[The Lost Expedition] Chapitre 4 : Déjà vu...

Je vais parler de la facon dont va débuter la FanSérie.
Elle est en effet composé de plusieurs "pilotes" si je puis me permettre l'expression.
Pilote 1 ----> Sans Retour (Ou Presque) : La porte des étoiles est réactivée en 1945 aprés la disparition de Littlefield. Une mission de sauvetage est envoyée a sa recherche...
Episodes Annexes (cependant la lecture d' Enfant Joueur est indispensable a la compréhension de certains éléments a suivre.)
------> Enfant Joueur : Mitchell et Foley partent en mission afin de retrouve une technologie volée, sur la demande express de Thor...
------> La Colonie Oubliée : Ecriture en cour, scénario gardé secret...
Chapitre 0 -------> La clé : Pilote introduisant le vrai début de la série.

The Lost Expedition.

Chapitre 1 : See You On The Other Side
Chapitre 2 : Rencontre
Chapitre 3 : Sauvetage
Chapitre 4 : Déja Vu
Chapitre 5 : Traqué
Chapitre 6 : Deuxieme vague...
Chapitre 7 : " Je ne sais pas comment, mais on va y arriver. "
Chapitre 8 : " On repousse cette horde et on se fait un nid douillet, ok? "
Chapitre 8, partie 2
Le chapitre 8 marquera la fin de la premiere partie de la série.

Voila, les épisodes seront publiés progressivement, merci de votre patience et bonne lecture!!!! :209:

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- Quoi ! Vous avez perdu cette carte ??? Dites moi que c'est une blague!!!!
Petit tâtonnait les poches de son uniforme. Il fouilla à nouveau sa poche gauche. Il n’en ressorti qu’un morceau de papier usée. Il l’avais utilisé pour inscrire les coordonnée d’une planète habitable. Mais aucune trace de leur guide du routard galactique. Il continua pourtant à tâtonner sa veste, puis arrivé sur la poche droite de son pantalon, il s'arrêta. Il fit un grand sourire. Son visage repris alors des couleurs lorsqu’il sortit le petit objet rectangulaire.
- Ouf, elle était juste dans la poche droite, j'ai l'habitude de la mettre dans la gauche, c'est pour ça...

Foley sentit monter en lui une irrésistible envie d'appuyer sur la gâchette de son arme. Toutefois il ne pu s’empêcher de marquer un sourire pour la frayeur que leur avais inspiré le scientifique. Pour détourner l'attention de la bourde, il enchaîna.
- On va où maintenant?

Rover, répondit comme par réflexe.
- Je propose qu'on aille sans perdre de temps a Adreïde, la citée dont nous a parlé Hotu Matua.
- Bonne idée. Nous pourrons peu être de cette façon trouver des vivres et retourner sur Terre... Petit, trouvez nous ses coordonnées et vite!

- On n’est pas sur de pouvoir utiliser le portail ! En tout cas, si ce qu'Hotu Matua a dit est vrai, seul les Altérans et les élus de élus peuvent l'utiliser...
- On improvisera là bas...

Foley et ses hommes s'occupaient des rescapés qu'ils avaient libérés. Ils étaient rassemblés, tous étaient sur une étendue sablonneuse. Certains y étaient allongés les uns sur les autres, mais beaucoup étaient en pleurs. Quelques uns s'efforçaient de rassurer tout le monde, même s’ils ne paraissaient pas plus confiants dans l’avenir de leur situation.
Une seule chose toutefois les réunissait, ils se demandaient tous ce qu'ils faisaient là. La perte de leurs repères faisait d’eux de vrais naufragés de l’espace. Le capitaine improvisa alors un petit discours pour leurs présenter la situation.

La plupart de ces gens étaient dans un état de traumatisme élevé, sûrement dû au fait qu'en 1 mois ils avaient vécu plus de choses hors du commun et étrange que pendant toute leur vie. Malheureusement pour eux, cela promettait de ne pas se résoudre rapidement…

- Ecoutez moi tous! Voila, vous avez été embarquée dans cette aventure contre votre gré. Croyez moi nous nous serions passé de tels évènements... Mais ce qui est fait est fait. Nous allons essayer de trouver une citée abandonnée ou se trouve un moyen de retourner sur Terre.
D’après les informations que nous sommes parvenus à recueillir nous nous trouvons dans une galaxie très éloignée de la nôtre. Sachez tous que même si la situation n’est pas au beau fixe, nous ferrons le nécessaire pour retourner chez nous. Nous allons donc trouver le portail qui nous ramènera près des nôtres.


