|
|
| La résurrection de Quetzalcoatl | |
| | |
Auteur | Message |
---|
Skay-39 The Vortex Guy
Nombre de messages : 4190 Age : 35 Localisation : TARDIS 39th room (blit), on Moya third level, in orbit around Abydos (Kaliam galaxy)
| Sujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl Mer 16 Juil 2008 - 1:05 | |
| Aaaah, et bien ! On peut dire qu'on l'aura attendu, ce chapitre ! Qui a dit "Tu peux parler" ?... Webkev ! Tu sors !Un morceau de texte très constructif. Dans la pyramide échouée sur Terre, les réparations et les déblaiements progressent, on met à jour de nouvelles armes et on commence à comprendre comment fonctionnent les systèmes. Le mystère de l'épave s'épaissit par certains points et s'éclaircit par d'autres - je fais allusion à la présence d'une multitude de drones, à leurs mystérieux dysfonctionnements et à ce sabotage qui pourrait en partie l'expliquer. Je regrette un peu, en revanche, qu'on en apprenne pas davantage sur la mystérieuse arme Wraith... Il va falloir que je prenne mon mal en patience. Du côté du vide intergalactique, on a droit à un commando partiellement couronné de réussite et à une scène de torture à vous retourner l'estomac. J'avais déjà frissonné lors du démembrement partiel, mais là... C'est du grand art. Va falloir que je me démène pour doter mon Khnemou d'une personnalité capable de rivaliser avec celle de ton Goa'uld. Rageant, aussi, de voir la moitié libre de l'équipe se trouver à quelques pas à peine de leurs collègues prisonniers et repartir dans les secondes qui suivent à l'autre bout du vaisseau. Et, bien sûr, il y a le grand final... Y'a pas, c'est du grand spectacle. Au niveau du style, c'est toujours très bon, même si j'ai à déplorer quelques maladresses dans les tournures de phrases et quelques fautes un peu dommage. J'en ai noté quelques unes plus bas, mais je sais que j'en ai laissé passer. Et comme d'habitude, mention spéciale pour l'humour. Quelques scènes vraiment grandioses. Le vide Keopsien sous la pyramide, l'armée ennemie rassemblée dans une pièce titanesque... Tout cela est parfois vertigineux. Très bien rendu, vraiment... J'aurais bien voulu avoir davantage de descriptions de la salle des machines. Mais ceci mis à part, j'ai beaucoup apprécié ces vues de l'intérieur d'un vaisseau mère peut conventionnel. Quelques détails : - Horus a écrit:
- Que viennent faire les grands méchants schtroumpfs ici ???
- Horus a écrit:
- - L’état et l’enterrement de ce vaisseau laissent penser qu’il s’est écrasé après s’être fait abattre, sans parler de l’état des ruines de la pyramide maya en dessous.
La pyramide maya en dessous ?... - Horus a écrit:
- C’est alors qu’un crépitement dans le pagne de Quetzalcóatl
XDDDDDDDD Je te dis pas la tête que j'ai fait en lisant ça ! - Horus a écrit:
- Le Asguard se dirigea vers le siège de contrôle goa’uld et se pencha à sa base. Il enleva une plaque métallique, dévoilant plusieurs cristaux colorés. Il retira l’un d’entre eux pour le montrer aux humains.
- Personne n’a jamais envisagé que si vous ne pouviez pas facilement utiliser ce système de contrôle, ce n’était pas à cause de vos capacités cérébrale réduite mais simplement parce qu’il était endommagé ?
Les trois membres de SG1, restèrent interdit face à l’évidence que pointait du doigt l’alien. J'aime beaucoup ce passage. C'est très bien amené, et c'est une excellente idée d'attendre si longtemps avant de leur faire mettre le doigt sur ce problème. A moins que tu n'ais improvisé ?... Ouais. On dira que non. En tout cas, mention spéciale pour ce petit Asgard. - Horus a écrit:
- Je ne sais pas pourquoi, il a tenu expressément à ce que son esprit soit dupliqué juste avant de venir ici…
- Pourquoi ? Vous vous ne l’avez pas fait ? Demanda O’Neill. - Vous ne m’avez toujours pas dit ce que vous attendez de moi… Détourna le Asguard. Pas mal du tout, ça... Excellent, même. ^^ Dommage que ce soit une incohérence... (voir plus bas) Quelques petites remarques, maintenant... - Horus a écrit:
- L’arme Wraith avait patiemment sommeillé sous la jungle du Honduras pendant des siècles, tout comme le faisaient les vaisseaux ruches.
Des siècles ? Des millénaires, non ?... - Horus a écrit:
- Les humains arrivèrent en peu de temps devant des anneaux de transports que Quetzalcóatl venait d’utiliser.
Le major Cain se retourna sans trop d’espoirs vers le docteur Hewitt :
- Je suppose que vous ne pouvez pas… - Si ! Je peux retrouver où ils sont allés et nous y emmener aussi.
Un large sourire apparut sur le visage du major :
- Faites, faites ! Heu, là, je suis très, très septique. Emprunter des anneaux de transport est déjà extrêmement risqué, quand on se trouve dans un vaisseau ennemi. Mais alors, suivre un redoutable ennemi... C'est vraiment une très, très mauvaise stratégie. Je veux dire, si jamais Quetzou s'était arrêté pour se faire refaire un lacet, ils tombaient en plein sur lui... Il aurait été bien plus malin de se rendre n'importe où sauf là, d'autant que l'équipe n'avait aucune véritable raison valable de suivre le Goa'uld. - Horus a écrit:
- Ainsi, lorsque Quetzalcóatl avait mis fin à la vie de sa rivale Cihuacoatl, il avait par la même occasion tué la sœur aînée de son futur hôte.
Oh, Cihuacoatl a donc prit possession de son hôte très récemment ? Quelle amusante coïncidence... - Horus a écrit:
- - Rien d’autre ne porte de traces de dommages, ni autour, ni à l’extérieur… Fit remarque Teal’c. Cela est manifestement l’œuvre d’un sabotage.
Techniquement, le rôle des cristaux est parfois de jouer la fonction de fusible. Il n'est donc pas rare de trouver un cristal endommagé dans un appareil par ailleurs intact. L'hypothèse d'un sabotage est parfaitement plausible - il suffirait que le cristal gère un système n'étant pas susceptible d'encaisser une surtension - mais Teal'c ne peut le déduire aussi vite. - Horus a écrit:
- Hank Landry arriva à l’infirmerie. Il fut tout de suite accueilli par sa fille.
- Le corps de Nott a été renvoyé dans la galaxie d’Ida, informa Heimdall. Il devrait revenir dans quelques heures, le temps que sa mémoire soit réintégrée dans un clone. Je ne sais pas pourquoi, il a tenu expressément à ce que son esprit soit dupliqué juste avant de venir ici… Dans le 5x22 et 6x01, on apprend que Thor est considéré comme décédé par les Asgard parce qu'il est dans un profond coma dont son esprit ne peut être extrait. La technologie Asgard du clonage fonctionne par le transfert des consciences, pas par leur duplication. Ce que tu décris est impossible. Et enfin, ci-dessus en spoiler, quelques fautes que j'ai repéré. Fautes corrigées (sauf une qui n'en était pas une), passage supprimé. Voila, c'est tout. Beaucoup de remarques, je sais. Néanmoins, ce chapitre en reste excellent... Et j'ai vraiment hâte d'en lire la suite.
Dernière édition par Skay-39 le Mer 16 Juil 2008 - 23:43, édité 7 fois |
| | | Webkev Roi des Petits Gris
Nombre de messages : 2378 Age : 37 Localisation : ~ Surfant dans le subespace ~ Compagnon de la Confrérie
| Sujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl Mer 16 Juil 2008 - 10:34 | |
| - Skay-39 a écrit:
- Aaaah, et bien ! On peut dire qu'on l'aura attendu, ce chapitre !
Qui a dit "Tu peux parler" ?... Webkev ! Tu sors ! Je suis grillé Sinon, on a droit à deux suites postées durant la même journée. Vous vous donnez le mot ou quoi ? Bon, comment éviter le double emploi quand Skay a commenté... Impossible On a certaines réponses, on a des interrogations... Je suis impatient de savoir comment Quetzou, et les trois terriens, vont se sortir d'un vaisseau qui explose. Tout comme de savoir ce que Heimdall va répondre à la requête d'O'Neill. En bref, un bon crû ce chapitre. Mention Très bien pour la scène de torture (en effet, elle a changé ), ainsi que pour l'humour et le rendu des personnages, tant Goa, terriens que Asgards. Vivement la suite ^^ Sinon, en ce qui concerne la duplication de Nott, on peut imaginer que le corps a été renvoyé pour subir une inumation, et un nouveau Nott apparaîtra, grâce à une sauvegarde de sa mémoire d'avant le voyage ? (tiré par les cheveux, certes ) |
| | | Titto Commandant Cyborg
Nombre de messages : 658 Age : 33 Localisation : Sous la tranquilité glaciale de l'Antarctique ...
| Sujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl Mer 16 Juil 2008 - 10:47 | |
| Eh bien, quel chapitre ! Mais je crois te détester encore plus qu'après la fin du précédent (j'espère que ça te fera plaisir ... :weir:). Oui, parce que nous faire languir autant que ça avec les armes Wraiths et ne pas les exploiter plus que ça . M'enfin, peut-être que tu nous réserves cela pour la suite, dans l'hypothèse où SG1 ne parviendrait pas à réparer les drônes ... Alors j'vais commencer par les aventures de notre équipe favorite dans le vaisseau perdu dans la jungle. C'est toujours très intéressant de les voir se démener au milieu d'un environnement nouveau, j'imagine parfaitement Daniel surexcité à l'idée d'avoir à traduire un texte dont l'avancée de l'équipe dépend. En tout cas, l'appréhension de Sam quand à l'utilisation du fauteuil est très bien retranscrite. Mais je ne pense pense pas qu'elle serait aussi retournée d'avoir tué un asguard, où en tout cas elle ne l'aurait pas extérioriser à ce point . En tout cas, la présence d'O'neill est toujours aussi rafraichissante, et j'adore la façon avec laquelle tu le fais intéragir avec les asguards, c'est tout lui . Maintenant, du côté de la pauvre équipe recomposée et coincée dans une armada de vaisseau ennemi ... Je vais répéter Skay et te féliciter pour tes descriptions fantastiques des scènes de l'intérieur de la pyramide, et du rassemblement des Jaffas. Et j'y ajouterais la scène de torture, très bien réalisée. On s'y croirait ... Erf. Il y va pas de main morte Quetzou ... . En tout cas, je tiens à te féliciter pour la grande personnalité que tu as imprimé au Colonel Abrams. On sent très bien qu'il ne veut rien lâcher. Bon, je crois que Skay à fait le tour des quelques problèmes (oui parce qu'il y en a quand même), même si ce n'est pas vraiment des problèmes (après tout c'ta fic' ^^), ce sont plutôt des trucs gênants . M'enfin, il n'empêche que cela reste un excellent chapitre, qui nous présage un suite tout aussi excellente |
| | | Horus I.A. Psychopathe
Nombre de messages : 801 Age : 36 Localisation : Dans mon vaisseau-mère
| Sujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl Mer 16 Juil 2008 - 12:11 | |
| Alors d'abord un grand merci pour ta légendaire lecture ultra-instantannée... et aussi pour ce loooong commentaire... et aussi pour l'aide en culture stargatienne que tu m'apportes par msn. - Skay-39 a écrit:
- Je regrette un peu, en revanche, qu'on en apprenne pas davantage sur la mystérieuse arme Wraith...
Ca il va encore falloir attendre un moment... - Skay a écrit:
- J'avais déjà frissonné lors du démembrement partiel, mais là... C'est du grand art. Va falloir que je me démène pour doter mon Khnemou d'une personnalité capable de rivaliser avec celle de ton Goa'uld.
J'avoue que quand j'imaginais la scène en l'écrivant, j'ai failli me sentir mal à la fin. - Skay a écrit:
- Et, bien sûr, il y a le grand final... Y'a pas, c'est du grand spectacle.
- Skay a écrit:
- La pyramide maya en dessous ?...
Ca date du tout premier chapitre. Heather travaillait sur les ruines d'un très ancienne pyramide, c'est comme ça qu'elle a trouvé le vaisseau. - Skay a écrit:
- C'est très bien amené, et c'est une excellente idée d'attendre si longtemps avant de leur faire mettre le doigt sur ce problème. A moins que tu n'ais improvisé ?... Ouais. On dira que non.
Ben en fait non, ça aura une petite importance dans la suite. - Skay a écrit:
- Des siècles ? Des millénaires, non ?...
Tu chipotes. Mais tu as raison, ça peut prêter à confusion. - Skay a écrit:
- Il aurait été bien plus malin de se rendre n'importe où sauf là, d'autant que l'équipe n'avait aucune véritable raison valable de suivre le Goa'uld.
Le seul problème c'est qu'ils ne savent pas où ils sont. Et ils avaient dû se mettre à trois pour se servir des anneaux la première fois. Mais on va dire qu'ils ont attendu un certain temps, assez pour que Quetzou fasse des lacets à ses quatre chaussures. - Skay a écrit:
- Oh, Cihuacoatl a donc prit possession de son hôte très récemment ? Quelle amusante coïncidence...
En effet Mais Cihuacoatl incarne la jeunesse, elle se doit de changer d'hôte dès qu'il commence à flétrir. - Skay a écrit:
- Techniquement, le rôle des cristaux est parfois de jouer le rôle de fusible. Il n'est donc pas rare de trouver un cristal endommagé dans un appareil par ailleurs intact.
Je vais rajouter une précision. - Skay a écrit:
- La technologie Asgard du clonage fonctionne par le transfert des consciences, pas par leur duplication. Ce que tu décris est impossible.
Cf explication tirée par les cheveux de Webkev. J'ai corrigé les fautes, sauf une qui n'en est pas une. Bon, maintenant passons à Webkev ! - Webkev a écrit:
- Je suis impatient de savoir comment Quetzou, et les trois terriens, vont se sortir d'un vaisseau qui explose. Tout comme de savoir ce que Heimdall va répondre à la requête d'O'Neill.
- Spoiler:
Pour Titto : - Titto a écrit:
- Mais je crois te détester encore plus qu'après la fin du précédent (j'espère que ça te fera plaisir ... :weir:).
Ca me fait plaisir ! - Titto a écrit:
- Erf. Il y va pas de main morte Quetzou ... .
Non, il y va de bras arraché ! ^^ En tout cas je suis ravi par vos commentaires, surtout que vous continuiez à lire ma fanfic malgré les grandes interruptions et les maladresses. J'espère surtout que la suite ne vous déceverra pas... En tout cas je vais tout faire pour que ça n'arrive pas. |
| | | Skay-39 The Vortex Guy
Nombre de messages : 4190 Age : 35 Localisation : TARDIS 39th room (blit), on Moya third level, in orbit around Abydos (Kaliam galaxy)
| Sujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl Mer 16 Juil 2008 - 13:15 | |
| - Webkev a écrit:
- on a droit à deux suites postées durant la même journée. Vous vous donnez le mot ou quoi ?
Exactement. C'est un concours entre nous. Mais techniquement, Horus a posté avant minuit et moi après, donc on ne l'a pas fait dans la même journée... - Webkev a écrit:
- Sinon, en ce qui concerne la duplication de Nott, on peut imaginer que le corps a été renvoyé pour subir une inumation, et un nouveau Nott apparaîtra, grâce à une sauvegarde de sa mémoire d'avant le voyage ? (tiré par les cheveux, certes )
- Horus a écrit:
- Skay a écrit:
- La technologie Asgard du clonage fonctionne par le transfert des consciences, pas par leur duplication. Ce que tu décris est impossible.
Cf explication tirée par les cheveux de Webkev. Sauf que l'explication de Webkev est celle que tu as donné, me semble-t-il. Et cela ne résout pas l'incohérence. - Titto a écrit:
- En tout cas, l'appréhension de Sam quand à l'utilisation du fauteuil est très bien retranscrite.
+ 1 ! - Titto a écrit:
- Mais je ne pense pense pas qu'elle serait aussi retournée d'avoir tué un asguard, où en tout cas elle ne l'aurait pas extérioriser à ce point .
Oh, si, je vois bien notre Sam un peu retournée par sa bévue et inquiète de la manière dont Nott réagira. - Horus a écrit:
- Alors d'abord un grand merci pour ta légendaire lecture ultra-instantannée... et aussi pour ce loooong commentaire... et aussi pour l'aide en culture stargatienne que tu m'apportes par msn.
De rien, c'est toujours un plaisir. ^^ - Horus a écrit:
- Skay a écrit:
- La pyramide maya en dessous ?...
Ca date du tout premier chapitre. Heather travaillait sur les ruines d'un très ancienne pyramide, c'est comme ça qu'elle a trouvé le vaisseau. Oui, c'est bien ce qu'il me semblait. Mais dans ce cas, la pyramide maya est au-dessus, non ?... - Horus a écrit:
- Skay a écrit:
- Des siècles ? Des millénaires, non ?...
Tu chipotes. Mais tu as raison, ça peut prêter à confusion. Ben, écoute, des siècles c'est des siècles et des millénaires c'est des millénaires, hein. Il est vrai que dans un mille il y a des cents, mais c'est tout de même une formulation inhabituelle, qui laisse entendre par exemple que l'arme Wraith ne s'est endormie que récemment, il y a quelques centaines d'années. - Horus a écrit:
- Skay a écrit:
- Il aurait été bien plus malin de se rendre n'importe où sauf là, d'autant que l'équipe n'avait aucune véritable raison valable de suivre le Goa'uld.
Le seul problème c'est qu'ils ne savent pas où ils sont. Et ils avaient dû se mettre à trois pour se servir des anneaux la première fois. Mais on va dire qu'ils ont attendu un certain temps, assez pour que Quetzou fasse des lacets à ses quatre chaussures. Mouais. Tout de même... Ce serait peut-être pas une mauvaise chose de trouver une explication plus concrète à cela, qui expliquerait par exemple pourquoi ils ne peuvent emprunter les anneaux que vers cette destination ou bien pourquoi ils tiennent absolument à suivre Khnemou... heu, Quetzou ! XD Ah le lapsus de malade ! - Horus a écrit:
- Skay a écrit:
- Oh, Cihuacoatl a donc prit possession de son hôte très récemment ? Quelle amusante coïncidence...
En effet Mais Cihuacoatl incarne la jeunesse, elle se doit de changer d'hôte dès qu'il commence à flétrir. Oh, ces Goa'uld n'utilisent donc pas de sarcophage ? - Horus a écrit:
- J'ai corrigé les fautes, sauf une qui n'en est pas une.
Je vais donc supprimer ce passage de mon commentaire. - Horus a écrit:
- Titto a écrit:
- Erf. Il y va pas de main morte Quetzou ... .
