|
|
| Effet Papillon [Tome I] | |
|
+10ketheriel Sempiternel Sapho BiBiche Webkev Skay-39 marpire Artheval_Pe Mat Rufus Shinra 14 participants | |
Auteur | Message |
---|
Rufus Shinra Roi des Petits Gris
Nombre de messages : 2455 Age : 36 Localisation : Là où s'est déroulée la dernière catastrophe en date ~ Compagnon senior de la Confrérie
| Sujet: Re: Effet Papillon [Tome I] Sam 21 Avr 2007 - 22:04 | |
| Pour répondre à la question de Skay, je pense reprendre la fic d'ici cet été, car malheureusement, je suis dans une période noire pour ce qui est de la rédaction : Les concours pour les écoles d'ingénieur (5 semaines de bonheur pour les écrits, puis le TIPE à finir, et enfin les oraux à passer) qui m'occuperont jusqu'à fin juin.
Merci autrement pour les commentaires, et j'essaierai d'en tenir compte pour la suite. |
| | | Rufus Shinra Roi des Petits Gris
Nombre de messages : 2455 Age : 36 Localisation : Là où s'est déroulée la dernière catastrophe en date ~ Compagnon senior de la Confrérie
| Sujet: Re: Effet Papillon [Tome I] Dim 22 Avr 2007 - 18:44 | |
| Désolé du double post, mais je viens de m'apercevoir que j'avais dans mon fichier word un chapitre non encore posté ici. Je m'empresse donc de réparer cette erreur :
Chapitre 10 : Stargate Lunar Command
Le complexe souterrain était faiblement éclairé à cette heure-ci, seul signe d’une nuit dans un complexe sans porte ni fenêtre dont une partie du personnel était toujours réveillée. Au milieu de l’un de ces couloirs parcouru quotidiennement par les plus brillants scientifiques terriens et ceux et celles assurant le programme d’exploration, une jeune femme avançait calmement. Il s’agissait de sa première mission, avec une équipe chevronnée dont l’un des membres venait d’être muté dans les commandos de la Flotte. Et le premier corps céleste situé hors du système solaire sur lequel elle avait posé les pieds n’était plus qu’un rocher radioactif. A quoi aurait ressemblé le premier contact des habitants de cette planète avec des extraplanétaires ? Se seraient-ils enfuis à la vue de ces commandos en armure de combat qui sortaient de l’Anneau ? Auraient-ils attaqué son équipe, ou alors les auraient-ils accueillis à bras ouverts ?
Elle ne le saurait jamais, désormais.
L’un des cadavres atrocement mutilé qu’elle avait vu parmi les habitations avait une sorte de bijou autour de ce qui lui servait autrefois son cou. Sûrement avaient-ils une culture artistique importante, des siècles d’histoire qui auraient fasciné tous les anthropologues du SGC. Tout cela avait été effacé par une main inconnue. A présent, ce ne seraient plus des anthropologues et des ethnologues qui viendraient sur cette planète, mais des unités de démolition, pour en sceller l’accès.
Certaines équipes faisaient de temps en temps ce genre de découvertes, elle le savait, on le lui avait dit à l’Académie. Elle avait vu les photos de civilisations qui s’étaient autodétruites où qui avaient été victimes d’un événement extérieur. Les instructeurs leur avaient dit que malgré cela, rien ne pourrait les préparer au spectacle de désolation qui pourrait attendre l’un ou l’autre des aspirants après la promotion.
Ils l’avaient dit.
Sans s’en apercevoir, elle était revenue dans sa chambre. Elle s’effondra sur son lit, et, chose qui ne lui était pas arrivé depuis la mort de sa mère 5 ans auparavant, elle pleura.
Ils avaient eu raison.
Une semaine avait passé depuis la mission sur P8X-511 et, imperceptiblement, la manière dont le complexe vivait s’était modifiée : réorganisation des priorités, déprogrammation de certaines missions au profit d’autres, augmentation du rythme de celles-ci. Quelque chose se produisait, et personne ne semblait savoir de quoi il s’agissait exactement.
Shanti s’aperçut de ce phénomène 2 jours plus tard, lorsqu’au mess, l’ambiance était plus tendue. Ce mardi-là, comme tous les autres mardis, les ordres de missions préliminaires étaient envoyé à tous les membres des équipes SG, avec les heures des briefings spécifiques. Elle n’avait pas remarqué quoi que ce soit de particulier dans le document qu’elle avait reçu, sinon que l’une des quatre missions à laquelle SG-22 était affectée se déroulerait à nouveau dans le Petit Nuage de Magellan.
Ce fut au mess qu’elle apprit que presque toutes les équipes de reconnaissance avaient eu quatre affectations pour la semaine, alors que normalement, une équipe SG n’est affectée qu’à deux sorties hebdomadaires. Très rapidement, les rumeurs commencèrent à circuler, tant au niveau des équipes SG que des personnels de soutien affectés au SGC. Un tel rythme d'opérations n'avait plus eu lieu depuis la chute de l'empire Goa'uld, à quelques rares exceptions, telles la guerre entre les Jaffas et l'alliance Luxienne, ou encore la découverte de la flotte secrète de Ba'al.
Cependant, ces rumeurs faiblirent assez vite, puisque les différentes équipes SG étaient fortement sollicitées, et n'avaient que peu d'occasions d'échanger leurs points de vue sur la situation courante. Puis, le lundi suivant, lorsque le lieutenant Bhosle arriva pour prendre son petit-déjeuner dans le mess, elle découvrit un attroupement autour d’une table, où étaient visiblement assis les membres d’une équipe SG qui venait de rentrer de mission.
C’est en s’approchant qu’elle découvrit la nouvelle : Une nouvelle planète avait été anéantie par des armes au Strontium. Et à nouveau, les restes trouvés par SG-7 montraient que l’attaque avait été récente.
Abasourdie par la nouvelle, elle resta plusieurs minutes à écouter une description qui lui rappelait douloureusement une scène qu’elle avait vue la semaine précédente.
C’est alors que vint la seconde nouvelle, qui mit réellement fin aux derniers doutes qu’avaient les hommes et femmes présents dans la pièce. Celui qui fut ouvrit la parole suffisamment fort pour couvrir les questions posées à l’équipes fraîchement rentrée dit :
-Le Concordia et toute son escadre viennent de partir pour le Petit Nuage de Magellan.
Le Concordia. Le navire le plus récent et théoriquement le plus puissant de toute la Flotte venait d’être envoyé là où les catastrophes se produisaient, à peine 1 mois après sa sortie des chantiers orbitaux, et avant sa mise en service officielle au sein des Forces Terriennes.....
6 heures plus tard, SG-22 était à nouveau dans la salle de briefing. Le briefing était mené par la générale en personne, ce qui, pour toutes les personnes présentes, témoignait de l’importance de celui-ci, vu le nombre de briefing qui se déroulaient alors. La générale afficha sur le projecteur holographique une carte d’un système stellaire, dont la seule différence avec les millions d’autres de la Voie Lactée était le nom de code qui lui était donné, et qui s’affichait en haut de la projection : P8X-511.
-Ceci, mesdames et messieurs, est, comme vous l’aurez vu, P8X-511. Dès votre débriefing de la semaine dernière, nous avons envoyé des sondes pour retrouver des indices du passage des vaisseaux qui seraient à l’origine de ce carnage. Les sondes n’ont trouvé qu’un seul objet, et ont envoyé un message subspatial avant de se faire attaquer et détruire par le dit-objet.
Elle attendit quelques secondes, alors que l’animation se mettait en route, montrant le trajet des sondes jusqu’à l’objet.
-L’objet, dont nous n’avons pu déterminer l’origine exacte, est, selon les mesures reçues, bâti autour d’un émetteur.
-Sait-on ce qu’il émet ?, demanda Shanti
-J’allais y venir, lieutenant, si vous me laissez finir. Les ondes qu’il émet ont été identifiées par la délégation Asgard d'Atlantis. L’émetteur serait en fait un système capable d'influer sur la dimension qu'occupent les êtres élevés, et qui pourrait inhiber leurs facultés, qu'elles soient de déplacement, de communication, ainsi que leurs possibilités d'agir sur notre dimension.
Elle fit apparaître près des images de l'objet, le plan d'un autre objet, de forme légèrement ressemblante.
-Voici, continua-t-elle, le plan d'une arme altéranne de la base de données d'Atlantis. Il s'agit, selon les fichiers de son dossier, d'un projet remontant à une guerre civile qu'avait subi leur peuple, avant de quitter la Voie Lactée, et visant à empêcher les dissidents ayant fait l'Ascension de soutenir leurs équivalents humains. L'opinion des membres, tant humains qu'asgards d'Atlantis, est qu'il s'agit d'une copie de cette arme, mais d'origine non-altéranne, comme le montre certains détails extérieurs. Mais le point le plus important sur ces appareils n'est, pour le moment, pas dans leur utilité, mais dans le fait qu'ils soient arrivés au moins plusieurs heures avant les attaques radiologiques. L'avis actuel est qu'il s'agirait d'une manière de s'assurer la non-intervention des Anciens dans cette galaxie.
-Les agresseurs voudraient empêcher les êtres évolués d'intervenir contre ces attaques ?, coupa le lieutenant Campbell. Sauf votre respect, mon général, ce serait stupide. Je veux dire, ils connaissent suffisamment les Anciens pour avoir récupéré et complété une de leurs armes top secrète, mais ils ignoreraient tout de leur politique de l'autruche généralisée ?
Carter acquiesça en même temps que les autres : -Je suis d'accord avec vous, lieutenant, mais, quelque soit la véritable raison du déploiement de cette "balise", il reste au moins quelque chose de sûr : elle est un signe avant-coureur d'une attaque nucléaire massive par une espèce non identifiée, et disposant clairement d'un niveau technologique très avancé. C'est pourquoi nous avons modifié plusieurs de nos sondes pour détecter les émissions caractéristiques de ces balises, et de nous prévenir le cas échéant.
Une carte du Nuage de Magellan s'afficha, dans lequel clignotaient plusieurs points rouges.
-Nous avons placé ces sondes sur les différentes planètes du réseau de portes présentes dans le Petit Nuage de Magellan, et, il y a maintenant une heure, une balise est apparue sur celle-ci : P8X-626.
L'hologramme se centra sur l'un des points, et agrandit l'image pour montrer un système stellaire.
-Nos estimations suggèrent que les vaisseaux inconnus devraient arriver d'ici une cinquantaine de minutes pour lancer leur attaque. La planète étant inhabitée, elle devrait parfaitement convenir à une opération de reconnaissance. Vous partirez dans l'un des Jumpers sur P8X-626. A ce moment-là, vous déplacerez la Porte en orbite, afin d'éviter un ensevelissement consécutif à l'attaque. Puis, occulteurs activés, vous attendrez l'arrivée du ou des vaisseaux de combat, et en effectuerez un scan complet. Interdiction formelle d'engager un vaisseau ou un projectile, sauf si celui-ci est lancé contre vous. Des questions ?
Bhosle demanda alors : -Est-ce que l'hyperpropulseur du Jumper a une autonomie suffisante pour rallier un système proche si d'aventure la Porte est rendue inutilisable ?
-Oui, il y a deux systèmes voisins accessibles par Jumper, et le groupe du Concordia sera à portée de communications subspatiales de ce système d'ici deux jours. Donc, même en cas de défaillance, vous devriez pouvoir leur demander de l'aide.
