter tout seul en riant.
Lobjoyce s’avança, s’accroupit à coté de lui et lui donna un petit coup sur l’épaule.
- Eh ! Ça va ? Lui demanda t-il.
- je ne sais pas, répondit-il après une hésitation.
- vous aviez de la famille, là-bas ?
- non, non…
Lobjoyce hocha la tête.
- je comprends que tout ça soit déstabilisant pour vous. Ce vaisseau appartient aux rebelles. Voulez-vous les rejoindre ?
Kendrak réfléchit quelques secondes.
- oui.

Plusieurs heures plus tard, dans le vaisseau

Les tel’taks étaient maintenant en route vers la Terre. Depuis un moment, O’Neill, Teal’c et Daniel racontaient ce qu’ils avaient appris durant leur excursion.

-Râ, expliquait Daniel, compte sur cette cité pour vaincre les autres Goa’ulds. Et d’après les indices qu’il a collecté, le monde où se trouveraient les coordonnées d’Héliopolis serait une planète où les représentants d’une ancienne alliance se réunissaient jadis, dans un grand château perdu au milieu de l’océan… dans ce château, il y aurait une console holographique où serait détenu le secret !
- je me souviens avoir lu un rapport là-dessus, raconta Jonas, pensif. Ça n’est pas la planète d’Ernest, que nous avions d’ailleurs baptisé Héliopolis sans connaissance de cause?

- exact ! Et nous devons aller y chercher la console avant Râ !
- tout doux professeur, intervint Lobjoyce, la console en question n’a pas fini au fond de l’océan, tout comme la porte des étoiles locale ?
- ben… si. Mais la situation a changée, on a le 303 maintenant…
- ah, et puis au fait, déclara O’Neill. Je viens de me souvenir de quelque chose : d’après Râ, nous avons envoyé nos hommes de l’expédition Atlantis droit dans un piège, à la merci d’une race très dangereuse nommée… comment les appelle t-il déjà ? Les vreths ?
- Wraiths, il me semble… répondit Daniel.

Le vaisseau se mit à trembler, puis un choc les secoua. Le vaisseau avait quitté l’hyperespace.
O’Neill rejoignit le pilote Jaffa et admira la Terre depuis l’espace.
-enfin, la maison.

Ialou

le filet gazeux se tenait devant un énorme cylindre gris qui avait été installé dans cette pièce vide du palais. Rongée par l’impatience, la chose projetait de petits éclairs autour d’elle et les hymatars se tenaient loin d’elle, tout comme Zartan.

Une vingtaine de serviteurs partiellement dénudés attendait le grand moment, sur les côtés, et un petit groupe de scientifiques Goa’ulds en longue toge noire espérait que tout fonctionnerait normalement ; sans quoi ils auraient de très, très graves problèmes.

Le nuage se mis en mouvement, maladroitement, et s’arrêta devant la paroi grise et froide. De petits éclairs frappaient la surface en intermittence. Enfin, une porte invisible se dessina et s’ouvrit sur un couloir profond, étroit et blanc au fond duquel se tenait toute droite une silhouette grande et mince, entourée d’une substance visqueuse bleue qui formait une bulle glissante et opaque tout autour du corps.

Le nuage se transforma en petit tourbillon, et au bout de quelques secondes de tension insoutenable, la forme gazeuse bleue se rua dans le couloir, droit à l’intérieur du cylindre, à la rencontre de la chrysalide qu’elle percuta de plein fouet en dégageant de la fumée blanche qui disparut rapidement. Le corps semblait "respirer" la forme gazeuse, qui devint de plus en plus insipide et réduite au fil des secondes, jusqu’à disparaître. Il y eut un flash, un gaz blanc emplit le couloir et s’échappa par la porte, devant les serviteurs effrayés.

Au bout de quelques minutes, la poche se mit à trembler et deux serviteurs se dépêchèrent d’aller la tirer hors du cylindre, pour la poser cérémonieusement au sol là où s’était trouvé le nuage fin. Lentement, elle s’illumina, et sans crier gare elle explosa en de grandes gerbes de flammes irréelles, bleues, arrachant sursauts et cris de stupeur à l’assistance. Une silhouette humaine agenouillée dépassait de la chrysalide fendue, en plein cœur du foyer ardent surnaturel qui sembla être petit à petit absorbé par l’homme.

Lorsque toutes les flammes eurent disparues, il se délesta gracieusement de la poche morte dans laquelle il se trouvait encore.
D’un pas lascif, un grand humain mince, totalement nu, à la peau foncée et aux longs cheveux noirs se mit debout et émergea à la lumière du jour.
Zartan émit un grognement de satisfaction. Il était parfait.

Râ claqua des doigts et deux serviteurs accoururent en lui portant un grand miroir. Et Râ y vit Râ.
En tremblant, il passa sa main sur sa joue, ses pectoraux, ses abdos, ses quelques poils de bas-ventre… et il sourit.
-mes effets, ordonna-t-il doucement.
Deux serviteurs se précipitèrent et placèrent sur ses épaules un long manteau coloré, tandis qu’une jeune fille lui plaçait sur le crâne son atef, imposant couvre-chef bleu à rayures dorées verticales qui était orné d’un disque solaire.

Cette peau, ce corps, ces yeux… maintenant, il se reconnaissait. Le cylindre avait parfaitement fonctionné. Les Goa’ulds venaient de faire un gigantesque bon technologique en avant.

Car, ce corps synthétique plus vrai que nature, qui était une coquille vide avant que son esprit n’en prenne possession, avait été entièrement modélisé à partir de ses propres souvenirs. Il s’agissait d’une réplique conforme du corps de l’hôte égyptien qui avait été le sien dix mille ans.
Il n'était plus une ombre, l'ombre de lui-même.
Râ était Râ. Totalement.


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MessageSujet: Re: Le Pharaon d'Héliopolis, épisode II : Reconquête   Le Pharaon d'Héliopolis, épisode II : Reconquête EmptyMer 1 Nov 2006 - 18:37

Citation :
Son excellence espère que vous mourez honorablement.

Cette phrase me dit quelque chose, mais quoi? Dans l'ancienne version, il y avait aussi " nous ne pouvons pas repousser une puissance de feu de cette importance". Ce sont mot pour mot des phrases que j'ai entendu quelque part ailleurs.....

Je suis assez partagé sur le fait que la régénération de Râ vienne immédiatement après l'incident dans l'arène. Je ne sais pas ce qui peut me déranger, peut être le fait que cela tombe à pic pour Râ.

Sinon, je suis surpris que tu montre ton Goa'uld préféré subir aussi facilement l'agression de ses ennemis. S'il n'avait pas sa particularité, il serait mort comme un vulgaire Goa'uld.

Quoi qu'il en soit, c'est excellent, vraiment, mis à part mes remarques de casse-mikta. Vivement la suite.
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MessageSujet: Re: Le Pharaon d'Héliopolis, épisode II : Reconquête   Le Pharaon d'Héliopolis, épisode II : Reconquête EmptyJeu 2 Nov 2006 - 11:23

Citation :
Cette phrase me dit quelque chose, mais quoi? Dans l'ancienne version, il y avait aussi " nous ne pouvons pas repousser une puissance de feu de cette importance". Ce sont mot pour mot des phrases que j'ai entendu quelque part ailleurs.....
hé hé! mrgreen The Return Of The Jedi

Citation :
Sinon, je suis surpris que tu montre ton Goa'uld préféré subir aussi facilement l'agression de ses ennemis. S'il n'avait pas sa particularité, il serait mort comme un vulgaire Goa'uld.
on l'a déjà vu se faire niquer une fois, pourquoi pas deux?^^ sérieusement, de par sa particularité il se sait immortel, il est donc plus téméraire et se protège moins. et puis si n'importe quel Goa'uld avait été à sa place, face au tel'tak armé cela aurait été pareil non?

Citation :
Quoi qu'il en soit, c'est excellent, vraiment, mis à part mes remarques de casse-mikta. Vivement la suite.
merci Wink
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Mara
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MessageSujet: Re: Le Pharaon d'Héliopolis, épisode II : Reconquête   Le Pharaon d'Héliopolis, épisode II : Reconquête EmptyVen 3 Nov 2006 - 13:54

Waouh, quelle suite! very happy
Franchement, c'est incroyablement bien écrit, c'est haletant, j'adore clap!
* s'incline *

J'ai hâte de lire la suite... Que d'incroyables aventures en perspectives!

Voilà, je suis fière de moi, j'ai réussi à trouver un créneau horaire pour caser la lecture de la fic de Mat (je pouvais pas louper ça !!)

Bon, sur ce je file à la fac ( hi hi ) et ...

La suite! La suite! bounce
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MessageSujet: Re: Le Pharaon d'Héliopolis, épisode II : Reconquête   Le Pharaon d'Héliopolis, épisode II : Reconquête EmptyVen 3 Nov 2006 - 17:09

merciiii Mara geek

heureux que vous appréciez toujours Wink
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MessageSujet: Re: Le Pharaon d'Héliopolis, épisode II : Reconquête   Le Pharaon d'Héliopolis, épisode II : Reconquête EmptyVen 3 Nov 2006 - 19:29

excellent. Râ est vraiment narcissique ??? Je pense, il ne faut pas oublier que c'est un goa'uld. Sinon c'est toujours aussi bon.


Dernière édition par le Mer 8 Nov 2006 - 12:55, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le Pharaon d'Héliopolis, épisode II : Reconquête   Le Pharaon d'Héliopolis, épisode II : Reconquête EmptyMer 8 Nov 2006 - 12:43

merci :o j'avais un peu peur d'être devenu " l'éléphant de SG-FS ", donc ça me rassure Wink

enfin, ce ne doit pas être fondé mais je suis d'un naturel inquiet...
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Haiyken
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MessageSujet: Re: Le Pharaon d'Héliopolis, épisode II : Reconquête   Le Pharaon d'Héliopolis, épisode II : Reconquête EmptyMer 27 Déc 2006 - 16:46

Alors, je viens d'engloutir ce chapitre, et je suis vraiment sur le cul. Tu manie avec tellement d'adresse les mots, c'est effrayant de beauté ^^

Vraiment, je suis sincère. Je suis resté captivé tout le long de l'histoire. Le sauvetage est très bien mené, on se l'imagine a la perfection avec les détails qui foisonnent dans chaque phrase.
J'ai vraiment hâte de lire la suite, car l'intrigue de Râ est vraiment intéressante.

Puis j'imagine beaucoup le personnage de Râ. Je le trouve fascinant, vu comment tu nous le présente.

