[The Lost Expedition] Chapitre 5 : Traqué

Je vais parler de la facon dont va débuter la FanSérie.
Elle est en effet composé de plusieurs "pilotes" si je puis me permettre l'expression.
Pilote 1 ----> Sans Retour (Ou Presque) : La porte des étoiles est réactivée en 1945 aprés la disparition de Littlefield. Une mission de sauvetage est envoyée a sa recherche...
Episodes Annexes (cependant la lecture d' Enfant Joueur est indispensable a la compréhension de certains éléments a suivre.)
------> Enfant Joueur : Mitchell et Foley partent en mission afin de retrouve une technologie volée, sur la demande express de Thor...
------> La Colonie Oubliée : Ecriture en cour, scénario gardé secret...
Chapitre 0 -------> La clé : Pilote introduisant le vrai début de la série.

The Lost Expedition.

Chapitre 1 : See You On The Other Side
Chapitre 2 : Rencontre
Chapitre 3 : Sauvetage
Chapitre 4 : Déja Vu
Chapitre 5 : Traqué
Chapitre 6 : Deuxieme vague...
Chapitre 7 : " Je ne sais pas comment, mais on va y arriver. "
Chapitre 8 : " On repousse cette horde et on se fait un nid douillet, ok? "
Chapitre 8, partie 2
Le chapitre 8 marquera la fin de la premiere partie de la série.

Voila, les épisodes seront publiés progressivement, merci de votre patience et bonne lecture!!!! :209:

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Voilà après de nombreuses heures, le dernier épisode inédit des aventures de Foley. (enfin pas que lui !)

Chapitre 5 : Traqué.


Dans une caverne sombre, l’on peut y apercevoir un homme. Il est étendu, les quelques touffes de mousse lui permettent d’être à peu près bien installé entre les pierres éparses. La faible luminosité qui permet de distinguer les multiples éléments de cette cachette provient d’une minuscule ouverture. Un souffle irrégulier ! Il n’est perceptible que par une oreille fine et même dans ce cas il faut être à proximité. Quelques goûtes de sueur perlent de son front. Elles semblent se cristalliser sous l’effet de la pâle luminosité qui filtre de derrière les broussailles masquant l’entrée.

Quelques spasmes de douleurs le traversent, ses mouvements paraissent désordonnés. Son crane semble ouvert. En y regardant de plus près, on peut voir une grande déchirure dans son pantalon. Elle se situe au niveau de la cuisse, les bords du morceau de tissus sont poisseux. Du sang est en train d’y coaguler. Recouvert par les bords du pantalon déchiqueté, une profonde coupure a profondément entamé la chair, laissant voir un os fracturé. Si la blessure avait pu se limiter a ca, il s'en serait satisfait. L'os de son tibia était cassé, presque apparent. Cette vision lui faisait horreur.

Le peu de conscience qu’il lui restait disparut alors. Morphée l’enveloppe d’un sombre manteau, toutefois elle ne lui apporte pas le repos qu’elle dispense habituellement.
Dans son relâchement, il perçoit alors un flash. Certains de ses souvenirs lui reviennent alors comme lorsque l’on voit le scintillement de paillettes au fond de la nuit.
Des sensations remontent alors à la surface, ils éclatent sur les moments les plus durs de son passé. Il plonge alors dans le tourbillon de sa mémoire.


Ce Goa’uld qui le domine ! Lui allongé, vulnérable et surtout il le sait futur cadavre !
Non ! Pourquoi se laisser mourir ici. Loin de ses proches et des siens. Il faut à tout pris qu’il parvienne à se ressaisir et qu’il réussisse sa mission.
Une fois cette-ci prise, il roule sur lui-même, évitant ainsi mais de peu une impulsion projetée par un bracelet goa. Se relevant rapidement sur le côté de son adversaire, il est ainsi momentanément à l’abri. Très, trop brièvement cependant. Par chance en se baissant il évite une décharge. Effectuant ensuite un bond suivis d’un roulé boulé vers l’extrémité du cercle de combat, il surprend ainsi son adversaire. Décontenancé, celui-ci ne réagis pas immédiatement. Erreur fatale ! Il se prend alors une décharge d’une telle intensité qu’il en a aussitôt le souffle coupé. En plus de ce choc, il est projeté à près de dix mètres. Son adversaire ne se relèvera pas de sitôt. La situation a changé en si peu de temps. Le public n’en revient pas, son chouchou s’est fait vaincre alors qu’il avait l’avantage ! Mais après l’étonnement tous saluent le vainqueur de cette joute, cela promettait pour la suite.