Après être sorti de la salle de briefing, Campbell s'adressa à Shanti : -Dix dollars qu'on va trouver un énième Ba'al, qui aura, je ne sais comment, mit la main sur une cache d'armes anciennes. -Ba'al ? Naaaan !, dit ironiquement Maltez. Ce type est trop occupé à se shooter au Kassa en regrettant de s'être demandé ce que valait son dernier Ha'Tak face à un Homère pour faire quoi que ce soit qui puisse attirer notre attention, même dans un trou aussi perdu que là où on va. -Alors qui ?, répondit l'ethnologue-archéologue-parieur invétéré. -Je pencherai plutôt pour Anubis, dit calmement la dernière recrue de l'équipe. -Anubis ?, dit Maltez. Il est mort et enterré depuis plus de dix ans, lui ! -Pas mort, selon le professeur Jackson, répondit-elle. Il parait qu'il a commis des crimes qui dégoutèrent même les Grand Maîtres. En plus, je ne vois pas qui d'autre, à part nous, les Asgards et les Nox, pourrait avoir accès à des appareils comme cette balise anti-Anciens. -Je reconnais que je vois mal les Nox se mettre à anéantir méthodiquement chaque planète, habitée ou non, de cette galaxie, dit le sous-lieutenant Vernil, en montant dans le Jumper situé à l'intérieur de l'un des hangars du SGC, entre d'autres vaisseaux utilitaires. Je suis l'avis de Shanti, dix dollars sur Anubis.
Une dizaine de minutes plus tard, le petit vaisseau quitta le système stellaire sous forme d'un amas de molécules contenu dans un vortex plus ou moins stable (chacun préférant oublier le "plus ou moins") reliant deux artefacts laissés depuis quelques centaines de milliers d'années sans véritable entretien sur des planètes situées à des centaines de milliers d'années-lumière l'une de l'autre, pour se rematérialiser quelques secondes plus tard sur une planète qui ne verrait jamais de forme de vie évoluée se développer à sa surface.
Dernière édition par Rufus Shinra le Ven 30 Mai 2008 - 14:08, édité 1 fois |
| | | Skay-39 The Vortex Guy
Nombre de messages : 4190 Age : 35 Localisation : TARDIS 39th room (blit), on Moya third level, in orbit around Abydos (Kaliam galaxy)
| Sujet: Re: Effet Papillon [Tome I] Mar 24 Avr 2007 - 0:48 | |
| POST ECRIT SUR UN &%`.4$ ! DE CLAVIER CANADIENJe regrette de devoir le dire, mais ce chapitre contient un nombre relativement consequent de fautes d`orthographes, de maladresses et de repetitions qui genent un peu la lecture. Ce detail mis a part, j`aime enormement la maniere dont l`histoire demarre peu a peu, sans reelle precipitation mais sans non plus periode d`accalmi. J`espere que tu sauras maintenir la tension. _________________ ________________ « My name is Skay-39, an administrator… An enthusiasm wave hit and I got shot through a link... Now I'm lost in some distant part of the webniverse on a forum – a crazy forum – full of strange, geek life-forms… Help me… Listen, please. Is there anybody out there who can read me ? I'm being tyrannized by an insane fondator… doing everything I can… I'm just looking for a real life. » |
| | | Webkev Roi des Petits Gris
Nombre de messages : 2378 Age : 37 Localisation : ~ Surfant dans le subespace ~ Compagnon de la Confrérie
| Sujet: Re: Effet Papillon [Tome I] Mar 24 Avr 2007 - 20:26 | |
| Ca prend forme ca prend forme ^^. |
| | | Rufus Shinra Roi des Petits Gris
Nombre de messages : 2455 Age : 36 Localisation : Là où s'est déroulée la dernière catastrophe en date ~ Compagnon senior de la Confrérie
| Sujet: Re: Effet Papillon [Tome I] Ven 1 Juin 2007 - 14:26 | |
| Partie IV : Atlantis
Chapitre 11
Une journée de plus commença sur la cité flottante, alors que, dans toute la ville, physiciens, archéologues, biologistes et autres scientifiques quittaient leurs logements pour continuer la colossale tâche qu'était l'analyse de l'héritage altéran. Tandis que la relative paix dans la Voie Lactée avait permis d'affecter des forces de défenses importantes à l'une des dernières grandes reliques de la civilisation à l'origine des Portes, la vie quotidienne d'Atlantis changea en quelques années du tout au tout, passant d'une situation peu enviable de tête de pont dans une galaxie dominée par des forces hostiles à celle, plus intéressante, de forteresse surdéfendue. Cette transition s'effectua d'autant plus vite que, avec l'arrivée constante de nouveaux personnels, les découvertes, tant civiles que militaires commencèrent à se manifester, et, l'utilité de nanomachines écostabilisatrices ou de modulateurs de phase pour missiles n'ayant pas à être démontrée, la base de données (et la cité autour de celle-ci) fut tout naturellement considérée comme un atout inestimable, méritant une défense digne de ce qualificatif.
Et pour continuer cette entreprise profitable, le personnel se voyait régulièrement renforcé par des scientifiques ayant fait une percée par le propres moyens, des spécialistes dont le domaine de prédilection s'avère tout à coup être intéressant, au vu d'un nouveau fichier récupéré, ou tout simplement des étudiants très prometteurs. Anna Stern faisait partie de cette dernière catégorie, et avait désormais un appartement spacieux avec vue sur la mer, comme la grande majorité du personnel de la cité depuis que la cité avait vu ses différents quartiers réactivés, avec les systèmes de transports, de détente et tout ce qui constituait une ville.
-......Anna....... Anna ?...... Tu m'écoutes ? -Hein, que disais-tu ?, demanda la jeune femme, en quittant brusquement son petit-déjeuner du regard, suivi rapidement d'un "Désolé" au moment où elle se rendit compte que son interlocuteur pouvait bien avoir été en train de lui parler depuis une bonne minute sans qu'elle ne se soit rendue compte de quoi que ce soit avant que celui-ci ne hausse le ton. -Je te demandais si çà t'intéresserait de passer le week-end avec nous, sur le continent. On organise une petite randonnée. Sans qu'elle ne prenne le temps de réfléchir, la réponse vint à ses lèvres : -Désolé, Johann, mais il me reste encore un truc à boucler en urgence pour la semaine prochaine.
Son interlocuteur ne dit mot pendant quelques secondes, à la fin desquelles l'anthropologue pensa qu'elle pourrait continuer son repas. Alors qu'elle allait reprendre son repas, la voix de Johann Schmidt se fit plus sévère : -Je ne te comprends vraiment pas. Tu es à des millions d'années-lumière de chez toi, sur une planète différente, et pourtant, tu t'obstines, depuis que tu es arrivée, à te confiner dans ton bureau, à ne faire que bosser sans relâche. -J'aime ce que je fais, voilà tout, répondit-elle, d'un ton défensif, à la limite de l'excuse. -Et alors ? Cà ne t'empêche pas de prendre un moment de détente, quand même. Tu bosses jour et nuit, ou presque. On ne te dira pas que c'est mal, mais il faut savoir rester raisonnable, et prendre un peu de repos. Donc, tu es sûre, pour ce week-end ? -Evidemment que oui. Je dois absolument finir ce compte-rendu pour lundi.
Cette fois-ci, le silence de Johann dura jusqu'à la fin du repas matinal, n'étant interrompu que par un "Bonne journée" plus diplomatique que sincère, où l'agacement transparaissait.
Le remords causé par son refus dura quelques heures, jusqu'à ce qu'elle soit suffisamment plongée dans son travail pour ne plus penser à autre chose.
Après tout, en quoi une "randonnée" en forêt pouvait avoir la moindre priorité sur l'étude de l'un des dossiers traitant des différents contacts extraterrestres que les précédents habitants de la Cité avait fait. Son travail était de recenser et de trier ces rapports, pour éventuellement en tirer des informations dignes d'intérêt, qui pourraient être enfin à l'origine de missions d'explorations vers les civilisations qu'elle aurait choisies. Chaque dossier était archivé de la même manière, et présentait une structure commune avec tous les autres, témoin éternel d'un phénomène développé durant les derniers siècles sur Terre : la bureaucratie. Elle devait alors trier ces contacts à partir d'une date, d'une adresse, et de commentaires agrémentés de données brutes, ce qui n'était souvent pas facile. En effet, les commentaires avaient tendance à être laconiques au point qu'elle se disait que si la Terre avait été dans ces fichiers, son commentaire aurait été "Inoffensive", voire "Pratiquement inoffensive".
Après tout, pouvait-elle se dire, si les civilisations rencontrées étaient dignes d'intérêt à leurs yeux, elles ne seraient pas fichés dans un dossier intitulé "Civilisations à faible niveau de développement".
Son travail était interminable, vu que le dossier recensait la grande majorité des espèces douées de conscience d'une demi-douzaine de galaxies, le tout sur une durée de plusieurs millénaires. Cà ne l'avait pas empêché de se promettre de terminer et de renvoyer un premier rapport consistant avant ce lundi, quitte à rater des opportunités intéressantes.
Tout le monde était parti depuis une bonne demi-heure de la bibliothèque atlante, lorsqu'elle examina l'un des derniers dossiers de sa journée. Une civilisation basée principalement sur la chasse et la cueillette, qui commençait à peine à se tourner vers le sédentarisme lors du passage de l'appareil de reconnaissance altéran. Rien de bien particulier. Vu la date du rapport, leur civilisation a sûrement disparu. De toute façon, ils ne sont ni dans la Voie Lactée, ni sur Pégase, donc, on oubl......Hein, qu'est-ce que c'est que çà ? En bas à droite des commentaires figurait un lien vers un autre dossier, intitulé "Civilisation contaminée".
Elle toucha l'écran, pour aboutir sur une fenêtre demandant l'entrée d'un mot de passe. Procédure standard de cryptage. Donc, procédure standard de décryptage., pensa-t-elle en activant le briseur de code fourni à tous les scientifiques dans ces occasions : un système efficace, mais adapté uniquement aux bases de données de conception altéranes, pour empêcher toute intrusion dans les systèmes militaires des installations Terriennes.
Malgré son efficacité, le système avait un défaut, sa lenteur : il lui fallait dix minutes pour briser les systèmes qui bloquaient habituellement le travail des scientifiques, et jusqu'à une demi-heure pour les systèmes militaires. Ainsi, Anna partit en direction de l'une des cafétérias, après avoir lancé le système.
La cafétéria en question, malgré l'heure tardive, n'était pas vide, loin de là, et une dizaine de personnes était assises, en train de boire un café ou de manger un repas. Une tasse de café dans une main, et des commentaires pour lesquels elle n'arrivait pas à se décider dans l'autre, elle s'installa à une table.
La feuille de papier informatisé afficha le premier des commentaires, qu'elle se mit à relire, en cherchant des détails qui pourraient justifier une expédition. Elle put trier certains des dossiers, d'autres non, et s'apprêta à relire celui qui avait mené au mot de passe, lorsqu'elle vit quelqu'un s'asseoir devant elle.
-Je savais que je te trouverais ici, l'aborda Johann, d'une voix amusée. Alors, que fais-tu aussi loin de ton bureau, cette fois ? Sans relever l'ironie de son collègue, la jeune anthropologue répondit, d'un air détaché : -Un code d'accès inconnu sur l'un de mes fichiers. Rien de grave. -Un de tes faaaaaascinants rapports de contact protégé par un mot de passe ?, dit-il en baillant volontairement. -Pas le dossier lui-même. Juste un lien vers un autre fichier. Regardes, dit-elle, en lui donnant la feuille sur laquelle elle venait de faire s'afficher le rapport. Il prit quelques minutes pour le lire, prenant rapidement un air soucieux, puis releva la tête : -C'est bien ce que je craignais. -De quoi ?, demanda-t-elle, inquiète de son regard soudain devenu sérieux. -Les Anciens avaient vraiment du temps à perdre !!, lui dit-il en redevenant de bonne humeur. Attends, tu crois vraiment être tombée sur un "dossier noir" atlante ? Je te parie dix dollars que ta "contamination" n'est qu'une vulgaire grippe qui a empêché les explorateurs de se poser.
Regardant l'heure sur l'horloge de la cafétéria, Anna se leva : -Si tu es si intéressé, viens voir de quoi il s'agit.
La prenant au mot, Johann se leva à son tour, et, après avoir payé les consommations, le duo se mit à se diriger vers la bibliothèque.
