Le Pharaon d'Héliopolis, épisode II : Reconquête

Mat Vador a écrit:

Lanfeust se passe approximativement dans les années 20 000 après notre ère. et si un archéologue spécialisé dans la SF antique tombait sur un Yoda, il dirait quoi? hein? hein?

XD XD XD Il dirait "Mazette ! Quel fantastique chirurgien esthétique que celui qui a retravaillé le faciès de ce quidam de manière à le faire correspondre à celui d'un personnage de SF antique !"

Tu as très bien compris l'idée. Ce genre de cross-over passerait bien mieux dans Star Trek ou même Battlestar Galactica, même si théoriquement Star Wars à existé dans ces univers aussi, tout simplement parce qu'on peut estimer que l'influence des trilogies sur ces protagonistes est inexistante.

Citation :

emergeante? y'a pas que la porte dans la vie. ils ont vaincu un Goa'uld 3000 ans plus tôt, ils ont un empire interstellaire et l'hyperespace. de là, ils ont établi leur propre cercle d'influence, dans un espace non lié au réseau, c'est tout.

En effet, mais j'ai dis émergeante, pas technologiquement peu avancée ou peu puissante. Il faut du temps pour se développer dans un nouveau réseau. Même s'il est vrai que la porte facilite grandement les déplacements.

Citation :

ils ont eu des bouteilles d'eau et des sandwichs!

Okay, okay, dans ce cas ça va. Mais ils auraient pus leur projeter un film, quand même.

Enfin bref, je suis juste un peu embêté qu'a la noirceur toute mat vadorienne s'ajoute cette nouvelle vision de la galaxie Stargatienne. On reconnait l'influence néfaste de la saison 9.

Citation :

il n'y a rien de concret à comprendre. c'est comme pour le Rodien, mais aussi comme pour les références à BSG, Prédator...

Pour les Predator, tu aurais pu les appeler par leur nom de Yautja, quand même....
A notre époque, le seul type à avoir parlé de Predator s'est fait coupé en 2....


Autre chose, la Voie Lactée (comme n'importe quel galaxie) est habitable seulement en pérephérie, ni trop près ni trop loin du noyau galactique, à environ 25 000 années lumière du noyau.
Donc, la carte de Star Wars, elle est pas franchement réaliste.... Bon, apprès, on peut toujours s'arranger avec la terraformation.....

Citation :

Ce que je veux dire, c'est que c'est pas comme si on avait à pâtir directement de ses exactions. Après tout, elle n'en à pas spécialement après nous, alors, à quoi bon mettre un contrat sur sa tête, sinon un titre d'exemple ? Enfin bref... ^^

trois raisons: règlement habituel, désir de vengeance pour l'humiliation subie, et exemple pour les autres candidats du même acabit. même si pour des gens comme Bock ou Mal Doran, la Terre, c'est le Zimbabwe.

Citation :

Il dirait "Mazette ! Quel fantastique chirurgien esthétique que celui qui a retravaillé le faciès de ce quidam de manière à le faire correspondre à celui d'un personnage de SF antique !"

de même, Teal'c supposerait que Lucas est un reporter de guerre alien réfugié sur Terre.

Citation :

Pour les Predator, tu aurais pu les appeler par leur nom de Yautja, quand même....

pour que tu sois l'unique lecteur à comprendre la référence?

Citation :

Autre chose, la Voie Lactée (comme n'importe quel galaxie) est habitable seulement en pérephérie, ni trop près ni trop loin du noyau galactique, à environ 25 000 années lumière du noyau.
Donc, la carte de Star Wars, elle est pas franchement réaliste.... Bon, apprès, on peut toujours s'arranger avec la terraformation.....

je ne savais pas. mais je suppose que les exceptions subsistent (peu à l'echelle spatiale, mais davantage à l'echelle humaine) et puis, dans Star Wars, outre la colonisation sous pressurisation qui demeure efficace, (Polis Massa) il y a la terraformation, et des dizaines de races et organisations susceptibles de le faire, depuis 25 000 ans voire plus.

Citation :

Enfin bref, je suis juste un peu embêté qu'a la noirceur toute mat vadorienne s'ajoute cette nouvelle vision de la galaxie Stargatienne. On reconnait l'influence néfaste de la saison 9.

tsss mais c'est bien plus que les épisodes comme "Le chasseur de primes", "La grande épreuve" et les saisons 9 et 10 réunies. l'embryon de Stargate Worlds lui-même donne raison à ma vision de l'univers SG. :203:

voici comment j'imagine le Bmoug dans le dernier chapitre posté. la photo est tirée du film La Mouche. (The Fly)

Ce que je viens de lire marque un tournant dans la fic de Mat, celui où il nous dévoile sa vision de la SG-galaxie. Une vision qui nous rappelle qu'en plus d'être un gater, Mat "Vador" est aussi un warser.

Ma conception est différente. Pour moi, les Goa'ulds sont présents à travers toute la galaxie. Toutefois, leurs vaisseaux traversent généralement l'espace d'une adresse chappa'aïenne à une autre, sans prendre le temps d'étudier le paysage intermédiaire. Chaque fois que SG-1 se rend sur une planète dont les Goa'ulds n'ont jamais entendu parler, je ne doute pas qu'elle se trouve pourtant en plein milieu du territoire de tel ou tel grand maître. Ainsi, je ne prétend pas que nos chers parasites occupent véritablement toute la galaxie, mais je suis opposé aux concepts de frontière spatiale et de dernier port avant l'inconnu. Il faudra sans doute que je place ça quelque part dans une de mes propres fics. Ca tombe bien vu que j'avais moi aussi commencé à exploiter les tensions humano-jaffo-tok'râennes.

Sinon, Mat, tu nous présentes un univers à la Valérian assez inhabituel dans nos fanfictions. J'aime beaucoup ce que tu écris mais il est vrai que tout cela est déroutant.

A présent, concernant les autres posts de commentaires:

Ca veut dire quoi, "NC-17" ?

C'est quoi cette histoire de viabilité selon la position dans la galaxie? Je sais que la Terre occupe une position frontalière mais quels sont les arguments pour en faire un pré-requis à la vie?

Le manque de politesse des soldats terriens ne me choque pas. C'est des amerloques, aprés tout... Oh, et puis ne soyons pas de mauvaise foi: ce sont tout simplement des soldats en terrain hostile. L'homme ne montre pas le meilleur de sa nature en de telles situations.

Citation :

C'est quoi cette histoire de viabilité selon la position dans la galaxie? Je sais que la Terre occupe une position frontalière mais quels sont les arguments pour en faire un pré-requis à la vie?

C'est une vieille notion qui se basait sur une vie similaire a la notre et cela avant que l'on découvre (relativement recemment) que c'etait le bombardement cosmique qui provoquait la création d'acides aminés (préquelle de notre vie et de toute celle de notre planete).