Le groupe, sous le choc des évènements ne parut pas énormément surpris de ces révélations. Toutefois, ils remerciaient tous le capitaine, certains applaudissaient même. Ils avaient un peu moins peur. Aprés tout, il les avais déjà libéré et secourus une fois.

Un peu plus tard, pendant que Foley faisait un bandage à une jeune fille, Grogan s'approcha de lui.
- Chef, il faut qu'on trouve rapidement des vivres. On a des rations pour tenir 1 ou 2 jours, tout au plus. Mais dans l’immédiat ce qu’il nous faut c’est de l’eau. Nous n’en aurons pas assez pour tout le monde. Ils sont affamés, assoiffés... Nous devons impérativement trouver une solution.
- Je sais, j'y ai déjà pensé. Mais nous ne pouvons pas faire grand-chose sans l’adresse que Petit dois trouver. Et sur une autre planète on risque de tomber sur des sbires d’Arganos. Ayez confiance en Petit, nous allons trouver Adréïde et puis rentrer sur terre…
- Si ce que Hotu Matua nous a dit est vrai...
- Oui, mais nous n’avons pas vraiment d’autres options. Prenez Torn avec vous et allez faire un tour dans les environs. Essayez de trouver un point d'eau. Je n'ai pas grand espoir étant donné que cette planète m'a l'air aride a souhait.
- A vos ordres.

Foley tourna la tête et vit Petit se grattant le crâne, toujours à chercher dans la carte. Il se pressa de terminer le bandage et le rejoignit.
- Alors, ça donne quoi?
- Rien! J'ai retourné cette carte de tout les cotés, mais je n'ai rien trouvé!
- Mais enfin, ça fait 2 heures que vous êtes dessus!
- J'estime être déjà allé assez vite !!! Je ne sais pas si vous savez ce que représente une galaxie en terme de taille ?!
- Bon, ça va vous prendre combien de temps ? 1, 2 heures de plus ?
- Je crois que vous ne m'avez pas bien compris capitaine. Je ne trouve pas les coordonnées. Sois elles n'y sont pas, soit elles sont bien cachées. Laissez moi un peu de temps.
- Petit, je suis au courant que vous faites de votre mieux et je vous en remercie ! Seulement, nous avons tout un groupe de personne avec nous, qui eux ont besoins de soins le plus rapidement possible. Regardez cette jeune fille. Elle à une méchante coupure a la jambe. Si cela venait à s'infecter, elle pourrait en mourir. Pareil pour cet homme là bas qui a reçu un éclat dans le cou... Et tout ça sans parler du manque de vivres.
- Ok ok, j'ai compris...
- Bien. Je compte sur vous.

Foley se dirigea ensuite vers Rover. La jeune scientifique était adossée à un rocher, la fatigue se lisait sur son joli visage. Il s'accroupit auprès d'elle.
- Angie, comment ça va?
- Je suis épuisée, j'ai mal au pied, au crâne, je me suis foulé la cheville droite et un poignet en tombant, j'ai les oreilles qui sifflent a cause des tirs de vos armes, mais a part ça ? Ca va !
Foley ne pu s'empêcher de sourire. Mais ce n'était pas un sourire moqueur, c'était un sourire rempli de tendresse. Rover le remarqua.
- Ne vous inquiétez pas, c'est bientôt fini. On va retourner sur terre, prendre une bonne douche et soigner toutes ces méchantes blessures. Ensuite on pourra reprendre l'exploration de la galaxie !
Rover sourit, mais son sourire ne dura pas très longtemps.
- A quoi pensez vous?
- Tous ces évènements me font penser à ma mère. Si comme Hotu Matua l'a dit, mes « pouvoirs » sont héréditaires, elle savait que je les avais. Or elle ne m'en a jamais parlée... J'aurais pu la sauver si elle me les avait fais découvrir et appris à m'en servir. Pourquoi ne l’a-t-elle pas fait ? Je ne comprends pas...
Un tas d’images floues revenaient dans la tête de Rover.