-......Tu me dois dix dollars. -Comment çà, j'ai perdu le pari ? -Cà, j'en suis à peu près certaine, Jo. lui dit Anna en souriant à moitié. Il regarda brièvement l'écran, avant de répondre : -Pour l'instant, tu ne m'as pas prouvé qu'il ne s'agit pas d'un truc banal, et étant donné ce que je vois ici, tu auras du mal à me le démontrer, mais, je t'en prie, essaies. -Bien, dit-elle, en souriant d'une manière pour le moins inquiétante. Je suis partie du bureau vers 20 heures 45, comme peuvent en témoigner les rapports d'activité de la bibliothèque. -Et ? -Quelle heure est-il ? -Presque 22 heures, pourq..............oh non ! Devant son exclamation, elle ne put s'empêcher de continuer son raisonnement : -Donc, un programme si performant qu'il peut briser des systèmes de cryptages militaires en une demi-heure n'arrive pas à me donner accès à la destination de ce lien en plus d'une heure. Je ne sais pas pour toi, mais j'ai comme qui dirait des doutes quant à ton hypothèse d'un évènement sans importance.... -Bon, et bien que fait-on, maintenant, on attend qu'il ait fini de déchiffrer ton truc ? -Non, répondit-elle en coupant le programme. Maintenant, on prévient le conseil de commandement, on va prendre du café, et on se prépare à une nuit blanche..............et toi, en particulier, tu me passes ces dix dollars.
Dernière édition par le Ven 1 Juin 2007 - 19:10, édité 3 fois |
| | | Sapho Gouverneur Planétaire à Mandibules
Nombre de messages : 1052 Age : 94 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Effet Papillon [Tome I] Ven 1 Juin 2007 - 14:36 | |
| Je prend la fic en cours mais c'est très accrocheur. Du suspense, un style fluide, des dialogues travaillés... Comme je te l'ai dit, ça donne envie de lire la suite... et le début, donc c'est ce que je vais faire |
| | | Skay-39 The Vortex Guy
Nombre de messages : 4190 Age : 35 Localisation : TARDIS 39th room (blit), on Moya third level, in orbit around Abydos (Kaliam galaxy)
| Sujet: Re: Effet Papillon [Tome I] Ven 1 Juin 2007 - 18:12 | |
| Ah ! Ce chapitre et vraiment très interressant ; il donne une dimension supplémentaire à l'histoire, et je trouve le style d'écriture meilleur que dans le précédent (c'est à dire à nouveau comme au début de la fiction). J'ai beaucoup aimé ta vision de l'évolution d'Atlantis, car c'est bien ainsi que je voudrais la voir se dévellopper : avec plus de personnel, utilisant davantage les infrastructures de la Cité, et tirant enfin pleinement parti de la base de donnée. J'apprécie également beaucoup le fait que tu n'ai pas éliminé les Wraith "hors caméra", ce que beaucoup ont tendance à faire afin de laisser le champ libre à leurs nouveaux ennemis (méthode que je comprends et ne critique pas, mais qui nous laisse toujours un peu nostalgique car sous-entendant la victoire comme ineluctable). Bref, un véritable plaisir. _________________ ________________ « My name is Skay-39, an administrator… An enthusiasm wave hit and I got shot through a link... Now I'm lost in some distant part of the webniverse on a forum – a crazy forum – full of strange, geek life-forms… Help me… Listen, please. Is there anybody out there who can read me ? I'm being tyrannized by an insane fondator… doing everything I can… I'm just looking for a real life. » |
| | | Webkev Roi des Petits Gris
Nombre de messages : 2378 Age : 37 Localisation : ~ Surfant dans le subespace ~ Compagnon de la Confrérie
| Sujet: Re: Effet Papillon [Tome I] Ven 1 Juin 2007 - 19:54 | |
| Eh bien, comme à chaque fois poster un commentaire après que Skay ait analysé le chapitre est complètement dénué d'intérêt, car il a tout résumé... Sinon, un peu court, je reste sur ma faim Mais le style est plaisant, l'histoire intéressante, le suspsens présent, que demandez de plus ? La suite peut-être ? |
| | | Sapho Gouverneur Planétaire à Mandibules
Nombre de messages : 1052 Age : 94 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Effet Papillon [Tome I] Jeu 8 Nov 2007 - 10:39 | |
| Je continue mon rattrapage de commentaires en retard. Alors après relecture... C'est très intéressant. L'intrigue est bien développée, les différentes parties de l'histoire, dans différents lieux, avec différents protagonistes, convergent admirablement vers Magellan. Tu poses très bien le cadre sans être fastidieux. Le style est agréable et fluide. J'aime beaucoup l'évolution que tu donnes aux personnages "connus" de la série, crédible et intéressante. De même pour Atlantis, mais je serais tentée de la considérer comme un personnage... ^^ J'apprécie particulièrement d'en apprendre un peu plus à chaque fois, tant sur les perso que sur l'intrigue. Ca donne une légèreté agréable à l'ensemble. Bon maintenant que je l'ai relu j'ai plus qu'à attendre Smalin ^^ |
| | | Rufus Shinra Roi des Petits Gris
Nombre de messages : 2455 Age : 36 Localisation : Là où s'est déroulée la dernière catastrophe en date ~ Compagnon senior de la Confrérie
| Sujet: Re: Effet Papillon [Tome I] Lun 12 Nov 2007 - 9:01 | |
| *toque à la porte, ne voit personne, et entre discrètement* -Personne ? Bon.... *Laisse un post-it accompagné d'un dossier* Désolé de ne pas avoir pu poster depuis si longtemps, mais je suis, comme mon rang l'indique, "Missing In Prépa". Mais cela ne veut pas dire que j'ai abandonné la fic, loin de là. J'ai donc rédigé le chapitre suivant ,qui est un chapitre court de transition pour la seconde "phase".
Encore désolé du retard
Chapitre 12 : Questions……et réponses
Quartier Scientifique, Médiathèque Kepler, Atlantis
A la différence de nombreuses facultés et universités de la Voie Lactée (qu’elles soient Terriennes ou non), la section de recherche de la base d’Atlantis est connue pour sa rapidité de réaction, pour la bonne raison que sans elle, la dite-base, alors simple cité, aurait été réduite en ses plus petits éléments constitutifs par les différents réfractaires à l’installation de Terriens dans Pégase.
Ainsi, quand une nouvelle venue déniche quelque chose d’étrange, elle se voit nommée coordinatrice de projet dans les 12 heures, au lieu d’être mise dans la file d’attente des projets de thèses et autres demandes de financement.
Evidemment, si l’on s’appelle Mc Kay ou Zelenka, ce système présente des avantages, mais pour les êtres humains, il a un « léger » défaut :
-Par où est-ce que je commence ? Le chuchotement mi-apeuré, mi-excité fit sourire Johann, qui voyait une de ses amies devoir diriger le travail d’une dizaine de scientifiques ayant pour certains passé plusieurs années sur Atlantis. -A mon avis, tu écoutes ce que te dit ce Nathan, pour commencer.
Parfaitement conscient de la difficulté de répartir le travail parmi ses subordonnés lorsque l’on est « le seul scientifique valable à deux millions d’années-lumière à la ronde », Mc Kay assigna au groupe, en plus des cryptographes et autres spécialistes, Nathan Ritter, dont la spécialité était de centraliser les efforts pour obtenir un groupe à peu près cohérent.
Se tournant vers le « vrai » coordinateur, elle répéta : -Donc, par où est-ce qu’il faudrait commencer ? -Pour l’instant, il semble que nous ayons deux problèmes : le code, et ce qu’il protège, d’accord ? -Peut-être, mais tant que le code lui-même ne sera pas brisé, on ne pourra rien faire, si ce n’est spéculer sur le contenu de ces fichiers, non ?, demanda Anna. -Et bien, je propose que nous cherchions dans les fichiers déjà accessibles des informations sur ce que pourraient contenir les fichiers qui nous intéressent. -Il a raison, Anna. On ne peut pas vraiment faire autre chose tant que les codes d’accès ne sont pas déchiffrés.
Les différents spécialistes et autres scientifiques étaient en train de discuter dans l’une des salles d’une médiathèque réaménagée en centre de recherche lorsque le trio arriva :
-Bonjour, mesdames, messieurs.
Vous avez tous reçu un topo de la situation actuelle, donc vous en savez au moins autant que moi sur l’objet de nos recherches. Le décryptage du système de sécurité entourant les fichiers nous concernant est désormais une priorité militaire maximale, donc nous devrions, avec un peu de chance, avoir des résultats probants assez rapidement. Mais pour le moment, nous allons devoir nous contenter des fichiers accessibles. Il est probable que les détails sur la nature de cette « contamination » soient encore hors d’atteinte, mais il devrait être possible de la replacer dans un contexte historique, voire militaire. Donc, on rassemble tout ce que l’on peut sur la période et les emplacements des évènements en question, et on s’occupe ensuite de voir si les documents y étant relatifs peuvent éclairer notre lanterne.
L’un des historiens fit signe qu’il avait une question : -Quel est notre niveau d’accréditation pour les recherches ?
-Nous avons accès au niveau Delta pour les sections historiques et politiques, Charlie pour le bio-médical et Echo pour le militaire. Si qui que ce soit à besoin d’un accès exceptionnel a un fichier donné, parlez-en à Nathan et à moi-même, et nous verrons ce que nous pouvons faire. D’autres questions ?
Nul ne répondit.
-Bien, alors, au travail, dit Anna, avant de se diriger vers l’un des moniteurs où l’attendaient plus d’informations que n’en contenait l’intégralité d’Internet sur Terre.
Bureau du gouverneur Weir, Atlantis
Le directeur du département scientifique de la base toqua à la porte. -Entrez, Rodney.
-Nous avons un problème, dit sans préambule Mc Kay. -Que se passe-t-il ? -Il y a quelques heures, une de nos analystes est tombée sur des fichiers cryptés d’une manière jusqu’alors inconnue. Nous avons commencé à décrypter, et pour l’instant, nous avons réussi à retranscrire une très faible partie des données, mais regardez sur quoi nous sommes tombés, lui dit-il en tendant une clé de stockage.
Il fallut quelques secondes au dispositif pour être opérationnel, puis l’écran afficha un seul fichier texte, qu’Elizabeth Weir ouvrit immédiatement avant de le parcourir. Au bout d’une vingtaine de secondes, son regard revint sur Rodney Mc Kay.
-Est-il possible qu’il y ait la moindre erreur de traduction ? -Quasiment impossible. Les fichiers surcryptés font bien référence aux « Ori ». -Qui d’autre a vu ce fichier ? -Deux techniciens et un traducteur, mais aucun n’a la moindre idée de ce dont il s’agit. -Je m’en doute. Il ne doit pas y avoir plus d’une vingtaine de personnes ayant le niveau d’accréditation suffisant. -J’ai mis le décryptage en priorité absolue pour les ordinateurs quantiques. Envoie-t-on un rapport sur Terre ? -Oui, et en transmission directionnelle par la Porte. Sécurité maximale, niveau d’accréditation Ultra.
Mc Kay se retourna pour partir lorsqu’un message fut annoncé par le haut-parleur dans le bureau : « Docteurs Mc Kay et Weir. Votre présence est requise en salle d’embarquement. Réception d’un message FLASH. » Weir pressa un bouton : -Nous arrivons.
Les deux plus hauts responsables civils se virent rejoints par quelques officiers hauts gradés dans la salle d’embarquement. Un officier des communications les laissa entrer dans la cellule de crise. Devant chaque chaise se trouvait une feuille apparemment blanche, qui se recouvrit de caractères lorsque l’un des dirigeants de la base y apposait sa signature :
****FLASH****
DE : COMMANDEMENT CENTRAL TERRE A : COMMANDEMENT CENTRAL PEGASE OBJET : DEFCON 2
1 : LE CROISEUR LANCE-MISSILES BELLEROPHON (BBG-08) A ETE DETRUIT IL Y A 5 HEURES PAR FORCES INCONNUES, PRESUMEES HOSTILES, LORS D’UNE ACTION DE RECONNAISSANCE EN FORCE DANS LE SECEUR 2,11,-5 DU PETIT NUAGE DE MAGELLAN.