Le seul prérequis actuellement est qu'il faille pour que la vie perdure (sous quelques formes que ce soit mais plus élaborée que les acides aminés) qu'il y ait formation d'une planète dans la plage de viabilité.

Et contrairement a ce que l'on peut penser la Terre n'est pas l'optimum distance planete-soleil mais c'est Mars.

En revanche on sait que plus on se rapproche du bulbe galactique plus les probabilités de vies évoluées diminuent drastiquement de part la densité d'étoiles et donc des forces gravitionnelles en présence empechant la mise en place d'un environnement stable et durable.

Pour l'humain ou similaire on doit se retrouver dans une situation equivalente a une etoile type g2v avec une planète entre 100 et 600 millions de kilomètres (avec des compo atmosphèrique permettant une temperature oscillant entre -80 a +60° ), une lune est importante mais pas obligatoire (enfin l'utilité obligatoire de la lune n'est pas prouvée).

De même pas besoin d'avoir un etoile type g2 (soleil) mais si c'un autre type il faut que la planete ou le planétoide soit a une fourchette de distance permettant une température entre -80 et +60° environ).
Mais y aura jamais de planète type terre ou simili dans le bulbe galactique car impossible vu la densité d'etoiles qu'un systeme viable se forme (ou même s'il se forme, il ne perdurera pas)

Zut, ketheriel m'a devancé...

Bon, ben moi, du coup, je m'occupe de l'autre question...

sylvouroboros a écrit:

Ca veut dire quoi, "NC-17" ?

"NC-17" signifie "déconseillé aux personnes de moins de 17 ans ou souffrant de problèmes cardiovasculaires". En général, c'est parce que les personnages font crak boum avec un luxe de détails qui pourraient choquer d'innocents petits n'oeils.

Pour plus de précisions :

sylvouroboros a écrit:

Le manque de politesse des soldats terriens ne me choque pas. C'est des amerloques, aprés tout... Oh, et puis ne soyons pas de mauvaise foi: ce sont tout simplement des soldats en terrain hostile. L'homme ne montre pas le meilleur de sa nature en de telles situations.

Justement, dans Stargate, si. Je dis pas que c'est crédible, mais en tout cas ça fait parti de la série. Enfin, en tout cas de la vision que j'en ai.

Citation :

Le manque de politesse des soldats terriens ne me choque pas. C'est des amerloques, aprés tout... Oh, et puis ne soyons pas de mauvaise foi: ce sont tout simplement des soldats en terrain hostile. L'homme ne montre pas le meilleur de sa nature en de telles situations.

tout à fait. ces soldats savent que Gérak assiège la Terre, ils sont en terrain étranger, ils ne connaissent pas la part des Jaffas qu'ils ont sous le nez dans ce siège. c'est vraiment pas le moment pour un soldat de se questionner sur la responsabilité individuelle en temps de guerre, Jaffas = menace sur la Terre donc ils les assomment et ils les coffrent, -avec colère puisque la Terre est menacée- c'est ainsi.
qui plus est, les Jaffas ne se rendent pas, donc si ils ne sont pas assommé ou désarmé à la première seconde, il y a des coups de feu et des morts. pas le temps, donc, de s'asseoir dans l'herbe avec les Jaffas pour philosopher sur l'injustice des hiérarchies en temps de guerre...

Citation :

Je dis pas que c'est crédible, mais en tout cas ça fait parti de la série. Enfin, en tout cas de la vision que j'en ai.

Regarde en VO, c'est un peu (un peu...) moins soft.

Chapitre 8 : Citizen Disdarevick

La Terre

L’esprit encore préoccupé après sa joute avec le commandeur Jaffa, Stanislas Disdarevick se détendit dés qu’il reconnut à yeux mi-clos les clinquantes allées de Monaco, par les vitres teintées de la voiture dont il était le passager arrière. Stan avait traversé les Etats-Unis et l’Atlantique en avion jusque Paris, puis avait redécollé jusque la côte, d’où son chauffeur l’avait conduit à Monte-Carlo.

A dire vrai, Disdarevick n’aimait pas tellement cette ville. Le culte de l’argent avait fini par le dégoûter et à ses yeux, toute la ville était décadente, car même les valeurs et le bon goût pouvaient s’y acheter. Toutefois, c’était la ville de son péché mignon : la résidence qu’il s’y était offerte était son refuge préféré, et s’il l’eût préférée à New York, il ferait bien abstraction des bolides rouges vrombissants et des femmes à la jupe plus courte que le postérieur, pour elle.
Stanislas était tout sauf militant ouvrier et puritain, il était quotidiennement immergé dans le monde capitaliste et la sensualité était essentielle à sa vie privée. Mais de là d’où venait Disdarevick, on privilégiait la sobriété, et la distinction devait passer par l’esprit. Et parfois, en regardant les étalages de vulgarité et de luxe sirupeux par ses stores, le jeune russe avait presque souhaité que l’on incendie la ville.

Tiré de sa somnolence par l’arrêt du moteur, Stanislas devina que la voiture était arrivée. Détachant machinalement sa ceinture, il bailla puis poussa la portière, et s’extirpa du véhicule avant de s’étirer de toute sa stature sur le trottoir monégasquement propre. Le visage agréablement rafraîchit par la brise nocturne, un sourire fatigué s’y dessina lorsqu’il se tourna vers le 21, Princesse Grâce. Derrière un beau mur de pierre orné de bacs fleuris luxuriants, apparaissait les étages du large bâtiment, luxueux et moderne. Murs blancs et propres, formes lisses et arrondies, vitres stylisées, terrasses végétales, derrière un jardin exotique et une fontaine un peu pompier. Le plus pur style du luxe Côte-D’Azurien, sans trop de meringue.

A côté de lui, le coffre de la voiture claqua tandis qu’une Ferrari jaune dévalait la rue en trombe, entre les palmiers et les trottoirs. Le chauffeur s’avança vers Disdarevick en tenant la poignée d’une valise de taille moyenne.
-merci, je vais m’en occuper, dit-il en français avec un accent. On fait comme d’habitude.

La fraîcheur du soir le ravissait sincèrement. Quel dommage que son congé ne commence pas immédiatement… il serait bien allé boire un diabolo caramel –le goût de l’alcool lui évoquait un cachet effervescent- et se promener sur la plage.

Stanislas et les siens n’aimaient pas trop le soleil. Ils n’en étaient pas à tomber en cendres comme on l’avait soutenu à une époque, mais leur peau fragile était très sujette aux gros coups de soleil, voir aux cancers. Et la chaleur leur était vite insupportable. En conséquence, au 21 Princesse Grace, Stanislas dormait le jour et vivait la nuit, comme sa famille avait toujours fait.

Vêtu d’un costume cravate complet et intégralement noir, d’un élégant noir satiné, la svelte silhouette du jeune homme était parfaitement encadrée par son complet aérodynamique qui se trouvait tout juste à sa taille. Il passa ses doigts sur sa boucle d’oreille, puis sous la chevelure bouclée qui caressait ses épaules, empoigna sa valise et pénétra au 21.

