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| Effet Papillon [Tome I] | |
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Auteur | Message |
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Webkev Roi des Petits Gris
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| Sujet: Re: Effet Papillon [Tome I] Dim 24 Fév 2008 - 17:56 | |
| Le prologue est excellent, et permet de comprendre la réalité que tu nous décris. La vision extérieure, descriptive, rend vraiment très bien à mon humble avis. La scène est vivante, et dramatique. Un superbe effort d'écriture que voilà, pour un prologue qui donne vraiment envie de lire la suite. Bravo |
| | | Skay-39 The Vortex Guy
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| Sujet: Re: Effet Papillon [Tome I] Sam 1 Mar 2008 - 21:47 | |
| Comme l'a si bien dit Webkev, il s'agit là d'un excellent prologue, qui donne beaucoup d'informations sur la suite de l'histoire - ou sur son commencement, plutôt. Le tout est bien rédigé, rythmé, et nous plonge très efficacement dans cette mini-intrigue. De l'action et de l'humour, tout ce qu'il faut... - Spoiler:
L'utilisation de la ZPB est classique - un développement logique, aurais-je été tenté de dire, mais le fait que les scénaristes aient laissés cette arme formidable de côté montre que ça ne l'était pas aux yeux de tout le monde...
La scène de destruction de la Terre est poignante. Tu rends parfaitement toute la terrifiante puissance des armes Oris, et plus encore celle du générateur Ancien. J'imagine la frustration des prochains lecteurs, qui devront attendre je ne sais combien de chapitres avant de faire le lien avec ce prologue et comprendre enfin comment tout cela s'articule...
Voila qui donne envie de connaitre la suite, en tout cas. _________________ ________________ « My name is Skay-39, an administrator… An enthusiasm wave hit and I got shot through a link... Now I'm lost in some distant part of the webniverse on a forum – a crazy forum – full of strange, geek life-forms… Help me… Listen, please. Is there anybody out there who can read me ? I'm being tyrannized by an insane fondator… doing everything I can… I'm just looking for a real life. » |
| | | Skay-39 The Vortex Guy
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| Sujet: Re: Effet Papillon [Tome I] Dim 9 Mar 2008 - 21:11 | |
| Je viens donc de lire ton dernier chapitre, et c'est un véritable plaisir. Tes personnages sont très présents, plus que dans les deux précédents peut-être (je ne saurais dire pour ceux d'avant). L'introduction avec Carl nous replonge immédiatement dans l'histoire. Je suis ravi de revoir Rya'c, et cela m'amène à me poser la question : où donc est Teal'c ? Mort ? Vivant en ermite sur un monde lointain ? Méditant sur Kheb ? Chef d'une section de l'armée Jaffa ? En poste sur un monde Tau'ri ? Lire le nom de Gerak m'a un instant interpelé - même si je ne saurais dire s'il avait déjà été cité plus tôt - mais en effet, avec le principe de ta fiction, ce genre de chose est parfaitement possible. Et avec lui pour gripper les rouages de la politique Jaffa, on peut s'attendre à des soucis... Des soucis suprêmement distrayant, bien entendu. Les derniers retournements nous promettent de nouvelles échauffourées. Et, voyez comme ma distraction est récompensée... J'ai droit à deux chapitres d'affilés. _________________ ________________ « My name is Skay-39, an administrator… An enthusiasm wave hit and I got shot through a link... Now I'm lost in some distant part of the webniverse on a forum – a crazy forum – full of strange, geek life-forms… Help me… Listen, please. Is there anybody out there who can read me ? I'm being tyrannized by an insane fondator… doing everything I can… I'm just looking for a real life. »
Dernière édition par Skay-39 le Dim 9 Mar 2008 - 22:19, édité 2 fois |
| | | Rufus Shinra Roi des Petits Gris
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| Sujet: Re: Effet Papillon [Tome I] Dim 9 Mar 2008 - 21:24 | |
| Chapitre 16 : Premier sang
"Silence, tout le monde." Mitchell attendit une ou deux secondes, le temps que les pilotes se taisent complètement. "Bien. Maintenant que ce qui est arrivé au Bellérophon est officiel, j'ai une autre bonne nouvelle : Les Jaffas viennent de nous prévenir qu'une de leurs flottes va nous rejoindre pour nous aider." Il laissa passer les quelques "commentaires désobligeants" qui ne pouvaient que fuser dès que l'on parlait de la Nation Jaffa, puis reprit : "Vu leur foutoir politique actuel, nous n'avons aucune idée de leurs plans à long terme. Donc, aucune communication en-dehors du strict protocole, et si je prends qui que ce soit à répondre à une provocation, il m'accompagnera lors de ma prochaine patrouille, assis sur mon aile sans combinaison." A peine une demi-douzaine de pilotes eurent une esquisse de sourire, témoignant soit du sérieux des pilotes terriens, soit, plus probablement, de la piètre qualité de l'humour du chef des opérations aériennes de la flotte.
-Bon, reprit Mitchell, les patrouilles vont être rapprochées de la flotte, à l’exception des groupes 1 et 2 de Pulsar, qui surveilleront nos invités. Quoi qu’il en soit, les gars des Renseignements veulent que l’on fasse un rapport pour le moindre contact avec un appareil inhabituel, avec un maximum de détails.
Il y eut un léger temps d’arrêt, marqué par l’acquiescement silencieux des pilotes, puis le chef d’escadre se mit à donner le planning des patrouilles pour les deux prochains jours standard.
Huit heures plus tard.
Pendant une trentaine de secondes, les haut-parleurs de l’ensemble des navires de la flotte du Concordia se mirent à diffuser un signal d’alarme, qui pressa tous les membres d’équipage à rejoindre leur poste de combat. Pour le capitaine de vaisseau Li Ha Tran, ce poste de combat était le CIC du porte-astronefs, où il arriva quelques minutes plus tard, sa chemise à moitié boutonnée. -Rapport de situation. -Un groupe de quinze navires lourds jaffas vient de sortir de l’hyperespace il y a approximativement quatre minutes, lui dit le lieutenant Adassa. Ils sont situés à 92 secondes-lumière en 248 par 101. Nos croiseurs d’escorte sont prêts au combat, nous avons 24 appareils dont 6 en configuration anti-navire en vol, ainsi qu’un escadron supplémentaire en alerte T-5. -Bien compris, lieutenant. Avons-nous été contacté par les appareils Jaffa ? -Pas pour le moment, monsieur. -Bien.
Il se tourna vers la section de communications du CIC : -Quartier-maître, mettez-nous en communication avec ces appareils. Puis, en se retournant vers son officier tactique : -Francesca, trouvez-moi tout ce que vous pouvez sur ces appareils. Je veux savoir exactement à quoi nous avons affaire.
Le lieutenant prit un listing posé sur une console près d’elle et lui dit : -En fonction des masses et des accélérations enregistrées, nous pensons avoir à faire à 8 Ha’Tak de première génération, 4 modèles améliorés 2002, 2 modèles 2011 et un croiseur lourd de classe Ka’Nesh, données corrélées par observations visuelles longue portée. Ils ont déployé approximativement deux dizaines de corvettes de type pour l’instant inconnu.
Tout en se disant qu’il devrait la féliciter, elle et ses subordonnés, pour avoir récupéré autant d’informations aussi rapidement, il avait à présent un problème plus important. Le croiseur lourd, plus que probablement le navire-amiral de cette formation Jaffa, était l’un des navires les plus récents des Jaffa, dont les caractéristiques restaient encore peu connues. Si les Jaffas en déployaient un ici, c’est qu’ils considéraient qu’ils en auraient vraiment besoin. Reste à savoir contre qui ils veulent s’en servir.
Il n’eut guère le loisir d’approfondir ses pensées : L’interface de communication principale venait de s’activer, affichant l’intérieur du croiseur lourd Jaffa. Là où les Ha’Tak trahissaient leur origine goa’uld par l’excès d’éléments décoratifs superflus, l’intérieur du Ka’Nesh affichait sa conception purement militaire, avec un poste de commandement où trônaient une demi-douzaines de consoles de contrôle où s’affairaient autant de Jaffas.
-Ici le capitaine de vaisseau Li Ha Tran, commandant du vaisseau terrien Concordia. Veuillez vous identifier et préciser vos intentions.
Un jaffa rentra dans le champ de vision du système de communication : -Je suis le second conseiller Na’Shan de la Nation Jaffa. Nous venons porter assistance aux forces Tauri dans le cadre des accords passés entre nos deux nations.
-Au nom de l’amiral Günther Wulfe, je vous remercie de votre….
La communication fut coupée, avant même qu’il ne puisse terminer sa phrase. Alors qu’il était toujours tourné vers l’écran, attendant une reprise des communications, l’amiral entra dans le CIC, sa légère barbe et son uniforme mis à la hâte témoignant de son brusque réveil quelques minutes plus tôt. -Amiral, un groupe de quatorze Ha’Tak et d’un Ka’Nesh est arrivé il y a…. . Il regarda sa montre. ….six minutes trente, à 92 secondes-lumière. Ils ont répondu à notre sommation en s’identifiant comme une force de soutien envoyée par la Nation Jaffa. Le groupe de combat est entièrement opérationnel, et nous avons un escadron prêt au déploiement. -Compris. Lancez-le, et mettez les autres en alerte par rotation. -Oui, monsieur.
Douze heures plus tard.
Les patrouilles se succédaient les unes après les autres, mais cette fois il y avait quelque chose à se mettre sous la dent, pour les pilotes, qui observaient de loin l’imposant déploiement de force Jaffa qui, s’il ne révélait pas grand-chose sur les capacités offensives de leurs appareils, affichait clairement leur supériorité numérique en terme de vaisseaux. De temps à autre, un appareil léger passait à proximité des groupes de chasseurs terriens et de leur corvette, et se trouvait alors scanné et analysé dans la mesure du possible, au point où Lone Wolf avait dit que sans la trétonine, la moitié des pilotes Jaffas aurait déjà un cancer, vu le nombre de détecteurs braqués sur eux. Carl n’avait pu s’empêcher, comme les pilotes de la patrouille, de s’esclaffer, puis s’était remis à étudier les informations qu’il recevait sur les navires lourds, en particulier celui qui trônait au centre de la flotte Jaffa.
-Halcyon, ici Lone Wolf. Passe sur communication laser. -Bien reçu, répondit Carl en activant le système de communication unidirectionnel sécurisé. Qu’y a-t-il ?
-Je crois qu’on est suivi. Demande à ton l’ordinateur de comparer les compensations de trajectoires automatiques dès dix dernières minutes avec la moyenne de la patrouille.
Carl s’exécuta, et, quelques secondes plus tard, une paire de graphes s’affichèrent devant lui, et celui correspondant aux dernières minutes présentait des valeurs légèrement supérieures à celles habituelles, que montraient le premier graphe. -Un appareil camouflé ?, demanda-t-il à son chef de patrouille. -Probablement, et je dois en être assez proche, autrement, mon IA ne s’en serait pas rendue compte. Tu me passe les infos, et dès que l’on a sa position, on va s’amuser avec lui, d’accord ?
Il fallut moins d’une minute pour que la patrouille soit au courant et que la corrélation des données puisse permettre de déterminer une zone de forte probabilité de présence.
-Bon, reprit Lone Wolf, en s’adressant toujours à ses ailiers par communication unidirectionnelle, le Concordia nous a autorisés à impressionner ce petit farceur. Alors on va l’encadrer et le serrer sur les côtés, et le ravitailleur se placera devant lui. Ensuite, on l’illumine avec nos radars de tir pour bien lui faire comprendre qu’il n’est pas le bienvenu. Compris ?
-D’accord, patron, répondit Carl.