2 : TOUTES LES FORCES ARMEES TERRIENNES SONT PAR LA PRESENTE EN ETAT D’ALERTE RENFORCE DEFCON 2.
3 : REGLES D’ENGAGEMENT BAKER EN ACTION : AUTORISATION DE TIR ACCORDEE SUR TOUT APPAREIL PRESENTANT DES INTENTIONS HOSTILES VERIFIEES OU PRESUMEES.
4 : AUTORISATION DE DEPLOIEMENT DES ARMEMENTS DE TRANCHE B,D,E ET DES ARMEMENTS NUCLEAIRES TACTIQUES EN ENVIRONNEMENT NON, REPETE, NON, PLANETAIRE.
****FIN****
Si une grande partie des personnes présentes dans la salle s'interrogaient sur les conséquences de ce message sur la situation de la Terre et d'Atlantis, deux civils étaient encore plus préoccupés. Après tout, quoi de plus normal, puisqu'il y a plusieurs années, ils avaient, comme quelques rares autres personnes, lu un avertissement décrivant comment la Terre et toutes les autres civilisations de la Voie Lactée s'étaient faits détruire par ces "Ori".....
Chapitre suivant : La chimère
Dernière édition par le Mar 13 Nov 2007 - 12:31, édité 1 fois |
| | | Sapho Gouverneur Planétaire à Mandibules
Nombre de messages : 1052 Age : 94 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Effet Papillon [Tome I] Lun 12 Nov 2007 - 16:00 | |
| Argh... On peut dire que tu sais couper tes chapitres au bon endroit... Un chapitre court, certes, mais qui met en relation Pegase et la Voie Lactée. On en arrive à un point ou tu vas bien être obligé de donner des réponses (non...? ) Court mais passionnant, bien dans la ligne des chapitres précédents. Et je dois dire que c'est bien agréable Une remarque cependant : tu as toujours tendance à faire des phrases trop longues. Je pense notamment à : - Citation :
- A la différence de nombreuses facultés et universités de la Voie Lactée (qu’elles soient Terriennes ou non), la section de recherche de la base d’Atlantis est connue pour sa rapidité de réaction, pour la bonne raison que sans elle, la dite-base, alors simple cité, aurait été réduite en ses plus petits éléments constitutifs par les différents réfractaires à l’installation de Terriens dans Pégase.
Ca fait partie de ton style, très précis, mais ça ralentit parfois la compréhension |
| | | Skay-39 The Vortex Guy
Nombre de messages : 4190 Age : 35 Localisation : TARDIS 39th room (blit), on Moya third level, in orbit around Abydos (Kaliam galaxy)
| Sujet: Re: Effet Papillon [Tome I] Lun 12 Nov 2007 - 16:59 | |
| - Sapho a écrit:
- Argh... On peut dire que tu sais couper tes chapitres au bon endroit...
+ 1 ! J'ai vraiment hâte de connaitre le sens de cette dernière phrase... La Terre, détruite par les Oris ? Mais alors... Voyage temporel ? Réalité alternée ? Précognition ? Raaah, que c'est agaçant ! - Sapho a écrit:
- Une remarque cependant : tu as toujours tendance à faire des phrases trop longues. Je pense notamment à :
- Citation :
- A la différence de nombreuses facultés et universités de la Voie Lactée (qu’elles soient Terriennes ou non), la section de recherche de la base d’Atlantis est connue pour sa rapidité de réaction, pour la bonne raison que sans elle, la dite-base, alors simple cité, aurait été réduite en ses plus petits éléments constitutifs par les différents réfractaires à l’installation de Terriens dans Pégase.
Ca fait partie de ton style, très précis, mais ça ralentit parfois la compréhension + 1 aussi. Cependant, je limiterais cette remarque à cette seule phrase : le reste est parfaitement compréhensible, mais ce passage en particulier aurait besoin d'être remanié. Un chapitre très sympathique sur cette bonne vieille Atlantis, dont je ne cesse de me réjouir de la voir enfin exploitée à fond. Tu distilles le mystère avec beaucoup de talent, même si, comme l'a dit Sapho, en sent que la tension atteint un apogée et que des réponses vont bientôt venir crever ce plafond menaçant. Quels sont ces mystérieux agresseurs ? Pourquoi la Croisade des Oris a t-elle été occultée ? S'est-elle jamais produite ? Que préparent les Jaffa ? Qui sont les pollueurs de mondes ? Que contient ce fichier crypté ? Comment Mc Kay peut-il aimer les rations de survie de l'armée ? Je te complimente au passage sur la manière dont tu parviens à faire ressortir le caractère des protagonistes absent à travers ta narration, comme dans ce passage : - Rufus Shinra a écrit:
- Parfaitement conscient de la difficulté de répartir le travail parmi ses subordonnés lorsque l’on est « le seul scientifique valable à deux millions d’années-lumière à la ronde », Mc Kay assigna au groupe, en plus des cryptographes et autres spécialistes, Nathan Ritter, dont la spécialité était de centraliser les efforts pour obtenir un groupe à peu près cohérent.
C'est tout Mc Kay ça. J'admire aussi l'aisance avec laquelle tu nous plonges dans un univers résolument militaire, au moyen notamment de la logique des procédure et l'usage judicieux des termes techniques, qu'ils soient corrects ou extrapolés. L'important, c'est que moi, je ne vois pas la différence. Bref, que du bon, ça met en appétit. _________________ ________________ « My name is Skay-39, an administrator… An enthusiasm wave hit and I got shot through a link... Now I'm lost in some distant part of the webniverse on a forum – a crazy forum – full of strange, geek life-forms… Help me… Listen, please. Is there anybody out there who can read me ? I'm being tyrannized by an insane fondator… doing everything I can… I'm just looking for a real life. »
Dernière édition par le Lun 21 Jan 2008 - 20:55, édité 1 fois |
| | | Rufus Shinra Roi des Petits Gris
Nombre de messages : 2455 Age : 36 Localisation : Là où s'est déroulée la dernière catastrophe en date ~ Compagnon senior de la Confrérie
| Sujet: Re: Effet Papillon [Tome I] Jeu 10 Jan 2008 - 13:41 | |
| Chapitre 13 : La chimère
Approximativement 5 heures auparavant, dans le Petit Nuage de Magellan
Le croiseur terrien n’était qu’un point insignifiant par rapport à la planète autour de laquelle il orbitait. A l’intérieur du navire, quelques centaines d’hommes et femmes attendaient, patiemment, depuis une heure. Lorsque les sondes de P8X-626 avaient lancé l’alerte, le Bellérophon avait initialement été détaché du groupe de combat pour surveiller le dispositif étranger en action. Puis, quelques minutes après son arrivée dans le système, une transmission du SGC l’avait informé d’une mission de reconnaissance. Le Jumper aurait à recueillir des informations sur les vaisseaux qui allaient arriver d’une minute à l’autre, tandis que le croiseur devrait évaluer ses capacités défensives en tentant de protéger la planète. Le commandant Andersen avait reçu en même temps un rapport détaillé sur les offensives radiologiques, alors que son équipage s’installait aux postes de combat.
Le Jumper était bien arrivé, et avait déplacé la Porte en orbite, laissant la planète entre elle et l’arme inconnue, puis s’était placé à quelques centaines de kilomètres du Bellérophon.
De toutes les batteries de détecteurs dont disposait le vaisseau terrien, seuls les capteurs passifs étaient utilisés, tandis que des drones de reconnaissance s’éloignaient dans toutes les directions, attendant l’ordre de s’activer.
Le second-maître Beaumont surveillait les écrans lui donnant les informations en provenance des différents détecteurs d’ondes gravitationnelles, lorsqu’une petite tache apparut, rapidement suivie de nombreuses valeurs numériques. Après avoir lu et interprété les informations affichées, il appuya sur l’interphone : « CO, de Scanners. J’ai une anomalie gravitationnelle, fenêtre hyperspatiale probable, à 800000 km au-dessus de l’écliptique, cap un-un-cinq à deux point un millions de kilomètres. »
« Bien compris », répondit Andersen, avant de se tourner vers son chef-canonnier : « Préparez-moi une solution de tir. »
« CO », reprit la voix de Beaumont, « Fin de l’anomalie. J’ai une masse de un point cinq millions de tonnes en accélération vers nous, à quatre cent vingt g. »
Le commandant acquiesça puis dit : « Activez les drones, et dites aux gars du Jumper qu’ils peuvent aller renifler notre copain. Naomi, faites décoller les chasseurs en couverture anti-missile rapprochée. »
Au moment où son second, Naomi Ayse, allait répondre, le second maître se fit à nouveau entendre : « Second contact repéré. Accélération quatre mi......Vampire ! Vampire ! Missile en approche ! Accélération quatre mille cinq cent g ! » « Acquisition du projectile en approche. Il sera à portée de tir d’ici trois minutes si son accélération reste constante. », dit le chef canonnier, en train de se pencher sur l’une des consoles du CIC.
Andersen jeta un coup d’œil à la carte centrale, et observa les deux points rouges se séparer, loin encore de la sphère bleue représentant la portée d’interception du Bellérophon. « Transmettez à la flotte : Attaque en cours, commençons opérations. Lancez les intercepteurs sitôt à portée de tir. » Il observa rapidement le CIC, et s’attarda sur l’un des écrans muraux, qui représentait plusieurs coupes du croiseur. Plusieurs indicateurs clignotèrent au niveau des hangars, indiquant le décollage imminent des appareils, dont la mission serait strictement défensive.
La vitesse du missile se stabilisa à environ cinq mille km/s, et il fallut attendre encore cinq minutes avant que le vaisseau ne puisse se mettre à tirer.
La solution de tir ayant été calculée aussitôt que le missile eût stoppé d’accélérer, les ordinateurs du système d’autodéfense ouvrirent le feu sitôt que le projectile fut à portée de tir efficace. Quatre petits missiles décollèrent du croiseur, et, sous la poussée de leurs propulseurs ioniques rapides, se stabilisèrent sur une trajectoire d’interception.
« Interception de la cible 1001 dans 10 secondes. » La quasi-totalité des hommes et femmes présents dans le central se tournèrent pour regarder la cuve holographique où les symboles verts se rapprochaient du point rouge, pour se superposer et disparaître.
« Ils l’ont eu. »
Bien qu’elle sache que chacun avait assisté à l’interception sur les scanners, Shanti n’avait pu s’empêcher de l’exprimer à voix haute, comme pour se persuader qu’avec un peu de chance, elle n’assisterait pas à un nouveau cataclysme.
Le petit appareil se dirigeait à présent vers l’appareil inconnu, théoriquement protégé par son système de camouflage.
« Tu reçois quelque chose ? », demanda Campbell, que le pilotage en ligne droite dans le vide ne semblait pas fasciner outre mesure. « Rien de plus que la signature gravitationnelle, et quelques légers rayonnements EM. »
Au bout de quelques minutes, les écrans des senseurs commencèrent à déverser leurs informations devant Shanti :
« J’ai les premières infos : Il ne semble pas y avoir de bouclier autour du vaisseau, mais je repère en revanche des perturbations mineures au niveau du vaisseau lui-même. »
« Montrez çà, lieutenant. », dit Maltez, avant de s’approcher de sa subordonnée.
« Voilà. » Elle montra une représentation du vaisseau. « Les capteurs n’arrivent pas à donner une valeur fixe à la masse du vaisseau, et la position de son centre de gravité se déplace de manière irrégulière, et… »
Elle fut coupée par une alarme, qui se déclencha au moment ou une douzaine de petits objets quittèrent le vaisseau et furent détectés.
« J’ai un solution de tir avec les drones, commandant. Dois-je ouvrir le feu sur le vaisseau ou les projectiles ? », dit Campbell, qui assistait à la même scène depuis le cockpit.