Un bruit ! Plus précisément un craquement. Une chose sûr c’est qu’il ne provient pas de son antre. C’est une brindille écrasée ! Il faut se réveiller !

Le peu de force qu’il semble encore posséder fut employé à prendre son Berreta. Les courbes froides du métal rappellent la dangerosité de l’objet. Il le braque en direction du fond de la grotte. Ses bras ne peuvent supporter d’être tendus. Il ramène alors sa jambe droite de façon à se caler sur son genoux. Son autre jambe quand à elle reste tendus, de toute façon il ne peut presque pas la bouger. Il effectua ce mouvement dans la plus grande des souffrance, essayant de ne pas hurler, histoire de ne pas ameuter tous les monstres vivant sur cette planète. Le feuillage frémis puis tremble.

Le doigt crispé sur la détente, il ne sait pas s’il pourra avoir la force de tirer. A ce moment là, la végétation semble s’écarter pour faire place à… un écureuil ! Un gros écureuil, qui n'est en fait même pas un écureuil, parce qu'un écureuil mesure moins de cinquante centimètres de taille... La bestiole s'enfuit alors.

L’effort qu’il vient de déployer est tel qu’il s’est vidé. Il sombre alors à nouveaux dans l’inconscient.


Une sensation de puissance. Tous l’acclamaient maintenant. Il venait de vaincre en deux jours l’ensemble des challengers du concours.
Enfin pas tous il en restait encore un.
Apparemment pas le plus facile ! D’un côté c’était normal après les multiples tours éliminatoires seul les plus forts ou rusés peuvent encore être en course.
C’est la finale !

Face à lui un petit homme frêle. Celui-ci semble de mouvoir avec une vitesse double de la moyenne. Bondissant, esquivant, courant, effectuant des mouvements digne de Matrix, il semble si inaccessible. Sans vraiment attaquer il harcèle Petit par des feintes et autres gesticulations.
A chaque fois que Petit tirait, son adversaire était déjà partit depuis un moment. Des salves courtes et répétés n’y firent rien non plus. Et puis il repensa à une feinte mainte fois pensé, risqué mais la seule chose à faire ! Baisser sa garde et attirer l’adversaire à commettre une faute. Celui-ci fonça tête baissée, il envoya une salve d’une puissance inouïe, une grande partie de son énergie était certainement concentré dans cette attaque. Au dernier moment Petit envoya une salve dans la direction d’où provenait celle de son ennemi. Bien évidement celui-ci ne s’y trouvait plus mais par cet envoi d’énergie à l’inverse de l’autre, les ondes se rencontrèrent, la puissance introduite dans son tir avait volontairement été d’une force moindre à celle de son adversaire.
Il aurait bien évidement pu envoyer un tir plus puissant et annuler totalement l’onde mais ce qu’il voulait c’est seulement diminuer la force de celle-ci pour éviter de mourir sous le choc.

Cela se passa comme prévu, les deux ondes en se rencontrant s’annulèrent en partie, comme la sienne était plus faible, l’onde résultante était encore dirigée vers lui mais avec seulement la force d’un petit tir. Il fut projeté quelques mètres en arrière, sa chute avait elle aussi été volontaire. En simulant ainsi un choc énorme en si peu de temps son adversaire n’eut pas le temps de comprendre. Il se rapprocha pour l’achever, c’est à ce moment que Petit qui avait laissé sa paume ouverte tira par surprise. Etant très proche et sûr de lui, son adversaire ne pu esquiver cette onde destructrice. La chute s’avéra être mortelle, il s’éleva de plusieurs mètre de haut avant de finir sa course sur son cou, la colonne vertébrale ne résista pas.