La patrouille continua son vol normal, si ce n’est que les trajectoires des appareils étaient désormais convergentes. Quelques minutes plus tard, les différents appareils terriens firent une manœuvre coordonnée les amenant à une vingtaine de mètres les uns des autres, les différentes mesures leur ayant assuré que l’appareil, quel qu’il soit, ne pouvait pas dépasser les quinze mètres d’envergure. La présence de l’imposant ravitailleur acheva de refermer le piège sur l’appareil inconnu, toujours invisible.
-Ici la patrouille de reconnaissance du navire terrien Concordia, dit Lone Wolf en communication omnidirectionnelle. Veuillez immédiatement désactiver votre système de camouflage et vous identifier, ou nous engagerons de manœuvres en vue de protéger notre flotte.
Quelques secondes plus tard, les quatre chasseurs activèrent leurs désignateurs de tir à puissance maximale.
Carl vit alors l’icône représentant l’appareil furtif accélérer brusquement vers l’appareil de son leader, sans laisser à ce dernier le temps de réagir. Lorsque l’inévitable se produisit, le spectacle fut étrangement calme.
Sans l’éclair fugace d’un bouclier pour prouver la présence de l’appareil furtif, un observateur mal équipé aurait tiré pour seule conclusion que les Terriens ne savaient pas fabriquer leurs appareils.
L’embryon d’aile bâbord du chasseur se déchira proprement et fut projeté sur quelques mètres, avant que le corps du chasseur ne rentre en collision avec le bouclier. L’avant de l’appareil fut séparé du reste de la cellule lorsque le système de protection activa l’éjection de l’habitacle, et s’extirpa de l’amas de métal et de carbone que devenait le chasseur.
Carl faillit soupirer en voyant l’équipage du chasseur s’en tirer, puis eut le souffle coupé en voyant la suite du spectacle muet qui se déroulait devant ses yeux : L’appareil inconnu effectua clairement une accélération et changea légèrement de cap pour se diriger vers la nacelle, qui fut pulvérisée par l’impact sur le bouclier.
Reprenant ses esprits dans la seconde qui suivit, il appela le contrôleur de vol du Concordia : -Concordia, ici Halcyon, l’appareil inconnu a détruit Yankee 1 et sa capsule d’évacuation par une manœuvre délibérée. Pas de survivants, je répète, pas de survivants. Je transmets l’enregistrement de l’attaque. Demande autorisation d’ouvrir le feu. A vous. Il déclencha la transmission de ses capteurs, puis, sans attendre de réponse, il bascula sur le canal de la patrouille. -Ici Yankee 2, je prends le commandement ! On poursuit cette ordure ! Ne tirez pas avant mon ordre. Terminé.
-Yankee 2, ici Concordia, répondit le contrôleur de vol une dizaine de secondes ensuite, gardez l’appareil à portée de détecteurs. N’engagez pas la cible pour l’instant, sauf en légitime défense. A vous. -Ici Yankee 2, bien compris, contrôle.
Faisant un effort pour se calmer, il parla dans son micro : -Officier pilote Carl Banet, matricule P52FV90C1, demande armement et activation missiles nucléaires tactiques StarBurst 1 et 2. Une fraction de seconde plus tard, une voix féminine lui répondit : -Identification confirmée. Demande d’activation transmise. Puis, quelques secondes plus tard : -Autorisation de tir acceptée. Missiles StarBurst 1 et 2 activés et en attente de cible.
Il tourna sa tête vers l’icône représentant l’appareil inconnu, et dit à l’I.A. de bord : -Cible, India 02.
L’icône fut aussitôt encadrée par un carré rouge, signifiant l’asservissement du système de guidage des missiles pour leur permettre de frapper la cible invisible.
Puis il attendit, suivant les manœuvres d’évasion de l’appareil, en cela imité par ses ailiers, le ravitailleur s’éloignant de la zone d’engagement.
CIC du Concordia :
-Qu’est-ce que c’est que ce foutoir ? Le commandant avait rapidement traversé le CIC lorsqu’une alarme avait signalé la disparition d’un appareil allié. Il entendit le rapport préliminaire de l’un des pilotes alors qu’il s’approchait des contrôleurs de vol. Sans attendre de réponse à sa première injonction, il continua : -Montrez-moi son enregistrement.
L’appareil qui suivait la patrouille était représenté par une sphère, son apparence réelle étant inconnue, au milieu de la formation, et, quelques secondes plus tard, les officiers tactiques et le commandant virent la destruction du chasseur. -La manœuvre était délibérée, conclut le second. -Sans aucun doute, commandant, ajouta l’officier tactique, surtout ce qu’il a fait à la capsule d’éjection.
Le commandant se retourna vers le contrôleur de vol : -Dites-leur de ramener cet appareil ici. Mais qu’ils l’empêchent par tous les moyens de s’échapper tant qu’il n’a pas été identifié.
.....tant qu’il n’a pas été identifié. A vous. » -Bien compris, Concordia. Terminé.
-OK, les gars, on ramène l’intrus à la maison. On l’encadre et on le dirige. S’il tente de se tirer, on l’en empêche, quelque soit le moyen. Les deux autres pilotes acquiescèrent puis se séparèrent de lui pour se diriger vers l’appareil et se mettre dans une position telle que son seul chemin de fuite passerait par la flotte et les nombreux appareils qui devaient désormais être dirigés vers eux.
Le jeu du chat et de la souris se poursuivit pendant quelques minutes, quand, brusquement, l’appareil inconnu désactiva son camouflage et son bouclier, devenant visible par tous. Avant d’avoir eu le temps de se poser la moindre question, Carl entendit la voix de son I.A. lui dire : -Activation de l’hyperpropulsion. Il enfonça aussitôt le bouton de tir des missiles, et les deux projectiles accélérèrent en direction de l’appareil inconnu.
Les deux StarBurst activèrent leurs propulseurs ioniques et se lancèrent à la poursuite de leur cible, à présent illuminée par tous les capteurs des chasseurs de la patrouille. Il ne leur fallut qu’une demi-seconde pour rejoindre la position déterminée par leur système de guidage, et vérifier la distance les séparant de leur cible. Aucun d’entre eux ne s’intéressa alors au magnifique spectacle qu’était la fenêtre hyperspatiale qui finissait de s’ouvrir, mais envoyèrent un signal vers un petit groupe de lasers. Ceux-ci déclenchèrent une réaction thermonucléaire non contrôlée, qui consuma presque instantanément les deux projectiles, à présent situés à quelques dizaines de centimètres de la coque externe de l’appareil. Les sphères de plasma en expansion continuèrent leur trajectoire et passèrent au travers du vaisseau à la vitesse que leur avait fourni les propulseurs des missiles, à présent dispersés dans la masse de particules.
Pour les observateurs incapables de différencier des évènements espacés de quelques microsecondes, il n’y eut qu’un flash éblouissant qui désintégra la moitié arrière de l’appareil. L’autre moitié, privée des systèmes de propulsion et de contrôle, prit une trajectoire aléatoire qui l’emmena partiellement dans la fenêtre hyperspatiale, où elle fut à son tour anéantie.
-Ici Yankee 2, dit Carl au contrôleur de vol. La cible a tenté de s’échapper et a été détruite. Pas de survivants. Demandons instructions.
-Rentrez à la base pour débriefing, Yankee 2. Concordia, terminé. , dit le contrôleur de vol avant de couper la communication et de chuchoter : « Bien joué. »
Pour le capitaine de vaisseau Li Ha Tran, l’heure n’était pas aux soulagements. Il composa un numéro sur le visiophone et attendit quelques secondes, puis parla à son interlocuteur : -Amiral, je crois que nous avons un début de crise grave, ici. -Que se passe-t-il, commandant ? -Nous sommes peut-être bien en état de guerre, mais nous ne savons pas encore avec qui. -J’arrive.
La communication se coupa, et le capitaine soupira enfin. Mais pas de soulagement..... |
| | | Webkev Roi des Petits Gris
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| Sujet: Re: Effet Papillon [Tome I] Dim 9 Mar 2008 - 21:44 | |
| Joli petit chapitre, avec une belle scène de combat. J'apprécie les description, le "parler" militaire, enfin, tout quoi! |
| | | Artheval_Pe Chief of Spatial Operations
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| Sujet: Re: Effet Papillon [Tome I] Dim 9 Mar 2008 - 22:01 | |
| Superbe chapitre, tu fais avancer l'histoire, amènes de nouveaux élements, et surtout tu nous plonges complètement dans l'ambiance des opérations militaires. La tension, la discipline, le coté procédurier sont palpables. Les choses se passent dans les règles, de manière crédible. Tu es précis, méthodique et en même temps tu maintiens toujours le mystère. J'adore l'ambiance de ta fansérie et de ta flotte terrienne. J'aime bien aussi le fait que les Jaffas soient réhaussés.