Alors que Maltez s’apprêtait à lui dire de ne rien faire, les projectiles disparurent en autant de flashs, à une faible distance de leur lanceur.
« Vampire ! Vampire ! Lancements multiples. Données identiques. Onze projectiles en approche ! », dit Beaumont, alors que les détecteurs du Bellérophon lui indiquaient la présence de ces nouveaux appareils.
« Visent-ils la planète ? », demanda Andersen.
« Atten..négatif ! Ils sont pour nous ! Onze missiles sur une trajectoire d’interception ! »
Le commandant se tourna vers le timonier : « Vitesse d’urgence ! Levez le bouclier ! Commencez les manœuvres dilatoires et lancez les leurres. »
La voix de Beaumont se fit à nouveau entendre dans le CIC :
« Détection de fenêtres hyperpatiales au niveau des missiles. »
Quelques secondes plus tard, alors que le croiseur s’éloignait à toute vitesse de sa position d’attente, des nuages de gaz apparurent de nulle part, pour être, une seconde plus tard, au cœur d’une réaction impliquant l'annihilation de plusieurs tonnes d’antimatière.
L’un des projectiles réapparut à très faible distance du croiseur, qui fut noyé dans l'énergie libérée par la réaction, et seul le bouclier de conception Asgard empêcha sa destruction complète.
Au milieu du CIC, plongé dans le noir après l'explosion, Andersen reprit conscience au bout de quelques secondes. Il se releva dans l'obscurité la plus complète, et, alors qu’il cherchait l’une des lampes de poche accrochées aux murs, vit tout d’un coup l’éclairage de secours se remettre à fonctionner, révélant le chaos dans le centre de commandement du vaisseau.
Une bonne partie des présents étaient blessés ou morts à la suite de collisions contre les consoles. Il jeta un coup d’œil au tableau d’affichage des dégâts pour voir les propulseurs signaler leur incapacité complète, les boucliers totalement disparus et de nombreuses sections du navires endommagées ou exposées au vide spatial.
Alors que certains blessés gémissaient, ceux qui le pouvaient se dirigeaient vers les postes critiques pour reprendre le contrôle du croiseur.
Le second-maître Beaumont avait eu de la chance et n’avait eu que quelques égratignures. Il se replaça devant ses écrans. Sa voix se fit entendre à nouveau au-dessus du brouhaha ambiant :
« Vampire ! Vampire ! Lancement détecté ! »
Andersen se jeta sur un bouton clignotant au mur, le pressa, et vit sa couleur passer du rouge au vert, signalant la réussite de l’éjection des boites noires.
Quelques secondes plus tard, un projectile réapparut dans la section ingénierie du vaisseau, et détona, réduisant le croiseur à un amas de particules.
« Oh merde ! » Maltez avait résumé les pensées de toutes les personnes présentes dans le Jumper lorsque les détecteurs avaient affiché l’explosion du Bellérophon.
Il se reprit rapidement, et se tourna vers Shanti, alors qu’un missile redécollait en direction de la planète, dont le sort semblait à présent scellé. « Est-ce qu’on a eu les infos qu’on voulait ? » « A peu près, la masse semble se stabilis….Oh non, elle change à nouveau ! » « Encore ? » « Non, maintenant, elle augmente à toute vitesse ! Les capteurs indiquent que l’appareil est dix fois plus lourd qu’avant de tirer. Et çà continue de plus en plus vite. » « Campbell, on dégage de là. Ramenez-nous à la Porte. »
« Commandant, je crois qu’on a un problème…. », lui répondit le pilote. « Quoi encore ? »
« Il y a un problème avec les systèmes de contrôle du Jumper. », coupa Campbell. « Il est attiré par le vaisseau. »
Deux lueurs illuminèrent une dernière fois le système dévasté.
Une bombe radiologique explosa à haute altitude au-dessus de la seule planète habitable de P8X-626, quelque secondes avant que le navire, à présent aussi massif qu’une étoile, ne disparaisse, laissant derrière lui le vide et un nuage de débris. |
| | | Webkev Roi des Petits Gris
Nombre de messages : 2378 Age : 37 Localisation : ~ Surfant dans le subespace ~ Compagnon de la Confrérie
| Sujet: Re: Effet Papillon [Tome I] Jeu 10 Jan 2008 - 14:56 | |
| L'action est bien détaillée, et la scène se déroule sans temps mort. Pas grand chose de plus à dire, à part : - Citation :
Le commandant se tourna vers le timonier : « Vitesse d’urgence ! Levez le bouclier Le commandant aurait pu ordonner la mise en place du bouclier avant le début du combat, ne sachant pas comment l'ennemi allait l'attaquer. Bonne continuation ^^ |
| | | Rufus Shinra Roi des Petits Gris
Nombre de messages : 2455 Age : 36 Localisation : Là où s'est déroulée la dernière catastrophe en date ~ Compagnon senior de la Confrérie
| Sujet: Re: Effet Papillon [Tome I] Jeu 10 Jan 2008 - 15:14 | |
| Merchi
Mais en le laissant éteint, il n'émettait pas d'énergie et ne pouvait pas être repéré.
Enfin, en théorie.... |
| | | Skay-39 The Vortex Guy
Nombre de messages : 4190 Age : 35 Localisation : TARDIS 39th room (blit), on Moya third level, in orbit around Abydos (Kaliam galaxy)
| Sujet: Re: Effet Papillon [Tome I] Lun 21 Jan 2008 - 22:05 | |
| C'est toujours un plaisir que de trouver un nouveau chapitre de "Effet Papillon" en se connectant. J'ai attendu de pouvoir m'y consacrer entièrement avant de me lancer dans la lecture, afin de pouvoir commenter immédiatement après. Autant dire que je n'ai pas été déçu.
On reconnait toujours la même rigueur militaire, aussi bien dans la manière de s'exprimer des protagonistes que dans le déroulement de l'action et la sobriété de la rédaction. C'est un style tout à fait particulier, que j'apprécie beaucoup. Seul petit bémol : j'ai parfois eu un peu de mal à m'y retrouver au niveau de l'action, précisément à cause de cette narration peu détaillée. Il m'était par moment difficile de savoir ou je me trouvais, entre le Jumper et le croiseur, à moins de ne me rattacher attentivement au nom des protagonistes - ce qui perturbe un peu la lecture.
Une bataille spatiale digne d'Artheval_Pe (d'ailleurs, je suis certain qu'il apprécierait), avec juste ce qu'il faut de coordination, de matériel novateur utilisé selon les bonnes vieilles techniques et de retournements de situation. Certes, cela ne fait pas beaucoup avancer l'histoire, mais on en apprend davantage sur les méthodes et les pouvoirs de ces mystérieux agresseurs, qui promettent de se révéler encore plus coriaces qu'on aurait pu le croire.
On peut difficilement imaginer une destruction plus absolue que celle que tu décris. Deux croiseurs vaporisés, une planète rendue invivable, et rien d'autre pour en témoigner que quelques boites noires en piteux état. C'est rédigé d'admirable manière, en particulier l'anéantissement du Jumper : tu ne le racontes pas directement, tu engages juste l'action avant d'adopter un point de vue extérieur, sans t'attacher davantage au sort du vaisseau Lantien. L'impact mélodramatique est vraiment formidable. Quant à l'autodestruction du croiseur alien, cela dote tes méchants d'une aura inquiétante.
Bref, que du bonheur, j'ai hâte de lire ton prochain chapitre ! _________________ ________________ « My name is Skay-39, an administrator… An enthusiasm wave hit and I got shot through a link... Now I'm lost in some distant part of the webniverse on a forum – a crazy forum – full of strange, geek life-forms… Help me… Listen, please. Is there anybody out there who can read me ? I'm being tyrannized by an insane fondator… doing everything I can… I'm just looking for a real life. » |
| | | Rufus Shinra Roi des Petits Gris
Nombre de messages : 2455 Age : 36 Localisation : Là où s'est déroulée la dernière catastrophe en date ~ Compagnon senior de la Confrérie
| Sujet: Re: Effet Papillon [Tome I] Sam 9 Fév 2008 - 19:05 | |
| Chapitre 14 : Déjà vu
Le SGC lunaire était construit, comme son prédécesseur, en un ensemble de niveaux souterrains. Une trentaine de kilomètres sous la surface se trouvait le centre de commandement solaire, qui recoupait les informations transmises depuis les sondes et les stations réparties à travers tout le système.
Puis, deux kilomètres en-dessous, se trouvait le souterrain 201. Comparé aux autres niveaux, il était minuscule, mais renfermait l’une des zones les plus sécurisées qui soient, invisible même aux détecteurs asgard.
Et le cœur de ce niveau était une salle de réunion, dans laquelle seules vingt-cinq personnes avaient jamais pu pénétrer.
Une demi-douzaine de personnes entrèrent dans la salle de réunion de taille respectable.
Lorsque chacun fut installé, Carter procéda aux salutations d’usage, puis invita les deux voyageurs en provenance d’Atlantis à commencer leur briefing. Chacune des personnes présentes dans la pièce avait un niveau d’accréditation dont l’existence même était l’un des secrets les mieux gardés au sein de l’administration spéciale des Nations Unies.
Le docteur Weir commença à parler :
-Comme vous le savez, nous avons découvert il y a environ 15 ans, un appareil de transport altéran permettant le voyage dans le temps. Cet appareil, que nous n’avons jamais utilisé à cette fin, est pourtant la cause d’évènements majeurs dans notre réalité, tels que la survie de l’expédition Atlantis.
Ce système, que nous pensions ne jamais voir servir, avec la destruction de l’empire Goa’uld, fut pourtant utilisé en 2005.
Le véhicule temporel, qui semble avoir été lourdement endommagé, est arrivé quelques mois après l’établissement du système d’identification. Il contenait une très grande quantité d’informations, ainsi qu’une passagère.
-Moi, coupa Carter. Enfin, mon double de cette réalité, qui, semble-t-il était mourante des suites d’une attaque sur la Terre. Enfin, reprenez, s’il vous plaît, docteur Weir.
-Merci. En effet, nous avons trouvé le lieutenant-colonel Samantha Carter, gravement blessée, dans le véhicule, avec son code d’identification temporel noté à côté d’elle, ainsi qu’un disque dur accompagné d’instructions.
-Que s’était-il passé ?, s’enquit la directrice de l’administration spéciale.
-Il semblerait que, quelques mois après l’arrivée du véhicule, nous allions trouver une cache remplie d’artefacts altérans, dont l’un, un appareil de communication transgalactique, allait nous faire découvrir d’un peuple dénommé les Ori. Selon les informations très détaillées du colonel Carter, il s’agirait du résultat d’un schisme chez les altérans, entre les partisans d’un non-interventionnisme après l’ascension et ceux d’une utilisation plus....effective des pouvoirs conférés par celle-ci. Il en résulta une guerre, dont l’issue fut la destruction quasi-complète des espèces vivantes de notre galaxie, par le biais d’une arme bactériologique Ori, qui n’immunisaient que les fidèles de leur culte, Origine.
-Bon Dieu, une guerre bactériologique à l’échelle d’une galaxie..... chuchota l’un des responsables présents.
-En tout cas, le dispositif de Dakara fut construit, semble-t-il, pour réimplanter la vie anéantie par cette arme.
-Et, que se passa-t-il après le contact ?
-Les Ori ont lancé une offensive, une croisade, pour être plus précis. Tout d’abord avec leurs agents, nommés les Prêcheurs, raffermissant les peuples à l’aide de démonstrations de force utilisant, entre autres, leur arme biologique. La nation Jaffa faillit, d’ailleurs, se convertir en masse, alors que la Terre fut victime de cette arme.
-C’est pour cela qu’elle est revenue ?