Allumant l’éclairage du salon, Stan redécouvrit la pièce propre et espacée, les lumières tamisées, son cyberéquipement à la pointe, le miroir dans lequel il examina brièvement sa barbe de deux jours, le minibar et ses canapés et fauteuils de cuir. Disdarevick avait toujours tenu à ce que loger dans son petit palace demeure exceptionnel, afin qu’il conserve sa saveur de récompense. Du reste, l’intérieur moderne, les équipements high-tech présents et le charme discret des sculptures exposées ne détonaient pas avec l’occupant des lieux, un multimilliardaire qui possédait pas moins que la Wormhole To Heaven, une agence spatiale privée internationale qui concurrençait la NASA depuis presque un demi-siècle.

Singulier personnage que celui-ci. A la tête d’une riche agence privée dont il avait hérité, il avait préféré confier la Wormhole à un tuteur et voyager à travers le monde. Lui qui aurait pu être un politicien russe influent, il avait préféré demeurer dans l’ombre afin d’impliquer son capital dans les affaires de la Porte des étoiles. Disdarevick avait été le délégué de l’Agence Diplomatique Stargate qui, précédant l’IOA, avait assurée la gestion de la porte entre les différents pays du conseil de sécurité, plus encore le Canada. Désormais, cet homme d’affaire était le diplomate en vogue de l’IOA. Et il était sur le point de récupérer la direction immédiate de sa multinationale, l’une des plus puissantes du monde.

L’ambassadeur s’approcha de la hi-fi, et lança au hasard le disque qu’il y avait laissé la dernière fois, deux bons mois auparavant. Ha, Sting. Bonne surprise.
Ceci fait, il passa par la cuisine, ouvrit son frigidaire et examina ce que l’homme de ménage y avait laissé. Il saisit une cuisse de poulet froid, qu’il dévora rapidement en même temps qu’une tomate nature.
Son estomac ne réclamait naturellement que très peu. Viande et végétaux étaient secondaires pour l’alimentation des siens. Sur Terre, la convenance sociale les obligeait à se forcer, mais ils mangeaient toujours peu et léger.

Dansant machinalement sur la musique caressante, le garçon revint au salon en trottinant, et se servit un verre au bar. Négligemment, il caressa le bois massif du dos de sa main, puis plongea ses doigts dans la petite coupelle d’argent qui trônait là, remplie de pierres quartzeuses et colorées. Il senti aussitôt sa chair se détendre au contact des minéraux porteurs de vertus thérapeutiques, bien plus encore pour les êtres comme lui.

Puis, sa coupe de sang en main, il se dirigea vers la porte-fenêtre, l’ouvrit et sortit sur la terrasse verte. D’un pas lent et léger, il alla s’accouder au garde-fou transparent, tout en sirotant son verre. Comme tous les soirs, Stan scruta la Lune, exalté.
La Lune… la Lune !

Faisant volte-face après quelques minutes, Disdarevick s’arrêta devant ses plantations et leur caressa les feuilles du bout des doigts, puis saisit la tige d’une rose qu’il amena doucement contre son nez.
Il demeura ainsi, serein, jusqu’à ce qu’une mouche indélicate ne le fasse fuir à l’intérieur. Le milliardaire posa son verre vide sur le bar, et courut se blottir sur son canapé glacé.

Un quart d’heure passa sans que rien ne bouge dans la résidence. Stan, bercé par la musique, sentit la somnolence le prendre. Il soupira et se replia sur son canapé, lorsque il entendit un léger bourdonnement derrière lui.
-ha, c’est toi.
Se levant et contournant le mobilier, il fit face à l’être qui lévitait dans son salon. La petite créature, grosse comme un chat domestique, avait une texture caoutchouteuse et la silhouette d’un hippocampe bleu fluorescant, à ceci près qu’elle était pourvue de deux bras minuscules et d’une tête toute ronde, sans poil ni nez. Elle y était flanquée de deux petites antennes qui paraissaient humer l’air indépendamment l’une de l’autre, et arborait de surcroît deux grands yeux curieux. Dans son dos, quatre petites ailes rappelant la libellule dispensaient un bourdonnement continu alors qu’elle virevoltait paisiblement dans l’air.

-mon seigneur, expliqua la petite voix fluette et somme toute assez comique, je vous prie de pardonner notre retard. Nous sommes maintenant prêts au transfert.
-j’aime pas que tu traînes comme ça chez moi, Maltesers, dit-il en lui jetant un petit coussin.
La créature évita de justesse l’implacable projectile et manifesta sa désapprobation par un piaillement lourd de sens, avant de se reprendre.
-j’escomptais uniquement pouvoir vous avertir le plus tôt possible…
-dis-leur que plutôt que d’envoyer tout le temps des bestioles qui pourraient tout aussi bien fouiller dans mes sous-vêtements, je veux qu’ils m’appellent.
Disant cela, il eut un mauvais pressentiment, et tourna précipitamment la tête vers la fenêtre. Heureusement, le store était bien abaissé.
-c’est que… nous devons économiser nos communications par mesure de précaution, seigneur.
Disdarevick ne répondit rien et alla couper le son de la hi-fi.
-désolé, vieux.

Ceci fait, il éteignit la lumière de la pièce et emprunta le couloir amenant au second salon, suivi de la créature volante. Il poussa la porte, et pénétra une pièce vide à l’exception d’un large sous-verre, pendu au mur, qui représentait une vue d’artiste de Io, belle lune de Jupiter. Disdarevick pressa précautionneusement le sous-verre de ses deux paumes, et revint au centre de la pièce, ne manquant pas de soupirer lorsque la dite Maltesers se posa sur le haut de sa tête.

Les fées-génies de THX-P2P –nom composé qu’elles devaient à la dispute entre leurs deux co-découvreurs - étaient très appréciées de par la galaxie, sous des appellations variées, pour leurs talents de comptables, secrétaires, messagères et décorations, mais, dépourvues de représentation protocolaire, elles avaient hélas tendance à se sentir chez elles un peu partout.

L’extra-terrestre sursauta, comme d’habitude, lorsque cinq épais anneaux télétransporteurs jaillirent du sol face à eux et les diluèrent tous deux dans un halo d’énergie rayonnante.

Uniquement éclairé par les lampadaires écologiques de la rue, le policier en patrouille qui arpentait comme à son habitude le trottoir de l’autre côté du 21 Princesse Grace, vit pour la seconde fois de sa carrière une larme de feu jaillir de la villa voisine, et filer silencieusement vers le ciel étoilé à la faveur de la nuit. Il se gratta la tête. Bien sûr, le chef de la police monégasque lui-même les tenait au secret professionnel. Officiellement, il n’avait rien vu. Mais il ne pouvait s’empêcher de se questionner à propos des expériences curieuses qui devaient se dérouler dans cet immeuble de luxe, au nez et à la barbe de la jet-set méditerranéenne.