La suite ! La suite ! La suite ! ^^
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MessageSujet: Re: Le Pharaon d'Héliopolis, épisode II : Reconquête   Le Pharaon d'Héliopolis, épisode II : Reconquête EmptyJeu 28 Déc 2006 - 19:41

je suis vraiment très touché par ce que vous dites Embarassed ce que j'essaye dans ce chapitre c'est de donner une consistance aux Jaffas: exit les crétins sans but qui servent juste à se faire descendre sans représenter aucune menace. les guerriers des dieux deviennent redoutables et se dotent d'une véritable conscience. j'espère que c'est visible...

j'ai corrigé quelques coquilles et maladresses ce matin. rien de bien conséquent, voici les changements les plus notables:

Citation :
-c’était ressemblant… mais pas identique, admit-elle.
-ha ! Et Anubis est toujours sensé danser avec les Wampas sur Hoth il me semble!

Citation :
- il me dit quelque chose. Je crois… je crois bien l’avoir eu sous mes ordres dans mon bataillon de Chulack, jusqu’à ma trahison. J’ai oublié son nom. Je ne le côtoyais pas.
-alors le nouveau Râ est un Jaffa d'Apophis? C’est quoi ce délire ?
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MessageSujet: Re: Le Pharaon d'Héliopolis, épisode II : Reconquête   Le Pharaon d'Héliopolis, épisode II : Reconquête EmptyLun 5 Mar 2007 - 12:58

ta tsaa, la suite! vous constaterez que ce chapitre est éminemment technique et politique, désolé aux lecteurs que ça saoule un peu. j'essayerais de me pencher davantage sur les personnages la prochaine fois.

quoi qu'il en soit, je pense sincèrement que ce chapitre, dans son genre, est l'un des meilleurs. à vous d'en juger.


Le Pharaon d'Héliopolis, épisode II : Reconquête 50e336153ba01750cf13e2802edc75f0


Chapitre 2: Vers un nouvel équilibre


Darma

L’agacement dans les trais, le capitaine Alexanders parcourait les couloirs cristallisés de la base à grandes enjambées, vêtu d’une de ces ridicules peaux blanches d’il ne savait quoi, une barbe naissante sur le visage.
Cela faisait déjà une semaine, maintenant qu’il était l’invité involontaire de cette base rebelle, et la patience du soldat avait ses limites.
Une semaine plus tôt, il avait fui dans cette base avec d’autres rebelles après que des chars solaires aient désintégré son équipe, sur la planète Kalomka.
Un seul autre Terrien avait survécu : David McKoyle. Présent lors de l’attaque de Kalomka, il s’était réfugié ici, tout comme Alexanders.
Les rebelles refusaient de les laisser partir, considérant que le caractère secret de la base de Darma devait être conservé pour tous les non rebelles, à tout prix.
Ainsi, depuis une semaine, McKoyle et lui étaient consignés dans la base, n’ayant le droit que d’aller de leur quartier à ceux des soldats rebelles, en passant par l’équivalent du self, l’infirmerie et les bains. Le reste de la base leur était inaccessible.

Il s’ennuyait, il voulait respirer de l’air frais, et surtout il devait prévenir la Terre : William Alexanders n’était pas mort au combat, pas plus que David mcKoyle.

Malgré son agacement, une chose dans la base avait attiré son attention : la coopération entre Tok’ras et révolutionnaires Jaffas. La rébellion Jaffa, peu organisée, se composait de différentes tribus plus ou moins fidèles à ce qui était considéré comme le tronc rebelle, l’armée aux ordres de Bra’tac et de ses plus proches alliés.

Parmi ces tribus, si certaines marginales étaient même devenues ennemies du camp de la Terre en assaillant militairement les Tok’ras autant que les Goa’ulds, à l’inverse, il existait des secteurs galactiques où, les premiers résistants Jaffas locaux s’étant placé d’eux-mêmes comme hommes de main d’agents Tok’ra infiltrés pour fuir leur isolement, les vastes ramifications révolutionnaires qui en étaient issues étaient profondément interpénétrées par la Tok’ra.

À tel point que la rébellion Jaffa, par sa tribu jugée capitale, et la résistance Tok’ra, avaient finalement ratifié le pacte d’unité d’action pour un meilleur partage des informations, et surtout pour permettre une meilleure coopération là où les rapports entre Tok’ras et Jaffas locaux le permettaient.

Mais maintenant, le traité allait prendre fin. Après la fin de l’alliance serrée entre les Jaffas, les Humains et les Tok’ras, elle avait perduré sous une certaine forme entre les deux rébellions hérétiques. Seulement un temps. Devant la montée de la tension, les deux groupements avaient décidé la séparation, qui s’organisait chaque jour depuis quelques semaines.

Ce que le conseil Tok’ra ignorait, c’est que certains des leurs, portés par leur appât du gain et persuadés que, sous l’impulsion des Jaffas intégristes, les Tok’ras seraient contraints à la soumission où à l’oubli, avaient décidé au nom de leurs ambitions personnelles de se placer secrètement du côté des Jaffas, quitte à renoncer à leur identité. Car si Gérak, le leader montant, détestait les Tok’ras, il n’aurait cependant pas dédaigné d’obtenir pour sa nation le savoir des Tok’ras ! En effet, si les Goa’ulds étaient un jour vaincus, les Jaffas pourraient se maintenir au pouvoir à l’aide de leur patrimoine durant les premiers siècles, le temps de voir leur héritage Goa’uld devenir vétuste, avant d’être rattrapé par leur ignorance scientifique qui les précipiteraient finalement dans l’abîme au profit des Humains.

Les Jaffas n’étaient pas ignorants, détenant tous pour la plupart un niveau mathématique et géométrique que n’aurait pas dédaigné les architectes des Césars et des Pharaons de la Tau’ri antique: de quoi construire de magnifiques et ingénieuses cités, mais pas de flottes spatiales. Si certains pilotes de ha’tak et prêtres jouissaient même d’une incontestable compétence dans la science de l’espace et de l’armement malgré la doctrine Goa’uld, ce savoir restait trop éparse et limité pour permettre aux Jaffas de se forger une base scientifique solide ; tout juste étaient-ils capables de modifier quelque peu la technique Goa’uld, déplacer un cristal ou un canon pour le rebrancher ailleurs. Mais cette maîtrise n’allait pas plus loin.

Ici intervenaient les Tok’ras. À l’annonce de la séparation, le conseil Tok’ra s’était proposé d’enseigner la science aux Jaffas, ce à quoi Gérak s’était opposé en dénonçant une tentative de prise de contrôle insidieuse. Mais le Jaffa n’était pas naïf, et connaissait cette nécessité. Contacté par les renégats Tok’ra, il avait compris comment obtenir le beurre et l’argent du beurre. Au cours de la séparation, une poignée d’agents doubles s’évanouiraient des rangs Tok’ra pour obtenir richesse et pouvoir dans la structure rebelle Jaffa, où ils enseigneraient aux hommes ayant déjà les notions les plus complexes comment construire, manipuler et développer les industries d’armes et de vaisseaux spatiaux Goa'uld.


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MessageSujet: Re: Le Pharaon d'Héliopolis, épisode II : Reconquête   Le Pharaon d'Héliopolis, épisode II : Reconquête EmptyLun 5 Mar 2007 - 13:00

L’agacement tira Alexanders de sa réflexion géopolitique. Il avait demandé à rejoindre la surface pour quelques heures, avec des gardes s’il le fallait, juste le temps de prendre un bol d’air frais. Mais on le lui avait refusé, poussant le militaire Humain à bout. Alors qu’il marchait dans les couloirs à la recherche de n’importe quel officier auprès duquel se plaindre, il tomba sur Marshar qui venait calmement en sens inverse.
-Marshar !
Celui-ci lui lança un grand sourire gêné, sachant parfaitement de quoi Alexanders allait lui parler pour la énième fois.
- tiens, capitaine, ravi de vous voir ! Comment allez-vous ? Lui demanda-il de sa voix Tok’ra en passant devant lui et en accélérant le pas.
- je prends racine ! répondit-il en marchant derrière ses talons et en gesticulant.
- qu’y a-t-il, encore ? La nourriture n’est pas bonne ? La température de l’eau des bains ne vous convient pas ?
- arrêtez de vous payer ma tête ! Vous savez très bien de quoi je veux parler !
- écoutez, dit-il en accélérant encore le rythme de sa marche, vous savez très bien que je ne peux rien faire pour vous faire sortir d’ici, vous et votre ami.
- avez-vous au moins essayé ?
- oui ! Mais on m’a dit que ça n’était pas envisageable actuellement !
- ah ouais, et ça sera envisageable quand ? demanda-il avec une voix cynique. Le jour où l’étendard des Grands Maîtres flottera sur la maison blanche ?
- tous les Tau’ris sont aussi fatigants que vous, ou vous êtes un cas à part ?
- je suis un militaire terrien exemplaire, monsieur, et le général O’Neill serait d’accord !
- eh bien, elle est belle, la nation Tau’ri, marmonna Marshar, suffisamment fort pour qu’Alexanders entende.
Celui-ci poussa un grognement étrange et revint à la charge.
- vous n’avez pas le droit de me garder ici contre ma volonté ! Ça va à l’encontre de vos principes !
Marshar arrêta de marcher et se mit face au Terrien.
- par la mère Egeria, Alexanders, faites un effort ! Vous ne réalisez pas l’importance que la sécurité de cette base a pour nous ? Vous êtes nourri, logé, soigné… vous ne pouvez pas attendre quelques jours ?
- vous pensez que la Terre pourrait dévoiler la position de votre base si on nous laissait sortir, McKoyle et moi ? demanda le capitaine, incisif.
Marshar se redressa et se racla la gorge avant de dire :
- pas forcement volontairement.
Alexanders laissa échapper une mimique de stupeur.
- vous êtes gonflé de dire ça ! Combien de fois la Terre vous est-elle venue en aide alors que vous étiez en difficulté ?
- je peux vous retourner la question !

Marshar se rendit soudainement compte qu’ils se tenaient tous deux à quelques centimètres l’un de l’autre, le visage écarlate, et qu’ils avaient un peu trop haussé le ton de dans leurs dernières phrases.
Autour d’eux, des Jaffas et des Tok’ras passaient en les regardant, se demandant si une bagarre allait éclater.
Marshar fit quelques pas en arrière, se gratta la nuque et repris calmement la parole avec sa voix humaine, après avoir poussé un soupir.