-Non, les fichiers mentionnent un vaccin et le procédé de fabrication, ainsi que la survie de la Terre. Il semble qu’après cette offensive, la Terre avait réussi à reprendre l’initiative et à lutter contre ces agents, mais quelques mois plus tard, ils réussirent à fabriquer dans notre galaxie une Porte des Etoiles géante, d’où sortit une flotte qui put anéantir une armada combinée terrienne, jaffa et asgard en quelques minutes.
-C’est à partir de là que tout à dérapé, intervint Carter. Il semblerait que la nation Jaffa ait été attaquée directement et vaincue, puis ce fut le tour de la Terre, selon les bribes de données que nous avons trouvé dans une clé USB accompagnant le disque dur.
-Donc, si nous sommes encore là, actuellement, c’est que....
-Nous n’avons pas pris contact avec ces Ori, effectivement, madame.
-Mais pourquoi nous en parler maintenant ?, demanda la directrice. Est-ce que vous pensez que les vaisseaux qui ont détruit ce croiseur sont Ori ?
-Pas vraiment. Nous avons pu récupérer deux des boites noires du Bellérophon et commencer à les analyser, mais cela ne correspond pas vraiment aux informations que nous avons eu par le lieutenant-colonel Carter. Les Ori n’utilisent pas d’armes nucléaires, à ce que nous savons d'eux.
Elle prit une gorgée d’eau, et continua. -Les recherches sur Atlantis viennent en fait de trouver un fichier extrêmement protégé, que nous commençons à peine à déchiffrer, et qui semble être resté invisible jusqu’au début des attaques. Pour l’instant, nous n’avons pas encore accès à son contenu complet, mais nous y avons trouvé le terme « Ori ». Pour l’instant, nous ignorons si les agresseurs sont Ori, mais il est possible qu’ils aient un rapport avec les évènements actuels.
-Donc, si j'ai bien compris, repris la responsable, nous nous trouvons face à une, voire deux forces ennemies d'un niveau technologique comparable ou supérieur aux Anciens, ayant pour hobby des exterminations au niveau galactique ?
-En résumé....oui, voilà la situation.
-Bien. Je vous remercie pour votre exposé, mesdames. Je transmettrai ces informations au Conseil de Sécurité.
Elle prit une pause, puis dit : -Général Carter, avez-vous des recommandations à soumettre au Conseil pour faire face à cette crise ?
-Et bien, il me semblerait approprié d'avertir immédiatement nos différents alliés, ainsi que la Nation Jaffa, en leur expliquant la situation actuelle dans le Petit Nuage de Magellan, qu'ils puissent se préparer à une éventuelle frappe. Ensuite, pour ce qui nous concerne spécifiquement, le minimum serait de faire passer les forces de réserve planétaire en DEFCON 3, puisque une attaque ennemie nous laisserait un temps de réaction inférieur à cinq minutes.
La responsable de l'administration spéciale fit mine de réfléchir quelques secondes, puis acquiesça :
-Entendu. Je soumettrai vos recommandations. Encore merci, dit-elle, avant de se lever, en cela suivie par ses collègues.
Samantha Carter attendit que la porte de la salle fût fermée pour s'adresser à Weir : -Elizabeth, si vous avez la moindre info supplémentaire, j'aimerais être prévenue immédiatement. -Entendu. Ne vous inquiétez pas, j'ai mis mes meilleurs éléments dessus. -.... -Est-ce qu'ils se rendent compte à quel point la situation est grave ? -Probablement pas, autrement, nous ne perdrions pas autant de temps avec ces procédures....
Dernière édition par le Dim 10 Fév 2008 - 14:32, édité 1 fois |
| | | Sapho Gouverneur Planétaire à Mandibules
Nombre de messages : 1052 Age : 94 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Effet Papillon [Tome I] Dim 10 Fév 2008 - 0:04 | |
| J'ai... un problème. Soit je l'avais raté la première fois, soit je suis très fatiguée. J'explique : - Citation :
- -J’ai mis le décryptage en priorité absolue pour les ordinateurs quantiques. Envoie-t-on un rapport sur Terre ?
-Oui, et en transmission directionnelle par la Porte. Sécurité maximale, niveau d’accréditation Ultra. - Citation :
- Après tout, quoi de plus normal, puisqu'il y a plusieurs années, ils avaient, comme quelques rares autres personnes, lu un avertissement décrivant comment la Terre et toutes les autres civilisations de la Voie Lactée s'étaient faits détruire par ces "Ori"...
Finalement, la Terre est détruite ou pas ? J'ai bien compris qu'il y a deux réalités différentes, dues à un voyage spatio-temporel de Carter. Dans l'une, la Terre a été détruite par les Oris. Dans l'autre, on ne les connait pas (si ?). Je sens qu'il y a un lien entre les deux, mais je le vois pas bien... Sinon : - Citation :
- -Moi, coupa Carter. Enfin, mon double de cette réalité
De cette autre réalité où la Terre a été détruite ? Du "Futur" ? - Citation :
- Il semble qu’après cette offensive, la Terre avait réussi à reprendre l’initiative et à lutter contre ces agents, mais quelques mois plus tard, ils réussirent à fabriquer dans notre galaxie une Porte des Etoiles géante, d’où sortit une flotte qui put anéantir une armada combinée terrienne, jaffa et asgard en quelques minutes.
Après relecture, il est évident que "ils", ce sont les précheurs ; mais la phrase est un peu longue... Pour finir ; c'est LE chapitre des premières réponses (j'l'avais dit, que ça viendrait bientôt ) ; comme d'habitude, il est très bien écrit, avec une précision du mot redoutable ; mais - c'est peut-être l'heure - il y a comme un flou pour moi, dû à la fin du chapitre 12... |
| | | Webkev Roi des Petits Gris
Nombre de messages : 2378 Age : 37 Localisation : ~ Surfant dans le subespace ~ Compagnon de la Confrérie
| Sujet: Re: Effet Papillon [Tome I] Dim 10 Fév 2008 - 10:09 | |
| Le chapitre 14, bien que bref, nous instruit grandement sur le pourquoi de l'absence des Oris dans la Voie Lactée. Tu résumes assez bien les saisons 9 et 10, en quelques lignes. Sinon, pour l'usage du jumper temporel, est ce que dans ta réalité, SG 1 ne l'a pas utilisé pour aller voler un ZPM il y a 4000 ans, en Egypte, sous le règne de Râ ? Si oui, alors on aurait que l'arrivée de Carter 1 dans ton univers en soit la deuxième utilisation. Et sinon, je n'avais pas relevé cela précédemment (merci Sapho ^^) - Citation :
- -J’ai mis le décryptage en priorité absolue pour les ordinateurs quantiques.
Un ordinateur quantique pourrait briser n'importe quel code en un temps très court, d'après mes souvenirs. N'importe quel cryptage devrait y passer. D'ailleurs, je ne sais pas comment fonctionne la technologie Lantienne, mais je ne suis pas sur qu'ils disposaient d'ordinateurs quantiques, donc, je conseille de demander l'avis aux experts (ketheriel par exemple ^^). Sinon, le chapitre 14 très sympa. |
| | | Rufus Shinra Roi des Petits Gris
Nombre de messages : 2455 Age : 36 Localisation : Là où s'est déroulée la dernière catastrophe en date ~ Compagnon senior de la Confrérie
| Sujet: Re: Effet Papillon [Tome I] Dim 10 Fév 2008 - 14:40 | |
| Un ordinateur quantique est incroyablement plus performant qu'un ordinateur standard, mais il n'est pas non plus magique, et on peut faire confiance aux Anciens pour être doués pour cacher certaines choses.
Autrement, je compte réécrire le prologue et les premiers chapitres d'ici peu. Je mettrai alors les versions originales en "Spoiler", et les nouvelles à leur place.
Et puis, pour le coup du Jumper temporel utilisé pour récupérer un ZPM, si l'on est dans une réalité l'ayant récupéré, alors SG1 n'a pas fait le voyage dans le temps (c'est une autre SG1 qui l'a fait, dans un univers alternatif).
Sinon, le chapitre 15 est en bonne voie (J'avais déjà commencé à l'écrire avant). |
| | | Rufus Shinra Roi des Petits Gris
Nombre de messages : 2455 Age : 36 Localisation : Là où s'est déroulée la dernière catastrophe en date ~ Compagnon senior de la Confrérie
| Sujet: Re: Effet Papillon [Tome I] Lun 11 Fév 2008 - 22:21 | |
| Chapitre 15 : Concorde....et discorde
22 heures plus tard
Système FT-957
Les quatre chasseurs et le ravitailleur volaient en formation, propulseurs coupés. Le silence avait suivi une demi-heure de discussion entre les pilotes, et chacun était perdu dans ses pensées et le vide affiché par les détecteurs. La formation était en vol serré, centrée autour du ravitailleur, de la taille d'un petit transport, qui servait en même temps d'appareil de détection avancée et de contrôle pour les chasseurs.
L'alerte générale avait été déclenchée quelques heures plus tôt dans l'ensemble des appareils de la flotte. Mais, cette fois-ci, cela n'avait rien à voir avec un exercice.
Carl regarda dans son cockpit virtuel les missiles sous les embryons d'ailes de son chasseur. Deux de ses fusées étaient noires mat, tandis que les autres avaient une tête sensiblement plus large que le reste du corps, peinte en jaune à rayures noires, et il repensa à son parcours.
Punaise, il y a 6 ans, j'étais un gars standard, étudiant pour devenir ingénieur, et maintenant, je pilote un super-chasseur bourré de missiles nucléaires hors de la Voie Lactée.....Engagez-vous, qu'ils disaient, vous verrez du paysage , pensa-t-il avant de régler son affichage pour afficher la Voie Lactée, toujours aussi magnifique, qui l'aida à se détendre, et à repenser aux dernières heures.
Le CAG les avait tous convoqués en salle de briefing lors de l'alerte, où ils apprirent la disparition du Bellérophon. Les patrouilles avaient alors été renforcées en nombre, en fréquence. Son groupe était le second dans les rotations, et il avait eu le temps de chercher d'autres informations avant le briefing spécifique. Et pour les infos, il s'avait où chercher : au CIC.
"Samir, tu peux venir un instant ?", lui demanda-t-il, une dizaine de minutes après la fin de la réunion d'urgence, alors que son ami sortait de la salle de contrôle pour quelque raison.
"Pas le temps. Si c'est important, suis-moi, je dois aller récupérer des paperasses chez l'amiral. Les codes PAL, pour être précis."
"Quoi ?", dit Carl tout haut, avant de se reprendre et de chuchoter, "Ils sortent les charges nucléaires ?" "Tu n'es pas au courant ? On a perdu un croiseur, démoli en quelques minutes, et la Terre vient de nous faire passer en DEFCON 2." "Comment ça, démoli ? Au briefing, le CAG a juste dit qu'il avait disparu." "Ouais, ben on a retrouvé les boites noires", dit Samir, en continuant à avancer dans les coursives, "et on m'a montré les enregistrements de l'engagement. A ce que j'en ai vu, il s'en semble que l'on soit dans...." "Mouais, j'ai compris. Et....on sait qui a fait ça ?" "On ne m'a rien dit à ce sujet, et je n'ais aucune idée de mon côté. L'attaque ne ressemble à rien de connu, mais un conseil, fais gaffe dehors, parce que qui qu'ils soient, ils ne plaisantent pas."
Ils étaient à présent près des quartiers des officiers généraux.
"Tu ferais mieux de t'éclipser, à moins d'avoir un laissez-passer pour amadouer ces deux là.", dit-il en pointant de la tête les deux gardes à l'entrée de la cabine de l'amiral. "OK, merci, vieux." "T'inquiètes."
Il avait vu, par la suite, les techniciens sortir les ogives nucléaires, sous la surveillance des Marines. Puis, juste avant le décollage, il reçut dans les banques de données une série de codes d'activation, signifiant qu'il avait désormais entre ses mains le pouvoir de ravager un pays entier.
Un cri dans son casque le fit revenir à la réalité. "Contact ! Fenêtre hyperspatiale ! Distance 56200 km", aboya le contrôleur radar du ravitailleur, un instant avant que les informations ne s'affichent dans son cockpit virtuel.