Les cinq anneaux circulaires semblèrent jaillir du néant et frapper violemment le sol, lorsque un jeune russe à l’air grave, tout de noir vêtu, se matérialisa avec un extraterrestre ailé sur la tête, qu’il chassa aussitôt.
Une fois les anneaux escamotés aussi vite qu’ils avaient surgis, Disdarevick se retrouva dans une grande pièce blanche, oblongue, à la luminosité blafarde et de plafond assez bas. Les murs, légèrement arrondis dans la continuité du plafond en arc, étaient faits d’un polymère plastique immaculé, enrobant une structure métallique invisible.

Une longue barre d’ampoules sous grille courait au plafond d’un bout à l’autre de la pièce, dans le sens de la longueur, et émettait un bourdonnement presque imperceptible qui finissait par devenir hypnotique. Toutefois, c’était surtout le mobilier de la pièce qui surprenait. Derrière l’espace d’arrivée des anneaux, délimité par un cercle de peinture métallisée couleur or sur le sol, se trouvait un petit ensemble de fauteuils et de poufs en cuir synthétique blanc, disposé autour d’un grand canapé de même collection.

Une petite table en bois poli était couverte de prestigieuses revues géopolitiques et scientifiques en anglais, français, espagnol et mandarin, et on retrouvait, contre le mur, un autre minibar, plus ample, avec de la vaisselle. Face à lui, implantée dans l’autre paroi, était disposé un colossal écran plasma actuellement en veille, et plusieurs magnifiques plantes vertes de grande taille étaient agencées tout contre les murs dénudés. Au fond de la pièce, à côté d’une petite salle adjacente où étaient installés WC et douche, un bon lit fonctionnel était parfaitement bordé et la fée-génie vint s’y poser.

Enfin, derrière le cercle doré caractéristique de la présence d’anneaux de téléport, se découpait dans le mur une magnifique porte d’aluminium et de faux verre cathédrale, à la mode Tollan, éclairée d’une lumière chaude par la lampe discrète qui la surplombait.

Une silhouette apparut sommairement derrière la paroi cristalline à peine transparente, et les deux portes coulissèrent en silence, dans un mouvement automatique d’une fluidité parfaite ; le jeune homme qui s’avança alors dans le quartier VIP, et qui s’arrêta face à Stan en le saluant à la mode militaire, valait le détour.

Comme tout droit surgit de la compagnie des Indes et du futur à la fois, le jeune homme, à la peau blanche, au visage avenant, aux courts cheveux bruns, portait une longue veste couleur ivoire à la coupe clairement martiale. Fine et près du corps, jointe par d’épais boutons-pression, son col fermé remontait largement sur le cou du garçon. Des épaulettes bleues très simples encadraient une silhouette assez bien faite et l’on pouvait voir sur sa veste, à l’emplacement de son pectoral gauche, une pyramide solaire Tau’ri, de couleur or, sur fond de cercle bleu marine et au dessus d’une petite bande de tissu bleu où était indiqué en lettre d’or : lieutenant Simon R. Johns.

Sur son épaule gauche, on retrouvait en écusson la pyramide solaire dans son cercle bleu marine, et sur son épaule droite, un second blason, celui-ci représentant de face un aigle stylisé au découpage géométrique, la tête tournée sur sa droite, bec pointu et ouvert, yeux fins et agressifs, les ailes déployées majestueusement comme deux sabres. D’une couleur argent bleutée, l’aigle semblait jaillir d’un triangle bleu brillant, pointe au sol.


Le second écusson

Les deux ailes blanches de la longue veste du lieutenant reposaient librement sur ses cuisses, et sur un pantalon bleu marine de la même matière. Il était chaussé de bon cuir noir impeccablement ciré, et portait sur sa tête une casquette rigide typique de la marine militaire, bleue encore à la base et blanche sur la large partie couvrante, à nouveau affublée de la pyramide solaire.

-bienvenue à bord de la navette hyperspatiale matricule WTH-016 « Phoenix », seigneur Dracula IV. Je suis le lieutenant Johns, et j’assumerais la responsabilité de votre sécurité jusqu’à notre arrivée au Fœtus RIH.
Stan, ou Dracula, le regard attiré par le symbole Tau’ri de la porte des étoiles que le jeune homme portait sur sa poitrine, son épaule et sa casquette, mis quelques secondes à répondre.
-merci, lieutenant. J’ai entendu parler d’un changement d’itinéraire… à combien est-ce que ça nous envoie ?
L’officier tombé du nid acquiesça.
-nous avons dû définir un nouveau plan de vol pour échapper au réseau de télescopes et de radars mis en place par l’IOA. Nous arriverons sous 48 heures, monsieur.
Stan sourit intérieurement à cette marque de respect. Bien sûr, humainement parlant, on ne lui aurait pas donné dix ans de plus que le lieutenant Johns. Humainement…
-en pressant la touche panorama sur votre télécommande, vous obtiendrez la retransmission des caméras de proue sur l’écran plasma, ajouta le jeune homme. Notre hôtesse viendra vous visiter à l’heure des repas.
-merci lieutenant, ça ira, dit-il gentiment en le saluant, marque que le lieutenant lui rendit avant de faire demi-tour par la porte qui glissa à nouveau derrière lui.

Gonflé d’orgueil et d’investissement personnel, le lieutenant Simon Johns traversa le couloir blanc encadré de quelques autres portes, celles-là toutes simples, parmi lesquelles un ascenseur à seulement deux sorties. Il monta quelques marches puis s’arrêta au bout du couloir, face à une paroi coulissante de plexiglas, dans l’axe du quartier VIP au fond du couloir.

Il pressa la poignée, et la porte transparente se rétracta dans le mur, assez pour lui permettre de pénétrer le cockpit. L’aide technicien informatique, grand blond maigre au simple uniforme bleu marine, et à la casquette molle enfoncée sur le crâne, le regarda à peine. Assis devant un renflement du mur qui portait quelques tableaux de bord, un clavier spécial et deux petits écrans muraux couverts de diagrammes, il surveillait ce qu’il avait à surveiller.

Face à la baie du cockpit, les deux pilotes étaient solidement harnachés au fond de grands fauteuils métalliques et plastiques, face à un tableau de commande surchargé qui allait jusque sur leurs accoudoirs. Quand le lieutenant était arrivé, ils étaient en train de tester leurs appareils.
Vêtus de solides casques blancs, de larges lunettes fumées high-tech où des informations étaient projetées, d’uniformes bleus ignifugiés d'aspect plastifié, de gants blancs et de rangers, le premier était un homme à la peau noire, le second une femme avec des tâches de rousseur.

-le voyageur est installé, informa le lieutenant. Vous pouvez décoller pour Fœtus RIH.
-on est déjà en l’air, rappela la pilote rousse d’une voix monotone. Quelques kilomètres au dessus des avions de ligne.
-alors ne perdons pas de temps.
-on finit les verif’s.

