[The Lost Expedition] Deuxième Vague-Operation Vendredi Noir

Je vais parler de la facon dont va débuter la FanSérie.
Elle est en effet composé de plusieurs "pilotes" si je puis me permettre l'expression.
Pilote 1 ----> Sans Retour (Ou Presque) : La porte des étoiles est réactivée en 1945 aprés la disparition de Littlefield. Une mission de sauvetage est envoyée a sa recherche...
Episodes Annexes (cependant la lecture d' Enfant Joueur est indispensable a la compréhension de certains éléments a suivre.)
------> Enfant Joueur : Mitchell et Foley partent en mission afin de retrouve une technologie volée, sur la demande express de Thor...
------> La Colonie Oubliée : Ecriture en cour, scénario gardé secret...
Chapitre 0 -------> La clé : Pilote introduisant le vrai début de la série.

The Lost Expedition.

Chapitre 1 : See You On The Other Side
Chapitre 2 : Rencontre
Chapitre 3 : Sauvetage
Chapitre 4 : Déja Vu
Chapitre 5 : Traqué
Chapitre 6 : Deuxieme vague...
Chapitre 7 : " Je ne sais pas comment, mais on va y arriver. "
Chapitre 8 : " On repousse cette horde et on se fait un nid douillet, ok? "
Chapitre 8, partie 2
Le chapitre 8 marquera la fin de la premiere partie de la série.

Voila, les épisodes seront publiés progressivement, merci de votre patience et bonne lecture!!!! :209:

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Chapitre 6: Deuxième Vague (Operation vendredi noir...)


Déjà une semaine a passé. Que peut bien faire l’équipe du capitaine Foley ? Sont-ils bien arrivés de l’autre côté ? Ont-ils été capturés ? Ou au contraire ont retrouvés les terriens pris en otage lors de l’attaque de la terre il y a à peu près trois mois de cela !
C’est à ce genre de question auquel était confronté le Général Landry. Depuis le départ de l’expédition la communauté internationale représentée par le « CSI » (Conseil de Surveillance International) ne cesse de le harceler.
La peur de rameuter un nouvel ennemi faisait se rapprocher les diplomates qui jusqu’ici étaient loin de partager les mêmes opinions.
De plus la rumeur d'un grand bouleversement sur l'île de Pâques se répandait dans le monde entier, sans que personne ne puisse confirmer. Les familles des personnes disparues commençaient a se manifester, et tant que le SGC n'aurait pas résolu le problème des personnes enlevées, elle persisterait. Comment annoncer au monde qu'un alien a tenté d'envahir le monde et a téléporté les habitants de l'île dans une autre galaxie pour on ne sais qu'elle raison?
Le général Landry était une nouvelle fois convoqué à Washington. Il en avait marre d’effectuer le trajet deux à trois fois par semaine. Les membres du comité voulaient avoir un contact direct et non une banale vidéo conférence. Durant le trajet de retour il reçu un appel du Pentagone.
Les scientifiques en charge de l’étude du portail de l’île de Pâque venaient d’avoir une surprise. Les niveaux d’énergie s’étaient mis à fluctuer depuis deux heures déjà. Cela annonçait-il un simple message, le retour imminent de leurs compagnons ou bien une nouvelle menace ?

Le général était dans son avion, traversant une zone de turbulence assez violente, lorsqu'il apprit la nouvelle. Il fut toutefois plus préoccupé par la suite des événements que par le sort de son appareil. Davis était présent a ses cotés.
- Monsieur, vous auriez du prendre en compte la suggestion du Pentagone qui consistait a détruire tous les portails de la surface de l'île!
- Le docteur Petit a déjà désactivé la plupart des portails de petites taille. Il a tout simplement dériver l'énergie qui servait a alimenter ces portails, ce qui n'a donc pas fait de court circuit. Il n'a pas réussi a déconnecter les autres parce qu'il a aussi émis l'hypothèse que la moindre entrave de force au fonctionnement de quelque partie du portail que ce soit le couperai définitivement. Je ne peux pas me permettre de détruire quoi que ce soit coupant ainsi le circuit, et ne pas savoir le remettre en marche. J'ai une équipe de l'autre coté, je tiens a la faire revenir.
- Je vous avouerai que je n'ai jamais été pour envoyer cette équipe a travers ce portail.
- Premièrement vous n'avez pas votre mot a dire. Deuxièmement, vous n'imaginez même pas la menace qu'encoure la Terre a cause de cet engin. Une armée dormait depuis des siècles de l'autre coté, et nous l'avons laissé traverser. Il est de notre devoir de protéger la planète. Je pensais que vous le saviez.
- Le problème n'est pas là monsieur. Nous ne savons même pas nous servir de cet appareil, sans Rover et Petit nous sommes sans défenses.
- Ils vont revenir, si bien sur on leur laisse une chance...