"Ici Lone Wolf. Bravo 2, avec moi, on va voir ce que c'est. Bravo 3 et 4, vous restez en arrière et nous couvrez." "Compris", répondit Carl à son leader, avant de s'engager avec lui sur une trajectoire d'interception, propulseurs activés.
La fenêtre avait disparu, laissant place à un contact radar clair, qui fut rapidement analysé et identifié par l'IA de son chasseur. "Lone Wolf", dit Carl, "transport Goa'uld classe Tel'tak II. Pas d'IFF. Qu'est ce que l'on fait ? Sommations d'usage ?" "Je m'en charge.", répondit-il
La voix du chef de groupe se fit entendre sur la fréquence de communication d'urgence reconnue dans la Voie Lactée : "Tel-tak inconnu, vous entrez dans l'espace de contrôle du groupe spatial terrien du Concordia. Veuillez vous identifier et vous immobiliser sur le champ, ou nous ouvrons le feu. Toute tentative de fuite sera interprétée comme une action hostile et sera traitée en tant que telle." "Bien compris, chasseurs Tau'ri.", répondit le pilote du transport, dont le visage s'afficha à droite de l'écran affichant plusieurs vues du transporteur. "Je m'appelle Rya'c, fils de Teal'c, et je viens représenter la nation Jaffa auprès de vos forces."
Le transport commença alors à ralentir, et Carl vit son canonnier retirer son pouce du bouton de tir des missiles. "Allons bon", dit ce dernier, "dans quoi est-ce qu'on s'est mis ?" "Sais pas", répondit Carl, "mais ce qui est sûr, c'est qu'on est dedans jusqu'au cou...."
Alors que le reste de l'escadron termina sa patrouille normalement, les deux chasseurs et le transporteur revinrent rapidement vers le porte-astronefs, où le transport fût dirigé vers une baie d'appontage différente.
La baie avait été désertée par les techniciens et les contrôleurs de vol, laissant un petit groupe de personnes y entrer, escorté par un groupe de Marines. Un homme sortit de l'une des coursives et se dirigea en courant vers le groupe. Les Marines firent mine de pointer leurs armes sur lui, avant de le reconnaître et de le saluer.
"Ah, Mitchell. Heureux de voir que vous avez pu nous rejoindre", dit l'amiral Wulfe. "Désolé du retard, amiral.", répondit-il. "Je suis venu aussi vite que possible et je n'ai pas eu le temps de me faire informer de la situation." "Une de vos patrouilles vient d'intercepter un transport Jaffa et le ramène à bord. Il semblerait que ce soit Rya'c qui le pilote, et il demande à monter à bord en tant que représentant de la nation Jaffa. Nous avons eu l'autorisation de l'accueillir de la part du SGC." "Les Jaffas se joignent à la fête ?", demanda Mitchell "Il semblerait. Le SGC vient de nous avertir qu'ils les ont mis au courant des attaques, et que nous pouvons nous attendre à l'arrivée prochaine d'un de leurs groupes de combat dans le secteur." Mitchell soupira : "Il ne manquait plus que ça...."
Le transport traversa le champ de force pour atterrir délicatement sur le sol, au moment où les Marines formaient une garde d'honneur derrière les principaux officiers du navire.
Le Jaffa sortit du vaisseau, s'arrêta quelques minutes pour regarder autour de lui, puis avança en direction du petit groupe.
-Général Mitchell. C'est un plaisir de vous revoir, malgré les circonstances. -De même pour moi, Rya'c. -Bienvenue à bord du Concordia, lui dit le commandant du navire. Je suis le capitaine de vaisseau Ha Tran, et voici l'amiral Wulfe, qui commande notre flotte. -Bienvenue à bord, dit l'amiral. -Merci de votre accueil, messieurs. Il regarda à nouveau autour de lui. -Votre navire est réellement impressionnant, messieurs, mais je crains que ce ne soit pas l'objet de ma visite. Il semble que nous ayons un problème commun, selon votre message....
Le dernier à rentrer, Mitchell ferma la porte du quartier des V.I.P., et vint s'asseoir à la table où venaient de s'installer les officiers généraux, les commandants des navires de la flotte, le second du Concordia et une partie de l'état-major. A la surprise des commandants des différents vaisseaux, ce fut Mitchell et non Wulfe qui débuta la réunion : -Alors, quel est la position officielle de la Nation Jaffa sur la crise actuelle ? -Toujours aussi direct, général Mitchell. Enfin, je préfère ce style à celui qui prédomine actuellement sur Dakara. -Toujours des problèmes avec la faction de Gerak ? -En effet. Votre communication n'a fait que renforcer sa position au sein du Conseil. Nous avons de plus en plus de mal à faire face à ses arguments en faveur d'une politique d'expansion agressive, justifiée soit par cette menace, soit par une tentative d'intimidation de votre part, pour reprendre les termes de Gerak. -Je pensais que les factions modérées étaient majoritaires au sein de votre Conseil, intervint Wulfe. -Oui, mais leur position s'effrite, entre les escarmouches avec l'alliance luxienne et cette menace dont vous nous avez averti. La preuve en est mon arrivée. -Comment çà ?, demanda le chef d'état-major de l'amiral. N'est-ce pas plutôt un signe du soutien des partisans de Bra'tac ? -Au contraire, amiral. Ma venue a, comme vous le pensiez, un objectif politique, mais pas celui qui nous serait à tous favorables. Il semble que j'ai été écarté de la scène publique, pour permettre un renforcement de la position des factions extrémistes. -Ce qui signifie pour nous ?, demanda pragmatiquement Mitchell -Ce qui signifie, général, que si je n'ai désormais plus beaucoup de certitudes quant à l'attitude de mes frères et sœurs face à cette situation, je pense que les idées des bellicistes vont prendre beaucoup de poids dans la politique extérieure de notre Nation......
Dernière édition par Rufus Shinra le Ven 18 Avr 2008 - 17:16, édité 1 fois |
| | | Sapho Gouverneur Planétaire à Mandibules
Nombre de messages : 1052 Age : 94 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Effet Papillon [Tome I] Mer 13 Fév 2008 - 0:27 | |
| Ahhh ! Ce que j'aime dans cette fic, c'est le soin apporté au personnage. En quelques mots on a l'impression de les connaître ^^ Donc les nouvelles se répandent, indubitablement, et les morceaux se rejoignent. En plus, le Gerak, à défaut de nous orifier, il veut nous coloniser, comme quoi l'histoire finit par arriver... J'aime beaucoup les parallèles que tu es en train de monter avec la version que l'on connait. Reste à voir où cela bifurque |
| | | Webkev Roi des Petits Gris
Nombre de messages : 2378 Age : 37 Localisation : ~ Surfant dans le subespace ~ Compagnon de la Confrérie
| Sujet: Re: Effet Papillon [Tome I] Mer 13 Fév 2008 - 16:48 | |
| Pas grand chose à dire, sinon qu'on attend la suite ^^ |
| | | Skay-39 The Vortex Guy
Nombre de messages : 4190 Age : 35 Localisation : TARDIS 39th room (blit), on Moya third level, in orbit around Abydos (Kaliam galaxy)
| Sujet: Re: Effet Papillon [Tome I] Dim 17 Fév 2008 - 2:00 | |
| EDIT : Je me suis aperçu que j'avais zappé un chapitre de la fic de Rufus. en conséquence, ce commentaire n'est pas celui du chapitre ci-dessus, mais du précédent. - Sapho a écrit:
- Sinon :
- Citation :
- -Moi, coupa Carter. Enfin, mon double de cette réalité
De cette autre réalité où la Terre a été détruite ? Du "Futur" ? Non... En fait, cette réalité est un "passé". C'est ce qui se serait produit, dans la fic de Rufus, si Carter n'était pas venu avertir "nos" héros de la menace Ori. La situation actuelle de cette fic résulte de l'arrivée de cette Carter, qui a empêchée nos amis de contacter les Oris. Un excellent chapitre de transition, Rufus. Pas grand chose de plus a dire, sinon que la cohérence est très bien respectée et qu'il n'y a pas de temps morts inutiles. Tu parviens toujours à distiller une sorte de tension latente très appréciable... Pour le coup de la réalité alternée, par vraiment de surprise, puisque c'était l'une des pistes que j'avais envisagé... Je suis très curieux de savoir comment les Oris et tes aliens mystérieux vont s'articuler, et surtout ce que viennent faire la dedans les nouveaux planeurs de la mort Jaffa améliorés.... Bref, un rythme soutenu et une histoire consistante. Que du bon... _________________ ________________ « My name is Skay-39, an administrator… An enthusiasm wave hit and I got shot through a link... Now I'm lost in some distant part of the webniverse on a forum – a crazy forum – full of strange, geek life-forms… Help me… Listen, please. Is there anybody out there who can read me ? I'm being tyrannized by an insane fondator… doing everything I can… I'm just looking for a real life. »
Dernière édition par Skay-39 le Dim 9 Mar 2008 - 20:56, édité 1 fois |
| | | Rufus Shinra Roi des Petits Gris
Nombre de messages : 2455 Age : 36 Localisation : Là où s'est déroulée la dernière catastrophe en date ~ Compagnon senior de la Confrérie
| Sujet: Re: Effet Papillon [Tome I] Dim 24 Fév 2008 - 17:43 | |
| Pour cette mise à jour, ce ne sera pas un nouveau chapitre, mais l'introduction, entièrement réécrite, puisque la version originale avait été pour le moins bâclée. Le post initial va donc être modifié, et, pour les fainéants (comme moi) ne voulant pas revenir au premier post, la nouvelle version dans la balise SPOILER pour prendre moins de place. - Spoiler:
Prologue :
Pour un peu plus de six milliards d'êtres humains, la journée était comme toutes les autres. Certains allaient étudier, d'autres travailler tandis que la majorité concentrait ses efforts à leur propre survie. Au même moment, à la surface de quelques milliers d'autres planètes, plus ou moins loin de cette tête d'épingle bleue, d'autres êtres conscients survivaient à leur manière dans la Voie Lactée. Si les terriens avaient souvent connu des ravages causés par des guerres de religions et ne manquaient pas de s'en plaindre, peu d'entre eux se doutaient que la Terre était pour l'instant à l'abri d'un conflit religieux plus ravageur que tout ce qu’avait pu connaître cette planète tout au long de son histoire.
Le général O'Neill était l'un de ces humains, et ce privilège ne l'emplissait pas particulièrement de joie. Les deux dernières années avaient été une suite de mauvaises nouvelles, entrecoupées de quelques bonnes, trop rares cependant pour changer la situation.
Certes, la Terre venait de recevoir un cadeau fantastique, qui, pour la première fois, donnait un espoir aux derniers alliés de la Voie Lactée : des armes pouvant détruire les vaisseaux de croisade. Mais ce cadeau avait eu un prix : la disparition des plus fidèles alliés de la Terre, de l'une des espèces les plus avancées que l'humanité ait jamais connue, à savoir les Asgards.
Mais même ce cadeau avait son inconvénient, qui avait finalement coûté cinquante ans à l'un de ses meilleurs amis.
La situation était désormais désespérée, à présent que les Croisés venaient de recevoir d'autres appareils en renfort et qu'ils savaient que la Terre possédait un moyen de défense suffisamment efficace pour attirer une offensive, mais pas assez assimilé pour pouvoir la repousser totalement.
La Terre avait tout ce qu'il fallait pour lancer, avec l'aide des derniers Jaffas insoumis, une contre-offensive à l'échelle galactique. Tout, sauf le temps. Et c'est ce temps que Jack O'Neill, ex-colonel retraité de l'U.S. Air Force, rappelé deux fois au service actif et Terrien le plus redouté de la Voie Lactée s'apprêtait à gagner en franchissant une fois de plus la Porte des Etoiles, boite de Pandore dont dépendait depuis dix ans maintenant le sort de l'humanité à travers toute la Voie Lactée, qu'elle le sache ou non.....