- écoutez, j’ai une réunion et je vais être en retard… je ne peux pas continuer cette conversation plus longtemps. Je vous promets que je vais faire mon possible. Mais rentrez-vous bien ça dans la tête : ça ne dépend pas de moi.
Il repris sa marche, plantant là Alexanders. Alors qu’il s’était éloigné de quelques mètres, le capitaine le rappela.
- eh…Marshar !
Il se retourna doucement.
- oui ?
-euh... Merci de… enfin, merci de ce que vous faites. C’est très sympa.
- ne vous faites pas d’illusion, répondit-il après un silence. Si je vais leur reparler de votre cas, c’est juste dans l’espoir d’être débarrassé de vous.
Il se retourna et poursuivit son chemin. Alexanders resta planté dans le chemin plusieurs secondes, lorsqu’un homme blond arborant lui aussi un début de barbe le rejoignit.
- alors, qu’a-il dit ?
-pas grand-chose, mcKoyle. Il a juste dit qu’il ferait ce qu’il pouvait.
Les deux hommes soupirèrent et reprirent le chemin de leurs quartiers.

Marshar poursuivit son chemin et arriva enfin devant une grande porte de métal qui contrastait avec le cristal dont les murs étaient faits.
Deux Jaffas gardaient la porte. À la vue de Marshar, ils se poussèrent et la porte s’ouvrit d’elle-même.

Le Tok’ra entra dans la pièce circulaire. Une grande table ovale s’y trouvait. Autour, plusieurs personnalités du mouvement rebelle étaient assises.
D’un coup d’œil, Marshar reconnut le conseiller Tok’ra Selmack, le maître de guerre Jaffa Bra’tac, la chef d’équipe scientifique Tok’ra Anise, le meneur Tok’ra Malek, la conseillère Tok’ra Garshaw, le meneur Jaffa Rak’nor et enfin Rork’nar, l’ami Jaffa et aide de camp de Marshar.

- vous voilà enfin, meneur Marshar, lui lança Malek. Nous nous apprêtions à commencer la séance sans vous.
Marshar s’inclina légèrement et répondit de sa voix Tok’ra :
- veuillez m’excuser, mes amis. J’ai eu un léger accro avec l’un de nos… « Invités »…
- le capitaine Alexanders, n’est-ce pas ? demanda Selmack de sa voix humaine. Voyant l’approbation de Marshar alors qu’il s’asseyait, il continua.
- je vous avais prévenu. Je connais cet Humain. Il va continuer à nous casser les miktas jusqu'à ce qu’on le libère.
- et pourtant, il faudra bien s’en encombrer encore quelques temps, dit Garshaw. Nous ne pouvons mettre en péril la nature secrète de cette base.
- tout de même, reprit Marshar, je suis vraiment convaincu que nous n’avons pas à nous inquiéter des Tau’ris. Nous pourrions les libérer sans risque.
- il s’agit de votre opinion, Marshar, lui répondit Malek. Pas celle du conseil mixte Tok’ra et Jaffa qui a été mis en place et auquel nous avons tous prêté allégeance.

Alors qu’il disait ces mots, il lança un regard à Bra’tac, Selmack et Garshaw, trois membres du conseil en question. Bra’tac et Selmack étaient les seuls membres du haut conseil Rebelle à avoir voté pour la libération des deux Humains de la Terre.

-le conseil mixte a perdu toute autorité depuis que vous avez milité pour la séparation, fit cyniquement remarquer Marshar. Bientôt, il n’aura même plus d’existence officielle. Étrange que son opinion vous importe subitement.
- pourrions nous revenir au sujet de la séance ? demanda Anise, visiblement impatiente et lasse de ce sujet de discorde.

Garshaw hocha la tête et prit la parole.
- récemment, nos espions infiltrés sur Ialou, et avec lesquels tout contact était rompu depuis la mort d’Apophis, viennent de réussir à nous contacter. Ils nous ont appris beaucoup de choses étranges. D’après leur rapport, l’ancien Pharaon Suprême, à savoir Râ, le roi des Grands Maîtres, serait de retour, à la tête de l’ancienne capitale pharaonique. Il aurait en sa possession une nouvelle technologie supérieure à celle d’Anubis par certains aspects. De quoi en terminer définitivement avec la coalition des Grands Maîtres et leur ennemi commun, Ba’al lui-même.

- ridicule… grommela Malek.
- nous ne pouvons juger de rien, lui répondit Rork’nar.
- il a été détruit par une explosion atomique ! Il ne peut pas être en vie, répondit Malek. Ou alors… il y a un problème concernant les informations que les Tau’ris nous ont fait parvenir, en rapport avec ce qui c’est passé sur Abydos il y a dix ans.
- qu’insinuez-vous, Malek ? demanda Anise.
- ce qu’il insinue est impossible, déclara Selmack en prenant sa voix Tok’ra.

- je vous rappelle, dit Garshaw, que toutes les personnes qui ont soi-disant vu Râ disparaître en orbite d’Abydos il y a dix ans, à savoir les Abydossiens eux-mêmes et plusieurs militaires Tau’ris, sont morts il y a quelques temps, ne laissant que trois témoins : les Humains Daniel Jackson, Jack O’Neill et Louis Ferreti. Aucun Tok’ra, aucun Goa’uld, aucun Jaffa n’a assisté à l’événement. Juste trois… Tau’ris, sont en mesure de témoigner.
-vous savez que c’est faux, rugit Bra’tac. Le dernier garde de Râ, prisonnier des indigènes, a réussi à se libérer et à quitter la planète à l’aide d’un tel’tak enfouit dans le désert. C’est lui qui a prévenu le dauphin, Heru’rr, et tout l’empire.
-un Humain, répondit Garshaw comme si cela réglait la question.

- vous êtes en train d’accuser les Tau’ris d’avoir falsifié la réalité ? demanda Bra’tac, visiblement outré.
- pas nécessairement leur gouvernement, répondit Garshaw, mais au moins les trois que j’ai cité.
- c’est ridicule, déclara Selmack en riant légèrement. Je connais personnellement deux des personnes que vous accusez. Ils n’auraient jamais fait une chose pareille, jamais !

-par ailleurs, poursuivit Bra’tac, je ne vois pas la pertinence de votre remarque sur l’espèce à laquelle appartenait le garde. Les Humains n’ont pas d’unité politique, et cet homme était pro-Râ !
-nous avons appris que la coalition des plus puissants états Tau’ri, réunie secrètement autour de la porte des étoiles, projetait une alliance avec d’autres nations Humaines industrialisées, sur d’autres planètes. Et après leurs deux premiers vaisseaux interstellaires test, ils sont sur le point de lancer la production industrielle de leur premier véritable engin de guerre spatial. À terme, même les primitifs seront heureux de leur servir de soldats. Soyez sûr que les Humains nous concurrencerons.
-et alors ? répondit Bra’tac. C’est leur droit ! Nous parlons bien sûr de concurrence d’influence, commerciale, pacifique ? Dois-je rappeler que la Terre est l’alliée de la Résistance Tok’ra et de la Révolution Jaffa ? Combien de combats avons-nous mené ensemble ?
-bien sûr, assura-elle en se voulant soudainement rassurante. Vous n’avez pas à le rappeler.

Un moment de vide tendu suivit, rompu par Marshar.
- mais quel intérêt les Tau’ris auraient-ils eu à falsifier les faits ?
- pour faire croire à la galaxie qu’ils étaient plus puissants qu’en réalité, proposa Malek. Oui… Je suis sûr, désormais, que Râ n’a jamais été tué par les Tau’ris.
-c’est Jacob Carter, officier américain de haut rang, qui vous parle. Je vous certifie que lors de la première mission sur Abydos, nous pensions qu’il n’existait que notre porte et celle d’Abydos. Nous prenions même Râ pour une sorte de grand mercenaire, dernier survivant de sa race. Quant à notre porte, elle devait être enfouie à tout jamais. Je jure sur l’honneur que durant les deux années suivant les événements d’Abydos, jusqu’à l’attaque d’Apophis, la Terre n’avait pas le moindre projet à l’échelle interstellaire. Nous ignorions même votre existence, à tous. Comment aurions-nous pu calculer un scénario pour vous impressionner ?
- quoi qu’il en soit, grommela Malek, Râ est selon vous sensé avoir été atomisé dans l’espace, or, il semblerait que notre bien aimé pharaon soit toujours là.

Un silence s’installa, puis Garshaw reprit la parole.
- avançons un peu dans le sujet, je vous prie. Laissons Râ de coté quelques temps. Nous devons évoquer un sujet plus important encore.
Elle se redressa sur son fauteuil et continua.


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MessageSujet: Re: Le Pharaon d'Héliopolis, épisode II : Reconquête   Le Pharaon d'Héliopolis, épisode II : Reconquête EmptyLun 5 Mar 2007 - 13:01

-d’après un de nos espions d’Ialou qui a fouillé –au péril de sa vie- dans les bases de données personnelles de Râ, il serait à la recherche d’une cité abandonnée, construite par les Anciens, et qui renfermerait d’incroyables trésors technologiques.
Un autre long silence s’installa à la suite de cette affirmation.
- ces informations sont sûres? Demanda Marshar.
- je m’en porte personnellement garante.
- et…jusqu’à quel point ces technologies seraient-elles avancées ? demanda Rork’nar.
- d’après le rapport de notre agent, répondit Garshaw, Râ compte sur cette cité pour aller faire la guerre aux Asgards, dans leur propre galaxie.
Tous les yeux de la table s’écarquillèrent.
- ah oui, c’est à ce point… s’inquiéta Selmack.
- où se situe cette cité ? demanda Malek.
- là est tout le problème. Nous ne le savons pas. Mais il y a plus inquiétant.
- au point où nous en sommes, ricana Anise.

- notre agent a obtenu quelques informations d’un hymatar qui a assisté à une réunion entre Râ, son vassal Poséidon et leurs deux primas. Râ aurait dévoilé clairement l’endroit où se trouve un indice sur la localisation de la cité, chose qui n’est pas indiquée dans sa base de données. Mais le plus inquiétant : trois Tau’ris qui étaient sur place ont entendu l’information. En clair, la Terre en sait à l’heure actuelle plus que nous sur ce sujet.
- je vois…dit Malek.
- ces Tau’ris ont été faits prisonniers, et cela aurait du régler le problème, mais nous avons commis une erreur. Nous avons informé le SGC de la situation.
- comment ça ?
- nous avons reçu trop tard le rapport de notre agent précisant que ces hommes savaient des choses qui ne devaient pas être révélées aux gouvernements alliés de la Terre. Ils étaient déjà au courant de la présence de leurs espions là-bas, par notre faute. Nous n’avons pas eu le choix : nous avons mis à la disposition des Tau’ris trois vaisseaux pour aller chercher leurs soldats. C’était nécessaire pour sauver les apparences. Et maintenant, ils connaissent la localisation de l’indice dont j’ai parlé tout à l’heure.


