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| La résurrection de Quetzalcoatl | |
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Auteur | Message |
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Horus I.A. Psychopathe
Nombre de messages : 801 Age : 36 Localisation : Dans mon vaisseau-mère
| Sujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl Dim 28 Sep 2008 - 11:35 | |
| A l’extérieur, dans le vide spatial entourant la flotte conquérante, les quatre modules ennemis se regroupèrent et prirent la même direction, sous les yeux des trois membres de SG10 recomposée (ou plutôt décomposée) dans leur appareil camouflé.
- Ils se rassemblent, ils vont sûrement rentrer au hangar, dit le major Cain. Il faut les suivre de près et rentrer avec eux !
Le lieutenant Edison, toujours aux commandes, lui lança un regard inquiet.
- Vous avez eu assez d’émotions, vous voulez que je prenne le relais ? Demanda gentiment le docteur Hewitt. - Oui… Oui, allez-y.
Le scientifique s’approcha…
- Il faudrait peut être que vous lâchiez le manche pour cela… - Euh oui !
La jeune femme desserra doucement ses articulations endolories. Elle avait été tellement sous pression qu’elle n’avait même pas remarqué avec quelle force avait étreint le levier de contrôle. Maintenant, elle pouvait se reposer tranquillement, pendant que le docteur Hewitt se rapprochait des modules qui passaient entre les pointes de deux vaisseaux pyramides. Bizarrement elle se sentait moins triste pour le docteur Finey… Mais soudain, juste devant eux, des flammes engloutirent les quatre modules. Puis ils ne virent plus rien, l’explosion les avala à leur tour… L’une des deux pyramides s’était évaporée en un nuage de feu, de débris incandescents et de matière en fusion.
Là où les humains avaient échoué, Ixtab avait réussi.
A suivre... |
| | | Webkev Roi des Petits Gris
Nombre de messages : 2378 Age : 37 Localisation : ~ Surfant dans le subespace ~ Compagnon de la Confrérie
| Sujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl Dim 28 Sep 2008 - 18:01 | |
| Eheheh Eh bien on a droit a pas mal de grabuges dans ce chapitre, qui va de rebondissements en retournements de situations. On a droit à un combat entre Quetzou et Ixtab qui il va sans dire est des plus spectaculaires. Dommage qu'Ixtab n'ait que de faibles pouvoirs en comparaison de ceux de Quetzou, sinon on aurait pu espérer faire une pierre deux coups, mais cela aurait nuit au suspense, je te l'accorde On sent que nos terriens sont très embrouillés par tout ce qui se passe, et y a de quoi vu qu'aucun plan ne réussit, du côté Goa comme du nôtre. Sinon, un vaisseau de moins, enfin une bonne nouvelle pour les terriens! Enfin, j'ai beaucoup aimé la scène avec notre pauvre capitaine. La technique d'interrogatoire de Quetzacoatl franchit même la mort désormais. Et le voilà au courant pour l'avant poste. Au moins, il ne connait pas l'existence des BC-304 On termine ce chapitre par une note de suspense. Nos trois héros qui avait été éjectés par ce cher Khépri ont-ils péri dans l'explosion ? Je sens que ta réponse est toute prête, on le saura au prochain épisode ... Bonne continuation, il va sans dire que j'attends la suite ! (quoi, je peux parler ? XD) |
| | | Skay-39 The Vortex Guy
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| Sujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl Ven 10 Oct 2008 - 23:44 | |
| Bien, je suis un peu fatigué, donc mon commentaire sera plus succin qu'à l'ordinaire. ^^ Voici un nouveau chapitre presque exclusivement centré sur l'équilibre des pouvoirs au sein des croiseurs en route vers la Terre. Pour le coup, la brève intervention de Daniel dénoterait presque. Peut-être aurait-il fallu la placer autre part, à un endroit qui en quelque sorte justifierais sa présence. Du côté des terriens, nous avons droit à de nouvelles tribulations... Quelques-uns sont libérés, quelques autres changent de prison, on se cache, on se retrouve dans un chasseur... Je dois avouer que je commençais à me lasser un peu de ce jeu de chaises musicales... Mais avec les dernières évolutions, cette partie de l'histoire semble bien terminée. La menace désormais est aux portes de la Terre... Suspens... Mention spéciale cependant pour la cache originale que constitue la bouche de la statue de Kan. J'ai beaucoup aimé ^^ J'ai également une petite question : pourquoi Khepri ne s'est-il pas