Le retour

Voilà après SG je me lance dans BSG, mon histoire se situe en saison 3, mais ne s’appuie sur aucun des épisodes, donc soyez sympa et oubliez les incohérences, car elles sont nombreuses.

Le retour.
Commandant sans commandement Lee Adama, était redevenu CEG, mais Kara devenait de plus en plus insubordonnée, mettant en péril son « autorité », elle arrivait à chaque réunion en état d’ébriété avancé, en retard, et chaque fois au bras d’un autre pilote. Si Anders semblait le tolérer, Lee était agacé, leurs querelles devenaient de plus en plus nombreuses et violentes. Depuis plusieurs missions déjà elle cafouillait, allant jusqu’à rater son « atterrissage », lors de séance d’entraînement elle ne visait plus juste, plus précisément elle visait les vipers, William Adama et Saul Tigh ne pouvait plus l’ignorer.
WA : - Elle est devenue un problème
Tigh : - Apollo ne m’a rien dit.
WA :- Il n’a pas l’habitude de se plaindre, cela va bientôt dégénérer.
Et ce qui devait arriver arriva.

Gaius Baltar était sur son transat favori, face à l’océan il sirotait un pina colada, numéro 6 s’approcha de lui et d’un bond s’assit sur son ventre, elle le fixa intensément.
- Gaius il y a une planète non explorée pas très loin, en un bond elle est accessible.
- Quel est son intérêt ?
- Aucun ; pas d’eau, ni carburant… c’est un cailloux
- Pourquoi le Commandant Adama y enverrait-il une patrouille ?
- Parce que tu le lui dira.
- Je n’ai aucune autorité.
- Trouve un prétexte pour y aller c’est important. Voici la position.
- J’ai trouvé !
- Professeur ?
- Oui Commandant ?
- Qu’avez-vous trouvé ?
- J’ai une intuition, pourriez-vous scanner aux coordonnées suivantes.
- Lt Gaeta, veuillez rentrer les coordonnées transmises par M. BALTAR.
- Exact le Dradis indique un transpondeur colonial.
- La source ?
- Une planète, un élément dans l’atmosphère rend la lecture floue.
- Bravo Professeur plus fiable qu’un Dradis.
- C’est pur hasard.
Gaeta : -Faisons-nous route ?
WA :-Non il serait préférable d’envoyer une patrouille de reconnaissance.
Tigh :-Helo et Sharon ?
WA :-Plutôt Lee et Starbuck, et quelques Marines.

LA :-Ce n’est pas possible vous avez eu votre brevet de pilote dans un paquet de lessive ?
Kara :-Et vous Vous ne savez pas distinguer votre droite de votre gauche.
LA :-Vous n’avez pas suivi mes ordres, j’avais ordonné de virer à gauche et de ne pas faire feu.
Kara:-Je préfère la droite,
LA :-Vous avez faillit me tuer.
Kara :-Ce n’est que quelques trous. Ca fera une cicatrice supplémentaire à montrer à vos conquêtes. Ces carlingues sont faites en papier mâché, et vos… votre bas du dos était trop enfoncé dans le siège du pilote. Elle lui sauta dessus et l’embrassa « de force » tout en lui passant la main aux f…,
Kara:-Tout est là.
LA :-Capitaine Thrace. Garde à vous.
Kara :-Bof… enfin si vous y tenez, elle tenait à peine debout.
LA :-Vous êtes consignée dans vos quartiers jusqu’à nouvel ordre.
Kara :-A vos ordres. Elle fit demi-tour, juste avant de quitter le pont, elle lui fit un bras d’honneur.

-Apollo veuillez vous présenter au centre de commandement.
LA :-Je suis en route.
William Adama était soucieux, la situation était explosive. Saul Tigh avait tout entendu, l’exercice, et le hurlement de Lee lorsque la rafale pulvérisa non seulement le nez de son viper, mais également une partie importante du cockpit.
- William vous ne pouvez plus la couvrir.
- Je sais. Elle est allée trop loin.
- Si Apollo ne s’était pas éjecté il serait…
- Pas besoin de me le rappeler.

Lee passa au quartier des officiers afin de prendre une douche, de se changer, de se calmer, il en tremblait encore ; d’effroi, d’impuissance, de rage.

