Le Papillon des étoiles

Le Papillon des étoiles

Le Papillon des étoiles PapillonDesEtoiles_200

Le dernier espoir, c'est la fuite.

L'Histoire:
Le plus beau des rêves:
Bâtir ailleurs une nouvelle humanité qui ne fasse plus les mêmes erreurs.
Le plus beau des projets:
Construire un vaisseau spatial de 32km de long propulsé par la lumière et capable de faire voyager cette humanité pendant plus de 1000 ans dans les étoiles.
La plus folle des ambitions:
Réunir des pionniers idéalistes qui arrivent enfin à vivre ensemble en harmonie.
Et au final la plus grande des surprises.

Quelques mots sur l'auteur:
Bernard Werber est né en 1961. Après des études de criminologie, il intègre une école de journalisme et devient un collaborateur régulier du Nouvel Observateur. A trente ans, il rencontre un énorme succès avec son premier roman, Les Fourmis. Werber incarne en France un genre dans lequel excellent les Anglo-Saxons, celui du roman scientifique.

Mon avis:
Je ne sais pas si c'est le fait d'avoir lu ce livre après avoir fini Les Voyages d'Endymion de Simmons, mais j'ai trouvé ce bouquin d'une qualité frisant le médiocre.
Une première partie à l'allure totalement absurde: on arrive a construire un vaisseau qui fera, déployé, 32 km de long, on arrive à rassembler assez de volontaires pour partir aux confins de la galaxie, sur une planète choisie on ne sait comment. Et bien sur, on a la technologie suffisante et les autorités ne se plaignent pas trop, sauf quand on commence à vouloir faire décoller le vaisseau... et tout ça en très peu de temps.
Les deux autres parties traitent de la vie sur le vaisseau et des différentes générations qui s'alignent pendant près de 1000 ans, pour arriver à un total de 4 ou 5 personnes sur les milliers partis de la Terre.
Bref, on s'ennuie, tout se passe trop vite, et Werber installe une fin mystico-religieuse qui m'insupporte totalement (attention, spoilers sur la fin du livre): l'homme et la femme sont en fait les nouveaux Adam et Eve, et ils sembleraient qu'ils ne soient pas les premiers.
De plus, le style d'écriture de Werber ne m'attire pas du tout, peut être parce que je venais de quitter Simmons, mais j'avais l'impression de lire une mauvaise fan fiction.
Je l'ai tout de même lu en entier car il s'agissait d'un cadeau, et je hais laisser un livre en plan. Ca ne m'est arrivé qu'une seule fois sur un roman Star Wars qui traitait d'Anakin Skywalker. Et oui, je déteste autant lire les histoires du père que du fils (voir mon sujet de présentation).

Je n'étais pas au courant pour ce livre... Si certains livres de Werber sont de véritables perles il faut avouer que je trouve sa production assez inégale et il y a aussi du moins bon.

Le pitch me fait plus ou moins penser à une nouvelle de K.Dick qui s'appel : Mr le Vaisseau. Je te conseil d'y jeter un oeil, cette histoire la est courte et très efficace.

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"-Talby, looks like I'm headed for the planet. Going right toward it.
- When you hit the atmosphere you start to burn
...
What a beautifull way to die - as a falling star
- I guess you 're right"

Je l'avais lu au lycée. Ca se laisse lire, sans plus. Weber fait du Weber et réexploite les idées qu'il a déjà traitées cent fois (qui ne sont déjà pas en soin particulièrement originales) : l'égoïsme des masses, la bêtise humaine, modernité et écologie, etc. C'est très loin d'être son meilleur roman et on finit le livre en ayant l'impression d'avoir un peu rien lu, en fait. Ayant dans ma jeunesse lu pas mal de bouquins du monsieur, je trouve qu'il a beaucoup de mal à se renouveler. C'est sûr qu'à côté de Simmons and Co, c'est pas franchement une priorité ^^

Par contre, le coup du "roman scientifique" me fait bien rire : Weber me semble-t-il dispose d'une simple formation philosophique (malgré des approximations dignes d'un étudiant de première année dans le domaine, ce dont je n'ai jamais réussi à savoir si c'était volontaire ou pas) et même moi, je m'aperçois parfois de grosses approximations dans le domaine scientifique. Chose qu'il reconnaît parfois dans ses bouquins : il se considère comme un faiseur de roman avant d'être un scientifique et invente parfois ce qu'il écrit, même dans les Fourmis. Du reste, on a affaire à beaucoup d'éléments assez fantaisistes dans la partie SF de ses oeuvres.

Je l'ai lu il y a assez longtemps, au collège. Du coup je ne m'étais pas vraiment arrêté sur des questions de cohérences scientifiques, et encore moins philosophiques.

Tu ce que je me souviens, c'est d'avoir été horripilé au plus haut point par la fin, qui m'a carrément gâché le... tout. J'ai horreur des considérations mystico-religieuses. Et encore, c'est bizarre, parce que dans UW1 il y en a pas mal, et ce ne m'a pas gêné ; mais là... Adam, Eve, et gna gna gna, et vas-y que je te tartine du mystique, et vas-y que je te remet de la religion par dessus...

Pirate Galactique Nombre de messages : 421 Age : 37

Lu également il y a un petit moment et c'est ce livre qui m'a fait lâcher les œuvres de Werber. Et pourtant, j'avais adoré ces précédents livres, notamment le cycle des fourmis et celui des Thanatonautes/Dieux (et encore, le dernier opus de ce cycle part vraiment dans un délire dans lequel il est difficile de suivre l'auteur).

Rangil a écrit:: Ca se laisse lire, sans plus. Weber fait du Weber et réexploite les idées qu'il a déjà traitées cent fois (qui ne sont déjà pas en soin particulièrement originales) : l'égoïsme des masses, la bêtise humaine, modernité et écologie, etc. C'est très loin d'être son meilleur roman et on finit le livre en ayant l'impression d'avoir un peu rien lu, en fait. Ayant dans ma jeunesse lu pas mal de bouquins du monsieur, je trouve qu'il a beaucoup de mal à se renouveler.

Je ressent exactement la même chose. Si j'ai pu lire avec beaucoup de plaisir l'ensemble de ces œuvres, je dois avouer qu'au bout d'un temps, on a presque l'impression de lire et relire toujours le même bouquin. Et ça, c'est très désagréable comme sensation.

Et puis, quitte à refaire l'histoire puisque ça a l'air d'être son credo, ce serait bien de vraiment la ré-écrire. Parce que bon, lire un résumé de l'histoire humaine en cent pages pour finir sur un trip mystico-religieux qui n'a rien à envier à la fin de BSG ... non merci.

Donc bref, si vous aimé vous ennuyé pendant 95% d'un livre et finir sur une pirouette qui vous hérissera les cheveux sur la tête, foncez !

Organisme Monocellulaire Nombre de messages : 14 Age : 35

Je rejoins tous vos avis, Autant j'ai aimé les fourmis, le père de nos pères et les thanatonautes, autant le reste m'a semblé du vu et du revu, sans parler du "livre du voyage"... Une grosse bouse!!!!
Je n'ai pas lu celui dont vous parlez, de Simmons, mais il m'attire. En ce qui concerne le Papillon des étoiles, j'ai moyennement aimé, la fin se voulant originale est pourrie, et oui tout est trop improbable, le vaisseau de 32 km hum hum... mais il avait quand même quelques bonnes idées, qu'il aurait fallu développer un peu plus. J'ai lu un roman qui se passe dans un vaisseau spatial, mille fois mieux: croisière sans escale de Bryan Aldiss. Celui là vous ne le regretterez pas!

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