contenté de désintégrer les terriens ? Les pousser dans un module et puis les éjecter me semble bien compliqué, comme méthode d'exécution... Cela s'apparente un peu à la technique du Joker : abandonner son ennemi dans un grand éclat de rire alors qu'il est suspendu au dessus d'une cube d'acide. Cela vaut aussi pour Ixtab, note. ^^ La scène de l'interrogatoire de Will Person par Quetzacoàlt est très réussie en effet... Cet être à moitié mort est profondément pitoyable, et vaillant pourtant dans ses efforts pour recouvrer la conscience de sa vie d'antan. Cela me rappelle les Golah de Dune... Un moment très... froid... Vraiment bien amené. Dommage que nos héros ne semblent jamais devoir rencontrer ce mort-vivant là. Sa seconde mort cependant ne manquait pas de classe dans sa simplicité, il faut bien l'avouer. La lutte entre Quetzou et Ixtab est assez spectaculaire, même si je l'aurais peut-être souhaitée plus dramatique encore. La bataille de télékinésiques qui passe au corps à corps, sans négliger pour autant les armes plus avancées... Dommage que l'affrontement n'ai pas sollicité davantage de pouvoirs des Anciens. En tout cas, au milieu de l'affrontement général entre Jaffa, c'est très symbolique... Quand au final, il soulève beaucoup de questions. Quetzacoàlt a survécu, sans doute ; il aura passé la porte au bon moment, ou employé les anneaux. Concernant Ixtab, je suis également assez optimiste... Khépri ne peut pas non plus avoir périt aussi soudainement. Mais un vaisseau a été détruit et un autre endommagé, c'est toujours ça. Voici en tout cas qui ouvre la porte à un retour à mon axe préféré, celui qui se déroule sur Terre. J'adore vraiment les aventures de SG-1, O'Neill et les Asgard au milieu de la pyramide de technologie Goa'uld-Ancienne-Wraith. |
| | | Horus I.A. Psychopathe
Nombre de messages : 801 Age : 36 Localisation : Dans mon vaisseau-mère
| Sujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl Sam 11 Oct 2008 - 8:57 | |
| - Webkev a écrit:
- Dommage qu'Ixtab n'ait que de faibles pouvoirs en comparaison de ceux de Quetzou, sinon on aurait pu espérer faire une pierre deux coups, mais cela aurait nuit au suspense, je te l'accorde
Et puis quand même, c'est plus résistant que cela un goa'uld. S'ils commencent à tous s'entre-tuer, la victoire est trop facile. - Webkev a écrit:
- On sent que nos terriens sont très embrouillés par tout ce qui se passe, et y a de quoi vu qu'aucun plan ne réussit, du côté Goa comme du nôtre.
Et oui, comme dans la réalité les plans les plus tordus échouent. - Webkev a écrit:
- Sinon, un vaisseau de moins, enfin une bonne nouvelle pour les terriens!
- Webkev a écrit:
- Et le voilà au courant pour l'avant poste.
Ce ne sera pas l'information la plus importante dans l'immédiat. - Skay a écrit:
- Pour le coup, la brève intervention de Daniel dénoterait presque. Peut-être aurait-il fallu la placer autre part, à un endroit qui en quelque sorte justifierais sa présence.
J'avoue que je ne savais pas ou placer cette partie. Mais comme elle est assez importante pour la suite, j'ai préféré la placer assez "tôt" pour qu'on la remarque bien. - Skay a écrit:
- Je dois avouer que je commençais à me lasser un peu de ce jeu de chaises musicales... Mais avec les dernières évolutions, cette partie de l'histoire semble bien terminée.
Indeed ! On va un peu arrêter de se faire capturer, libérer, recapturer, relibérer, rerecapturer... - Skay a écrit:
- J'ai également une petite question : pourquoi Khepri ne s'est-il pas contenté de désintégrer les terriens ?
Khépri met en scène une évasion, afin qu'on ne puisse pas le soupçonner une fois de plus de s'être approprié les prisonniers. Comme cela ça lui permet de mettre un terme à cette histoire de prisonniers au vu et au su de tout le monde sans être accusé de quoique ce soit. - Skay a écrit:
- Cet être à moitié mort est profondément pitoyable, et vaillant pourtant dans ses efforts pour recouvrer la conscience de sa vie d'antan.
Je voulais en effet faire une scène assez pathétique, car tous les efforts du capitaine et sa magnifique prise de conscience finale seront finalement inutiles, enfin pour lui. - Skay a écrit:
- Voici en tout cas qui ouvre la porte à un retour à mon axe préféré, celui qui se déroule sur Terre. J'adore vraiment les aventures de SG-1, O'Neill et les Asgard au milieu de la pyramide de technologie Goa'uld-Ancienne-Wraith.