Les deux pilotes s’attaquèrent aux parois technologiques qui leur faisaient face, pressant boutons, tirant leviers, pianotant claviers, analysant écrans. Chacun de leur côté, ils travaillaient en résonance, puis, lorsque le pilote noir eut fini de balader ses doigts sur un écran tactile à hauteur d’yeux, l’engin se mit à ronronner.
-piles à naquadah ?
-actives.
-réacteurs subliminiques ?
-actifs.
-générateur de gravité interne et inhibeur inertiel ?
-sécurisé.
-OK, tout est RAS. Lances.
-c’est vraiment con que notre hyperdrive soit trop imprécis pour ce petit voyage, marmonna le lieutenant. Si on pouvait l’utiliser, on serait arrivé en trente minutes.
-il faut au moins 2,5 fois la distance de ce voyage pour que l’hyperdrive soit utilisable, répondit le pilote noir.

L’hyperspace shuttle qui paressait au dessus de la planète bleue releva le nez qu’elle avait fort pointue.
Développé en secret par la Wormhole to Heaven et ses alliés, la navette, faite comme un long triangle plat aux formes lisses, n’avait pratiquement plus rien des ailes de la navette spatiale qui l’avait précédée. A leur place, on ne trouvait que deux manchons plats de chaque côté de la proue de l’engin, juste derrière le cockpit, plus encore de très fines voilures rigides encadrant la poupe de l’appareil, ainsi qu’une autre paire de petits ailerons, la plus grosse, ceux-là verticaux, encadrant la soute sur le dos du vaisseau. La pointe de son nez, la fine couronne des ailes et les trois paires d’ailerons étaient noires, son nez était bleu métallisé et affublé de la baie du cockpit en arc de cercle. Le reste était blanc, et sur le toit de la navette, on distinguait un léger renflement oblong, comme un discret capuchon arrondi qui trônait sur le corps de la navette et sur lequel perçaient les deux vastes portes coulissantes, rectangulaires et horizontales, de la soute.
Sur sa tranche, peu après le cockpit, était inscrit Phoenix, et un logo qui n’était pas le sien, afin de dédouaner la Wormhole en cas de photographie fortuite ou d’interception.

La navette hyperspatiale « Phoenix », matricule RIH-016, filant à une vitesse de plus en plus élevée, entama enfin son voyage…


La navette hyperspatiale de la Wormhole To Heaven (par ALEXMAN3D)

Fin du chapitre 8

Le second eccuson, c'est pas le symbole des alliés dans Command and Conquer : alerte rouge ?

Sinon, c'est un bon chapitre bien frustrant. Il se passe pas grand chose et tu ne fais que poser des interrogations.

Ah yééééééééééés ! Un nuveau (non non, pas de faute d'orthographe) chépitre (tjours pas) de phéréon d'Hélopoliiiis ! (Idem ici) On l'attendait avec impatience, moi en tout cas !

Stanislas est un personnage dont on devinait bien évidemment qu'il prendrait de l'ampleur, et il est donc agréable de le voir développé avec tant de précision. J'espère que tu feras de même par la suite pour Rê, Klorel, et tout ces personnages secondaies qui passent et disparaissent avant qu'on ait bien compris leur implication. Non, ici, c'est bien, tout se fait de manière fluide et claire, avec un très bon style - même si le côté... ahem... "maniéré" de ton personnage m'amène à me poser quelques questions... D'ordre scénaristiques, bien sûr.

Sinon...

Stanislas est un vampire ! (et oui, niqués les mecs qui lisent les commentaires avant les chapitres ! Muahaha ! ) Alors ça, fallait oser ! Certes, le thème à déjà été reprit - parfois avec brio - par la SF, et il est vrai que le contexte Stargatien offre des possibilités séduisantes... Mais je suis curieux de voir comment cette nouvelle... "race", je suppose... Va se marier avec le reste de ton histoire. Ca commence à faire beaucoup d'aliens. ^^ Le Cirque de l'Etrange !

Sinon, me demande surtout pas pourquoi, mais je suis tombé amoureux de cette réplique :

Citation :

-j’aime pas que tu traînes comme ça chez moi, Maltesers, dit-il en lui jetant un petit coussin.

Une petite remarque, sur le style cette fois : tu as parfois tendance à enchainer les phrases "à rallonge", plus particulièrement dans les descriptions ; ce n'est pas une mauvaise chose - c'est aussi mon cas -, si ce n'est que tu ne fais peut-être pas le meilleur usage de tous les outils que la langue française met à notre disposition. Il y a parfois des répétitions, un trop grand nombre de virgules, une organisation pas totalement optimale des termes lors des énumérations ; cela gène parfois la lecture, et m'amène de temps en temps à sauter des passages parce que je n'ai pas envie de me casser la tête à visualiser ce que tu essayes de décrire. Cela manque de fluidité, en fait.

J'ai accordé beaucoup de lignes à ce détail, parce que quitte à faire une critique, autant qu'elle soit aussi utile que possible.

Pour finir, je rejoins Ienpk sur ce point : beaucoup de questions, c'est très frustrant. ^^ Mais ça nous met d'autant plus en appétit pour la suite !

Pas grand chose à dire de plus que mes prédécesseurs sur le contenu.

Seul bémol que skay a explicité c'est la trop forte propension à avoir un style trop recherché. Dans un sens il est de bon ton d'avoir la volonté d'utiliser un panel important des attributs de la langue française cependant, dans un récit, la forme des phrases dicte aussi le rythme de l'histoire. Et par conséquent plus tu allonges les tournures, plus le récit ralentit, à des accoups. Bon c'est a peu près le seul reproche que l'on puisse faire réellement.
Ah si peut être qu'il se passe relativement peu de choses dans ce dernier chapître.

je prend bonne note de ce que vous me dites sur mon style. quand je relis certains chapitres (Duels sur Terre Nouvelle notamment) je sens effectivement que le style nécessite une grosse concentration et finit par devenir épuisant intellectuellement.
à ma prochaine relecture, j'essayerais d'assouplir les lourdeurs qui me sauteront aux yeux. je pourrais pas faire de miracle sur ce que j'ai déjà publié, mais je tâcherais de faire de gros efforts pour la suite. en espérant que ça ira mieux après.

la lecture vous est-elle quand même un minimum agréable? quelle note sur 10 donneriez vous à la synthèse fluidité/vocabulaire/style...?

j'espère que le retrait de SG-1 ne vous gêne pas trop. j'essaye de sortir du schéma "SG-1 fait la guerre tout seul" pour "la Terre et les Terriens font la guerre"...

je suis touché de voir que Ketheriel poste ici, parce que c'est rare de le voir se pencher sur une fanfic

Mat Vador a écrit:

la lecture vous est-elle quand même un minimum agréable? quelle note sur 10 donneriez vous à la synthèse fluidité/vocabulaire/style...?