Non, il y va de bras arraché ! ^^ Au fait, j'ai songé après coup à quelque chose... Est-ce que l'équipe, lorsqu'elle se trouve dans le vaisseau de queue, n'est pas trop loin de l'appareil de Quetzou pour que leur détonateur fonctionne ? Surtout en hyperespace, au milieu de toutes les perturbations que ça doit engendrer ? |
| | | Horus I.A. Psychopathe
Nombre de messages : 801 Age : 36 Localisation : Dans mon vaisseau-mère
| Sujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl Jeu 7 Aoû 2008 - 16:56 | |
| Merci à toi Skay, j'ai fais quelques modifications selon tes remarques. Et devinez quoi ? La suite est là ! Mais avant, un petit résumé. Résumé des personnages et des derniers évènements :Retenus prisonniers par Quetzalcóatl : Le lieutenant colonel Abrams, chef à SG10 Le Docteur Heather White, archéologue, ancienne hôte de Quetzalcoatl Le Docteur Elwood, mentor de Heather, laissé pour mort par Quetzou. Quetzou était sur le point de tuer Len en enfonçant le pied dans sa nuque.Sur un autre vaisseau : Le major Joe Cain, membre de SG10 Le lieutenant Mary Edison, secrétaire de Jack Le Docteur Hewitt, scientifique de SG10 Le docteur Finey, archéologue Le major Cain venait d’appuyer sur le bouton pour faire exploser le vaisseau de Quetzou.Les méchants : - Khépri, un goa’uld de la Voie Lactée ennemi de Len Abrams - Quetzalcóatl un goa’uld sur la voie de l’ascension et possédant le savoir des anciens - Ix Tab déesse du suicide contrainte d’obéir à Quetzalcóatl
Dernière édition par Horus le Ven 8 Aoû 2008 - 10:46, édité 1 fois |
| | | Horus I.A. Psychopathe
Nombre de messages : 801 Age : 36 Localisation : Dans mon vaisseau-mère
| Sujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl Jeu 7 Aoû 2008 - 16:58 | |
| Partie VI : TrahisonsDe nombreuses colonnes de pierre grise soutenaient le plafond. La salle était envahie d’un fin brouillard, ce qui convenait parfaitement à la végétation tropicale qui proliférait dans les plates-bandes aménagées entre les dalles du sol. Khépri goûtait maintenant à l’aspect le plus agréable de sa divinité, alors qu’une esclave lui massait les pieds. La dernière partie de son plan s’annonçait pour le mieux, il n’avait plus qu’à attendre sans faire trop de vagues. Et quitte à patienter, autant profiter de quelques avantages, gracieusement fournis par ses « cousins éloignés ». Le plus difficile était de supporter les gémissements des deux goa’ulds inférieurs, dans le bain à remous juste à côté. Deux « larves » à la divinité douteuse, même pour un Unas, envoyés par leurs maîtres pour mener la guerre à leur place. - On attend encore Kan ! se plaignit le représentant de Huitzilopochtli. - Chaak n’aurait jamais dû confier ses troupes à un incompétent pareil ! pesta l’autre en claquant sa main dans l’eau. - Il reste terré dans ses quartiers, intervint Khépri pour mettre fin à la conversation. Il doit chercher à éviter Quetzalcóatl… On ne peut pas le blâmer pour ça. Le dieu égyptien tourna la tête vers Ixtab. La déesse cadavérique aux joues noires ne semblait pas l’écouter, elle se tenait devant l’immense baie vitrée, les yeux distraits par les formes bleutées qui défilaient autour des vaisseaux pyramidaux. Elle était le seul grand seigneur goa’uld que Quetzalcóatl avait forcé à prendre part à sa croisade. - C’est justement le sujet que je voulais aborder avec vous, reprit Khépri en haussant le ton pour attirer son attention. Quetzalcóatl prend de plus en plus le contrôle de vos jaffas. Et vous le laissez faire. Ixtab se retourna le visage dur : - Et tu as une idée pour empêcher Quetzalcóatl de faire ce qu’il veut ? Rétorqua-t-elle violemment. Ce ne sont pas tes pitoyables tentatives de complot qui y arriveront ! Son interlocuteur ne trouva rien à lui répondre. - Je crois que pour l’instant personne n’est en mesure de s’opposer à Quetza… Ce qu’elle vit par la fenêtre interrompit la déesse. Le doigt du major Cain venait d’appuyer sur le bouton du détonateur, le signal électrique crée avait généré une onde. Cette dernière avait filé droit hors du vaisseau et avait parcouru l’hyperespace, bénéficiant malgré elle de l’efficace champ de protection de Quetzalcóatl qui facilitait toutes formes de communication entre les vaisseaux, malgré les perturbations dues à la distorsion spatiale. Quelques microsecondes plus tard, l’onde atteignit donc le vaisseau cible et plus particulièrement le dispositif électronique lié au C4. Immédiatement, le plastique se scinda en gaz. Un énorme mur de feu se propagea dans les couloirs de la pyramide volante. Chaque mur, chaque jaffa, chaque esclave sur sa route fut annihilé. Pas un ne comprit ce qui lui arriva, lorsque son corps fut atomisé. Presque instantanément, un flanc de la pyramide fut transpercé par les flammes, juste en dessous de l’extension circulaire qui la ceinturait. Puis plus rien… Khépri s’était déjà précipité vers la porte. Les autres goa’ulds, dans l’incompréhension la plus totale, avaient juste eu le temps de se lever et de regarder la déflagration s’éteindre. La scène, vue d’un autre angle, laissa également l’équipe SG10 recomposée complètement stupéfaite. Tout était calme à présent. Seuls quelques débris produisaient des étincelles bleues, à chaque fois que l’un d’eux se détachait des bords de l’énorme trou dans la coque du vaisseau et se faisait éjecter hors de l’hyperespace. Quetzalcóatl était à terre. L’onde de choc l’avait déséquilibré alors qu’il enfonçait son pied dans la nuque de Len Abrams. Il se redressa aussitôt en hurlant quelque chose d’incompréhensible, puis disparut par la porte. Les trois terriens restèrent au sol. Len reprit bruyamment sa respiration. Heather regardait le corps livide du professeur Elwood posé dans une flaque de sang. Il était mort. - C’est tout ? Demanda enfin le docteur Finey après dix vaines secondes d’observation. - Putain ! Dix kilos de C4 ! S’exclama le major Cain. - Ce n’est pas possible… Ajouta le docteur Hewitt. Toute la machinerie aurait dû exploser. Il ne devrait rien rester ! - Mais là, nous avons une saloperie de problème ! Cria Cain. Il enfouit son visage dans ses mains. Ses nerfs lâchaient, devant les regards désemparés du reste de ses compagnons. Le calme n’était qu’apparent dans le vaisseau sinistré. Le trou béant avait goulûment aspiré l’air, en même temps que les décombres de l’explosion et les quelques jaffas qui avaient eu la malchance d’y survivre. Ils n’avaient pas eu le temps de hurler, avant de se retrouver congelés, à la dérive dans l’espace. Plus loin, d’autres compartiments moins endommagés se vidaient lentement de leur précieux oxygène. Mais les soldats qui s’y trouvaient, ignoraient qu’ils risquaient de mourir très prochainement. Déjà quelques courbatures insidieuses envahissaient leurs muscles. Leur sort était, pour une fois, réellement entre les mains de leur dieu. Ce dernier arriva en furie dans le poste de contrôle. - Que se passe-t-il ? Hurla-t-il. - Une explosion entre les niveaux 9 et 10, lui répondit très vite le jaffa chargé des manœuvres. On a visiblement tenté de détruire le réacteur principal. Heureusement la protection a tenu le coup, il fonctionne encore. Mais la coque a été sévèrement touchée… - La moitié de ces deux niveaux sont en vide total d’air… y compris la majorité des quartiers jaffas, dit celui qui s’occupait des systèmes internes. Même s’il essayait de le cacher, sa voix était empreinte d’émotion. - Les niveaux 7 à 13 sont aussi en situation de perte d’oxygène, malgré la fermeture des portes étanches, ajouta le jaffa. Quetzalcóatl sauta sur son siège de contrôle. - Il n’y a qu’une chose à faire, condamner complètement ces étages ! Dit-il en joignant le geste à la parole. - Seigneur… intervint le deuxième jaffa, il reste des milliers d’hommes dans ces étages. Les anneaux de transport ne seront pas suffisants pour tous les évacuer à temps… - Peu importe ! rétorqua violemment le dieu. S’ils ont vraiment foi en moi, ils réussiront. Ordonne-leur de se dépêcher d’évacuer ! Le jaffa baissa le regard et obtempéra. Il n’avait pas le choix, il devait rester là et ne rien faire, tandis que des centaines de personnes étaient en danger de mort. De plus, il le savait, la plupart d’entre eux allaient mourir, malgré les paroles de Quetzalcóatl. Et même si leur foi n’était pas assez grande, cela valait-il la peine qu’ils périssent ? Len et Heather furent ramenés dans leurs petites cellules respectives, l’une à côté de l’autre. Le corps du professeur Elwood était resté en face du trône de Quetzalcóatl, gisant encore sur le sol de grès. Le colonel Abrams haletait toujours, ses forces revenaient peu à peu. Quant à la jeune femme, elle ne pleurait plus, elle ne pensait plus, elle était vidée… Son regard croisa alors celui de Len qui se relevait. - Vous aviez tort… articula-t-elle difficilement à cause de sa gorge serrée par l’émotion. - Quoi ? - Ça ne l’a pas protégé ! Ses pleurs reprirent. - Je ne lui ai rien dit. Il ne savait rien ! Cria-t-elle. Mais Quetzalcóatl l’a quand même tué ! Vous aviez tort ! Il est mort, et sans savoir pourquoi ! En prononçant cette dernière phrase, elle avait commencé à frapper Len. Il réussit à la maîtriser facilement. Il chercha quelque chose de compatissant à dire, mais ne trouva qu’un : - Je sais… Apparemment, ce fut suffisant pour Heather. Son corps convulsait encore de sanglots, néanmoins elle avait arrêté de se débattre. Bientôt ses jambes refusèrent de la porter plus longtemps. Elle tomba simplement assise et resta ainsi. Len comprenait. Il était passé par là. Elle reprendrait le dessus, tôt ou tard. Elle se forgerait petit à petit une carapace… A tel point qu’au fur et à mesure, le sarcophage détruirait chaque parcelle de son humanité. Toutefois, Quetzalcóatl ne semblait pas prompt à y mettre ses victimes… De plus, eux aussi étaient devenus inutiles, l’explosion avait fourni au goa’uld la réponse qu’il attendait. Il savait ce que les autres avaient fait. Donc malgré l’échec de la bombe, leur avenir risquait d’être abrégé très prochainement. Le major Cain était toujours aussi abattu. - Il doit y avoir un autre moyen d’arrêter Quetzalcóatl… Dit Hewitt avec le peu de conviction qui lui restait. Cette tentative de réconfort n’eut pas l’effet escompté. Au contraire, en signe d’exaspération, le front du militaire vint percuter à plusieurs reprises le champ de force solidifiant l’épaisse vitre extérieure. Après plusieurs impacts, il se laissa tomber par terre. Mary Edison était elle aussi atterrée, mais par l’attitude de son supérieur improvisé. - Ok, notre projet a échoué, vociféra-t-elle. En plus nous n’avons pas l’ombre d’un nouveau plan, et encore moins le matériel pour, hypothétiquement le réaliser. Mais ce n’est pas une raison pour piquer une colère comme un gosse de cinq ans ! Soyez un homme, merde ! Sinon nous allons tous crever là, à vous regarder chialer ! Le teint pâle de rousse de la jeune femme avait viré à l’écarlate. En reprenant son souffle, elle essaya de comprendre ce qui lui était arrivé. Habituellement, elle faisait toujours tout pour se contrôler, jamais elle n’aurait osé parler comme cela à un supérieur, ou à n’importe qui d’ailleurs. Mais voilà, la situation n’avait rien de normal. Joe Cain, lui, était complètement démoralisé. Il ne supportait pas l’échec. Sous des airs plutôt nonchalants, il ne supportait pas de décevoir qui que ce soit. C’est pour cela qu’il essayait d’éviter les responsabilités. Mais là, il n’avait plus le choix, et la première mission sur le terrain qu’il avait entièrement dirigée venait d’échouer lamentablement. Pourtant, cela n’aurait pas dû l’affecter autant, car quelques minutes plus tôt, il avait lui-même hésité à déclencher l’explosion. Cette nouvelle vision des évènements lui ouvrit soudain une perspective d’avenir… - C’est bon... Fit Cain en se relevant. Pas la peine de hurler. Nous ne pouvons peut-être plus lutter contre Quetzou, mais nous avons encore deux personnes à retrouver ! Le sourire revint sur le visage de Mary. - Vous avez dit vous-même que nous ne savons pas du tout où ils sont, répliqua le docteur Finey, et qu’il était trop risqué de les chercher ! - Je sais, mais maintenant nous n’avons plus de raison de les abandonner. Et nous avons encore… - Douze heures trente minutes, si mes calculs sont bons, compléta le docteur Hewitt. - Voilà bien assez de temps pour fouiller une grande partie des vaisseaux ! Se réjouit le major Cain. On n’abandonne jamais l’un des nôtres… Même si c’était vous, ajouta-t-il pour le docteur Finey. Quant à vous, lieutenant Edison, ne me parlez plus jamais comme ça. Ixtab était restée rivée au grand hublot pendant de longues minutes. Puis elle avait quitté la salle aux colonnes, par la porte qu’avait empruntée Khépri plus tôt. Elle se rendit directement dans la salle de contrôle de son vaisseau mère. Elle n’eut qu’à traverser deux couloirs d’une centaine de mètres. Arrivée sur place, elle put questionner à sa guise les jaffas qui s’affairaient autour de l’ordinateur de bord. Elle ne réussit à obtenir qu’une réponse : « L’explosion venait de l’intérieur du vaisseau de Quetzalcóatl. » Par la suite, ses demandes de communication avec l’autre vaisseau restèrent vaines. Elle allait abandonner quand… - Ixtab, dit tranquillement la voix de Quetzalcóatl. Elle sursauta lorsque elle aperçut le goa’uld debout juste derrière elle. - Que… Que fais-tu ici ? Demanda-t-elle. - Je viens prendre possession de ton vaisseau, annonça-t-il de la façon la plus anodine qui soit. Le mien a connu… un malheureux accident. Je ne peux décemment pas voyager dedans. Cela risquerait d’être dangereux lors de l’attaque. En dédommagement je t’offre mon ancien vaisseau. J’ai déjà commencé à transférer mes troupes et leur équipement à ton bord… non, à mon bord. SG10 venait d’arriver devant le transporteur par lequel ils étaient venus à bord du vaisseau bleu. Le docteur Hewitt passa sa main devant les cristaux d’ouverture de la porte, mais cette dernière refusa de s’ouvrir. Un léger bruit parvint de l’intérieur, et finalement la porte s’ouvrit. Derrière l’ouverture ronde se tenait un homme au teint mat, vêtu d’un long manteau sombre aux reflets multiples. Une couronne dorée reposait sur sa tête, figurant un disque solaire surplombant un oiseau, dont les ailes s’étalaient sur ses cheveux d’ébène. A ses côtés, se tenaient ses deux fidèles gardes aux armures nacrées de noir et aux casques en forme de scarabées, cachant entièrement leurs visages. Ils pointèrent leurs lances droit sur eux. Les quatre terriens restèrent pétrifiés. - J’aurais dû me douter que vous étiez derrière tout ça, dit Khépri. Cette tentative de sabotage était d’un amateurisme rare. Quetzalcóatl et les autres protègent leurs réacteurs par de puissants boucliers. Vous auriez mieux fait de rentrer chez vous, lorsque je vous en ai donné l’occasion. Je ne serai pas aussi indulgent cette fois. Mais tout d’abord, où sont le major Abrams et l’ancienne hôte de Quetzalcóatl ? - Euh, avant que vous ne commenciez à nous torturer horriblement, intervint le docteur Hewitt, comment savez-vous pour le bouclier autour du réacteur ? Les hataks goa’ulds classiques n’en sont pas équipés. - Je sais m’informer… Et vous allez y contribuer vous aussi… À ces paroles, le major Cain leva instinctivement son p90, suivi par le lieutenant Edison et le docteur Hewitt. Khépri n’eut à faire qu’un seul geste, afin que son gantelet envoie une onde qui renversa les militaires comme un château de cartes, sans qu’ils n’aient eu le temps de faire quoique ce soit. Les gardes scarabées finirent le travail au zat’nik’tel. Après tous les efforts que Khépri avaient déployés pour les renvoyer sur Terre, ces maudits Tau'ris étaient toujours là. Mais par chance, il avait pu les trouver le premier. De plus, sa nouvelle « garde rapprochée » de soldats serpents à plumes était occupée à essayer d’évacuer l’ancien vaisseau de Quetzalcóatl, il pouvait donc s’occuper d’éliminer les humains tranquillement… Mais avant cela, il devait retrouver les deux qui manquaient. Il ne fallait pas que le dieu Aztèque mette la main sur eux, car moins il en savait sur la Terre et la Voie Lactée, plus Khépri serait avantagé…
Dernière édition par Horus le Ven 8 Aoû 2008 - 10:36, édité 2 fois |
| | | Horus I.A. Psychopathe
Nombre de messages : 801 Age : 36 Localisation : Dans mon vaisseau-mère
| Sujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl Jeu 7 Aoû 2008 - 17:02 | |
| Joe Cain sentit quelque chose lui faire mal aux côtes. Il essaya d’ouvrir les yeux…
- Major réveillez-vous ! Lui ordonna une voix désagréable.
La douleur redoubla. Quand il réussit à ouvrir ses paupières, sa vision se mit au point sur le docteur Finey, debout au-dessus de lui. L’archéologue lui donnait des coups de pieds pour qu’il revienne à lui.
- Hé ! Mais vous êtes malade ? Ça ne va pas, je…
Le major se tut, en découvrant la pièce dans laquelle ils se trouvaient. Au fond, un immense visage, très simplifié, était sculpté dans la roche. Des formes géométriques remplaçaient chaque élément ; une coiffe composée de spirales carrées, un haut triangle isocèle figurant le nez, et une bouche rectangulaire au lèvres épaisses contenant deux canine proéminentes. Même Cain, qui n’y connaissait rien, reconnut la représentation d’un dieu. Les deux yeux carrés de la divinité laissaient couler deux cascades qui s’écrasaient au sol de part et d’autre d’un trône. Puis les flots s’écoulaient le long des parois de la salle, formant comme un îlot central, celui-là même où les terriens reprenaient connaissance. En se retournant, le major Cain aperçut Khépri et ses deux jaffas.
- Où sommes-nous ? Demanda le docteur Hewitt. - Disons que ce sont mes nouveaux appartements… Répondit le goa’uld. - « Demeure de Chaak, » lut le docteur Finey.
L’archéologue avait reconnu ces deux hiéroglyphes mayas, inscrits en grand sur la dalle de pierre où se tenaient le lieutenant Edison et le major Cain.
- Vous savez lire cette écriture ? Demanda Khépri interloqué.
Lui-même ne savait pas lire cette langue ancienne. La parler était amplement plus facile, en générale elle ne variait qu’en termes de prononciations et d’intonations avec le goa’uld classique. Mais lire ces caractères archaïques était beaucoup plus difficile, tant ils pouvaient varier selon l’auteur des écrits.
- Je suis archéologue… expliqua timidement Finey sous le regard pesant de Khépri. - Que voulez-vous ? Coupa Cain. - Vous le savez, répondit-il. Je ne vais pas vous torturer, comme le suggérait votre ami… bien que ce soit tentant. Je veux juste savoir où se trouvent Heather White et ce cher lieutenant colonel Abrams. - Pourquoi ? Demanda le major Cain toujours aussi laconiquement. - Ce serait juste dommage qu’ils finissent dans les geôles de Quetzalcóatl… Répondit son interlocuteur pour une fois sans mentir. - On ne sait pas ! Répondit aussitôt le docteur Finey paniqué.