L’attaque qu’ils avaient subit trois mois auparavant avait conduit à la mise en place de plusieurs systèmes de sécurité. Le principal étant l’installation d’une charge nucléaire de puissance très minime, seulement la puissance nécessaire pour anéantir l'île. Ils l’avaient installés en plein centre de l’île. Une troupe de marines occupait également le terrain, deux autres régiments d'infanterie aéroportée pouvaient être parachutés en cas d’urgence depuis la base la plus proche et cela en moins d’une heure.


Après l'annonce d'une réouverture imminente du portail deux régiments de marines furent envoyés au cas où. Sur place, des batteries de missiles installées. Malgré le fait que le contingent de soldat du SGC avait triplé, une angoisse tenace étreignait maintenant chacun des soldats.

Le portail principal eut au bout de quelques heures un pic de puissance. Une luminosité parvint du fin font de la grotte. D’abord une pâleur froide, elle s’intensifia progressivement jusqu’à être presque incandescente. Nul ne pouvait avoir ses yeux ouvert, même en regardant dans une autre direction. Les paupières fermées au maximum, ils en éprouvaient encore de violentes douleurs. La souffrance gagnait l’ensemble du personnel présent, puis à la douleur visuelle s’ajouta la souffrance auditive.
Un sifflement strident se répercutait sur les parois et leurs infligea une souffrance tel que nombres d’entre eux sombrèrent dans l’inconscience. Aucun des soldats ne s'attendait a cela, la 1ère fois que le portail avait été activé, personne n'était présent dans le temple.

Les socles sur lesquels étaient posés les Moais s'activèrent alors à l'extérieur. Tout le monde retenait son souffle. Les marines, préparés au pire, étaient sur les dents. D'importants moyens de défenses avaient été déployés.


Quelques minutes après les premiers signes d'activités du portail, de grands halos de lumière éclairèrent le ciel, laissant sortir des être qui n'était pas inconnus a certains des soldats, déjà présent lors de la 1ère bataille de l'île de Pâques. Une puissance de feu assez conséquente fut déversée sur les petits portails, en détruisant quelques uns. Mais leur nombre important dépassa rapidement les marines. Landry avait pris a contre coeur cette décision, car dorénavant le risque de rendre inutilisable le portail était grand. Comme la 1ere fois, de grands nuages violacés avaient auparavant englobés l'île, créant le noir complet a 15h, heure locale.

Les satellites espions déployés sur cette région du monde ne purent rien déceler. Couverture nuageuse empêchant toute analyse photographique, rayonnement IR identique en tout point de l’île…

L’état major était aveugle et sourd. Ils n’avaient en effet plus aucun contact radio avec les troupes sur place.
L’attaque surprise de l’armée d’Arganos avait fait plier l’ensemble de la stratégie de défense terrienne. Les êtres difformes commençaient à s’attaquer aux Marines. Désorganisés et sans repère, une quinzaine d’hommes pourtant surentraînés perdirent ainsi la vie.

Une nouvelle technologie fut mise en application. Les scientifiques du SGC avaient fini il y a peu la fabrication de drones d’explorations longue portée, conçus à l'origine pour être mis en dotation sur Atlantis. Installés dans des petites fusées, ceux-ci furent envoyés à grande vitesse. A moins d’un kilomètre de l’île les coques volèrent en éclat. Deux drones déployèrent alors leurs ailes et continuèrent vers leur objectif. Les caméras installées au bout de leur fuselage ainsi que sous leur ventre enregistraient et transmettaient chacun des mouvements, après être tombés en dessous des nuages, qui stagnaient à basse altitude.