Tout ça pour dire, un très bon chapitre pour une fanfic qui s'annonce excellente. En tout cas, j'ai hate de lire la suite. |
| | | Skay-39 The Vortex Guy
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| Sujet: Re: Effet Papillon [Tome I] Dim 9 Mar 2008 - 23:18 | |
| Encore un qui n'aime pas beaucoup Mitchell, dirait-on... Artheval a fait un très bon commentaire. Dès la première ligne et jusqu'à la dernière, on est immergé dans ton univers, si martial et si intense en émotion à la fois. Je n'arrive pas à comprendre comment tu peux "happer" ton lecteur comme ça en si peu de mots. C'est très fort. La façon dont tu décris la tension entre l'appareil terrien et la flotte Jaffa est merveilleusement réaliste. Parce qu'en fait, c'est bien comme ça que ça se passe, dans une guerre : 1% d'action, 99% d'attente. Et je l'ai sans doute déjà dit, mais j'aime également beaucoup la manière dont les terriens ont assimilés les subtilités des classes de vaisseaux Goa'uld, au point d'en parler comme de n'importe quel autre bâtiment. J'ai été proprement révolté par la destruction volontaire de la capsule de survie - c'est dire si j'étais absorbé par ton histoire. C'est vraiment le genre de truc qui met en rogne. Je dois dire que j'ai été bien satisfait de voir ces pourritures partir en deux morceaux. Ces évènements augurent de violentes escarmouches, et j'ai hâte de les découvrir. Ton histoire avance lentement mais surement, et les éléments qui s'additionnent font efficacement monter la tension. C'est décidément une excellente fanfiction que tu nous offres là... Tout y est, dans un style peu commun. _________________ ________________ « My name is Skay-39, an administrator… An enthusiasm wave hit and I got shot through a link... Now I'm lost in some distant part of the webniverse on a forum – a crazy forum – full of strange, geek life-forms… Help me… Listen, please. Is there anybody out there who can read me ? I'm being tyrannized by an insane fondator… doing everything I can… I'm just looking for a real life. » |
| | | Sapho Gouverneur Planétaire à Mandibules
Nombre de messages : 1052 Age : 94 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Effet Papillon [Tome I] Mar 11 Mar 2008 - 9:41 | |
| J'ai toujours du mal à commenter les chapitres très "miltaires"... Mais les garçons l'ont déjà très bien fait. Je tiens quand même à applaudir encore une fois ton style, qui est proprement époustouflant |
| | | Rufus Shinra Roi des Petits Gris
Nombre de messages : 2455 Age : 36 Localisation : Là où s'est déroulée la dernière catastrophe en date ~ Compagnon senior de la Confrérie
| Sujet: Re: Effet Papillon [Tome I] Mar 11 Mar 2008 - 22:06 | |
| Chapitre 17 : Déréliction Lorsque l’on est chef de projet sur Atlantis, deux possibilités s’ouvrent à soi. Premièrement, on peut ne devenir qu’un administrateur, gérant globalement le travail de son équipe, sans forcément y prendre part. Une telle approche demande de grandes compétences de gestionnaire associées à une certaine expérience de la Cité pour fournir à ses troupes ce dont elles ont besoin au moment où elles en ont besoin. Cette méthode de fonctionnement concerne à peu près 80 % des projets en cours dans la galaxie de Pégase. Les autres projets, plus rares, sont dirigés par quelqu’un qui est trop passionné pour s’occuper de ces détails inutiles que sont l’administration et la gestion. Cette méthode, peu recommandée par les universitaires ou les scientifiques de tout bord, a connu son heure de gloire lors des premières années d’occupation de la Cité, où un amas d’esprits plus brillants et bricoleurs les uns que les autres fut concentré sur quelques km² de territoire, encerclés par des ennemis mortels. Le cocktail « danger de mort imminent » et « 10 génies au mètre carré » fut suffisamment détonant pour tenir les Wraith hors de portée assez longtemps pour permettre à l’expédition de recevoir des renforts. Mais à présent que pouvaient accéder à Atlantis des personnes ne faisant pas forcément partie du « haut du sommet du top du gratin de l’élite » scientifique terrienne, et que, en plus, les Wraith avaient appris, à la dure, qu’ils étaient persona non grata dans les 10 années-lumière autour d’Atlantis, la réalité scientifique et administrative avait repris ses droits. C’est pourquoi des personnes comme Nathan Ritter, dont le seul talent était l’organisation et l’administration, étaient clairement indispensables sur la Cité. Il avait fait ses études dans une université, où les mathématiques les plus compliquées ne dépassaient pas la comptabilité analytique, et n’avait souvent aucune idée des détails des projets qu’il encadrait. En revanche, s’il y avait une chose qu’il savait chez les scientifiques, c’est comment le système fonctionnait, et comment anticiper leurs besoins, tout en restant dans l’ombre, sans gêner le bon déroulement du projet. Il avait travaillé aussi dur que les scientifiques qu’il assistait, et avait contribué à la réalisation de nombreux projets de grande ampleur, en permettant à ceux ayant les idées de les concrétiser. -‘jour, Nathan. -Bonjour, madame Stern. Pouvez-vous signer ces deux documents, s’il vous plaît ? Elle s’exécuta aussitôt, sans dire un mot. Deux jours. Elle est rapide.Il fallait habituellement entre une semaine à un mois pour que le chef de projet en titre ne lui fasse totalement confiance, signant les paperasses qu’il présentait sans même poser de questions. Il surveillait, réservait les salles, commandait le matériel, de telle sorte que chacun trouvait en permanence ce dont il avait besoin disponible. Les papiers présentés auraient pu être des chèques en blanc ou une confession détaillée pour une série de meurtres barbares, les chefs de projets les auraient signés sans y prêter attention. -Merci, madame. -Hé, je suis nouvelle ici, alors appelez-moi Anna, s’il vous plait. -Bien.....Anna. -Voilà, ce n’était pas si dur, non ? Elle reprit son trajet qui la mena vers la médiathèque Kepler, désormais réservée à son groupe de travail. Ce second jour en tant que chef de projet commença sensiblement comme le premier, avec une demi-heure passée à être mise au courant de l’avancement du décryptage des différents fichiers. Deux nouvelles entrées de la base de données étaient désormais accessibles, et l’équipe de nuit avait déjà commencé le travail d’analyse. Mais malheureusement pour les Terriens, les précédents habitants d’Atlantis avaient fait le maximum pour assurer la protection de cette série de fichier, et le décryptage de l’un d’entre eux ne fournissait qu’une trop légère aide pour les autres. Et pour couronner le tout, les secrets n’étaient pas que dans la base de donnée Atlante, mais aussi dans les instances dirigeantes de l’installation. Elle avait été « invitée » la veille dans le bureau du gouverneur Weir, qui l’attendait, avec le docteur McKay. Ils lui annoncèrent alors une modification temporaire de son niveau d’accréditation, avant de lui tendre un dossier, qui donna un nouveau point de vue sur son travail. Non seulement les Anciens ont eu une guerre civile, mais ils en ont profité pour faire des massacres dans les populations civiles.Elle avait eu du mal à croire ce que contenait ce dossier, et ne put s’empêcher de poser de nombreuses questions sur ces Ori. Mais elle savait qu’une question particulière demeurerait forcément sans réponse, et ne la posa par conséquent pas, malgré, ou peut-être à cause des implications qu’elle avait. Comment en savent-ils autant sur eux ?Le dossier contenait en effet des informations remontant à l’époque des derniers ajouts de la base de données, mais contenait aussi quelques renseignements bien plus récents, qui laissaient supposer la présence d’une autre source d’information. Quoi qu’il en soit, elle ne pouvait parler à personne de ce dossier, dont la seule utilité était de lui permettre de recoller les différentes pièces du puzzle géant qu’étaient ces fichiers cryptés. Le rapport d’avancement terminé, elle se posa, à l’instar de ses collègues, devant l’une des consoles affichant le contenu d’un fichier récemment décrypté, concernant l’un des mondes que les Anciens surveillaient en dehors de leur galaxie à l'apogée de leur civilisation. La représentation d’une planète flottait au-dessus du projecteur holographique à droite de l’écran, où était affiché un texte en Ancien, que à peu près tout le monde lisait sur Atlantis. Les vaisseaux d’exploration s’étaient succédés au-dessus de cette planète tous les quarante années altéranes jusqu’au moment où, semble-t-il, des formes de vie animales étaient apparues. A côté d’un formulaire informatique destiné à changer le classement de la planète se trouvait une série de noms, puis l’autorisation d’installer une Porte. Le regard d’Anna fut attiré par une animation dans l’hologramme de la planète : Un point vert fut affiché sur un sous-continent isolé au milieu des océans, puis la dérive des continents devint visible, représentée jusqu’à l’unification du sous-continent porteur de la Porte avec une Pangée locale. Elle regarda avec intérêt l’hologramme dont l’animation était réglée en boucle, puis reprit la lecture. Passant rapidement au-delà de rapports concis sur l’évolution des formes de vie sur la planète, elle ne s’arrêta que sur une note encadrée : la Porte était désormais accessible à pied depuis n’importe quel point des terres émergées. A côté de la note d’information se trouvait une autre note, indiquant l’apparition de sociétés primitives d’animaux dont une représentation figurait près du texte. Elle activa l’icône et observa la représentation holographique de ces animaux dans leurs premiers pas vers une civilisation : ils ressemblaient à première vue à des araignées terriennes, mais ne se déplaçant sur quatre pattes, les autres étant semble-t-il désormais affectées à des opérations manuelles. Elle compara les dates, et fit mentalement la conversion en unités terriennes, pour être abasourdie par le résultat : Les anciens avaient placé une Porte sur un continent, sachant que son déplacement le rendrait accessible quelques centaines de milliers d’années plus tard. Et les premières traces de civilisation n’étaient apparues que quelques dizaines d’années terriennes après l’unification de ce sous-continent précis au reste des terres émergées. Après avoir félicité intérieurement les biologistes Anciens de ce coup de maître, elle reprit la lecture, jetant un coup d’œil rapide aux notes prises par les équipages des appareils d’exploration, ne s’attardant que sur des évènements importants, comme la découverte par ces arachnides de la Porte, ou les guerres qui s’en suivirent pour le contrôle de sa région. Puis, tout d’un coup, il y eut un trou. La dernière note décrivait les débuts des Etats centralisés, seize années altéranes après le dernier passage d’un appareil de surveillance. Le passage suivant fut daté de quatre-vingt cinq de ces années, et décrivait une dégénérescence technologique et sociale, les habitants de cette planète étant revenus à un niveau technologique moyenâgeux, porté sur une agriculture de subsistance. Elle examina quelques rapports, à présent assez rapprochés temporellement, quand apparut un formulaire de reclassement de planète. Il portait une mention « Approuvé », et signifiait que la planète en question devait être retirée aussitôt que possible du réseau de Portes, du fait de sa nouvelle allégeance. Elle refit la conversion des unités temporelles, qui ne fit que confirmer ses suspicions : Cette planète et ses habitants s’étaient convertis à Origine, et les Anciens tentaient alors de couper ses communications pour éviter de fournir aux représentants de ce culte une nouvelle base. Le formulaire spécifiait aussi l’envoi d’un émissaire sur la planète. Elle vit les rapports de l’émissaire en question, accompagné de xénobiologistes et de scientifiques, où le ton était dans l’ensemble assez confiant. Certains enregistrements de rencontres étaient disponibles, et elle s’empressa de les regarder sur le projecteur holographique. La qualité d’image était impressionnante, et affichait tous les détails des armures externes faisant office de vêtements ornementaux aux arachnides faisant paisiblement face aux émissaires Altérans. Passé les quelques instants de terreur face à la taille de ces créatures, Anna fut charmée par leur stature et leur éloquence, que retransmettaient les sous-titrages de l’hologramme. Ils se sont peut-être soumis à ce culte, mais ils savaient bien le défendre.Elle regarda le premier enregistrement dans son intégralité, puis regarda rapidement les autres, ressentant une certaine sympathie pour ces créatures pourtant physiquement si éloignées. Le rapport final du chef de l’expédition indiqua un succès total, résultant en un renoncement intégral d’Origine, ce qui ne fut pas sans soulager sa lectrice. Une copie d’un ordre de mission suivait ensuite, indiquant l’assignement d’une paire de frégates lourdes à la protection de la planète, désormais impliquée dans le conflit fratricide que connaissait la plus majestueuse civilisation connue par les êtres humains. Quand, brutalement, toute la situation bascula dans l’horreur. Les rapports de la mission basée sur la planète indiquèrent une centaine de foyers d’épidémie distincts, ayant tous éclaté presque simultanément, chacun abritant une variante d’un même groupe de virus. Les demandes de matériel médical, d’analyses et de personnel commencèrent à s’afficher sur le terminal, presque tous refusés à partir d‘un certain moment. Le fléau des Ori était à l’œuvre sur de trop nombreux mondes, et celui-ci n’avait aucune valeur stratégique, et finalement, la mission fut rappelée, ainsi que les vaisseaux de protection, laissant la planète et ses habitants à leur sort. Les derniers documents montraient les fosses communes des arachnides tués par la maladie, les cités souterraines désertes, alors que les scientifiques et les biologistes revenaient dans leurs foyers pour lui faire face. La fin, comme pour tant d’autres planètes….Elle afficha la dernière page, pour voir quelle était la conclusion de l’histoire de cette civilisation. Les derniers fichiers décrivaient la planète comme ayant été dévastée par la maladie, avec quelques poignées de survivants mis à l’abri à temps par les scientifiques Altérans. Puis, les fichiers furent de plus en plus espacés temporellement, et tous identiques, et faisaient part de l’anéantissement de la seule espèce consciente de la planète. Ce fut tout, et Anna se leva, dégoûtée des conséquences de cette guerre idéologique. Elle ne revint que deux heures plus tard, après avoir tenté tant bien que mal de déjeuner, sans aucun appétit. Elle vit alors un cadre clignoter sur son moniteur, qui indiquait : NOUVEAU FICHIER Elle ferma le cadre, intriguée, et vit un dernier rapport, plus sommaire que les autres, afficher des données brutes sur la planète. L’une d’entre elles la fit sursauter : il y avait lors de l’envoi de ce rapport plus de deux cent soixante millions d’individus de catégorie 4 ou plus, soit du niveau d’évolution biologique des êtres humains. C’est absurde. A aucun moment, leur population n’a atteint cette valeur !Elle regarda alors la date d’envoi du rapport, et eut soudain des sueurs froides. Elle se mit à convertir la date en dates terriennes, d’abord mentalement, puis par écrit, deux fois, et enfin par ordinateur. Quand il n’y eut plus aucun doute, elle activa son oreillette : « Passez-moi le gouverneur, immédiatement. Il s’agit d’une priorité Alpha-1 ! » Il ne fallut que quelques secondes pour que sa demande soit exécutée. « Docteur, vous devriez venir immédiatement. Nous avons une situation critique, ici !! » Sur la feuille, le résultat des calculs du directeur de projet Anna Stern se terminait par : MAI 2019 ap J.C. -Mon commandant, elle se réveille ! -Laissez-moi passer ! La voix se rapprocha d’elle, alors que ses yeux cherchaient la lumière. Elle fit un mouvement. -Ne bougez pas. Vous avez été dans le coma pendant près de deux jours. Elle marmonna quelque chose d’inintelligible. -Heureux de vous revoir parmi nous, Shanti.