Il avait gagné. C’est incroyable, Baal vint lui-même le voir il lui présenta ses félicitations pour ce combat magnifiquement mené. Il lui dit ensuite d’aller se reposer et de se préparer pour le lendemain !


Ah ! Le trou par lequel il était tombé permettait au soleil de passer. Il alluma sa radio. Aucun signes ou appel. Pas même une réflexion de Foley du style :
- Petit allez répondez ! C’est fini le cache cache nous avons tué les monstres !

Non, malheureusement personne à portée. Et les monstres rodaient certainement toujours. De temps à autre il entendait un de leurs cris rauques. Ca lui faisait froid dans le dos même sur cette planète tropicale.
Il fallait qu’il puisse joindre ses compagnons. Dans ce terrier les communications ne devaient pas avoir une portée très importante. Il avait sûrement fait une chute de dix, voire quinze mètres amortie par des branchages qui avaient poussés et bouché le trou meurtrier, le rendant invisible. Pour pouvoir avoir Rover et Foley il lui faudrait trouver un moyen de sortir de se trou. Remonter lui serait impossible. La seule solution était de trouver une autre sortie, en explorant le fond de cette grotte. Mais il n’en aurait pas la force !

Pendant ce temps Foley, Torn et Rover tournaient encore à la recherche de leur ami. Elle était contente de pouvoir enfin être en première ligne. Même s’ils avaient perdu l’un des leurs, ils n’abandonneraient pas sans l’avoir retrouvé.

Tout c'était passé très vite. Les Furlings élevés s'étaient éclipsés, sans aucune raison, Jigatro affirmant une fois de plus « Nous nous reverrons bientôt. ». Peu après, Petit pensait avoir trouvé les coordonnées d'Adreïde sur la carte de Matua. Foley, Rover, Petit et Torn étaient donc partis en reconnaissance. Seul soucis : L'équipe tombe a quelques centaines de mètres de la Porte sur une horde de monstre, sortes d'énormes taureaux décharnés, des cornes acérées et de monstrueuses dents pointues. Immédiatement séparés, Petit tomba tête la première dans une grotte, se causant par la même occasion une commotion cérébrale et se cassant en deux endroit la jambe gauche. Dans leur retraite précipitée, Foley et Torn ablatèrent les quelques monstres qui les suivaient, faisant fuir les autres a l'aide de grenades. « Oh la vache! », dit Foley, inspectant le cadavre fumant du gros bovin qu'il venait de tuer. Rover le regarda, mais ne sourit guère du jeu de mots vaseux. Ils repartirent aussitôt à la recherche du scientifique. Impossible de retrouver l'endroit ou il avait disparu, ils avaient du parcourir quelques centaines de mètres pour ne pas mourir piétinés.
Foley s’en voulais d'avoir laissé Petit après sa chute. Rover le rassurait, d'après elle c'était la seule chose qu'ils eurent pu faire. Les bêtes qui les avaient attaqués étaient rudement rusées. Sans bruis elles les avaient suivis et ensuite abordé.
Foley tournait en rond à la recherche de nouveaux indices, des traces de passages qui pourraient indiquer la piste de leur ami.


Petit se traînait maintenant. A plat ventre il rampait tel un de ces nombreux serpents dont il avait toujours redouté la morsure. C’était d’ailleurs étonnant, il avait une peur de ces reptiles pourtant il avait accepté l’implantation d’un symbiote Tok-Ra. Toutefois il ne regrettait pas ce geste, sa vie avait ainsi pu être sauvé. En l’échange de ce « cadeau » il avait accepté de participer aux opérations de la rébellion. C’est de cette manière qu’il avait pu participer au tournoi organisé par Baal.
C’est surprenant comme il pouvait s’en souvenir malgré ces années, tout cela depuis cette attaque. Peut être parce que là bas, sur cette terrible planète il avait là aussi été très proche de la mort !