WA :-Ca va ?
LA :-Il faut lui interdire de voler.
Tigh :-…
WA :-Pas trop de mal ?
LA :-Je… n’ai jamais eu aussi peur de ma vie.
Tigh:-Que préconisez-vous ?
LA :-J’en sais rien, elle est la cause de trop d’accidents, Hot Dog blessé, la bagarre avec Cally, un viper détruit, en un mois elle a fait plus de dégâts que les cylons.
WA :-Je pense que vous ne voulez pas d’elle pour une patrouille de reconnaissance sur une planète découverte aujourd’hui.
LA :-…
WA :-Bon alors vous prendrez Helo, Sharon, et quatre Marines.
N6 :-Gaius porte-toi volontaire.
GB :-Je suis très bien ici, je n’en ai pas envie.
N6 :-Fait moi plaisir. Tu auras ta récompense.
GB :-Puis-je me joindre à eux commandant ?
WA :-Si vous voulez.
LA :-J’aimerai emmener Anders avec nous.
Gaeta :-Il leur faudrait un officier en communication, un technicien.
WA :-Apollo vous avez carte blanche pour composer votre équipe.
LA :-Dualla, et Cally. A quoi faut-il nous attendre à trouver sur cette planète ?
Gaeta :-Pas grand-chose à priori c’est un cailloux. Mais il y a un transpondeur colonial qui émet toujours.
WA :-Il vous faudra être prudent, une fois là-bas les communications seront interrompues.

Helo :-Il y a quelque chose, là devant nous à 11 heures, c’est assez imposant je dirais une structure métallique, environ 1265 mètres de long, 400 de large, et environ 150 de haut, le signal vient de là.
GB :-Un vaisseau peut-être ?
N6 :-Bravo Gaius.
Sharon :-Il y a une clairière non loin, nous pourrons nous poser à moins de 100 mètres.
Une demi-heure plus tard ils arrivèrent à proximité de la source d’émission du transpondeur colonial : un vaisseau spatial, il avait connu des jours meilleurs et il était à moitié recouvert par la végétation, malgré tout il imposait le respect, le nombre des impacts démontraient qu’il avait bravement défendu la vie de ses occupants. Les deux nacelles d’appontage avaient éclatées.
Anders : -C’était un vaisseau puissamment armé, vous le connaissez Apollo ?
- Non, à part le Pégasus et le Galactica notre flotte ne comprenait que peu de vaisseaux de combat de cette taille, nous étions en paix. Il me semble être là depuis bien avant la guerre.
Ils découpèrent une « porte d’accès », et pénétrèrent respectueusement dans l’épave.
LA : -Je connais ce vaisseau, je l’ai déjà vu. La passerelle est sur notre gauche alons-y.
Ils se frayèrent le chemin à travers les gravats, les « corps ».
GB :- Il est là depuis au moins 50 ans, il date de la première guère contre les cylons.
Mais Apollo ne l’écoutait pas, il s’était arrêté sur un panneau le nom du vaisseau était à moitié éffacé « I..E…. » BS.-.7
N6 :-C’est l’Impérial.
GB :- Ce n’est pas possible il est porté disparu depuis 55 ans lors de son vol inaugural.
LA :-Vous disiez prof ?
GB :-C’est l’Impérial.
LA :-Vous avez raison. Ca correspond. Helo, Sharon repartez à bord du Galactica, faire part de notre découverte, avant de partir faites un scan s’il le faut nous partirons à la recherche de survivants. En attendant voyons ce que ce vaisseau peut nous apprendre.

Dualla :-Lee, il ne peut y avoir de survivants. Il y a trop longtemps.
LA :-De leurs descendants.
Anders :-Ce n’est pas possible l’impact a été trop violent.

Le rapace fit un scan des environs immédiats (environ 100000 km carrés) ; personne. Entre temps ils étaient arrivés à ce qui avait été le poste de commandement, tout était sans dessus dessous, les membres d’équipage étaient morts à leur poste. Les hommes commencèrent à les allonger par terre, 14 « corps », dont le commandant Estéban Rovence.

Dualla :-Je pense que le transpondeur c’est mis automatiquement en route lorsqu’il a détecté notre flotte.
GB :-A cette distance ce serait étonnant.
LA :-Il avait un équipage de 2437 hommes. Bon écoutez ; avec Anders je vais inspecter le vaisseau, vous trois essayez de trouver une source d’énergie capable de faire fonctionner quelques ordinateurs.
Cally :-Vous plaisantez après tout ce temps ?
LA :-Je ne vous demande pas de le faire décoller, s’il y a des groupes électrogènes, des convertisseurs d‘énergie, des générateurs, ils sont 3 ponts plus bas, section 37 Nord. Quelque chose a alimenté la balise.
N6 :-Gaius il a raison.
GB :-C’est évident.
Anders :-Je suis étonné que vous connaissiez autant de choses sur ce vieux vaisseau.
LA :-Il est presque identique au Galactica, son commandant était un héros, ce devait être son dernier poste. Il a écrit de nombreux ouvrages sur les techniques militaires. Quelque chose s’est passée.
Anders et Lee atteignirent enfin le pont, quelques rapaces et vipers n’avaient pas décollés, Anders rompit le silence « mortel ».
-Ils n’ont pas pu évacuer le vaisseau ?
- Ce n’était pas prévu L’Impérial était un prototype, il y avait un noyau central, tout le reste était constitué par un assemblage d’une multitude de petits vaisseaux. Avec les ordinateurs en état de marche nous devrions retrouver le protocole, effectuer la séparation, et peut-être récupérer un vaisseau de combat.
- Vous êtes sérieux ?
- Kara ne vous l’a pas dit je ne plaisante jamais.
- Vous lui en voulez toujours ?
- Anders, elle est dangereuse. Pour nous, pour elle. Se faire descendre par un de ses pilotes n’est pas une expérience agréable.
- Vous l’aimez ?
- Désolé mon vieux mais je vous laisse l’exclusivité. Lee s’adossa à un mur non sans une grimace. Elle aimait mon frère Zach, elle est responsable de sa mort.
- Que s’est-il passé ?
- Vous lui demanderez quand elle sera à jeun.
- Pourquoi est-elle comme ça ?
- Continuons.

