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 Le Pharaon d'Héliopolis, épisode I : Retour du Néant

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MessageSujet: Le Pharaon d'Héliopolis, épisode I : Retour du Néant   Le Pharaon d'Héliopolis, épisode I : Retour du Néant EmptyVen 4 Aoû 2006 - 14:05

Note "rétroactive" de l'auteur :
Ce 20 octobre 2009, je tiens à signifier deux avertissements aux lecteurs :

1) Héliopolis est mon tout premier texte sérieux, lancé il y a déjà plusieurs années de cela; et je n'étais qu'adolescent en le travaillant. Il se peut donc que le style littéraire en présence ne soit plus toujours aussi... frais, que je le souhaiterais, ni ma vision de l'univers SG-1/SGA, aussi fine que je l'avais voulu.

2) Bien que l'épisode I soit complet, je me suis vu contraint de stopper la fansérie en cours de rédaction/publication de l'épisode II, la cause en étant mon désamour soudain vis-à-vis des séries Stargate et de leur univers commun, lorsque la qualité de ces dernières chuta brutalement et définitivement à partir du dernier tiers de la saison 9 de SG-1, et à partir de la seconde partie de la saison 3 de SG-Atlantis. Je suis donc au regret d'avouer qu'Héliopolis n'a pas de fin, et je ne sais pas si elle en aura jamais une. Ceci étant posé, c'est à vous de décider de vous lancer ou non dans la lecture.




Le Pharaon d'Héliopolis, épisode I : Retour du Néant 50e336153ba01750cf13e2802edc75f0

Le Pharaon d'Héliopolis, épisode I : Retour du Néant

Lorsque les Humains, les Rebelles et les Grands Maîtres subissent les assauts dévastateurs d'un être hors du commun, l'équipe d'élite SG-1, accompagnée de ses alliés Jonas Quinn et John Lobjoyce, est séparée dans toute la galaxie. Au gré des premières batailles, le SGC tente de retrouver ses hommes.

Chapitre 1 : la chute de Krek


Avant-propos


Cela faisait maintenant beaucoup de temps qu’il était dans cet état de torpeur, à peine conscient d’exister. Il ne voyait, ne sentait et n’entendait plus rien. Il avait l’impression de flotter librement dans l’air, à peine vivant. Il ne pensait pas, se contentant d'exister. Quelques vagues souvenirs remontèrent à son esprit, sans ordre chronologique ou liens précis. Une femme Humaine, rousse, sensuelle. Une gigantesque pyramide volante. Un jeune berbère. Un ciel étoilé. Des couloirs dans lesquels plusieurs Asgards déambulaient. Une porte des étoiles active. Un guerrier au terrifiant casque chacaloïde, représentant Anubis. Une grande souffrance physique, une maladie qui ronge son corps. Une ville incendiée et ravagée, brisée par une pluie d’éclairs de feu. Des milliers de guerriers se prosternant devant lui, l’acclamant. La plus majestueuse des cités Goa’uld. Plusieurs enfants Humains dans une salle luxueuse. Des chiffres. Une grande vague de lumière, d’énergie. Le néant. Et très vite, la haine. Le temps passant, il reprit le contrôle de ses capacités. La mémoire lui revint. Il se rappela de tout. Pour la Terre, comme pour lui, la guerre ne faisait que commencer.


2004, Sur une planète Humaine primitive abritant une colonie minière Terrienne, peu de temps avant les événements de 08-16 "La Dernière Chance"...


Apyala bailla. Malgré la joie sincère que lui procurait le fait d’aider les libérateurs Terriens qui les avaient débarrassés des faux dieux, il ne serait pas fâché que son tour se termine.
Apyala avait vingt-six ans. Il faisait partie des guerriers formés et équipés par les troupes du SGC, pour leurs mines. Arrivés sur leur monde il y a maintenant six ans, représentés par une certaine équipe SG-2, ils avaient vaincus par la ruse les tyrans qui oppressait le peuple indigène, des Humains craintifs et peu développés.

Pour les remercier, ils avaient accepter de les laisser prendre ce minerai appelé naquadah qui était présent en abondance sur place, et dont ils n’avaient pas l’utilité, contrairement aux Terriens ; qui eux, étaient en pleine guerre contre les autres faux dieux peuplant la Galaxie.

Plusieurs bâtiments servant à la gestion du site et à entreposer le matériel avaient été installés sur place, autour des mines Goa’uld récupérées et aménagées à la mode occidentale. Une cinquantaine de Terriens y travaillaient, avec l’aide des indigènes toujours ravis, pour la plupart, d’aider leurs libérateurs, du moment que cela pouvait nuire aux Goa’ulds d’une manière ou d’une autre.

Apyala avait reçu un entraînement afin d’apprendre à manier les armes des humains de la Terre. Lui, les autres guerriers indigènes affiliés aux mines et les soldats amis devaient se protéger contre les bêtes sauvages, très nombreuses et dangereuses par ici, mais surtout protéger la mine de pillards ou autres assaillants Goa’uld.
Le ciel était bleu azur, aujourd’hui. La saison chaude battait son plein, et, assis contre le mur de béton froid de la structure, il se laissa aller au sommeil. À peine cinq minutes plus tard, des exclamations de surprise et de peur poussés par les autres gardes le fit sortir de sa torpeur. Un bourdonnement lointain parvint à ses oreilles.

Dans le ciel bleu, trois choses indistinctes aux yeux d’Apyala arrivaient au loin et grossissaient au fur et à mesure de leur avancée. Par ailleurs, à entendre les jurons des soldats de la Terre, cela n’annonçait rien de bon.
Malgré la distance, le jeune homme distingua des structures grises, arrondies et relativement plates, bien qu’irrégulières. Ces étranges engins en soucoupe étaient d’une taille impressionnante. Beaucoup d’Humains auraient pu y tenir.
Un des trois phénomènes dévia de sa route, passa au dessus du village indigène tout proche, et ralentit. Plus surpris qu’inquiets, les villageois avaient levé le nez vers le vaisseau et attendaient, immobiles, qu’il se passe quelque chose. Mais les Terriens, eux, criaient, en exhortant la population à s’enfuir.

Soudain, une avalanche d’éclairs en boules fut comme vomie du ventre de l’engin stationné au dessus du village, provoquant un sursaut des Humains qui se trouvaient aux mines, et en quelques secondes d'orage, la modeste zone d’habitation était rasée, carbonisée, réduite à un espace de terre fumante couverte de débris éparpillés; débris de pierre sale et de bois brûlé en majorité, ainsi que de quelques formes de cendres indistinctes qui avaient été des habitants avant le bombardement prompt et incendiaire.

Les soldats Terriens, eux, avaient depuis le début reconnu trois al’keshs Goa’ulds. Le vaisseau responsable de l’annihilation du village revint avec les deux autres et ils s’arrêtèrent en état de lévitation à quelques dizaines de mètres devant les mines, où les défenseurs indigènes, inexpérimentés, restaient paralysés, et où les Terriens couraient en tout sens, se préparant fébrilement à l'innévitable choc belliqueux.

Des anneaux de transport descendirent des vaisseaux soucoupiques au sol, et remontèrent en y laissant des êtres bipèdes de race inconnue, des reptiliens herculéens et casqués qui furent aussitôt pris sous le feu des P-90, les Humains ayant pris position à l'entrée de la station pour déclencher un tir de barrage. Sur la défensivie, ils étaient couchés ou genou à terre, pour la plupart.
Étrangement, ces soldats particulièrement massifs recevaient des balles dans les membres ou dans le poitrail, voire même en sentaient quelques unes ricocher sur leurs casques lisses; ils vacillaient, puis se redressaient comme si de rien n'était. Plusieurs d'entre eux finirent tout de même par s'effondrer, difficilement, sous les rafales conjuguées des Humains. Dans les rangs des assaillis, certains se demandèrent s’ils avaient là affaire à des Kulls d’Anubis, sans les reconnaître pour autant.

Sur le toit des bâtiments Terriens, des mitrailleuses fixes à gros calibre ouvrirent le feu sur les al’keshs, sans succès ; à l’extrême stupeur de tous les artilleurs, leurs tirs, en atteignant leurs cibles, firent "claquer" des étincelles d'énergie dans les airs et mirent en évidence, autour de ces al’keshs, de curieuses bulles vertes, brillantes et translucides, comme parcourues par de puissants courants électriques: en réalité des champs d’énergie qui n’équipaient pas les bombardiers Goa’uld d’ordinaire...

Après un temps d’hésitation, Apyala leva son arme et fit feu à son tour, déséquilibré par le recul le temps des premières rafales. Mais malgré ce front fantassin de petits et gros calibres, les anneaux redescendaient et remontaient sans s’arrêter, téléportant à terre de nouvelles créatures à chaque fois. Sans se préoccuper réellement des tirs Humains, ils attendirent d’être tous débarqués pour s’organiser en colonne parfaite à la façon des antiques légionnaires romains. Puis, à la suite des colosses, des guerriers plus représentatifs des dites « têtes de serpent » se montrèrent : des Jaffas en armure, casqués d’effigie de squale.

À leur tour, les aliens assaillants ouvrirent le feu sur les Humains, à l’aide de lances plasmiques et aussi de pistolets à multi-déphasement aléatoire, dits zat; soit des armes identiques à celles que les faux dieux avaient utilisé par le passé sur ce monde même, du moins pour ce qui était des mystérieux cousins des Kulls. Car les Jaffas casqués étant quant à eux armés de tridents à plasma, un cousin de la lance classique qui tirait trois petites charges plasmiques fines au lieu d'une.


Le Pharaon d'Héliopolis, épisode I : Retour du Néant Skay39gardesquale28ks0qs.th
Garde Squale trident à la main, illustration de Skay-39

Les soldats les plus inhumains, d’un type inconnu, se montrèrent vite bien plus redoutables que leurs alliés. L’un d’entre eux se rapprocha suffisamment pour qu’Apyala, bien que limité par son stress débordant, puisse le détailler distinctement. Il était réellement très grand, et extrêmement massif. Une armure sans manche à l’aspect moderne et technologique, mécanoïde, le recouvrait. Ses bras étaient faits de muscles saillants en dessous d'une peau écailleuse blanchâtre, bien qu'il présenta aussi quelques épars pigments verts, là où ses pairs pouvaient plutôt arborer des tons marron ou gris. Au bout de ses grosses mains gantées, il exhibait de longues griffes acérées qui semblaient faites de métal raffiné. Enfin, un casque métallique ressemblant à un crâne de Unas cachait son visage, pointu comme celui d’un carnassier préhistorique. De surcroît, une longue chevelure grisâtre pendait sur ses épaules carrées.

Le Pharaon d'Héliopolis, épisode I : Retour du Néant Quessed2ei.th
"Crâne de Unas" prêt au combat, illustration tirée de l'ancien concept abandonné de Kull

Par surprise, des canons énergétiques venaient de se déplier de la face ventrale des al’keshs et ciblaient maintenant les soldats et les bâtiments, déchirant la chair, les murs et le moral des troupes à chaque tir, faisant mouche systématiquement.

Impressionnés et démunis, les défenseurs avaient répliqué dans le désordre. Au milieu des militaires Terriens et indigènes, des gens du peuple d’Apyala, travaillant aux mines, couraient et paniquaient en s‘exposant aux tirs des soldats ennemis qui, imperturbables, avançaient vers les installations minières, en colonne, sans se soucier des balles qui fusaient et des leurs qui étaient abattus.

Puisque les champs de force aériens semblaient incassables, le chef du site Terrien ordonna par radio aux mitrailleuses fixes des toits de détourner leur feu sur les fantassins ennemis. Quelques secondes, les gardes Squale et les Crânes de Unas furent déchiquetés sans problème par les projectiles de gros calibre, mais très vite, les canons énergétiques des al'keshs visèrent à leur tour les mitrailleuses Humaines et en détruisirent la majorité en quelques tirs. Et ce, pendant que les vaisseaux, protégés par leurs élégantes bulles vertes brillantes, ne semblaient guère souffrir.
Dans un fracas d'enfer, tel mur ou telle façade des Terriens explosait inopinément sous le plasma alien...

Parallèlement, les cohortes ennemies avaient atteints le niveau des premiers bâtiments de la mine. Les Humains, qui jusque alors étaient en ligne à l'entrée de la base, se dispersèrent entre les structures de béton pour continuer le combat, mais cette fois en mode de « mini guérilla urbaine ». Les dernières mitrailleuses reportèrent leur attention sur les al'keshs, incapables de toucher les fantassins à l’intérieur des dédales de la base, tandis que les combats rapprochés commençaient.

Apyala, désormais terrorisé, parvint toutefois à descendre presque par hasard un Jaffa squale, puis il tira une longue rafale de son arme sur un soldat à tête de Unas qui, avec quelques autres, s'était écarté de son corps d'armée. Comme s'il n'était pas sûr d'être mort, il s’écroula... lentement.
Respirant un grand coup, l'indigène releva son arme et répéta l’opération sur un autre soldat du même type. Il s’écroula aussi, mais le premier ciblé, lui, s’était entretemps relevé.

Estomaqué, Apyala baissa son arme. Le gros de la troupe des envahisseurs avançait sans hésitation, sans crainte, toujours dans un ordre impeccable, entre les différents blocs préfabriqués établis par le SGC. Ils étaient plusieurs dizaines, maintenant. Combien exactement, impossible de le savoir. En attendant, tous les Humains tombaient les uns après les autres. Plusieurs bâtiments étaient en feu sous les tirs des al’keshs, les murs éventrés exposés aux tirs de plasma brûlant. Certains soldats ayant survécu aux déflagrations tentaient d’échapper à la fumée et aux flammes, cherchant des sorties dans les structures méthodiquement réduites à l’état de ruines.

Les humains ne disposaient de rien dans cet avant-poste pour repousser efficacement une telle attaque. Toutes les mitrailleuses de calibre puissant étaient désormais H.S! Les sens en alerte, Apyala entendit un lointain ordre de replis donné par un colonel Terrien, et aussitôt il s’enfuit en direction de la porte des étoiles. Sauver sa vie, vivre, avoir le temps de vivre et d'expérimenter, tel était désormais son unique objectif.

Des hurlements venaient du champ de bataille alors que les redoutables guerriers extraterrestres encerclaient les infrastructures qui étaient défoncées, incendiées puis ravagées l'une après l'autre, par les bombardiers.

Arrivé devant le DHD, il essaya de se remémorer l'une des combinaisons de symboles que les Terriens lui avaient appris. Il entra seulement deux symboles sur le DHD, quand il entendit un bruit de pas derrière lui. Il n’eut que le temps de se retourner, et d'apercevoir un des guerriers invincibles venu ici pour briser son rêve, celui-là même qu’il avait essayé d’abattre sans succès. Il pouvait s'en rendre compte aux traces d’impacts de balles sur son armure, exactement là où ses propres tirs avaient frappé. Le guerrier leva sa lance et abattit Apyala sans l’ombre d’une hésitation, d’une manière mécanique et froide plus effrayante encore que l’exécution elle-même. Il se pencha sur le corps du jeune homme pour vérifier qu’il était bien mort, de manière tout à fait procédurière, puis il se releva et repartit indifféremment vers la zone des combats, maintenant plutôt calme, ou les bruits d’armes Terriennes se faisaient de plus en plus rares et où dominaient les crépitements des flammes et les bruyants tirs de rayons des al’keshs, ponctués de quelques dernières explosions.