Dernière édition par Rufus Shinra le Mar 15 Avr 2008 - 15:11, édité 2 fois (Raison : J'avais oublié le titre ^_^;;) |
| | | Skay-39 The Vortex Guy
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| Sujet: Re: Effet Papillon [Tome I] Mar 11 Mar 2008 - 22:28 | |
| Et bien, Rufus ! Tu ne t'arrête pas, en ce moment ! Si tu continues, tu vas tous nous faire passer pour des feignasses ! (Quand à savoir si ce sera à tort ou à raison, c'est une autre histoire...) Ce chapitre démarre lentement, mais on glisse très rapidement sur quelque chose de passionnant. Il semblerait que ces fichiers mystères doivent enfin livrer leurs secrets... Suivre ce peuple arachnoïde depuis sa génèse jusqu'à son extinction est tout à fait fascinant... Et le grandiose de l'oeuvre des Anciens est admirablement mit en avant. J'apprécie ta vision de leur empire, et de leur façon de gérer le réseau de portes. Les éléments que tu nous fournis sur la guerre civile entre les Altérans et les Oris sont captivants. Le retournement de situation final est proprement excellent, digne d'un film d'horreur ! Et parfaitement amené. Encore un indice de lâché... Qui reconstituera le puzzle en premier ? De plus en plus impatient de découvrir je suis... EDIT : Pour le fun, je rappelle ma réaction à la fin du chapitre 13 : - Citation :
- C'est rédigé d'admirable manière, en particulier l'anéantissement du Jumper : tu ne le racontes pas directement, tu engages juste l'action avant d'adopter un point de vue extérieur, sans t'attacher davantage au sort du vaisseau Lantien. L'impact mélodramatique est vraiment formidable.
Raté, Skay. _________________ ________________ « My name is Skay-39, an administrator… An enthusiasm wave hit and I got shot through a link... Now I'm lost in some distant part of the webniverse on a forum – a crazy forum – full of strange, geek life-forms… Help me… Listen, please. Is there anybody out there who can read me ? I'm being tyrannized by an insane fondator… doing everything I can… I'm just looking for a real life. »
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| | | Sapho Gouverneur Planétaire à Mandibules
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| Sujet: Re: Effet Papillon [Tome I] Mar 11 Mar 2008 - 22:44 | |
| - Skay-39 a écrit:
- Et bien, Rufus ! Tu ne t'arrête pas, en ce moment ! Si tu continues, tu vas tous nous faire passer pour des feignasses ! (Quand à savoir si ce sera à tort ou à raison, c'est une autre histoire...)
Je précise : ce chapitre démarre sur une note d'humour appréciable et appréciée J'aime beaucoup ta vision des Lantiens (surtout quand on voit ce que les scénaristes en ont fait ) et... - Citation :
- Et le grandiose de l'oeuvre des Anciens est admirablement mit en avant. J'apprécie ta vision de leur empire, et de leur façon de gérer le réseau de portes.
... en fait +1 On retrouve nos vieux potes les Ori et leur style moyennageux, on retrouve Anna aussi... et Atlantis J'aime bien tes arachnoïdes - et je t'assure que venant de moi, c'est un exploit. Quand aux dernières lignes... se pourrait-il que... |
| | | Webkev Roi des Petits Gris
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| Sujet: Re: Effet Papillon [Tome I] Mer 12 Mar 2008 - 20:11 | |
| Encore un ? ? ? Mais comment fais-tu ? Et en plus, ce chapitre est plaisant à lire, nikel en tout point, je suis sur le c**. Chapeau. Et je me dois de plussoyer mes deux prédécesseurs! La description de la destruction de cette planète, du fléau Ori, de l'administration du réseau de porte, ... C'est extra ! ! ! A demain pour la suite ? Sinon, Shanti, ca me fait penser à Heroes, ca |
| | | Skay-39 The Vortex Guy
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| Sujet: Re: Effet Papillon [Tome I] Mar 15 Avr 2008 - 13:11 | |
| Lorsque j'ai découvert ta race d'araignée alien, plusieurs points m'ont immédiatement séduits. D'abord, l'idée des deux paires de pattes qui deviennent des bras : plastiquement très intéressante. Il y avait l'armure, aussi : quand on sait que les araignée possède un exosquelette, c'est un parallèle très intéressant avec les humains et leur "peau artificielle" (ou non, hélas). Et enfin, il y avait l'habituelle mais non moins passionnante difficulté de faire d'une créature totalement inhumaine un être sensible et intelligent. Voici donc une illustration de tes aliens arachnides en armure, tels que je les vois. J'espère avoir bien saisi ton idée, et que le résultat te satisfera. Comme tu le vois, je me suis permis de leur allouer des épées : il m'a semblé que c'était une influence crédible de l'invasion Ori. Encore une fois, j'espère que ceci sera à ton goût. _________________ ________________ « My name is Skay-39, an administrator… An enthusiasm wave hit and I got shot through a link... Now I'm lost in some distant part of the webniverse on a forum – a crazy forum – full of strange, geek life-forms… Help me… Listen, please. Is there anybody out there who can read me ? I'm being tyrannized by an insane fondator… doing everything I can… I'm just looking for a real life. » |
| | | Rufus Shinra Roi des Petits Gris
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| Sujet: Re: Effet Papillon [Tome I] Ven 18 Avr 2008 - 17:11 | |
| Chapitre 18 : Charlie Foxtrot ? L’éclairage du Jumper lui fit mal aux yeux et l’obligea à les laisser à moitié fermés pour leur laisser le temps de se réadapter à la lumière normale. Elle passa ces courts instants à essayer de faire le point sur sa situation. Quelque chose avait mal tourné. Le croiseur qui les accompagnait avait été détruit en quelques minutes, sous leurs yeux. Puis... Puis quoi, d’ailleurs ?"Où sommes-nous ?", demanda-t-elle. "Nous n'en avons aucune idée. Les systèmes de navigation et de contrôle se sont tous bloqués juste après que vous soyez tombée dans les pommes." "Comment ça ?", hasarda-t-elle, alors que sa tête tournait un peu moins. "Ca fait 36 heures que tous les systèmes de base demandent un mot de passe. Résultat, on n'a plus que les systèmes de survie et ce qui a été rajouté par le SGC." Elle se tut un instant, avant de se diriger vers l'un des sièges du poste de pilotage, où elle vit que le vaisseau était posé sur une planète. "Euh, je suis fatiguée et je vais sûrement dire n'importe quoi, mais comment se fait-il que l'on soit posés sur une planète, si l'on n'a plus de commandes ?" "Quand le vaisseau ennemi a commencé à faire des siennes, nous avons, à première vue, subi un déplacement interstellaire, puis tout s'est bloqué. C'est alors que le Jumper s'est automatiquement dirigé vers l'une des planètes et s'est posé." Campbell arriva de l'arrière de l'appareil avec un sandwich et une bouteille d'eau et les lui tendit. "L'atmosphère extérieure est irrespirable, résultat, on est coincés ; mais au moins, on a de la matière première pour faire de la nourriture avec la fonderie moléculaire. Tiens." "Merci." Le sandwich avait plutôt bon goût, se dit-elle, avant de se dire que cette impression venait probablement du fait qu'elle n'avait pas mangé depuis des jours. Les fonderies moléculaires embarquées arrivaient à synthétiser de la nourriture et des produits de première nécessité, mais il était de notoriété publique chez leurs consommateurs que l'aspect esthétique avait été plus réussi que l'aspect gustatif, les aliments étant fabriqués pour obtenir les apports nutritionnels maximaux avec le moins de molécules possibles. « Est-ce que vous vous rappelez de ce qui est arrivé avant que ne vous perdiez connaissance ? » « Je ne suis pas sûre, commandant. Je me rappelle bien de la destruction du Bellérophon, mais ensuite c'est encore un peu flou. » « Bon, ce n'est pas grave. L'important, pour l'instant, c'est de trouver un moyen de communication ou de transport. Nous allons reprendre les reconnaissances d’ici deux heures. Venez par ici, Shanti. » Il lui montra une carte affichée sur un PDA, sur laquelle se trouvait un quadrillage partiellement vierge centré sur une icône représentant le Jumper. « Les proportions de gaz dans l’atmosphère ne sont pas viables, et il y a une vie animale indigène, donc nous ne pouvons faire de sorties qu’avec l’armure. Les sorties sont de deux heures maximum, espacées de six heures. Nous avons commencé à repérer les environs, mais pour l’instant, rien de bien transcendant, si ce n’est quelques bestioles de petite taille sûrement pas comestibles. » Il indiqua ensuite sur la petite carte les heures de chaque sortie et les noms des personnes affectées. Elle vit qu’il lui restait huit heures avant de devoir enfiler l’imposante armure de combat. Huit heures devant moi.…… …… Elle se mit quelques minutes plus tard au travail, malgré sa fatigue. En effet, si elle ne pouvait pas encore effectuer d’actions physiques intenses, rien ne l’empêchait d’examiner le logiciel de navigation du Jumper, pour tenter de le remettre en état. Après tout, elle se reposerait bien mieux une fois dans son lit au SGC. L’écran que regardait Shanti affichait plusieurs fenêtres, renvoyant à différents programmes de décryptage et d’analyse, qu’elle faisait fonctionner depuis plusieurs heures. Mais une seule importait, en l’occurrence l’interface avec le Jumper, et un seul texte apparaissait, simple et inébranlable : **MOT DE PASSE INCORRECT** Shanti posa son ordinateur avec un calme trop naturel pour ne pas traduire son début d’exaspération, et jeta un coup d’œil aux autres. Fatigué de traiter le Jumper de "saloperie de canette bornée" et autre "chasseur intello à la manque", Campbell fixait d'un air morne la vitre lumineuse où les mêmes mots clignotaient inlassablement, tandis que Vernil dormait et que Maltez faisait quelques réglages sur l’armure de combat. Durant tout le temps qu’elle avait passé devant l’écran, elle avait eu l’occasion d’essayer toutes les astuces suggérées par ses instructeurs pour contourner les systèmes de sécurité altérans. Même la backdoor installée sur tous les Jumpers avait été inutile, alors qu’en théorie, elle devait permettre, avec l’identification de deux officiers , de contourner toutes les sécurités logicielles du système. Ce dispositif particulier semblait avoir échappé à toutes les observations. Donc, on est coincés dans un F-301 foireux, mais à l’Ancienne. Au moins, le génér..colonel O’Neill et Teal’c savaient où ils étaient, quand ils dépassèrent Jupiter....Je ne peux pas en dire autant de nous.Quelqu’un lui tapota l’épaule. -Shanti, lui dit Maltez, il est l’heure de vous préparer. -Bien, monsieur, dit-elle en soupirant. -Rien de nouveau, de votre côté ? -Rien. Le gars qui a installé ce truc savait clairement ce qu’il faisait. Elle soupira. Un quart d’heure plus tard, elle put sortir à l’extérieur du véhicule. L’un des écrans indiquait la carte établie par les précédentes reconnaissances, tandis que les autres affichaient les paramètres extérieurs utiles. L’orientation dans ce nouvel environnement fut aisée pour le lieutenant Bhosle, étant donné que le logiciel de navigation avait été programmé pour cette sortie, et indiquait en permanence la direction à suivre pour arriver dans la zone à cartographier. Ce qui, d’ailleurs, prit un temps assez réduit, si l’on considère la vitesse conséquente que peut atteindre une armure de combat en terrain dégagé. Même si elle n’ignorait pas qu’elle devait être à l‘affût du moindre danger ou signe