En sortant du vortex, O'Neill jeta un coup d'œil aux alentours, et vit une paire de Jaffas en armure, qui, semblait-il, l'attendaient. -Salut les gars, dit-il en les saluant de la main. Jack O'Neill. Je viens voir Maître Brat'ac. L'un des Jaffas acquiesça silencieusement et lui indiqua la direction à prendre, avant de se retourner vers la Porte. Etonné par ce comportement, O'Neill s'apprêta à parler, puis, aucune réplique cinglante ne lui venant à l'esprit, se retourna et prit le chemin du QG provisoire des forces Jaffas libres.
Il ne fallut que quelques minutes au général pour atteindre le campement, dont tout dans l’aspect indiquait cette nature provisoire. Elle s’expliquait facilement par le fait que presque toutes les places fortes avaient subi une attaque en règle, brève et dévastatrice, de la part des Croisés.
Quelques Jaffas s’entraînaient là, sans armure, avec des armes terriennes et goa’uld, à quelques dizaines de mètres de lui, et O’Neill s’attardait pour les observer lorsqu’on l’invita à rentrer dans la tente de commandement. Il se dirigea vers la plus grande tente, quand son guide lui dit : -Ce n’est pas celle-là, O’Neill. Puis il lui indiqua une autre tente, indistincte des autres. Nous préférons ne pas faciliter une frappe orbitale sur notre commandement. -Bonne idée, répondit-il sincèrement, avant de le laisser pour entrer sous la tente, où de nombreuses personnes s’affairaient autour de cartes et du communicateur subspatial de facture terrienne.
Au moment où il aperçut O’Neill, Brat’ac vint immédiatement à sa rencontre : -O’Neill, c’est un plaisir de vous accueillir ici. -Tout le plaisir est pour moi, maître Brat’ac. -Vous aviez dit, dans votre dernier message, que vous aviez un plan de contre-attaque pour éliminer les armées Ori. En quoi nos maigres forces peuvent-elles s’avérer utiles ? -Attendez une seconde. Il accompagna le vieux Jaffa à l’extérieur, et observa autour de lui jusqu’à ce qu’il soit convaincu que personne ne pouvait les entendre murmurer. -Nous avons besoin d’une campagne de désinformation, Brat’ac. Il faut que d’une manière ou d’une autre, l’ensemble de la flotte ennemie se rassemble près de la superporte. Si nous pouvons les y amener, il sera possible d’y engager une de nos armes, qui devrait détruire tous leurs navires ainsi que cette Porte. -Comment serait-ce possible ? Nul n’a jamais réussi à franchir leurs boucliers, jusqu’à présent. -Nous avons une arme qui devrait faire l’affaire, mais cette arme est unique et nous ne savons pas comment en fabriquer. Donc, si nous devons l’utiliser, autant le faire de manière à faire le plus de dégâts possibles. -Je comprends, vieil ami. -Merci. Ensuite, nous aurons à attaquer simultanément le plus possible de planètes occupées par l’ennemi, pour les empêcher de riposter. Si nos forces combinées peuvent éliminer leurs prêcheurs, nous pourrons alors prouver que les Croisés, aussi forts qu’ils sont, ne sont pas invincibles, et.. -Et les populations de la galaxie se retourneraient contre eux. -Voilà l’idée. Brat’ac réfléchit quelques instant, puis répondit : -Un excellent plan, mais qui nécessite effectivement de pouvoir détruire leur flotte. -C’est là votre rôle. Nous pensons faire circuler l’information selon laquelle nous avons trouvé une paire de navires Anciens, qui pourraient nous permettre de frapper leurs navires, les uns après les autres. Et notre premier objectif serait alors la Superporte.
Ils revinrent vers la Porte, où O’Neill ouvrit un vortex vers la Terre.
-Je vais dire à nos combattants que la Terre vient de faire cette découverte, et que l’heure de la contre-attaque est proche. -Bonne chance, maître Brat’ac. -Bonne chance à vous, O’Neill.
Huit jours plus tard. Croiseur de combat Odyssey, en orbite autour de la Terre.
L’imposant navire terrien était apparemment immobile à quelques centaines de kilomètres au-dessus de la Terre, et un observateur s’étant remis de la surprise causée par la présence du croiseur aurait été bon pour perdre définitivement son hoquet en voyant le faisceau de lumière le rejoindre. Le colonel Davidson attendait de pied ferme le nouvel arrivant, qui amenait avec lui les ordres de mission du vaisseau, à peine ressorti des chantiers où les ultimes présents Asgards avaient été partiellement démontés et déplacés, pour permettre la fabrication en série des nouvelles armes.
Le général O’Neill arriva alors par les anneaux de transports, accompagné d’un Marine et d’une caisse de taille moyenne, où les différents marquages laissaient supposer que même les étiquettes la recouvrant relevaient du secret défense.
-Bienvenue à bord, mon général. -Merci, merci, lui répondit-il, avant de marquer une légère pause. Bon, maintenant que les formalités sont terminées, on passe aux choses sérieuses : L’opération est confirmée et la campagne de désinformation est, semble-t-il, couronnée de succès. Bref, dès que nous arrivons sur place, on balance le colis, et on se taille. -Entendu, monsieur.
Tant le colonel Davidson que O’Neill avaient renoué avec l’espoir ces derniers jours, au vu de l’accalmie qui avait suivi l’engagement de l’Odyssey contre une escadre Ori, et qui pourrait peut-être durer jusqu’à la production de masse des canons anti-navires lourds. Mais l’un et l’autre savaient que la Terre, dernier bastion des forces anti-croisées, ne pourrait se baser sur la seule chance. Les différents responsables des forces terriennes étaient arrivés à la même conclusion, et le plan du général avait été approuvé, de par sa nature à donner à la Terre le temps nécessaire à la contre-offensive.
Soudain, une énorme vibration secoua le navire, renversant toutes les personnes situées dans la salle des anneaux. O’Neill se releva difficilement, et dut attendre quelques secondes pour que ses yeux puissent s’adapter à la faible lumière dispensée par l’éclairage de secours. Il se dirigea ensuite vers Davidson et tenta de le réveiller. Il s’aperçut ensuite de l’angle étrange que faisait son cou, et en déduisit que l’Odyssey venait juste de perdre son commandant. Laissant derrière lui la caisse, il courut aussi vite que possible vers le poste de commandement, croisant çà et là des ingénieurs et des hommes d’équipages plus ou moins désemparés par ce qui ne pouvait être qu’une attaque, puisque aucun phénomène naturel de taille à endommager un croiseur terrien n’aurait pu le surprendre, qui plus est lorsque celui-ci était en orbite terrestre.
-Aux postes de combat ! Rapport des avaries, toutes sections !, vociféra le général en entrant.
Il y eut un petit moment de pause, le temps que les officiers et membres d’équipages enregistrent les ordres du nouveau venu, mais nul ne songea à contester, les réflexes militaires ayant pris le dessus.
Un officier arriva une trentaine de secondes plus tard devant le général, tenant une lampe de poche : -Qui êtes-vous, et où est le colonel Davidson ? -Général O’Neill, et il est mort. Je prends le commandement. -A vos ordres, mon général.
Il se tourna vers l’officier tactique : -Rapport de situation, quel est l’état du navire ? -Boucliers détruits. Propulsion principale hors d’usage, lui répondit une femme dans le poste de commandement. -Hyperpropulsion ? -Endommagée. Attendez, les détecteurs sont à nouveau opérationnels. -Nous avons quatre vaisseaux de croisade. Ils se dirigent sur la Terre. -Armements ? -On n’a plus que les missiles. -Entend….
-Oh mon dieu ! Tout le monde se tourna vers l’origine de l’exclamation. L’un des enseignes venait de tourner l’une des caméras extérieures vers la zone où se trouvaient les vaisseaux, et l’écran affichait désormais plusieurs faisceaux de lumière s’écraser en Antarctique et provoquer une explosion cataclysmique là où se trouvait l’avant-poste des Anciens. Les différentes personnes présentes assistèrent, quelques secondes plus tard, au mouvement de rotation des navires, qui commencèrent à tirer sur les différentes zones de grande concentration humaine.
-Où en sont ces foutues réparations !?, hurla O’Neill -Les comms sont fonctionnelles et nous avons des solutions de tir pour les missiles. -Lancez tous les missiles sur le navire le plus proche, et mettez-nous en contact avec le SGC avant qu’il ne soit trop tard. -Entendu.
Le navire vibra légèrement alors que ses missiles décollaient pour se diriger vers l’un des appareils ennemis, et s’écrasèrent sur son bouclier au moment où il tirait sur l’Amérique Centrale, qui fut annihilée en un instant, transformant toutes les terres émergées entre Mexico et la Colombie en poussière.
-Ici….GC…nous….ons été gra…..chés. -Passez-moi Carter, immédiatement. Un officier l’interpella : -Monsieur, les vaisseaux changent de cap et se dirigent vers nous. -Nous avons récupéré les propulseurs 8 et 11, monsieur, dit alors un autre officier. -On se barre d’ici ! Restez à portée de communication du SGC, et engagez des manœuvres d’évitement.
-Génér…., rter. Le tir no…..Instr….. -Carter, cassez-vous avec le Jumper, maintenant !! -….mons….sûr ? -Plan Aschen, c’est un ordre !!
-Monsieur, les appareils ennemis ouvrent le feu ! -Evitez-les, cria O’Neill par-dessus son épaule.
-Carter, je vous laisse cinq minutes, ensuite je passe à l’étape deux !
Devant l’absence de réponse de Carter, O’Neill se retourna vers le second : -Faites-nous passer de l’autre côté de la Terre, aussi vite que possible ! -Compris, monsieur.
Seconde après seconde, le navire louvoyait en orbite autour de la Terre, évitant les tirs des navires Ori, certains s’écrasant au sol ou dans les océans, dévastant encore plus la Terre, qui déjà ne ressemblait plus à la planète bleue que l’équipage de l’Odyssey connaissait. O’Neill surveillait sa montre tout en écoutant partiellement les rapports, entre autre ceux sur les dégâts subis par la Terre. Au bout de quatre minutes, il quitta la poste de commandement en laissant le contrôle au second, et se dirigea vers la salle des anneaux, délaissée par l’équipage.
Il ouvrit la caisse qu’il avait amenée avec lui à bord. Par la suite, il entra un code d’activation dans un petit pupitre situé à côté d’un plus gros dispositif. Il prit alors quelques secondes pour réfléchir, puis, sans un mot, appuya sur un bouton orangé.
L’EPPZ piégé contenu dans la caisse reçut simultanément plusieurs décharges d’énergies, et, instantanément, le croiseur terrien disparut dans un torrent de particules élémentaires.
Les habitants de la Terre qui étaient encore en vie après les différents impacts, suivis des premiers tsunamis n’eurent pas le temps de se sentir mourir, lorsque l’énergie libérée par le dispositif en orbite se déchaîna sur eux. Les navires Ori survécurent quelques fractions de secondes de plus que la croûte terrestre, puis, leurs boucliers ne pouvant absorber pareille énergie, se désintégrèrent. Non contente d’avoir détruit une planète et quelques vaisseaux, l’onde gravitationnelle provoquée par le déchaînement de l’EPPZ réduisit à néant toutes les structures moléculaires présentes dans ce qui fut quelques secondes plus tôt connu sous le nom de système solaire, et, en quelques minutes, seules quelques comètes éloignées purent témoigner de la présence passée d’un groupe de corps célestes.
La lueur allait être vue à travers toute la galaxie durant les cinquante prochains milliers d’années.
Que ceux qui assistent à la mort de la Terre soient libres ou sous le joug des Ori ne dépend plus de cette petite planète, désormais. Bonne chance, Brat’ac….
Ce furent les dernières pensées du Général Jack O’Neill au moment de déclencher le détonateur qui était devant lui.
|
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Effet Papillon [Tome I] | |
| |
| | | | Effet Papillon [Tome I] | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|