A bord du Galactica.
Helo :-Quand nous sommes partis ils voulaient explorer le vaisseau.
WA :-Il ne faut pas qu’ils le remettent en marche.
Sharon :-Il est trop abimé, ils ne pourront pas.
WA :-Avec Lee tout est possible. La perte du Pegasus l’a profondément marquée.
Tigh : -Lee est avant tout un pilote de viper, je ne pense pas qu’il ait l’ambition de commander un tel vaisseau.
Wa :-Peut-être mais nous lui devons tous la vie. Et l’Impérial n’est pas n’importe quel vaisseau, à l’époque tout commandant rêvait de le commander, mais Estéban Rovence était le plus qualifié. J’ai lu des rapports certains prétendants avaient même essayé d’attenter à sa vie pour le remplacer.
Helo :- Le fameux BS-Group 17, le dernier de sa lignée.
Wa :-Oui, et leur malédiction.
Laura Roslin :-Bill vous parlez de quelle malédiction ?
WA :- Il y a eu le BSG 18 : L’Isoar , BSG 19 : l’Indomptable, ils ont été détruits lors de leur construction. De plus ne légende prétend qu’il faut laisser dormir les vaisseaux perdus lors de leur premier vol avec leur équipage, et ne pas les réveiller.
Helo :-Les réveiller ?
WA :-Oui.
Sharon :-Ils ne dorment pas ils sont morts.
Laura Roslin :-Lee connait-il la superstition ?
WA :-Oui. Mais il sait également qu’un tel vaisseau nous assurerait un avantage stratégique contre les cylons.
Laura Roslin :- Amiral Adama, si vous étiez à sa place que feriez-vous ?
WA :-…
Tigh :-Lee est assez fou pour le remettre en état de marche.
WA :-Helo, Sharon, repartez là-bas, et ordonnez à Lee de ne pas engager la séparation.

Mais l’Impérial ne pouvait déroger à la règle, aussi dès que N6 aiguillat Gaius sur la procédure afin de mettre en marche les PC tout se fit rapidement, les générateurs en marche, ensuite les convertisseurs d’énergie, le fabuleux vaisseau devenu un tas de ferraille ne demandait qu’à émerger du néant dans lequel il était plongé depuis près de 55ans. Quelques craquements et couinements plus tard, l’Impérial fit entendre quelques bip-bip tout était sous contrôle. Un biper de couleur rouge, clignotait avec le message : Engagement séparation.
Toutefois avec la propulsion que possédait l’impérial il fallait s’attendre à quelques soucis. En fin de compte le nouveau vaisseau pourrait compter sur : 2 moteurs PRL et spires 6 moteurs sub-luminiques ainsi que différents moteurs latéraux, 36 vipers, et 5 rapaces furent sauvés. A présent l’Impérial avait comme dimensions : 856 mètres de long, sur 254 mètres de larges, et 118 mètres de haut. Mais surtout il était armé de 20 tourelles à gros calibres, et de 283 tourelles de petit calibre.

Gaius observait attentivement le croquis de l’Impérial tel qu’il était à présent.
N6 :-Il est magnifique. Mettez-le en route.
GB :-N’est-ce pas dangereux de le faire démarrer, ses moteurs sont boostés.
N6 :-Il faut vivre dangereusement.
LA :-Qui ne risque rien n’a rien.
N6 :-Il est plus intelligent que toi, elle lui caressa le visage comme elle le faisait si souvent, et tellement plus beau. Arrête de le contrarier.
GB :-Je suis un scientifique pas un aventurier.
Anders :-Vous avez peur ?
GB :-Prudent.
LA : -Cally à vous l’honneur, engagez la procédure de séparation.