Dernière édition par Mat Vador le Jeu 2 Juin 2011 - 11:06, édité 23 fois
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MessageSujet: Re: Le Pharaon d'Héliopolis, épisode I : Retour du Néant   Le Pharaon d'Héliopolis, épisode I : Retour du Néant EmptyVen 4 Aoû 2006 - 14:05

SGC, Terre

-désolé, Carter, je ne comprend toujours pas.
-général, vous y mettez un poil de mauvaise volonté, je crois bien, remarqua la jeune femme avec un sourire en coin. Je comprends que cette expérience ait été traumatisante pour vous, mais vous ne devez pas vous bloquer là-dessus. Beaucoup de temps a passé depuis cette histoire sur le X-301. Après l’échec du premier essai, nous avons réessayé avec plusieurs modèles de chasseurs de la mort, et nous avons vraiment réussit a désactiver le système de retour automatique. C’est certain, il n’y a plus aucun risque! Les Tok’ras eux-mêmes l’ont admis en vérifiant les appareils.
Cela faisait dix minutes que le général O’Neill parlait avec le lieutenant-colonel Carter dans le bureau de celle-ci, en même temps qu’elle travaillait mécaniquement un prototype de nouveau générateur à naquadah mobile, plus performant. Sans qu’O’Neill sache comment, Carter était parvenue à parler de mécanique et de vaisseaux spatiaux alors qu’il n’avait fait que lui demander si elle n’avait pas faim.

-OK, maintenant on les construit en série, mais je ne sais pas si ça en vaut la peine. c'est sympa d'avoir un mode amphibie et de pouvoir traverser l’espace interplanétaire dans un cockpit, tel Luke Skywalker, mais si on a un vrai vaisseau pas loin, on peut s'en dispenser. le F-302 me semble suffir!
-ils ont chacun leurs points forts. Grâce au naquadria, nos F-301 ont eux aussi la possibilité de pratiquer des irruptions subspatiales instantannées. Ils sont moins performants que les F-302 sur la vitesse et la maniabilité au cœur du combat, mais le mode amphibie n’est pas négligeable. C’est un avantage tactique que nous ne pouvons nous permettre d’ignorer. De toute façon, je vous l’ai déjà dit, vous resterez aux commandes d’un F-302, pour le peu que vous en pratiquez. C’est Teal’c qui sera le commandant de la première escadrille de F-301. Il est très enthousiaste à cette idée, d’ailleurs.
-et vous, vous ne pourrez pas faire joujou ?
-moi, mon général, je poursuis la recherche sur les "vrais" vaisseaux, comme vous dites, et sur quelques autres machins sympas.
-c’est étrange, tout de même, répondit Jack après une courte pause. Si on m’avais dit il y a dix ans que je serai en train de discuter des différents modèles de vrais vaisseaux terriens aujourd’hui, je ne l’aurai pas cru. C’est dingue comme ça passe vite, hein ? Les avions en bois et en toile, Boeing, Spoutnik, Apollo et BC-303 ! Sans compter les nouveaux BC-304, comme le Daedalus, qui arriveront bientôt.
-de toute façon, poursuivit-elle alors qu’elle commençait à suer sur l’appareil qui lui résistait, ne perdez pas de vue que même dans plusieurs années, on ne vaudra pas grand-chose face à la plupart des civilisations galactiques que notre coin d’univers abrite. Les boucliers et canons énergétiques ne sont pas pour maintenant. Star Trek, c'est pas gagné. Hooo ! Ce foutu réacteur m’énerve !
-vous croyez que Teal'c bat Mr Spock? Se demanda jack avec un réel air d'inquiétude.

Daniel entra alors dans la pièce, coupant court à la conversation.
-bonjour bonjour, comment ça va ce matin? Vous êtes bien matinaux…
-que voulez vous, ‘y en a qui bossent ici.
-laul.
-ouais.
-hum! Bonjour Daniel. Alors, et Teal’c ? demanda Carter.
-il vient de nous avertir, il est parvenu à un accord avec la communauté d’Humains et de Jaffas libres de Krek. Nous voudrions…
Une voix retentit alors dans les hauts parleurs :
-le général O’Neill est attendu en salle de briefing par le colonel Lobjoyce.
-enfin ! Il en a mis du temps, commenta O’Neill d’une voix enjouée. Venez !

Il se mit à trottiner vers la salle de briefing, suivit par Carter et Daniel. Dans la salle se tenait le colonel John Lobjoyce. Grand et bel homme brun, plutôt baraqué, cheveux coupés courts, la cinquantaine, yeux marron, il avait l’air calme et sûr de lui, et Carter ne manqua pas de remarquer son physique somme toute avantageux. Daniel aussi, mais lui, s’en fichait à priori, encore que…

O’Neill et lui se firent l’accolade.
-ça fait plaisir de te revoir, déclara Jack en riant.
-Moi aussi je suis content, répondit l'interessé avec davantage de retenue protocolaire. Ça faisait un bail, répondit Lobjoyce d’une voix calme, un petit sourire en coin.
-que penses- tu de mon nouveau job d'été? Demanda le général comme s’il cherchait à narguer le visiteur. A moins qu'il ne le fasse franchement.
-Moi qui pensais que tu te faisais chier comme un rat mort dans une base inactive… Gromella-t-il. J’ai d’abord cru à une blague quand on m’a appris sur quoi tu travaillais. Ça a été génial pour moi d’apprendre tout ce que je sais aujourd’hui. J’ai eu accès à tous les rapports de missions de toutes équipes confondues ! Je les aient appris presque par cœur. Enfin, heu... La substance, quoi.
-genre! Je vois.
John lobjoyce se tourna vers Sam.
-et, qui est-ce? demanda-t-il à O’Neill, d’un air qui se voulait faussement discret.
-heu… colonel John Lobjoyce, je te présente le lieutenant-colonel Samantha Carter.
-enchanté.
Carter sentit soudain son légendaire coinçage du postérieur revenir au galop.
-moi de même… dit-elle en serrant poliment la main que lui tendait Lobjoyce.
-hum hum !
-oups! Excusez moi ! Et lui, c’est... Il marqua une pause. Daniel Jackson !
Le docteur murmura un discret «c’est gentil de vous intéresser a moi» à l’attention de Jack et il se retourna vers le nouvel arrivant.
-salut. Heureux de faire votre connaissance, dit-il avec sympathie en lui serrant la main. John lui rendit un signe de tête chaleureux.

Après quelques battements de coeur, O’Neill reprit la parole.
-John est un grand ami avec qui j'ai été partout, durant la guerre du golfe entre autres.
-ha! Ça vous fait des souvenirs! Nota Daniel.
-ouais, pas forcement heureux, mais bon… lui répondit Lobjoyce.
-qu’est ce qui vous amène ici?
-je fais désormais parti de ce complexe, répondit fièrement John avec un faux ton administratif. Je ne sais pas encore lequel, mais on va me trouver un poste pas loin.
-Pourquoi n’intégrez vous pas tout simplement SG-1? demanda Daniel. Comme il nous manque un membre, vous pourriez nous être utile.
-pour l’instant, SG-1 peut très bien se débrouiller avec trois membres, docteur, répondit John avec un sourire poli, alors que nous manquons souvent de, heu... cerveaux? à divers postes, off-world notamment. Dans l’ordre d’urgence, je crois que ce qu'ils me préparent est prioritaire sur un quatrième membre pour SG-1, selon eux.
O’Neill n'avait rien contre les longues discussions, mais pas quand il avait faim.
-bien ! Sur ce, à la bouffe?


Dernière édition par le Dim 30 Déc 2007 - 12:22, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: Le Pharaon d'Héliopolis, épisode I : Retour du Néant   Le Pharaon d'Héliopolis, épisode I : Retour du Néant EmptyVen 4 Aoû 2006 - 14:06

Dans le même temps, à la grande forteresse de Krek


Teal’c avait réussi. Les habitants de Krek avaient acceptés les conditions d’alliance! Cette communauté d’Humains et de Jaffas s’était rebellé contre son seigneur Goa’uld seulement quelques semaines après la première grande insurrection Jaffa, menée par KTano/Himmotep, mais ces gens n'avaient pas manqué d'irriter les chefs rebelles à cause de leur inaction stratégique. Car les Krekiens étaient des êtres paisibles, vivants dans leur forteresse rectangulaire de dix kilomètres de long sur cinq de large. Ils avaient installé leurs fermes et leurs champs du côté des remparts, une grande ville faite d’immeubles et de monuments d’aspect Goa’uld recouvrant le reste de la cité et mélangeant allégrement les styles grec, romain, égyptien, asiatique et médiéval européen. Elle était entourée de gigantesques étendues marécageuses. Toute leur civilisation tenait sur cette forteresse ; ce peuple tranquille s’y était enfermé, bien décidé a ne jamais en sortir. Fidèles à la politique extérieure isolationniste entretenue par leur ancien seigneur mineur, ils n’étaient pas des «vas-t-en-guerre», mais plutôt des pantouflards.

Pourtant, les habitants avaient pris conscience de la menace que représentait encore les Goa’ulds, et avaient accepté de conclure une alliance économique et militaire avec la Terre. Ils n’étaient pas de trop.
Les Hébridians se montraient peu enclin à une alliance réelle, l’Humanité étant encore en dehors des standards commerciaux "avancés".
les Asgards, eux, semblaient s’être volatilisés; après avoir, des mois durant, désintégré des milliards de Réplicateurs grâce au disrupteur, la duplicité de
Répli-Carter avait stoppé net leur offensive et les derniers Asgards, plus que jamais en voie d’extinction, défendaient comme ils le pouvaient leurs derniers bastions: Othalla, centre démographique et technologique, et Orilla, chantier astronautique et unique mine.
Les Tok’ras avaient par ailleurs rompu tout rapport diplomatique poussé avec la Terre, qui elle n’avait plus de liens tangibles avec la Rébellion Jaffa unie que par de petites tribus semi indépendantes, affiliées a la grande rébellion, ou pas, selon leur humeur: les amazones sous les ordres d’Istha, entre autres. En effet, les relations diplomatiques Humano-Jaffas allaient en se ternissant, plus encore depuis les massacres terroristes du Trust.

Heureusement, Krek était restée à l’écart des Jaffas. Parce que les océans marécageux alentours regorgeaient de naquadah, l’alliance était largement profitable aux Terriens.

Un grondement lointain attira l’attention de Teal’c qui, peu dérangé par le vent frisquet et habillé d’une toge beige cérémonieuse, se promenait sur les contours de la cité, lance de cérémonie à la main par habitude, zat à la ceinture. Les autres passants regardèrent en tout sens, l’air inquiet. Teal’c entendit une série de petits sifflements crépitants, et soudain, une terrible détonation retentit. Instinctivement, le Jaffa se coucha à terre, les mains sur la tête. Des cris d’effrois retentirent partout autour de lui. Il se releva, se retourna, et se figea sur place.

Le palais du prince de Krek dont il venait juste de sortir était anéanti. Le bâtiment, à l’origine un grand dôme brillant, avec diverses tours rectangulaires accolées à sa structure, était éventré. Des langues de flammes s'extrayaient des ruines situées entre les deux extrémités encore debout. Puis, un autre bruit, qui ressemblait à un hurlement de moteur, se fit entendre. Teal’c tourna la tête et observa le désert de marécages qui entourait la forteresse. Au loin dans le ciel, des centaines de points noirs étaient désormais visibles dans le ciel. En quelques secondes, ils furent assez prêts pour que le guerrier Jaffa puisse distinguer leurs silhouettes. C’était une escadrille extrêmement dense et massive, de dizaines de al’keshs et de planeurs. Un Goa’uld attaquait Krek en masse.

Dans la cité, les cris retentirent de partout et les civils coururent se mettre à l’abri pour la plupart, les autres errant, désorientés. Une alarme retentit sous forme de gong extrêmement puissant, porté partout par l'écho, et des miliciens portant côtes de mail et toges grises arrivèrent de tous les côtés, allant se mettre en position aux commandes des canons protégeant la cité, ainsi qu’à couvert entre les premières rues, pour attendre le débarquement. Krek n’avait pas de forces aériennes… Teal’c dégaina son zat, se calla assez à découvert entre deux canons du rempart le plus long et attendit, la tempe crispée dans l’appréhension et la détermination.

Ces canons Goa'uld spéciaux avaient dans leur esthétique un petit quelque chose assez proche du canon ionique Tollan, mais ils ne tiraient que du plasma, à moindre intensité et sur une distance bien inférieure.

En quelques secondes seulement, les armées ennemies furent sur eux. Se déployant dans l’air, les escadrilles étrangères perdirent de l’altitude et accélèrent, fonçant vers la cité, suivis par des transports de troupes qui eux, se mirent en sécurité au loin. Mais alors que les vaisseaux allaient dépasser le rempart gigantesque, des tirs de plasma Goa'uld venus du système défensif Krékien fusèrent, et percutèrent de plein fouet les chasseurs et al’keshs composant l’avant de l’escadrille. Dans une série d’explosion, un grand nombre de carcasses de planeurs en feu furent projetées en désordre au dessus des remparts, et s’écrasèrent sur les vastes allés dallées en grondant et en glissant, couvrant les cris de terreur des gens qui étaient encore dans la zone. Les al’keshs, eux, s’illuminèrent de bulles vertes sous les tirs Krékiens, des boucliers de protection.

Un des al’keshs, néanmoins gravement touché par l’insistance de deux canons énergétiques, réussi à passer les remparts, vola quelques dizaines de mètres en perdant de l’altitude et se redressa à la dernière seconde, alors qu’il allait se briser au sol. Il percuta le bas d’une épaisse tour de pierre de style hellénique, située en périphérie de l’agglomération, avant d’exploser; projetant ainsi des milliers de débris surchauffés, de pierre, de métal et de poussière, partout aux alentours. La déflagration fit basculer la tour, qui sembla se craqueler à vue d’œil à la manière d’une coquille d’oeuf, puis qui s'effondra sur elle-même par milliers de fragments, irradiant de ses vestiges à 360 degrés. Dans un vacarme monstrueux, le bâtiment s’effondra en faisant basculer sur leurs bases plusieurs petits édifices autour de lui, défigurant des rues entières. Des centaines de personnes moururent ainsi.

Après l’anéantissement des premiers planeurs de leur escadrille, les appareils ennemis firent demi-tour par une longue coordination de manoeuvres aériennes acrobatiques, et d’autres vaisseaux furent descendus au cours de l'opération, avant de s’écraser piteusement dans les marécages alentours. Pendant quelques secondes, ils s’éloignèrent au large, comme si l’officier dirigeant la mission se donnait le temps à la réflexion, puis, en rase-mottes au dessus des marécages, ils revinrent à la charge.

Mais au lieu de tenter de percer les défenses de la cité, ils se divisèrent en deux escadres qui partirent toutes deux en direction opposée, longeant chacune un rempart tout en le bombardant. Tirant rageusement, la défense Krekienne, presque inefficace contre ces al’keshs à bouclier, continuait à abattre quelques appareils de chasse tendis qu’une pluie de plasma abîmait douloureusement les remparts, plus encore les canons et les bâtiments qui s’y trouvaient. Les structures alentours étant faites de pierre, chaque décharge de plasma touchant au but provoquait de nombreux éclats mortels et des façades entières de bâtiments s’effondraient comme en se liquéfiant.

Teal’c s’était rapidement réfugié sous une sorte de kiosque Krekien pour éviter d’être tué avant même le début de la bataille au sol. Essayant, en vérité sans trop de mal, de garder son calme, il attendait le débarquement de troupes d’invasion pour faire tâter sa lance à l’ennemi.
Il ne savait pas encore qu'une telle tactique n'était aucunement envisagée par les dirigeants adverses, qui qu'ils soient.

Les lourdes minutes passant comme elles le pouvaient, Teal’c déglutit. Si la défense Krékienne avait affronté des al’keshs conventionnels, elle aurait pu repousser l’assaut. Mais devant les boucliers de ces bombardiers hors du commun, et considérant l'absence d'avions ou de vaisseaux Krékiens, la bataille pourrait bien, après tout, être perdue d’avance.

Les al’keshs à boucliers faisaient toner simultanément leurs lance-charges de bombardement contre la base des remparts, et le plasma de leurs canons longue portée contre tout ce qui surplombait la muraille. En quelques minutes de pluie incandescente et de souffle violent, quatre canons Krékiens côte à côte fondirent sur place, et un pan entier des remparts s’effrita vers les eaux stagnantes en train de bouillir. Alors les al’kesh, escortés des planeurs, se réunirent en colonne aérienne rectiligne et s’engouffrèrent dans la brèche du cordon défensif, droit vers le centre-ville.