de civilisation, son regard n’en était pas moins attiré par la faune et la flore locale. Après tout, les différentes planètes sur lesquelles elle avait pu se rendre jusqu’à présent abritaient toutes des écosystèmes semblables à celui de la Terre, tandis qu’elle se déplaçait à présent sur une espèce de mousse jaunâtre qui semblait couvrir une grande partie du paysage, avec quelques excroissances de grande taille de temps à autre. Mais si son attention avait pu commencer à lentement s’affaiblir, les réflexes de son entraînement reprirent instantanément le dessus lorsque l’affichage interne indiqua une détection sur les systèmes passifs, alors qu’elle franchissait la crête d’une colline qui lui faisait sans cesse penser aux sandwiches au fromage du SGC. -Commandant, dit-elle dans le système de communication, je viens de repérer des émissions électromagnétiques trop intenses pour être naturelles. J’ai un relèvement, mais pas de distance. Dois-je aller voir ? « OK, mais vous ne sortez pas de la zone de reco, et interdiction de vous faire repérer par des natifs, quels qu’ils soient. Compris ? » -Affirmatif, commandant. Elle se déplaça plus lentement, cette fois, pour éviter d’être repérée par le dispositif ou ses constructeurs, et, tandis qu’elle avançait, le signal se faisait de plus en plus fort. Mais elle dut finalement se rendre à l’évidence : si elle progressait dans la bonne direction, elle ne pourrait néanmoins pas atteindre son objectif sans enfreindre ses ordres, celui-ci étant de toute évidence hors de la zone qui lui était allouée. Après s’être déplacée latéralement sur quelques centaines de mètres pour permettre la détermination précise de la position de la source de signaux, elle prit le chemin du retour vers le Jumper. Si l’objet n’était qu’à quelques kilomètres d’ici, il n’en n’était pas visible pour autant, le relief devenant d’un coup beaucoup plus accidenté, et Shanti ne pouvait qu’imaginer la cause derrière ces émissions, lampe primitive ou générateur à fusion miniature. Au bout d’une dizaine de minutes, elle aperçut enfin la minuscule base d’opérations de SG-22, et s’en rapprocha avant de se rendre compte, au bout d’une dizaine de secondes, du problème : elle voyait le Jumper, alors qu’il était sensé demeurer camouflé. -SG-22, ici Shanti. Le Jumper est visible. Est-ce que tout va bien ? Elle attendit quelques secondes avant de rappeler les personnes à l’intérieur du véhicule. -SG-22, me recevez-vous ? Devant l’absence de réponse, elle demanda un autodiagnostic du système de communication interne de l’armure de combat. Celui-ci indiqua qu’il n’y avait aucun problème interne. Elle décida de se rapprocher plus lentement du Jumper après avoir déclenché le système de défense automatisé d’urgence, par mesure de précaution. Elle n’eût pas le temps de se féliciter de cette initiative quand le bouclier de son armure se déclencha à temps pour arrêter une petite décharge d’énergie venue du ciel. En effet, sa seule pensée était maintenant de courir, aussi vite que son exosquelette le lui autoriserait. Elle s’éloigna à une vitesse qui aurait sidéré tout athlète sur Terre, en effectuant de légers changements de direction aléatoires pour éviter d’offrir une cible facile à ceux qui avaient probablement réussi à capturer son équipe, mais tout en suivant une direction précise. Les problèmes avaient commencé à partir du moment où elle s’était approchée de cette source de rayonnements, et, désormais qu’elle était dans un environnement hostile, avec une réserve d’air et d’eau limitée, elle n’avait plus qu’une chose à faire : en savoir plus sur cet objet, si ses agresseurs lui en laissaient le temps. Il fallut une quinzaine de minutes étrangement calme, sans tir ni poursuite, pour arriver à proximité de sa – probablement dernière – source de curiosité. Elle vit de quoi il s’agissait, et en resta sans voix. Après avoir décidé de s’approcher, elle constata que ce....monument.... n’était rien d’autre qu’une projection tridimensionnelle, assez semblable aux hologrammes modernes qui peuplaient sa vie de tous les jours. Mais elle n’eût pas le temps de continuer sa réflexion, une décharge d’énergie traversant sans difficulté le petit bouclier généré par l’armure, la paralysant brusquement. Elle s’effondra lentement, alors que l’ordinateur interne se faisait brusquement contrôler de l’extérieur, et n’avait désormais plus comme ordre que celui de subvenir aux besoins vitaux de sa passagère aussi longtemps que possible. Une dernière vision de ce monument, à la fois magnifique et effrayant, revint à elle. Un être humain figurant aux côtés d’une araignée géante recouverte de plaques élégantes, le tout surmonté de deux séries de symboles. Ses yeux, alors qu’elle tombait, restaient fixés sur ces symboles. Si la première série de « caractères » lui était parfaitement inconnue, la seconde était en revanche évidente à identifier : la langue des Anciens. Une opération militaire passe souvent par plusieurs étapes. Initialement, tout est sensé se dérouler conformément au plan établi lors du briefing. Puis, lorsque la réalité reprend ses droits, c’est aux officiers d’improviser avec les moyens du bord pour parvenir aux objectifs initiaux, et faire de la mission, sinon une réussite complète, au moins un succès dans la stratégie globale. Ensuite, quand l’ennemi se mêle de l’opération, la situation devient chaotique, mais malgré tout gérable, puisqu’il reste, après tout, une certaine rationalité de chaque côté. En revanche, quand Murphy rentre en jeu, toute planification à un plus long terme que les cinq prochaines secondes est vouée à l’échec, et seuls les plus chanceux s’en sortent sans trop de problèmes. Aucun des membres de SG-22 n’avait eu de problème pour comprendre que la situation, malgré son calme apparent, était en fait chaotique. Ils avaient, en revanche, commis une erreur qu’aucuns qualifieraient « de débutant » : ils pensaient que cela ne pourrait plus empirer…
Dernière édition par Rufus Shinra le Ven 16 Mai 2008 - 17:35, édité 1 fois (Raison : Faute de frappe corrigée) |
| | | Webkev Roi des Petits Gris
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| Sujet: Re: Effet Papillon [Tome I] Ven 18 Avr 2008 - 19:43 | |
| Joli passage. Moi qui pensait que le Jumper était détruit, ... au temps pour moi. Tu décris bien les paysages que Shanti découvre, l'ambiance dans le Jumper, ... Ce petit passage pose aussi une nouvelle question, une intrigue de plus qui vient s'ajouter à l'histoire. J'attends la suite ! |
| | | Skay-39 The Vortex Guy
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| Sujet: Re: Effet Papillon [Tome I] Ven 18 Avr 2008 - 20:11 | |
| - Rufus Shinra a écrit:
- Chapitre 18 : Charlie Foxtrot ?
A l'attention des béotiens, je précise que "Charlie Foxtrot" est le vocabulaire militaire pour désigner... ben, un beau b****l ! Tu nous avais prévenu, je constate qu'en effet tu as un bon rendement en ce moment. C'est préférable, étant donné que ta fiction est d'une certaine complexité. ^^ C'est toujours aussi agréable à lire, et toujours aussi admirable de rigueur militaire. Les termes et les procédures que tu utilises semblent, sinon conformes au réel, tout du moins parfaitement cohérents, et cela même lorsque les personnages que tu mets en scène se trouvent dans des situations inédites. J'aime beaucoup ce nom de fonderie moléculaire... Je ne saurais exactement dire pourquoi. Peut-être parce que ça mélange un terme que j'associe à la rusticité - fonderie - à une technologie des plus intéressantes et impressionnantes. En tout cas, j'aurais adoré que cet équipement soit initialement présent dans les Jumpers : pour le coup, Sheppard l'aurait eu, son sandwish à la dinde ! - Rufus Shinra a écrit:
- Mais une seule importait, en l’occurrence l’interface avec le Jumper, et un seul texte apparaissait, simple et inébranlable :
**MOT DE PASSE INCORRECT** Etrange, ça me rappelle quelque chose... Survivaure power ! Petit regret : j'aurais bien voulu avec une description, même sommaire, de quelques unes des formes de vie animales de cette planète. C'est dommage, parce que tu avais très bien posé le paysage... - Rufus Shinra a écrit:
- Une opération militaire passe souvent par plusieurs étapes.
Initialement, tout est sensé se dérouler conformément au plan établi lors du briefing. Puis, lorsque la réalité reprend ses droits, c’est aux officiers d’improviser avec les moyens du bord pour parvenir aux objectifs initiaux, et faire de la mission, sinon une réussite complète, au moins un succès dans la stratégie globale. Ensuite, quand l’ennemi se mêle de l’opération, la situation devient chaotique, mais malgré tout gérable, puisqu’il reste, après tout, une certaine rationalité de chaque côté.
En revanche, quand Murphy rentre en jeu, toute planification à un plus long terme que les cinq prochaines seconde est vouée à l’échec, et seuls les plus chanceux s’en sortent sans trop de problèmes. Tu résouts le mystère de la disparition du Jumper et embraye aussitôt sur le mystère de la canette bornée. Mais la scène finale semble augurer d'un lien avec la découverte d'Anna... Quel que soit l'arc que tu reprendras dans le chapitre suivant, je suis impatient de lire ça. _________________ ________________ « My name is Skay-39, an administrator… An enthusiasm wave hit and I got shot through a link... Now I'm lost in some distant part of the webniverse on a forum – a crazy forum – full of strange, geek life-forms… Help me… Listen, please. Is there anybody out there who can read me ? I'm being tyrannized by an insane fondator… doing everything I can… I'm just looking for a real life. » |
| | | Artheval_Pe Chief of Spatial Operations
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| Sujet: Re: Effet Papillon [Tome I] Ven 18 Avr 2008 - 21:27 | |
| - Citation :
- A l'attention des béotiens, je précise que "Charlie Foxtrot" est le vocabulaire militaire pour désigner... ben, un beau b****l !
Je dis m'absenter pour quelques jours, et voilà que Skay veut jouer à l'Artheval... Effectivement, ça désigne un sacré bazar. ça vient de "Cluster Fuck" (aussi synonime de tournante). Désigne à l'origine une situation dans laquelle un groupe de Marines est désorganisé sous le feu de l'ennemi et ainsi incapable de se défendre. Pour toute personne souhaitant s'informer sur ce genre de termes de l'argot militaire américain, une petite liste, ici : http://en.wikipedia.org/wiki/List_of_U.S._Army_acronyms_and_expressions Sinon, chapitre très intéressant. Désolé de n'avoir pas envoyé ma relecture à temps, mais de toute manière, je n'avais rien à redire hormis un petit détail qui a été changé. Voir une planète exotique est une chose assez rare dans l'Univers Stargate pour être notée (même lorsque c'est dans une fanfic). - Citation :
En revanche, quand Murphy rentre en jeu, toute planification à un plus long terme que les cinq prochaines seconde est vouée à l’échec, et seuls les plus chanceux s’en sortent sans trop de problèmes. ça sent furieusement le Rufus qui a lu une des dernières chroniques de Carl Von C. (ou pas) |
| | | Rufus Shinra Roi des Petits Gris
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| Sujet: Re: Effet Papillon [Tome I] Sam 19 Avr 2008 - 10:56 | |
| Tout d'abord, merci pour ces commentaires, qui m'aident à voir où sont mes lacunes.