Suivant les 1ers relevés, on avait pu constaté que plusieurs appareils d'utilités inconnues avaient été téléportés via le téléporteur à grande échelle. Visiblement, le flux d'arrivées par le portail continuait, mais à moindre mesure, ce qui détruisait par la même la théorie du docteur Petit. Détruire les portails de surfaces ne gênait en rien son utilisation. Envoyés plus bas pour capter plus d’informations les drones furent repérés par les troupes au sol, et détruits pour la plupart.

Un colosse, fraîchement arrivé par le portail du temple, s'amusait aussi détruire tout les drones en claquant des mains...

Le chef des sbires d'Arganos semblait donc posséder des aptitudes télékinétiques.
Le général que venait tout juste de rentrer au SGC ordonna immédiatement l’envoi d’une mission pour joindre nos alliés Asgards, avec des maigres espoirs. Dans le même temps Harriman contacta le Dédale qui était de retour d’une mission de ravitaillement pour Atlantis. Caldwell répondit a l'appel a l'aide mais assura qu'il ne pourrait être là avant au moins un jours et cela en poussant les propulseurs au maximum.

Ce qui inquiétait le plus Landry était le fait qu'une charge atomique était encore sur L'île, peut être entre les mains de l'ennemi. Le Pentagone mit alors tous ces alliés en alerte atomique. Qui savait ce que pouvaient en faire les armées d'Arganos...

La crise de plus en plus grave impose des mesures drastiques. Le contact avec les troupes sur l'île avait été quasiment interrompu. Mais ce qui étonnait le SGC était que les envahisseurs n'avaient pas encore tenté de se rependre sur le globe. Tout le monde s'accordait à dire que la destruction des portails de surface y était pour quelque chose. Tous, sauf Landry, qui décelait une stratégie plus fine de la part des envahisseurs. Ils avaient commis une fois une erreur, il était alors pour le général difficile d'imaginer ses ennemis procéder des nouveaux en utilisant une stratégie semblable.

Toutes les équipes SG d'élites (autre que les équipes scientifiques, archéologiques et non combattantes) furent dépêchées en toute hâte sur un porte avion croisant a quelques kilomètres au large de l'île. Ils attendaient leur briefing, fumant leurs cigarettes, essayant de faire passer le temps sur le pont du navire.

Landry, arrivé seulement quelques minutes auparavant, les réunis alors dans une grande salle, à bord de L'USS Pearl Harbor. Un contingent de Navy Seals et de Marines prirent part à l'opération, les informant ainsi de la chose la plus confidentielle que l'humanité n'ai jamais connue.
Vêtu de noir, le commandant du SGC semblait fatigué, grave. Il exposa la situation aux nouveaux arrivés et répartit les équipes avec leurs leaders.

- Messieurs. Vous avez étés mis au courant, pour ceux qui ne l'étaient pas déjà, du secret le plus dangereux que les Etats Unis D'Amérique n'aient jamais connus. Le projet Porte des Etoiles est en activité depuis 11 ans déjà, et beaucoup de menaces ont déjà planée sur notre planète depuis tout ce temps. Cette fois ci, la menace ne vient pas l'en haut, mais est déjà présente sur notre sol. Il y a quelques mois une de nos équipes d'exploration a découvert qu'il existait sur Terre un portail qui relie la Terre à une autre galaxie.
En l'étudiant nous l'avons réactivé. Une armée très puissante dormais de l'autre coté, attendant de pouvoir traverser. Nous avons repoussé une première invasion, mais cette fois ci nous sommes totalement impuissant. Nous sommes seuls face à notre destin. Je vous demande messieurs de sauver une fois de plus notre planète. Je laisse la parole au Colonel Reynolds, commandant en chef de l'opération que j'ai baptisé : Vendredi Noir.

Le Colonel Reynolds de SG2 pris alors le commandement des opérations, avec beaucoup d'appréhensions. Il connaissait ces choses, savaient de quoi elles étaient capables. Mais cette fois ci, comme l'avait dit Landry, tout était différent.