Le self-control du major Cain fut, à nouveau, mis à rude épreuve. Il aurait bien voulu assommer l’archéologue sur le champ. Ils ne discutaient pas avec le concierge, mais avec un goa’uld, un goa’uld dangereux. Il avait réussi à leur faire assassiner plusieurs jaffas, rien que pour lui rendre service. Il ne fallait donc pas sous-estimer leur adversaire.
- Bien, je vous crois, dit simplement Khépri avant de tourner les talons.
Il sortit par une grande porte, mais ses deux jaffas scarabée restèrent avec les prisonniers. Les regards des trois autres avaient été assez éloquents pour que le goa’uld comprenne que l’archéologue avait dit vrai. Et s’ils ignoraient où se trouvaient les deux Tau’ris manquants, il n’y avait qu’une explication plausible… Quetzalcóatl. Khépri s’arrêta au niveau des deux jaffas postés devant l’entrée, à l’extérieur de la salle. Ils tenaient chacun une lance, similaire à celles qu’avaient utilisées les quatre gardes d’élite de Quetzalcóatl lors de l’attaque du SGC. Leur armure se composait d’une unique pièce, une cuirasse d’un métal bleuté, qui laissait apparaître les arabesques tatouées le long de leurs bras nus. Leurs pommettes étaient aussi marquées d’une spirale sous chaque œil.
- Le seigneur Kan règle des affaires importantes pour votre dieu Chaak. Il a ordonné que personne n’entre, mis à part moi et mes gardes… Peu importe ce que vous entendrez.
Le dieu scarabée s’éloigna en souriant.
La nuit était tombée sur le Honduras. SG1 et Balder étaient réunis autour du siège de contrôle goa’uld. Cameron avait réussi à s’évader de l’infirmerie, après avoir supplié le docteur Lam. Il avait dû lui raconter une dizaine d’histoires sur ses divers oncles et tantes pour qu’elle craque nerveusement et l’autorise à sortir, et seulement s’il promettait de se tenir tranquille. Cela expliquait pourquoi il était assis par terre à regarder les scientifiques travailler. Sam et Balder jouaient avec les cristaux du fauteuil, et Teal’c et Daniel s’amusaient avec les touches du grand ordinateur central. Et oui, Mitchell commençait à regretter l’infirmerie.
- Est-ce que je peux vous aider ? Demanda-t-il en s’approchant derrière Daniel et Teal’c. - J’ai bien peur que cela ne dépasse le champ de vos connaissances, Cameron Mitchell, déclara le jaffa placidement. - Hum… Nous n’avons plus de café… commença Daniel. - Et alors, Jackson ? Répondit sèchement le militaire.
Du café ! Et quoi encore ? Il pouvait faire mieux que servir du café ! Cameron sentit la colère monter en lui, en même temps qu’un fourmillement douloureux envahit ses membres. Chacun de ses nerfs semblait encore se souvenir de l’électrocution dont il avait été victime. Il fit la grimace. Cela n’échappa pas à Daniel.
- Oui, vous feriez mieux de vous reposer… Ou, peut être que Jack aura besoin de vous, ajouta-t-il en voyant que sa première proposition n’enchantait guère le lieutenant colonel. - Merci, mais je crois que j’ai trouvé de quoi me rendre utile…
Il s’éloigna sans plus d’explication, provoquant un levage de sourcil de la part de Teal’c. Mais Cameron savait très exactement ce qu’il devait faire. Il était plus doué pour une chose que pour tout le reste… le pilotage. Et il allait montrer à tous que lui aussi pouvait faire quelque chose d’important. Dans son empressement, il faillit percuter un Asguard qui entrait par la porte ronde, au moment où lui sortait. Le petit être lui lança un regard mauvais, presque terrifiant. L’humain ne demanda pas son reste et disparut dans un couloir.
- Nott ! S’exclama Balder en voyant son congénère arriver.
Cette simple syllabe réussit à faire pâlir Sam. La culpabilité étreignit son cœur. Certes il n’était pas vraiment mort, mais elle l’avait quand même tué. Que se serait-il passé si ça avait été une autre personne, un technicien du SGC par exemple. Elle ne se le serait jamais pardonné.
- Nott, je suis… essaya-t-elle de s’excuser. - Ce sont des choses qui arrivent, malheureusement, le Asguard appuya férocement sur ce dernier mot. Les puces mémorielles sont destinées à parer ce genre d’incompétences. Mais nous n’avons pas le temps de nous apitoyer, peut être que si personne n’essaye de me tuer à nouveau, nous pourrons éviter la destruction de votre planète. - Nous essayions justement de réparer le cristal principal de commande du siège de contrôle… Commença Balder.
Sam resta stupéfaite. Ces Asguards avaient une de ces façons de couper court à toute discussion et de reprendre le travail, comme si de rien n’était. Elle, malgré toutes ces années à travailler sous pression, n’arrivait pas à être aussi détachée.
- Ce cristal ressemble à celui situé au centre des systèmes d’ordinateur goa’uld, dit Nott. - En effet, dit Teal’c. S’il est endommagé, normal que les informations ne soient pas transmises correctement. - Ces cristaux ne sont pas simples à trouver, répondit Balder, et compliqués à reproduire, dans les deux cas nous n’avons pas le temps. - Les circuits sont trop complexes pour être remplacés par de la technologie terrienne… Continua Nott. - Ah oui ? Demanda Sam. Si j’ai bien compris il suffit de créer une interface entre le siège de contrôle, l’ordinateur et le reste du système ? - C’est ce que nous disions, confirma Nott. Malheureusement, étant donné votre non-avance technologique et les délais… - Mais ces interfaces existent déjà ! Coupa la scientifique. Nous pouvons déjà relier nos ordinateurs aux technologies goa’ulds et anciennes. Il suffirait d’utiliser plusieurs connexions pour passer outre le cristal endommagé ! Un ordinateur ferait la liaison. - Ce cristal est relié à douze autres circuits… Répliqua le Asguard. - C’est peut être compliqué, mais c’est réalisable ! Rétorqua la scientifique. Je ne vois pas d’autre solution. - En effet, affirma Teal’c en empêchant volontairement Nott de parler pour désamorcer la bataille verbale.
Malgré ses protestations, Nott ne voyait pas non plus d’autres solutions. Quant à Balder, il commençait à penser qu’il n’y avait pas de raison pour que deux Asguards, une humaine et un jaffa ne puissent pas faire fonctionner la technologie d’un goa’uld Ancien.
Quetzalcóatl était content, les derniers jaffas étaient morts par manque d’oxygène, son déménagement dans la vaisseau de Ixtab avait donc accéléré. Déjà les deux seules portes des étoiles de la flotte avaient été transférées. L’une portant les symboles de sa galaxie d’origine, Andromède, et l’autre pour sa future galaxie, la Voie Lactée. Cinq étages plus haut, seuls les pas pressés d’un individu venaient troubler le silence. Le sol noir et laqué amplifiait chaque impact de la semelle de cuir, et l’écho ne cessait de rebondir contre les longs murs des couloirs, d’un gris pâle et glacial. Cette symphonie prit fin, lorsque Khépri franchit une porte. Il s’avança dans la pièce aux colonnes de pierre, toujours enveloppée d’une légère brume rafraîchissante.
- Je t’avais prévenue. Il veut s’approprier tout ce que tu possèdes, tes jaffas, ton vaisseau... Et il ne s’arrêtera pas là. - Je t’écoute.
Ixtab, était debout face à la baie vitrée. Son regard continua à regarder le trou dans la coque de son futur vaisseau, tandis qu’on lui parlait. Elle avait ravalé sa fierté. Khépri avait raison, Quetzalcóatl abusait de son pouvoir pour dominer les autres goa’ulds. Il fallait essayer de l’arrêter, ou au moins le freiner un peu… Même si pour cela elle devait pactiser avec Khépri.
- Bien, je savais qu’on finirait par s’entendre. J’ai besoin d’une ou deux petites informations… - Quoi ? Se décida à demander la déesse lorsque le silence de Khépri commença à l’insupporter. - Est-ce que Quetzalcóatl a transféré des prisonniers sur ton vaisseau ? - En effet, deux humains, probablement tes fameux Tau’ris. Et il y en a aussi un autre… Je n’ai pas pu le voir, cela fait un moment qu’il est dans le faux sarcophage.
Probablement cet archéologue miteux qu’ils avaient pris comme otage sur Terre, pensa Khépri. Mais pourquoi l’avait-il placé dans le faux sarcophage ? Il ne voyait pas ce qui aurait pu nécessiter une telle procédure pour ce prisonnier insignifiant. Quoiqu’il en était, Quetzalcóatl lui cachait de plus en plus de choses. Sa confiance diminuait, il devait commencer à se méfier, c’était mauvais signe pour la suite. Il fallait rattraper ça.
- Ixtab, J’ai encore un service à te demander…
Huit étages en dessous, Quetzalcóatl était justement passé voir comment se portait son troisième prisonnier. Au fond de la large pièce sombre, trônait une rangée de caissons aux parois d’un étrange métal vert qui luisait faiblement. C’étaient les faux sarcophages, ou sarcophages imparfaits.
Dans une galaxie où les humains, et par extension les jaffas, se faisaient de plus en plus rares, Ixtab utilisait le faux sarcophage afin de ramener ses soldats à la vie. Bien plus rapide que le sarcophage classique, il diminuait grandement ses pertes en temps de guerre, mais au prix d’une transformation… En effet, les veines et nerfs superficiels de la peau n’étaient pas totalement régénérés, ce qui donnaient à ses jaffas leur teint cadavérique. Les fonctions cérébrales étaient elles aussi amoindries. Ses jaffas devenaient presque parfaits. Ils étaient plus obéissants, plus effrayants et ressentaient moins la douleur, ce qui augmentait grandement leur ardeur sur le champs de bataille. Et bien sûr, elle ne réservait pas ce sort qu’à ses propres jaffas. Ses « faucheurs » récupéraient les cadavres de soldats ennemis, afin de les ramener à la vie. Leur conversion à Ixtab était amplement facilitée par le sarcophage imparfait. Et ils retournaient immédiatement combattre leurs anciens frères. Les autres seigneurs goa’ulds avaient, malgré tout, trouvé une parade, ils mutilaient atrocement ou brûlaient les cadavres afin qu’aucun d’entre eux ne soit récupérable.
Quetzalcóatl s’avança vers un jaffa de Ixtab, dont le teint paraissait anormalement coloré pour un serviteur de la déesse du suicide. Néanmoins, il portait l’armure noire et lui aussi avait une corde nouée autour du coup. Il ne devait pas avoir subi de résurrection, afin de conserver ses neurones intacts.
- Est-il prêt ? Demanda le dieu. - Pas encore, répondit le jaffa. - Pourquoi est-ce aussi long ? - Il a été laissé pour mort bien trop longtemps… Même avec un sarcophage imparfait, la régénération des tissus est très difficile… Mais il devrait bientôt revenir à la vie, ajouta l’esclave en voyant le regard noir que lui jetait le serpent à plumes.
Cameron Mitchell venait d’arriver à bord du Prométhée. Il trouva le fauteuil du commandant vide. Mais le général O’Neill était là, et vint l’accueillir.
- Mitchell ! Comment allez-vous ? J’ai appris que vous aviez failli vous faire griller la cervelle ! - Mon général. Ça va bien, merci. On est résistants dans la famille ! Ce n’est pas une petite étincelle qui allait m’obliger à rester à l’infirmerie... - Non mais le docteur… Lam aurait pu.
Jack avait été sur le point de dire « le docteur Fraiser ». Une pointe de tristesse et de nostalgie l’envahit à cette idée, mais il se dépêcha de réprimer tout cela pour sourire.
- Que me vaut votre visite ? - En fait, je viens voir le colonel Pendergast.
Le général guida le lieutenant colonel vers une grande pièce toute proche. Là, au milieu de tout un tas d’ordinateurs et de systèmes divers, se tenaient Pendergast et Heimdall. Mais ce qui attira l’œil de Cameron, ce fut l’étrange console installée dans un coin. Il comprit tout de suite de quoi il s’agissait en voyant le Asguard s’agiter autour.
- Ça c’est le machin cool dont vous parliez ! Ça avance comme vous le voulez ? - Ça, il faut le demander à Heimdall, répliqua Jack. - C’est en cours, répondit l’alien bien que la réponse ne fût pas très explicite.
Mitchell se tourna alors vers le colonel Pendergast.
- Colonel… - Content de voir que vous allez mieux, lieutenant colonel. Je peux vous renseigner ? - En effet, j’aimerais savoir combien vous avez de pilotes de F-302 en réserve… Il m’en faudrait autant que possible… |
| | | Horus I.A. Psychopathe
Nombre de messages : 801 Age : 36 Localisation : Dans mon vaisseau-mère
| Sujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl Jeu 7 Aoû 2008 - 17:06 | |
| Ils étaient assis par terre en silence, chacun dans un coin, le corps meurtri de multiples courbatures. Les deux prisonniers avaient changé de prison et partageaient maintenant une cellule commune. La salle semblait identique à la précédente, bien qu’elle fût plus petite et plus claire. Une lumière blanche, blafarde, émanait des murs gris. Le sol noir était froid. On aurait pu se croire dans une morgue, sauf que des cellules remplaçaient les tiroirs à cadavres réfrigérés. Mais, la situation des occupants de ces deux endroits n’était pas si éloignée… Heather et Len purent voir, un peu mieux, l’état dans lequel ils étaient. Les longs cheveux bruns d’Heather étaient complètement emmêlés, sa peau commençait à cicatriser des nombreuses égratignures provoquées par une longue course à travers les branches de la forêt d’Aztlan. L’uniforme militaire fourni par le colonel Carter, lors de leur contact par la porte des étoiles, avait souffert lui aussi. Le T-shirt kaki, la veste le recouvrant et le treillis présentaient de nombreuses déchirures, tout comme ceux du lieutenant colonel Abrams. Leurs vêtements présentaient aussi d’autres marques, des auréoles de transpiration autour des bras et du cou, ce qui était la cause évidente de la mauvaise odeur qu’ils dégageaient. Len, en plus, avait des tâches de sang à la manche… Le sang du capitaine Will Person. Il n’avait pas pu le sauver, lorsque Quetzalcóatl s’en était pris à eux au pied des pyramides. Cette pensée le transperça comme un poignard. Le militaire essaya de penser à autre chose et passa sa main sur son visage rendu rugueux par une barbe de trois jours. Puis il regarda machinalement sa montre. Plus qu’une dizaine d’heure, même pas. C’était devenu son obsession en prison, savoir quand Quetzalcóatl allait arriver sur Terre. Soudain, un bruit interrompit ses pensées. Des pas pressés, qui se rapprochaient. Puis plusieurs impacts électriques très rapprochés. Len reconnut immédiatement le bruit des zat'nik'tels goa'ulds. La porte s’ouvrit. Len et Heather se levèrent. Khépri venait de faire son apparition. Ses scarabées étaient de nouveaux à ses côtés, depuis qu’ils avaient eu fini de s’occuper du reste de SG10. Le dieu solaire avait décidé que puisqu’il était trop risqué de faire évader les prisonniers, il allait se débarrasser d’eux sur place. Il enfila une petite bague à son majeur, similaire à celle qu’utilisaient les Ash’rak, les tueurs à gages goa’ulds. Il s’approcha de la cage, sans parler. Ses pieds faisaient résonner le parquet. Le colonel Abrams entraîna Heather vers le fond de l’étroite cellule, et se plaça entre elle et le goa’uld, pour la protéger. Il n’était qu’à un mètre des barreaux où Khépri passait son bras.
- Ici et maintenant s’achève ta pitoyable existence, lança-t-il d’une voix grave mais… joyeuse.
Il semblait s’amuser… La lueur de sadisme que Len avait l’habitude de voir était totalement absente de ses yeux. On aurait plutôt dit qu’il triomphait intérieurement, sans trop vouloir le montrer. Le lieutenant colonel ne répondit rien. Alors un rayon, d’un blanc éclatant, s’échappa de la bague d’Ash’rak et s’abattit sur son front. Il tomba simultanément à genoux, et sa tête bascula en arrière. La lumière blanche semblait pénétrer la chair comme du beurre, rendant la peau transparente pour révéler le squelette. Lorsque le rayon passa sur le visage d’Abrams, on put apercevoir successivement ses orbites, puis son orifice nasal et enfin sa mâchoire et la plupart de ses dents. Len, lui, avait l’impression que son cerveau se dilatait, chaque veine, chaque nerf, chaque neurone enflait jusqu’à écraser son voisin. Et, curieusement la sensation diminua, lorsque Khépri descendit le rayon de mort en direction de sa face, comme s’il voulait faire durer le jeu. Par contre, d’intenses douleurs osseuses irradiaient, partout à la surface de son crâne, similaires à des milliers de petites aiguilles électriques plantées à même les nerfs faciaux. Le supplicier laissa échapper un cri déchirant, tout de suite suivi par Heather :
- Non ! Laissez-le !
Elle se précipita vers Khépri pour l’arrêter, mais un garde scarabée lui asséna un violent coup avec sa lance, à travers les barreaux. En plein sur le diaphragme. La jeune femme s’écroula à terre, le souffle coupé.
- On n’interrompt pas un dieu ! S’exclama violemment le jaffa. - Si ! Arrêtez ! Ordonna une voix extrêmement forte et injonctive.
Quetzalcóatl venait d’entrer dans la cellule.
Au même moment, dans le centre de contrôle d’un autre vaisseau de la flotte, le primat du seigneur Kan, serviteur du grand maître Chaak, reçut un message de la part du goa’uld Kinchil serviteur du grand maître Kinich Ahau.
- Où se trouve ton maître, jaffa ? Demanda Kinchil usant de sa non-courtoisie habituelle. - Mon maître est occupé par d’importantes affaires, répondit poliment le primat. - Dis plutôt que ce lâche se terre encore dans ses quartiers. Dis-lui que s’il ne se montre pas tout de suite, je viens le chercher moi-même ! - Il en sera informé, répondit le serviteur stoïquement avant de couper la communication.
Il était habitué à ce genre de menaces, bien que le plus souvent elles émanaient des ennemis plus que des alliés. Son maître étant un dieu, il n’avait rien à craindre de ce genre de paroles… Mis à part, bien sûr, le jour où le seigneur Kisin avait détruit la plus grande partie de la flotte de pyramides volantes que le Maître Chaak avait confié à Kan. Pour éviter que des évènements semblables se reproduisent, encore fallait-il que le primat retrouve son dieu. Le jaffa au visage tatoué de deux spirales argentées et à l’armure de la même couleur, se précipita dans les couloirs. Il ne prit pas d’hommes avec lui, car déranger un dieu était délicat. Quand il arriva devant les appartements de Kan, deux gardes en cuirasse bleue étaient postés devant la porte.
- Le seigneur Kan est occupé, déclara respectueusement l’un d’eux. - Je sais…
Mais il devait y aller. Il prit une grande inspiration pour se donner du courage et franchit la porte. Il se retrouva dans une grande pièce, où l’immense visage de Chaak en pierres le regardait, tout en continer à pleurer deux ruisseaux. Personne d’autre à l’horizon… Pas un bruit… Mais quelques objets bizarres, de couleur noire, jonchaient le sol. Le primat préféra ne pas s’en approcher, afin de ne pas courroucer d’avantage son dieu.