Ensuite, une petite annonce : Effet Papillon est officiellement exclusif à SGFS, le chapitre posté sur SGF est le dernier.
Un second remerciement à tous mes bêta-lecteurs, sans qui cette fic ne serait pas grand chose. Merci à tous : ce forum est vraiment un très bon incentif à l'écriture. ^^ |
| | | Skay-39 The Vortex Guy
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| Sujet: Re: Effet Papillon [Tome I] Sam 19 Avr 2008 - 13:31 | |
| - Rufus Shinra a écrit:
- Ensuite, une petite annonce : Effet Papillon est officiellement exclusif à SGFS, le chapitre posté sur SGF est le dernier.
Félicitations Rufus ! Tu as fais le bon choix ! Qui a dit que les menaces ne payaient pas ? - Rufus Shinra a écrit:
- Un second remerciement à tous mes bêta-lecteurs, sans qui cette fic ne serait pas grand chose. Merci à tous : ce forum est vraiment un très bon incentif à l'écriture. ^^
On écrit, on s'assiste, on se lit ! Bienvenu sur Stargate Fansérie ! :sam: _________________ ________________ « My name is Skay-39, an administrator… An enthusiasm wave hit and I got shot through a link... Now I'm lost in some distant part of the webniverse on a forum – a crazy forum – full of strange, geek life-forms… Help me… Listen, please. Is there anybody out there who can read me ? I'm being tyrannized by an insane fondator… doing everything I can… I'm just looking for a real life. » |
| | | Rufus Shinra Roi des Petits Gris
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| Sujet: Re: Effet Papillon [Tome I] Dim 18 Mai 2008 - 3:45 | |
| Voilà le nouveau chapitre. Comme d'habitude, n'hésitez pas à laisser vos suggestions. ^^
Chapitre 19 : Premier contact
Pour la seconde fois en une semaine, le lieutenant Bhosle sortait de l'inconscience avec, pour tout souvenir récent, une série d'évènements désagréables. Le réveil fut, cette fois, plus aisé, alors qu'elle observait son environnement immédiat avec un mélange d'appréhension et de curiosité.
L'endroit où elle se trouvait était faiblement éclairé, sans paroi ni aspérité visible. Elle resta assise pendant quelques minutes, son attention portée sur un détail qui lui échappait et sur lequel elle tentait de mettre un nom.
Puis elle se rendit compte. La couleur du lieu où elle se trouvait variait légèrement, prenant différentes teintes de rouge sombre, toujours éclairé par une lumière diffuse, sans source visible. Au bout de quelques secondes, elle se leva lentement, le regard fixé devant elle, et commença à marcher. Le sol n'opposait aucune résistance, et elle gardait ses bras légèrement portés vers l'avant, tout en jetant périodiquement un coup d'œil derrière elle.
Elle continua son exploration pendant une dizaine de minutes, au cours de laquelle elle ne rencontra aucun obstacle, puis s'arrêta et regarda autour d'elle. Elle était à présent entourée par une couleur orangée omniprésente qui lui faisait cligner fréquemment des yeux. Elle s'assit alors, et commença à tâtonner le sol autour d'elle.
Rigide, lisse et tiède.
Pas de fente, pas de conduit, pas d'issue visible de ce côté-là......... Bon, à moins qu'il ne m'aient enfermée dans un espace tridimensionnel fermé, il doit y avoir des parois quelque part.
Elle s'assit et se décontracta, observant calmement le lent jeu de couleurs devant ses yeux, pour se concentrer ensuite sur ses autres sens, et collecter un maximum d'informations, à partir desquelles elle pourrait tenter de comprendre plus précisément sa situation. Elle resta ainsi alors que son environnement changeait lentement de couleur, et vit le jaune remplacé par toutes les teintes de vert et de bleu qu'elle eût pu imaginer, quand, soudain, l'uniformité de son univers fut brisée.
Une tache jaune claire subsistait au milieu d'un violet qui commençait à revenir vers le rouge lointain.
Intriguée, elle ferma les yeux pendant une dizaine de secondes, avant de les rouvrir pour s’apercevoir que l’irrégularité chromatique était toujours présente, à apparemment quelques mètres d’elle. Se levant, elle fut rapidement au niveau de cette tache circulaire, qu’elle examina avec prudence avant de se résigner à la toucher, avec le mince espoir que le contact avec cette anomalie puisse influer sur sa condition. La sensation prit Shanti par surprise. Elle n’avait absolument rien senti avant de toucher la surface, et, à présent, le froid s’infiltrait brusquement depuis sa main, qu’elle retira presque aussitôt. Sa main la fit souffrir pendant quelques secondes supplémentaires, puis, après avoir vérifié l'absence de lésions, elle recula de quelques pas, par prudence, puis observa le cercle jaune devant elle. Au bout de quelques minutes, celui-ci changea de couleur et passa au vert.
Bon, pas question que je me fasse avoir à nouveau.
Elle s'approcha à nouveau du disque, mais n'y plaça que brièvement la manche gauche de son uniforme. Il n'en fallut pas plus pour qu'une forte chaleur se répande à travers son bras.
C'est bien ce que je pensais.....
"Quelqu'un m'entend ?", se mit-elle à dire à haute voix, sans trop d'espoir. Le silence fut sa seule réponse, et, pendant plusieurs minutes, elle resta immobile, en train d'écouter et de réfléchir au lieu où elle se trouvait.
Pas un bruit, même pas d'écho, même pas de.... Elle pencha soudain la tête et tapa plusieurs fois le "sol" de son pied, mais aucun son ne vint. -Bon, bon, bon....., chuchota-t-elle.
Quand elle redirigea son regard vers l'endroit où avaient émergé les anomalies, elle ne vit plus que le rouge sombre omniprésent, et ressentit une certaine déception. Elles l'avaient fait souffrir, mais elles étaient, dans un monde sans mur ni plafond, un repère bienvenu à présent disparu.
Pendant une durée qu'elle n'aurait pu évaluer, elle chercha du regard tout détail dans ce décor à la couleur désormais fixée, avant d'admettre qu'il n'y avait rien à voir autour d'elle. Elle s'assit alors, décidée à conserver ses forces.
Ne pas céder à la panique. Inspirant et expirant calmement plusieurs fois, elle ôta sa veste et s'allongea, se servant de celle-ci comme appuie-tête. Une fois posée, elle commença à réfléchir.
Pas de mur, pas de plafond, juste le sol, et moi au milieu...
Elle ferma les yeux et tenta de visualiser des paysages, des visages, quoi que ce soit pouvant l'éloigner de cet univers oppressant dont elle était prisonnière.
Prisonnière !
Si tout cela est une cellule, ceux qui m'y ont enfermée doivent tenir à ma survie.....du moins pour le moment.
Le paysage créé de toutes pièces par son imagination commençait à prendre forme depuis quelques minutes quand un bruit la fit sursauter. Une plainte sourde venait de sa droite, et elle se leva aussitôt, fixant l'origine du son.
Puis, au bout de quelques secondes, le silence reprit ses droits, avant d'être interrompu par un nouveau son tout aussi grave venant d'au-dessus d'elle. Tournant instinctivement la tête, elle tenta d'apercevoir le haut-parleur ou ce qu’utilisaient ses geôliers pour émettre ce signal, mais en vain, alors que celui-ci s'évanouissait pour laisser place à un autre légèrement plus intense.
Vous voulez attirer mon attention. Cà, c'est on ne peut plus clair. Mais sur quoi ? se demanda-t-elle alors que son regard portait désormais dans une nouvelle direction.
Le son ! Il est plus aigu !
Le son devenait légèrement plus aigu après chaque pause, pour rester uniforme jusqu'à son interruption, avant de reprendre sur une gamme plus aiguë. .
Comme les couleurs….ils me testent. Comme un rat de laboratoire, dans une cage plus évoluée.
Elle commença alors à reproduire tant bien que mal le bruit qui emplissait ses oreilles, et, alors qu'elle tentait de s'y accorder précisément, elle remarqua que cette fois le son ne s'arrêtait pas.
Alors qu'elle tentait avec difficulté de rester sur ce qui lui semblait être la bonne note, le son s'arrêta, pour tout d'un coup revenir ; mais cette fois-ci avec une différence notable en fréquence.
Pourquoi pas....
Signal après signal, le son devenait de plus en plus aigu alors que sa voix s’affaiblissait, fatiguée par ces improbables vocalises. Finalement, elle dut s’arrêter, à la fois épuisée et incapable de monter assez haut, et, quelques instants plus tard, le son s’arrêta pour le plus grand plaisir de ses oreilles endolories.
Essoufflée, elle se rassit à côté de ses vêtements et se mit à attendre la prochaine expérience avec une certaine appréhension.
Bonne sonorisation, bon éclairage, mais rien à manger et à boire. Si ça continue, leurs expériences vont devoir s’arrêter rapidement, faute de cobaye.
Quelques minutes plus tard, elle jeta un coup d’œil à sa veste et commença à la plier méthodiquement, lorsqu’un bouton tomba et commença à rouler derrière elle.
-Génial, commença-t-elle à dire avant d’entendre un bruit inattendu dans son dos.
Le bruit d’un objet tombant dans l’eau.
Elle se retourna aussi vite que possible, et vit devant elle un disque rempli de liquide, profond de quelques dizaines de centimètres. A côté du disque se trouvaient deux surfaces colorées, identiques à celles qui avaient attiré son attention auparavant, l’une jaune, l’autre verte.
Avec prudence, elle trempa légèrement la manche de sa veste, avant de s’assurer de l’absence de mauvaises surprises « évidentes » telles celles qui l’avaient attendues lorsqu’elle avait touché les disques de couleur. Alors que son vêtement, quoique détrempé, n’avait pas subi d’altération particulière, son regard fut attiré par le disque vert, qui se mit à pulser légèrement.
Elle recula légèrement, et vit le liquide dans le disque se mettre à bouillir, sans pour autant que le niveau ne change.
Puis, un instant après, le disque jaune prit le relais, et l’ébullition s’arrêta rapidement, pour laisser place à des glaçons à la surface, puis à une véritable couche solide.
D’accord. Donc j’ai un contrôle de température dans le lavabo de ma chambre grand standing, et vu que le solide flottait sur un liquide transparent, çà ne peut être que de l’eau. Enfin, si j’ai bien écouté les cours de chimie d’il y a quatre ans., pensa-t-elle en souriant.
Elle approcha sa main du disque vert, et le toucha jusqu’à ce que la glace ait complètement disparu, laissant la place à de l’eau assez fraîche.
Se servant de ses mains, elle put boire quelques gorgées avant de chercher autour d’elle la moindre trace de nourriture, mais en vain, ses vêtements et la source d’eau représentant les seules exceptions au rouge sombre qui emplissait son petit univers.
Ce n’était pas une coïncidence, hein ?, se demanda-t-elle avant d’attendre une réponse quelconque pendant quelques secondes. Je pense à boire, et l’eau arrive, je peux voir une gamme de couleurs, et vous me la montrez. D’une manière ou d’une autre, vous devez me comprendre en ce moment même. Reste à savoir comment vous comprendre......si vous le voulez, en tout cas, qui que vous soyez.
Soudain, les disques colorés de part et d’autre de sa source d’eau s’illuminèrent brièvement, et elle comprit.