C'est bien plus qu'un minimum agréable. Comme je suis Casse-Mikta dans l'âme, je vais donner mes notes sur 20 : Scénario, 18 ; Fluidité générale, 17 ; Fluidité des chapitres, 15 ; Style, 16.

Le seul petit bémol, pour moi, ce sont ces brusques "pavés" de descriptions froides et méthodiques qui tombent soudain en plein milieu de l'histoire et menacent de nous en expulser. Le tout n'est pas assez fluide ni assez imagé, de sorte que la visualisation est parfois un peu laborieuse. Disons que la façon dont tu donnes tes descriptions ne nous facilitent pas toujours la tâche.

Mat Vador a écrit:

j'espère que le retrait de SG-1 ne vous gêne pas trop. j'essaye de sortir du schéma "SG-1 fait la guerre tout seul" pour "la Terre et les Terriens font la guerre"...

Je n'ai aucun problème avec ça, puisque c'est très bien introduit et que ta fic génère de nouveaux héros. Du moment qu'ils apparaissent tout de même ici ou là, juste pour le plaisir du fan...

Je viens de finir de lire le chapitre 8 de l'épisode 2, et par là même de finir de lire tous les chapitres publiés. Je vais faire les comm pour les 2 épisodes ici même, parce que mes remarques couvrent les deux en fait.

Alors première impression : WOUHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!!!!!!!! J'ai été scotché par le scénario, tout s'enchaine parfaitement, on reste tenus en haleine du début à la fin et on a envie de savoir ce qu'il y a après à chaque fois qu'on finit un chapitre. Le retour de Râ est aussi appréciable, le film ayant éliminé ce personnage de façon un peu expéditive. C'est donc agréable de le voir revenir, et dans une forme qui pour moi est plus proche de l'idée que se faisait Emmerich de la nature de Râ, cette espèce d'être éthéré et agressif, alors que la série nous a donné à voir un parasite plus fade dans le sens où il n'est pas vraiment immortel. Dans le même domaine, j'ai bien aimé le Poséidon peureux comme pas deux, et puis le retrour de Klorel va sûrement nous donner du fil à retordre.

Autre point qui m'a marqué, c'est l'empilement des univers que tu as osé à Port Refuge, euh pardon, sur Terre Nouvelle. Mettre ensemble les univers de Starwars, BSG, H2G2, et sûrement d'autres que je n'ai pas dû relever au moment de la lecture, ça c'est vraiment culotté. Et puis l'exécution du protocole 66, là ça fait un poil déjà vu. Ca fait également plaisir de voir revenir Aris Bock, Aiden Corso ou encore Vala Mal Doran, j'espère bien qu'ils vont revenir en deuxième semaine.
La disparition de SG-1 du premier plan n'est aps fondamentalement génante, étant donné que l'action se déplace d'un niveau gérable uniquement par quelques hommes à un niveau où c'est toute une planète qui doit mettre la main à la pâte. Idem que Skay, qu'ils reviennent faire un petit coucou de temps en temps histoire de rappeler qu'on est dans une fic SG-1 à ceux qui ont une mémoire vive de poisson rouge, mais sinon conitnue comme ça, c'est super.

Ah oui aussi, et désolé de réagir un peu dans le désordre mais ya tellement de choses à dire que c'est pas forcément facile de tout bien mettre dans l'ordre. Je disais donc que c'est appréciable de voir un peu d'évolution technologique chez les goa'ulds. Alors j'en vois déjà qui se lève pour protester qu'Anubis a apporté des évolutions technologiques, le problème, cher amis, c'est qu'Anubis n'était plus vraiment un goa'uld, vu qu'il était parvenu à un certaine forme d'élévation, et qu'il avait acquis pas mal de connaissance de la part des anciens. Non, là on a un Râ qui a fait évoluer de lui même son matériel préexistant, en demandant à ses scientifiques de se remuer les neurones.

Pour revenir à Stanislas, dès qu'il est apparu et qu'il a commncé à jouer les gros bras avec Caldwell, il m'a déplu ce garçon, aussi talentueux qu'il soit. Par contre j'avais aps bien capté ton allusion à la fin du chapitre 7, comme quoi il était Dracula IV, ça métait un peu passé au dessus des oreilles. Mais là quand tu as commencé à dire qu'il n'aimait pas le soleil, ça a fait TILT. Et encore une race de plus au bestiaire de SG-1. On va finir par de surnommer le nouveau Linné à la longue.
Au chapitre des nouveaux perso, a contrario de Discarivick, Lobjoyce m'est particulièrement sympatique. Il est un peu allumé à se jetter partout comme un fou, mais ça ne gâche en rien le personnage, qui n'en apparait que plus volontaire. Dommage que tu l'aies destiné à SG-18, il aurait été pas mal dans SG-1, encore que pour le moment, on ne l'a pas bien vu apparaitre qu'avec eux.

Ah oui, j'allais oublier, petit problème au niveau de l'équipement des soldats. Certes SG-1 est équipé avec les P-90 qui sont d'excellents SMG, tirant une munition on ne peut plus dangereuse, mais ça reste des SMG, et pas des fusils d'assaut. Or la plupart des unités SG n'est aps équipé de P-90, mais d'un vénérable M-16, ou d'une M-4. SG-3 par exemple est équipée exclusivement de M-16, avec un M-249 pour le soutient lourd. Or toi, tu colles le P-90 à toutes les sauces, ce qui me gènes un peu. Il faut bien se souvenir que son canon ne fait que 263mm de long, et même s'il peut en gager avec une bonen précision des cibles jusqu'à 200m, ça reste quand même bien peu en comparaison ne serait-ce que d'une M-4, dont le canon fait 368mm et qui peut engager des cibles jusqu'à 400m, alors que cette arme a été conçue pour le CQB, au même titre que la P-90. Et ne parlons pas du M-16, qui est certes d'un encombrement pas possible avec son mètre de long et ses presques 5 kilos, mais qui possède un canon de 500mm et qui peut sniper des cibles jusqu'à 600m, si utilisé par un soldat aguéri.
Désolé d'être rentré dans ces considérations techniques, mais la longueur du canon définit généralement la portée maximale de la munition, et plus la canon est long, plus la projectile va loin, pour une même munition, telle que la 5.56x45. Alors oui je sais, je P-90 ne tire pas du 5.56, mais du 5.7x28, OK, c'est pas là même, mais n'empèche, le P-90 est surtout mortel dans des combats de près. De loin, les vénérables M-16 et autres M-4 restent des valeurs sûres. Quand tu as parlé de Abrams passés en pièces détachées par la Porte, j'ai unpeu tiqué, mais vérifications prises, la tourelle qui est moulée d'une seule pièce, comme pour la plupart des chars de dernière génération d'ailleurs, ne mesure que 3.99m de large, ce qui permet de la faire passer par la Porte. Sinon pour les Humvee, ils doivent pouvoir passer en entier, vu qu'ils ne font que 2,1m de large.