Cataclysmique, un ouragan de feu sans précédant s’abattit sur la trajectoire des al’keshs. Les vastes places publiques entourant les remparts sur ce côté-ci de la cité furent incinerées, et des dizaines d’éclairs de feu frappèrent aléatoirement les façades des bâtiments, qui volèrent en éclat sans la moindre résistance, plombant eux-mêmes leurs voisins.

Les dizaines de al’keshs avaient désormais toutes pénétrées l’enceinte. Elles se subdivisèrent, et partirent en toute direction, ne laissant que ruines et incendies sous leur passage, broyant, pulvérisant, enflammant, sans la moindre once de pitié, toute la cité martyrisée.

Submergé par un flot d’images instinctives, un être mystérieux, sexuel et tourmenté attendait, à des années-lumière de distance. Dans une série d’images floues teintées de bleu et de noir, il vit une cité de pierre, des tours, des remparts, un désert marécageux. Des flammes. Des explosions. Une armée. Son armée, qui excellait.


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Mat
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MessageSujet: Re: Le Pharaon d'Héliopolis, épisode I : Retour du Néant   Le Pharaon d'Héliopolis, épisode I : Retour du Néant EmptyVen 4 Aoû 2006 - 14:07

Plusieurs dizaines de minutes plus tard, krek


Pas de conquête. Juste une extermination. Les miliciens furent pulvérisés au sol avec les civils qu’ils protégeaient, sans avoir pu se battre une seconde. Des dizaines de charges plasmiques déchiraient le ciel en tout sens, explosant aveuglément sur la ville comme si elles avaient eu de la haine elles-mêmes. En proie à de monstrueux incendies, de puissantes déflagrations et de suffoquants nuages de poussière brûlante, les tours, les arènes, les temples et les maisons se craquelaient, explosaient, glissaient au sol pierre par pierre, alors que les Humains et les Jaffas qui n'étaient pas désintégrés, brûlés ou écrasés superbement sur le coup, se contentaient d'asphyxier moins proprement.

La cité n’était pas envahie. Elle serait vitrifiée, brûlée, anéantie, avec ceux qu’elle abritait.


Nila


La salle, vaste, froide, sombre et imprégnée d'une forte senteur d'eau salée, était ornée de sculptures de corail exposées sur les gros récifs qui dépassaient des bassins naturels. Des roches phosphorescentes pendues aux murs et au plafond par des algues génétiquement modifiées donnaient un peu de lumière blafarde, et un mur entier était composé d’une membrane hydrostatique transparente et bleutée, merci les Oannes, qui laissait voir que le château était situé dans un océan abyssal.

Le Goa’uld descendit les escaliers de pierre. Il était svelte, musclé, une barbe blanche bien taillée ornant strictement son visage dur. Il ne portait qu’une toge blanche, enroulé autour de son torse musclé, et une jupe rigide qui semblait faite d’écailles. Plus bas, on lui voyait des sandales de cuir, et deux gardes squale l’escortaient. Il s’arrêta devant la sphère de communication joliment incrustée dans un récif de corail taillé en rectangle, et un visage à l'ombre d’une bure dorée apparut, avant de parler d’une voix de Goa’uld.

-Poséidon. Comment se présente notre affaire?
-tout se passe comme prévu, mon pharaon.
-qu’est-il advenu de Krek ?
-ce nid grouillant de vermine rebelle a été brûlé, selon vos ordres, répondit le monaque, bien au fait des petites habitudes théâtrales et flatteuses qui plaisaient tant aux siens et à lui-même.
-parfait. Je suis content de vous. Bientôt, vous serez le premier des Stratèges... mes nouveaux Grands Maîtres. En attendant, nous devons nous rencontrer. Rejoignez moi avec votre prochaine livraison spatiale de naquadah marin.
-bien, mon seigneur.
L’homme semblait attendre que Poséidon coupe la communication, mais celui-ci n’en fit rien.
Au bout de quelques secondes…
-autre chose... Stratège?
-mon seigneur, je pense avoir fait une découverte plaisante, un cadeau qui devrait vous faire plaisir bien qu'il ne vous concerne peut-être pas directement…
-parlez, je vous prie.


PZC-336


Laria se réfugia derrière une des colonnes du temple, sous les tirs de lances Goa’uld et d’armes Terriennes qui fusaient de la moitié des directions vers l'autre moitié et inversement. Ils avaient été attaqués au petit matin par des centaines de soldats apparemment invincibles, qui avaient anéantis les défenses Terriennes présentes sur la planète et qui maintenant s’attaquaient aux indigènes. A sa droite, deux soldats squale avaient immobilisé Ronan, son jeune frère. Il était à genoux, contenu par les bras, visiblement sonné. Un soldat reptilien griffu se rapprocha. Il sortit son poignard, semblable a celui qu’utilisaient les prêtres Jaffa couramment, et planta sèchement son arme dans le cœur du malheureux. A cette vue, Laria poussa un cri de terreur, suivi d'un sinistre gémissement de souffrance morale. Le soldat se retourna alors vers elle et, la prenant sans doute en pitié, lui envoya une décharge de sa lance.

Presque au même instant, une rafale de balles envoyées par le caporal James plomba le guerrier ennemi dans le dos. Il tomba au sol sous l'impulsion, et se releva quelques secondes après, son armure dorsale en à peu près bon état. Le caporal James, abasourdi, recula, mais le guerrier Goa’uld lui tira aussitôt dessus.
Les derniers soldats Terriens et indigènes étaient blessés, sonnés, sans munition, les armes enrayées, et encerclés par une douzaine de gardes squale. Quelques tirs simultannés, et ils n’étaient plus.

Le colosse reptilien entendit un gémissement. Il se rapprocha du blessé, le caporal James, et le prit par le col.
-mais…qui êtes vous? De…de quoi êtes vous fait?
Le guerrier lui répondit d’une voix nasillarde.
-nous sommes les instruments de votre défaite. Et nous sommes fait de beaucoup, beaucoup de choses.
Sur ses paroles, il lui brisa la nuque et il laissa retomber le corps.


SGC, Terre


-chevron 5, enclenché.
-vous croyez que Jonas a changé depuis la dernière fois ? demanda O’Neill à Carter.
-aucune idée, honnêtement.
-chevron 6, enclenché.
-peut-être qu’il s’est laissé pousser les cheveux d’avantage… il m’avait dit que ce look le tentait bien.
-on va bien voir.
Langara avait tenu à envoyer Jonas en mission sur Terre, pour une visite de courtoisie et un mystérieux marché qui devait être proposé.
-chevron 7, enclenché.
Le kawoosh coutumier s’expulsa de la porte, avant de s’évanouir devant Jack, Sam et Daniel. Quelques secondes passèrent, Jonas passa enfin le stargate. Comme s'y attendait O’Neill, ses cheveux lui arrivait au cou, ce qui lui allait plutôt bien, selon l'époque de référence. Il balaya la salle du regard et sourit en voyant Jack, Sam, et Daniel en bas de la rampe. Comme d’habitude, Sam sembla sincèrement joyeuse, l’expression polie et lointaine de Daniel rappela que les deux hommes ne s’étaient pas réellement fréquenté, et celle de Jack demeurait indéchiffrable, ce qui lui fit de la peine.
Pour sa seconde visite depuis qu'il s'était senti poussé vers la porte, -au sens propre comme au sens figuré- Jonas se sentit intrus pour la seconde fois, quand bien même cela ne devait venir que de l'homme dont il n'avait jamais pu obtenir l'approbation.

-hey! comment allez vous, tous ? Commença-il en descendant la passerelle.
-on ne peut mieux, Jonas, rayonna Sam. Bienvenue. Et chez vous ?
-ça va ! La santé, la forme, et pour la petite histoire, mais ne le répétez à personne, je vais sans doute être nommé directeur de l'Acil, ou Agence de Commande Interplanétaire de Langara, annonça Jonas. L’équivalent du SGC et du général Hammond… de Jack, maintenant.
-wha, répondirent les trois Humains sur des tons différents. Sam le ressentit comme une victoire personnelle, Daniel éprouva un sentiment bienveillent et Jack songea qu'il aurait pu être jaloux s'il n'avait pas été promu général.
-et Teal’c, où est-il?
-en mission, il vous passe le bonjour. Enfin, le "shal khek... bonjour".
La porte de gauche coulissa subitement et John Lobjoyce, débraillé et essoufflé, entra.
-Vraiment désolé du retard, j’ai perdu un strip-poker avec le lieutenant Cadman et il a fallu un moment pour qu’elle accepte de me laisser partir, après j’ai dû trouver d’autres fringues…
-on ne veux pas le savoir, coupa Jack.
-menteur !
-colonel, dit Daniel, je vous présente Jonas de Langara. il a fait parti de SG-1 pendant environ un an.
-ha, d’accord, répondit joyeusement John, je me souviens des rapports. Bonjour ! Mais vous êtes Humain ou Jaffa, vous?
-à priori, Humain, répondit Jonas en souriant. Quoique, en fait Anubis et Niirti ont semé le doute en nous sur ce sujet. Depuis la révélation de ce genre de choses, sur ma planète, il y a des sectes de « la grande race Langarienne » qui militent pour que nous cessions de nous appeler Humains nous-mêmes.
- charmant ! Répondit John. je vous connais bien, en fait. Tout ce que vous avez fait en 2002.
-C’est l’année terrestre ou je vivais sur ce monde, en effet, répondit Jonas.

-ALERTE, ALERTE, OUVERTURE NON AUTORISEE DE LA PORTE!
Le groupe, surpris, monta à couvert dans la salle des commandes.
-on a un code?
-non, mon général, mais on reçoit un signal audio.
-mettez le sur écouteurs.
-à vos ordres.
-…je m’appelle Naros, commença une voix faible, salie par les parasites audio qui gênaient la compréhension des Terriens… je... Jaffa... de Krek…nous avons été attaqués par un Goa’uld...tifié comme étant Poséidon…eal’c est mo...rt… la cité n’existe pl... tous morts… ouvrez... iris, par pit…

O’Neill et Daniel se regardèrent, interloqués.
-bien, vous pouvez passer la porte. Sergent, ouvrez l’iris. Soldats, mettez vous en position.
L’iris glissa et disparut. Les soldats étaient tous à leurs postes, prêts à répondre à un piège éventuel.
Carter regarda O’Neill.
-mon général…vous croyez vraiment que…Teal’c…

-non. Vous savez bien qu’il est immortel. Moins que Daniel, mais immortel quand même pas mal.
Jack se retourna vers le pauvre Jonas.
-Ou vous portez la guigne, ou vous avez vraiment pas de bol.
Un homme boiteux et ensanglanté arriva par la porte comme par a-coup.
-ne tirez pas…
Il s’écroula au sol, à bout.
-une équipe médicale en salle d’embarquement! Vite!


Nila


Il ouvrit les yeux. Il se trouvait dans une salle qui n’était éclairée que par la faible lueur des abysses, à travers un hublot hydrostatique. À genoux contre le mur, ses poignets y étaient attachés par des pseudo-chaînes en algues artificielles. Quel raffinement dans l’identité du seigneur local !

Il essaya de se libérer, en vain. Il avait mal partout, particulièrement sur le flanc, où il avait gardé une blessure superficielle, mais douloureuse, de son passage sur Krek. Devant lui, se trouvait un mur de pierre humide dont la seule ouverture était une porte onirique et fantasmatique, un jet d’eau vertical allant de haut en bas, sans éclaboussure, filant en circuit fermé à une vitesse incroyable, couvert de bulles. Une silhouette apparut derrière elle. Hors de la vision du prisonnier, l’homme manipula un petit clavier contre son côté du mur et la membrane d’eau fut comme aspirée on ne sait où. Il entra dans la pièce, et le Jaffa vit un petit homme blond en armure, tatoué d’un trident, occupé à le toiser.

-Teal’c… ravi de faire ta connaissance.
-non.
L’homme eu un sourire narquois.
-je suis Tal’tlek, le prima de Poséidon. Un Humain guerrier, fit-il avec un mouvement du doigt levé qui correspondait au clin d'oeil dans la symbolique Goa'uld que partagaient guerriers Jaffas et esclaves Humains. Vous autres Jaffas n’aimez pas trop cela, n’est ce pas ? Bien. Je suis ici pour te faire savoir que pour une fois, tu as trouvé un Goa'uld qui se fiche complètement du célèbre shol'va. Pas mon maître. Le sien. Mais on t’a quand même trouvé une utilité. Tu sera un piège, Teal’c, tu va perdre tes amis.
-…vous… non…
-heureusement qu’il y a les portes des étoiles, pour les déplacements rapides. Tu retournes sur Krek. On a lâché le leurre qui va faire revenir tes amis… On s'est dit que nous pourrions avoir l'air caricaturaux en te dévoilant notre plan, mais comme de toute façon tu n'es pas sensé leur parler d'ici là, on peut se le permettre, qu'en penses-tu?
Teal'c hurla de rage.

Goguenard, Tal’tlek fit demi-tour. À l’extérieur de la cellule, il pressa un premier bouton, et les algues de Teal’c se délièrent. Puis l'embrasure de bulles se remit en place. Teal’c, bien que surpris et un peu méfiant de sentir soudain la peau de ses poignets respirer, se leva tout de même promptement, ignorant la douleur de son flanc, et se jeta de toutes ses forces contre le courant vertical. La chute d’eau artificielle et improbable rejeta le Jaffa en arrière, et la force du courant l’assomma littéralement.


SGC, Terre


O’Neill avait réquisitionné SG-1 et SG-3 pour la mission de sauvetage qui allait suivre. Jonas avait demandé à venir. O’Neill avait voulu refuser étant donné son statut de diplomate; mais il l’avait persuadé en lui proposant de le déclarer officiellement comme «forces armées Langariennes envoyées en renfort ». Le colonel Lobjoyce avait été momentanément intégré à SG-1 tant que son affectation n’était pas effective, et l’escouade attendait maintenant le départ. Le général O’Neill avait, cette fois, décidé de partir lui aussi. Pour Teal’c.

-mes amis, c’est une mission qui s’annonce musclée. On vous a déjà parlé des détails, alors je ferais vite. D’après l’unique témoignage que nous avons pu recueillir et les images de l’UAV, la ville est une ruine, les Krékiens sont morts, le terrain est occupé et les al’keshs de l’ennemi ont des boucliers. Des réclamations? Alors, Nous devons retrouver Teal’c et autant de Krékiens que possible. Go !

fin du chapitre 1 de l'épisode I


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MessageSujet: Re: Le Pharaon d'Héliopolis, épisode I : Retour du Néant   Le Pharaon d'Héliopolis, épisode I : Retour du Néant EmptyVen 4 Aoû 2006 - 16:32

Bon ben c'est exceptionnel... Ca fait longtemps que je suis fan de ta fic et avec cette remasterisation elle est encore plus géniale.

C'est grandiose. On se sent vraiment ridicule et insignifiant quand on la lit. pale

Et pour reprendre une remarque que j'avais déjà fait :

"On se croirait dans Stargate le film avec 8 ans de SG1 dedans et en 100x mieux !" Laughing
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Mat
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MessageSujet: Re: Le Pharaon d'Héliopolis, épisode I : Retour du Néant   Le Pharaon d'Héliopolis, épisode I : Retour du Néant EmptyVen 4 Aoû 2006 - 16:39

: :208: faut pas s'etonner que j'ai un égo immense aprés mrgreen

merci beaucoup! very happy

(j'attend quelques commentaires avant de poster le chapitre suivant)


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Haiyken
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MessageSujet: Re: Le Pharaon d'Héliopolis, épisode I : Retour du Néant   Le Pharaon d'Héliopolis, épisode I : Retour du Néant EmptyVen 4 Aoû 2006 - 22:28

Me voilà enfin ! Je viens de lire ta superbe fanfic, mat, et comme je viens de le dire : superbe ! Quoi dire de plus ?