A bord du Galactica.
- Commandant ?
- Oui lieutenant Gaeta ?
- Le transpondeur colonial n’émet plus.
- Comment cela ?
- Un moment le signal s’est intensifié, et a disparu.
- Ressayez.
- C’est déjà fait j’ai élargit le champ du Dradis, mais rien n’y a fait. On les a perdu.
Laura Roslin :-Apparemment Lee l’a redémarré.
WA :-…
Laura Roslin :-Ils ne sont peut être pas morts.
Tigh :-Devons-nous organiser une mission de sauvetage ?
WA :-…
Une nouvelle fois Lee était porté disparu. Pourtant il en avait l’habitude depuis leurs retrouvailles, mais cette fois-ci nul ne saurait dire pourquoi c’était différent : le lieu, la distance, les sentiments…, plus que jamais les liens de sang étaient plus forts, mais il devait rester impassible, mentalement il essuya la larme qui pointait, et reprit son rôle.
WA :-Nous devons continuer notre mission. Helo et Sharon repartent déjà à l’émission d’origine.

Sharon :-Alors ?
Helo :-Rien, que le vide, un cratère de 4 000 mètres de diamètre, pas de signes vitaux, que des débits ; l’Impérial n’existe plus.
Sharon :-Devons-nous transmettre les résultats ?
Helo :-Attendons encore quelques heures, ce n’est pas possible de les perdre ainsi.
Le rapace atterrit dans un silence de mort, ses occupants se mirent à la recherche d’indices, d’explications, du pourquoi…
Helo tomba sur un insigne de pilote de viper, il gisait à un demi-mètre de la veste ensanglantée d’un uniforme, l’identifiant était à moitié arraché toutefois il pu lire : Battlestar Galactica BSG-75.
- Apollo !
- Helo ?
- J’ai retrouvé la veste d’Apollo, pleine de sang.

Les analyses prouveraient plus tard que le sang était bien celui du Commandant Lee Adama.
Ainsi la mort les avait rattrapé ici loin de Kobol, de Capricia : à la recherche d’un lieu nommé la Terre.

Sur le Galactica chacun pleurait un fils, un amant, un vice président, simplement un membre de la communauté.

Vous avez aimé ?
Quelle suite aimeriez-vous ?
Il y a un personnage principal qui disparaît au milieu de la saison 3, est-ce Apollo ?
Ma suite est déjà en route.
Dans quelques jours la suite de "Le Retour"

La vie reprit son cours à bord de la flotte, un nouveau CEG fut nommé, le major Stephen Collins, c’était un ancien détenu de l’Astral Queen, il était imposé par Tom Zarek, qui avait pris la place de vice-président. Mais de Roslin à Adama, en passant par Tigh tout le monde approuvait, car Collins avait démontré sa bravoure sur New-Caprica en prenant la tête d’un noyau de résistance particulièrement actif, même lorsqu’il avait été capturé par les cylons et torturé il n’avait révélé aucun des « traitres ». Collins savait se faire respecter par ses hommes, c’était également un pilote de viper chevronné. La raison de sa condamnation demeurait un mystère.

Sarbuck ne changeant pas ses habitudes de beuveries, de séduction, et d’insubordination Collins l’avait finalement affecté au « magasin général », elle devait en faire l’inventaire, pour sur que cela la tiendrait loin de l’action pendant un long moment.

- Si vous tenez une semaine, sans boire, et draguer, vous retrouverez votre place au sein de l’escadrille.

-Une semaine ? à quoi pensait-il, cet ancien forçat, ce t. du c. de gradé de seconde zone ? Elle ne pouvait pas l’affronter ouvertement car sur tous les points il lui était supérieur, elle avait tout perdu, elle s’assit dans un coin avec sa balle du jeu de pyramide et fit des ricochets contre le mur, Sharon vint la trouver vers 21 heures, pour l’inviter à jouer aux cartes.

- Non merci.
- Kara ils sont morts il faut te faire une raison, passer à autre chose, je sais que c’est dur.
- Je sens qu’ils sont encore vivants.
- Pourquoi te torturer davantage, Collins ne te fera pas de fleurs.
-Collins ne représente rien pour moi. Sharon tout me le rappelle, de ce jeu stupide à nos coups de gueule, sa prestance, sa fidélité, son idéologie.
-Lee ne voudrait pas te voir ainsi.
- On s’est quitté fâchés.
- Tu as failli le pulvériser.
- Je suis revenue le chercher.
- Tu l’as déçu.

La voix de Collins retentit Capitaine Thrace veuillez vous présenter en salle de briefing immédiatement.

- C’est pas vrai ce mec m’en veut ?
- Allons-y toutes les deux.
- A mes moments libres je vais affûter mes données de visée.
- Pourquoi ?
- Pour ne pas le louper en cas de vol commun, il est plus mince qu’ Apollo.