- Seigneur Kan, appela-t-il plusieurs fois.
Aucune réponse. Quatre portes s’offraient à lui, deux de chaque côté de la pièce. En six ans de service, il n’avait jamais vu ce qui se cachait derrière aucune d’elles. Il s’aventura vers la première porte sur sa droite. Sa main tremblante survola le boîtier d’ouverture. Le lourd panneau rond, roula jusqu’à disparaître totalement dans le mur. Il découvrit alors ébahi, deux personnes assises par terre, dans une petite pièce carrée. Par réflexe, il pointa son bracelet-couleuvre vers eux, prêt à lui faire cracher son dard électrique… « BOUM ! » Le primat de Kan percuta le sol avec violence.
Le major Cain venait juste de lui porter un violent coup de botte en plein sur le crâne. Lui et le lieutenant Edison s’étaient tenus prêts, cachés de chaque côté de la porte, dès qu’ils avaient entendu du bruit dans la pièce d’à côté. Tandis que le major exhibait fièrement sa chaussure et que le lieutenant remettait la sienne, les docteurs Hewitt et Finey se relevaient.
- Mais c’est qui ce type ? Demanda l’archéologue. - Sûrement un des amis sanguinaires de Khépri, répondit Hewitt toujours aussi optimiste. - Peu importe, il faut vite filer ! Coupa Cain. - … Dès que vous aurez fini de faire votre lacet… major, ajouta le lieutenant Edison.
Lorsque Khépri s’était absenté, ses deux jaffas avaient commencé à vider une petite pièce de son contenu, afin d’aménager une cellule de fortune. Mais les scarabées avaient négligé de dissimuler l’équipement de SG10. Les humains récupérèrent donc armes et bagages dans la salle de la fontaine. Ils se dirigèrent naturellement en direction de la grande porte à l’opposé du visage de Chaak. Les deux jaffas à l’entrée, furent pris par surprise. Ils ne s’attendirent à ce que l’ennemi vienne de l’intérieur, ils ne s’attendirent pas non plus à se prendre chacun une rafale de balles de p90 en pleine poitrine. Les quatre coéquipiers se précipitèrent à toute allure dans le couloir bleuté. Ils ne savaient pas où ils allaient, toutefois ils y allaient. Mais soudain leur course fut stoppée. Un personnage, vêtu de noir, venait de faire son apparition. Il était accompagné d’une dizaine de soldats aux armures dorées, tachetées de noir, dont le casque représentait la tête d’un jaguar. Le cœur des humains s’arrêta, ils reconnurent l’uniforme des soldats de Kinich Ahau, qu’ils avaient massacrés dans la jungle, devant la porte des étoiles. Les yeux du personnage en noir s’allumèrent d’une lueur malsaine. Kinchil avait tenu parole, il était venu déloger Kan… Mais il avait trouvé bien mieux : les terriens que Quetzalcóatl recherchait tant.
Dans la salle de contrôle de l’ancien vaisseau pyramide de Ixtab, Khépri regardait le tunnel d’hyperespace bleu changer sans cesse, pendant que Quetzalcóatl criait.
- T’ai-je autorisé à approcher mes prisonniers ?
Le plus dur pour le dieu égyptien était de garder son sérieux, car intérieurement il jubilait.
- Non, je suis navré Quetzalcóatl. Tu connais les… différents qui m’opposent à ces Tau’ris. Quand j’ai appris qu’ils étaient dans ta prison… Je n’ai pas pu résister. Je voulais juste les faire souffrir autant que… Enfin je n’allais pas les tuer. - Pourtant tu paraissais bien parti ! Rétorqua le dieu maya. - Je… Je me suis laissé emporter par la beauté de l’instant, mais je regrette. Je sais que l’instant est mal choisi, mais j’aimerais que tu m’accordes une faveur. Quand tu auras tiré toutes les informations que tu veux de ces deux humains, pourrais-je les achever de mes mains ?
Le serpent à plume vit un plaisir sadique raviver le regard de son interlocuteur. Après tout, il n’avait fait qu'assommer quelques jaffas pour aller torturer deux humains. Et ce qu’il demandait lui permettrait de se débarrasser de Heather sans avoir à la tuer soi-même. Car, rien qu’en ayant passé un jour dans le corps de la jeune femme, à partager ses pensées et sa mémoire, il avait appris à l’apprécier, en quelque sorte. Bien sûr, en tant que goa’uld, il s’en défendait et ne voulait pas non plus se l’avouer, mais il avait une réelle affection pour elle… Un peu comme pour une vieille paire de chaussures confortables qui ne resserviront jamais, et que l’on hésite à jeter aux ordures.
- Soit, je pense pouvoir t’accorder ce privilège, à condition que tu ne t’approches plus d’eux jusque là.
Khépri sourit, avec la même expression de sadisme que précédemment. Mais cette dernière ne concernait pas les humains, mais le serpent à plumes. Avec sa volontairement vaine tentative de meurtre, Khépri avait adopté la technique de l’arbre qui cachait la forêt. Et la forêt en question était en train de pousser juste sous les pieds de Quetzalcóatl, sans qu’il ne s’en rende compte.
Un peu plus tôt en prison, Quetzalcóatl avait sauvé la vie de Len, en empêchant Khépri de le tuer et en le traînant hors de la pièce. Le militaire était retombé face contre terre. Heather, se souvenant douloureusement du coup de lance qu’elle venait de recevoir, s’était précipitée auprès du lieutenant colonel. Il était encore conscient, et sa souffrance semblait s’atténuer peu à peu.
- Je vais bien… enfin… je crois, dit-il doucement.
Et cela l’étonnait, plus que ça le rassurait. Khépri avait utilisé l’arme des exécuteurs goa’ulds. Il aurait logiquement dû présenter des séquelles après une vingtaine de secondes. Pourtant, autant qu'il puisse en juger, son cerveau fonctionnait encore parfaitement et pas de traces d'un quelconque trouble… Qu’est-ce qu’avait réellement fait Khépri ? Était-ce juste pour le torturer qu’il était venu ?
C’est alors que la porte de la prison s’ouvrit une fois de plus, dévoilant une sombre silhouette…
Alors que Quetzalcóatl s’était apaisé face à Khépri, un jaffa arriva précipitamment :
- Seigneur, les nouveaux gardes que vous avez envoyés surveiller la prison sont revenus… Toutes les cellules étaient vides ! - Quoi ? Rugit le dieu.
Le soldat fut instantanément projeté contre un mur, heurtant au passage l’un de ses collègues qui travaillait devant une console et essayait de faire comme si de rien était.
- C’est impossible !
Avec difficulté, son cerveau essaya d’analyser la situation. Il se tourna donc vers l’hypothèse la plus évidente.
- Khépri ! Qu’as-tu fait ? Cracha-t-il.
On aurait presque pu voir des flammes s’échapper de ses narines.
- Je n’ai rien fait, répondit le dieu scarabée parfaitement serein. J’étais avec toi tout le temps, et mes gardes ne m’ont pas quitté. De plus, voir ces Tau’ris s’échapper était la dernière chose que je souhaitais. - Va-t-en !
Alors que Khépri allait prendre congé, un autre jaffa arriva. Celui-ci portait l’armure dorée et noire du dieu jaguar Kinich Ahau. Il s’inclina devant Quetzalcóatl.
- Mon maître Kinchil vous envoie de bonnes nouvelles, annonça-t-il. Il a retrouvé les humains que vous cherchiez. Ils étaient quatre, et tentaient apparemment de s’échapper des quartiers du seigneur Kan, quand mon maître Kinchil a réussi à les attraper.
Le sourire revint sur le visage du dieu serpent à plumes. Deux de perdus, quatre de retrouvés.
- Jaffa ! Cria-t-il.
Immédiatement, un jaffa à l’armure verte surgit devant lui.
- Prends un escadron avec toi, suis ce jaffa, et ramène les prisonniers.
« Non, non, non ! » pensa Khépri. Il avait tout fait - sa diversion avait été du grand art - pour que les Tau’ris lui échappent. Il n’allait pas laisser Quetzalcóatl s’emparer des autres. Il décida d’utiliser sa dernière carte : diviser pour mieux régner.
- Attends, Quetzalcóatl ! Tu auras besoin de tes jaffas pour autre chose… Je crois savoir qui a fait disparaître tes prisonniers… N’y avait-il pas quelque chose de particulier en prison ? Demanda-t-il en se retournant vers le premier jaffa qui se relevait. - Si… On m’a signalé des barreaux tordus… Et la porte d’une cellule a été comme… arrachée… - Pourquoi ne l’as-tu pas dit plus tôt ? hurla Quetzalcóatl.
Le jaffa sentit une force lui serrer violemment la main. Il se mit à crier. Khépri ne comprit ce qui lui arrivait qu’au moment où il entendit les os de sa main s’entrechoquer. Puis le soldat commença à hurler, à bout de souffle, lorsque que « CLAC… CLAC… », un à un ses carpiens et ses métacarpiens cédèrent sous la pression dans un enchaînement insoutenable de sons, rappelant le bruit de la grêle sur une baie vitrée. « CLAC CLAC » la matière minérale se répandait dans sa chair, jusqu’au dernier os brisé. Dorénavant, il y penserait à deux fois avant de remettre en cause implicitement les actes de son dieu. Devant ce spectacle, le jaffa de Kinchil ne put s’empêcher de transpirer à grosses gouttes.
- Une seule autre personne, à bord de cette flotte, possède de tels talents… dit Khépri pour mette fin à l’atmosphère pesante. - Ixtab ! S’exclama Quetzalcóatl. - Ce n’est un secret pour personne qu’elle a eu du mal à accepter que tu t’accapares, de plein droit évidemment, son vaisseau.
Khépri évita de lui révéler par la même occasion, qu’en réalité c’était lui qui avait convaincu la déesse de s’occuper des prisonniers, tandis que lui devait distraire Quetzalcóatl. Ce dernier ordonna à ses jaffas serpent à plumes d’aller plutôt à la recherche de Ixtab, et de la jeter en prison, en attendant qu’il vienne la voir. Puis il s’adressa au serviteur de Kinchil :
- Quant à toi, demande à ton maître de m’envoyer tout de suite les humains avec une forte garde de ses jaffas… Et s’il peut me ramener Kan aussi…
Dernière édition par Horus le Ven 8 Aoû 2008 - 20:25, édité 3 fois |
| | | Horus I.A. Psychopathe
Nombre de messages : 801 Age : 36 Localisation : Dans mon vaisseau-mère
| Sujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl Jeu 7 Aoû 2008 - 17:07 | |
| Les deux jaffas quittèrent prestement la salle de contrôle. Khépri n’eut pas non plus à se faire prier pour évacuer les lieux. Quetzalcóatl resta seul, les quelques jaffas de la salle de contrôle étaient négligeables. Un mauvais pressentiment ne le lâchait pas. Kan, Ixtab… et même Khépri, tous cherchaient à lui retirer ses prisonniers terriens. Peut être avaient-ils encore d’importantes révélations à lui faire ? Les moyens par lesquels ils avaient réussi à anéantir ses gardes d’élite envoyés par la porte des étoiles, ou l’existence d’une arme capable de rivaliser avec ses vaisseaux, ou encore autre chose… Le doute envahit le goa’uld. Le pitoyable professeur Elwood lui avait au moins appris une chose, Khépri avait raison, seuls les militaires terriens devaient être au courrant de ce secret. Et cela tombait bien, il en avait justement un sous la main et dont l’esprit allait être malléable à souhait. Après s’être éclipsé rapidement, Khépri avait rattrapé le jaffa de Kinchil qui parcourait un couloir à grandes enjambées. - J’ai aussi un message pour ton dieu. - Quel message ? - Son jaffa ne va pas pouvoir aller lui parler, dit le goa’uld. - Comment ? Demanda le jaffa circonspect. C’est alors que Khépri sortit une dague de son dos et lui trancha la gorge sans que sa victime ne fasse un mouvement. Les deux jaffas nettoyèrent la scène du crime au zat’nik’tel, faisant disparaître toute trace du corps. Puis le dieu scarabée continua à marcher tranquillement dans la même direction que précédemment. Et comme le hasard faisait bien les choses, il croisa Ixtab, peu de temps après. - Mission accomplie, annonça-t-elle amèrement. - Très bien, cela nous évitera pas mal de problèmes à l’avenir… Au fait, tu devrais te dépêcher, Quetzalcóatl veut te voir. « Diviser pour mieux régner », pensa Khépri avec un sourire radieux. La trahison avait un goût exquis. Il avait obtenu ce qu’il voulait, et Quetzalcóatl resterait dans l’ignorance et avait à nouveau confiance. Quetzalcóatl se rendit à nouveau dans la sombre salle, uniquement illuminée par la lueur verte émise par les sarcophages imparfaits. - Il est prêt, dit le technicien jaffa de Ixtab. - Parfait ! Le couvercle d’un caisson, couvert d’inscriptions, se sépara en deux pour s’ouvrir. Un jeune homme au teint livide se redressa et prit une grande inspiration. Il portait un habit de camouflage. Quetzalcóatl reconnut l’homme qu’il avait tué deux jours auparavant, après que les humains aient empêché l’exécution de Heather White. Il s’agissait du capitaine Will Person de SG10. Fin de la sixième partie.
Dernière édition par Horus le Mar 12 Aoû 2008 - 13:57, édité 2 fois |
| | | Skay-39 The Vortex Guy
Nombre de messages : 4190 Age : 35 Localisation : TARDIS 39th room (blit), on Moya third level, in orbit around Abydos (Kaliam galaxy)
| Sujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl Jeu 7 Aoû 2008 - 22:18 | |
| Et bien, Horus... Tu ne t'arrêtes plus, en ce moment. Les vacances sont décidément aux fics ce que Pâques est aux oeufs en chocolat. :sam: Alors, après une explosion qui fait un flop mais aura le mérite de sauver deux terriens en péril, tout le monde commence à se courir après dans les couloirs du/des vaisseaux : les Jaffa de Quetzou vont dans le vaisseau de Ixtab, les Jaffa de Ixtab vont dans le vaisseau de Quetzou, la moitié de SG-10 se retrouve chez Chaak puis finit entre les mains de Kinchil. Quand à Kan, celui-là, on en parle mais on ne le voit jamais. ^^ Khepri lui aurait-il réglé son compte pour profiter de ses quartiers ? Cela ne me surprendrait pas beaucoup de part... Quetzou, lui, fait la navette entre les navires, et nos amis Len et Heather n'auront pas profité longtemps de leur nouvelle cellule. Bref, personne ne tient en place, mais que voulez-vous : il faut bien s'occuper pendant les voyages hyperspatiaux intergalactiques... - Horus a écrit:
- Seuls quelques débris produisaient des étincelles bleues, à chaque fois que l’un d’eux dérivait assez loin de l’énorme trou dans la coque du vaisseau pour être éjecté hors de l’hyperespace.
On ne connait pas la vitesse d'un vaisseau dans un tunnel hyperespace - c'est à dire, indépendamment de son allure réelle, dans l'espace conventionnel - mais je doute tout de même que les débris arrachés au vaisseau aient le temps de "dériver". Selon moi, ils disparaitraient très vite loin derrière les vaisseaux. D'ailleurs, lorsque le O'Neill s'est autodétruit dans l'hyperespace, les Réplicateurs ont été incapables d'éviter les débris, ce qui tend à prouver que le ralentissement est bien plus brutal que ce que tu décris. Décidément, bien désagréables tes Asgard... Nott et Balder sont dans la lignée de Kvasir et Hermiod. Et Freyr. Et Loki. ...Bon, d'accord. En fait, Thor et Heimdall font plutôt figure d'exception. On en apprend hélas pas davantage sur l'étrange demande de Jack, qui nécessitera apparemment un étrange appareil pas trop volumineux ; mais Cameron semble avoir un plan mettant en action de redoutables chasseurs, et vu comme tu l'aimes, ça fait peur... Mention spéciale pour ces faux sarcophages. J'aime beaucoup le nom, au passage. Des machines construites pour mal faire leur boulot... et créer des guerriers - comme tu l'as dis - plus obéissants, plus effrayants et plus intraitables. L'image des Faucheurs chargés de récupérer les cadavres des soldats ennemis est saisissante, et renforce sans doute efficacement le mythe d'Ixtab. - Horus a écrit:
- Le serpent à plume vit un plaisir sadique raviver le regard de son interlocuteur. Après tout, il n’avait fait que tuer quelques jaffas pour aller torturer deux humains.
Il me semble tout de même que Khepri a Khe-prit un sacré risque, ici. Quetzou aurait pu se formaliser qu'un Goa'uld mineur ose s'attaquer à ses Jaffa. C'est pas comme s'il les avait tué sous le coup de la colère, ou un autre truc que tout dieu peut comprendre et pardonner ; c'était prémédité. Je crois que ce serait plus crédible s'il s'était contenté de les assommer au zat. - Horus a écrit:
- Khépri avait utilisé l’arme des exécuteurs goa’ulds. Il aurait logiquement dû être mort après une dizaine de secondes. Pourtant il était encore là…
Apophis a été "mit à mort" durant des jours au moins avec cette arme. C'est une méthode d'exécution, d'accord, mais elle peut être utilisée pour faire durer le plaisir. Je te l'accorde, c'était un Goa'uld, et ses lésions étaient importantes, mais tout de même... A la limite, Len pourrait s'étonner de ce que la douleur ne persiste pas, révélant l'absence apparente de séquelles. Le retournage de veste de Khepri me parait lui aussi moyen crédible (désolé ! =P). Le coup du "je viens de me souvenir, Ixtab m'a dit qu'elle voulait te trahir !"... ^^ Quetzou n'a pas été très fin sur ce coup, surtout pour un télépathe. Je ne vois pas pourquoi il aurait davantage confiance en Khepri qu'en Ixtab - sinon peut-être parce que le premier à un alibi inattaquable... La fin, je dois l'avouer, je l'avais vu venir. ^^ Deux morts, et Quetzou disait ne pas avoir l'intention de sauver Elwood... La soustraction était encore dans mes cordes. Pour finir, je t'adresse toutes mes félicitations pour le soin à l'orthographe : je n'ai pas remarqué une seule faute, et ça, c'est fort. Remarque, c'est peut-être que je fatigue un peu. En tout cas, ton style est toujours très bon. Petit bémol, maintenant que j'y pense : ta manière de découper dialogues, paragrapghes et changements de lieux ou de narrateurs rend parfois la ledcture compliquée, surtout lorsque l'on veut revenir en arrière. Il faudrait songer à revoir cela, je crois. Et maintenant, je vous demanderais une minute de silence en mémoire de Elwood, du Jaffa de Kinchil et de tous les autres soldats anonymes morts pendant ce chapitre. ... Bon, heu... Y'a une résurrection, aussi, ça compense. Alors quinze secondes suffiront. ... Oh et puis zut. Vivement la septième partie ! |
| | | Titto Commandant Cyborg
Nombre de messages : 658 Age : 33 Localisation : Sous la tranquilité glaciale de l'Antarctique ...
| Sujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl Jeu 7 Aoû 2008 - 22:28 | |
| Tout d'abord, je tiens à te féliciter pour cette extraordinaire productivité ! Bravo ! Et en plus, ce n'est pas aux dépends de la qualité ! Alors, oh ! Surprise, le vaisseau de Quetzou n'a pas été détruit ! Et heureusement d'ailleurs ... Mais dommage, j'le trouve un peu plus mollasson dans ce nouveau chapitre, il perd un peu de son charme ... (en même temps c'doit être parce qu'il n'a démembré personne ... ). Non, plus sérieusement, j'pense qu'il ne se méfit pas assez. C'est un Goa'uld après tout ! Il devrait se méfier de tout le monde ! Les Goa sont connus pour n'avoir confiance en personne, surtout aux autres Goa'ulds ! Et là Khépri le manipule beaucoup ... Khépri ... Là je te félicite pour le développement de ce personnage, car manipulateur souhait ... On se demande toujours quel est son but final, mais il donne l'impression de ne pas se prendre pour un Dieu, lui. Il me fait un peu penser à Ba'al ... Edit : La commentaire de Skay m'a rappeler de te féliciter pour ces sarcophages qui créent des Jaffas encore plus influençables, résistants, et surtout un excellent moyen d'augmenter la taille de son armée ... Vraiment, c'est une excellente idée ! Ensuite, pas grand chose à dire sur les terriens coincés à bord des vaisseaux fonçant vers la Terre. Le Colonel Abrams et Heather semblent se rapprocher ... Et j'me demande comment Khépri va se servir de SG10 recomposée. Du côté de la Voie Lactée, les asgards sont fidèles à eux-mêmes. Toujours aussi ... gris ^^. Et froids et indifférents. Pourquoi donc Cameron a-t-il besoin de F-302 ? En résumé, beaucoup de question, peu de réponses. Mais c'est normal pour un 1er chapitre d'une nouvelle partie ... En tous cas il me tarde maintenant d'avoir la suite ! En espérant l'avoir dans deux semaines |
| | | Horus I.A. Psychopathe
Nombre de messages : 801 Age : 36 Localisation : Dans mon vaisseau-mère
| Sujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl Jeu 7 Aoû 2008 - 23:26 | |
| - Skay-39 a écrit:
- Quand à Kan, celui-là, on en parle mais on ne le voit jamais. ^^ Khepri lui aurait-il réglé son compte pour profiter de ses quartiers ? Cela ne me surprendrait pas beaucoup de part...