Les personnages sont extrêmement fidèles a ce qu'ils sont dans la série. On découvre d'autres nouveaux personnages avec plaisir comme le colonel Lobjoyce, que j'aprécie beaucoup.

L'histoire est bien ficelée, ça se lit aussi facilement qu'on enfonce un couteau dans du beurre. C'est vraiment une très bonne fanfic, et tu écris comme un chef. Tu as vraiment du talent, et ça se confirme avec la deuxième fanfic qui traite de la mythologie de l'Atlantide en reprenant l'univers de SGA.

Je vais suivre les nouveaux chapitres avec attention, car je n'ai pas lu ta première version, donc je ne connais pas le fin mot de l'histoire. Encore bravo Mat !
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Mat
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MessageSujet: Re: Le Pharaon d'Héliopolis, épisode I : Retour du Néant   Le Pharaon d'Héliopolis, épisode I : Retour du Néant EmptySam 5 Aoû 2006 - 23:12

Le Pharaon d'Héliopolis, épisode I : Retour du Néant 50e336153ba01750cf13e2802edc75f0



Chapitre 2 : Infiltration


Krek


La stargate krekienne s’activa et les Terriens s’éparpillèrent aussitôt sans se faire repérer. Traversant la porte des étoiles en dernier, O’Neill regarda la cité depuis la place panoramique où le portail transplanétaire se trouvait, c'est-à-dire la grande place du palais. Il était à la fois triste et en colère... Il était déjà venu sur Krek auparavant. Il avait visité toute la ville, il avait admiré cette splendide cité, qui maintenant lui apparaissait avec un visage bien différent.

Le palais, ce superbe dôme argenté, celui-là même où il avait dîné à la table du prince plusieurs jours auparavant, n’était plus qu’un tas de ruines fumantes dont les deux extrémités arrondies étaient toujours là, précaires, couvertes de suie et de poussière. À perte de vue, des ruines de pyramides, de tours, d’immeubles. Il ne restait qu’un cimetière lugubre, fumant, flambé, surmonté de carcasses de tours et d'immeubles.

L’agora entourant le palais de feu le prince avait cédé la place à un gigantesque champ de cratères rempli de fragments pierreux. Malgré tout, quelques tours et pyramides subsistaient. Pour la plupart sales, penchées, amputées, fissurées, balafrées, mais toujours là.

-balise de Teal'c reperée, mon général, annonça Carter en étudiant son écran portatif.
L’escouade, composée de SG-1, Lobjoyce, Jonas et SG-3, se rapprocha le plus furtivement possible de la place publique. L’agora, ou plutôt ce qu’il en restait, était recouverte au nord du palais de vaisseaux de guerre Goa’uld: les al’keshs et les planeurs qui avaient atterri, rejoints par les transports de troupes d'occupation, une fois la bataille terminée et le massacre perpétré. Au sud du palais, de nombreux bataillons de gardes squale au trident levé patrouillaient. Au pied des ruines encore fumantes de la coupole se trouvait un contingent de Jaffas, qui gardait des dizaines de prisonniers groggys et sanguignolants, assis ou couchés à même le sol.

Cachée derrière une colonne effondrée, l’escouade stoppa sa progression.
-ho, c’est pas vrai…maugréa O’Neill. Ça va être impossible de ramener les survivants à la maison sans baston. Et là, j’ai un doute sur nos chances de réussite…
-je pense qu’on peut y arriver, mon général, répondit le colonel Reynolds, chef de SG-3. Si on pouvait détourner leur attention de la place, par exemple en utilisant du C4 ou nos mortiers contres d’autres positions Goa’uld plus loin, il serait possible de se débarrasser des derniers Jaffas ici et de récupérer les prisonniers.
-Mouais, mais je ne sais pas si on arrivera a faire grand-chose avec nos mortiers et le C4. On doit trouver le moyen de faire vraiment plus.
-mais on a rien d’autre.
-je crois que si. Regardez bien: Ils ont posé leurs engins près des dernières tours encore en équilibre. La Tour de Pise est droite comme la justice à côté de ces clochers. on à qu'à souffller dessus pour enfouir les Serpents sous une belle avalanche de cailloux.

O’Neill soupira et poursuivit.
-colonel, vous et votre équipe allez vous rendre de l’autre côté des ruines du palais et miner ces deux immeubles à la base, puis vous referez le tour. Lorsque l’effondrement écrasera les vaisseaux posés d’un côté, vous utiliserez vos mortiers contre les al’keshs et les planeurs qui auront été le moins exposé.
-mais, mon général, dit Reynolds, détruire ces immeubles, ça implique de sacrifier les survivants qui pourraient y être cachés!
-il y a peut-être un risque, mais on ne fait pas d’omelette sans casser d’œufs, répondit Jack.
-général…
-colonel, coupa Lobjoyce, les Goa’ulds semblent déjà être allé chercher les survivants. Et même s’il en reste dans les tours, que compteriez-vous faire pour les aider? On ne peut rien, nous!
-ça ne me plait pas beaucoup, répondit l'officier dans un faible soupir.
-A moi non plus, Reynolds, termina Jack, mais on n’a pas le choix. Bon, en route. C’est de la pierre taillée déjà bien ébranlée, ça se brisera sans difficulté. Les Goa’ulds nous ont bien mâché le travail.
-et vous, mon général ?
-Daniel et Jonas vont chercher Teal’c, on a repéré sa balise en arrivant. Si elle émet encore, il y a de l’espoir. Moi, Sam et John, on se fera ceux d'ici au fusil d'assaut quand votre diversion sera bien entamée.

Ainsi, tandis que les deux archéologues s’éloignaient avec un compteur dans le paysage apocalyptique, SG-3 traversa furtivement la place, dépassa le palais et se retrouva face aux vaisseaux posés. Encore un peu de randonnée discrète pour sauver leur vie au milieu d'un paysage de ruines, et ils atteignirent les deux buildings antiques, sans vie, à l’opposé du palais.
Discrètement, les hommes de Reynolds posèrent tout le C4 nécessaire contre la base des immeubles, calculant comme ils le pouvaient les emplacements, de façon à ce que le souffle les fasse basculer au sud.

Ceci fait, ils firent le chemin inverse en évitant les patrouilles Jaffa, en rampant parmis les ruines et les ombres, en courant entre deux regards. Puis, silencieusement, ils se placèrent en surélévation dans les ruines à l’air libre du palais, prêts à tirer au mortier contre les vaisseaux tout proches.

Daniel et Jonas s’étaient éloignés vers une rue devenue un chemin boueux et défoncé, dont les bâtiments voisins s’étaient écroulés, souvent en travers de la rue qui avait été noblement pavée et lustrée un jour.
-je capte le signal de sa balise par là, dit Jonas.
-espérons que dame chance sera avec nous, lui répondit Daniel avec un haussement d’épaules et une attention inhabituelle à son arme de poing.


O’Neill sentait le stress malmener son estomac. Depuis qu’il était passé général, il n’avait plus l’habitude de ce genre de situation. Etait-il encore capable? Pourtant, il n'y avait plus lieu de discuter. Il porta son takie-walkie a ses lèvres.

-SG-3, maintenant!


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Mat
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MessageSujet: Re: Le Pharaon d'Héliopolis, épisode I : Retour du Néant   Le Pharaon d'Héliopolis, épisode I : Retour du Néant EmptySam 5 Aoû 2006 - 23:13

De leur position, les Jaffas patrouillant autour des vaisseaux virent deux explosions se produire à la base de deux immeubles rescapés qui leur faisait face. Ils basculèrent sur leur fondations en propulsant des millions d’éclats de pierre dans toutes les directions, provoquant une première vague de dégâts importants sur les hommes et les vaisseaux dont les boucliers étaient hors-tension, puis les clochers s’effondrèrent… sur eux.
Les centaines de tonnes de pierre écrasèrent directement plusieurs al’kesh et plus encore de planeurs. Sous le choc, les vaisseaux en question explosèrent tous, renvoyant vers le ciel encore plus de fragments qu'il n'en était tombé. Et la déflagration complète, apocalyptique, fit sauter tous les vaisseaux voisins un à un, tandis que des obus de mortiers faisaient soudain sauter les cockpits d’autres al’keshs qui étaient hélas trop loin pour l’explosion.


Sur la place, les trois quarts des soldats présents s’étaient rués vers la zone de l’attentat, abandonnant les prisonniers à quelques gardes. Des tirs de P-90 les frappèrent mortellement ou gravement lorsque Jack, John et Sam passèrent a l’attaque. Dés qu’une demi-douzaine de gardes fut éliminée, les captifs se levèrent brusquement et attaquèrent leurs geôliers avec toute la beauté de l'énergie du désespoir.

Dans les catacombes, Jonas et Daniel avaient entendu un déluge soudain d’explosions, de tirs d’armes Terriennes et Goa’ulds, ainsi que des cris, de rage et de frayeur.
-on dirait que la fête a commencée, en haut… commenta Daniel.

Alors que l’environnement était toujours sombre, carbonisé et émanant de flammes, les deux hommes arrivèrent enfin devant un amas de pierre surmonté d’une forme organique. Le corps inanimé de Teal’c dormait là, offert comme sur un autel.
-heu, c’est pas un peu bizarre qu’il soit là… comme ça ? demanda Jonas.
-c'est bien un piège si c'est ce que vous voulez savoir, mais on ne peut pas reculer, répondit Jackson en se précipitant vers lui. Vous êtes doué en premiers soins d’urgence?
-je suis sûr qu'il aurait fallu que je vous couvre, ou au moins qu'on fasse le tour de la butte. Jack le dirait si il était là, marmonna Jonas quelques secondes plus tard, livide, en regardant l'imprudent archéologue accroupi à côté du Jaffa.

Jackson lui introduit le goulot de sa gourde dans la bouche. Le Jaffa but instinctivement, revint sommairement à lui, toussa et pris faiblement la parole.

-Daniel… Jonas ? …non…il ne faut pas…c’est…c’est un piège…
-ne vous fatiguez pas.Vous avez subi un sacré choc.Vous êtes blessé sur le flanc.
-non…il ne faut pas…un pi…c’est un piège…
-quoi ?
-il a pourtant été très clair, il me semble, dit une voie amusée derrière eux. C’est un piège. Et vous êtes tombés dedans.
Ils se retournèrent brusquement. Quatre Jaffas sans casque les regardaient d’un air satisfait.

-docteur Daniel Jackson, et vous aussi, dit-il à l’attention de Quinn qu’il ne connaissait pas, veuillez jeter vos armes.Vous êtes prisonniers.
-putain, mais même nous on le savait, rougit Jonas jusqu'aux oreilles.

Jamais à cours de bonne volonté, Jackson déposa son fusil de combat au sol… et se redressa avec son pistolet dans la main. Il s’apprêtait à tirer, et il aurait sûrement fait mouche si hélas l'un des Jaffas n'avait pas été plus prompt que lui d'une seconde. Le Tau'ri reçu la lance du Jaffa contre la tempe, et s’écrasa au sol, sonné, à coté de Teal’c qui avait à nouveau sombré dans l’inconscience.
Le Jaffa redressa sa lance et il assena le même coup à Jonas, dans le ventre, qui s’effondra, plié de douleur.

-bien. Le maître pense que le shol’va peut encore servir.Il doit être ramené sur Nila. Donnez-lui quelque chose, ou il risque de mourir. Ce faible homme n’a plus de symbiote…
-on aurait peut-être pas dû le tabasser autant.
-Tal'tlek a dit que ça devait faire vrai.
Il se retourna vers un autre Jaffa et poursuivit.
-Daniel Jackson est la cible principale. Il doit être amené vous savez où. Allez, on se regroupe!

Trois des quatre Jaffas se regroupèrent en portant Teal’c et Daniel.
-Que fait-on de l’autre ?
-aucune importance, il n’y a pas d’ordres pour lui. Tue-le, ça fera un Hok infidèle de moins.

Le Jaffa qui avait baissé sa lance vers Jonas, toujours le souffle coupé, reçu une balle en pleine tête de la part d’un P-90 utilisé en coup à coup.
O’Neill se tenait accroupi derrière un véhicule privé abandonné, l’arme à la main.
-Jonas ! C’était comme ça à chaque fois que je vous laissais tout seul?
-demandez à Daniel !
Les trois autres Jaffas braquèrent prudemment leurs armes sur O’Neill et Jonas, leurs deux captifs toujours inanimés.
-on part.

Des anneaux de transport descendirent du ciel, et remontèrent en emportant les Jaffas ainsi que leurs deux prisonniers. Jonas leva péniblement la tête. Avec tout le jeu d’ombre provoqué par les ruines, la pénombre, la fumée, la poussière en suspension dans l’air et les flammes, il n’avait même pas remarqué l’al’kesh qui flottait silencieusement à une vingtaine de mètres au dessus d’eux. O’Neill réagit immédiatement.
-à terre !!
Le al’kesh décolla rapidement, et alors qu’il était à une cinquantaine de mètres du sol, il lâcha une bonne rasade de ces éclairs en boule qui explosèrent sur les ruines, puis le vaisseau s'en alla à travers le ciel.
O’Neill se releva prudemment.
-les ruines nous ont sauvés, Jonas! Venez...

O’Neill courut jusqu'au véhicule Krekien, une sorte de char égyptien sur aéroglisseur, jeta au loin quelques gravats tombés sur la carrosserie et s’installa à la place du conducteur. Jonas s’agrippa à l’arrière.

Flottant à un demi mètre du sol, il accéléra progressivement. Jonas était surpris de l’excellente maîtrise de l’appareil par O’Neill: Il prenait les virages avec une facilité déconcertante, allant toujours plus vite.Des tirs d’armes Goa’uld sifflèrent à leurs oreilles.

Six chasseurs de la mort s’élevèrent à la verticale et survolèrent le terrain, à la recherche des terroristes.

Dans son appareil, O’Neill n’essayait même pas d’éviter les Jaffas sur sa route et Jonas, à l’arrière, abattait les soldats ennemis avec son pistolet.

Enfin, ils arrivèrent devant la porte des étoiles. À côté d’elle se trouvait le al’kesh qui les avaient attaqués. La porte des étoiles était activée et deux Jaffas descendus par les anneaux de transport, traînant Teal’c et Daniel, la passèrent, tendis que le al’kesh redécollait et s’éloignait.
-non!
O’Neill sauta de son véhicule qui commençait à crachoter et courut plus vite qu’il n’avait jamais courut, à s’en déchirer les poumons, sans vraiment savoir ce qu’il comptait faire. Les suivre. Où qu’ils aillent, il devait les suivre. Mais le vortex disparut avant qu'il ne puisse y plonger.
-non! Non! Non!

Il tomba a genoux devant la porte. Deux de ses meilleurs amis, alliés, partenaires, venaient d’être enlevés par les aliens les plus belliqueux qu’il connaisse, sous son nez. Et il l’avait laissé faire.
La main de Jonas se posa fermement sur son épaule.
-on les retrouvera.

La mort dans l’âme, O’Neill se releva et se retourna. SG-3 moins deux disparus, ainsi que Carter et Lobjoyce encadrant une petite masse de Krékiens sans foyer, arrivaient en courant, suivis des six planeurs qui arrivaient au loin.
-Jonas. Entrez les coordonnées de la Terre. Nous partons.
-à vos ordres.

Le Langarien s’avança vers le DHD et entra les coordonnées. La porte s’ouvrit alors et Jonas envoya le code d’identification pendant que O’Neill mettait un genou à terre, à l’abri derrière le véhicule qu’il avait piloté, tirant au P-90 contre les planeurs. Mais cela n’eut guère plus d’effet que d’habitude sur les puissants blindages.