Le lendemain de la « Finale » il était prêt. Juste avant de sortir de la tente et d’aller affronter les autres, Jackob fit un geste surprenant. Il pointa son Zat sur lui ! Bizarrement Petit n’eut aucune réaction, il ne broncha même pas. Après une décharge il sentit des frissons mais sans plus. Puis vint la seconde onde bleutée, normalement mortelle, qui ne le fit que se rétracter un peu sur lui-même. A la troisième au vu de la douleur crispant son visage, il fut visible qu’il avait enfin atteint les limites de sa tolérance. C’était quand même trois fois plus qu’un Humain ou un Goa’uld ! Mais cela n’était pas surprenant, ses capacités étaient uniques.

Puis une fois remis de cette douleur, ce qui fut fait au bout de trois minutes à peu près, il se dirigeât vers le champ de bataille. Celui-ci avait été refait pour l’occasion. Sauf que cette fois-ci au lieu d’avoir trois cercles en enfilade sur une tige, il y avait six tiges en étoile avec le petit cercle en commun à leur base.

Bien évidement il pris place dans le cercle central, ses adversaires avait pris place dans chacun des cercles sur les branches. Ils n’étaient pas inconnus, du moins pour la plupart. Il en avait rencontré trois lors des joutes précédentes. Les deux restants étaient les survivants des combats avec l’adversaire qu’il avait eu en finale.
Mince !!! Une finale normalement c’est pour finir ! Là Baal était un sadique, il effectuait un « rappel ». Les Goa’ulds ne semblaient pas comprendre le concept de simplicité !
Le début du combat fut annoncé par un gigantesque tir de canon Jaffa tiré en l’air. Aussitôt il se précipita vers le second cercle sur une branche dans laquelle il avait repéré un des adversaires les moins fort. Esquivant au passage les tirs des autres et bien évidement celui de son adversaire le plus direct. Il effectua un saut impressionnant puis sans même s’arrêter il enchaîna avec une roulade avant. Au pied de son adversaire, surpris par cette démonstration de gymnastique il envoya une décharge suffisamment forte pour étourdir l’ensemble des combattants. Une fois au sol il pris le risque de s’appesantir sur place pour retirer le bracelet de l’adversaire évanouit.

Tout en regagnant le centre de l’aire de « Jeu » et en évitant les tirs multiples, il enfila avec difficulté le second bracelet tout juste récupéré. Son pouvoir lui permettait de gérer deux bracelets en même temps. Bien évidement il n’était pas le seul à pouvoir le faire, mais les Goa’ulds normaux ne peuvent tirer qu’un coups à la fois alors que lui pouvait en envoyer de multiples et de façon simultanés. Il pouvait maintenant utiliser ses deux mains. Il se servait de l’une comme d’un envoi de bouclier alors que l’autre attaquait directement l’adversaire choisit.

Il pu ainsi se débarrasser de deux autres ennemis. Les trois restant lui faisait maintenant face, enfin presque. Deux d’entre eux étaient situés à l'opposé l’un de l’autre alors que le troisième était dans la branche accolée à celle de l’adversaire qu’il considérait comme le plus dangereux. Il vit alors se concentrer les tirs de plus en plus puissant vers lui. Quand soudain un étau se forma. Les deux à l'opposé l’un de l’autre avaient tirés tout deux presque en même temps deux énormes vagues d’ondes d’une puissance plus que visible. Pas moyen d’échapper, il allait être pris en tenaille et écrasé.
A moins que…
…mais bien sûr.