Quelle honte, j'allais passer à côté des confilts géopolitiques, suis-je stupide. C'est merveilleusement exploiter ce que l'on savait déjà, mais en le faisant passer au degré au dessus. Avec la série on en était resté à un niveau plus verbal qu'autre chose, là, on commence à envoyer la sauce, et c'est bon, parce que les vraies personnalité des gens se révèlent dans le feu de l'action.

Pour ce qui est du style, comme le dis dans son commentaire précédent Skay, c'est vrai que parfois faut s'accrocher pour suivre les phrases à la Proust, et parfois, il faut relire pour bien intégrer tous les détails. A côté de cela, ces phrases complexes premettent d'avoir des descriptions fleuves qui nous montrent l'action de façon précise, qui décrivent les objet avec assez de précision pour que l'on se fasse un idée assez nette de la chose, les illustrations gracieusement fournies faisant le reste.
Petit bémol, quelques fautes d'aurehtograffe de temps à autre, mais rien de rédhibitoire, c'est vraiment très ponctuel, j'en ai juste deux en tête, mais vu la masse de texte, je me souviens plus précisément où elles se situent dans l'épisode I, à un moment, tu parles de cotte de mail, alors que pour moi ce sont des cottes de mailles; à un autr moment tu emploies l'imparfait du subjonctf, alors que tu devrais utiliser le passé simple. Mais c'est parce que je suis un peu casse mikta sur les bords que je relève ça, parce que c'est vrai que le texte reste très soigné de ce point de vu.

Voilà, j'ai sûrement oublié la moitié de trucs que je voulais dire. Je me rends compte que j'ai pondu un pavé pas possible, mais il y a tant et tant à dire sur ces fics que ce que j'ai mis ne suffit déjà pas. Je souhaite avec impatience la parution du prochain chapitre, pour savoir ce qu'il en est de la situtation dans la Voie Lactée désormais. J'en bous déjà.

Et ben Warrius, quel commentaire ! Je vais passer pour un amateur, à côté...
En même temps, quand on commente deux épisodes d'un coup, c'est facile.

Warrius a écrit:

Autre point qui m'a marqué, c'est l'empilement des univers que tu as osé à Port Refuge, euh pardon, sur Terre Nouvelle. Mettre ensemble les univers de Starwars, BSG, H2G2, et sûrement d'autres que je n'ai pas dû relever au moment de la lecture, ça c'est vraiment culotté.

Futurama notamment !

Warrius a écrit:

Alors j'en vois déjà qui se lève pour protester qu'Anubis a apporté des évolutions technologiques, le problème, cher amis, c'est qu'Anubis n'était plus vraiment un goa'uld, vu qu'il était parvenu à un certaine forme d'élévation, et qu'il avait acquis pas mal de connaissance de la part des anciens. Non, là on a un Râ qui a fait évoluer de lui même son matériel préexistant, en demandant à ses scientifiques de se remuer les neurones.

En même temps, Anubis était au moins un Goa'uld, alors que Râ est tout autre chose. ^^ Donc techniquement...RZAP !

Ce nom de membre n'est plus attribué, ou n'est pas disponible pour le moment. Veuillez contacter le service des renseignements.

Warrius a écrit:

Pour revenir à Stanislas, dès qu'il est apparu et qu'il a commncé à jouer les gros bras avec Caldwell, il m'a déplu ce garçon, aussi talentueux qu'il soit. Par contre j'avais aps bien capté ton allusion à la fin du chapitre 7, comme quoi il était Dracula IV, ça métait un peu passé au dessus des oreilles. Mais là quand tu as commencé à dire qu'il n'aimait pas le soleil, ça a fait TILT. Et encore une race de plus au bestiaire de SG-1. On va finir par de surnommer le nouveau Linné à la longue.

Ou le fils de Moreau. ^^

Warrius a écrit:

Ah oui, j'allais oublier, petit problème au niveau de l'équipement des soldats. Certes SG-1 est équipé avec les P-90 qui sont d'excellents SMG, tirant une munition on ne peut plus dangereuse, mais ça reste des SMG, et pas des fusils d'assaut. Or la plupart des unités SG n'est aps équipé de P-90, mais d'un vénérable M-16, ou d'une M-4. SG-3 par exemple est équipée exclusivement de M-16, avec un M-249 pour le soutient lourd. Or toi, tu colles le P-90 à toutes les sauces, ce qui me gènes un peu. Il faut bien se souvenir que son canon ne fait que 263mm de long, et même s'il peut en gager avec une bonen précision des cibles jusqu'à 200m, ça reste quand même bien peu en comparaison ne serait-ce que d'une M-4, dont le canon fait 368mm et qui peut engager des cibles jusqu'à 400m, alors que cette arme a été conçue pour le CQB, au même titre que la P-90. Et ne parlons pas du M-16, qui est certes d'un encombrement pas possible avec son mètre de long et ses presques 5 kilos, mais qui possède un canon de 500mm et qui peut sniper des cibles jusqu'à 600m, si utilisé par un soldat aguéri.
Désolé d'être rentré dans ces considérations techniques, mais la longueur du canon définit généralement la portée maximale de la munition, et plus la canon est long, plus la projectile va loin, pour une même munition, telle que la 5.56x45. Alors oui je sais, je P-90 ne tire pas du 5.56, mais du 5.7x28, OK, c'est pas là même, mais n'empèche, le P-90 est surtout mortel dans des combats de près. De loin, les vénérables M-16 et autres M-4 restent des valeurs sûres. Quand tu as parlé de Abrams passés en pièces détachées par la Porte, j'ai unpeu tiqué, mais vérifications prises, la tourelle qui est moulée d'une seule pièce, comme pour la plupart des chars de dernière génération d'ailleurs, ne mesure que 3.99m de large, ce qui permet de la faire passer par la Porte. Sinon pour les Humvee, ils doivent pouvoir passer en entier, vu qu'ils ne font que 2,1m de large.

Artheval_Pe est demandé dans la section Héliopolis, je répète, Artheval_Pe est demandé...

Oui, oui... Je laisse répondre mat !

Skay-39 a écrit:

Et ben Warrius, quel commentaire ! Je vais passer pour un amateur, à côté...
En même temps, quand on commente deux épisodes d'un coup, c'est facile.

Avec un peu d'effort, je serais capable d'en faire autant sur un seul chapitre, pour peu qu'il y ait deus ou trois petits détails qui me titilent.

Skay-39 a écrit:

Warrius a écrit:

Autre point qui m'a marqué, c'est l'empilement des univers que tu as osé à Port Refuge, euh pardon, sur Terre Nouvelle. Mettre ensemble les univers de Starwars, BSG, H2G2, et sûrement d'autres que je n'ai pas dû relever au moment de la lecture, ça c'est vraiment culotté.

Futurama notamment !

j'avais bien dit que je els avais pas toutes relevées ... En plus Futurama et moi ...