Les réfugiés se précipitèrent vers le whormhole. Un chasseur de la mort tira sur eux mais rata sa cible, et le tir partit droit dans le vortex avant même que les Krekiens ne s’y soient introduits. Ils traversèrent, en partie décimés par les planeurs, alors que les Terriens faisaient feu comme ils le pouvaient. Puis ils furent presque tous passés.
-allez y!

Les derniers Krekiens passèrent la porte, escortés par SG-3, Lobjoyce et Sam. Jack et Jonas sautèrent à leur suite, une seconde avant qu’un tir plasmique ne frappe leur position.


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MessageSujet: Re: Le Pharaon d'Héliopolis, épisode I : Retour du Néant   Le Pharaon d'Héliopolis, épisode I : Retour du Néant EmptySam 5 Aoû 2006 - 23:15

SGC, Terre

L’alarme retentit et l’iris s’ouvrit quand le code fut reçu. Un tir plasmique de chasseur de la mort passa la porte, termina sa course contre le mur, puis des réfugiés Krekiens débarquèrent, terrorisés, suivis par Reynolds et ses hommes. John et Carter arrivèrent enfin, suivi de O’Neill et Jonas après quelques secondes. Le souffle d’une explosion toute proche avait traversé avec eux et les jeta au sol.
-fermez l’iris ! Hurla-t-il.

Un garde squale passa lui aussi le stargate à leur suite, manquant de perdre sa tête ou ses pieds contre l'iris qui commençait justement à se contracter, mais le Jaffa demeurant trop près de la structure, l'une des pales de titanium affûtées qui composait la fleur centrale de l'iris l'empala de part en part, perçant sa maille comme du bambou, avant qu'il ait pu utiliser son trident.

L’iris, orné de son sinistre épouvantail, raisonna encore de quatre autres chocs contre sa surface close lorsque le vortex se désintégra.
Deux soldats, révulsés, vérifièrent inutilement que le garde squale était mort et se demandèrent comment diable procéder.

-une équipe médicale en salle d’embarquement!
-général O’Neill, nous sommes attaqués, lui hurla dessus le sergent Harriman. Des signaux de détresse ont été reçus…
-ho, HO, laissez-moi le temps d’arriver Walter, s’il vous plait.
Il se releva péniblement du bas de la rampe, jurant sur ses genoux.
-… vous disiez ?
-excusez-moi, mon général. Nous avons reçu des SOS de nos colonies minières par le stargate. Ils ont été attaqués par des Jaffas casqués en poisson. Il y avait aussi des sortes de Kulls bizarres, presque intuables! Nous avons aussi reçu des rapports de Tok’ras et de Jaffas Rebelles.
-il… il y a des survivants ? Chez nous ?
-six attaques n’ont pas pu être repoussées.
O’Neill sentit la haine l’envahir. Le personnel de six mines sur neuf, tous tués.
Le général ne comprenait plus rien. Qui étaient leurs assaillants pour être si bien organisé contre eux? Pourquoi?
-Le Site Alpha?
-Il n’a pas été attaqué.
-ça fait toujours ça de gagné… pour nous, on en a perdu deux de SG-3. Non seulement Teal’c n’est toujours pas là, mais grâce à moi, Daniel a été enlevé.
-Pourquoi avoir fait ça? Ça ne ressemble pas aux Goa’ulds.
-Les têtes de certains Terriens valent très cher chez eux. Peut être les Jaffas espèrent-ils toucher une récompense de leur dieu. Ou juste s’amuser à les découper en morceaux lentement pour nous punir de notre insolence, comme ils en ont l’habitude.
Jonas prit la parole.
-non. Ils avaient des ordres. Daniel a été emmené a une destination secrète, et Teal’c sur Nila. Général, je connais cette planète.
-plait-il ?
-il en est fait mention dans les archives du docteur Jackson. C’était les Tok’ras qui lui en avaient parlé.
-Jonas, abrégez.
-c’est la capitale de Poséidon, le seigneur des océans.
-c’est celui qui a attaqué Krek et nos bases, non ?
-en tout cas, participé. Les gardes squale sont à ses ordres, mais les autres soldats, ces quasi-immortels, rien ne dit que Poséidon en possède. On en a jamais entendu parler, chez lui ou ailleurs. A part pour les Kulls.
-je dois y aller. En connaissez-vous les coordonnées ?
-oui, mais il est hors de question d’y aller par la porte. Elle est au cœur d’une forteresse sous marine. c'est un château-ascenseur qui s'élève au dessus d'un lac qui communique avec l'océan, et se termine dans les abysses.
-alors j’irais par le ciel.
-vous comptez y aller en vaisseau? C’est trop loin, un F-302 ne peut rester aussi longtemps en hyperespace. Actuellement, un modèle standard a même du mal à s’y maintenir plus de quelques secondes. Et vous savez bien qu’on ne peut pas mettre le Prométhéus ou le 304 en danger pour sauver deux hommes.
-Carter vous a parlé de la nouvelle localisation du Site Alpha quand vous êtes arrivé. Est-il suffisamment prés de ce monde en F-302?
-heu…en théorie oui, mais…
-alors la question est réglée. Notez-moi ces coordonnées quelque part et entrez les coordonnés d’Alpha Quatre. Je pars.
Carter intervint.
-le F-302 est incapable de supporter un tel voyage pour l’instant. Le naquadria est trop instable.
-oui, mais nous avons toujours LE chasseur, non?
-le modèle spécial? Mon général, nous le gardons pour les cas spé…
-spéciaux ? Comme là, par exemple ?
-oui mon général, mais ce que je veux dire c’est que vous détenez des informations qui ne doivent en aucun cas tomber aux mains de l’ennemi.Vous pourriez envoyer un autre pilote.
-Carter, c’est Teal’c qui est là-bas, et c’est notre seule chance de retrouver Daniel. Je dois le faire, c’est à moi d’y aller !
-vous n’aurez pas l’autorisation de l’état-major.
-c’est pour ça que je vais partir avant qu’il ne soit mis au courant.
-c’est… ça peut être la cour martiale, mon général.
-pour sauver Teal’c et Daniel, ça en vaut la peine.
Comprenant qu’il était inutile d’essayer de le raisonner, Carter se résigna.
-laissez-moi vous accompagner, au moins.
-négatif, on risque d’avoir besoin de vous ici.
-mais…
-c’est mon dernier mot.
-et comment devons nous agir?
-Laissez Walter s’occuper de toute la paperasse. (Il vit le sergent déglutir à côté de lui) Je vous donne carte blanche, colonel, pour agir comme il vous semblera bon.
-à vos ordres mon général, approuva-t-elle.


La porte tournait lentement, définitivement insensible au monde qui l’entourait.
-chevron 5 enclenché, informa la voix d’Harriman.
Elle s’arrêta, le temps de verrouiller ce chevron, et recommença a tourner progressivement. Jack tenait dans sa main le bout de papier sur lequel se trouvait toutes les indications sur les coordonnées de Nila.
-chevron 6 enclenché.
Il inspira profondément.
-chevron 7, verrouillé.
Le kawoosh rampa hors du stargate, et s'étrangla, comme à son habitude... O’Neill jeta un regard en arrière, s’avança d’un pas décidé vers le vortex et le traversa.

Site Alpha 4

Le général arriva dans la salle principale du bunker souterrain qu’était le Site Alpha quatrième du nom.
-général O’Neill, déclara le colonel Pierce en se mettant au garde-à-vous.
-repos, colonel.
-j’ai cru comprendre que vous aviez besoin d’un de nos bébés?
-oui.


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Mat
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MessageSujet: Re: Le Pharaon d'Héliopolis, épisode I : Retour du Néant   Le Pharaon d'Héliopolis, épisode I : Retour du Néant EmptySam 5 Aoû 2006 - 23:16

Ha’tak de Poséidon, vers la destination secrète

Une forte secousse due à la sortie d’hyperespace secoua l’appareil. Poséidon détestait se trouver à bord d’un vaisseau. Il n’avait aucun contrôle sur rien. Si une avarie venait à se déclarer, il était mort. Sa vie n’était pas entre ses mains dans l’espace, mais entre celles de plusieurs de ces pauvres imbéciles qui le prenait pour un dieu immortel. A cet instant, l’un d’eux s’approcha justement de lui.
-seigneur, nous approchons de l’orbite d’Ialou.

Par la baie de son pel’tak, Poséidon voyait déjà les reliefs de la célèbre planète du pharaon. Ialou avait une longue histoire. Terraformée par Râ, le Grand Maître Suprême, il y a dix mille ans après qu’il l’ait reçu en cadeau de Nephertum, elle fut la capitale féodale d’un empire fabuleux d’où Râ exerçait son influence de premier de tous les Goa’ulds.

A sa mort, Heru’rr, le fils de Râ, aurait dû être nouveau pharaon, mais le conseil des Grands Maîtres s’était rebellé contre son autorité jugée trop faible, le reléguant au rang de petit seigneur Goa’uld en disgrâce. Il parvint toutefois à y garder le pouvoir quelques années.

Quand il décéda lui-même, Apophis occupa la planète, et quand il mourut à son tour, un Goa’uld mineur plus ou moins dévoué à Anubis s’empara du pouvoir, avant d’en être chassé récemment par le pharaon légitime. La planète allait redevenir la capitale de l’empire, comme avant. Avant que, en, en l’année terrestre 1990, les Tok’ras ne montent et n’équipent un certain nombre de maquis Humains contre les dieux: L'Ordre des Chevaliers de l'Humanité, de furieux Humains utilisant le réseau des stargates pour mener leurs actions paramilitaires contre Râ.

En 1994, le Dieu Soleil vint sur Abydos se reposer de quatre années de guérilla. Il y fut assassiné, pas par l'Ordre mais par une autre faction Humaine, et les Grands Maîtres indépendants affrontèrent les ambitions de Heru’rr, Sokar, Apophis, Anubis et Ba’al, durant tout ce temps.
Ba’al et Anubis, qui n’avait pas échappé aux yeux du maître de Poséidon, voulaient prendre enfin la place vacante de Râ. De cela, il n’était pas question.

Une silhouette dorée apparut sur l’écran du pel'tak après un cliquetis électronique. Elle était maintenant bien familière au seigneur des océans.
-Poséidon.
-mon seigneur.
-où en êtes vous?
-je serais à vos cotés très prochainement.
-avez-vous mon colis?
-oui.
-excellent travail.vous serez récompensé à sa juste mesure.
-merci, mon seigneur.
L’écran s’assombrit a nouveau.

Kalomka

-tu en es vraiment sûr ?
-absolument. Il n’y a pluss de doute possible.
Marshar déglutit avec difficulté.
-merci, Rork’nar.
Le jaffa s’inclina et parti.
Marshar était un Tok’ra. Si son hote était âgé d’une trentaine d’années, le symbiote allait bientôt fêter ses deux cents ans, bien qu’il ne soit pas sûr de les atteindre.
Il faisait parti des « meneurs », c’est ainsi qu’on les appelait. Un chef affilié au commandement d’une base rebelle. Au yeux des Goa’ulds, jaffas rebelles et Tok’ras étaient à mettre dans le même panier. Des renégats, des déchus, des hérétiques.

Et effectivement, à certains endroits, on aurait pu les confondre. Étrangement, alors que les Jaffas et les Tok’ras qui avaient cohabité ensemble sur le Site Alpha ne pouvaient se supporter, de nombreuses missions en commun avaient réunis les deux communautés à plusieurs reprises, parfois dans des succès.
Il existait d’ailleurs dans cette galaxie des Jaffas, espions rebelles, suivant officiellement les ordres d'agents Tok’ra, comme cela s’était vu avec Konshu. Et depuis qu’ils avaient abandonné le Site Alpha, certains mouvements réduits appartenant aux deux peuples s’étaient rapprochés. Ils profitaient mutuellement l’un de l’autre, les Tok’ras fournissant leur matériel, leur organisation, les Jaffas se chargeant des opérations militaires. Ainsi, la base de Kalomka faisait parti de ces bases Tok’ras dont la garde était assurée par des rebelles Jaffas.
Pour beaucoup, les deux organismes rebelles auraient gagné à n’en faire plus qu’un malgré les tensions actuelles. Ils n’étaient pas des séparatistes, voulant créer leur état loin des Grands Maîtres.ils étaient des rebelles, décidés a changer la société dans l’empire. Un jour les seigneurs de la guerre seraient vaincus. A ce moment-là, Tok’ras et Jaffas devraient oublier leurs dernières querelles, afin de créer ensemble l’ordre nouveau, l’ordre qui gouvernerait bientôt les vestiges de l’empire Goa’uld.
Ils en étaient tous conscients. C’est pourquoi peu après que les Tok’ras se soient réfugiés sur le Site Alpha, y retrouvant les Jaffas, le « pacte d’unité d’action » avait été signé, instaurant une politique commune sur les plans militaire et économique.

Mais Marshar n’était pas dupe. Tout ceci était encore loin. Le rapprochement Tok’ra/Jaffa était indéniable, mais la tension restait palpable et l'alliance intéressée, forcée par la circonstance. Mais même les chefs des deux partis les plus opposé au pacte d’action commune ne purent nier que ce pacte permettait d’éviter des pertes, et de frapper les Goa’ulds plus vite et plus fort.
Cependant, chaque jour dans les très minoritaires bases communes, il y avait des bagarres, à l’infirmerie des Jaffas qui refusaient d’être soignés par des médecins Tok’ras, certain chefs Tok’ras qui accusaient les Jaffas d’espionnage et de sabotage, certains chefs Jaffas prétendant eux que les Tok’ras avaient l’intention d’utiliser les Jaffas comme chair a canon tout comme les Goa’ulds. En fait, il n’y avait que dans les moments où les faux dieux passaient à l’attaque qu’ils oubliaient leurs différences, le temps d’une bataille, avant de reprendre leurs querelles. Mais si la tension était palpable, il n’y avait maintenant plus aucun risque de bain de sang comme sur le Site Alpha.

Récemment, un événement aux conséquences multiples s'était abattu sur la Rébellion. Au gré des batailles, trois ha'taks avaient été volé aux Grands Maîtres et servaient maintenant la Révolution; ainsi, les rebelles avaient obtenu un début de flotte spatiale. Toutefois, les Jaffas rechignaient à faire profiter l'allié Tok'ra de la flotille et de nouvelles tensions se manifestèrent de fait.

Marshar s’appuya contre un mur. La situation était critique. Les forces ennemies qui avaient débarquées récemment sur la planète avaient détruits les campements installés à l'extérieur par les rebelles Jaffas et Tok’ras. L’unique portail qui menait à la base, caché au cœur de la montagne, venait de céder. Et comble du malheur, l’entrepôt de tel'taks devant servir à évacuer au cas où la porte des étoiles serait inaccessible, venait d’être détruit. C’était son ami Rork’nar qui lui avait apporté confirmation. Marshar avait ordonné l’envoi d’un SOS subspatial aux Terriens, mais allaient-ils intervenir pour autant? Ils étaient leur seul espoir. Les procédures cryptées les empêchaient de joindre d'autres Jaffas ou Tok'ras dans les temps.

Face à eux: des gardes squale, les soldats de Poséidon, que Marshar connaissait très bien pour porter une triple cicatrice verticale sur son flanc. Heureusement que ce jour-ci, le squale avait utilisé son trident de trop loin... Il y avait également ces colosses reptiliens capable de tuer un Jaffa d'un simple uppercut. Ils semblaient beaucoup moins redoutables que les guerriers Kull qu’Anubis avait formés, mais ils étaient tout de même largement au dessus de la moyenne. Marshar ne pensait pas que Poséidon ait pu lever une telle armée seul. Bien que les Jaffas soient à ses ordres, il doutait que les autres guerriers le soient également. Du moins, pas directement.