Il fut surpris dans ses pensées par un grognement. Une des créatures qui l’avait attaqué était devant lui, elle avait pénétré la grotte. Une autre sortie existait donc. Par chance elle était seule, toutefois face à un être seul et blessé comme lui, elle n’aurait pas de mal à avoir le dessus.
S’approchant sur deux pattes, elle allait s’abattre sur lui avec tout son poids. A environs deux mètres de lui pourtant elle s’écroula. Son Berreta encore fumant avait fait mouche. Entre les deux yeux la blessure était nette et sans bavure.
Il fallait se dépêcher. Il savait que ces bestioles se déplaçaient rarement seul, le bruit du coup de feu avait certainement alerté les autres.
Il se pressa alors vers le fond de la grotte, d'où il pouvait sentir un courant d'air. Tout en se remémorant la suite de son exploit.


Il avait pointé une de ses mains vers le sol. En faisant cela il pris son élan et fit un bond. Presque arrivé au zénith de son saut il tira deux salves. Une dirigé vers le sol et l’autre sur le troisième compère.
Ne s’attendant pas à cette manœuvre l'ennemi s’écroula, impuissant. Il avait maintenant atteint près de six mètres de hauteur. La chute fut un des passages les plus risqués. Par chance un des deux tirs étaux était plus puissant que l’autre. Un des adversaires pris donc une décharge. Elle ne fut pas très forte toutefois elle fut suffisante pour l’empêcher de le viser à nouveaux. Tout en profitant de cette situation, il envoya une seconde décharge à celui-ci.
Quasiment tous à terre, il ne restait plus que le « coup de taureau » face à lui. C’est comme ça qu’il avait nommé l’hôte du goa’uld qui avait faillît le tuer lors de son premier combat. Il semblait apparemment décidé à prendre sa revanche.
La situation s’avéra difficile car il ne se laisserait pas prendre à son manège deux fois de suite. Alors par instinct Petit envoya presque toute son énergie dans un tir simultané avec ses deux bracelets. Le gars essaya bien de riposter pour limiter la décharge mais il n’en pu rien. Même en limitant la première de moitié il était déjà presque assommé. La seconde qui la suivait directement fût le coup de grâce.

Une fois qu’il fut le seul à être debout sur l’aire de combat, Baal se leva et applaudit pour le spectacle. Du jamais vu ! Il lui décerna alors le titre de fidèle serviteur, cette appellation sonnait comme un appel à un avenir de pouvoir et de règne sur des mondes. Baal ne savait alors pas qu’en acceptant ce champion en tant que l’un des plus proche conseiller, il avait par la même occasion engagé un espion Tok-Ra !


Le bruit d’un coup de feu était net, même s’il venait du sud à environ un kilomètre. Foley se retourna, intrigué.
- Pressons nous ! Petit est dans de salles draps!
- Monsieur ! Il n’y a eut qu’un seul tir, c’est peut être un moyen de nous appeler à l’aide. Répondit Torn.
- Non, Petit n’est pas stupide. Il sait que ces bestioles sont toujours à sa recherche, nous appeler les attirerait elles aussi ! Allons voir du coté de cette falaise là bas!

Tout en continuant la discussion la petite troupe se dirigea dans la direction du coup de feu. Les fourrés empêchaient une progression rapide, ça eut pour effet d’exaspérer encore plus le capitaine. Ils purent tous entendre gémir une de ces créatures. Avait-elle grièvement blessé leur compagnon ? Non il fallait à tout prix écarter toute pensée négative. Petit les attendais avec à ses pieds une troupe de créature qu’il utiliserait comme trophée de chasse !

Foley eut alors l’idée de tirer en l’air de façon à alerter les monstres. De cette façon l’appât serait double avec quand même la priorité vers le groupe. Le principe de l’action était bon, seulement agissant sous le coup d’une impulsion, il n’avait pas pensé qu’ils étaient piégés dans une végétation épaisse sans aucun moyen de replis ou d’abris !

Petit entendit distinctement le rugissement. Il détendit son doigt comprimé sur la gâchette presque enfoncée de son arme lorsqu’il entendit une salve de P90.
Ses amis étaient eux aussi attaqués. Nul espoir. Lui quasiment mourant, pas de secours possible et en prime une planète pas très hospitalière.