Elle se souvenait. C’était elle, toute petite, âgée d'environ 5 ans, sur l'île de Pâques. Vêtue d'une robe rouge, avec par dessus petit un gilet noir, comme elle était mignonne, coiffée avec de petites tresses, comme toutes les petites filles de son âge. Elle tenait sa mère par la main. Elles étaient toutes les deux près de l'oeuf centre du monde. Sa mère, Carmela Rover, vêtue d'un pantalon usé et fatigué, avec un débardeur blanc tout sale, la contemplait. La jeune mère s'accroupit alors au niveau de la jeune Angela, et lui parla.
- Angie, tu vois cet endroit ! Tu vas y revenir souvent quand tu seras une grande fille. Il y a un grand secret qui se cache ici et je n'ai pas assez de ma vie pour le découvrir. Il faudra que ça soit toi qui le fasses, tu en as la mission...
La petite fille regardait sa mère, sans trop comprendre ce qu'elle disait. Carmela ne pu s'empêcher de sourire devant ce visage si innocent elle enlaça alors sa fille.

Angela se voyait maintenant âgée d'environ 18 ans. Elle rentrait de la fac. Il faisait chaud dehors, elle ne portait qu'un petit t-shirt bleu et blanc, il était en parfaite harmonie avec son pantalon de couleur ocre. Après avoir jeté son sac de cours dans le hall de la maison familiale, elle monta les escaliers en courant, pressée de rejoindre sa mère. Elle tomba nez a nez avec la domestique. Voyant sur son visage emplis de tristesse, elle commença à paniquer. Courant jusqu’à la chambre de sa mère, elle y découvrit le paisible visage tant de fois observée. La mort avait enveloppée ce corps d’un drap sombre. Étendue sans vie dans le grand lit, sa mère lui sembla alors entourée d’une aura de quiétude.
Angela éclata en sanglot. La perte de sa mère, même si elle était prévisible intervenait trop tôt. Elle posa ses mains sur le coeur de la défunte. La jeune fille était hystérique.
« Pourquoi m'a tu demandé de me séparer de toi ??? Si je n'étais pas partie, tu serai encore là !!! »


Rover, toujours adossé à son rocher se mit à pleurer. Foley, un peu impuissant, la prit dans ses bras pour la rassurer. Il n'avait pas l'habitude de faire ça, mais réconforter la jeune femme était normal de la part d’un ami. Alors qu’il la consolait, Rover sembla se calmer peu à peu.
- Ne pensez pas au passé doc... Dites vous seulement que votre mère a fait ce qui était le mieux pour vous.
- Vous croyez? Répondit la jeune femme, essuyant ses larmes.
- J'en suis sur.
- Mais...
- J'ai dit, on arrête de penser a ça. Dit Foley, lui coupant la parole.
Puis reprenant
- Reposez vous, on a encore du chemin avant de retourner à la maison.
- Cap, ne vous éloignez pas!
- Ne vous inquiétez pas, je veille sur vous !

Grogan et Torn marchaient sur un petit chemin rocailleux, avec quelques dunes et rochers parsemés ci et là. L’environnement était complètement asséché par la chaleur régnant sur la planète. Un petit vent se leva, ce qui fut apprécié des deux militaires. Mais passé la satisfaction, cela les surpris. Ils n’avaient pas encore ressentit la moindre brise sur cette planète. Ils se regardèrent, étonnés puis continuèrent leur marche en quête d'eau. Ils avaient cependant repris une attitude plus méfiante.
Torn, sentant une présence derrière lui, s'arrêta. Grogan se retourna et lui demanda ce qui n'allait pas. Torn ne répondit pas. Les deux hommes se regardaient. Sans se dire quoi que ce soit, ils se connaissaient pourtant suffisamment pour savoir qu’ils étaient d’accord. Ils n'étaient pas seuls dans cette plaine. Chacun des deux soldats enleva la sécurité de son arme. Des lueurs blanches apparurent soudain, et se mirent a virevolter tout autour d'eux. Ne sentant aucune menace ou du moins aucune menace qu’ils pouvaient combattre, les deux hommes ne pointaient même pas leurs armes vers elles. Grogan n'eut même pas à dire à Torn de rester calme. Ces formes d'énergie dégageaient quelque chose d'apaisant.
- Vous croyez qu'elles font quoi là lieutenant?
- Je ne sais pas, elles nous observent sans doute... Elles ne m'ont pas l'air hostile, elles nous auraient sûrement déjà neutralisé si non. Montrons leur que nous ne le sommes pas non plus...

Grogan improvisa, lui qui était déjà un peu habitué des contacts imprévus avec de nouvelles races aliens. Il fit alors quelque signe de la main, montrant qu'il était pacifique. Une forme d'énergie s'approcha alors de lui. Le lieutenant tendit alors la main, comme pour toucher. La lueur blanchâtre était maintenant stable juste en face de lui. Elle était amorphe et voyant que le lieutenant tendait la main, elle fit de même. Ils furent ainsi les témoins stupéfaits de l'apparition d’une sorte de petite main brumeuse sortant du reste de la lueur. Grogan la toucha et aussitôt après, toutes les lueurs disparurent.
- Mince, j'ai fait une bêtise ?