Selmack et Bra’tac fulminaient. Ils savaient qui étaient les trois hommes qui avaient été retenus sur Ialou et ils ne comprenaient pas que leurs collègues puissent regretter de ne pas les avoir laissé à leur sort, sacrifiés contre leur gré pour une course au pouvoir.

- nous pourrions mettre sur pied une mise en scène pour attirer les Tau’ris sur une fausse piste, proposa Malek, le temps que nous rattrapions notre retard.
- je m’oppose catégoriquement à ce qu’on tente de mettre des bâtons dans les roues des Tau’ris, déclara Selmack.
- je rejoins le conseiller Selmack, ajouta Bra’tac. Une telle action n’est pas digne de nous.
- et pourtant, cela risque d’être nécessaire, répliqua Malek. Si les Tau’ris mettaient la main sur cette cité, les conséquences pour notre révolution seraient catastrophiques.
- entre les Terriens et Râ, il vaudrait mieux pour nous que ce soit les Terriens qui découvrent la cité, remarqua sagement Rork’nar.
Malek le regarda droit dans les yeux et dit d’un ton désagréable :
- pourquoi les Jaffas libres semblent-ils si pressés de liquider la rébellion ?

Rak’nor, qui avait été le plus silencieux jusqu’ici, tapa du poing sur la table.
- si on laissait les Tok’ras s’occuper de tout, il nous faudrait des siècles pour finir ce que les Jaffas ont commencé !
Malek se leva brutalement.
- vous autres Jaffas n’avez rien fait dans cette rébellion à part de beaux discours sur l’honneur ! L’honneur a fait des millions de mort, mais n’a jamais sauvé personne !
Rak’nor se leva à son tour.
- vous êtes bien placé pour parler de beaux discours !
- nous, au moins, nous avons agi de manière utile ! Qui a inventé l’arme biologique capable de tuer les Goa’ulds ?
- en tuant au passage les Jaffas !
- nous parlons de pertes… acceptables !

C’en était trop. Rak’nor se jeta sur Malek, par-dessus la table, le fit tomber de son siège et rouler à terre.
Les dignitaires rebelles se levèrent brusquement et se précipitèrent vers les deux combattants, les empoignant jusqu’à les séparer.

- messieurs, voyons, calmez-vous ! Hurla Garshaw.
Une fois les deux séparés, Garshaw regarda Rak’nor et lui dit sèchement :
-Malek est allé trop loin, mais votre réaction est pire encore. Vous illustrez bien la nécessité pour la Tok’ra de se séparer de vous.
Ce fut au tour de Bra’tac de taper du pied.
- vous osez ?
Tous les dignitaires se lancèrent alors dans une grande bataille verbale -O’Neill ou Lobjoyce auraient dit « un concours de celui qui hurle le plus fort » - pendant que Marshar et Ror’knar, atterrés, retournaient sur leurs chaises.


Base de réserve de Ba’al, Totalla


Une demi-douzaine de Jaffas fébriles s’activaient autour de diverses consoles de commandes illuminées de voyants rouges clignotants, accompagnés de signaux sonores répétés.
Un grand homme noir infesté par un Goa’uld et au crâne orné de tresses les regardait, inquiet.
-nous détectons la présence d’un unique vaisseau Goa’uld non identifié, déclara l’un des Jaffas.
-contact, ordonna le Goa’uld. Vaisseau inconnu, ici la base des fidèles du dieu Ba’al sur Totalla. Veuillez vous identifier ou nous ouvrirons le feu.
Silence radio.
-mettez nos forces en alerte, ordonna-t-il.

Deux ha’taks dernière génération conception Anubis, en orbite autour de la planète verte largement boisée, s’animèrent et se précipitèrent à la rencontre de l’arrivant.
-nous avons le contact radar et visuel, annonça le Jaffa debout devant une vaste console couverte d’appareils sophistiqués.
Sur un écran plat, un vaisseau ha’tak d’apparence classique faisait face aux deux engins pro-Ba’al. Sa seule particularité notable était la présence de plusieurs vastes bulbes cristallisés, verts, qui dépassaient de la structure et qui devaient faire dans les cinq ou six mètres de diamètre. Chaque branche de la base noire en comptait trois à ses extrémités. La partie pyramidale, elle, en avait un sur chaque face, dont un directement en dessous du pel’tak.
-quel dieu servez-vous ? Lança le vassal de Ba’al sur les ondes à tout hasard, sans obtenir de réponse.

Alors, une bulle plasmique longue de quarante mètres sur une quinzaine de large, inhabituellement d’un bleu étincellent, jaillit du canon principal et frappa le premier ha’tak dernière génération en inscrivant une auréole brillante de tons verts sur son bouclier, qui enregistra une baisse de puissance bien supérieure à la normale. Depuis ces derniers siècles, la puissance de feu des ha’taks lorsqu’ils employaient leur canon principal était communément d’une charge énergétique d’environ 900 pétajoules, soit l’équivalent en puissance de 200 mégatonnes. Le ha’tak DG lui-même n’allait pas au dessus, sa supériorité sur le belliskner Asgard lui venant davantage de ses boucliers.

Mais à ce tir, équivalent à un tiers de puissance du super canon d’Anubis à plasma en foudre, le ha’tak DG chancela. Deux longues séries de charges de 920 pétajoules chacune frappèrent l’assaillant en réponse, fatiguant son bouclier, mais dans des proportions acceptables. Alors que les gemmes vertes du ha’tak inconnu scintillaient, d’autres charges bleutées lancées à fréquence moyenne de son canon principal frappèrent le ha’tak dernière génération, deux fois, trois fois, et plus encore, jusqu’à provoquer sa pulvérisation à une quinzaine de tirs.

L’assaillant s’inclina alors vers le DG survivant et ses gemmes crachèrent soudainement une série de rayons continus et torturés comme de la foudre, fins et vert brillant, des rayons de plasma formés par la manipulation de naquadah liquide lourd.

En différentes séquences alternées, les rayons sillonnèrent le bouclier de la cible, frappant et léchant toute sa surface exposée, lorsque dans une ultime séquence la douzaine de flux se calibra sur des points précis du bouclier, générant des vagues d’énergies dans le cosmos environnant. Après quelques secondes de pression, ils parvinrent à traverser partiellement les boucliers, des gerbes plasmiques allant faire fondre la coque et provoquer des explosions mineures sous le champ d’énergie.

Puis, dans un dernier nuage de particules, les flux percèrent totalement le bouclier aux différents points d’impact et douze rayons surchauffés traversèrent le ha’tak DG de part en part, désintégrant instantanément toute paroi et technologie sur leurs trajectoires respectives. Enfin, par une réaction en chaîne de surchauffe et d’explosion de systèmes, disloqué par ses propres vagues électriques et enflammées, il s’effrita dans les quatre secondes qui suivirent, jusqu’à l’explosion.

Triomphant parmi les débris de ses victimes, le ha’tak aux sphères vertes cristallisées s’orienta vers la planète, s’avança rapidement jusque l’orbite et tira une dernière de ses charges massives de plasma. La bulle funeste descendit vers sa cible à vitesse croissante puis explosa sur l’impuissante forteresse de Ba’al. Son énergie libérée conjuguée à sa vitesse d’impact illumina la surface de la planète en un tourbillon d’atmosphère enflammée, de radiations et d’explosions sismiques, brillant jusqu’au pel’tak où un hymatar anubis doré, aux lentilles rouges sang et au poitrail frappé du blason de Râ, observait les effets de sa nouvelle arme.

-commandeur, l’interpella un pilote Jaffa sans casque et à l’armure légère, le relais sub-spatial depuis Ialou est établi.

L’anubis leva son avant-bras à hauteur de son torse et pressa une touche sur l’épais bracelet d’or finement sculpté en scorpion qui recouvrait son poignet jusqu'au coude. Une image holographique tridimensionnelle large d’une trentaine de centimètres s’éleva à hauteur d’yeux, représentant les épaules diffuses et, bien plus nettement, le visage casqué du grand pharaon du cosmos, avec une résolution si fantastique que ce masque de Râ semblait vraiment être ici présent, flottant seul dans l’air, uniquement trahis par les pâles et colorés faisceaux lumineux qui surgissaient par intermittence d’un cristal sur le bracelet jusqu’à l’ectoplasme irréel.

-commandeur?
-le ha’tak supernova va au-delà de nos espérances, mon pharaon. Nous avons utilisé chacun de ses deux armements principaux sur deux exemplaires du modèle de ha’tak précédent, et nos systèmes ont magnifiquement fonctionné. Au plus fort de la tourmente, notre bouclier est descendu à 40% de ses capacités. Nous estimons qu’un seul exemplaire de ha’tak supernova a le pouvoir de vaincre de deux à quatre ha’taks de conception Anubis, selon la compétence des équipages adverses.
-parfait. Joignez le grand chantier lunaire et commandez trois supernovas supplémentaires. Qu’ils fassent en sorte de ne pas entraver parallèlement l’assemblage de mon nouveau léviathan.

Le faciès de Râ se décomposa, aussitôt remplacé par la représentation pivotante d’un vaisseau amiral léviathan, vaste et sombre engin en soucoupe orné de longues piques à ses extrémités et coiffé d’une tour en son centre, n’ayant jusqu’ici existé qu’en deux exemplaires, tout deux entre les mains d’Anubis.

-oui, mon pharaon.
-hymatar. Une fois rentré à notre capitale, tu deviendras mon prima anubis.
Le prima anubis était le titre spécial du prima de Râ, à ne jamais confondre avec les officiers anubis qui existaient par millier. Le dernier tenant du titre, un certain Prow'tak, l'un des rares Humains à être devenu seigneur de la guerre chez les Goa'ulds, avait succombé aux mains de Jack O’Neill, une décennie plus tôt sur Abydos. Loran, Humain présent sur Abydos à l’époque comme hymatar horus, était le dernier survivant de l’ancienne garde rapprochée de Râ, prisonnier des Abydossiens, qui avait fuit la planète en tel’tak. Il avait prêté allégeance au dauphin Heru’rr, l’avait soutenu lorsque les Grands Maîtres l’avaient destitué de son titre légitime de grand pharaon, et était monté dans la hiérarchie jusqu’à devenir aujourd’hui le prima de son véritable dieu retrouvé. Depuis ce temps, il serait ainsi le premier des nouveaux primas anubis.
-oui mon seigneur, merci, mon seigneur, dit-il en camouflant sa voix tremblante.
L’image holographique fut alors comme aspirée à l’intérieur du bracelet.