Mais la tension qui le traverse lui infligea une nouvelle surprise. Une nouvelle perte de connaissance, l’image de Baal.
Ce démon qu’il avait été obligé de servir pour conserver sa couverture. Peut-on justifier le fait de laisser des innocents mourir face à vous alors que l’on désir les sauver.
- Évidement ! Répondit le goa'uld au jeune homme, pouffant de rire lorsqu'il lui posa la question. Ton travail ici permet de préserver la vie de centaines de personnes sur des dizaines de mondes!

Un jour pourtant il avait porté secours à cette femme. Quelle erreur ! Il ne la connaissait pourtant pas, même elle ressemblait vaguement à une de ses anciennes amies mais…
Baal avait tout de suite compris la trahison. Une sensation de tromperie l’avait déjà effleurée mais sans preuve tangible il avait mis ça sur le compte d’une forme de paranoïa.


La souffrance avait été terrible. Sa peau le brûlait de toute part, le sourire sadique de son bourreau. La trahison ayant été terrible le châtiment se devait de l’être plus encore. Le passage dans le sarcophage pour le régénérer n’eut pas le résultat escompté, du moins pour Baal. Son sang contenant des éléments particuliers avait, sous l’effet des radiations régénérantes amplifié sa guérison et remis en plus grande forme encore qu’avant son incarcération. Lorsque les gardes Jaffas vinrent le chercher pour le conduire à sa cellule il se laissa faire. La méfiance de ceux-ci diminua donc en le voyant courbé et visiblement soufrant. Son don d’acteur amplifié lors de sa mission d’infiltration eut l’effet escompté !
Se baissant et roulant sur lui-même, il échappa ainsi aux mains des ses geôliers. Sans s’arrêter il revint ensuite vers l’un des gardes qu’il avait remarqué pour sa gaucherie. Il récupéra par la même occasion son arme, il avait maintenant un espoir. Faisant de son cher prisonnier un « bouclier Jaffa » il échappa ainsi aux tirs des deux autres gardes. Le Zat tira deux rafales de façon quasi continue. Les trois pauvres Jaffas avaient faillit à leur mission, cela ne servait à rien de s’appesantir sur leurs sort, de toute manière ils ne s’en seraient pas sortis vivants.

La sortie fut plus difficile, il fallait éviter à tout pris les gardes. Sa connaissance du terrain fut donc précieuse, entrant dans un passage secret il réussit enfin à s’échapper de la forteresse de Baal. La fatigue commençait à le rattraper maintenant. La tension nerveuse était exacerbée, le moindre bruissement d’une feuille ou le craquement du bois faisait battre son cœur à toute allure. La position de fugitif n’était pas sa situation préférée, de belles vahinés seraient préférables ! Il progressait tant bien que mal dans la végétation, la vitesse était sa seule chance. Une fois que sa disparition serait découverte il y aurait des centaines de gardes à ses trousses.

En vue de la porte il manqua de défaillir. Deux troupes de Jaffas la gardait. Aucune chance de passer au travers. C’est à ce moment qu’il pensa au hangar des planeurs. Heureusement pas très loin. La douzaine de Jaffa qui passa à ce moment là manqua de le découvrir. Par chance une activation de la porte mobilisa tous les gardes à proximité ainsi que le groupe juste à côté de lui. Profitant de cette diversion inattendue il s’engagea à travers le chemin et rapidement se remis à couvert de l’autre côté. Encore quelques minutes intenses et enfin la délivrance. Un groupe de Jaffa s’était massé devant la carcasse d’un planeur en bout de piste. Un jeune apprenti pilote avait par mégarde inversée les amortisseurs inertiels juste au moment de décoller. Il s’en était tiré par chance, les secours se pressaient autour de lui, laissant ainsi le champ libre à Petit. Il se pressa pour se mettre derrière les ailes qui d’habitude sèment la mort. Une fois dans le cockpit il se sentit enfin en sécurité. Le décollage se déroula sans anicroche, l’expérience de son symbiote évita de reproduire la mauvaise manœuvre du Jaffa.