Il soupira et ferma les yeux. Des hommes passaient en courant devant lui. Au loin, il entendait des cris et des déflagrations d’armes. Ils étaient à un étage en dessous, mais les déflagrations et les cris étaient tout à fait audibles malgré tout.
Il porta son communicateur à sa bouche.
-Rork’nar. Prépares une équipe et rejoins moi au couloir de sortie. On doit aller débarrasser le stargate de son escorte ennemie au cas où les Terriens viendraient.
-reçu.

Marshar se dirigea vers l’armurerie. Dans les couloirs, des rebelles Tok’ra et Jaffa couraient frénétiquement vers les affrontements. Arrivé à l’armurerie, il prit un zat’nik’tel, ainsi qu’une arme de point nommé zat’lak. Ce long fusil gris qui se tenait à une main était couplé à un casque recouvrant les yeux du soldat. Extrêmement ingénieux, il avait équipé tous les commandos impériaux –les ashraks- au temps de Râ. Il y avait au bout de l’arme l’équivalent Goa’uld d’une caméra, miniaturisée à l’extrême, reliée par ondes au casque. Une fois coiffé du couvre-chef, un œil voyait ce qu’il avait devant lui, normalement. L’autre oeil voyait ce sur quoi était dirigée l’arme. Ainsi le soldat n’avait qu’à tendre le canon de son fusil plasmique au coin du mur pour voir ce que "lui" voyait, tout en s’assurant que personne n’arrivait sur le côté.

Cependant, cette arme nécessitait des heures d’entraînement ainsi qu’une grande maîtrise de soi, car en plein combat, pour peu que l’on panique, le cerveau pouvait ne plus réussir à traiter correctement les informations qu’il recevait des yeux, et le soldat pouvait alors se mettre a tirer sur des amis en les croyant derrière lui, et même être mis hors de combat à cause du…vertige!

Les soldats semblaient étonnés. Il était rare qu’un meneur de la base vienne s’armer personnellement. Si le plus haut commandant présent en était réduit a se battre lui-même, alors la situation était vraiment d’une gravité extrême. Pour ne pas dire désespérée.
Marshar se dirigea vers la salle des anneaux de transport. Rork’nar, accompagné d’une douzaine de guerriers, l’attendait.
-prêt, Rork’nar ?
-à votre service.
-parfait.
Marshar et son ami Jaffa Rork’nar avaient développé une franche amitié, un modèle pour les autres rebelles. Ils étaient la preuve que les Jaffas et les Tok’ras n’étaient pas condamné a s’opposer éternellement.

Ils se serrèrent sur la plate-forme de transfert. Les anneaux descendirent, puis remontèrent, laissant la salle vide.

fin du chapitre 2 de l'épisode I


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Répli
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MessageSujet: Re: Le Pharaon d'Héliopolis, épisode I : Retour du Néant   Le Pharaon d'Héliopolis, épisode I : Retour du Néant EmptySam 5 Aoû 2006 - 23:22

Second chapitre dans la lignée du premier : excellentissime. Toujours aussi merveilleusement bien écrit et détaillé. L'histoire est riche et passionnante. Du tout bon. Heureux

Dire que les deux suivants sont pour moi encore meilleurs... Rolling Eyes

Et je ne parle même pas de l'épisode 2... Il sera remasterisé lui aussi ???
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Mat
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MessageSujet: Re: Le Pharaon d'Héliopolis, épisode I : Retour du Néant   Le Pharaon d'Héliopolis, épisode I : Retour du Néant EmptySam 5 Aoû 2006 - 23:27

merci merci! Embarassed

Citation :
Et je ne parle même pas de l'épisode 2... Il sera remasterisé lui aussi ???
pas de la même façon. à priori pas besoin d'améliorer énormément les tournures de phrase, en revanche certains éléments seront éjectés et remplacés par d'autres. pas mal d'ajouts à prévoir également. Wink
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Horus
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MessageSujet: Re: Le Pharaon d'Héliopolis, épisode I : Retour du Néant   Le Pharaon d'Héliopolis, épisode I : Retour du Néant EmptyDim 13 Aoû 2006 - 12:06

J'ai bien aimé cette version remasterisée, il y a moins de maladresses, c'est plus clair.

Ca se voit que tu aimes Tolkien (je me trompe ?) car dans ta fanfic on retrouve la description de grandes batailles, c'est très prenant. On en prend plein les yeux.

Par contre, c'est toujours très technique. Ca rend ta fanfic moins accessible. Parce qu'en plus de tes créations, tu parles des vaisseaux déjà existant... Ca fait beaucoup de noms à retenir. Un petit conseil : Quand tu décris un nouveau vaisseau, évites de le comparer à d'autres vaisseaux parce que ça devient vraiment laborieux à comprendre... (on a pas forcément en tête tous les modèles de chasseurs ou de vaisseaux goa'ulds)

Mais dès qu'on a dépassé les explications et qu'on suit un peu plus les personnages, ta fanfic devient passionnante. Il y a beaucoup d'intrigue avec les nouveaux ennemis et les enlèvements de Daniel et Teal'c.

On voit que tu contrôle chaque détail de ta fanfiction, que tu sais où tu vas... Peut être un peu trop. N'hésite pas à lâcher ton omnipotence pour nous faire voir l'histoire du point de vue des personnages.

Houlà, on dirait que je coule ta fic... haaan Mais pas du tout, je l'ai trouvé vraiment très bien et je te donne juste les quelques points négatifs que tu puisses peut être en prendre compte à l'avenir pour approcher de la perfection !!!

Et bravo, beau boulot ! clap!
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MessageSujet: Re: Le Pharaon d'Héliopolis, épisode I : Retour du Néant   Le Pharaon d'Héliopolis, épisode I : Retour du Néant EmptyMer 16 Aoû 2006 - 12:27

un grand merci à vous tous! cheers


lisez Les fruits de la corruption! Le Pharaon d'Héliopolis, épisode I : Retour du Néant Pano111625

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Le Pharaon d'Héliopolis, épisode I : Retour du Néant 50e336153ba01750cf13e2802edc75f0


Chapitre 3 : Mission Suicidaire


Site Alpha


En tenue de vol complète, O’Neill s’avança sur la piste, accompagné d’un jeune major. Perdu dans ses pensées, Jack observa au loin la gigantesque mine de naquadah en plein air du Site Alpha. Après qu’Anubis ait tenté de détruire la Terre avec un astéroïde de naquadah, le Pentagone, intéressé par les fabuleuses réserves du caillou cosmique à la dérive dans le système solaire, avait demandé l’aide des Asgards, qui mobilisèrent l’un de leurs belliskners pour l’occasion.

L’astéroïde de plusieurs kilomètres de long fut remorqué en hyperespace par le vaisseau Asgard, puis « posé » par téléportation sur une planète encore inhabitée pressentie pour devenir le Site Alpha 4. Après l’établissement de la base, des mines de forage avaient été installées à même le dos du météore gigantesque, qui était depuis creusé et démantelé pour son naquadah. Assez pour construire plusieurs vaisseaux de guerre, avait assuré la Zone 51.

O’Neill sortit de sa rêverie. Au bout de la piste sur laquelle il avançait se trouvait le F/A-02 Sprite de l'équipe technique d'Annie Manniac, prêt au décollage, n’attendant plus que son pilote. Ce cousin du F-302 n’était pas classique: aux ailes plus courtes, plus trapu et plus armé, son hyperdrive avait été acheté aux Hébridians contre un machin extraterrestre que le SGC... avait trouvé en deux exemplaires!
Un second modèle de la même classe attendait pour escorter O’Neill jusque l’orbite.

-le A-02 est «gonflé a bloc», mon général. Vous avez là-dedans de quoi aller jusque Nila, sans problème. Le colonel Carter n’a pas dû sauter de joie en apprenant que vous alliez risquer ce vaisseau, je me trompe ?
-nan. Elle a peur qu’il soit détruit car on n’a que deux exemplaires de ce vaisseau, mais au fond, c’est précisément pour le type de mission que je vais mener qu’il a été assemblé et qu’on a payé les Hébridans.
-bah, je pense que vous le ramènerez en bon état. Ce vaisseau est sûr et maniable. Cependant, je vous conseille de ne pas trop faire de détours. Vous pourriez bien avoir des problèmes si vous martyrisez trop cette machine. On l'a pas testé en long, en large et en travers non plus...
-compris major, merci, répondit O’Neill d’un air absent. Au fait, avec qui est-ce que je vais voler?
-personne, mon général.
-pardon??
-ne vous inquiétez pas. J’aimerais vous montrer quelque chose.
-quoi donc?
-montez a bord, dit-il avec l’air excité d’un gamin qui prépare une blague.
O’Neill se hissa dans le cockpit.
-bonjour, général.
-qui a parlé? demanda Jack, étonné.
-l’ordinateur de bord.
-hein?
-vous avez bien entendu. Nous avons apporté pas mal de modifications a ce 302 en plus de l’hyperdrive Hébridan, notamment l’armement et la possibilité d’utiliser le vol stationnaire comme un hélicoptère. Mais la principale innovation vient de l’IA. Vous pourrez ainsi ordonner au vaisseau de faire ceci ou cela, y compris entrer en hyperespace à la destination désirée, et il calculera la destination pour vous, faisant office de co-pilote. Il réagit à commande vocale.
-formidable, commenta O’Neill d’un air agacé. Il détestait travailler dans ce genre de conditions. C’est lui qui m’a dit bonjour spontanément?
-toutes les phrases du genre bonjour, au revoir, bonne chance, bon voyage… sont inscrites dans son disque dur, il va vous les sortir quand il jugera le moment opportun, comme le lui ordonne sa programmation.
-bon et bien, je crois qu’il est temps que j’y aille.
-bonne chance, mon général.
-merci, major.
Un rapide salut militaire, et le major s’éloigna de la piste.
-quand faut y aller…maugréa Jack.
-veuillez indiquer la destination choisie.
-bwaa… Nila.
-coordonnées de Nila sélectionnées. Calcul de trajectoire en cours
-ouais, ouais…
-passage en hyperespace à votre commandement.
-mouais!
O’Neill fit décoller son appareil, escorté jusque l’orbite par un autre chasseur.

Le Pharaon d'Héliopolis, épisode I : Retour du Néant Animaniac501024x768qh9.th
Le vaisseau F/A-02 Sprite décolla lentement, puis s’éleva dans les airs, suivi par l’autre exemplaire qui l’escortait.
Illustration par Animaniac, voir http://www.thescifiworld.net/wallpapers_stargate_animaniac.htm

Voir The Scifi World sur http://www.thescifiworld.net/


Rapidement, il passa la frontière de l’espace et se retrouva dans le cosmos, abandonné par son escorte qui, par un looping parfait, fit demi-tour vers Alpha Quatre...
-passage en hyperespace, ordonna-t-il.
-confirmez vous l'ordre d'entrée en hyperespace?
-OUI !
-création de la faille sub-spatiale a destination de Nila, répondit l’ordinateur cinq secondes après, sans doute le temps de vérifier dans son disque dur que la réponse de Jack était bien affirmative malgré sa tonalité agressive.
-dépêches, tas de ferraille, cracha le général en sachant tout à fait que le programme ignorerait sa phrase, n’étant pas assez sophistiqué pour la saisir.
-nous venons d’amorcer le passage dans la faille sub-spatiale à destination de Nila. Veillez vérifiez que tout vos systèmes de survie sont opérationnels.
-ouais…

La déchirure sub-spatiale se forma et avala le vaisseau dans un tunnel de lumière.
-nous sommes maintenant en hyperespace. Durée estimée du voyage: 46 minutes, 36 secondes. Le pilotage sera désormais assuré de manière automatique jusqu’au retour en espace conventionnel. Bon voyage, général.
-on lui dira…

Presque une heure. O’Neill avait bien fait d’emporter un magazine pas prise de tête pour s’occuper. Il avait même de quoi manger un peu. Il regarda le paysage composé d’un gigantesque tunnel bleuté aux tons violets, et au loin, d’une forte lueur blanche. Par effet d’optique, on avait l’impression de foncer tout droit sur cette énorme sphère de lumière, mais O’Neill savait qu’il ne s’agissait que d’un effet d’optique. Derrière le tunnel bleu, on distinguait l’espace, et les étoiles à perte de vue.
Jack abandonna sa contemplation pour revenir à son magazine.


Vaisseau de Poséidon


Lorsque la porte de la cellule s’ouvrit, un Garde Squale et deux Jaffas sans casque passèrent la porte.
-debout ! Lui hurla le soldat en lui donnant un violant coup de pied dans le ventre.

Daniel étouffa un cri et se releva difficilement. Les deux Jaffas le saisirent, lui prenant un bras chacun.
Ils le traînèrent en dehors de la cellule. Daniel ne réalisa pas tout de suite ce qu’il lui arrivait. Dans son dernier souvenir, il voyait ce Jaffa parer son attaque et l’assommer, dans les ruines de la forteresse de Krek.
Après ça, il avait apparemment été emmené. Mais où?
Jackson serra les dents et espéra de tout son cœur que les autres étaient sains et saufs.

On le traînat encore à travers plusieurs salles et finalement, ses geôliers s’arrêtèrent. Ils étaient arrivé dans une pièce étrange qui semblait destinée à illustrer les romans d’aventure sur l’Atlantide. Tel du lierre, des algues courraient sur les murs et des bassins remplis de poissons exotiques occupaient les quatre coins de la pièce. Plusieurs groupes de prêtres et de soldats attendaient silencieusement quand l’un d’eux se plaça comme un seul homme au centre de la salle et fut emporté par des anneaux de transport. Un autre groupe prit sa place, et ainsi de suite. L’avant-dernier groupe se plaça alors au centre, mais un grand homme musclé et barbu s’en détacha et se dirigea vers lui.
-tu es Daniel Jackson? Demanda-t-il de la voix caverneuse typique d'un Goa'uld, mais dans laquelle perçait malgré lui la curiosité.
-oui, c’est moi… Et vous êtes?
-je me demande bien ce qu’il veut faire de toi, répondit-il en ignorant la question. Tu ne semble être qu’un simple Humain pourtant, tu n’es même pas chef dans ton monde…
-qui ça « il » ?
-mais ton seigneur, bien sûr, et le mien… termina-t-il en éclatant de rire.

Poséidon, car c'était lui, retourna alors avec les autres au centre de la pièce et ils furent téléportés à leur tour. Daniel, accompagné de ses trois gardes, se retrouva lui aussi au centre. Ils furent téléportés dans une salle lui rappelant le vaisseau de Râ qu’il avait vu dix ans auparavant sur Abydos. De là, il fut traîné dans une autre cellule. Il ignorait qu’il n’était plus dans le vaisseau mais dans une cellule du palais de la planète Ialou.


SGC, Terre, salle de briefing


-Klorel, vous croyez? Demanda Carter d’un air perplexe.
-et bien ça me parait une bonne possibilité, répondit Jonas. Vous l’avez laissé en vie. Vous avez tué son père, Apophis, et sa mère, Amon-Het. Vous l’avez humilié, vous l’avez privé de son hote. Si il en avait retrouvé un, il pourrait bien entretenir un puissant désir de vengeance à votre égard.
-c’est envisageable, reconnut Carter. Mais je ne vois pas d’où il tirerait les crânes du Unas et les al’keshs à bouclier.
-et…ce mec qui se prenait pour le Diable… Belzébuth ? Proposa Lobjoyce.
-Sokar. Belzébuth, c'est un autre Grand Maître.
-oui voilà, ce Sokar, ce n’est pas un bon candidat ?
-je ne pense pas, répondit Carter. On aurait eu de ses nouvelles avant s’il avait survécu à l’explosion de Netu. Et pourquoi pas Anubis ?
-aux dernières nouvelles, Anubis est prisonnier dans le blizzard, souligna John.
-en fait, continua Jonas, je ne pense pas qu’il faille chercher chez d’anciens Goa’ulds qui voudraient se venger d’un de vos mauvais coups. A mon avis, nous sommes face à un ou plusieurs seigneurs que nous ne connaissons pas. Comme ce Poséidon.
-il est aussi possible qu’il n’y ait pas d’autres seigneurs et qu’il soit le seul meneur de cette attaque, remarqua Lobjoyce.
-mais pourquoi? reprit Sam. Nous n’avons jamais combattu contre lui. Pourquoi nous attaquerait-il subitement, comme ça?
-il considère peut-être que la Terre construit trop de bases coloniales hors de son système stellaire, ces derniers temps.
-possible…
-ce qui me chiffonne le plus, dit Jonas, c’est cette armée. D’où sort-elle? Quelles sont ces bestioles qui ont été vu parmi les Jaffas ennemis ?
-et bien…

C’est alors que retentit l’alarme prévenant le personnel d’une ouverture extérieure de la porte.
-ha, notre leitmotiv. il ne manquait plus que ça… Soupira Jonas.
Ils se ruèrent vers la salle de commandement de la porte. Les sept chevrons s’enclenchèrent, l’iris se ferma, le kawoosh rebondit dessus et le vortex se forma.
-c’est le code d’identification de l’avant-poste de P3X-513.