Une voix ni trop grave ni trop aiguë rompit alors le silence qui suivit la scène.
- Vous me semblez perdus, explorateurs...
Les deux hommes se retournèrent d'un bond et se trouvèrent face a un être d'environ 1m60, ayant une apparence inédite pour les deux hommes. L’être semblait entouré de la même lueur blanche qu'avait touché Grogan. C'était un humanoïde avec deux bras, deux jambes, un crâne mais celui-ci était d’une forme particulière. L'arrière de sa tête formait en fait une sorte de pointe tombant derrière ses épaules. Il n'avait pas d'oreille et sa peau semblait écailleuse. Il avait de plus de grands yeux globuleux d'un noir intense. Un sourire semblait orner sa minuscule bouche. Il portait des vêtements en cuir marron, agrémenté d'une toge en tissu de la même couleur avec une grande capuche.
Grogan ne savait pas trop quoi répondre.
- Vous êtes...un être élevé ?

Foley vit Grogan et Torn arriver en courant. Il était toujours près de Rover, mais se leva d'un bond en voyant les deux hommes arriver si précipitamment.
- Hey les gars, que se passe il ?
- Vous n'allez pas me croire Capitaine...
Dit le lieutenant, essoufflé.

- Calmez vous Grogan, expliquez moi...
- On vient de rencontrer un alien... Il se dit être un Saltrea...

Foley resta bouche bée, et fut pris dans ses pensées...


Eoncia, lors du 1er voyage de Foley par la porte des étoiles en 1945.

Le lieutenant Foley accompagné de ses coéquipiers West et Page étaient accroupis dans la végétation. Ils venaient d'essuyer plusieurs tirs de lance Jaffa. Ils étaient tous les trois dans un état de saleté indescriptible. Leurs uniformes étaient troués, tachés, brûlés. Foley était comme un lion. Hier encore, il était sous les ordres du Major March. Mais celui ci avait perdu la vie dans la bataille qui les avaient opposé au Goa'uld Heret-Kau. Le lieutenant courrait, essuyant sans arrêt des tirs ennemis. Ses hommes avaient du mal à le suivre, ils ne pouvaient qu'être témoin de la rage qui l'animait. A chaque fois que le jeune homme posait un genou a terre pour faire feu, il abattait un voir plusieurs Jaffa. Eux non plus n'avaient pas digéré la défaite de leur maîtresse, mais ils n'étaient plus très nombreux et ne connaissaient pas les techniques de combat de ces humains. Les quelques soldats venus de la terre défendaient leurs vies et celles des habitants d'Eoncia avec une virulence qu'ils n'avaient que trop rarement affronté.

- West!! Ils sont regroupés derrière ce rochers là bas! Je veux un putain de tir de couverture, je vais les prendre par le flanc gauche !!!
- A vos ordre mon lieutenant !

West et Page, encore blessé, firent feux sur la position où 4 Jaffas étaient regroupés. Foley couraient aussi vite que la végétation de la forêt le permettait. Il sauta derrière un arbre couché et sorti plusieurs grenades de son ceinturon. Il les dégoupillât et les lança sur le rocher qui servait de cachette aux Jaffa. La 1ère explosion propulsa un des soldats ennemis quelques mètres plus loin, tandis que les autres déflagrations clouèrent les autres au sol. Foley se leva alors d'un bond et, en serrant les dents, ouvrit le feu sur les trois soldats blessés avec sur son visage une expression de haine. Lorsqu'il cessa de tirer, il repris presque conscience, il vit alors les corps sans vie, les uns sur les autres. A moitié essoufflé, le lieutenant enleva son chargeur vide, avant de le jeter au sol et d'en remettre un plein.

Toujours aux aguets, Foley vit quelqu'un courir rapidement dans l'obscurité créée par la densité des arbres. Dans un réflexe il se mit à courir lui aussi, ne sachant pas trop ce qu'il poursuivait. Il savait seulement qu'il ne poursuivait pas un Jaffa. Les Jaffas sont empotés, ils leurs est impossible de courir très vite avec leurs armure et leur lance entre les mains. Après quelques minutes de course, le lieutenant stoppa. Il reprit son souffle et se mit en tête qu'il avait perdu le fuyard. Décidément il n'aimait pas cette maudite forêt, elle semblait jouer avec lui. Elle semblait tout faire pour qu'il se perde. Les arbres semblaient bouger autour de lui. Il sentait une, même plusieurs présences, il était immobile. Quelqu'un marchait à quelques mètres de là. Il percevait des cliquetis. Cliquetis qui lui étaient devenus familier. Il entendis alors deux Jaffas parler entre eux. Soudain des tirs de lance rompirent ce semblant de silence. Le Lieutenant baissa la tête avant de se rendre compte que ses tirs ne lui étaient pas destinés.