Bon, vous pouvez donc me « parler ». On va dire que le disque vert veut dire « Oui » et le jaune « Non », d’accord ?
Les disques restèrent inertes.
Elle pensa au terme « oui » tout en fixant du regard le disque vert, fit de même avec le disque jaune pour le terme « non », et réitéra l’expérience. Sans plus de résultats.
La journée va être longue......, pensa-t-elle en s’installant aussi confortablement que possible à côté de la source. |
| | | Webkev Roi des Petits Gris
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| Sujet: Re: Effet Papillon [Tome I] Dim 18 Mai 2008 - 9:18 | |
| Très déroutante, cette cellule. On n'en apprend guerre sur les geoliers de Shanti dans ce chapitre, mais on a au moins la certitude qu'elle est encore en vie ce qui était loin d'être clair à la fin du chapitre précédent. Les descriptions sont comme toujours excellentes. Tu as réussi à décrire un endroit qu'on aurait du mal à décrire si on en étais prisonnier Pas grand chose à dire de plus, sinon que j'attends la suite |
| | | Skay-39 The Vortex Guy
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| Sujet: Re: Effet Papillon [Tome I] Dim 18 Mai 2008 - 12:10 | |
| Comme d'habitude, un excellent chapitre, qui prouve une fois encore s'il en était besoin que ton répertoire ne s'arrête pas aux batailles spatiales et aux opérations militaires. La scène que tu y décris est très originale, loin ce ce que l'on a pu voir dans la série. La description que tu en donnes manque parfois un peu de fluidité, mais il faut dire que ce n'est pas un exercice aisé. Ta cellule est pour le moins inhabituelle, et angoissante s'il en est. Cette absence de repères, cette uniformité et ces diverses expériences sont pour le moins stressantes. Si tes aliens voulaient rendre Shanti cinglée, je crois qu'ils ne s'y prendraient pas autrement. ^^ Sa nervosité est tout à fait compréhensible, et son attitude admirable de professionnalisme. Une espèce capable de lire dans les esprits, donc, et très différente des humains, apparemment. Des araignées géantes, peut-être ?... Un petit détail... Je continue à penser que tes aliens auraient pu essayer de faire comprendre à Shanti ce qu'on attendait d'elle - par exemple en employant une gamme sonore qu'elle ne peut que percevoir, d'après sa morphologie, et en montrant un hologramme d'elle le répéter. Ou un truc du genre. Ici, ils comptent un peu trop sur sa perspicacité, je trouve. Cet infime élément mis à part, il s'agit encore une fois d'un excellent chapitre, et c'est encore une fois avec une vive impatience que j'attends la suite de cette histoire. _________________ ________________ « My name is Skay-39, an administrator… An enthusiasm wave hit and I got shot through a link... Now I'm lost in some distant part of the webniverse on a forum – a crazy forum – full of strange, geek life-forms… Help me… Listen, please. Is there anybody out there who can read me ? I'm being tyrannized by an insane fondator… doing everything I can… I'm just looking for a real life. » |
| | | Sempiternel Blob Verdâtre
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| Sujet: Re: Effet Papillon [Tome I] Lun 26 Mai 2008 - 18:14 | |
| Un chapitre particulièrement psychadélique ! Une excellente description, on se représente facilement l'endroit ou cette pauvre Shanti se trouve grâce à des descriptions concises. On ressent la même sensation qu'elle peut éprouver lorsqu'elle découvre sa condition de "rat de laboratoire". Le seul bémol à ton chapitre, à mon sens, est peut-être la réaction un peu trop professionnelle de Shanti. Enfin, c'est peut-être moi qui suis un poltron aussi ! Plus qu'une chose à dire : Bon courage pour la suite . |
| | | Rufus Shinra Roi des Petits Gris
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| Sujet: Re: Effet Papillon [Tome I] Jeu 29 Mai 2008 - 19:31 | |
| Pour ne pas être en reste par rapport à l'EnfEnteuse ( ), voilà la suite. Petit avertissement au lecteur voulant un indice sur la situation (après étude des réactions des bêta-lecteurs) : - Spoiler:
On peut mentir à une personne longtemps, ou à beaucoup de personnes pendant peu de temps, mais pas à beaucoup de personnes pendant beaucoup de temps.......
Un proverbe qui s'applique très bien pour ce chapitre
Chapitre 20 : Jeu de miroirs Les huit individus dormaient d’un sommeil léger sur leurs couchettes lorsque le son strident envahit la chambrée. Le signal de réveil continua jusqu’à ce que le moins vif d’entre eux soit debout, ce qui prit une vingtaine de secondes, tout au plus. La pièce était vide, à l’exception d’un petit autel où trônaient quelques statuettes et des offrandes. Van’Tet était encore à moitié endormi. Sans y réfléchir, il se mit à effectuer la même routine que les Jaffa de la base suivaient après le lever, et ne fut complètement réveillé qu’au bout d’une minute supplémentaire. S’arrêtant brusquement au milieu de son geste, il regarda imperceptiblement autour de lui avant de continuer sa toilette sommaire. Ses compagnons de chambrée avaient remarqué, comme chaque jour depuis l’arrivée du jeune guerrier, sa légère hésitation, mais n’en dirent mot. Il était jeune et malgré son entraînement devait encore s’endurcir. Ils étaient eux-même passés par là, avant de former leur corps à être instantanément prêt au combat sur demande. Et ils ne lui diraient rien tant que son inexpérience ne les retarderaient pas. Quelques minutes plus tard, ils quittèrent la pièce pour se diriger d’un même pas vers les quartiers principaux, où ils mangeraient la même ration insipide sensée les garder en pleine forme le long de leur tour de garde. Le groupe s’assit ensuite dans le réfectoire, qui tenait plus de l’étable que d’un lieu destiné à abriter des êtres conscients. Ce qu’étaient à peine les Jaffas, selon le mode de pensée Goa’uld. Ils commençaient tout juste à manger quand une femme entra, suivie de quelques gardes et de serviteurs. En quelques secondes à peine, tous les Jaffas présents se levèrent, pour ensuite se mettre à genoux en proclamant d’une seule voix : « Gloire à Khensit, notre déesse bien-aimée ! » Elle les laissa répéter à nouveau leur ovation, puis fit un léger signe de la main qui mit fin à cette démonstration de fidélité, puis annonça d’une voix forte et claire : « Vous tous, serviteurs fidèles, voyez à nouveau le pouvoir de votre déesse ! Grâce à mes armes, mon père Râ vient de remporter une éclatante victoire contre Anubis le maudit ! » Aussitôt, un serviteur placé derrière elle activa un projecteur holographique, affichant à l’intention de chacune des personnes présentes les enregistrements d’une bataille où un camp semblait posséder un avantage certain et anéantissait les uns après les autres les vaisseaux adverses. L’image bascula ensuite sur une plaine où gisaient des centaines de Jaffas morts ou agonisants. L’un des Jaffas de l’armée victorieuse s’approcha d’un blessé et, activant son arme, une lance plus courte et plus volumineuse que celles présentes dans les armureries de la base, acheva son adversaire. « Voilà le sort des traîtres au dieu du Soleil. », dit calmement la Goa’uld, alors que l’enregistrement se terminait derrière elle. « Vive Khensit ! Vive Râ ! », commencèrent à scander les troupes présentes, alors que le petit groupe repartait, sans un regard pour les guerriers. Après une bonne minute d’ovations, les combattants reprirent leur repas, tiraillés entre le dégoût envers leur nourriture et celui envers la créature parasitant le corps de la femme qui dirigeait officiellement cette installation, mais n’en dirent rien, et tout particulièrement Van’Tet. Il avait été affecté dans le laboratoire principal, où la fausse déesse concevait ses nouvelles armes sous l’œil attentif de techniciens à qui elle expliquait ensuite avec un mépris dont les Goa’uld avaient le secret les principes, pour les voir s’extasier devant son écrasante supériorité. Mais l’œil du jeune Jaffa, plus attentif encore que celui de ceux tentant de comprendre ces inventions, était tout occupé à surveiller quelqu’un d’autre. Derrière Khensit se trouvait un Jaffa d’âge respectable en armure. Le Prima n’avait sur lui qu’un zat’nik’tel, mais chacun savait que cela lui était suffisant. Khensit, parce qu’elle ne pouvait pas ignorer que le Prima d’un Goa’uld de son envergure ne pouvait être qu’un expert du combat sous toute ses formes, capable de vaincre un bataillon ennemi à mains nues. Les autres, parce qu’ils le connaissaient vraiment. Mais ceux qui avaient envoyé le jeune Jaffa sur place n’étaient pas sûrs de suffisamment connaître le chef du contingent militaire de cette base. Du moins pas assez pour lui faire confiance. Depuis deux mois, Van'Tet profitait de sa position avantageuse pour observer une grande partie des faits et gestes de la Goa’uld et de son Prima, pour ensuite renvoyer les rapports quotidiens à ses véritables maîtres, et il était prêt à les exécuter immédiatement s’il en recevait l’ordre. Il jeta un regard aux extrémités de la pièce et observa d’un œil les autres Jaffas présents, en tentant de décrypter leur visage. Combien d’entre eux sont comme moi ?Cette question avait eu une première réponse quelques dizaines de jours auparavant, quand un garde avait été surpris à espionner sa déesse pendant son tour de garde. Pendant plusieurs minutes, il avait entendu les hurlements de son collègue, que Khensit torturait avec plaisir, puis avait vu avec soulagement le Prima, Men’Dal, arriver sur les lieux, lance à la main. Avant même que les cris ne s’interrompent avec le bruit de la décharge de plasma, il savait exactement ce qui allait se produire. L’ « espion » avait réussi à sortir son couteau alors que le Prima entrait, et il n’en fallut pas plus pour que la torture s’achève dans un éclair de lumière. La consigne était la même pour lui : mourir plutôt que de parler. Et c’était une consigne qu’il comptait respecter à la lettre, étant donné l’importance de l’opération. Un compliment lancé plus fort que d’habitude l’arracha à ses pensées, et il regarda avec peu d’intérêt l’un des conseillers s’émerveiller devant le talent de la Goa’uld pour régler un problème qui bloquait le misérable serviteur qu’il était. Aussi peu subtil qu’il soit, le flatteur fut récompensé par un regard dans lequel brillait le plaisir ressenti par le parasite à se savoir supérieur à tous les individus présents. Le Jaffa savait pertinemment que ces « pauvres bougres incompétents » cachaient bien leur jeu et qu’ils comprenaient mieux chaque jour la technologie que Khensit manipulait avec, il devait le reconnaître, un talent certain. Mais quelles que soient ses performances techniques, Khensit était sans même le savoir condamnée à l’avance... Le véritable problème était Men’Dal, qui avait eu une chance insolente avec cette Goa’uld et qui savait l’exploiter de manière parfaite depuis six ans. Trop parfaite, même, pour les donneurs d’ordres. Khensit continuait quelques réglages sur un artefact lorsqu’un garde arriva, à une allure trahissant son empressement. « Votre grandeur », commença-t-il, « nous avons reçu un communiqué sur les informations obtenues d’un tok’râ capturé. » « Men’Dal. » dit la Goa’uld, sans même lever les yeux de son dispositif. « Bien, votre altesse. », répondit le Prima avant de se retourner et de suivre le jeune Jaffa, en faisant signe aux autres gardes de rester sur place. Compris.L’un des autres gardes avait tiqué en entendant l’annonce. Il connaissait donc aussi la véritable signification de celle-ci. Donc nous sommes bien deux au moins....Il reste à présent à savoir ce qu’il y a derrière ce message....Ce code n’avait pas été utilisé depuis son arrivée, mais il savait pertinemment qu’il n’était employé que pour signaler une crise pouvant concerner l’Installation. La nature de la crise, elle, demeurait dans le message auquel un simple garde tel que lui ne pourrait en aucun cas avoir accès. Son tour de garde terminé, il se dirigea subrepticement vers un local de maintenance qu’il savait vide. Sitôt la porte fermée, il sortit d’une poche de son armure un petit disque qu’il plaça sur sa tempe en esquissant une grimace alors que l’interface neuronale commençait son travail. Son rapport enregistré, il ôta le dispositif pour le placer sur un socle. Après avoir attendu le temps requis, il remis le disque dans son emplacement d’origine et se mit en route vers la salle des communications, où se trouvait le seul lien avec l’extérieur....et la réalité, dans le cas de l’Installation. Il croisa quelques gardes en chemin, les saluant brièvement, avant de rentrer dans la petite pièce où officiaient une paire de Jaffa : « Tek ma te, Nik’knor », dit-il après que la porte se soit fermée. « Tek ma te, Van’Tet », lui répondit le plus âgé des deux Jaffas de la salle, tandis que l’autre faisait mine d’ignorer leur échange. « Ta femme t’a envoyé un nouveau message, si c’est pour cela que tu venais. » Il tendit un petit bloc que le jeune Jaffa prit avec joie, avant de dire : « Merci, mon ami, mais je venais pour lui envoyer ma réponse à son dernier courrier, si c’est toujours possible. » « Ne t’inquiète pas, tu n’es pas le seul dont le fils aîné fait ses premiers pas loin de son père. Ton épouse aura sa réponse avant demain soir. », lui dit le technicien en prenant le bloc de données que Van’Tet avait sorti de la poche. « Je t’en remercie mille fois. Si jamais je peux t’être.... », commença-t-il avant d’être interrompu. « Pas de ça entre amis. », dit le vieux Jaffa en souriant. Il sourit à son tour et vit le second Jaffa lui jeter un regard légèrement amusé, tout en continuant de paraître occupé à sa tâche. S’ils savaient...., se dit-il avant de ressortir de la salle ***** Le post étant trop long, je le divise en deux
Dernière édition par Rufus Shinra le Jeu 29 Mai 2008 - 20:48, édité 3 fois |
| | | Rufus Shinra Roi des Petits Gris
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| Sujet: Re: Effet Papillon [Tome I] Jeu 29 Mai 2008 - 19:31 | |
| Il revint alors vers le local, et utilisa le dispositif qu’il y avait caché pour extraire le véritable message de celui de « sa femme ». Le bloc mémoriel prêt, il le brancha à nouveau sur sa tempe avant de l’activer.