Si je devais résumer mon état d'esprit durant ma lecture de ce dernier passage du Pharaon, je prendrais certainement une voix ne marquant aucune pause entre les mots mais faisant trainer toutes les syllabes, afin de déclarer quelque chose comme: "Qu'est-ce que t'as fumé?".

Le style d'écriture est toujours aussi bon, d'autant que je suis moi-même un adepte des phrases à rallonge et des tournures d'énoncés auquelles d'aucuns reprochent parfois d'allourdir le récit, là où je considére pour ma part qu'elles lui donnent simplement du poids. Egalement fort loin de moi serait l'idée de critiquer une histoire mélangeant à l'envie divers éléments et références à un vaste panel d'oeuvres, depuis Star Wars jusqu'à Futurama en passant par H2G2. Quant au fait que ta SF se rapproche de la Fantasy, c'est un peu le principe de Stargate.

Toutefois... Un vampire? Vous avez dit "vampire"? Mais ça ne va pas du tout, ça. Et je vais vous dire pourquoi... Euh... Parce que, déja, hein, d'abord... Ensuite, une race qui aime l'obscurité, offre la jeunesse éternelle à ses serviteurs, vous invite parfois à dîner pour ne vous laisser litttéralement que la peau sur les os, ou posséde un je-ne-sais-quoi de gothique dans son apparence générale, c'est une chose que l'on trouve déja dans la franchise Stargate.

C'est un aspect de ton scénario qui me déplait fortement. Bon, maintenant, ce n'en est que l'un des nombreux aspects.

merci à vous

Warrius, tu me flatte

Citation :

Ca fait également plaisir de voir revenir Aris Bock, Aiden Corso ou encore Vala Mal Doran, j'espère bien qu'ils vont revenir en deuxième semaine.

Citation :

Pour revenir à Stanislas, dès qu'il est apparu et qu'il a commncé à jouer les gros bras avec Caldwell, il m'a déplu ce garçon, aussi talentueux qu'il soit.

oui, mais comment différencier un gros bras d'un mec qui joue les gros bras? où se situe la limite?

Citation :

Au chapitre des nouveaux perso, a contrario de Discarivick, Lobjoyce m'est particulièrement sympatique. Il est un peu allumé à se jetter partout comme un fou, mais ça ne gâche en rien le personnage, qui n'en apparait que plus volontaire. Dommage que tu l'aies destiné à SG-18, il aurait été pas mal dans SG-1, encore que pour le moment, on ne l'a pas bien vu apparaitre qu'avec eux.

mais je respecte la chronologie des séries donc il ne peut pas être dans SG-1. tout ceci se précipite peu avant la trilogie de Dakara dans la saison 8...

pour les armes, le problème c'est que je n'ai aucune connaissance à ce sujet. ça m'arrange plus d'écrire fusil d'assaut à toutes les sauces

Citation :

"Qu'est-ce que t'as fumé?"

de vieux nanars exellents en cours de cinéma

Citation :

Le style d'écriture est toujours aussi bon, d'autant que je suis moi-même un adepte des phrases à rallonge et des tournures d'énoncés auquelles d'aucuns reprochent parfois d'allourdir le récit, là où je considére pour ma part qu'elles lui donnent simplement du poids

j'avoue que ce que tu me dit retire un certain poids sur ma poitrine

Citation :

Toutefois... Un vampire? Vous avez dit "vampire"? Mais ça ne va pas du tout, ça. Et je vais vous dire pourquoi... Euh... Parce que, déja, hein, d'abord... Ensuite, une race qui aime l'obscurité, offre la jeunesse éternelle à ses serviteurs, vous invite parfois à dîner pour ne vous laisser litttéralement que la peau sur les os, ou posséde un je-ne-sais-quoi de gothique dans son apparence générale, c'est une chose que l'on trouve déja dans la franchise Stargate.

alors là, je monte au créneau les Wraiths n'ont que leurs fringues de gothique, le reste de leur esthétique est plus Zerg. quant à Stan, qué gothique? on l'a juste vu en costume noir satiné pour l'instant... d'autre part tu extrapole: je met mes réponses génériques en spoiler, au cas où ça dérangerait quelqu'un...

Spoiler:

et pendant qu'on y est, autant qu'ils peuvent ingérer de la matière organique, qu'ils ne meurent pas au soleil et qu'ils ont un reflet dans le miroir, (tout cela est précisé) ils ne se métamorphosent pas et leur espèce n'est pas foncièrement plus maléfique que l'humanité. et si on leur plante quelque chose dans le coeur, ils meurent, mais nous aussi^^

et qui parle de serviteurs?^^

Mat Vador a écrit:

les Wraiths n'ont que leurs fringues de gothique, le reste de leur esthétique est plus Zerg.

Oui, bon, c'est des goths perdus dans Aliens et fans de Marilyn Manson.

Mat Vador a écrit:

quant à Stan, qué gothique? on l'a juste vu en costume noir satiné pour l'instant... d'autre part tu extrapole

Disons qu'un mec qui s'appelle Dracula IV suscite un certain nombre d'attentes. Maintenant, si nous sommes confrontés ici à des rapports comparables à ceux existants entre les unas et les démons, c'est plutôt un bonne chose.

Citation :

Oui, bon, c'est des goths perdus dans Aliens et fans de Marilyn Manson.

et qui ont mariné sous la flotte un certain temps

Citation :

Maintenant, si nous sommes confrontés ici à des rapports comparables à ceux existants entre les unas et les démons, c'est plutôt un bonne chose.

oui, je pense que c'est ce genre de proportion... je fais pas de cliché quoi.

à part ça... je me rend compte que de la chose dont on parle le moins dans le Pharaon d'héliopolis, ça doit bien être Héliopolis... c'con quand même... même si je sais où je vais, c'est vrai que je prend mon temps...

Mouahaha ! Moi qui adorais Stan, je suis servie !! Un vampire ! Du coup très contente de le voir prendre de l'ampleur, de la profondeur, et d'en apprendre plus sur lui.

Je ne parlerai pas du reste, j'attend d'en savoir un peu plus

Je suis au regret et pas très fier de vous annoncer la mise en stand bye d'Héliopolis... Pour la simple et bonne raison que je ne suis plus amoureux de cet univers pour l'instant, et que si je me force ça va casser... Aussi, je reviendrai à Héliopolis lorsque mes sentiments envers Stargate seront redevenu plus cléments...

Si la majorité des membres veut que la fansérie soit destituée de sa section, je comprendrais.

Toutefois, mon esprit dérangé prépare quelque chose d'autre, actuellement... En effet, Stargate m'intéresse plus que jamais sous la forme du film seul, et je compte en faire quelque chose...

je ne vous demande pas d'en être spécialement heureux... mais je préviens. Et je suis navré pour les lecteurs, ce n'est pas correct ce que je fais... Mais la continuité SG-1/SGA, je n'y arrive plus.