Lui je le réserve pour plus tard. Il va faire une entrée fracassante... Mais ce n'est pas encore le bon moment. - Skay-39 a écrit:
- Bref, personne ne tient en place, mais que voulez-vous : il faut bien s'occuper pendant les voyages hyperspatiaux intergalactiques...
Voilà c'est ça. Mais en fait, une explosion ça crée toujours de la pagaille. Et puis la Terre se rapproche, doucement. - Skay-39 a écrit:
- On ne connait pas la vitesse d'un vaisseau dans un tunnel hyperespace - c'est à dire, indépendamment de son allure réelle, dans l'espace conventionnel - mais je doute tout de même que les débris arrachés au vaisseau aient le temps de "dériver". Selon moi, ils disparaitraient très vite loin derrière les vaisseaux.
Je pensais que les débris très proches du vaisseau étaient encore sous son influence... Un peu comme quand Sheppard vole en jumper proche d'un vaisseau ruche en hyperespace. Et après dès que les débris s'éloignent trop, paf ! Ils décélèrent brutalement. - Skay-39 a écrit:
- Cameron semble avoir un plan mettant en action de redoutables chasseurs, et vu comme tu l'aimes, ça fait peur...
Mes sentiments personnels n'interviennent pas. Et pour réponder à Titto par la même occasion, toutes les réponses seront dévoilées plus tard. Mais comme je suis sadique, je ne donnerai pas d'indices. - Skay-39 a écrit:
- Je crois que ce serait plus crédible s'il s'était contenté de les assommer au zat.
Indeed. - Skay-39 a écrit:
- Je ne vois pas pourquoi il aurait davantage confiance en Khepri qu'en Ixtab - sinon peut-être parce que le premier à un alibi inattaquable...
C'est surtout pour l'alibi. Et puis il est un peu en colère, tout fout le camp de partout. Mais il se méfie quand même de Khépri et l'accuse en premier lieu... Enfin ne t'inquiète pas Khépri est un peu présomptueux, Quetzou n'a pas totalement confiance, on le verra par la suite... Et puis il se doute bien qu'il se passe quelque chose avec les humains. - Skay-39 a écrit:
- je n'ai pas remarqué une seule faute, et ça, c'est fort.
J'ai pas fait exprès. - Titto a écrit:
- mais il donne l'impression de ne pas se prendre pour un Dieu, lui. Il me fait un peu penser à Ba'al ...
En même temps, il a plus de quoi ! Le pauvre, il ne lui reste plus que deux jaffas ! Et en plus il est coincé avec Quetzou. Là pour l'instant il manipule pour essayer de s'en sortir. - Titto a écrit:
- Edit : La commentaire de Skay m'a rappeler de te féliciter pour ces sarcophages qui créent des Jaffas encore plus influençables, résistants, et surtout un excellent moyen d'augmenter la taille de son armée ... Vraiment, c'est une excellente idée !
Merci ! C'est une idée que j'avais depuis longtemps et je ne savais pas comment l'introduire. J'ai sauté sur l'occasion quand elle s'est présentée. - Titto a écrit:
- En tous cas il me tarde maintenant d'avoir la suite ! En espérant l'avoir dans deux semaines
- Skay a écrit:
- Et maintenant, je vous demanderais une minute de silence en mémoire de Elwood, du Jaffa de Kinchil et de tous les autres soldats anonymes morts pendant ce chapitre.
L'hécatombe ne fait que commencer ! :apophis: Et puis la résurrection n'était que partielle, je demande une seconde de silence en plus. :weir: |
| | | Skay-39 The Vortex Guy
Nombre de messages : 4190 Age : 35 Localisation : TARDIS 39th room (blit), on Moya third level, in orbit around Abydos (Kaliam galaxy)
| Sujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl Ven 8 Aoû 2008 - 0:26 | |
| - Horus a écrit:
- Je pensais que les débris très proches du vaisseau étaient encore sous son influence... Un peu comme quand Sheppard vole en jumper proche d'un vaisseau ruche en hyperespace. Et après dès que les débris s'éloignent trop, paf ! Ils décélèrent brutalement.
Ce n'était pas un Jumper, mais un F-302. Et il reste collé à la Ruche durant tout le trajet. Ce n'est que durant le refroidissement des machines que Sheppard se décroche et balance ses missiles. Pour moi, s'il avait relâché les grappins magnétiques, il aurait immédiatement décelléré et serait très vite ressortit de l'hyperespace. - Horus a écrit:
- Mes sentiments personnels n'interviennent pas.
- Skay-39 a écrit:
- C'est surtout pour l'alibi. Et puis il est un peu en colère, tout fout le camp de partout. Mais il se méfie quand même de Khépri et l'accuse en premier lieu... Enfin ne t'inquiète pas Khépri est un peu présomptueux, Quetzou n'a pas totalement confiance, on le verra par la suite... Et puis il se doute bien qu'il se passe quelque chose avec les humains.
Tout de même, tout de même... Il se laisse un peu trop facilement manipuler. |
| | | Horus I.A. Psychopathe
Nombre de messages : 801 Age : 36 Localisation : Dans mon vaisseau-mère
| Sujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl Ven 8 Aoû 2008 - 20:34 | |
| - Skay-39 a écrit:
- mais je doute tout de même que les débris arrachés au vaisseau aient le temps de "dériver". Selon moi, ils disparaitraient très vite loin derrière les vaisseaux.
Modifié... Maintenant, les débris se détachent peu à peu et disparaissent tout de suite. - Skay a écrit:
- Je crois que ce serait plus crédible s'il s'était contenté de les assommer au zat.
Modifié. - Skay a écrit:
- A la limite, Len pourrait s'étonner de ce que la douleur ne persiste pas, révélant l'absence apparente de séquelles.
Modifié... Et pour ce qui est de la manipulation de Khépri. Voilà ce que j'ai changé : - Trahisons a écrit:
- « Non, non, non ! » pensa Khépri. Il avait tout fait - sa diversion avait été du grand art - pour que les Tau’ris lui échappent. Il n’allait pas laisser Quetzalcóatl s’emparer des autres. Il décida d’utiliser sa dernière carte : diviser pour mieux régner.
- Attends, Quetzalcóatl ! Tu auras besoin de tes jaffas pour autre chose… Je crois savoir qui a fait disparaître tes prisonniers… N’y avait-il pas quelque chose de particulier en prison ? Demanda-t-il en se retournant vers le premier jaffa qui se relevait. - Si… On m’a signalé des barreaux tordus… Et la porte d’une cellule a été comme… arrachée… - Pourquoi ne l’as-tu pas dit plus tôt ? hurla Quetzalcóatl.
Le jaffa sentit une force lui serrer violemment la main. Il se mit à crier. Khépri ne comprit ce qui lui arrivait qu’au moment où il entendit les os de sa main s’entrechoquer. Puis le soldat commença à hurler, à bout de souffle, lorsque que « CLAC… CLAC… », un à un ses carpiens et ses métacarpiens cédèrent sous la pression dans un enchaînement insoutenable de sons rappelant le bruit de la grêle sur une baie vitrée. « CLAC CLAC » la matière minérale se répandait dans sa chair, jusqu’au dernier os brisé. Dorénavant, il y penserait à deux fois avant de remettre en cause implicitement les actes de son dieu. Devant ce spectacle, le jaffa de Kinchil ne put s’empêcher de transpirer à grosses gouttes.
- Une seule autre personne, à bord de cette flotte, possède de tels talents… dit Khépri pour mette fin à l’atmosphère pesante. - Ixtab ! S’exclama Quetzalcóatl. - Ce n’est un secret pour personne qu’elle a eu du mal à accepter que tu t’accapares, de plein droit évidemment, son vaisseau.
Khépri évita de lui révéler par la même occasion, qu’en réalité c’était lui qui avait convaincu la déesse de s’occuper des prisonniers, tandis que lui devait distraire Quetzalcóatl.
Rien ne se perd. Et je me m'excuse de l'inconvénient que ça représente pour vous, quand je fais des modifications importantes après que vous ayez lu. :o
Dernière édition par Horus le Sam 16 Aoû 2008 - 20:44, édité 1 fois |
| | | Webkev Roi des Petits Gris
Nombre de messages : 2378 Age : 37 Localisation : ~ Surfant dans le subespace ~ Compagnon de la Confrérie
| Sujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl Ven 8 Aoû 2008 - 21:15 | |
| Horus est en très très très grande forme à ce que je vois. Que de mises à jour ! Charmante conclusion de partie. L'introduction du sarcophage imparfait en a été l'un des moments forts, si je puis dire. A moins que ce soit l'échec du saboatge, ou les manipulations de Khépri qui vaille que vaille essaye de garder Quetzou sous son influence... Vraiment très bien, même si Quetzacoatl passe un peu pour un diminué par rapport à Khépri. Il est vrai qu'il a été congelé pendant quelques millénaires... Il est mou J'attends impatiemment la partie Sept, qui je l'espère apportera un peu plus de réponses que de questions, surtout à propos du plan de Mitchell et de la demande "spéciale" d'O'Neill. Bravo en tout cas pour le suspense |
| | | Skay-39 The Vortex Guy
Nombre de messages : 4190 Age : 35 Localisation : TARDIS 39th room (blit), on Moya third level, in orbit around Abydos (Kaliam galaxy)
| Sujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl Sam 16 Aoû 2008 - 21:09 | |
| - Horus a écrit:
- Rien ne se perd. Et je me m'excuse de l'inconvénient que ça représente pour vous, quand je fais des modifications importantes après que vous ayez lu. :o
Que nenni ; au contraire, que nos commentaires t'incitent à modifier certains passages prouve leur utilité. Comme ça, on sent qu'on a pas réfléchit pour rien. ^^ Ces modifications ne peuvent être que bénéfiques je pense, en particulier la dernière. Voila qui devrait rétablir efficacement la réputation de Quetzou. Ton explication est très bonne, et de plus introduit une révélation : Ixtab possède aussi des pouvoirs. Je crois que cela n'avait pas été évoqué. En revanche, après réflexion, je me demande pourquoi Ixtab a employé ses pouvoirs, si cela constituait ne preuve si évidente de sa culpabilité. Je sais, je suis un chieur. |
| | | Horus I.A. Psychopathe
Nombre de messages : 801 Age : 36 Localisation : Dans mon vaisseau-mère
| Sujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl Sam 16 Aoû 2008 - 22:28 | |
| Déjà, merci pour ta fidélité Webkev. Et oui les questions commencent à s'entasser, et ça ne va pas s'arranger tout de suite. Mais ça viendra en son temps. - Skay-39 a écrit:
- En revanche, après réflexion, je me demande pourquoi Ixtab a employé ses pouvoirs, si cela constituait ne preuve si évidente de sa culpabilité.
Précipitation, rapidité, simplicité, peu de risques de blesser les prisonniers... Et puis sur le coup, elle n'a pas pensé qu'elle était la seule (à bord de la flotte) à posséder ces pouvoirs. |
| | | Skay-39 The Vortex Guy
Nombre de messages : 4190 Age : 35 Localisation : TARDIS 39th room (blit), on Moya third level, in orbit around Abydos (Kaliam galaxy)
| Sujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl Mar 26 Aoû 2008 - 21:30 | |
| Hey, j'y pense à l'instant : félicitations Horus pour ta nouvelle bannière, elle est magnifique ! J'aime particulièrement le symbole que l'on aperçoit, constellation de cette lointaine galaxie. - Horus a écrit:
- Skay-39 a écrit:
- En revanche, après réflexion, je me demande pourquoi Ixtab a employé ses pouvoirs, si cela constituait ne preuve si évidente de sa culpabilité.
Précipitation, rapidité, simplicité, peu de risques de blesser les prisonniers... Et puis sur le coup, elle n'a pas pensé qu'elle était la seule (à bord de la flotte) à posséder ces pouvoirs. A la réflexion, il vaut mieux que ce soit Ixtab qui passe pour une idiote plutôt que Quetzacoàlt. |
| | | Webkev Roi des Petits Gris
Nombre de messages : 2378 Age : 37 Localisation : ~ Surfant dans le subespace ~ Compagnon de la Confrérie
| Sujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl Mar 26 Aoû 2008 - 21:34 | |
| - Skay-39 a écrit:
- Hey, j'y pense à l'instant : félicitations Horus pour ta nouvelle bannière, elle est magnifique ! J'aime
+1 J'avais peur qu'elle ne soit trop surchargée vu ce que tu voulais y mettre, mais je dois me rendre à l'évidence, elle est extra! |
| | | Horus I.A. Psychopathe
Nombre de messages : 801 Age : 36 Localisation : Dans mon vaisseau-mère
| Sujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl Dim 28 Sep 2008 - 10:59 | |
| Héhéhé ! Voici la suite !!! Mais profitez-en bien, la prochaine ce sera dans très très très longtemps.
Résumé des personnages :
Le lieutenant colonel Abrams, chef de SG10 Le Docteur Heather White, archéologue, ancienne hôte de Quetzalcóatl Le major Joe Cain, membre de SG10 Le lieutenant Mary Edison, secrétaire de Jack Le Docteur Hewitt, scientifique de SG10 Le docteur Finey, archéologue Le capitaine Will Person, membre de SG10, ressuscité par Quetzalcóatl
Les méchants : Khépri, un goa’uld de la Voie Lactée ennemi de Len Abrams Quetzalcóatl un goa’uld sur la voie de l’ascension et possédant le savoir des anciens Ixtab déesse du suicide contrainte d’obéir à Quetzalcóatl Kinchil, goa’uld mineur représentant de Kinich Ahau Kan, goa’uld mineur représentant de Chaak
Résumé de la partie précédente : Sam a enfin compris ce qui clochait dans le siège de contrôle goa'uld. SG10 a fait une mauvaise rencontre avec Kinchil en tentant de s'échapper des griffes de Khépri. Heather et Len se sont volatilisés des prisons de Quetzalcoatl avec l'apparente participation de Ixtab. Khépri a fait son possible pour dénoncer Ixtab et l'envoyer dans la gueule du loup. Et le messager de Kinchil chargé de dire à son seigneur de présenter les prisonniers à Quetzalcoatl s'est fait tuer par Khépri.