Le futur grand prima se retourna vers la vaste baie vitrée, face à face avec la planète hurlante dont une parcelle conséquente n’était plus qu’un épais nuage de cendres et de gravats radioactifs, d’où perçaient les marées de magma en fusion réveillées par le choc.
Autour de cet épicentre, une bonne surface de la petite planète, grosse comme la Lune, était balafrée d’incendies si vastes et si absolus qu’ils étaient largement visibles depuis l’espace. Totalla, un petit monde couvert aux deux tiers de jungle verdoyante et marécageuse il y a moins de cinq minutes, agonisait maintenant dans les flammes.


Dernière édition par le Jeu 3 Mai 2007 - 23:16, édité 12 fois
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MessageSujet: Re: Le Pharaon d'Héliopolis, épisode II : Reconquête   Le Pharaon d'Héliopolis, épisode II : Reconquête EmptyLun 5 Mar 2007 - 13:03

Le ha’tak supernova, nouveau point culminant dans la technologie Goa’uld, tirait sa puissance et sa sophistication de plusieurs sources : les sbires de Râ avaient subtilisé les plans du ha’tak conception Anubis aux fidèles de Ba’al, qui avaient repris la production de cet engin sous la tutelle discrète d’Anubis, dont la présence secrète à la tête des armées de Ba’al n’avait pas échappée au pharaon du cosmos.

À cette technologie Goa’uld déjà optimisée par les longues recherches du dieu des morts, Râ apporta sa propre science, son armement secret qui était déjà en préparation lors de sa fausse mort dix ans plus tôt et qu’il avait repris tel qu’il l’avait laissé lors de son retour. Après de fastidieuses études sur le naquadah liquide lourd, cet isotope proche du naquadriah bien que moins puissant et plus stable, les savants du dieu solaire étaient parvenus à créer un armement générant de puissants rayons de plasma, perçant les boucliers au point d’impact avec une effrayante facilité.

La seconde innovation consista à faire renaître le dispositif de générateur des Yeux Divins, joyau technologique Goa’uld il y a plusieurs millénaires, dont le secret de fabrication fut perdu lorsque son concepteur, un savant Goa’uld bien supérieur même à ses successeurs, l’emporta avec lui dans la tombe. Ces nouveaux Yeux, pour un espace plus important, gardaient la puissance du modèle original et étaient désormais intégré au supernova dés sa conception.

La dernière innovation, enfin, vint d’une découverte archéologique : un imposant cristal de données ramené de la galaxie de Pégase par un Ancien dix mille ans auparavant, consacré à l’étude de la technologie militaire des ennemis des Lantiens. Pendant plusieurs années, avant même la disparition de Râ, les Goa’ulds de l’ordre solaire l’étudièrent en secret, décortiquant les schémas contenus, tentant avec plus ou moins de succès de comprendre, d’assimiler, de reproduire. Et enfin, alors que le retour de Râ était encore clandestin, ils parvinrent à reproduire à peu près correctement l’un des schémas techniques les plus importants : c’est pourquoi le nouveau canon principal du supernova, bien que de conception Goa’uld, était basé sur des principes techniques… Wraiths.

Avec ce nouvel engin mêlant le bouclier d’Anubis et deux nouveaux mortels armements, le tout suralimenté par la nouvelle génération d’Yeux Divins, Râ savait qu’un seul de ses ha’taks détruirait au moins trois ha’taks conception Anubis de Ba’al. Avec deux d’entre eux, il détruirait six engins adverses. Avec trois, il en détruirait neuf. Et lorsque son nouveau vaisseau-amiral léviathan, accompagné des redoutables kheks commandants, eux aussi optimisés de toutes ces nouveautés mais dans des proportions bien supérieures encore au supernova, seraient mis en activité, une flotte comparativement minuscule de cette nouvelle génération spatio-militaire suffirait à anéantir Ba’al, son maître Anubis ainsi que les derniers Grands Maîtres fantoches, Yu, Amatseru, Svarog et Belsebuth. Le pharaon du cosmos reprendrait alors le pouvoir total dans l’espace Goa’uld et détruirait toute opposition dans l'espace connu de la Voie Lactée, avant de partir brûler Ida, puis piller Pégase, une fois le savoir d’Héliopolis entre ses mains.


Ialou


Zartan avançait d’un pas assuré dans les couloirs de marbre du palais d’Ialou, son curieux visage à découvert, vêtu de son armure de métal de couleur rouge et noire. Plusieurs serviteurs Humains hâtèrent le pas en passant à côté de lui.
Le prima était bien plus petit qu’un humain, mais restait nettement plus grand que les Asgards auxquels il ressemblait.
L’alien descendit un petit escalier encadré par deux colonnes de couleur vive et entra dans une pièce luxueuse, très éclairée, aux murs dorés et où se trouvaient végétation et bassins.
Assis au bord de l’un d’eux, un beau jeune homme à la peau mat, aux longs cheveux noirs, le visage doux mais cynique et arrogant, fait de muscles secs et sculptés, uniquement vêtu d’un pagne blanc presque plus indécent qu’une nudité totale, l’air pensif, trempait ses jambes dans l’eau claire. Il releva la tête. Ses deux yeux étaient bleus, mais pas de ce bleu classique de certains Humains. Un bleu étincellent, surnaturel, illuminé, couvrant même le blanc des yeux, trahissant la présence mystique d’une entité faite d’énergie au cœur de l’organisme Humain.
Si la pièce avait été plongée dans le noir total, on aurait pu voir ces deux billes de couleur bleu clair briller à plusieurs mètres.

Zartan s’arrêta à quelques mètres derrière lui. Après quelques secondes de silence, il ouvrit sa bouche sans lèvres surmontée d’un petit bec et il se mit à parler dans une étrange langue lisse, aiguë, sans aucun arrêt pour reprendre sa respiration. Les sons « li », « bé », « ik » et « il » semblaient être les sons les plus courants de cette langue, au milieu d’autres syllabes compliquées.
De l’autre coté de la pièce, un esclave Humain, qui nettoyait le sol, leva la tête de surprise. Il n’avait jamais entendu cette langue.
Le beau garçon presque nu aux yeux étincelants de bleu tourna la tête et répondit à Zartan d’une phrase que l’esclave ne comprit pas non plus.
Le Goa’uld, dans son corps Humain, semblait avoir beaucoup de difficultés à reproduire correctement les étranges sonorités de cette langue, alors qu’il semblait la connaître parfaitement. Zartan plissa légèrement les yeux pour écouter sa réponse. Il semblait devoir faire un effort considérable pour comprendre.
La voix très grave et très basse de l’homme changeait le sens de certaines syllabes qui devaient être prononcées de manière très aiguë.
L’apparente absence de pause dans ce langage fatiguait le garçon et rendait sa phrase plus difficile encore à comprendre pour Zartan.
De toute évidence, cette langue n’était pas faite pour être médiatisée par des cordes vocales humaines.

Grossièrement, Zartan lui avait demandé :
-comment te sens-tu, Reayew ?
- tu sais que je n’aime pas que tu m’appelles Reayew. Je n’aime pas ce nom. Il ne signifie plus rien pour moi. Mon nom est Râ. Râ et seulement Râ.
-il s’agit pourtant d’un beau nom, continua Zartan, sur un ton ironique, toujours dans cette langue étrange. À l’Académie, tu provoquais la sympathie rien que grâce à ce nom au sens si noble.
-oui, je m’en souviens, répondit Râ, lui aussi en utilisant la langue inconnue. La sympathie des enseignants et des officiers, et les railleries et la haine de nos camarades.
Il reprit son souffle et continua à parler.
-mais aujourd’hui, je ne gagnerai plus rien à conserver ce nom. Il ne s’agit pas d’un nom utilisé chez les Goa’ulds. D’ailleurs, même si j’étais toujours là-bas, ce nom me porterait préjudice. C’est le nom de la honte désormais. À cause de moi.
-bizarrement, le nom de Zartan n’a pas trop souffert de ma désertion.
-oui, je sais. Malgré le grand rôle que tu as joué, tu es resté dans l’ombre. Si les choses tournaient mal pour nous ici, tu pourrais presque retourner là-bas sans risque.

Les deux êtres émirent alors une série de sifflements et de roulements de syllabe qui servaient à exprimer l’idée d’amusement. L’effet chez Râ, avec sa voix humaine, était très étrange. Puis les deux se calmèrent et reprirent leur discussion, toujours dans la même langue.
-tout comme toi, dit Zartan, je ne retournerai jamais ramper là-bas, sauf à condition d’y retourner en conquérant. Plutôt mourir.
-ne t’inquiète pas. La conquête viendra bientôt. Et nous montrerons à ces sombres idiots ce que nous sommes devenus. Nous étions tellement brillants, et nous les avons tellement déçus…
Il repartit dans une série de sifflements mêlés à un rire humain.
-les pauvres imbéciles, continua-t-il, ils ne se doutent de rien… bientôt, nous brûlerons leurs mondes et détruirons l’Académie de la honte.
-cela fait partie de tes plans ?
-certes.
-et le Phare Galactique? Quand intervient-il ?
-je connais ton opinion, Zartan. Fonder un nouvel empire là-bas, abandonner les vestiges de mon règne ici bas. Je ne peux m’y résoudre. Le portail nous a déjà été très utile, à établir ce qui rend l’empreinte de Râ impérissable. Mais tant que la déroute absolue n‘arrivera pas, l’autre côté ne sera qu’une assurance sur l’avenir.

Un silence s’installa quelques secondes avant que Reayew ne réponde.
-soit. Connaît-tu le dernier apologue humoristique de nos fidèles Jaffas et Humains vis-à-vis des Jaffas rebelles ?
-non. Que raconte-il ?
-un Jaffa révolutionnaire s’en alla rencontrer Râ
Pour lui faire part de la toute puissance de la nouvelle Nation Jaffa,
Libre et athée. Râ lui dit : « j’ai transformé un désert à l’air toxique pour toi
En jardin luxuriant, Ialou ! J’ai conquis mille mondes, réuni des milliards d’êtres,
Tempéré les ardeurs de tous les Grands Maîtres,
J’ai même crée ta race de guerriers à partir de nos esclaves les Humains, pendant dix mille ans !
On a voulu me détruire, et j’ai vaincu la mort au sens propre pourtant.
Et toi Jaffa, quel est le pouvoir de ton ordre ?
-Faux dieu, lui répondit l’hérétique, je suis sûr que vous allez en démordre,
Quand je vous aurais confié le secret
De nos merveilleux projets.
Les Jaffas libres vont coloniser la plus grosse étoile de la galaxie.
-Mais il fait trop chaud, rétorqua Râ ! -N’ayez crainte, nous sortirons la nuit !

Les deux êtres éclatèrent d’un rire franc, rassurés que la propagande des dieux solaires se renouvelle
d’elle-même.