- Messieurs pardonnez moi les formules de politesses mais le temps presse. Notre objectif ici est de contenir toute invasion. Nous devons a tout prix éviter que ces aliens ne se répandent sur le continent. Nous allons débarquer sur l'île a l'aide de petits canöes que nos chers amis Seals nous ont mis a disposition. Les équipes SG3, 12, 15 et 25, accompagnés des équipes Seal 1, 2 et 3 et des équipes Marines 4, 5 et 6 débarqueront ici, a Ursa Minor Beach. Nous les désigneront comme le groupement 1. Les équipes SG 5, 13, 17 et 22, Seals 4, 5 et 6 et Marines 1, 2 et 3 poseront le pieds la, Ursa Major Beach. Ils seront le groupement 2, dirigés par le Lieutenant Colonel Haver.
Le groupement 1 devra contourner cette vallée et se rendre à proximité de l'oeuf centre du monde. Le groupement contournera la vallée par l'est. Le groupement 1 devra neutraliser la bombe, sûrement restée dans le temple. Je me chargerai moi même d'y pénétrer. Le groupement 2, se chargera de la couverture et de la destruction des derniers portails restant. L'équipe Seals 6 est assignée à cette tache. SI tout ce passe comme prévu, il ne nous restera plus qu'a éliminer toute menace. Un ordre de mission a été distribué a chacun d'entre vous, avec nous objectifs particulier a chacun. Messieurs, que la force soit... Excusez moi, bonne chance.


Les canots pneumatiques qu’ils venaient de décharger furent gonflés. Les équipes se préparèrent en quelques minutes. Tous s’installèrent et à cinq par embarcation on pouvait voir s’éloigner une escouade de huit canots, ils se dirigeaient en plein vers le théâtre des opérations.

Dans le cœur d’une vallée de l’île de Pâque s'accumulaient des objets, engins qui semblaient être des vaisseaux. Une dizaine de « cigares » (comme le surnomma l'ingénieur chargé d'un drone juste avant d'être détruis) avaient été comptabilisés.
La petite cavité qui renfermait la bombe nucléaire, arme d’ultime recours en cas d’invasion avait été trouvée et neutralisée. Sous le contrôle du géant, un des êtres manipulait avec une étonnante dextérité le mécanisme de la bombe. Une fois son travail achevé, quatre brutes vinrent et installèrent l’objet trafiqué sur une sorte de civière.
Avec précaution ils la transportèrent en plein milieu de leur camp. Tout à côté de là s’élevait une sorte de plate forme rectangulaire d’environs quatre mètres de large sur huit de long. A chacun des angles, se dressai des « branches » de deux mètre de haut et légèrement incurvé vers le centre du rectangle. La bombe se trouvait pile dans l’axe de la longueur de la plate forme.


Les troupes SG de Reynolds étaient maintenant à mi-chemin. L’île, toute proche les menaçait de son ombre noire. Des éclairs déchiraient le ciel, seul ces soulèvements célestes permettaient de distinguer les contours de ce « rocher » ! Les nuages sombres couvraient tel un toit cet avant poste ennemi. Plus ils s’en approchaient plus la tension était palpable. Habitué à courir des risques à chacune de leurs missions, ils savaient qu’ici le danger était certain et l’ennemi avait déjà posé un pied sur notre sol.

Le froid et l’humidité les faisaient grelotter, ces tremblements semblaient uniquement provenir du froid et non d’une peur non maîtrisée. Les simples ondulations de la houle se transformaient maintenant alors qu’ils s’approchaient de la côte et de ses fonds sous marins qui remontent progressivement.

C’est de la pointe de cette formation en V que le colonel dirigeait toute la phase d’approche. Les deux branches du V se divisèrent ensuite pour se déployer sur les deux plages toute proches. Dans un silence de mort tous les hommes s'approchaient du rivage.

Reynolds fut le premier à débarquer sur la plage. L'environnement de l'île ne se prêtait pas vraiment a la discrétion, il s'agissait la seulement de grande plaines sur lesquelles gisaient quelques rochers. Aucune végétation.

Au même instant la deuxième partie de la flotte posait son pied de l’autre côté du promontoire qui sépare les deux plages. Les deux groupements se séparèrent, dans le silence le plus absolu. Aucune surveillance, visiblement les envahisseurs ne s’attendent pas à une riposte par la voie maritime.