Et maintenant la suite ! :apophis:
Dernière édition par Horus le Sam 25 Juil 2009 - 19:08, édité 1 fois |
| | | Horus I.A. Psychopathe
Nombre de messages : 801 Age : 36 Localisation : Dans mon vaisseau-mère
| Sujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl Dim 28 Sep 2008 - 11:07 | |
| Partie VII : La colère des dieuxKhépri et ses deux gardes scarabées arrivèrent devant les appartements de Kan. Comme le dieu égyptien avait craint, une dizaine de jaffas jaguars étaient postés là, ainsi que Kinchil, goa’uld serviteur de Kinich Ahau. Mais il avait évité le pire en empêchant les gardes de Quetzalcóatl de se mêler de l’affaire et en assassinant le messager de Kinchil. Bref, à présent, il avait le champ libre. - Quetzalcóatl m’envoie voir à quoi ressemblent les prisonniers. - Où est mon messager ? Demanda Kinchil méfiant. - Je l’ai renvoyé à ses occupations. - Très bien… De toute évidence, il n’avait pas confiance. Mais Khépri se souciait guère de ce goa’uld inférieur. Il entra dans la salle où trônait l’immense fontaine représentant Chaak, et se dirigea vers la première porte à sa droite. Il trouva le docteur Hewitt et le docteur Finey assis par terre. Quand soudain… « BING »La botte du major Cain rebondit contre la couronne solaire de Khépri. Celle du lieutenant Edison ne fit pas mieux contre l’épais casque d’un des deux jaffas. Une onde s’échappa du gantelet du dieu, renvoyant les deux militaires à terre, aux côtés de leurs deux amis. A la surprise des terriens, Khépri rit. - Vous n’êtes vraiment pas doués en évasion, dit-il. Pitoyable… comme votre espèce. - Ça a pourtant fonctionné tout à l’heure, sur un soldat de vos congénères, répliqua le major Cain. - Alors pourquoi êtes vous encore là ? Mais je vais vous offrir une autre chance de sortir d’ici. Encore faudrait-il que votre attitude puérile cesse. Deux minutes plus tard, Khépri ressortit dans le couloir. Et comme il s’y attendait, Kinchil et ses toutous étaient toujours là. - Es-tu sûr d’avoir capturé les Tau’ris ? Car il n’y a personne là-dedans ! - Quoi ? Ils se sont évadés ! Le serviteur de Kinich Ahau se précipita à l’intérieur, suivit de ses gardes. Ils retournèrent les diverses pièces des appartements de Kan, sous le regard amusé du dieu égyptien. Ils s’avouèrent vite vaincus, les prisonniers s’étaient évaporés. - Je ne sais pas comment ils ont réussi à faire ça, dit Kinchil, mais il faut mettre Quetzalcóatl au courant. - Malheureusement, répondit Khépri, Quetzalcóatl a très clairement laissé entendre que si tu tenais à ta vie, tu ne devais pas revenir les mains vides… Il ne te reste plus qu’à lui livrer Kan en contrepartie. Voilà qui devait occuper cette misérable larve pendant suffisamment de temps, pensa le seigneur scarabée. Quand les indésirables se décidèrent enfin à vider les lieux, sous le regard de ses deux esclaves, Khépri s’assit dans le trône, dos à l’immense visage de Chaak dont les yeux déversaient toujours leurs larmes torrentielles. L’index du goa’uld s’enfonça sur une petite pierre sertie dans l’accoudoir. A cet instant, la mâchoire inférieur de Chaak descendit jusqu’à toucher le sol, élargissant l’énorme bouche rectangulaire du dieux jusqu’à former une ouverture de la taille d’une porte. SG10 se tenait dans le petit espace ainsi dévoilé. Maintenant il ne restait plus à Khépri qu’à récupérer ce qu’il voulait et tuer ces quatre êtres inférieurs, en faisant croire à une évasion qui aurait mal tournée, afin de ne pas éveiller davantage de soupçons sur lui. Il se sentait bien. Sa tête était comme embaumée dans du coton. Tout fonctionnait au ralenti, ses perceptions, ses pensées. Il ne ressentait que du froid. Sa peau était glacée, mais ce n’était pas gênant. Où était-il ? L’endroit était sombre… Il était allongé. Un jeune homme était assis à ses côtés. Malgré son sourire féroce, il paraissait gentil. Son visage lui disait vaguement quelque chose… C’était sûrement un ami. Ça y est, il commençait à se souvenir… Les images défilaient devant ses yeux, comme un film dont il était le caméraman. L’agitation… Cette douleur à l’épaule… puis les décharges. Une lutte. Mais tout était lointain, voilé par une curieuse brume. Il avait supplié un homme qui portait le même uniforme que lui. « Fuyez ! » Après quelques secondes d’hésitation, il l’avait écouté, tandis que lui s’agrippait désespérément à… une jambe ?! Une décharge ! Son cœur avait fait un salto, la jambe aussi… Elle s’était débattue. Elle s’était libérée. Elle s’était relevée… et le reste de son corps aussi. Les yeux de la jambe brillèrent… Non… La brume s’opacifia soudain. Il ne voyait plus rien.- Concentre-toi ! Oui. Mais c’était difficile… Son cerveau était engourdi… La brume se dissipa un peu. En réalité, au bout de la jambe il y avait le jeune homme au sourire, il s’était relevé devant lui. Ses yeux avaient brillé. Et il avait eu le même sourire féroce, lorsqu’un étau invisible avait commencé à compresser sa tête. Ça avait fait mal… très mal... si mal. Le sang avait afflué à ses tempes. Sa tête avait surchauffée. Et puis « crack ! » Le brouillard était total maintenant… Il ne put distinguer qu’un cri, son propre cri, son dernier cri. La dernière image avait été celle du jeune homme souriant… Il paraissait gentil…Quetzalcóatl se releva satisfait. Le dieu retira un petit appareil lumineux de son front. Ce récepteur lui avait permis de voir les souvenirs du Capitaine Person en même temps que lui, grâce à la puce mnésique émettrice fixée sur la tempe de l’humain. Certes le faux sarcophage avait beaucoup endommagé sa mémoire et sa concentration, mais il y avait encore quelque chose à en tirer. C’était un miracle, passé un jour de mort avant d’être ressuscité. Un jaffa serpent à plumes arriva. - Maître, dit-il, les jaffas ont confirmé la version de Khépri. Un garde qui reprenait ses esprits après avoir reçu un coup de zat’nik’tel a formellement reconnut Ixtab entrer dans la prison. - Bien, mais retrouvez quand même Khépri et surveillez-le de près… Et avez-vous enfin retrouvé Ixtab ? Heather et Len s’étaient attendus au pire, lorsqu’une heure plus tôt la goa’uld aux traits de jeune femme cadavérique était arrivée en prison. A leur grande surprise, elle avait arraché la porte mentalement, au prix de quelques secondes de concentration et de quelques dommages collatéraux sur les barreaux de la cellule. Sans un mot, ses soldats, à l’air tout aussi décomposé, les avaient contraints à les suivre. Après un changement de vaisseau via un transporteur ressemblant étrangement à ceux d’Atlantis, ils étaient retournés sur ce qui avait été le vaisseau de Quetzalcóatl. Depuis, les deux prisonniers attendaient sur la plateforme centrale d’une espèce de silo, toujours sous bonne garde. Les parois étaient composées de milliers de cases, chacune brillant d’une lueur jaune. Len reconnut les drones, ils s’étendaient plusieurs mètres au-dessus et en dessous d’eux. Heather avait d’abord contemplé l’endroit, puis elle s’était assise, se demandant quel sort on leur réservait encore. Len lui regarda une fois de plus sa montre. Plus que huit heures avant l’arrivée sur Terre. Les gardes attendaient aussi nerveusement… Ixtab tardait. Khépri avait dû employer un chemin détourné pour arriver à destination. Se balader avec des humains dans un vaisseau plein de jaffas de Kan, occupé par ceux de Kinchil, et sous contrôle de Quetzalcóatl… Tout ça n’était pas bien prudent. Mais il fallait ce qu’il fallait, pour ensuite être tranquille une fois pour toutes. Le dieu, ses deux gardes et leurs quatre prisonniers arrivèrent enfin au hangar à modules du vaisseau de Chaak. - C’est ça l’horrible torture ? chuchota Hewitt aux autres. Un jaffa scarabée s’approcha du premier module et en ouvrit la porte arrière. Il était identique à celui avec lequel le colonel Abrams et les deux docteurs avaient franchi la porte des étoiles, et à celui dans lequel ils avaient dormi. Il était noir, de la taille d’une grosse camionnette, mais plus effilé et arrondi à l’avant de façon à être aérodynamique. A l’arrière, les deux ailerons horizontaux étaient rétractés dans la carrosserie. - Entrez ! Ordonna le goa’uld - Vous voulez… nous emmener faire un tour ? demanda le major Cain sceptique. - Non… Vous allez juste nous quitter. - Mais si nous décollons avec ça, nous allons sortir de l’hyperespace n’importe où dans la galaxie ! Protesta le lieutenant Edison. - C’est possible, répliqua Khépri, mais cela ne me concerne pas… ENTREZ ! Les gardes devinrent plus agressifs. Ils assénèrent de violents coups affin de pousser les prisonniers vers le module. C’est alors que, sans prévenir, le major Cain bondit sur un des deux gardes scarabées. Le serviteur divin, pris par surprise, se fit littéralement plaquer au sol. Cain lutta alors pour lui arracher sa lance. La larve goa’uld qu’abritait la poche ventrale du jaffa le dotait d’une force surhumaine, mais le major luttait avec rage et détermination. L’autre scarabée pointait sa lance vers eux, mais leurs mouvements incessants l’empêchaient de viser correctement l’humain, il pouvait tout aussi bien atteindre son camarade, son dernier camarade. Pendant ce temps, le docteur Hewitt et le lieutenant Edison s’étaient jetés à terre et commençaient à ramper pour se mettre à l’abri, afin d’éviter les possibles représailles du goa’uld , qui pour l’instant semblait trop enragé pour faire quoique ce soit. C’est alors que Mary réalisa qu’elle avait oublié quelque chose dans l’agitation… Le docteur Finey n’avait pas réagi aussi rapidement, il était resté planté là, l’air hébété. - Venez par là, lui cria-t-elle en lui faisant signe. A terre, le jaffa faisait son possible pour mettre le terrien dans la ligne de mir de l’autre garde scarabée. Mais, le major réussit enfin à s’emparer de l’arme. Il se releva tout de suite, pointa la lance vers son ennemi au sol et… Trop tard. Sans que personne n’ait vraiment compris ni pourquoi ni comment, le docteur Finey tomba par terre. Sa tête fit un bruit impressionnant en percutant le sol. L’écho retentit encore et encore aux oreilles de toutes les personnes présentes. Tous restèrent abasourdis. Sa poitrine était creusée d’un gros impact de tir, dont s’échappait une légère fumée noire accompagnée d’une nauséabonde odeur de chair carbonisée. Mary Edison remarqua rapidement Khépri, il tenait encore sa victime en joue, la lance de son deuxième jaffa à la main. Puis il changea de cible, et dirigea son arme vers elle. - Dois-je encore tuer celle-là, ou allez-vous rentrer dans ce module ? Lança-t-il. Le lieutenant Edison resta le visage fermé. A cet instant, elle n’en avait rien à faire. Peu importait que Khépri tire ou pas. La seule chose qu’elle avait en tête était le docteur Finey. Elle l’avait laissé, elle aurait dû le mettre à couvert. Il était mort par sa faute. Le Docteur Hewitt lui aussi semblait déconnecté, il regardait l’impact noir qui avait déchiqueté une grande partie du torse de Finey. Il était mort, il n’existait plus. Comment pouvait-on accepter ça et continuer comme si de rien était ? Le major Cain, lui, n’hésita pas longtemps. Le goa’uld avait un champ de force personnel. Il ne pouvait pas lutter. Il y avait eu assez de morts. Le militaire lâcha la lance jaffa qui fit un bruit impressionnant en retombant au sol, rappelant à tous le crâne de Finey s’écrasant au sol. - D’accord, dit le major à demi voix. Hewitt… Edison… Edison, EDISON ! C’était trop dur pour elle… Cela faisait des jours qu’ils ne pouvaient compter que les uns sur les autres. Le capitaine Person. Le lieutenant colonel Abrams et le docteur White… Et maintenant le docteur Finey. Ils n’étaient plus que trois. Ils allaient mourir, eux aussi, de soif, de faim ou de manque d’oxygène. S’ils montaient dans cet appareil, c’est ce qui les attendait. Ils se retrouveraient perdus dans l’espace, loin de toute planète possédant une porte des étoiles. Alors à quoi bon ? - Mary ? Bredouilla une petite voix. Elle sentit une main réconfortante se poser dans son dos. C’était le docteur Hewitt. Il la guidait doucement. Ainsi, les trois coéquipiers se résignèrent à entrer dans le module. La porte se referma. Mary se laissa tomber par terre. Il était loin le temps où elle avait encore la naïveté de croire qu’elle pourrait intégrer une équipe SG un jour. Elle avait été complètement idiote de traverser la porte des étoiles. Elle avait voulu jouer les héros, et au final elle n’avait servi à rien. Elle n’avait même pas pu protéger le docteur Finey. - Ça ne s’ouvre pas ! S’exclama Cain en s’acharnant sur la porte. Lui aussi avait été affecté par les évènements, mais en tant que leader par défaut, il ne pouvait pas baisser les bras. C’était le lieutenant Edison elle-même qui le lui avait fait comprendre. Il ne devait pas abandonner, sinon ils étaient déjà morts. Le vaisseau commença à s’élever au-dessus du sol, et le hangar s’ouvrit sur le bleu de l’hyperespace. L’appareil goa’uld commença à se diriger lentement vers l’ouverture. A l’intérieur, le docteur Hewitt s’agita à son tour. Il se précipita vers le poste de commande, et agrippa ce qui ressemblait à un levier de contrôle, sur lequel plusieurs cristaux rectangulaires étaient insérés. - Khépri a dû le programmer pour qu’il sorte tout seul. Je vais essayer de l’en empêcher ! Le module ne répondit pas aux commandes. Déjà l’avant de l’engin avait franchi le bouclier qui empêchait l’atmosphère du vaisseau de s’évanouir dans l’espace. « Marche arrière », « grappin magnétique », « rétro réacteurs », « arrêt des moteurs »… Pas plus que le manche, aucun de ses ordres mentaux ne fit réagir le module. Et malgré les efforts du docteur, l’appareil sortit finalement du hangar et subit une décélération soudaine. Le choc retourna l’estomac des trois derniers membres de S10 recomposée. Khépri sourit, il ne les reverrait plus. Par contre, le cadavre n’était pas discret. Ses deux jaffas feraient le ménage, pendant qu’il irait récupérer les deux autres Tau’ris, là où Ixtab et lui avaient convenu de les retenir prisonniers. |
| | | Horus I.A. Psychopathe
Nombre de messages : 801 Age : 36 Localisation : Dans mon vaisseau-mère
| Sujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl Dim 28 Sep 2008 - 11:19 | |
| Plus tôt, Khépri lui avait demandé d’aller voir Quetzalcóatl, elle s’était donc précipitée vers la salle de contrôle de son ancien vaisseau. Mais Ixtab avait eu de la chance. Elle avait croisé son jaffa responsable des faux sarcophages ; Quetzalcóatl venait de le congédier. Il l’avait tout de suite informée de la situation inconfortable dans laquelle elle se trouvait. Les jaffas serpent à plumes avaient pour ordre de la capturer. Elle avait donc pu se cacher. Une question s’était alors imposée à elle. Qu’allait-elle faire des prisonniers du traître Khépri ? Elle ne pouvait pas le laisser s’en emparer.
Dans le silo à drones, Len et Heather se levèrent quand la porte s’ouvrit. Les quatre gardes s’occupant de leur protection se placèrent de chaque côté de la plateforme et se redressèrent, comme des statues. La jeune déesse entra, sa longue robe noire fouettait l’air tendu de la salle. Son teint blême semblait être l’écho de son expression faciale, froide et fermée. Elle s’avança jusqu’à deux mètres en face des prisonniers et scruta leurs visages. Puis elle prononça quelques mots dans sa langue. Elle semblait s’adresser à eux. Les deux humains se regardèrent, anxieusement. Bien que pendant un jour Heather ait parlé et compris ce langage, ce n’était qu’au travers de Quetzalcóatl. Elle avait pu capter les conversations à un niveau supérieur, celui de la perception qu’en avait le goa’uld. C’était comme un échange d’idée, sans langue, juste des concepts se suffisant à eux-mêmes. Elle ne comprenait pas plus les paroles de la goa’uld que n’y arrivait Len. Ixtab s’écarta et montra alors la porte encore ouverte. Elle continua à pointer du doigt jusqu’à ce que le colonel Abrams et le docteur White se décident à avancer. Après plusieurs mètres, ils se retournèrent vers la goa’uld qui n’avait pas bougé.
- Vous croyez qu’elle nous laisse partir ? Demanda Heather le cœur serré. - Attendez… répondit le lieutenant colonel. Où sont nos amis ? Demanda-t-il à la déesse.
Cette dernière fronça les sourcils.
- Elle ne parle pas notre langue, expliqua l’archéologue. - J’oubliais que tous les aliens ne parlent pas anglais… Il faudra chercher un autre moyen de trouver les autres. Allons-y !
Une fois assez loin de leur cellule temporaire, les larmes montèrent aux yeux d’Heather. Elle réalisait enfin. Le cauchemar était fini. Len, lui, était moins optimiste. Ils étaient encore perdus dans un vaisseau goa’uld se dirigeant vers la Terre. Ils avaient encore beaucoup à faire avant d’être réellement sortis d’affaire.
Les deux humains étaient enfin partis. Il ne restait plus à Ixtab qu’à préparer une « surprise » pour Khépri, lorsque celui-ci viendrait voir les prisonniers. Il apprendrait à ses dépends qu’il ne fallait pas mettre une déesse en colère. Ses yeux s’illuminèrent d’un éclat maléfique.
Le « film » de sa mémoire perdue recommença. La brume était toujours présente, mais moins dense qu’auparavant. Il avait le cœur battant, tandis que l’ascenseur s’enfonçait toujours plus bas dans l’installation militaire. On lui avait promis une première affectation pour le moins surprenante. Une chance… Un projet militaire… Un projet militaire… Un projet… « Concentration ! » pensa-t-il, comme la voix lui avait déjà dit souvent. Mais c’était difficile, douloureux. Son cerveau semblait encrassé, et essayer de le faire redémarrer échauffait chaque fibre nerveuse, chaque neurone. Et la surchauffe ne semblait pas loin… Concentration ! Il était affecté à la sécurité d’un projet militaire top secret, une chance pour un jeune lieutenant de l’air force. Il y avait des gens dans l’ascenseur. Les portes s’ouvrirent, dévoilant un couloir ouvert sur le grand espace où se trouvait l’énorme bâtiment. - Voici le X-303, le Prométhée ! S’exclama son supérieur. Ceci est le premier vaisseau spatial de conception entièrement humaine. Il peut contenir jusqu’à 8 F-302…
Quetzalcóatl suivit avec attention le discours de l’humain, et les quelques détails revenant en mémoire au capitaine Person. - Bien ! Très bien ! Maintenant les armes humaines…
Armes… Armes, ce mot évoquait une multitude de choses… Fusil mitrailleur P90, zat’nik’tel, Beretta M-92F, taser, révolver, sabre, couteau, batte de baseball, rouleau à pâtisserie, chandelier…
- Des armes de plus grande ampleur ! S’exclama le dieu.
Missiles nucléaires, bombe atomique…
Le goa’uld connaissait déjà ces technologies grâce à Heather White. Mais ce n’était rien que ses boucliers ne pouvaient arrêter. Quelque chose qu’avait dit Khépri lui revint à l’esprit. Les humains s’accaparaient les technologies de races plus avancées… - Et les armes extraterrestres ?
Ces mots firent défiler d’autres images. Il était dans cet endroit… Tout était sombre… Des secousses… Il avait peur, il ne pouvait rien faire… Il allait mourir… Non ! Il ne voulait pas !
Will Person se débattit. Son cerveau était en feu, mais il ne voulait pas. Il avait trop peur de ce souvenir. Les yeux du goa’uld étincelèrent. Son cobaye commençait à résister. Malheureusement pour lui, il n’était pas à la hauteur. - Encore ! ordonna-t-il. Will Person ne se laissait toujours pas faire. Son visage prit une teinte écarlate. Du sang s’échappa de sa narine droite. La douleur était trop intense. Et finalement, il lâcha prise.
Cet endroit sombre… C’était le Prométhée. Il n’avait plus de boucliers. A présent, il fonçait droit vers le vaisseau d’Anubis… Ou plutôt la flotte d’Anubis. Le silence total régnait à l’intérieur du vaisseau humain. Mais soudain, une étrange lumière jaune parvint de l’extérieur. On aurait dit un rayon… Non c’était des boules de lumières. Elles contournaient le Prométhée pour aller attaquer la flotte d’Anubis. Elles la réduisaient en miettes. SG1 avait trouvé la citée perdue… Non ce n’était pas Atlantis… juste un avant-poste ancien en Antarctique…
Des drones, ces humains avaient des drones ! Khépri n’en avait jamais parlé, pas plus que de vaisseaux humains. Mais peu importait, Quetzalcóatl avait de quoi faire face à tout ça. Le capitaine Person commençait à comprendre qu’il était plus que la coquille vide qui s’était réveillée dans le faux sarcophage. Ses souvenirs étaient latents, il n’arrivait à les atteindre que lorsque le jeune homme le sollicitait grâce à la puce collée à sa tempe. Mais il en avait conscience maintenant, toute sa personne était là, devant lui sans qu’il puisse mettre le doigt dessus. - Dis m’en plus sur les défenses de la Terre ! Demanda encore la même voix.
Il se retrouva instantanément dans une base. L’endroit était lui aussi assez sombre. Une alarme retentit. Aussitôt il se précipita, solidement armé, dans un couloir. Il arriva devant un grand cercle gravé, dont le centre était occupé par la grande flaque bleutée… Oui la porte des étoiles. Mais le bleu fut recouvert en une seconde par une multitude de lames de métal qui coulissaient entre elle pour former… L’iris. Tout était de plus en plus clair. Le brouillard s’était presque entièrement dissipé de ses souvenirs, mais il avait toujours aussi froid. Une transmission radio retentit au milieu du vacarme. « Ici le major Abrams, ouvrez l’iris. » - Ici le site alpha, négatif. Quelqu’un derrière lui avait répondu. Il ne pouvait pas le voir car il devait rester les yeux braqués sur l’iris. - SG10, votre code a pu être obtenu par Khépri. Nous envoyons une équipe vous chercher, quelle est votre situation…
Ça y est, il se souvenait. Après la bataille en Antarctique, il avait été affecté à la sécurité du site alpha. En même temps il suivait un entraînement afin de devenir membre d’une équipe SG. Les flashs défilaient devant ses yeux à une vitesse folle.