Vaisseau amiral Asgard de classe O’Neill, orbite de la Lune


Depuis une heure maintenant, Daniel, Lobjoyce et Carter attendaient dans la vaste salle de réception du vaisseau Asgard, vide à leur exception. Après que les Terriens aient demandé une entrevue avec un officiel Asgard, un vaisseau O’Neill était arrivé en orbite, et le trio téléporté avait été informé que Thor les recevrait incessamment.
Alors que Daniel était penché sur la baie vitrée offrant une vue imprenable sur l’astre des nuits, et, au loin, la planète bleue, Lobjoyce utilisait un vaste écran Asgard pour visualiser toutes les chaînes terrestres qu’il voulait après qu’un Asgard concilient ait débloqué la console et enseigné au colonel capricieux comment zapper entre les différentes chaînes captées.
Enfin, après avoir zappé une dizaine de chaînes asiatiques, Lobjoyce tomba miraculeusement sur un programme de CNN où une jeune présentatrice s’apprêtait justement à ouvrir un nouveau chapitre de l’actualité limitée, réservée aux non-initiés à l’univers de la porte des étoiles.

-aérospatiale, et le lancement réussi du tout nouveau vaisseau conçu par l’alliance de la NASA, de l’agence spatiale russe et de l’ESA européenne, annonça-elle avec un sourire de publicité. Le Clarke’s Explorer a décollé avec succès de l’orbite terrestre pour rejoindre la Station Spatiale Internationale, où le colosse interplanétaire a réussi sa jonction avec la station et accueillit momentanément son équipage russe à bord, expliqua-elle. Oui interplanétaire, car grâce à sa technologie révolutionnaire de propulsion à fission à l’américium242, ce nouveau modèle mettra Mars à quinze jours de voyage pour une dizaine d’astronautes.

Désormais, les Hommes pourront remplacer leurs sondes pour voyager entre les planètes du système solaire. Réutilisable, la navette lourde se passera entièrement de lanceurs détachables et embarquera un module astral, plus deux « SEV », sorte de véhicule tout terrain pour les autres planètes.
Son visage laissa place à la vidéo d’une masse métallique en stylo plume avançant dans l’espace depuis le hublot de la station ISS. Une voix off présenta le monstre long de 195 mètres, une super navette qui semblait croisée avec une légendaire fusée Saturn V. Une tête de navette spatiale ornée d’une large parabole, poursuivie d’une vaste structure métallique en flèche, recouverte d’imposantes citernes, ornée d’une paire de longs propulseurs vers l’avant et terminée par une structure cubique faite d’énormes propulseurs principaux crachant un aura bleuâtre.

Le Pharaon d'Héliopolis, épisode II : Reconquête Messiah1ls6.th
Le Clarke's Explorer brillait sur l'écran géant Asgard
Illustrations de "Deep Impact" par Mimi Leder


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MessageSujet: Re: Le Pharaon d'Héliopolis, épisode II : Reconquête   Le Pharaon d'Héliopolis, épisode II : Reconquête EmptyLun 5 Mar 2007 - 13:04

Lobjoyce soupira et se tourna vers Carter :
-ça me fait mal de voir les gens s’extasier devant cette grosse tôle, un avion-fusée primitif qui permet d’aller sur Mars en quinze jours quand on sait qu’au même moment il y a le Prométheus, et le Daedalus très bientôt, avec l’hyperespace pour aller dans d’autres systèmes en quelques jours… 195 mètres ? Sans rire, le BC-303 en fait déjà 257 et la classe Daedalus 335 mètres… Capitaine, pourquoi claquer des milliards pour ce genre de machin alors que l’on commence secrètement à produire des vaisseaux aussi bons que le BC-304 ?

Carter, l’air presque vexée par ces paroles et cette métrique très "masculine", répondit néanmoins.
-nos croiseurs interstellaires secrets fonctionnent parce que nous avons volé aux Goa’ulds l’hyperdrive pour quitter le système solaire, le générateur d’anti-gravité pour supprimer le poids au décollage, le générateur de gravité interne pour éviter l’apesanteur, celui de l’inertie pour ne pas faire de la purée d’équipage, la propulsion conventionnelle qui va sur Mars en bien moins de quinze jours, et l’antenne sub-spatiale pour abolir la distance temps dans les communications de l’espace, l'invention du groupe rebelle de Maybourne. Mais notre compréhension de ces systèmes est hasardeuse, elle se doit d'être approfondie. C'est primordial pour notre avenir.
-alors, en plus de l'ISS et des satellites...
-vous aurez compris où je veux en venir, l'occupation actuelle de la NASA, et de ses homologues d'autres états, est d'assimiler à 200% les techniques copiées sur les Goa'ulds, et améliorer notre propre technologie aérospatiale avec, les mélanger.
-et ce gros bout de ferraille, à quoi sert-il alors ?
-ce sont des technologies Humaines d'un genre nouveau, d'inspiration Goa'uld, que l'on teste.
-et dans combien de temps les lacunes seront comblées ?
-au moins… quelques années, ou décennies.
-tant pis… d’ici là, il y aura la classe 304. À ce propos, où en est le Daedalus ?
-achevé, et en cours de test. Thor a dit qu’il amènerait deux techniciens pour calibrer l’appareillage Asgard, et l’un deux restera consultant à bord, comme prévu.
-j’espère que ce nouveau vaisseau creusera un peu l’écart entre nous et les Goa’ulds…
-il est le fruit d’une collaboration entre les plus puissants de notre planète. Le must absolu de ce que peut faire la Terre en matière d’informatique, d’électronique et de spatio-militaire. Ce sont les Japonais qui se sont occupé des deux premiers points. Les armées de l’air, grands industriels et agences spatiales de la Russie, des Etats-Unis, de la France, du Royaume-Uni et de l’Allemagne ont fait le reste…

-les vaisseaux sont pourtant aux mains du l’US Air Force.
-indirectement ; au final, sous les ordres du comité international qui est jumelé au HomeWorld Security. Les Etats-Unis assument tout de même financièrement la construction et l’entretien, d’où une certaine légitimité à en garder les rennes… mais les états liés à la conception ont tous des droits de présence et d’étude sur le 304.
-et l’armement ?
-des batteries de canons électromagnétiques lourds et des missiles d’interception pour les vaisseaux de petit et moyen tonnage, des ogives tactiques et des Goa’uld Busters pour les gros bâtiments.
-Goa’uld Buster ? L'ancienne ogive ou le nouveau modèle adapté à l'espace?

-la nouvelle génération. L’une de nos seules armes à pouvoir, en nombre, vaincre un ha’tak.
-mais on a rien d’autres que ces armements à projectiles ?
-à dire vrai, il y a autre chose… avez-vous entendu parler du IEMAP, le rayon intercepteur ?
-non… késako ?
-une réussite de la zone 51, sous la direction de Mckay, avant son départ pour Pégase, et d’un français, lui aussi parti avec la mission Atlantis… Victor Delab, je crois, qui avait déjà programmé l’informatique des systèmes d’inspiration Goa’uld du Prométheus sur le modèle informatique de la base d’Hathor. Ils ont combiné l’accélérateur de particules dont nous avons obtenu les plans en décortiquant l’un des appareils de Machello, et qui nous a servi à dégager la porte enfouie d’Edora, au générateur d’impulsions électromagnétiques dirigées que nous avions employé contre la destructrice de portes d’Anubis. Le IEMAP est un double canon, un jet de particules accompagné d’IEM par intermittence. Il pulvérise les chasseurs, mais surtout, permettra au 304 d’immobiliser puis arraisonner un vaisseau tel qu’un al’kesh ou un transporteur Goa’uld, ou un tel’tak, à condition que l’on détruise son bouclier au préalable.
-ça grille les circuits touchés, et donc finit par rendre la cible hors service ?
-oui, simultanément par la chaleur et l’IEM. Et en variant l’intensité on peut faire décompresser la cible.

-s’il vous plaît, gémit Daniel à l’autre bout de la pièce, les vaisseaux passent encore, mais les armes, ça va bien cinq minutes !
Le si doux docteur Jackson avait toujours été autant fasciné que révulsé par la satisfaction carnassière qui animait le regard de gens comme Carter et Lobjoyce lorsqu’on parlait de machines à tuer et détruire.

La scientifique et le militaire ne répondirent pas mais prirent note de la remarque tandis que l’énorme écran Asgard retransmettait désormais de la publicité et l’annonce d’un match de football américain à venir.
-Sam, interrogea Lobjoyce, je me demandais… vous dites que la Terre a volé les technologies nécessaires au voyage interstellaire aux Goa’ulds. Mais à ma connaissance, la Terre n’a jamais pu conserver un gros bâtiment Goa’uld assez longtemps pour ça ?

-assez peu de gens le savent ; en fait, cette technologie copiée à deux sources : l’informatique et les bases de données de la pyramide d’Hathor, la réplique futuriste du SGC, dont nous avons fait une base permanente. L’autre source, c’est un transporteur Goa’uld marqué du blason de Râ qui est venu survoler le territoire des États-Unis une semaine après que Jack et Daniel aient libéré Abydos, la première fois.
On a pas su à l’époque comment les Goa’ulds avaient pu nous identifier comme étant les meurtriers de Râ mais Daniel nous a appris depuis qu’un pilote de Râ, gardé en vie sur Abydos, avait pu s’échapper et fuir la planète par le biais d’un tel’tak caché. Quoi qu’il en soit, ce vaisseau est venu sur Terre en reconnaissance en 1994, et a été abattu par une escadrille de F-18 dont O’Neill, encore colonel, était le chef d’escadre. On sait aujourd’hui que les Goa’ulds n’ont pas attaqué à cette période car après la mort du Grand Maître Suprême, les autres étaient trop occupés par les guerres civiles entre seigneurs et les révoltes Humaines instiguées par la Tok’ra.

-ce vaisseau, donc ? S’impatienta John.
-l’épave a été récupérée alors qu’elle était encore en relativement bon état. Il n’y avait que deux cadavres d’hymatars Humains à bord. Le vaisseau a été étudié, décortiqué, et ses systèmes transférés ont directement servi d’organes à une armature de vaisseau Humain. Le ISC#1, ou Interstellar Cruiser One, une ébauche de Prométheus, était notre premier vaisseau spatial d’envergure ! Avec lequel nous avons longuement patiné, à l’aide des connaissances que nous offrait la base d’Hathor, pour le faire décoller, lui faire faire le tour de l’orbite terrestre, aller jusqu’à Jupiter avec les réacteurs conventionnels et finalement effectuer le premier saut hyperspatial, un saut de puce en vérité. Jusque Pluton.