Un des tirs sembla toucher quelque chose et fut suivit d'un cri aigu que Foley n'avait jamais entendu auparavant. Il se leva un peu pour essayer de voir quelque chose et aperçut les Jaffas, s'approchant lentement de leur victime. Après avoir vérifié s’ils n'étaient pas plus nombreux, il se leva d'un bond et ouvrit un feu nourri sur les deux soldats ennemis les tuants a coup sûr. Il resta sur ces gardes quelques instants pour être certain de ne pas être pris en embuscade par d’autres ennemis cachés. Il se dirigea alors vers la chose qui venait d'être tuée par les Jaffas. Il se rendit finalement compte qu'il était devant un être a l'agonie. L'humanoïde, voyant arriver le lieutenant ne pu faire grand chose et c'est pour cette raison qu'il ne le menaça pas. Foley resta simplement en face de lui, impuissant, et surtout complètement dépassé par la vision d'un tel être.
L'alien blessé lui adressa la parole en 1er, mais dans une langue composée de son qui obligeaient Foley a protéger ses oreilles.
L'être se tut.
Tout deux s'observaient. Sans bruit. Foley était visiblement très perturbé.
Agité, il se frotta les yeux, avant de se rendre compte qu'ils ne le trahissaient pas. Il voyait bien ce qu'il voyait.
Il se retourna et hurla, appelant ses deux amis, restés plus loin.
L'être pencha la tête sur le coté.

- Vous êtes mon bourreau?

Foley arrêta net chacun de ses mouvements.

L'être repris.

- Etes vous celui qui mettra fin a mes souffrances?
- Euh, non... C'est... pas trop mon genre... mais...
- Je pense que vous me faites peur autant que je vous terrorise.
- Je n'ai pas peur.
- Vous êtes terrorisé.
- Et vous, vous êtes saigné comme un porc.
- Oui. Allez vous mettre fin a ma vie?
- Mais ou allez vous chercher ca? C'est insensé. Je suis en train de parler avec un petit homme tout vert. Si on m'avait dit que ca m'arriverai un jour...
Pardonnez moi de ne pas vous comprendre...
- Laissez tomber. Je m'appelle Foley, je viens de la planète Terre...
- Un humain... Vous m'avez sauvé la vie... Pas pour très longtemps mais... Pardonnez moi je me présente je me nomme Jigatro. J'appartiens à la race des Saltrea...
- Vous ne m'avez pas l'air en forme... Dit le Lieutenant tout en s'approchant de lui.




Foley fut tout d’abord étonné par la couleur du sang de Jigatro. Son sang avait une teinte presque pourpre. Il sortit des pansements de son ceinturon et les appliqua sur la plaie. L'alien regardait le lieutenant. Puis voyant qu'il le regardait comme pour dire que cela ne servait a rien, Foley répliqua.
- Vous allez vous aussi trouver que c'est primaire et inefficace comme traitement de 1er soins?
- Je n'ai rien dit... J'admire juste... Je ne comprends pas pourquoi vous faites cela.
- Écoutez, vous m'avez l'air... sympathique, et apparemment nous avons un ennemi commun...
- C'est la première fois que je rencontrais ces hommes ...
- Économisez vous forces, je vous emmène, je vous soignerais mieux au village...
En terminant sa phrase Foley souleva délicatement le Saltrea pour le porter.

Arrivé au village, il retrouva ses compagnons qu'il avait laissé dans la forêt.
- Lieutenant, vous nous avez fait une de ses peurs !!! Lança West.
Voyant ce que portait Foley sur son dos, il continua.
- Vous avez un truc sur l'épaule Lieutenant...
- C'est pas le moment de rigoler West. Ce ‘‘truc’’ comme tu dis a été lamentablement abattu par des Jaffas. Il n’est pas en forme. TYRONNEEEEE !!! Amène ton cul !!!