Se déployant dans le plus grand silence, le plus grand ordre et la plus grande furtivité possible, Reynolds étudient petit a petit la zone. En se dirigeant de manière toujours aussi invisible, ils arrivèrent bientôt en vue de l’oeuf centre du monde. Le premier groupement était alors presque arrivé à son objectif. Un des marines parti en éclaireur stoppa soudain sa progression. Un rôdeur Primant se trouve à quelques mètres de lui. Reynolds, témoin de la scène, fit signe à tous ses hommes de se tenir prêt à un contact imminent. Le primant poussa alors un hurlement d'alarme avant d'être neutralisé silencieusement par le marines. Malgré cela, d'autres hurlements se firent entendre au loin, se rapprochant de plus en plus... Bientôt des dizaines d’êtres se pressent sur la position qu’ils viennent d’abandonner. Sachant qu’une victoire est totalement impossible dans un affrontement direct, Reynolds orienta sa stratégie sur la mobilité. Des petites embuscades qui prennent au dépourvu les troupes des aliens. Le colonel tenta plusieurs fois d'établir le contact avec le deuxième groupement, injoignable.

Ces petites escarmouches permirent ainsi de neutraliser un bon nombre d’ennemi. Pourtant le géant resté à l’abri au centre du camp, comprenant la stratégie employée décide d’en prendre le contre-pied. Il décide alors de conserver tout le reste de son effectif dans l’enceinte de la base, de cette manière il expose moins ses faiblesses. Sachant qu’il lui faut conserver leur atout majeur, le nombre


La demande d’appui aérien formulée par Reynolds dans sa retraite fut refusée, le commandement général n’étant pas informé des possibilités de riposte de l’ennemi. Deux missiles air-sol furent toutefois envoyés, mais la « frappe » resta sans aucun succès, ni explication sur l’échec.

L'arrivée du Dédale étant annoncée pour dans quelques heures, il avait envie d’attendre cette précieuse aide. Toutefois, les plans de l’envahisseur ne semblaient pas être en accord avec la stratégie terrienne. Les activités dans le camp s’intensifièrent. Deux groupes de dix êtres se dirigèrent vers la partie de terrain où stockés les étranges appareils. Comprenant leurs intentions ils ne purent pourtant rien tenter. Reynolds, pensant être en sécurité retranché dans une petite vallée envoya tout de même une équipe tout près du site en question.

Les quelques soldats, menés par le capitaine Heighmayer se faufilèrent furtivement jusqu'au site de stockage des cigares. Quelque uns commencent alors à quitter le sol. A leurs grands étonnements, ils s'aperçurent alors qu'il s'agissait de vaisseaux... Reynolds leur donna l'ordre d'ouvrir le feu, pour faire un maximum de dégâts. Lourdement armés, ils parvirent a neutraliser pas moins de 4 cigares, avant même qu'ils ne décollent. A court de munitions et repérés par les Primants, ils battirent en retraite.

Les cigares, de petits chasseurs de forme cylindriques décollèrent, et étonnèrent par leur rapidité. En passant au dessus de la position du groupe, revenant vers Reynolds, les tirs de l’équipe terrienne touchèrent plusieurs appareils mais n’eurent raison que de deux d’entre eux. Ignorant totalement l’attaque le reste des jets et le transporteur filèrent en direction du contingent américain.

Dans le même temps les missiles de défense terrienne furent activés par le géant lui-même. Deux pointes sombres filèrent dans la direction des soldats du SGC. Se mettant à couvert deux des membres de l’équipe se protégèrent de l’attaque, les deux autres étant un peu plus loin n’avaient aucun refuge. Les deux petits missiles s'écrasèrent au sol, mais n'avaient rien touché. Seul un bourdonnement dans les oreilles rappelait Heighmayer et ses hommes ce qui venait de se passer. Deux des 4 hommes étaient alors coincés sous un éboulement causé par l'explosion. Heighmayer était impuissant.


Bien qu’il n’apprécie pas particulièrement de laisser ses hommes, Reynolds décida de profiter d’une brèche laissée dans la défense adverse. La moitié des équipes s’engagea dans le camp. Ne s’attendant aucunement à ce genre d’attaque éclair, les gardes passèrent de vie à trépas avec une célérité foudroyante.