-j’ignorais cela, commenta Lobjoyce, complètement interloqué. Carter semblait elle-même être contaminée par la galvanisation du colonel même si les événements qu’elle évoquait ne lui étaient pas étrangers.
-après, nous sommes parvenu à créer des équivalents Humains à tous ces systèmes en croisant les indications de la base de données d’Hathor avec notre expérience pratique. Il ne manquait que le bouclier, ce dont un transporteur Goa’uld ne dispose pas. Et nous avons assemblé le BC-303… en utilisant le trinium pour la première fois.

-et où est le ISC#1, maintenant?
-il croupit au fond d’un hangar secret, je ne se sais même pas où. Pas très loin de la Zone 51, je crois. Il n’a aucun bouclier… juste un gros blindage d’acier et de titane qui résiste correctement aux charges de planeurs et al’keshs… et un armement de navire US adapté à l’espace, les modèles antérieurs aux rails-guns, et des silos depuis lesquels il peut tirer jusqu’à des Goa’uld Busters. Mais sachant qu’en l'absence de champ d'énergie, un unique coup au but très chargé d’un ha’tak suffirait à le pulvériser, il n’a jamais servi. Lors de l’assaut d’Anubis, on a voulu le rappeler pour combattre d’éventuelles escadrilles légères dans l’atmosphère, cela aurait pu soulager le Prométheus d’un poids. Mais la remise en service fut trop longue, tout était terminé avant.
-c’est bête de laisser un vaisseau de guerre prendre la poussière, dans notre situation. On ne pourrait pas l’actualiser, et l’assigner à la protection d’une base de l’espace, comme Alpha Quatre ?

-beaucoup de ses systèmes pivots ont été créé à unique exemplaire entre 1994 et 1999. La technologie a évolué tellement vite depuis qu’il est presque impossible, aujourd’hui, de créer des pièces de rechange et des équipements dernier cri pour notre prototype. Il est devenu archaïque.
-comme pour les navettes spatiales. Quand les états révéleront tout ça aux gens, le ISC#1 brillera peut-être au centre d’un musée.
-regardez qui arrive, coupa Daniel.

Par la grande baie vitrée, un petit engin sortit d’une déchirure sub-spatiale et fila vers le O’Neill. L’appareil, une soucoupe volante argentée et plus longue que large, était massif comme un al’kesh et projetait autour de lui d’étincellants faisceaux de lumière bleus et blancs.
-ça ressemble à une description assez courante d’OVNI, nota Lobjoyce.
-normal, répondit Daniel d’un ton exagérément blasé. Les Asgards sont les fameux Petits Gris de l’inconscient collectif. Aujourd’hui encore, ils font des expéditions sur Terre, avec notre complicité. Pour l’observation des eco-systèmes et sociétés, sans ingérence, bien sûr, rajouta-il devant le regard soudainement effrayé du colonel.

Le Pharaon d'Héliopolis, épisode II : Reconquête Taken3ea9.th
La soucoupe volante fila vers le O'Neill.
Illustration tirée de "Taken" par Spielberg


Dernière édition par le Ven 27 Avr 2007 - 10:00, édité 9 fois
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MessageSujet: Re: Le Pharaon d'Héliopolis, épisode II : Reconquête   Le Pharaon d'Héliopolis, épisode II : Reconquête EmptyLun 5 Mar 2007 - 13:04

Un flash lumineux survint derrière eux et s’évanouit aussi sec. En se retournant, les trois Humains firent face à trois Asgards.
-salutations, colonels Carter et Lobjoyce, docteur Jackson, commença Thor. Je vous présente le technicien Hermiod et le conseiller Ikwalz, dit-il en tournant la tête successivement vers son premier congénère, qui lui ressemblait en tous points, et le second, qui lui arborait un épiderme vert clair.

-messieurs, s’inclina respectueusement Daniel.
-il y a des Asgards verts ? demanda innocemment Lobjoyce à Ikwalz, apparemment ravi de cette découverte.
Le Asgard écarquilla paisiblement ses grands yeux noirs, avant de répondre d’une voix douce, presque désolée.
-vos organes visuels le constatent à l’instant, pourquoi donc solliciter une attestation orale ? Suis-je meilleure autorité en la matière ?
Carter pouffa devant le regard interloqué de Lobjoyce.
-je ne vous ai pas dit ? Les Asgards sont aussi les Petits Hommes Verts, mais ils sont plus rares, souffla Daniel en prenant tout de même garde à ne pas faire tomber la rencontre dans le loufoque.
-ces Humains sont infantiles, pesta Hermiod.
-professeur, coupa Thor, je suis presque certain que l’épiderme Asgard n’est pas le sujet de cette demande de rencontre au sommet.
-effectivement… commandant suprême, commença Jackson en retenant son souffle, étant donné la désertification subite d’Ida par les Réplicateurs, et dans l’optique du traité de protection Asgard incluant la Terre, les présidents des membres permanents du conseil de sécurité de l’ONU, et des états liés par le pacte secret de la porte des étoiles, se joignent aux membres du comité international, pour demander officiellement l’aide militaire Asgard sur Terre et au-delà, contre les armées du Goa’uld Râ.

Thor balança lentement son regard du sol au plafond, puis se dirigea silencieusement vers le pénible écran géant qui retransmettait le match de football. Il poussa l’un des galets artificiels de la console et l’écran redevint un mur banal.

-je ne suis pas certain, dit-il finalement, que l’on puisse dire que les Réplicateurs ont déserté Ida. Certes, depuis plusieurs de vos semaines ils n’attaquent plus et ont disparu de notre territoire. Mais récemment, l’une de nos soucoupes a découvert dans l’espace profond l’un de leurs modules, qui a fuit à son approche. Depuis, nos capteurs sub-spatiaux captent des fragments d’échanges d’informations entre entités répliquantes, dans la bordure d’Ida, sur le tracé direct de la Voie Lactée, plus précisément du cœur Goa’uld.
-vous êtes sérieux ? S’inquiéta Carter, dont le ton demandait plus d’informations.
-les Asgards ignorent tout des projets de l’androïde Repli-Carter, prévint Thor. Quoi qu’il en soit, aucun de nos croiseurs amiraux O’Neill n’est disponible. Ceci dit…

Sous le contrôle cyberkinézique de Thor, un magnifique diagramme de vaisseau belliskner apparut sur l’écran mural.

-comme vous le savez, repris Ikwalz, les Asgards ont cessé de produire le belliskner au profit du O’Neill. Mais ce faisant, un nombre conséquent de belliskner en excellent état de fonctionnement et paré pour des siècles entiers de service supplémentaire nous sont resté. Alors nous avons pris sur nous de conserver les belliskner en activité, mais aussi de les améliorer, à l’aide des révolutions techniques du O’Neill.

-les Asgards, reprit Thor, disposent d’une flotte secondaire de neuf belliskner sur lesquels ont été monté des boucliers d’énergie et des armes de vaisseau O’Neill. Je dois dire, bien malheureusement, que notre armada de croiseurs amiraux O’Neill suffit à protéger notre territoire étant donné que les Réplicateurs l’ont réduit à deux mondes : Orilla, notre nouvelle planète minière et capitale, et Othalla, notre plus ancienne mégalopole et foyer majeur de population. Si nos O’Neill ne suffisaient pas à repousser une attaque des Répliquants, je crains que la présence de nos belliskner sur place ne se révèle inutile. Aussi, nous pouvons négocier l’assignation de la flotte belliskner améliorée au commandement international Terrien, si jamais vos raisons nous semblent satisfaisantes. À vous, professeur.

Daniel se racla la gorge, et expliqua.
-le Goa’uld Râ, ou du moins un Goa’uld qui prétend l’être, est en train de reprendre du pouvoir dans la galaxie depuis Ialou. Il reste une menace secondaire face à Ba’al et ses flottes de ha’taks d’Anubis, et ses légions de Kulls, mais il a prouvé qu’il maîtrisait cependant une technologie nouvelle, particulièrement menaçante, et le plus inquiétant réside dans le fait que… nous avons des raisons de penser que Râ considère la Terre comme une cible prioritaire. Malgré l’arrivée prochaine du premier BC-304 aux côtés du Prométheus, vous savez que nous ne sommes pas de taille.
-Râ a ratifié la charte des planètes protégées il y a longtemps. Il est sensé l’appliquer vis-à-vis des Terriens, coupa Hermiod.

-sauf votre respect… monsieur, hésita Lobjoyce, Ba’al, les derniers Grands Maîtres, et sans doute Râ lui aussi pensent que les Asgards n’ont plus les moyens de faire appliquer le traité depuis que… que vous n’avez pas participé à la bataille de l’Antarctique. La peur de l’avant-poste Ancien et leur guerre civile galactique les a empêché de retenter leur chance, mais nous savons qu’ils doutent tous que l’engin fonctionne. Il ne nous a protégé qu’au bénéfice du doute. Et surtout, Râ ne prendra pas le risque d’attaquer tant qu’il n’aura pas découvert Héliopolis.

-plait-il ? Grogna le technicien Asgard.
-Râ est sur la piste d’une cité Ancienne qu’il compte vider de sa technologie pour détruire les autres Goa’ulds, et les menaces telles que la Terre, reprit Carter. Nous espérons la découvrir avant lui, pour nous en protéger… et aussi pour augmenter nos capacités, et nous pensions également à vos soucis d’ordre génétique.

-les Héliopolantes, expliqua rêveusement Thor sans répondre à Carter. Jusqu’à quatorze mille de vos années dans le passé, nous en croisions des représentants à l’occasion, mais ils refusaient de nous indiquer leurs coordonnées. Après la chute des Ancuetas, et la naissance des Lantiens qui sont partis sans maintenir le contact, -merci à vous pour vos informations à ce sujet- les Héliopolantes furent la dernière civilisation Ancienne à avoir vécu dans cette galaxie. Mais arriva un temps où ils se volatilisèrent sans laisser aucune trace.
-Humains, ronchonna Hermiod, visionnez ceci.

À son tour, il manipula les galets de la console et fit apparaître l’impressionnante photographie en très haute résolution d’un chantier de construction orbital Goa’uld. Autour d’un léviathan, le modèle de supercroiseur d’Anubis qui était pratiquement achevé et entouré de nuées de petits vaisseaux de chantier, se trouvait deux ha’taks arborant des gemmes de cristal vert, nommés supernovas, et un khek, l’un de ces rares vaisseaux de commandement aux pales allongées que Sokar et Apophis avaient été les derniers à utiliser. Le tout était à l’ombre d’une lune noire.