Sharon éclata de rire, lorsqu’elle se rendit compte que son amie ne plaisantait pas.

- Tu oserais ?
- Ce sera lui ou moi.

Plus tard

- Capitaine Kara Thrace à vos ordres… monsieur.
- Repos

Stephen Collins était assis à une table, absorbé par son PC, Kara l’observa silencieusement, cinq puis dix minutes s’écoulèrent, rien ne semblait vouloir rompre le silence.

- Vous pouvez vous asseoir, j’ai bientôt fini, vous voulez un verre ?
- Non merci.
- Un cigare ?
- Non merci.

Kara s’approcha de lui, par-dessus son épaule elle regarda ce qu’il était en train de faire.

- Réduisez le poids d’un tiers, et rajoutez 1 moteur.
- Je suis dessus depuis le retour de Sharon et Helo, j’ai recueillis les informations dans la base de donnée.
- Vous faites des simulations depuis tout ce temps.
- Plus ou moins. Les dimensions semblent correctes après la séparation le nouveau vaisseau devait faire à quelques centimètres prés : 856 mètres de long, sur 254 mètres de large, et 118 mètres de haut, et je pars du principe q’ils auraient déplacé le centre de commande à ce niveau, ici.
- Cela me semble logique. Et ?
- Rien boum chaque fois. Prenez Helo et Sharon avec vous et partez scanner à nouveau tout le site, prenez des photos, ne laissez rien au hasard.
- Vous me renvoyez en mission ?
- Si vous vous en sentez capable. Je préfère ne pas voler avec vous pour l’instant. Quand à mes mensurations je vous rassure tout de suite, j’ai la même corpulence que le Major Adama.

Voir Starbuck rougir n’était pas à la portée de tous.

- La prochaine fois vérifiez que l’intercom n’est pas branché.
- Oui Monsieur.
- Kara je ne vous en veux pas, je veux que vous redeveniez telle que vous étiez avant.
- Ce sera difficile Monsieur. J’ai trop perdu.
- Allez vous préparer.
- Bien Monsieur… merci Monsieur.

William Adama sortit de l’ombre et s’avança vers Collins.

- Vous avez bien fait.
- Si elle garde l’espoir qu’ils sont peut-être vivants, elle sera moins insupportable.
- Pour moi quel remède ? Vous comptez m’envoyer en mission aussi ?
- Pourquoi pas.
- Vous n’avez pas l’autorité.
- Amiral, les hommes et femmes que nous avons perdus sur cette planète sont irremplaçables même Baltar.
- C’est discutable… pour lui.

A l’intérieur du nouveau poste de commande de l’Impérial un chaos inextricable régnait, une partie des ordinateurs avait explosée et la pièce était remplie d’une épaisse fumée noire.
A coups de gifles N6 entreprit de réveiller Baltar.

- Arrêtes c’est assez.

Il se releva épousseta son costume, et se mit à la recherche des autres, il dégagea non sans mal Dualla, Cally et Anders, mais Lee semblait avoir disparu.

Dualla : -Que s’est-passé ?
Cally :-Je ne pense pas que nous ayons changé de place, j’ai eu l’impression que tout explosait.
Anders :-il faut chercher Lee. Mais avant faisons une évaluation des dommages.
N6 :-Gaius il s’est passé quelque chose de grave.
Gaius :-y-a-t-il un ordinateur en état de marche.

Depuis peu Dualla s’affairait à un ordinateur, elle semblait soucieuse.

Dualla :-Nous avons changé de place.
N6 :-Pas seulement de place, mais également d’époque, nous avons franchi un vortex spatio-temporel.
Gaius :-Nous sommes en quelle année ?
N6 :-Nous sommes en l’an 2007. Ce n’est pas possible ?
Gaius : -Quoi ?
N6 :-Nous sommes dans un endroit appelé le Désert de la Mort.
Gaius :-Ravi de l’apprendre, mais encore ?
N6 :-En Californie, sur la Terre.
Gaius :-Nous l’avons trouvé !
Dualla :-Qu’avons-nous trouvé ?
Gaius :-Nous sommes sur Terre.

Sur le Galactica plus tard
Stephen Collins, aidé de Shraon, Helo et Starbuck, continuait ses simulations en tenant compte des nouvelles données qu’avait rapporté la mission de reconnaissance.

Sharon :-Les débris ne correspondent pas à un vaisseau de cette taille
Helo :-Les tourelles à gros calibre sont trop résistantes pour avoir explosé, et il n’en reste pas assez, les petites également.

Grâce à la base de données, ils numérotèrent chaque gros débris, et tel un puzzle ils essayèrent de reconstituer l’Impérial, évidemment il manquait un « gros morceau ».