Un groupe de primant se mis à couvert derrière un amas de sac de sable. C’est là qu’un lance missile portable qui était détenu par la deuxième partie des équipes restée en dehors à la lisière du camp fit un ravage. Ne voyant arriver le projectile sur leur flanc les envahisseurs retranchés volèrent en morceaux.
La bataille commençait à donner l’avantage aux terriens.

Pendant ce temps trois F-302 en stand-by à cinquante miles des côtes Pascouanes reçurent l’ordre d’intercepter les appareils qui fuyaient l’île. Ils les accostèrent juste au dessus de la pampa en Amérique du sud. Deux jets ennemis pris par surprise éclatèrent, les autres se détournèrent et en se séparant tentèrent de prendre à revers les chasseurs. Des passes de combat aériens à couper le souffle, surtout aux pilotes qui tour à tour alternaient les positions de chasseurs et de chassés.

Deux autres cigares furent mis en miette mais un F-302 ne pus éviter un jet de plasma. Les pilotes des deux autres appareils terriens eurent un bref instant de doute, ce qui permis à trois jets de les prendre en chasse. Mais initiant une manoeuvre maintes et maintes fois répétée et coordonnée, l’appareil qui était poursuivit se mit en piqué et le deuxième quand a lui prit de l’altitude. Au ras du sol, amortisseurs inertiels au maximum, le premier redressa juste au dessous de son coéquipier qui cette fois ci piqua. Un des cigares ne pus redresser à temps, laissant les pilots admirer une belle boule de feux au sol. . Les deux autres collaient encore et toujours aux chasseur terriens.
En trajectoire de collision les deux F-302 se rapprochaient dangereusement l’un de l’autre pour qu'au dernier moment l'appareil poursuivit se détourne, laissant l'autre faire feux de ses missiles avant de modifier lui aussi sa trajectoire.

Les chasseurs aliens ne comprirent que trop tard la manoeuvre et heurtèrent les missiles en pleine vitesse. La manœuvre aurait été un véritable succès si un débris n’avait percuté l’aile de l’un des chasseurs terrien. Celui-ci partit immédiatement en vrille, s'écrasant alors dans une plaine après l'éjection du pilote.

De nombreux duels s'engagèrent alors un peu partout au dessus de l'île de Pâques...


Sur l’île la situation est toujours extrêmement tendue. Aucun contact n'avait été établi avec le deuxième groupement, laissant présager le pire. Les « zombies » se jettent maintenant sur les soldats sans se préoccuper de leur avenir. La mort ne semble pas les inquiéter ou les importer, servir le colosse a tout prix.
Après une longue période de guérilla entre les abris tel que les rochers ou les tentes, on peut dénombrer une dizaine de blessés plus ou moins légers dans les forces humaines. Il y a aussi malheureusement trois morts. Commençant à être agacé par le pugnacité des terriens, le géant accéléra ses plans. Il ordonna à ses troupes de se placer sur les plates formes dispersées sur l'île. Il s'approcha alors de la bombe, et la plaça avec lui sur un socle. Reynolds devina à partir de ce moment les intentions du colosse. Il entra alors directement en communication avec Landry

- Mon général, le colosse s'est approprié la charge atomique. Il l'a placé sur l'un des socles qui ont bien failli dispersées ses saloperies sur la planète la 1ere fois...
- Je vois ce que vous voulez dire Colonel... Vous devez l'arrêter...


Le groupe de Reynolds perdait petit à petit de sa puissance, complètement encerclé par les Primants. Mais un retournement de situation inattendu se produisit. Le deuxième groupement, jusque la injoignable fit son apparition, doublant de ce fait la puissance de feu humaine. Le Lieutenant Colonel Haver rejoignit Reynolds.

- Veuillez me pardonner mon colonel, nous avons du affronter un régiment complet de ces choses.
- Vous êtes tout pardonné Haver, nos objectif ont changés. Vous et votre groupement concentrez votre feu en neutralisant tous ces trucs, je me charge avec mes hommes du colosse!
- A vos ordre!


Le Dédale annonça lui aussi son arrivée et fit alors son apparition au dessus de l'île. Caldwell, de son siège de commandant donna alors ses premiers ordres. Les blessés furent téléportés a bord, et de nouveaux marines furent engagés dans la bataille.