Il se souvint alors de tout.
Il y a quelques heures, il était sur Dakara, et son mentor lui avait expliqué en détail les nouvelles informations dont il aurait besoin sur Men’Dal, l’état d’avancement officiel des projets, les doutes de ses supérieurs quant à certaines des affirmations du « Prima », qu’il faudrait vérifier aussi vite que possible, et enfin la raison de l’avertissement arrivé quelques temps auparavant.
Quoi !? Une flotte tauri ? Ici ? Qu’est-ce que cela veut dire ?
L’esprit plein de questions liées à ses nouveaux souvenirs, il marcha d’un pas calme et assuré vers la salle d’entraînement, arrêt obligatoire du Jaffa après son tour de garde.....tout du moins selon Khensit.
Dans la grande salle, les combattants travaillaient les différentes techniques indispensables aux Jaffas devant assurer la sécurité d’une base occupée par un Goa’uld, à savoir l’utilisation précise de la lance et le combat rapproché....autant d’arts qui partout ailleurs commençaient à être déconsidérés au profit d’enseignements plus constructifs sur le long terme.
Enfin, un entraînement « à l’ancienne » me donnera plus de crédibilité lors de mon retour sur Dakara. Après tout, quoi de pire pour le milieu politique qu’en plus de ne pas avoir été un héros de la Guerre on ne sache même pas se battre ? C’est peut-être idiot, mais je n’y échapperai pas., se dit-il alors qu’il prenait une lance à plasma sur son socle et qu’il entamait les vérifications d’usage sur l’arme. Il commença alors les mêmes exercices d’entraînement que ceux qu’il pratiquait avant d’être sélectionné pour sa mission. Leur aspect répétitif n’entamait en rien leur intérêt, puisque depuis son arrivée, il arrivait de mieux en mieux à maîtriser l’arme ancestrale de son peuple. Mais cette fois-ci, il avait du mal à se concentrer, alors qu’il continuait à réfléchir sur les conséquences de sa situation. Un nouveau paramètre venait de se rajouter, compliquant considérablement celle-ci, et il tentait de comprendre ses implications, au détriment de son efficacité au tir.
Quand il lui apparut qu’il allait devoir choisir entre l’une des deux activités, il désactiva sa lance et la reposa sur son râtelier, avant de se diriger vers la piste, où d’autres jaffas couraient aussi longtemps que possible depuis leur arrivée dans la salle, et se mit à les imiter, tout en continuant à réfléchir.
Au bout de quelques dizaines de tours, son regard fut attiré par une silhouette familière, qu’il identifia comme étant Men’Dal. Il l’observa pendant quelque temps alors qu’il s’entretenait avec un autre Jaffa, avant de revenir à ses pensées. Puis, tout d’un coup, il se rendit compte qu’un détail clochait. Il était au niveau de la seconde porte de la salle, presque inutilisée de par son emplacement dans la base : elle menait au seul accès vers l’extérieur, qui lui-même était théoriquement bloqué pour empêcher les ashrak d’Anubis de pénétrer dans le complexe....ou tout du moins, c’est l’explication qu’avait reçu Khensit pour expliquer le scellement de la seule issue de la base.
Donc, Men’Dal doit vouloir sortir. Intéressant, ça.....
Il sortit de la piste et marcha vers le Prima, tout en manipulant un petit objet dans sa poche, jusqu’à trouver l’interrupteur commandant son ouverture, et s’efforça de ne pas réagir quand l’insecte qui en sortit se mit à grimper sur son doigt. L’insecte était le reliquat d’une lubie d’un goa’uld mineur pour la biologie, qui avait été à l’origine une découverte intéressante en soi, mais surtout incroyablement utile dans le domaine de l’espionnage. En effet, le goa’uld avait remarqué qu’une partie du cerveau de la blatte de Gheffra présentait certaines similitudes avec celui des êtres humains, en particulier pour la zone contrôlant ses sens, tels que l’ouïe. Il ne fallut que peu de temps alors pour que certains implants mémoriels soient modifiés pour recueillir et enregistrer les derniers souvenirs de l’insecte liés à ce sens. Il n’en fallut pas moins à Nirtii pour gagner bien plus d’importance parmi les autres goa’uld, leurs secrets étant désormais écoutés par des antennes indiscrètes, jusqu’à la découverte du procédé par les Tok’râ, qui en usèrent eux-mêmes abondamment pour leurs propres fins.
Et d’une manière ou d’une autres, les Jaffas libres avaient eux aussi mis la main sur cette technique d’espionnage, pour munir certains de leurs agents de ces insectes. Et Van’Tet, l’un de ces agents, put s’approcher suffisamment près de Men’Dal pour projeter discrètement le minuscule animal sur l’armure du Prima, où il resta à peu près immobile, tandis que le jeune Jaffa continuait son chemin après avoir présenté ses respects à son supérieur hiérarchique.
A la fin de son entraînement, il rentra, légèrement fatigué, dans sa chambrée et, à l’instar des autres Jaffas présent, s’endormit rapidement afin de profiter du répit que lui offrait le faible temps de sommeil laissé aux gardes de l’Installation.
Le lendemain, sitôt après s’être mis en route pour le réfectoire, il activa un second dispositif dans son armure, qui se mit à libérer des phéromones particulières, qui inciteraient l’insecte, si celui-ci était suffisamment proche de lui, à rejoindre l’appareil, ce qui facilitait grandement la récupération discrète de l’enregistreur biologique. Il vérifia régulièrement le petit bloc, qui était sensé signaler la présence de son hôte par de légères vibrations, et n’eut de signal qu’un peu avant la fin de son tour de garde, alors qu’il venait de croiser le Prima, au milieu des suivants de Khensit. Aussitôt qu’il put s’éclipser, il se rendit dans la pièce isolée où son matériel résidait, et plaça délicatement l’insecte sur le socle prévu à cet effet. Le système d’extraction de souvenirs remplit son travail, et afficha la disponibilité d’un nouveau fichier, long de près d’une journée, soit depuis le moment où il avait mis fin à l’hibernation de l’insecte.
Il se mit ensuite à écouter divers passages de l’enregistrement et isola, malgré la mauvaise qualité de celui-ci, l’instant où le Prima retourna dans l’Installation. Il se concentra alors sur les passages correspondant au moment où celui qu’il surveillait devait avoir atteint le lieu vers lequel il se dirigeait. L’insecte n’avait entendu que les bruits des divers animaux présents et, de temps en temps, le bruit des pas du vieux Prima. Cependant, un bruit plus sec que les autres attira son attention. Aucun mot n’était dit, mais il y avait désormais une série de sons manifestement d’origine artificielle, que Van’Tet ne put reconnaître. A plusieurs reprises, il réécouta ces sons, mais, sans plus de succès, il coupa le système de restitution des données.
Il prit l’enregistrement avec lui, après l’avoir accroché à son système d’autodestruction, puis reprit le chemin vers la routine pour une longue séance d’entraînement au corps à corps où il fit attention à ne pas endommager le petit bloc d’informations.
Il revint dans le local, alors qu’il lui restait un peu de temps avant que ses camarades de chambrée n’aillent se coucher, et il reprit l’écoute des activités du Prima, après son retour. Parmi les différentes conversations aussi brèves qu’inutiles, il en remarqua une qui utilisait des termes plus techniques qu’à l’accoutumée. Réglant l’appareil, il réécouta la conversation depuis le début : « .....venons de repérer quelqu........assifs. Nous.........vons pas de quoi il s’agit. », dit une voix difficilement audible. « Va droit au but, de quoi s’agit-il ? », répondit le Prima qui, si sa voix était déformée, n’en n’était pas moins biens plus audible pour l’insecte. « Nous l’ign...........sseau tauri ou...... » « Sait-il que nous sommes là ? » « .....n’a rien..........resté immobile. » « Bien, préviens-moi s’il y a du nouveau. » « ..... »
Un vaisseau tauri, ici ? Si Men’Dal ne le signale pas au Conseil, alors j’ai la preuve qu’il me faut, quel que soit l’appareil qu’il ait placé dehors., pensa-t-il en coupant l’interface.
D’un pas pressé, il se rendit dans le quartier d’habitation quand, brutalement, tout bascula autour de lui. Il se vit plonger vers le sol, qui lui-même semblait vouloir se joindre à lui dans ses acrobaties involontaires, tandis qu’un grondement insoutenable emplissait le couloir. Qu’est-ce que.....
Une intense douleur lui parvint de l’épaule alors qu’il heurtait violemment le coin d’un mur avant d’être plaqué au sol. Son entraînement reprenant le dessus, il tenta de se relever, mais ses efforts furent réduits à néant par les oscillations sans fin du sol, alors que le vacarme perdait peu à peu de son intensité, suivi en cela par l’éclairage de l’Installation.
Il attendit le retour au calme pour se relever, luttant pour ignorer les signaux d’alarmes lancés par son épaule, et s’appuya sur le mur.
Il entendait à présent des cris lointains et le bruit caractéristique de roches qui s’effondrent.
Que....que s’est-il passé.....?
Dernière édition par Rufus Shinra le Jeu 29 Mai 2008 - 23:29, édité 2 fois |
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