Tyrone, occupé avec une villageoise, accourut. Foley avait allongé Jigatro sur son lit et tenta de stopper l'hémorragie. Lorsqu'il entra finalement dans la chambre, Tyrone resta bouche bée. Voyant l'hésitation du jeune médecin, le lieutenant l'invita à se dépêcher.
- Val, je te présente Jigatro, Jigatro, voici Val. Il va vous requinquer !
- Je ne pense pas qu'il y ait grand chose à faire Foley... Dit le Saltrea, en vacillant.
- Ne vous inquiétez pas, ça va aller!

Quelques minutes plus tard, la situation était un peu plus calme. Tyrone avait réussi a ralentir les pertes de sang de l'alien. Il invita le lieutenant à sortir pour faire le point. Arrivés en dehors de la maison, Foley aperçut le visage grave du jeune infirmier.
- Il ne va pas s'en sortir c'est ça ? Lança Foley.
- Écoutez lieutenant, j'ai déjà du mal à soigner ce genre de blessures sur un humain, alors sur un être comme lui qui ne réagit pas à la morphine, ça va être dur!
- Ok...
Le lieutenant retourna auprès de Jigatro. Lorsqu'il le vit arriver, il sourit. Après s'être assis, il engagea la conversation.
- Alors, qu'est ce qui vous amène ici?
- C'est une bien longue histoire... Répondit l'alien en serrant les dents.
- Allez y, j'ai tous mon temps.

- Bien... Ma race s'est engagée il y a peu dans une guerre contre un ennemis que nous ne soupçonnions pas. Pour faire cour, nous avons du migrer vers une autre galaxie pour assurer notre salut. Nous étions traqués. J'étais commandant d'un vaisseau de transport. Je faisais partis d’une flotte de près de cinquante vaisseaux. Notre objectif se situait sur une planète sur laquelle se trouvait un portail. En route nous avons été attaqués et nous nous sommes écrasés ici... Je suis le seul rescapé... Tous mes amis, ma famille son morts. Toutefois, je n'ai aucun regret, car ils ont tous effectués l'ascension...
- L'ascension?
- C'est le but que la plupart d'entre nous. Mais...
L'alien se convulsa, sans doute pris de douleur. Il se calma quelques secondes plus tard. Et repris la parole là où il s'était arrêté.

- J'ai travaillé toute ma courte vie pour atteindre un autre plan d'existence, prendre un autre chemin... Mais je n'y parviendrai jamais... Je n'ai pas réussi à les sauver...
- Calmez vous... Vous avez sûrement fait tous votre possible... Vous n'avez pas réussi parce que... Parce que vous avez été attaqué.... Et...
Foley se tu.
Jigatro avait fermé les yeux. Il semblait désormais prier...

Quelques heures plus tard, la situation était toujours la même. Le Saltrea était immobile et semblait dans un état se stase. Foley n'avait pas bougé, il le surveillait. L'alien ouvrit soudainement les yeux et un sourire se grava sur sa petite bouche.
- Ils m'ont acceptés parmi eux...Dit le petit être.
- Qu... Quoi? Bégaya Foley.
- L'ascension est a portée...
- Ah! Vous voyez je vous l'avais dit !


Foley ne savait pas du tout de quoi le Saltrea voulait parler.
Tyrone, assistant à la scène par dessus l'épaule du lieutenant lui parla discrètement.
- Il se passe quoi là ?
- Je n’en ai fichtrement pas la moindre idée...
L'alien sembla alors se décontracter, sa respiration ralentit, jusqu'à s'arrêter.
Tyrone s'activa alors, voyant qu'il était en train de laisser mourir son « patient ». Foley l'en empêcha. Sans lui dire un mot, ils se contentèrent de regarder...
Le corps du défunt fut alors enveloppé dans une intense lueur blanche, une sorte de brume qui s'échappa vers le plafond et passa au travers. Les deux hommes témoins de la scène restèrent ébahis face à la beauté d'une telle chose. Une voix retentit alors dans leurs oreilles.
« Nous nous retrouverons un jour... »


Foley n'en croyait pas ce que venait de dire Grogan. Saltrea ? A l'entente de ce nom, Foley avait revécut un épisode de son voyage sur Eoncia.
- Où est Torn ?
- Il est là bas avec lui, ils arrivent...
Torn arriva alors, en trottinant, tranquillement.
- Désolé Cap, on n’a pas trouvé d'eau, mais on a trouvé...
Le soldat s'interrompit et se retourna. Juste derrière lui venait d'apparaître l'être qu'ils avaient trouvé dans la prairie...
Foley le vit alors, et s'approcha, lentement.
- Jigatro...