Le reste des chasseurs repassa alors au dessus de l'île, luttant vaillamment pour empêcher les cigares de s'éloigner.

L'équipe de Seals chargée de la destruction des portails, escortée par quelques Marines, se mit aussi au travail, avec une redoutable efficacité. Le flux d'arrivée des créatures se réduisait.

La bataille faisait toujours rage. Reynolds était devenu tel un animal. Il faisait une affaire personnelle de ce combat contre le colosse. Dans un élan de rage, il se leva de sa position, couvert par tous ses hommes. Chacun des marines se rendit compte à quel point la bravoure de leur leader avait d'influence sur eux. Ils se sentaient invincibles. Le colonel courrait, droit vers le colosse, donnant pleinement confiance à ses hommes quand a l'efficacité de leur tir de couverture. Il stoppa net sa course, arrivé à quelques dizaines de mètres du géant. Le colonel ne pu s'empêcher de sourire, et chargea le lance grenade de son arme. Il épaula, ferma délicatement l'oeil gauche… et fit feu. Le colosse, prit au dépourvu par tant d'assurance, eut a peine le temps d'esquiver le projectile. Une grosse partie de son armure avait volé en éclat, le projetant au sol. Reynolds continua sa course, et acheva le géant de quelques balles dans la tête. Toujours en mouvement, le sbire d'Arganos effectua un mouvement de la main en direction de la bombe. Reynolds avait compris.


Une énorme explosion, détruisit l'île, laissant apparaître un champignon nucléaire sur plusieurs centaines de kilomètres a la ronde.

Dans le Dédale, Reynolds se trouvait avec Caldwell.
- Je vous doit une fière chandelle Steven. Dit il, l'air inquiet.
- On a de la chance que cette tête nucléaire était seulement conçue pour atomiser l'île...
- Le portail de l'île a du être anéanti. Foley et ses hommes sont coincés...


Les pertes furent évaluées. Quinze des soldats en poste sur l’île avaient été tués. Le reste des hommes avaient été retrouvés par le groupement 2, ils étaient prisonniers, sûrement pour être envoyé dans la galaxie d'Arganos. Cinq membres des équipes SG et deux pilotes de F-302 avaient aussi perdus la vie. En plus de ces morts s’ajoutent plus d’une quarantaine de blessés plus ou moins légers.
De gros dégâts n’avaient non plus été épargnés. L’île de pâque était totalement ravagée et surtout le portail détruit. Cela signifiait que les habitants qui avaient étés enlevés ainsi que les hommes des forces internationales envoyés de l’autre côté étaient perdus.


En visioconférence avec le comité international, Landry perdait son sang froid.
Les bureaucrates le félicitaient quand au succès de l'opération Vendredi Noir, mais lui ne se satisferait pas de telles paroles en l'air. Il leur reprocha le manque de moyens mis en oeuvre sur le projet de l'île Pascouane et aussi leur indifférence concernant le parte de l'équipe de Foley. Il leur expliqua qu'ils ne pourraient jamais être sur que toutes menaces venant d'Arganos avaient étés écartés. Le portail avait été complètement détruit, ce qui réjouissait le CIO. Ils ordonnèrent ainsi que toute activités dans cette région sois stoppée, prétextant que les dégâts causés jusqu'ici étaient soit irréparables, ou alors très difficiles à le faire.
Landry s'y plia, malgré lui. Il était intimement convaincu que le portail de l'île de Pâques était encore intact. Le temple souterrain n'avait pas du être détruit par la charge de faible puissance, mais aucune recherche n'avait pu être faite car toutes les troupes avaient été rapatriées.


La culpabilité gagnait le général, il venait de perdre définitivement une équipe en mission. Foley, ainsi que toute ses hommes. Il faudrait tenter de penser à autre chose et ne plus se préoccuper que de la menace Oris et des équipes dans notre galaxie qui les combattent.

Quelques heures plus tard, alors que Landry contemplait la porte des étoiles du haut de la salle de contrôle. Le premier chevron se mis alors à s'illuminer et l'alarme à retentir...


« Ouverture non programmée de la porte de étoiles! »