Collins :-J’en étais arrivé là, ces restes ne correspondant pas à un tel vaisseau, il en manque la moitié même en supposant que la déflagration a pu les envoyer très loin.
Starbuck :-Oui mais alors où sont-il ?
Collins :-Partis… sans aucun doute.
Starbuck :-Mais où ?

Collins ne répondait pas plongé dans ce qu’il venait de découvrir.

« Si la séparation est effective, et que les bons codes sont entrés, l’Impérial est conçu pour un retour automatique en téléportation à sa base de construction : soit Caprica, si les bons codes ne sont pas entrés ; l’Impérial s’auto-téléportera sur la planète de ses ancêtres.»
Starbuck :-Major !
…
Starbuck :-Collins !
…
Starbuck :-Stephen !

Le major lui fit face.

Collins :-Ils ne connaissaient pas les bons codes d’accès.
Helo :-Donc ils l’ont trouvée ?
Collins :-Oui ! Je pense qu’ils sont sur Terre.
Starbuck :-Merveilleux, quelles coordonnées ?

---

Apollo reprit connaissance, il était au fond d’un ravin allongé à plat-ventre sur un épais matelas de fougères, ses bras nus étaient couverts de plaies et d’ecchymoses. Une dizaine de mètres au-dessus, une pâle lueur filtrait à travers les arbres.
Comment était-il arrivé là et où était-il. Il essaya de se lever, prit de vertiges il sombra à nouveau dans l’inconscience.

- Il est tombé par ici.
- Il doit être mort, personne ne peut survivre à une telle chute.
- Seuls les cylons ont pu faire redémarrer l’Impérial, ce n’est pas un des nôtres donc…
- S’il est vivant on le soignera.
- S’il est mort ?
- On devra à nouveau s’enfuir, car depuis tout ce temps il a eu le temps de se télécharger.

Apollo ne pouvait pas bouger, même son arme tombée à 20 cm de lui était inaccessible, il pouvait à peine respirer, il essaya de parler, mais les mots refusaient de franchir sa bouche…

- Il est là.

Apollo leva les yeux et ne rencontra que des bottes boueuses, qui recouvraient des taillis déchirés.

- Il est vivant. Retournez-le doucement. Dégagez-lui la bouche.

Des doigts s’insérèrent entre ses mâchoires.

- Ouvre.

Il obéit.

Il cracha de la terre et des feuilles.

- On va te donner à boire, du liquide chaud et sucré coula dans sa gorge, il s’étrangla, toussa.
- Je n’ai jamais encore vu ce modèle, il doit être nouveau.

On lui arracha ses plaques d’identification.

- Commandant Lee ADAMA BSG 75 Galactica, il leur donne même un grade et une affectation maintenant.
- Il est en état de choc il faut se dépêcher et le mettre dans le sable. Mettez-le sur le brancard, Lee s’évanouit à nouveau. Lorsqu’il se réveilla il était enterré jusqu’au cou dans ce qui lui sembla être des sables mouvants, de larges sangles passées sous ses aisselles l’empêchaient de s’enfoncer. Un jeune homme non loin de là l’observait attentivement.
- Tu veux boire ?
- Oui.

Il s’approcha une gourde à la main, l’aida à boire.

- Je vais mouiller le sable, le chef va venir te parler tu mangeras après.

Une quinzaine de minutes après un métisse barbu s’approcha il était de grande taille sa chevelure était faite de dreadlocks, une grande croix de bois pendait à son cou.

- Tu porteras le numéro 13 tu es le treizième modèle répertorié.
- Je ne suis pas un numéro, je suis un homme.
- Vous dites tous cela, on va te marquer et te déporter sur un autre site, tu y feras quelque chose d’utile.
- Je ne suis pas un cylon. Je les traque.

Le lendemain on le sortait du trou, ses blessures étaient guéries, seules subsistaient quelques cicatrices, on le plaqua rapidement au sol, il fut marqué au fer rouge du n° 13 à l’épaule droite, il fut ensuite enfermé à l’ombre dans une hutte faites de bambous.

Il s’assit sur le sol la tête entre les mains.

- Je ne suis pas un cylon. Il répéta cette phrase comme pour s’en persuader.
- Nous l’ignorons parfois jusqu’au moment ou on a besoin de nous.
- Un mot, une mission, un homme à abattre, merci je connais, vous avez voulu assassiner mon père, c’était le lieutenant Valérii.
- Vous connaissez Sharon ?
- Elle est sous mes ordres sur le Galactica.
- Vous êtes Lee Adama ?
- Mais vous qui êtes-vous ?

Anna Biers s’avança dans la lumière. Il sursauta.

- Vous ? Dites leur que je ne suis pas un cylon.
- Nous ignorons notre nombre, et j’ignore les apparences des derniers modèles.
- Vous êtes 12 vous le savez moi aussi, il n’y a pas de 13ème modèle.