En fin de piste, il partit en chandelle juste au dessus des gardes. A environs mille pieds, il se mis cette fois en piqué et arrosa la troupe de boules de plasma. Puis redressant au dernier moment il rasa le sol. Une fois qu’il eut repris son assiette il fonça vers le hangar. Les planeurs bien alignés ne furent pas difficiles à abattre. Pour ceux à l’abri dans le fond du hangar, il n’eut qu’à viser les cuves de naquada sur le bord du bâtiment. Tout le complexe sauta laissant place à un cratère et une gigantesque boule de feu, qui se changea peu à peu en minuscule champignon. Puis prenant la direction de la porte il tenta d’éliminer les gardes.
Cela fut plus dur. Là ils avaient été mis au courant d’une attaque ! Une boule de feu au loin passe rarement inaperçu. Ils purent ainsi se mettre à couvert. Les canons furent mis en action et il évitait les jets brûlants de plasma. Par chance son adresse au pilotage lui procurait une très bonne mobilité, il pu de cette façon échapper aux tirs. Ses tirs étaient également plus précis, viser des cibles immobiles n’est pas le plus dur. Après cinq passages le terrain fut nettoyé avec le plus grand soin. « Mr Propre » se posa ensuite près de la porte et parcourut le chemin en moins de temps qu’il n’en fallait aux champions Jaffa ! Un mourant lui envoya pourtant une décharge de lance dans le dos alors qu’il s’apprêtait à traverser la porte. Heureusement qu’il avait acquis assez d’élan pour pouvoir passer.


Il se mit donc sur ses jambes flageolantes. Mourant peut-être, mais il tenterai pourtant d’aider ses amis. Il se traîna donc dans le fond de la grotte, les coups de feux se faisant de plus en plus fort. Il trouva ainsi la sortie de ce satané trou, et une fois a l'air libre remarqua qu'il était au pied qu'un petite falaise d'une vingtaine de mètres de haut. S'aidant des branches qui avaient poussées au fil des siècles sur la pierre il longea le pied de l'énorme masse de pierre et constata qu'il pourrait remonter de cette façon, le terrain étant très incliné. Encore plus vite ! Encore un peu !

Foley ne savait que faire, il s’était fait prendre à son propre piège. Des dizaines de créatures les entouraient maintenant, d’ici peu l’un d’entre eux se ferait toucher et c’est à ce moment que serait marqué la fin de leur résistance.
Tout en pensant il envoya une autre rafale dans le torse de l’une des bêtes qui s’était dressé devant lui. Il évita de peu le corps inerte qui chutât à un ou deux pas de lui dans un bruit mat. Une autre créature profitât de cette inattention de sa part pour faire voler sa pâte griffue dans sa direction. Il se décala tout de fois cela ne fut pas suffisant et deux grandes balafres rougirent son gilet au niveau de son bras gauche.
Il ne pu réprimer un cris de douleur, une vision d’effrois l’emplit alors. La créature s’était encore rapprochée un peu plus et envoyait un autre coup de pâte. Il ne pourrait l’éviter !

Un tir mais surtout le son de la chair se prenant une balle le tira de sa courte rêverie ! L’espèce de taureau qui allait le déchiqueter était à ce moment même en pleine chute à ses genoux. Tournant instinctivement sa tête pour remercier l’un de ses collègues il eut le bonheur de voir le visage très pâle de Petit. Son ami venait de lui sauver la vie alors que c’était lui qui était partis pour le faire ! Ironie du sort ? Certainement !
La partie n’était pourtant pas gagnée, il restait encore un troupeau de monstre sanguinaire à leur droite !
Rassemblés ?!
La désorganisation les avait atteints, ils ne s’attendaient pas à un renversement pareil. Profitant de ça, Foley dégoupilla une grenade, sa dernière, et l’envoya en plein dans le groupe. Même si elles semblaient comprendre l'emploi de cet objet il était trop tard. Elle libéra un tel souffle que les bêtes, pourtant massives volèrent dans toutes les directions. Il n’y eut plus qu’à s’assurer une réelle tranquillité en tirant dans le tas !