- Stop ! Cria Quetzalcóatl.
Mais trop tard, il n’y pouvait plus rien. Les souvenirs affluaient. Son intégration dans SG10… Le lieutenant colonel Abrams… Les goa’ulds… Les réplicateurs… Les Oris… Quetzalcóatl ! « Oh mon dieu ! » Il était maintenant totalement réveillé. Son cœur battait à toute allure. Que lui était-il arrivé ? Qu’est-ce qu’on lui avait fait ? Ses yeux devinrent humides. Il révélait des informations capitales à l’ennemi. Il devait se lever… s’enfuir ! C’est ce qu’il fit. Will Person sauta sur ses deux pieds et… « Crack » Il s’écroula. Au sol, sa tête forma un drôle d’angle avec son corps. Le goa’uld avait, par sa simple volonté, brisé la nuque du jeune homme. Il était redevenu ce qu’il aurait dû rester s’il n’avait pas eu la bonté de le ressusciter : un tas de chair morte. De toute façon, il avait certainement révélé tout ce qu’il savait. Par contre, intéressante cette expérience, pensa-t-il. Alors que l’humain était très influençable, la vision de certains souvenirs alors enfouit, avait suffit à réveiller sa détestable nature profonde d’humain. De plus, la puce mnésique semblait avoir activé très rapidement certaines parties de son cerveau qui auraient dû rester endormies après son passage dans le faux sarcophage. Voilà pourquoi il s’était rebellé… Mais peu importait, le dieu avait appris l’essentiel. L’iris ! C’était donc pour cela que ses gardes d’élites avaient été repoussés… Ils n’avaient même pas pu se rematérialiser à leur arrivée sur Terre. C’était une copie primitive des boucliers qu’utilisaient les Altérans sur la porte des étoiles. Et Khépri était au courant… Heureusement, il existait un moyen pour régler ce problème d’iris. L’invasion allait pouvoir commencer plus tôt que prévu. A l’idée d’asservir les descendants des anciens, les yeux du goa’uld s’illuminèrent de joie.
La fenêtre du module lassait apparaître ce bon vieux noir parsemé d’étoiles. Avec le temps, le bleu de la fenêtre d’hyperespace était devenu lassant. Les humains étaient soulagés de retrouver cette vision familière. Par contre, la vision des cinq vaisseaux pyramides goa’ulds qui avaient émergé dans l’espace conventionnel quasiment au même instant qu’eux n’avait rien d’habituel. Ils devaient être à une centaine de kilomètres.
- Hein ? Fit Cain. - Ils ont dû sortir de l’hyperespace au même moment que nous ! Dit Hewitt. - Pourquoi auraient-ils fait ça ? - Je ne sais pas, mais c’est tant mieux.
Le docteur Hewitt réussit enfin à prendre le contrôle de leur vaisseau. Il le dirigea de façon à placer la flotte en plein milieu de la vitre. C’est alors qu’ils purent apercevoir une étoile plus grosse et plus brillante que les autres. Elle ressemblait à une grosse luciole immobile.
- Qu’est-ce que c’est ? Demanda le major Cain. - Je crois qu’il s’agit du système solaire, répondit le lieutenant Edison qui s’était relevée pour regarder par le hublot. - C’est le début de la fin, répliqua Hewitt.
Mais le scientifique se ressaisit rapidement. C’était peut être égoïste, mais ils avaient plus urgent à penser que l’avenir de la Terre.
- Il faut retourner au vaisseau mère avant qu’il utilise une autre « bombe » pour alimenter une nouvelle fenêtre d’hyperespace, ou qu’il lance ses moteurs à pleine puissance, sinon ils nous distanceront facilement et nous allons rester coincés ici.
Le docteur Hewitt joignit le geste à la parole et accéléra vers les pyramides.
- On ne devrait pas se camoufler pour qu’ils ne nous flinguent pas ? Demanda le major Cain. - En effet, cherchez la commande pendant que je conduis… - Je ne crois pas, laissa échapper le militaire après un moment de silence. Je n’ai rien vu de ce qu’a fait le docteur White pour rendre l’autre module invisible. - Je n’ai pas fais attention non plus, mais prenez le « volant » je vais chercher à votre place.
Les deux hommes échangèrent de postes. Le docteur Hewitt observa le tableau de bord extraterrestre, il ne devait pas se tromper sous peine de provoquer une catastrophe. Tout à coup il remarqua quelque chose d’anormal…
- Mais on n’avance plus ? - Ça refuse d’obéir ! S’exclama Cain. - Il faut se concentrer… Mais de toute manière il y a un levier de contrôle… - C’est ce que j’essaye ! Répliqua-t-il violemment. Mais ce foutu bordel ne fait rien du tout !
Pendant que les deux s’engueulaient, le lieutenant Edison vit soudain un écran apparaître sur la vitre avant. Il indiquait quatre points noirs qui venaient d’apparaître juste à côté d’un vaisseau mère. Elle sut aussitôt de quoi il s’agissait.
- Ils nous envoient de la compagnie ! Dit-elle.
Pour Quetzalcóatl, peu importait le module que ses radars avaient détecté, il allait être facilement détruit par ses pilotes. Il s’agissait probablement des humains que Chaak avait pitoyablement avoué avoir laissés filer. Ces terriens n’avaient plus aucune valeur, et comme ils allaient bientôt mourir, ils ne causeraient plus de dommage. Et pendant ce temps, Quetzalcóatl avait plus important à faire. Il rassemblait ses troupes et les munissait d’un dispositif spécial… La bataille allait bientôt commencer.
Ixtab, quant à elle, réfléchissait stratégie. Elle était dos au mur. Elle était obligée de se cacher dans son propre vaisseau ! Les jaffas serpents à plumes la recherchaient partout. Heureusement, elle pouvait encore compter sur ses propres serviteurs qui la protégeaient et la dissimulaient tant bien que mal. Elle n’avait que deux solutions, fuir ou rester et se battre. La première solution signifiait abandonner son vaisseau et ses adorateurs à Quetzalcóatl et partir par la porte des étoiles. Ce qui aurait signifié un énorme déshonneur et aurait ébranlé la foi que lui portaient tous ses fidèles, incluant ceux restés dans sa galaxie. La deuxième solution consistait à se lancer dans une guerre ouverte avec Quetzalcóatl. Le but étant d’anéantir son vaisseau et de ruiner ses plans de conquête, afin qu’il n’acquiert pas la puissance nécessaire pour détrôner tous les autres goa’ulds. Bien sûr cela voulait dire qu’elle périrait très certainement, entraînant dans sa mort tous les soldats à bord de son vaisseau. Maintenant elle avait peur de mourir… Un comble pour la déesse du suicide. Son choix était fait…
Cinq minutes plus tard, Ixtab marchait d’un pas vif et décidé le long d’un couloir. Elle vit alors un régiment d’une douzaine de jaffas serpents à plumes arriver en face d’elle. Ils lui barrèrent la route et adoptèrent une attitude offensive, casques déployés et lances braquées sur elle. Bien qu’ils savaient ne pas pouvoir tuer, ni même blesser la déesse avec leurs armes, ils ne savaient pas comment agir autrement, alors ils se contentèrent de reproduire ce qu’ils faisaient lorsqu’ils affrontaient un ennemi classique.
- Notre maître, le grand Quetzalcóatl nous a demandé de vous conduire jusqu’à lui, dit l’un des jaffas. - Malheureusement, cela va être impossible.
Ixtab ne bougea plus, les jaffas commencèrent à s’approcher tout doucement d’elle. Soudain un drôle de son métallique retentit, comparable à la coque d’un navire en train de céder sous la pression de l’eau. Les soldats ne comprirent pas ce qui se passait. La goa’uld était toujours parfaitement immobile. Le bruit recommença, mais il ne s’arrêta pas cette fois-ci. Shroink ! Shroink ! Shroink ! Shroink ! Shroink ! Shroink !... Un à un les jaffas commencèrent à remuer étrangement, sous l’œil inquiet de ceux qui n’avaient pas encore été frappés par la malédiction. Ils agitaient leurs mains contre leurs têtes de serpents métalliques. Mais… Shroink ! Shroink ! Les derniers soldats sentirent, à leur tour, leurs casques se déformer, sous une pression d’origine inconnue. En même temps, leurs yeux rouges de serpents à plumes devinrent aveugles. Ils de distinguaient plus que l’obscurité régnant à l’intérieur de leur cuirasse. Leurs mains tâtonnaient à l’extérieur, à la recherche du bouton d’ouverture, mais celui-ci était bloqué. Pas moyen non plus d’arracher leur casque, il était comme soudé au reste de leur armure. Ils étaient prisonniers, sans défenses. Ils ne pouvaient que crier. |
| | | Horus I.A. Psychopathe
Nombre de messages : 801 Age : 36 Localisation : Dans mon vaisseau-mère
| Sujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl Dim 28 Sep 2008 - 11:24 | |
| La déesse du suicide sourit. Elle n’avait pas souvent l’occasion de se servir des dons qu’elle avait su soutirer à son premier hôte, un Altéran, il y a bien longtemps. Certes elle ne pouvait pas rivaliser avec l’extrême puissance de Quetzalcóatl, mais elle se débrouillait plutôt bien. Et elle devait avouer que c’était toujours aussi satisfaisant d’user de ses pouvoirs particuliers. Elle put ainsi traverser tranquillement le couloir rempli des redoutables jaffas de son ennemi. Elle arriva rapidement dans le poste de contrôle de son nouveau vaisseau.
- Jaffa ! s’exclama-t-elle.
Le responsable de l’endroit accourut devant elle.
- Appelle autant de soldats que possible. Nous avons une dernière bataille à mener.
La sortie d’hyperespace avait pris Khépri de cours, lui qui pensait les humains définitivement éloignés. Quetzalcóatl allait sûrement faire le ménage à sa place et détruire leur module. Il croirait à une tentative de fuite loupée, et l’affaire serait réglée. Encore fallait-il éliminer cette Heather White et le lieutenant colonel Abrams. Mais le goa’uld eut la mauvaise surprise de trouver dix gardes serpents à plumes en sortant du hangar de Chaak. Ils ne devaient pas entrer là dedans avant que ses jaffas scarabées n’aient fini de faire disparaître le cadavre de cet archéologue Tau’ri. L’un des jaffas de Quetzalcóatl s’inclina respectueusement devant lui.
- Notre maître, le grand Quetzalcóatl, nous a chargé d’assurer votre sécurité, dit-il.
Le parasite rit amèrement à l’intérieur de son hôte. Sa « sécurité » ! Avec le dieu Aztèque, ce mot était étrangement synonyme d’espionnage.
- Je suppose que je ne peux pas refuser. - Notre maître, est très concerné par votre bien être, confirma à demi mots le jaffa.
Bonne nouvelle, ces gardes n’allaient pas entrer dans le hangar, mauvaise nouvelle, ils allaient le coller comme une larve à la poche ventrale d’un jaffa. Il ne pouvait donc plus aller tuer les deux Tau’ris restant, sans que Quetzalcóatl en soit expressément informé. A moins que… Une idée folle traversa ses cerveaux… Enfin… Son ganglion nerveux et le cerveau de son hôte. C’était une idée absolument irraisonnable, démente même, mais la Terre n’avait jamais été aussi proche… Et donc aussi la seconde phase de son plan. Il pouvait donc prendre ce risque sachant que bientôt Quetzalcóatl ne serait plus un problème.
Suivant son plan improbable, il conduisit les gardes du dieu Aztèque droit dans le vaisseau d’Ixtab, autrement dit, droit dans la gueule du loup. Il songea avec nostalgie que cela faisait longtemps qu’il n’avait pas été escorté par autant de jaffas. Sa grandeur passée lui manquait. Il n’avait jamais atteint le niveau des Grands Maîtres Goa’ulds, mais son petit Royaume d’une dizaine de planètes lui suffisait… Enfin c’est ce qu’il se disait maintenant qu’il avait tout perdu. Tout ça à cause des réplicateurs, et de cette maudite rébellion jaffa. Les goa’ulds avaient perdu leur aura divine dans toute la galaxie, en à peine quelques jours. Inutile de ressasser le passé, sa colère prendrait fin bientôt. Le goa’uld et son escorte arrivèrent devant la porte du silo à drones. Personne à l’horizon. Il passa sa main devant un dispositif électronique, et la lourde plaque circulaire rentra dans le mur par un mouvement de roulement. A première vue, l’intérieur était vide aussi. Ixtab avait peut être ligoté les humains dans un coin et les avait laissés là, bien qu’il lui ait dit de fortement les surveiller. Peu importait, à l’heure qu’il était, la goa’uld devait occuper une cellule de la prison de Quetzalcóatl. Mais le dieu égyptien se trompa doublement, Ixtab était libre, et il n’y avait pas âme qui vive dans le silo. C’est ce qu’il constata lorsqu’il entra dans la pièce. Mais tout à coup la porte se referma derrière lui et les jaffas serpent à plumes. En fait, la salle n’était pas totalement vide… La bombe que Ixtab avait déposée là, se déclencha avec un petit bruit. BIIIP ! Personne n’eut le temps de bouger. Les flammes emplirent le silo comme s’il s’agissait d’un incinérateur.
Un peu plus tôt, Heather et Len s’étaient retrouvés sans armes. Heureusement pour eux, la partie inférieure du nouveau vaisseau d’Ixtab était pratiquement déserte. Le lieutenant colonel se souvenait parfaitement du chemin qu’avaient emprunté les jaffas de la déesse pour les ramener au silo à drones. Après avoir traversé trois couloirs vides, les deux anciens prisonniers ouvrirent une porte et entrèrent dans le transporteur qui s’offrait à eux. Après être arrivés à destination, ils traversèrent quelques mètres de couloir sur leur droite et entrèrent dans une nouvelle pièce. Ils virent avec joie qu’ils ne s’étaient pas trompés, c’était le hangar à modules. Ils montèrent au deuxième étage et cherchèrent l’engin invisible. Malheureusement, ils ne trouvèrent personne à l’intérieur.
- Ils ne sont pas là ! S’exclama le colonel Abrams.
Le militaire se précipita sur l’équipement de secours qu’ils avaient laissé là en cas d’imprévu. Visiblement ça avait été une sage décision. Il trouva une radio, une dizaine de grenades, deux berettas et quelques chargeurs. Il passa l’une des armes à la jeune archéologue.
- Comment va-t-on retrouver les autres ? demanda Heather. Quetzalcóatl intercepte toutes les communications radio.
Soudain, ils sentirent leurs organes internes faire un curieux mouvement à l’intérieur de leurs corps… Ils aperçurent les étoiles briller à nouveau par le hublot du hangar.
- Vous savez ce que ça veut dire ? Dit Len. - Oui… La porte des étoiles !
Ils se précipitèrent tous les deux à l’étage inférieur, et se ruèrent dans la pièce d’à côté, en brandissant chacun leur revolver. Mais leur élan fut très vite stoppé. La pièce était entièrement vide.
- C’est impossible ! S’exclama l’archéologue. Ce n’est pas le bon endroit. - Si… Regardez, la porte d’entrée est détruite… Ils ont dû déplacer la porte des étoiles ! - Et que faisons-nous maintenant ?
La seule réponse que trouva Len fut de se cacher dans le module et attendre que les autres reviennent. Ils y restèrent un moment et en profitèrent pour se reposer, bien qu’aucun des deux ne put s’approcher, même un peu, du sommeil. Ils avaient une seule idée en tête… Un peu plus de sept heures… Cela pouvait paraître long, mais quand il s’agissait de la durée de vie de la Terre, le temps était très relatif. Tout à coup, une nouvelle secousse ébranla le vaisseau. Mais cette fois-ci le choc n’avait rien à voir avec une sortie d’hyperespace. La sensation, bien que beaucoup plus faible, était proche de celle qu’ils avaient ressenti lors de… L’explosion ?! Tout de suite après, un bruit strident envahit les haut-parleurs de la pyramide. Une voix synthétique parlait dans la langue d’Aztlan.
- Mais que se passe-t-il ? Demanda Heather. - Je ne sais pas, répondit Len intrigué. Mais tant que nous restons ici, nous ne risquons rien. On partira à la recherche du major Cain et des autres quand le calme sera revenu.
Il avait raison, pensa la jeune femme. Ils étaient cachés, à priori personne ne pouvait les trouver… Alors pourquoi avait-elle un mauvais pressentiment ? Plus que ça, elle avait peur.
Dans la salle de contrôle de son vaisseau, Quetzalcóatl déchantait. On l’avait tout de suite prévenu de l’attaque originale dont avait été victime ses jaffas. Mais cela ne faisait pas rire le dieu, il détestait être ridiculisé. Il n’avait pas encore digéré la nouvelle qu’un autre jaffa arriva, et s’agenouilla à ses pieds :
- Maître, une explosion a détruit une réserve à drones du vaisseau de Ixtab… - Que cherche-t-elle à faire ? Elle n’irait pas saboter son propre vaisseau… - C’est que… coupa le soldat en baissant un peu plus la tête. L’autodestruction de son vaisseau vient d’être lancée !
Le dieu n’en crut pas ses oreilles. Elle osait !
- Arrêtez tout de suite l’autodestruction ! Ordonna-t-il. - Nous essayons, mais les jaffas d’Ixtab se sont enfermés ! Et d’autres arrivent de l’extérieur pour défendre la salle de contrôle. - Essayez encore ! Rugit le dieu de sa voix grave et les yeux étincelants. Prenez tous les renforts que vous voudrez mais arrêtez-moi ce compte à rebours. - C’est qu’il ne reste plus que quelques minutes… - Réussissez ou mourrez ! Maintenant pars !
Le jaffa fut comme propulsé hors de la salle de contrôle, suivit de très près par son dieu. Il savait très bien ce que Ixtab cherchait à faire, et il allait l’en empêcher.
Il était tombé à la renverse, sa respiration était forte et saccadée. Que s’était-il passé ? Il ne voyait plus rien, n’entendait plus rien, à part un sifflement insupportable. Khépri était complètement désorienté. Tout doucement sa vision revint, il avait été ébloui par l’explosion. Il put alors voir quelques pièces métalliques tordues et noircies, fumant encore, reposer par terre. Il s’agissait des dix gardes serpents à plumes qui l’accompagnaient, ou plutôt ce qu’il en restait. Heureusement que son bouclier personnel était activé en permanence, sinon il aurait subit le même sort… Ressaisis-toi ! Tu es un dieu ! Se dit-il pour tenter de stopper le tremblement qui avait envahi ses membres. Il était encore sous le choc. Ça n’avait aucun sens, il avait justement choisi le silo à drones afin d’éviter ce genre de mauvaises surprises. Ixtab n’aurait jamais pris le risque d’endommager l’armement de son vaisseau mère. Et pourtant… C’était un mystère pour lui, mais dans son état, il n’arrivait pas à y réfléchir calmement. Et ce maudit bruit qui lui vrillait les oreilles augmenta encore. Ses tympans avaient été endommagés par le souffle et le bruit provoqués par la détonation. Il lui faudrait plusieurs heures pour pouvoir réparer son hôte et réentendre correctement. Apparemment, il n’avait subit aucun autre dommage physique. Mais son ouïe lui aurait été bien utile, car il l’ignorait, mais les haut-parleurs diffusaient un message prévenant que l’autodestruction du vaisseau, celui dans lequel il se trouvait, était lancée.