Une adresse imprimée à tout jamais dans l’esprit de Sam Carter. Celle de la planète où presque neuf ans plus tôt, son ancien fiancé, Jonas Hanson, était devenu fou et mégalomane au point de se prendre pour un dieu incarné. Il avait commencé à faire construire par les indigènes un gigantesque temple en son honneur, lorsque il fut neutralisé, plus précisément lorsque Sam assista à l’exécution de son ancien chéri devenu criminel fou dangereux.

Après cela, les Terriens étaient revenus sur ce monde, désireux de voir si les anciennes mines ne cachaient pas encore d’autres trésors tel que des artefacts de technologie Goa’uld, ou même du naquadah oublié. Étudier le bouclier anti ultraviolets de la planète était également nécessaire.
Des dizaines d’ouvriers et d’ingénieurs avaient traversé la porte et avaient transformé le temple inachevé en forteresse Terrienne. Les colonnes furent renforcées, les fondations améliorées, et ainsi le temple servit de squelette à la forteresse Terrienne qui l’entourait désormais, tube métallique surmonté de diverses antennes et paraboles, hérissé de canons modernes de toute part, entouré de petites installations en préfabriqué et d’un réseau routier limité sillonné par des camions, des chars Abrams et de puissantes jeeps de combat blindées, les HUMVEE. Dans le ciel orange vif dominaient les hélicoptères de combat Terriens qui patrouillaient.

Tous ces engins, envoyés en pièces détachées par la porte, avaient nécessités beaucoup de travail aux militaires. Mais maintenant, la base était parfaitement opérationnelle et sa garnison en très bons termes avec les indigènes Humains.

-allo allo, ici le major Connor, répéta une voix en tirant Carter de sa rêverie. Le major Connor, grand noir musclé aux cheveux coupés à ras, que SG-1 avait rencontré alors qu’il n’était que lieutenant, était le subalterne du colonel Sust, dirigeant de la base locale.
-ici le colonel Carter, je vous reçois cinq sur cinq, major. Que se passe-t-il ?
-nous allons être attaqués !
-précisez, Connor.
-nos radars ont détectés la sortie d’hyperespace d’une armada de transporteurs Goa’uld et de bombardiers al’kesh en orbite de la planète. Je ne sais pas comment ils nous ont trouvé, l'antenne subspatiale n'a rien vue... Nous sommes passé au niveau d’alerte maximal. Nous allons avoir besoin d’aide et sans doute d’évacuer.
-on vous envoie des renforts.
-reçu.
Le vortex se referma et Carter se plaça aux hauts parleurs.
-ordre à toutes les équipes militaires disponibles de se préparer au départ imminent pour terrain hostile !
Soudainement, les chevrons s’activèrent sans crier gare et la porte s’ouvrit a nouveau. L’iris se ferma alors.
-aucun code, colonel !
Plusieurs chocs retentirent contre l’iris. La porte était maintenue ouverte par une puissance hostile. Elle était bloquée pour au moins 38 minutes.
Carter se retourna vers ses amis.
-on a problème…


Hyperespace, aux alentours de Nila.


-sortie d’hyperespace dans 10 secondes, 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2, 1 0. Création de la faille sub-spatiale.
Un éclair zébra l’espace, et le Sprite revint en espace conventionnel.

-nous sommes arrivé en vue de Nila, mon général.
-parfait. Enclenche les commandes manuelles.
-commandes manuelles enclenchées.

Nila. Ce monde était magnifique depuis l’espace. Peu de nuages, des océans d’un bleu turquoise, les traces d’une urbanisation raisonnable et des continents d’un vert incroyable. En la voyant, O’Neill prit conscience du fait qu’il cherchait un homme sur une planète entière et qu’il n’avait pas la moindre idée de sa localisation.
-cesse de dire des bêtises et recherches moi les zones de civilisation.
-recherche… quatorze émanations radios repérées. Une forteresse royale Goa’uld a été repérée à l’écart des cités. Elle est structurée autour d'un lac qui lui sert de centre de gravité.
-« forteresse royale »… le lac... Il y a de fortes chances pour que j’y trouve Teal’c. Télécharges moi les coordonnées sur mon écran. J’y vais.

L’I.A s’exécuta et O’Neill fonça aussitôt vers la forteresse en question. Au bout de quelques minutes, il était bel et bien au dessus.
Jack enclencha le mode de vol stationnaire. Le vaisseau se maintenait en l’air, tel un hélicoptère, dans un silence total. Cette prouesse était rendue possible par le générateur anti-gravité dont cet appareil expérimental avait été équipé. O’Neill scanna la forteresse à plusieurs dizaines de secondes de chute en dessous, priant le ciel pour que le vaisseau soit assez furtif pour ne pas être repéré. Il n’y avait aucun endroit où le vaisseau pourrait se poser qui ne soit pas surveillé. O’Neill savait ce qui lui restait à faire.
-après mon départ, tu retourneras sur le Site Alpha en mode automatique. Éjection de l’appareil.

-confirmez vous la demande d’éjection ?
-oui.
-ordre confirmé. Bonne chance, général.
Le pare-brise du vaisseau se souleva et Jack fut éjecté sans ménage. Le cockpit se referma et le chasseur ralluma ses moteurs, direction Alpha Quatre; ni vu, ni connu.


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MessageSujet: Re: Le Pharaon d'Héliopolis, épisode I : Retour du Néant   Le Pharaon d'Héliopolis, épisode I : Retour du Néant EmptyMer 16 Aoû 2006 - 12:32

Jack savait qu’il avait prit un gros risque, la luminosité baissant très rapidement avec le coucher de soleil. Après quelques secondes de chute libre, il ouvrit son parachute, chargea son P-90 et vérifia que son zat était toujours sur lui. Estomaqué, il apperçut, au fur et à mesure qu'il s'en rapprochait, le sommet pointu de la mythique et hallucinante pyramide blanche, partiellement éclairée par ses torches, à quelques décamètres de lui dans les cieux! En reconnaissance d'une éventuelle future mission tactique, il ne manqua pas de prendre quelques photos et se laissa descendre face à la paroie qui refletait la lune locale. Enfin, protégé par le voile crépusculaire qui allait croissant, il toucha l'herbe grasse dans un bruit sourd. Il était arrivé dans un périmètre touffu, une sorte de jardin botanique a l’air libre orné de plantes extravagantes aux couleurs criardes. Jack se débarrassa de son parachute après l’avoir plié du mieux possible, en le jetant dans une rivière à proximité.

Le général sortit son zat et se faufila discrètement dans le jardin, vers ce qui semblait être l’entrée principale de la gigantesque pyramide blanche dont la base était immergée dans un ancien lac, devenu bassin tant il était aménagé. Mais l'entrée était pratiquement contre la berge...
Deux Jaffas gardaient l’entrée depuis le pont de plusieurs mètres reliant la dite berge à la lourde porte du palais.
-notre dieu était furieux lorsqu’il a reçu ce rapport tout à l’heure... tu sais ce qui se passe, toi ?
-le grand pharaon laisse peu de liberté à Poséidon, d’après ce que m’a dit Tal’tlek. Il n’aime pas la façon dont notre roi gère les attaques contre Ba’al l’usurpateur.
-hé ! J’ai entendu un bruit dans la haie !
-où ça ?
-là, juste devant ! Dans le jardin !

O’Neill se leva des fourrées ou il était caché et tira deux coups de zat sur chacun des deux gardes, non sans recevoir une décharge de plasma qui occasionna un trou net dans une haie soigneusement taillée avant d’atteindre Jack en plein milieu du ventre. Celui-ci s’effondra au sol, le souffle coupé et la poitrine fumante. Son gilet tactique dernière génération, conjugé à la distance, avait bien eu l’effet souhaité, mais O’Neill se souviendrait longtemps de cette claque.
Titubant, il se releva en plusieurs minutes, gémit, et, plié en deux par la douleur, traversa péniblement le pont. Une fois arrivé à leur niveau, il tira aux deux cadavres un troisième coup pour les déphaser définitivement hors de vue et d'autopsie. Laisser des corps traîner eût été malvenu dans une telle situation.

Une grande porte en marbre semblant être faite pour coulisser l’empêchait de passer. A côté du portail épais se trouvait un petit panneau couvert de touches. O’Neill essaya de se remémorer les listes de combinaisons Goa'uld volées, souvent récurentes, que Teal'c, Bra'tac et Selmack lui avaient fortement conseillé de mémoriser par coeur, conseil qu'il avait suivi, et pas en vain puisque après une demi-douzaine d'essais infructueux, la porte coulissa à la septième combinaison dont il s'était souvenu. Jack pensa que tout de même, si les Goa'ulds n'étaient pas stupides, alors ils se sentaient vraiment très, très en sécurité. Il est vrai qu'aujourd'hui encore, ils concevaient toujours très mal les attaques de ce type.

Jack tenta de faire abstraction de sa douleur et s’engouffra aussi furtivement qu’il le pouvait dans le bâtiment. Il arriva dans un hall gigantesque tout de marbre blanc, pourvu de deux bassins qui allaient d’un bout à l’autre du hall, accolés aux deux rangées de colonnes ornant la salle. Plusieurs grandes portes de métal se trouvaient contre les murs.

Au bout du hall trônait un grand escalier et au dessus, une autre grande porte. Un bruit de bottes se fit entendre soudainement et O’Neill se cacha derrière une colonne. Les Gardes Squale qui venaient d’apparaître se séparèrent en plusieurs groupes et la plupart d’entre eux se postèrent devant la grande porte. Les autres allèrent se poster contre les bassins. Remarquant les emboûts de canon plasmique qui pointaient ici et là dans la pièce, Jack se dit que Jonas n’avait pas menti : cet endroit était une véritable forteresse. Il avait pu y enter sans trop de difficultés, mais à l’intérieur, la circulation serait beaucoup moins évidente.

Encore souffrant de la décharge plasmique reçue, l’espion Terrien s’engouffra dans un couloir discret et marcha quelques minutes avant de tomber sur un croisement. Deux jaffas étaient en poste a cet endroit: un soldat de basse caste frappé du blason de Poséidon et un Garde Squale. O’ Neill les tua tout les deux, de dos et avec son zat, cette fois sans retour de bâton. Il dépouilla le Garde Squale de son armure et il fit disparaître les corps à l’aide du zat. Caché par cet uniforme, il aurait beaucoup moins de mal à se déplacer dans le bâtiment. Avec regret, il abandonna son puissant fusil d'assaut, peu assorti à son camouflage, dans un coin. Il se consola en pensant que de toute façon, s’il en avait besoin, il serait mort.

Du croisement où il se trouvait, il prit à gauche, à la recherche du quartier des prisonniers. Il croisa de nombreux Jaffas, qui, grâce a l’armure qu’il portait, ne lui prêtèrent aucune attention.
Après plusieurs couloirs pris au hasard, il arriva à un autre croisement, gardé par deux jaffas qui se tenaient devant un vaste portail doré. Apparemment, O’Neill avait fait le tour et se trouvait maintenant derrière la grande porte solidement gardée du hall d’entrée.

Au sol se trouvait le cercle caractéristique de la présence d’anneaux de transports. Sur le mur voisin, O’Neill vit l’équivalent des touches d’un ascenseur. A coté de chaque touche se trouvait un schéma et pour l’une de ses touches, le dessin représentait de petites silhouettes derrière des barreaux en diagonale, encadrées de deux silhouettes comparativement géantes de Garde Squale. Jack appuya sur cette touche, et se plaça au centre de la pièce. Les anneaux l’emportèrent, sous le nez des deux gardes qui ne se doutaient de rien.

Jack arriva dans une sorte de carrefour perdu dans un dédale de couloirs. Les cellules contre les murs étaient fermées par une sorte de membrane qui semblait être constituée d’eau. Il s’approcha d’un Jaffa qui patrouillait.
-Jaffa! Kree! Lança Jack, tentant le tout pour le tout.
Le jeune Jaffa vint a sa rencontre.
-Emmène moi devant le shol’va.
-sur ordre de qui ? demanda le guerrier d’un ton méfiant.
-de notre dieu en personne, bluffa O’Neill au hasard, en serrant discrètement son arme dans sa paume. Il veut que je l’interroge à nouveau.
Le Jaffa hocha la tête, apparemment convaincu.
-bien, je vais vous emmener jusqu’à lui.

O’Neill suivit le garçon jusqu'à ce que celui-ci s’arrête devant une cellule. Il tapa un code sur une console accrochée au mur et le rideau d’eau impénétrable s’évanouit instantanément. Au fond de la cellule se trouvait Teal’c, prostré. Il releva lentement la tête et Jack aperçut un visage fatigué.

-je ne vous dirait rien… assura-t-il de nouveau, agacé.
O’Neill se retourna vers son guide.
-merci Jaffa, dit-il en dégainant son zat.
-mais qu’est-ce que… commença le soldat, surpris.
Un pincement au coeur certain devant le jeune âge de sa victime, le général tira deux coups de suite sur lui, sous les yeux étonnés de Teal’c.
-qui êtes vous? demanda le prisonnier.
O’Neill appuya sur le petit bouton situé à la droite de sa collerette et le casque de requin se rétracta, laissant sa tête apparaître à l’air libre.
-O’Neill!
-Teal’c ! Vous allez bien?
-drôle de question…
-excusez moi.
Il se pencha sur son ami et l'aida à se redresser.

-vous êtes venu seul?
-oui, pourquoi ? Les autres vous manquent?
-comment vont-ils?
-Daniel a été enlevé, répondit-il d'un air sombre. Jonas est arrivé sur Terre entre-temps. Les autres vont bien.
-où sommes nous?
-sur Nila, la capitale d’un certain Poséidon, je crois… Vous êtes blessé? demanda-il en désignant du doigt le flanc du Jaffa.
-une blessure sur Krek, répondit calmement Teal'c. Ça va s'arranger. Les Jaffas d'ici m'ont un peu arrangé, histoire de me garder vivant encore un peu.
-vous êtes valide, au moins?
-en effet. Vous semblez vous-même douloureusement tendu, ai-je tord?
-heu, non... mon thorax proteste un peu parce que quand je suis arrivé... aye... laissez tomber.

Teal’c se dégourdit difficilement. O’Neill prit le zat du Jaffa mort et le lui tendit.
-tenez, vous en aurez besoin.
-que devons nous faire ?
-nous devons en priorité découvrir l’origine des créatures qui nous ont attaqué, et démasquer leur commandant. Nous devons également essayer de trouver Daniel et quitter cet endroit.
-très bien.
-enfilez son armure, proposa-il en désignant le corps d’un signe de tête. Il n’y a pas de masque, mais vous passerez toujours moins aperçu qu’en haillons.
Le Jaffa acquiesça et enfila l’armure, après quoi O’Neill déphasa le corps. Ils se placèrent sur la plate-forme des anneaux de façon à apparaître de dos aux deux gardes. Le visage de Teal’c étant découvert et connu de tous les Jaffas, il fallait être le plus prudent possible.
L’évadé actionna la commande de descente des anneaux et ils furent emportés à l’étage inférieur.
Ils apparurent dos aux deux Jaffas, et firent quelques pas.