Le souffle de l’explosion parût pourtant atteindre Petit, même s’il n’était pas à proximité, le bruit assourdissant de la détonation le fit vaciller, il s’écroula.
Rover qui était plus près de lui accouru pour l’aider. Il repris conscience pendant quelques secondes seulement.
- Je l’ai ! J’ai trouvé comment avoir les coordonnées d’Adré…
- Du calme mon vieux, on s'occupe de vous. Torn, retourner en avant à la porte, composez la ou nous avons laissé les rescapés. Dit Foley à Torn qui était déjà partit avant la fin de la phrase du capitaine.
- J'ai trouvé Adreïde. Je ne sais pas pourquoi je n'y ai pas pensé avant... Continua Petit.
- On verra ça plus tard, pour l'instant vous êtres hors course...


Foley regroupa sa petite escouade et se chargèrent de Petit. Ils se pressèrent dans le cas d’une nouvelle attaque de ces créatures. La porte était activée, Torn s'appuyait sur le DHD en les attendant, blessé légèrement à la jambe. Ils purent ainsi rejoindre les autres là où ils les avaient laissés. Dés la sortie du vortex ils furent rejoints par Grogan et Hommel, qui s'attela a examiner les blessures de Petit. Il regarda Foley, son air était grave.
- Oui, je sais, il ne va pas bien.
- Inutile de préciser qu'il faut que nous trouvions de quoi lui administrer les 1ers soins, capitaine. Et vite.
- Je sais! Je sais.

Petit était encore presque inconscient, mais était toujours en train de visionner la carte de Matua. Rover était assise à coté de lui, admirait de qu'il faisait. Sans un mot, elle compris son travail. Petit avait remarqué que certaines coordonnées enregistrées dans le petit ordinateurs étaient incomplètes.
Il pensa d'abord au fait que Matua n'eut pas le temps de terminer son oeuvre, mais une autre idée lui vint ensuite. Il remarqua qu'il n'y avait seulement six coordonnées dont il manquait une donnée (il en manque en fait deux, mais le point d'origine ne compte pas, il n'est précisé par la carte que lorsque son utilisateur compose sur le dhd).Il remarque aussi que les quatre premières données étaient les même sur les six adresses erronées.

Dans un ultime effort, il croisa les six adresses, toujours tapotant sur les touches. L'écran se figea. Petit pensa alors a un bug, même si le petit bijoux de technologie ne tournait pas sous windows. Petit, s'énervant, tomba inconscient. Rover s'activa. Elle appela Foley qui était quelques mètres plus loin faisant le point de la situation avec ses hommes. Elle pris la carte en main, qui émit un éclair très violent dès qu'elle la toucha. Foley arriva alors, et vit la jeune femme se frotter les yeux.
- Dites moi que vous avez vu ça, cap...
- J'ai vu quoi? Petit est retombé dans les vappes?
- Il va bien, son état est stable...
- Comment vous pouvez dire ca? Il a sûrement une commotion cérébrale et un jambe cassée deux fois... Vous êtes médecin?

Bizarrement, Rover ne semblait pas se préoccuper de Petit, qui reprenait ses esprits. Elle avait perçut qu'il allait mieux, elle même ne savait pas comment. Le scientifique Français parvenait même à bouger le membre qui était auparavant broyé, laissant Foley bouche bée.
La jeune femme, fiévreuse et suante, regardait la carte. Elle s'était rallumé, et sur l'écran étaient inscrites des coordonnées, avec au dessus le nom d'une destination, en langue Ancienne.
Elle la tendit vers Foley, qui la regarda sans comprendre, se demandant même si il la regardait dans le bon sens.
- Je dois comprendre quoi Doc?
Avant même qu'elle ne réponde, Petit pris la parole.
- On vient de trouver les coordonnées d'Adréïde Capitaine...

Capitaine Shawn T. Foley, a la recherche du Docteur Petit.