-voici, obtenue par l’une de nos soucoupes volantes, l’image du chantier lunaire en orbite d’Ialou. Nous certifions que tous ces vaisseaux bénéficient d’une technologie spatio-militaire révolutionnaire. L’un de ces nouveaux vaisseaux, dit-il en désignant un supernova de son doigt noueux, a mis un peu plus d’une minute pour détruire deux ha’taks de la génération Anubis avant que son propre bouclier ne baisse de moitié. Nous estimons à ce stade qu’avec la technologie de ce prétendu Râ qui s’ajoute aux avancées de feu Anubis, les Goa’ulds exploitent réellement l’intégral potentiel de leur science. Au moment même où je vous parle, Râ équipe ses hymatars de nouveaux exosquelettes qui remplaceront les armures non technologiques.

-ce qui est très mauvais, murmura Lobjoyce pour lui-même, en se souvenant des redoutables Késeds.
-Râ n’aura pas besoin d’Héliopolis pour vaincre Ba’al et les Grands Maîtres, assura Ikwalz d’une voix mélancolique. Il y parviendra seul. Mais s’il cherche cette cité, c’est probablement qu’il en aura besoin pour aller jusque Ida…exterminer les Asgards, ce qui sera à sa portée.
-je sais que Râ est un Goa’uld, intervint Carter, mais il ne jugera peut-être pas nécessaire de se lancer dans une telle campagne s’il connaît votre état et si son armée suffit à vous tenir hors de la Voie Lactée. Ou même, il pourrait vous préférer en vie pour exploiter vos connaissances…
-soyez absolument certain que Reayew veut Héliopolis pour venir jusque Ida et exterminer la race Asgard dans sa totalité, trancha Thor d’un ton inhabituellement abrupt. Il a ses raisons.
-Reayew ? demanda Daniel, brisant le froid que Thor avait subitement installé.
-c’est… le nom sous lequel nous le connaissons plus couramment. Râ n’est qu’un pseudonyme destiné aux Jaffas et aux Humains.
-vous disiez, demanda Lobjoyce, que Râ avait ses raisons pour souhaiter tout particulièrement votre extermination ?
-nous ne sommes pas habilité à parler de cela à des membres de votre espèce, grogna Hermiod.
-vous avez déjà dit ça quand je vous ai demandé des informations sur les Furlings, se plaignit Daniel.

-professeur, reprit Thor de sa voix qui avait retrouvé sa douceur et son calme coutumier, les Asgards savent que Râ tentera de les détruire. Nous nous devons de nous consacrer à cette question, à vos côtés. Soit, les neuf belliskners optimisés et leurs équipages vous escorteront où vous irez, mais en cas de bataille, Ikwalz conservera le contrôle de la flotte.
-sauf si nous trouvons une idée stupide salutaire ? Se moqua Sam.
-certes, répondit Thor d’un ton bienveillant, en inclinant la tête.
-l’Humanité aura une dette envers vous, messieurs, conclut Daniel.


fin du chapitre


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MessageSujet: Re: Le Pharaon d'Héliopolis, épisode II : Reconquête   Le Pharaon d'Héliopolis, épisode II : Reconquête EmptyMar 6 Mar 2007 - 9:51

pour ceux qui ont lu la version précédente, je pense que l'ancienne marque est à peine reconnaissable, je me trompe? Wink
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Mara
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MessageSujet: Re: Le Pharaon d'Héliopolis, épisode II : Reconquête   Le Pharaon d'Héliopolis, épisode II : Reconquête EmptyMar 6 Mar 2007 - 10:45

Eh bien eh bien...

Woooooooooow!

La première chose qui me vient en tête, c'est que c'est incroyablement bien écrit! Et combien de fois t'es tu relu pour qu'il n'y ait strictement (ou une, mais je suis pas sûre...) faute d'orthographe? Chapeau... J'ai beau me relire 4, 5, 6 fois, il reste toujours des coquilles...

Les intrigues politiques sont savoureuses! J'imagine parfaitement cette scène de dispute entre les Jaffas et les Tok'Ra...
Contente de voir que tu réintroduits des personnages qu'on ne voit plus dans la série, tels que Garshaw, Malek... Entre autres.
Ah côté personnages d'ailleurs... Victor Delab? J'ai peur de me tromper, mais... Les fruits de la corruption, non?

Après, je dois avouer que j'ai un peu décroché lorsque tu partais dans des explications techniques, mais ce n'est pas une surprise, venant de moi... ^^"

Sinon, j'aime bien la manière dont tu apportes des réponses à des questions que l'on pose dans la série...
La remarque de Daniel sur les Furlings était excellente! Je le vois parfaitement dire ça.

A part ça, le mystère autour de Râ s'épaissit, ou se désépaissit, selon les considérations...
Certains semblent convaincus que c'est le vrai Râ, alors que côté terrien on est toujours sur l'imposteur... (si j'ai bien compris! very happy )

Un très très bon chapitre donc! Comme tu l'as dit un chapitre pas forcément très rythmé, mais sans doute indispensable pour la suite de l'intrigue.

Bravo, bravo! clap!
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MessageSujet: Re: Le Pharaon d'Héliopolis, épisode II : Reconquête   Le Pharaon d'Héliopolis, épisode II : Reconquête EmptyMar 6 Mar 2007 - 11:46

merci beaucoup Heureux

Citation :
La première chose qui me vient en tête, c'est que c'est incroyablement bien écrit! Et combien de fois t'es tu relu pour qu'il n'y ait strictement (ou une, mais je suis pas sûre...) faute d'orthographe? Chapeau... J'ai beau me relire 4, 5, 6 fois, il reste toujours des coquilles...
il y a tellement longtemps que je retourne chaque phrase 10 fois de suite pour les tourner de la meilleure manière, que les fautes partent avec Wink

Citation :
Ah côté personnages d'ailleurs... Victor Delab? J'ai peur de me tromper, mais... Les fruits de la corruption, non?
si!! clap!

Citation :
Après, je dois avouer que j'ai un peu décroché lorsque tu partais dans des explications techniques, mais ce n'est pas une surprise, venant de moi... ^^"
pour le BC-304 et l'ISC#1? et le canon IEMAP? c'est dûr de parler techno Humaine sans technique puisque c'est un domaine assez clair et plus rationnel...
en tout cas, pour le ha'tak supernova, j'ai essayé de ne pas faire trop technique. Wink

Citation :
Certains semblent convaincus que c'est le vrai Râ, alors que côté terrien on est toujours sur l'imposteur...
plus ou moins, ça dépend des avis de chacun clin d'oeil on voit que O'Neill ne croit pas à Râ, d'autres si. les révolutionnaires y croient assez.

juste pour savoir, s'il vous plait, avez-vous aimé le poème-blague? study

vous constaterez que les graines de Reckoning et Threads sont déjà semées...^^

merci merci Heureux
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MessageSujet: Re: Le Pharaon d'Héliopolis, épisode II : Reconquête   Le Pharaon d'Héliopolis, épisode II : Reconquête EmptyMer 7 Mar 2007 - 19:25

note: j'ai renommé léviathan le modèle de supercroiseur d'Anubis. khek, pour le supercroiseur d'Apophis, et supernova, pour le nouveau ha'tak, sont maintenu.

edit: j'ai aussi baissé un petit peu la puissance du supernova face au DG.
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MessageSujet: Re: Le Pharaon d'Héliopolis, épisode II : Reconquête   Le Pharaon d'Héliopolis, épisode II : Reconquête EmptyVen 9 Mar 2007 - 19:57

C'est pas mal, il est assez bien, comme chapitre.

Ceci étant, j'ai des choses à reprocher.

Tu fais une des choses que je reproche à ma fic, trop de descriptions techniques et scientiques qui sont inutiles. Et elles sont peu crédibles, ainsi que les comparaisons que tu établis entre les vaisseaux de Râ et ceux d'Anubis.
En clair, tu dis tout explicitement, ce qui plombe un peu ta fic avec une science inutile et incohérente.

Pas besoin de parler de 900 pétajoules ou de dire que les tirs ont un tiers de l'énergie de tel vaisseau.
Montre seulement que ce vaisseau surclasse les autres.

Autre chose, tu semble déterminé à montrer Râ comme le Goa'uld qui va balayer tous les autres. Nuance un peu. Il faut qu'il ait des avantages mais aussi des faiblesses.
Dans cette optique, lui donner une technologie et des moyens supérieurs ne peut que le rendre moins interessant.
Il doit également rencontrer une résistance. Il ne peut pas tout réussir, tout comprendre. Il DOIT commettre des erreurs et rencontrer des difficultés.

Il est seul et isolé. Profite en !

Ce n'est pas crédible qu'il puisse avoir une puissance militaire supérieure à tous les autres. D'autant qu'on a déjà vu ça et vouloir le montrer plus puissant qu'Anubis, c'est l'escalade.


Fais le plutôt jouer sur son expérience, son intelligence, sa ruse, sa connaissance de la politique et de la galactographie que sur sa puissance de feu.


Je résume:

-Une science inutile et invraissemblables.

-Une mauvaise exploitation de Râ en tant que nouvel ennemi imbatable que déchire tout.
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MessageSujet: Re: Le Pharaon d'Héliopolis, épisode II : Reconquête   Le Pharaon d'Héliopolis, épisode II : Reconquête EmptyDim 18 Mar 2007 - 18:46

le chapitre précèdent, tu le trouvais trop faible. Laughing non, Râ n'est pas invincible. il présente des innovations sophistiquées, mais dans l'état actuel des choses, il possède une poignée de ha'taks classiques, deux supernovas, un khek et un lévitathan inachevé. une technologie nouvelle et supérieure, mais si Ba'al/Anubis envoient quinze ha'taks DG sur Ialou, elle ne donnera pas à Râ la victoire. d'ailleurs, il ne possède que les systèmes stellaires de Nila et Ialou.

le côté technique est présent et explicatif, pour cette fois-ci, car je tenais à introduire des bases scientifiques peu présentes, mais existantes, disponibles, dans ce "Stargate alternatif" qu'est ma Fic, ma vision personnelle de Stargate. rassures-toi, ce sera propre à ce chapitre. mais je l'ai estimé nécessaire. Wink pour éviter de voir jusque dans cette Fic le débat sur les 200 Mt du ha'tak, la puissance des Goa'ulds, la maîtrise technologique des Humains...

on sait qu'Anubis n'avait pas le droit d'utiliser le savoir Ancien. il a fait ce que n'importe quel Goa'uld pouvait faire. d'ailleurs, peu avant lui, Apophis sokarisé l'avait pratiquement fait. quant à Râ, dans mon petit SG privé, Wink il fut 10 000 ans le roi Goa'uld, et avait les meilleures ressources scientifiques de l'empire, à son service direct. il a par ailleurs une nature propre. j'imagine des recherches vieilles de plusieurs siècles, qui aboutissent maintenant.
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MessageSujet: Re: Le Pharaon d'Héliopolis, épisode II : Reconquête   Le Pharaon d'Héliopolis, épisode II : Reconquête Empty

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