-hé! Arrêtez vous!
Teal’c et O’Neill stoppèrent leur marche, sans se retourner.
-je sais qu’il n’y a qu’un seul garde en faction dans le quartier des détenus et sa peau n’est pas noire, poursuivit le Jaffa. Déclinez votre identité!
Il agrippa l’épaule de Teal’c et le força a se retourner. Pendant quelques secondes, ils se fixèrent droit dans les yeux.
-ashak kree shol’va !

Teal’c lui envoya alors un puissant uppercut sans lui laisser le temps de faire quoi que se soit. L’autre Jaffa dégaina son zat, tout comme O’Neill. Jack tira deux décharges mortelles sur le Jaffa qui avait accosté Teal’c, mais l’autre garde eu le temps de taper une combinaison sur la console de commande, avant d’être a son tour abattu. Une alarme entrecoupée d’un message en Goa’uld retentit alors.
-cette alarme signale aux gardes une présence non autorisée dans le bâtiment, expliqua Teal’c, anticipant la question de O’Neill.
-on se casse! Mission annulée, on cherche la porte des étoiles!

Ils coururent jusqu’au dernier croisement que Jack avait emprunté, et cette fois, ils prirent l’autre couloir. Ils traversèrent ainsi une grande succession de dédales le plus discrètement possible, en neutralisant plusieurs gardes, et finirent par arriver devant un portail ouvert. Derrière, ils découvrirent une gigantesque place à l’air libre interne au palais, rectangulaire, sur laquelle trônait un transporteur Goa’uld. L'ombre de la pyramide les recouvraient.
Un nouveau message se fit entendre sur la place.
-ce vaisseau va partir pour Ialou dans quelques minutes, traduisit Teal’c.
-Ialou?
-c’est la planète qui fut la capitale du dominium Goa’uld pendant des millénaires. Elle était administrée par Râ en personne.
-et c’est Findus qui la dirige?
-heu…Poséidon? Pas que je sache… aux dernières nouvelles, c’est un ancien lieutenant d’Apophis plus ou moins lié à Anubis qui l’administre.
-à couvert!

Le général entraîna Teal’c à l’abris derrière une colonne soutenant un préau. Il avait entendu le bruit d’une grosse porte coulisser et en effet, il vit un gros portail de marbre bouger et crisser. Un homme blond en armure entouré de Gardes Squale disposés en rectangle autour de lui passa le portail.
-Tal’tlek, marmonna Teal’c.
-hein? C'est un juron?
-Tal’tlek. C’est le nom de cet homme. C’est un Humain et le prima de Poséidon.
-c’est rare, les primas Humains, non? Je n'en ai vu qu'un, celui de Râ sur Abydos.
-extrêmement rare, et très mal vu des Jaffas, répondit Teal'c en levant un sourcil. Depuis toujours, les Jaffas sont les guerriers des dieux et les Humains leurs serviteurs. Les Jaffas fidèles aux Goa’ulds détestent les Humains qui font la guerre pour les dieux. Notre vécu nous enseigne que les Humains sont là pour servir, et c’est tout. Sans vouloir vous offenser, termina-il en inclinant la tête vers Jack.
-ouais…

Après le prima suivi de son escorte, une centaine d’hommes marchant les uns à la suite des autres arrivèrent, enchaînés. Plusieurs Jaffas les escortaient, le trident prêt a servir.
La file de prisonniers défilait, mais toujours pas de traces de Daniel.
-bon, alors si j'ai bien compris, ce vaisseau va sur… Ialou?
-en effet.
-et c’est une planète Goa’uld très importante?
-en effet.
-alors il faudrait peut être qu’on aille y faire un tour, non?
-nous n’en reviendrons pas, commenta Teal’c.
-Teal’c, on a déjà visité plusieurs fois des places fortes Goa’uld, et on s’en est toujours très bien sorti.
Le guerrier restait assez dubitatif.

-nous avons été attaqué par un adversaire très puissant, continua O’Neill, et il faut qu’on découvre qui il est et de quels moyens il dispose. Je suis prêt à parier qu’on trouvera ce qu’on cherche sur cette « Ialou ». De plus, il y a des chances pour que Daniel y soit.
-je pense que vous avez raison, admit Teal’c.
-bon, on va se mêler à leur queue leu leu le plus discrètement possible. Marchez tête baissée.
Ils quittèrent le préau et se joignirent à la file, se mettant tout au bout. Personne ne sembla les remarquer. Ils embarquèrent tous à bord du vaisseau, et la passerelle remonta derrière eux.


Dernière édition par le Dim 30 Déc 2007 - 2:00, édité 8 fois
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MessageSujet: Re: Le Pharaon d'Héliopolis, épisode I : Retour du Néant   Le Pharaon d'Héliopolis, épisode I : Retour du Néant EmptyMer 16 Aoû 2006 - 12:32

Ialou


Son sarcophage s’ouvrit, et il se redressa lentement. Son esprit était encore embrumé par les étranges songes qu’il avait eu pendant son sommeil artificiel, mais la réalité reprit très vite le dessus. Il savait que les autres seigneurs Goa’uld l’avaient repéré, et qu’il était en danger. Un peu; bientôt, il aurait reconstitué une flotte puissante, et là, il ne serait plus du tout menacé par ses pairs. Il pourrait alors se consacrer librement à Héliopolis, et plus encore que parer les attaques ennemies, il écraserait alors tout l'Espace Exploré. Plus tard, le fait de retrouver le trésor caché de la galaxie lui donnerait le pouvoir suprême. Il avait prévu que les choses se passeraient ainsi. Tout se déroulait normalement.
Mais pour l'heure, pas d'Héliopolis qui tienne, il lui fallait ses légions astrales pour renvoyer chez eux les armées des Grands maîtres et de Ba'al. En morceaux.

Un signal sonore agréable à l’oreille le prévint qu’un visiteur demandait à entrer. Il appuya sur une gemme incrustée sur un bracelet autour de son poignet, et la porte coulissa. Un Garde Chacal de couleur rouge feu, donnant un effet flammé et cendré contrastant, entra dans la pièce et se planta devant le sarcophage que le personnage n’avait pas encore quitté.
-mon seigneur! Clama-il en posant abruptement un genou à terre, lance à la main.
-Zartan, mon Ashrak Suprême, constata calmement l'être.
-je suis prêt à recevoir le seigneur Poséidon. Il vient d’arriver sur la planète, mon maître.
-bien. Laisses-moi me préparer.
-oui, mon seigneur.
Il se releva et quitta la pièce.


SGC, Terre


-OUI !
Carter prit Lobjoyce dans ses bras et l’embrassa sur la joue, pour la plus grande joie de celui-ci. Après leur conversation avec Connor et plusieurs connexions extérieures non souhaitées, la porte s’était déconnectée une énième fois et ils avaient enfin réussi à ouvrir un vortex vers P3X-513, de justesse.
-bien, dit Lobjoyce. Je prends le commandement. Que tous les soldats en état de combattre se préparent à repartir.

Environ dix minutes plus tard, Lobjoyce, Carter, Jonas et une vingtaine de soldats attendaient dans la salle d’embarquement, devant la porte des étoiles activée.
-en avant ! Cria John.
Il passa la porte d’un pas décidé, suivi de Carter et de Jonas. Les autres soldats les suivirent.


P3X-513


Le major Connor attendait devant la porte, inquiet. Il soupira de soulagement en voyant sortir du vortex une vingtaine de soldats.
Carter plissa les yeux, frappée par le ciel orange vif de la planète.

-colonel John Lobjoyce, au rapport major, demanda-il à Connor.
-à vos ordres, mon colonel! A 09H06 ce matin heure locale, nos radars ont détecté la sortie d’hyperespace d'une armada de vaisseaux légers Goa'uld. Notre antenne subspatiale n’a rien détecté avant, monsieur, nous ignorons pourquoi. Les al'keshs nous ont bombardé en restant hors de notre portée mais à notre grande surprise, le bouclier anti UV de la base a arrêté le plasma comme l'aurait fait un bouclier normal.
-ce n'est pas si étonnant, expliqua Carter. Il suffit de modifier intelligemment la fréquence d'un bouclier pour lui donner certaines propriétés. Ce serait plus un bouclier d'énergie avant d'être un machin anti ultraviolets que le contraire, en fait.
-sûrement, mon colonel. Ils ont cessé de tirer au bout de quelques minutes. Plusieurs transports de troupes ont atterrit à deux kilomètres au sud de notre position. Ils se sont mis en marche et ils traversent actuellement la forêt. Ils vont nous tomber dessus dans les minutes qui viennent.
-combien êtes vous ?
-114, mon colonel. Plus quelques centaines de miliciens locaux.
-le colonel Sust a déjà donné des ordres ?
-oui, mon colonel. Il a ordonné que nos soldats rejoignent des points stratégiques que nous avons établis par le passé.
-où est-il ?
-il finit de préparer la défense de la forteresse, mon colonel. Mais nous n’aurons pas le temps nécessaire.
-alors nous allons le leur donner. Pouvez-vous nous accompagner?
-affirmatif, mon colonel.
-parfait.

Dans les collines qui entouraient la base, une vingtaine de soldats avançait prudemment, prête à combattre. Mené par Lobjoyce, le petit groupe explora les bois alentours sous un soleil atténué par le ciel orange. Ils pénétrèrent dans une zone très boisée et enfin, ils les virent, à plusieurs centaines de mètres d’eux. Des centaines de soldats. Des Gardes Squales, des Jaffas basiques et des guerriers crâne de unas, avançant par petits groupes.

Les soldats les mirent en joue et se cachèrent parmi les arbres du bois, en attente de la bataille.

Fin du chapitre 3 de l'épisode I


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Haiyken
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MessageSujet: Re: Le Pharaon d'Héliopolis, épisode I : Retour du Néant   Le Pharaon d'Héliopolis, épisode I : Retour du Néant EmptyMer 16 Aoû 2006 - 13:33

Ce chapitre 3 est bien sympathique. Toujours très bien écrit, on a quelques bonnes idées. Par exemple l'ordinnateur du F302 qui possède une IA, puis l'allusion a Klorel et a Sokar qui est intéressante. O'neill est trop fort, comme d'hab, il sauve toute le monde Razz

La fin nous laisse sur notre faim, mais au moins on sait qu'on va avoir droit a de la grosse baston Heureux
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Répli
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MessageSujet: Re: Le Pharaon d'Héliopolis, épisode I : Retour du Néant   Le Pharaon d'Héliopolis, épisode I : Retour du Néant EmptyMer 16 Aoû 2006 - 13:53

Des trois premiers chapitres, celui là a toujours été mon préféré. Je sais pas pourquoi mais j'accroche totalement à l'ambiance.

Mon commentaire d'à l'époque :

A bah en fait non je le mets pas parce que j'ai déjà tout dit dans ce post et dans les précédents... Y a rien de plus...

lol! mrgreen lol! mrgreen

EDIT : A si... Le coup de l'IA... J'adore ! mrgreen
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Horus
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MessageSujet: Re: Le Pharaon d'Héliopolis, épisode I : Retour du Néant   Le Pharaon d'Héliopolis, épisode I : Retour du Néant EmptyLun 21 Aoû 2006 - 17:53

Le chapitre 3 est aussi mon préféré. Je préfère les missions d'infiltration aux missions "carnage". mrgreen En plus l'ambiance egyptienne est sympa avec la pyramide. Voilà en bref, comme dit Carter ( mrgreen ) l'ambiance est vraiment bien.
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MessageSujet: Re: Le Pharaon d'Héliopolis, épisode I : Retour du Néant   Le Pharaon d'Héliopolis, épisode I : Retour du Néant EmptyJeu 24 Aoû 2006 - 13:27

Bon, alors je viens de finir le chapitre 1 de l'épisode 1.

Que dire, que dire... C'est vraiment bien comme histoire, bien qu'un peu classique quand on ressort de Corrélation et SG:Fate. (la faute à eux, hein hi hi ). Mais c'est tout aussi bien !
L'histoire est vraiment passionnante, le nouveau Goa assez terrifiant je dois bien le dire.. La narration est fluide, c'est très agréable à lire.

Bon, je vais éditer ce post au fur et à mesure que je continue à lire la fic.
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MessageSujet: Re: Le Pharaon d'Héliopolis, épisode I : Retour du Néant   Le Pharaon d'Héliopolis, épisode I : Retour du Néant EmptyJeu 24 Aoû 2006 - 13:39

merci beaucoup, Mara et Horus! cheers

Citation :
Bon, je vais éditer ce post au fur et à mesure que je continue à lire la fic.
mais non, poste autant de messages que tu en as besoin: ça sera plus clair. Wink

chapitre 4 ce soir ou demain!
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MessageSujet: Re: Le Pharaon d'Héliopolis, épisode I : Retour du Néant   Le Pharaon d'Héliopolis, épisode I : Retour du Néant EmptyJeu 24 Aoû 2006 - 14:10

Mat Vador a écrit:

mais non, poste autant de messages que tu en as besoin: ça sera plus clair. Wink

Comme tu veux! clin d'oeil

Alors je viens de finir le chapitre 2...
Premier point : je suis un peu perplexe par rapport au fait qu'O'Neill envoie une escouade de plusieurs Teams SG pour juste Teal'c. Enfin... Après réflexion, le personnage est dans le genre à faire ça. Le O'Neill tel que tu l'écris est aussi (je trouve) plus impliqué et moins détaché que dans la série. C'est assez différent... Mais c'est toujours bien.

L'histoire en elle-même est de plus en plus palpitante! J'ai bien aimé le fait que tu crées une vraie Histoire Goa. Et Poséidon est vraiment pas mal clin d'oeil J'aime aussi beaucoup ses deux types de guerriers.

Sur ce, je m'en vais de ce pas lire la sutie.


EDIT pour ne pas faire de double post...

Alors je viens de finir la troisième partie.
Déjà, j'adore le suspense et le mystère que tu gardes autour du maître de Poséidon... Je veux savoir qui c'est!!! bounce hi hi

Bon, sinon l'histoire est toujours aussi passionnante, j'adooooore O'Neill face à l'IA, c'était hilarant.

J'ai vraiment hâte de voir l'arrivée de Teal'c et Jack sur Ialou... En gros : j'ai hâte de lire la suite !!!
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MessageSujet: Re: Le Pharaon d'Héliopolis, épisode I : Retour du Néant   Le Pharaon d'Héliopolis, épisode I : Retour du Néant EmptyJeu 24 Aoû 2006 - 16:20

Citation :
Premier point : je suis un peu perplexe par rapport au fait qu'O'Neill envoie une escouade de plusieurs Teams SG pour juste Teal'c. Enfin... Après réflexion, le personnage est dans le genre à faire ça.
si Jack pense naturellement à Teal'c en premier lieu, le but officiel c'est de sauver les Krékiens ayant survécu à la destruction de la cité. Wink

merci beaucoup pour le reste very happy je tacherais de vous livrer le chapitre 4 demain. (plutôt le soir)

Repli: je pense que le remaniement des chapitres du II sera plus rapide clin d'oeil
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MessageSujet: Re: Le Pharaon d'Héliopolis, épisode I : Retour du Néant   Le Pharaon d'Héliopolis, épisode I : Retour du Néant EmptyJeu 24 Aoû 2006 - 16:30

Mat Vador a écrit:
Repli: je pense que le remaniement des chapitres du II sera plus rapide clin d'oeil

Très bonne nouvelle. content

(c'est surtout parce que j'ai hate de lire de nouvelles aventures...)
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MessageSujet: Re: Le Pharaon d'Héliopolis, épisode I : Retour du Néant   Le Pharaon d'Héliopolis, épisode I : Retour du Néant Empty

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