- EDISON, PRENEZ CE FOUTU MANCHE !
C’est la seule solution qu’avait trouvée le major Cain. Il ne restait qu’elle. Lui ne pouvait pas contrôler le module, et Hewitt devait trouver le « bouton » qui leur permettrait de devenir invisibles et par la même occasion de sauver provisoirement leurs vies. Il aurait bien cherché ledit bouton à la place du scientifique, mais apparemment la technologie du module ne l’aimait pas vraiment… Et puis il ne savait même pas se servir d’un magnétoscope. C’était plus sûr si d’autres se chargeaient des manipulations techniques.
- Je n’ai jamais rien conduit qui ressemblait de près ou de loin à cette chose ! S’exclama la jeune femme totalement effrayée.
Il y avait mieux pour se remettre d’un décès que de se lancer dans ce genre d’expérimentation. Elle ne pouvait pas, elle n’était pas prête…
- Vous voyez ces quatre points qui se rapprochent, lui montra le major sur l’écran. S’ils nous atteignent, nous sommes mort.
Elle n’avait pas le choix. Elle s’avança et saisit le levier de contrôle à deux mains et… L’appareil dévia violemment sur la droite. Les deux hommes perdirent l’équilibre et se heurtèrent violemment au sol. Mary se rattrapa in extremis au tableau de bord et put redresser l’engin. Oui apparemment, elle pouvait faire bouger le module. Joe Cain regretta quand même un peu de lui avoir confié les commandes, lorsque ses côtes encaissèrent la chute. Il aurait, tout de même, bien aimé savoir pourquoi lui n’avait pas pu prendre les commandes… Il ignorait que la cause était précisément la raison pour laquelle il avait intégré SG10… Le gène ancien. Lors de la conception des modules à partir des jumpers Altérans, Quetzalcóatl avait inversé la spécificité génique. Les anciens ne pouvaient donc pas retourner ses appareils contre lui. C’était la seule technologie à posséder cette spécificité car elle était destinée exclusivement aux jaffas, et à l’époque son hôte Altéran lui interdisait l’usage de ces modules. Il avait aussi crée un levier de contrôle, car sans le fameux gène ancien, il était plus difficile d’utiliser des technologies de lecture de la pensée. C’était aussi la raison pour laquelle les drones manquaient à l’appel, au profit d’armes conventionnelles moins puissantes mais presque inépuisables. Quoiqu’il en soit, le lieutenant Edison semblait un peu plus à l’aise après quelques secondes. Elle commençait à mesurer ses mouvements, tout en sentant que son esprit influait aussi grandement sur la stabilité de la trajectoire. En réalité, plus elle se calmait, plus il lui semblait que le contrôle mental s’intensifiait. Elle essayait à présent d’atteindre le vaisseau mère tout en contournant les modules qui venaient de là. |
| | | Horus I.A. Psychopathe
Nombre de messages : 801 Age : 36 Localisation : Dans mon vaisseau-mère
| Sujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl Dim 28 Sep 2008 - 11:32 | |
| - Hewitt, ça vient ? Demanda Cain.
Les quatre assaillants étaient presque à portée de vue.
- Oui, oui !
Mais le scientifique avait, lui aussi, une peur panique de créer une catastrophe. Il approcha ses doigts d’une grande touche qui lui était vaguement familière et… Switch ! Le module trembla.
- Quoi ? Que se passe-t-il ? Je n’ai rien fait ! S’écria le docteur Hewitt en relevant vivement la tête. - Non, ce n’est pas vous ! Ce sont eux ! Répondit le major en montrant deux petites formes floues filant à toute allure sur leur flanc.
L’image radar qui s’affichait en transparence sur l’écran était amplement plus explicite. Les quatre modules les attaquaient tous du même côté, sur leur gauche. Switch ! Un nouveau tir les atteint, alors qu’une nuée de boules bleutées traversait la vue de toute part. Mary Edison commença alors à zigzaguer pour essayer d’éviter les rafales, elle remarqua avec soulagement que voler tordu était nettement plus facile que de voler droit. Cependant, elle ne perdait pas leur objectif de vue. Elle se rapprochait toujours plus d’un des cinq vaisseaux pyramides. Switch Switch !
- Je ne sais pas comment on tire avec ce machin ! S’exclama-t-elle. - Contentez-vous d’esquiver, de toute manière nous allons bientôt disparaître. Hewitt… ajouta la voix menaçante du major. - Ok !
Le docteur prit une grande inspiration et appuya sur la commande. Immédiatement les deux pans d’une cloison sortirent des parois du module et se refermèrent, isolant le poste de contrôle où se trouvaient les humains de la partie arrière de l’habitacle. Switch ! Les secousses devenaient de plus en plus fortes.
- Il va falloir trouver mieux que ça ! Dit le militaire.
Les ennemis étaient maintenant juste derrière eux et continuaient à les poursuivre sans relâche. Et droit devant eux, la pyramide grandissait à vue d’œil. A présent, l’écran affichait des repères destinés à aiguiller le module lors de son entrée au hangar. Mais la paroi du vaisseau mère ne présentait aucune ouverture.
- Je ne crois pas qu’ils vont nous ouvrir ! Commenta Cain. - Alors que dois-je faire ? Où dois-je aller ? Demanda-t-elle.
Sa voix était paniquée. Elle ne quittait plus des yeux le hublot et ne battait plus des paupières pour ne pas louper une microseconde de ce qui se passait à l’extérieur. Elle avait l’impression d’être dans une bombe volante… Switch Switch Switch ! Et elle ne savait absolument plus quoi faire.
- Gagnez du temps ! Répondit simplement Cain.
Facile à dire ! Elle aurait bien aimé le voir à sa place ! Droit devant elle une pyramide, et quatre vaisseaux hostiles les poursuivaient et empêchaient toute marche arrière…
- Ne vous inquiétez pas, ajouta son supérieur en voyant que les nerfs de la jeune femme étaient sur le point de lâcher. Hew… - Oui, « Hewitt » va trouver la solution, coupa l’intéressé. Mais ce n’est pas aussi simple qu’il y parait !
SWITCH ! Ce nouvel impact ébranla complètement le vaisseau et le fit dévier un peu sur le côté. Ils n’allaient plus pouvoir en encaisser beaucoup. C’était le moment, Mary devait faire quelque chose. Elle se concentra de toutes ses forces, ferma les yeux et tira violemment sur le manche. Le module partit à angle droit au-dessus de sa trajectoire précédente. Le lieutenant rouvrit tout de suite les yeux pour regarder avec appréhension le radar et… Plus un seul ennemi ne les suivat, au contraire, ils semblaient se disperser et continuaient à tirer dans le vide, complètement désorientés. Elle adressa un regard d’incompréhension au docteur Hewitt qui se tenait juste à côté d’elle. Celui-ci lui renvoya un sourire radieux.
- J’ai réussi ! Dit-il.
Sa main était encore posée sur le grand bouton qu’il venait d’actionner. La jeune femme avait été trop absorbée par sa manœuvre, lorsque la vague bleutée avait parcouru les parois de leur module, avant de les rendre indétectables. Ils étaient en sécurité… pour l’instant. La flotte de Quetzalcóatl ne tarderait sûrement pas à lancer ses moteurs à pleine puissance. Ils seraient alors distancés, trop loin du système solaire pour le rejoindre.
« Ting ting ! » Daniel ouvrit les yeux et vit les chaînes autour de ses mains tinter, de même que celles entravant ses pieds qui traînaient sur le sol. Deux hommes en armures vertes lui agrippaient les bras et le transportaient le long d’un couloir qui ne lui était pas inconnu. Les murs d’un vert doux étaient gravés d’énormes hiéroglyphes mayas. Mais l’endroit était étrangement propre. L’archéologue connaissait ces mêmes couloirs beaucoup plus endommagés et boueux. A présent, il se trouvait de toute évidence dans une version beaucoup plus neuve du vaisseau de Quetzalcóatl. Comment était-il arrivé là ? Il ne savait plus. Mais une certaine peur l’envahissait, ou plutôt une haine froide qui contractait chacun de ses muscles et figeait son visage dans une féroce inexpressivité. Il devait dégager une aura de terreur, afin de diminuer la confiance de ses ennemis. Faire croire qu’il voulait les dévorer pour qu’ils ne s’en prennent pas à lui. Mais cela allait s’avérer plus difficile qu’il ne le pensait… Ses deux gardes serpents à plumes s’arrêtèrent au bout d’un couloir devant une paroi. Après quelque seconde, un grand cercle se dessina et s’enfonça dans le mur. La porte roula sur le côté et dévoila une pièce, au milieu de laquelle se tenait un homme. Ses yeux brillèrent, tandis qu’on agenouillait le prisonnier à ses pieds.
- Vous allez m’être très utile ! S’exclama l’homme.
Il n’y avait plus aucun doute, il s’agissait de Quetzalcóatl.
- Dr Jackson… Dr Jackson !!! Insista une petite voix aiguë.
Balder fit rouler ses énormes yeux dans leurs orbites. Daniel semblait perdu dans ses pensées. Cet humain était-il sur la même planète que lui ? Apparemment non. L’archéologue tourna subitement la tête et jeta un regard effrayé à Balder.
- Que… Que se passe-t-il ?
Le Asguard laissa échapper un petit grognement d’exaspération.
- Je vous demandais votre avis sur la traduction de ces hiéroglyphes quand… vous avez semblé sombrer dans un état de mort cérébrale.
Daniel examina un instant la sombre pièce illuminée seulement par quelques cristaux lumineux insérés régulièrement dans les murs. Elle ne contenait qu’un dôme en son centre, de la taille d’un petit igloo recouvert de divers boutons et écrans. Le sommet transparent de la structure laissait paraître des circuits cristallins. Peu à peu Daniel se familiarisait à nouveau avec la réalité.
- Euh… Oui, bien sûr, dit-il en s’intéressant enfin aux hiéroglyphe gravés sur un pan de la grande demi sphère.
Après quelques secondes de réflexion, il annonça une très bonne nouvelle à son collaborateur de circonstances.
- Oui, il s’agit bien du bouclier du vaisseau… Je vais prévenir les autres. - C’est une sage décision, approuva le Asguard.
Daniel prit congé, encore perturbé par son « rêve », cela semblait si réel, un peu comme un souvenir refoulé. Il parcourut à grands pas un couloir. Il ne put s’empêcher de jeter un coup d’œil à sa droite, au couloir menant à la salle contenant la mystérieuse technologie wraith, puis il tourna à gauche, sur le chemin de la salle de contrôle.
En réalité, Ixtab avait trouvé un compromis intéressant. Elle allait s’enfuir, mais elle n’allait pas abandonner ses troupes… elle allait les sacrifier ! Ainsi Quetzalcóatl ne pourrait pas s’en emparer. De plus c’était une diversion parfaite. Lancer l’autodestruction de son vaisseau lui avait permis de tenir les jaffas ennemis suffisamment occupés pour s’introduire facilement dans son ancien bâtiment de guerre, forte des nombreux hommes qu’elle avait réussi à mobiliser en si peu de temps. Elle et sa garde parcouraient les couloirs gris au pas de charge. Chaque soldat adversaire assez inconscient pour se mettre en travers de leur route se retrouva aussitôt pulvérisé d’une pluie de tirs. Son armée de guerriers morts-vivants, dont la pâleur de la peau contrastait avec la noirceur de leur armure, était plus terrifiante que jamais et semblait indestructible. Mais les choses se compliquèrent aux abords de la salle de la porte des étoiles. Visiblement, Quetzalcóatl préparait quelque chose. Sous leurs cuirasses métalliques vertes et nacrées, des centaines et des centaines de jaffas étaient massés là. Ils emplissaient presque tout l’espace, serrés les uns contre les autres, comme les écailles d’un immense serpent qui se serait allongé le long du couloir. La déesse ne s’en formalisa pas et fendit la foule à toute allure, s’aidant de ses pouvoirs pour se frayer un chemin. Ses serviteurs n’eurent qu’à lui emboîter, élargissant la brèche. Ainsi une plaie noire comme la mort déchira la peau de l’immense reptile. Chez les jaffas de Quetzalcóatl pris à revers, c’était la panique. Ils n’avaient pas la place de riposter avec leurs lances. Ceux renversés par Ixtab étaient piétinés, leurs efforts pour se relever n’arrivaient qu’à faire tomber leurs frères d’arme. La seule solution était le combat à mains nues, ou au couteau. Les rangs commencèrent à se mélanger dans le chaos le plus absolu, et le vacarme le plus total. Cependant la goa’uld ne se laissa pas distraire, elle arriva assez rapidement devant la salle de la porte des étoiles. Elle s’y engouffra, avec ses quelques gardes qui l’avaient suivie de près et avaient donc profité de ses dons de déesse, et de l’aura de terreur qu’elle dégageait. Il y avait beaucoup moins de monde à l’intérieur, ce qui voulait dire que les échanges de tirs commencèrent. Elle se précipita vers le DHD de la porte de la Voie Lactée, car juste à côté se dressait également la porte de la galaxie d’Andromède avec ses chevrons verts. Les guerriers d’Ixtab faisaient tout pour repousser ses agresseurs, malgré tout, son bouclier absorba beaucoup de tirs de lances des serpents à plumes, tandis qu’elle composait des coordonnées. Une dalle lumineuse au sol lui indiqua quel point d’origine elle devait entrer. Les chevrons finissaient de s’enclencher et une explosion bleue illumina la pièce. La déesse avait profité de cet intervalle pour faire le ménage à coup d’onde de chocs émanent de son gantelet goa’uld, ce qui balaya au passage quelques un de ses propres sujets. Mais elle n’avait que faire des dommages collatéraux, l’horizon des évènements s’était formé. Le miroitement aqueux illumina la magnifique et terrible déesse alors qu’elle se dirigeait vers un avenir meilleur… Alors, aussi impossible que cela paraisse, l’agitation extérieure sembla redoubler d’intensité. Très vite, il apparut dans l’embrasure de la porte.
- Ixtab ! Je savais que je te trouverai ici ! Hurla Quetzalcóatl.
Ses yeux devinrent incandescent, révélant le démon possédant le jeune empereur Aztèque. Aussitôt, une main invisible faucha Ixtab avant qu’elle n’ait réussi à atteindre l’entrée du vortex. Elle fut projetée contre un des murs latéraux. Quetzalcóatl sembla presque voler, en se précipitant au milieu du combat acharné que menaient les serpents à plumes contre les zombies. Il s’arrêta devant sa victime. Elle allait souffrir. Cette traîtresse allait connaître la colère des dieux ! Il brandit son poing en l’air, et l’abattit à toute puissance contre… le mur. Le métal se déforma dans un bruit sourd, sans même que sa main n’atteigne la paroi. Ixtab avait eu juste le temps d’esquiver en écartant la tête. Elle en profita pour riposter par un violent coup de pied en plein dans le genou de son adversaire. Déstabilisé, le dieu fit un pas en arrière. La déesse se servit de cette faiblesse pour se relever et le repoussa davantage de ses pouvoirs anciens. Il recula encore un peu. Mais bien vite, son don ne put plus rien face au dieu. Alors, elle fit venir une lance jaffa à sa main. Si elle ne pouvait pas tuer ce monstre à cause de son bouclier, il fallait qu’elle l’occupe jusqu’à trouver la faille qui lui permettrait de pouvoir s’enfuir par la porte des étoiles. L’épaule, les côtes, la hanche… L’arme s’abattit à plusieurs reprises sur l’empereur Aztèque. Ses pouvoirs étaient inutiles face à l’insaisissable lance qui ne cessait de fendre l’air. Dans l’abdomen… Mais lui aussi avait un hôte parfaitement entraîné au combat. Il décida donc d’utiliser les bonnes vieilles techniques. Il para les coups avec ses bras. Ting ! Ting ! Ting ! Ting ! La lance entra en contact avec le métal des bracelets de protection qui recouvraient ses avant-bras. Pendant ce temps, les nuées de plasma continuaient à traverser la salle en tous sens. Néanmoins, les serpents à plumes commençaient à reprendre le dessus sur les féroces zombies. Les deux dieux poursuivaient leur duel devant la porte des étoiles. Leurs silhouettes se découpaient parfaitement sur le fond bleu qu’offrait l’horizon des évènements. Les reflets lumineux rendaient la déesse encore plus terrifiante tandis qu’elle s’acharnait avec sa lance. Mais Quetzalcóatl, qui avait d’abord été surpris par l’agressivité de son ennemi, reprenait doucement le contrôle. Ting ! Ting ! Tchac ! Il venait de briser la lance jaffa d’un coup de coude. Une extrémité resta dans la main de la goa’uld, alors que l’autre fut propulsée à plusieurs mètres. Elle resta pétrifiée, démunie.
- Tu ne peux pas gagner ! Je suis plus fort ! S’exclama Quetzalcóatl.
Mais Ixtab ne l’entendit pas de la même oreille. Elle tendit son bras jusqu’à l’approcher à quelques centimètres du ventre de son adversaire et activa son gantelet goa’uld La vague d’énergie se déclencha au delà son bouclier et projeta le dieu au milieu de la bataille jaffa. Comme par miracle il atterrit sur ses deux pieds. De rage il envoya voler les soldats qui se trouvaient aux alentours, peu importait que leur armure fut noire ou verte. Ixtab saisit l’occasion pour essayer à nouveau de s’évader. Elle se retourna vers la porte des étoiles mais ne put faire qu’un pas. Chacun de ses membres s’alourdit de dizaines de kilos jusqu’à se figer totalement. Quetzalcóatl la tenait en son pouvoir. Il s’approcha d’elle pour savourer sa victoire, et la fit tomber à genoux, juste à ses pieds.
- Ta rébellion s’achève ici et maintenant !
La déesse sentit sa trachée se rétrécir de plus en plus. Elle commençait à suffoquer.
Pendant ce temps, les deux forces menaient aussi bataille dans le vaisseau d’Ixtab, avec pour musique de fond un message d’alerte rappelant la destruction prochaine du bâtiment de guerre. Les serpents à plumes encerclaient la salle de contrôle et tentaient d’en défoncer la porte à coups de tirs de lance répétés. Mais les assauts incessants des jaffas zombies, venant de tout le vaisseau, les retardaient grandement. La situation était assez ironique. Les jaffas de Quetzalcóatl se battaient contre des morts-vivants, pour leur éviter la mort à tous. Peut-être ne craignaient-ils plus l’au-delà ? Leur déesse les rappellerait sûrement à ses côtés, une fois de plus.
Quelques étages au-dessous, Heather White la peur au ventre patientait aux côtés du lieutenant colonel Abrams. Ils attendaient le retour du calme, ne sachant pas ce qui se tramait. Khépri était dans la même situation encore plus bas dans la pyramide volante. Il n’entendait rien, tandis qu’il s’évertuait à réparer les tympans de son hôte. |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl | |
| |
| | | | La résurrection de Quetzalcoatl | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|