Des gardes vinrent chercher la cylon.

- Nous avons un poste pour vous.
- Anna dites leur que je ne suis pas un cylon, dites leur. Lee continua de hurler alors qu’il ne la voyait plus.

Epuisé de douleur, et brisé Apollo se recroquevilla sur lui-même dans un coin loin de la lumière.

---

Sur le Galactica Il était plus que jamais certain que maintenant ils ne retrouvaient plus l’équipage du rapace, s’il étaient vivant il ne faisait plus aucun doute qu’ils avaient trouvés la Terre. Malgré tout des recherches en vue d’éventuels survivants de la première mission de l’Impérial continuèrent. L’atmosphère particulière de la planète rendait les scans difficiles pour ne pas dire imprécis.

La flotte demeura à un bond. La présidente Roslin faisait preuve de beaucoup de patience avec William Adama.

- Bill il nous faut reprendre notre quête, nous n’avons plus rien à faire ici. Collins a tout tenté.
- Je sais je l’ai remercié.
- Il est peut être vivant.
- Il n’aurait jamais laissé sa veste. Que faisait-elle à l’extérieur du périmètre de l’Impérial ?
- Vous lui demanderez quand vous le reverrez.
- Laura j’ai perdu mes deux fils, comment continuer à vivre sans eux ?
- Lee vous estimait énormément malgré vos divergences d’opinion.
- Il a mené une mutinerie.
- Vous étiez redevenu plus proches, tout au long de notre périple nous continuerons à perdre des êtres chers, une femme, un petit ami, un fils, un enfant, c’est pour ceux qui restent que nous devons poursuivre la tâche qu’ils nous ont confiés.
- Peut-être.
- Bill j’ai confiance en vous, nous trouverons la Terre, faites-le pour Lee, ne renoncez pas. Je vous ai convoqué pour autre chose, suivez moi j’ai quelque chose à vous montrer. Ils descendirent dans la soute du Colonial One, une grande partie de celle-ci semblait avoir été séparée, ils stoppèrent devant une porte Tom Zarek va nous rejoindre si vous le permettez.
- C’est vous la présidente.

Zarek arriva rapidement

- Amiral, Mme la Présidente, vous êtes prêts ?
- Oui.

Zarek ouvrit la porte fermée à clef, s’effaça.

- Amiral Adama, à vous l’honneur.

William Adama pénétra dans une pièce immense, un musée ; il avança respectueusement, tout était là, les photos des disparus des douze colonies, les décomptes avec les photos des morts, des naissances, des maquettes de BSG, la montre du commandant Garner, des insignes, des diplômes, des archives, des armes, son 1er viper, même un centurion. Quelques pièces adjacentes étaient consacrées aux douze colonies, à quelques vaisseaux et à leur commandant. La dernière pièce était consacrée à l’Impérial.

- Cette pièce n’est pas encore finie, Collins et Thara s’en occupent.
- Comment avez-vous fait ?
- Oubliez-vous que le Galactica devait devenir un Musée ?
- Non.
- Notre inauguration était prévue demain nous allons la différer.
- C’est une gentille attention, merci à vous deux. Il quitta la pièce la tête basse.
- Il ne sera plus jamais le même.
- Alors prions les seigneurs de Kobol que les cylons nous foute la paix. Vous pourriez peut être…
- Tom il restera commandant du Galactica quoi qu’il arrive.
- Collins souhaiterait rester quelque temps sur la planète, il pense que la solution est là-bas.
- Qu’en pensez-vous ?
- C’est du temps de perdu.
- Je connais très peu cet homme et vous ?
- Moi aussi, il est originaire de Picon, il est intelligent, courageux, solitaire, aucune famille ne lui semble attachée.
- Nous le savons tous.
- Difficile à cerner, son passé et sa condamnation restent un mystère.
- Je souhaiterai le rencontrer rapidement.
- Je vais lui dire.
---
Stephen Collins se présenta sur le Colonial One, peu de temps après, et fut introduit dans le bureau « présidentiel », il resta debout au garde-à-vous.

- Madame la présidente que puis-je faire pour vous ?
- Major Collins je vous demande de cesser vos supputations sur l’incident de l’Impérial, la flotte a un seul destin trouver la Terre. Nous n’avons pas de temps à perdre à « tirer des plans sur la comète ».
- Ce sont les ordres de l’Amiral Adama.
- Je les change, j’en ai le pouvoir.
- Bien.
Elle l’observa plus attentivement, c’était un homme de grande taille, des cheveux noirs coiffés en bataille, une barbichette entretenue avec soin, et des yeux noirs perçants, il avait des traits très fins, presque féminin, il était rarement habillé en militaire (sauf en ce moment précis), et optait souvent pour une tenue en cuir noire.
- Mais je vous donne l’autorisation de constituer une équipe afin de déterminer ce qui est arrivé sur la planète, vous dépendrez uniquement de moi, vous aurez un équipement de communication non conventionnel qui nous permettra de rester en contact. Je vous confie le raider lourd avec lequel vous vous êtes échappé de Caprica, le Chef Tyrol a boosté sa puissance, et l’a adapté à notre technologie, vous ferez 1 bon PRL au lieu de 5 pour nos rapaces.

Aucune émotion ne le trahi.

- Je pense que vous n’aimez pas être sous l’autorité d’une femme, mais ce n’est pas le Pégasus, et vous n’avez plus rien à craindre de l’amiral Cain.

Collins devint blanc comme un linge.

- Elle n’avait pas le droit.
- Quel était son nom ?
- Elle s’appelait Marie, notre fils Lucas (4 ans), elle était enceinte de 8 mois de Sybile, ils étaient sur le premier vaisseau qui a été sacrifié par Cain. Elle les connaissait, elle a fait une sélection elle s’est vengée de ma faiblesse en les exécutant.
- Quelle faiblesse ?
- Celle de tenir à la vie de mes pilotes, d’être apprécié et non craint, elle était jalouse de ma popularité, elle attendait l’occasion de m’évincer, je l’ai contredit devant l’équipage lors d’un vol d’entraînement, j’avais raison, elle m’a accusé de haute trahison et m’a condamné à la prison à perpétuité sur l’Astral Queen, en fait elle m’a sauvé la vie. Elle avait le droit de vie et de mort sur chaque homme de son équipage.
- Vous acceptez la mission ?
- Oui.
- Parfait je vais en informer l’amiral Adama.
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Lee était certain d’une chose, tant qu’ils le prendraient pour un cylon, et qu’il restait au même endroit il ne risquait rien, régulièrement interrogé, il perdait la notion du temps. De temps en temps il reconnaissait le bruit d’un rapace survolant la planète, ils les cherchaient encore. Pourquoi était-il le seul rescapé de la mission ? Où étaient sa femme et les autres ?

Lee avait de la fièvre depuis peu, il avait mal à la gorge, à la tête, même les séances dans le sable ne le soulageaient pas.

- Laissons-le crever s’il meurt ainsi il ne se téléchargera pas.

Deux hommes le regardaient Lee était prostré toujours dans le même coin, à proximité quelques restes de nourriture, il attendait la mort.

- Ce n’est pas une attitude de cylon.
- S’il disait la vérité ?
- Croyez vous vraiment qu’il ne resterait que 42 000 êtres humains, une flotte coloniale, la destruction de nos 12 colonies, je veux bien admettre que nous soyons en guerre contre les toasters, mais c’est tout.

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Les journées sur cette planète qui s’appelait Citrus ne duraient que 12 heures.

L’obscurité tombait rapidement pour environ 5 heures. Cette nuit là elle vint le retrouver, une douce odeur de vanille flottait dans l’air et tira Lee de son semi-coma. Elle lui caressa doucement les cheveux, l’embrassa tendrement sur la joue.

- Lee : Dualla est vivante, vous vous retrouverez. Il ouvrit les yeux il aperçu une longue chevelure frisée d’un blond très clair.
- Lee reste avec moi, ne meurt pas.
- Pars tu n’es pas réelle.
- Lee, mon fils, reprends toi.
- Toi non plus.
- Tu n’es pas digne d’être un Adama.
- …
- Apollo tu veux un verre ?
- …
- Vous faites honte à l’uniforme que vous portez.
- Lee reprenez-vous j’ai besoin de mon conseiller militaire.
- Je n’obéis pas aux ordres d’une institutrice.
- Lee tu dois vivre pour nous venger, moi et le bébé que je portais.
- Gianne ?
- Regarde ce que Cain avait fait à l’une d’entre nous, il eut un flash de N° 6, violée, torturée, enchaînée, et ce que vous m’avez fait subir, il revit leur brutalité envers Sharon, son emprisonnement, tout ce qu’il lui avait fait subir. Comment veux-tu qu’il te traite.
- Je ne suis pas un cylon. Le docteur Cottle m’a fait les tests.
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Kyle était un apprenti sorcier, il s’intéressait à la médecine, il avait créé une sorte de laboratoire avec les restes de l’unité médicale de l’Impérial, à ses heures perdues il autopsiait les cylons, ainsi il avait déterminé que ceux-ci étaient sensibles à plusieurs maladies dont l’organisme humain avaient développé des anti-corps, il vit en Lee (atteint d’une sorte de grippe) L’opportunité de progresser dans ses recherches, ce dernier lui fut confié à la condition qu’il le garde en vie ou du moins que ce dernier ne meurt pas d’une mort violente.
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