Indeed la porte est grande ouverte !!! |
| | | Horus I.A. Psychopathe
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| Sujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl Lun 22 Déc 2008 - 17:52 | |
| Résumé de la situation : -Len et Heather étaient cachés dans un module camouflé à l'intérieur du vaisseau d'Ixtab, où se trouvait également Khépri dont les tympans ont été crevés par l'explosion que lui avait réservé Ixtab. - Ixtab a lancé l'autodestruction de son vaisseau et tenté de s'enfuir par la porte des étoiles du vaisseau de Quetzalcoatl, mais ce dernier l'a empêché de fuir. - Le vaisseau d'Ixtab a explosé engloutissant au passage le module du major Cain, du lieutenant Edison et du docteur Hewitt qui s'étaient rendus furtifs et suivaient quatre appareils jaffas qui rentraient au hangar.
Voilà la suite de la partie VII :
Le combat faisait toujours rage entre jaffas ennemis, l’hôte d’Ixtab se mourrait petit à petit… Mais tout à coup, le vacarme se tut, alors que les quatre hautes et étroites fenêtres qui tapissaient le mur derrière les deux portes des étoiles laissaient transparaître un avant goût de l’enfer. On ne voyait plus qu’un énorme mur de feu qui paraissait avoir remplacé l’univers. Il semblait s’apprêter à dévorer leurs âmes. Mais un miroitement légèrement bleuté s’interposa. Le bouclier du vaisseau pyramide avait fait son travail, avec une simplicité déconcertante. La bataille reprit de plus bel, alors que la lumière orangée s’éteignait rapidement. Ixtab profita de la fraction de seconde d’inattention de Quetzalcóatl. Une poussée d’adrénaline se déversa dans son sang, lui conférant la force surgoa’uld nécessaire pour se libérer de son emprise. Elle put alors planter l’extrémité restante de sa lance dans l’abdomen du jeune empereur Aztèque. Il poussa un hurlement, lorsque le métal déchira sa chair, plusieurs couches de muscles abdominaux, quelques autres tissus et finit sa course dans son foie. Il saisit le manche de l’arme et la retira de son ventre. Un flot de sang fluide et écarlate s’écoula par la plaie béante et inonda son pagne. Il s’empressa d’arrêter l’hémorragie par télékinésie. Quand il releva la tête, Ixtab n’était plus là. Une onde plus intense que les autres déformait encore l’horizon des évènements de la porte des étoiles.
Pendant un instant, Quetzalcóatl regretta sincèrement la mort des centaines de jaffas qu'il avait envoyé reprendre le contrôle du vaisseau d'Ixtab... Oui, il regrettait de ne plus pouvoir les tuer lui-même.
Quelques minutes avant l’explosion. Khépri maudissait lui aussi Ixtab. Alors qu’il essayait en vain de réparer ses tympans, la voix suraiguë des haut-parleurs annonçait, une fois de plus, qu’il ne restait plus que quelques minutes avant l’autodestruction du vaisseau. A cet instant, Khépri ressentit une sensation qu’il avait oubliée depuis des millénaires… Il percevait un son, par lui-même. Les goa’ulds habituellement oubliaient leur condition de simple parasite et considéraient le corps de leur hôte comme le leur. Plus que ça, ils avaient l’impression que le parasite enroulé autour de leur colonne vertébrale n’était que l’un des nombreux organes de leur incarnation. Mais pour que l’illusion soit totale, ils devaient sans cesse faire taire cette petite voix au fond d’eux… Une voix qui observait tout, la voix de Kafei, jeune homme originaire d’Abydos, dont Râ lui avait fait cadeau à Khépri si longtemps auparavant… Peu importait cette voix n’était qu’un fantôme… Un spectre du passé. Kafei n’existait plus. Mais c’était bien le Khépri larvaire qui avait entendu quelque chose au travers des nombreuses couches de tissus organiques de son hôte. Un bruit incompréhensible tellement il était atténué, mais assez fort pour qu’il le perçoive. Ce devait être important. Alors le goa’uld fit quelque chose d’encore plus exceptionnel… Il bougea, relâcha son emprise sur la moelle épinière de son hôte. Puis il se débattit, réveillant douloureusement ses muscles spinaux restés inactifs durant une éternité. Il se fraya doucement un chemin au milieu des nerfs, muscles, vaisseaux sanguins et autres organes. Il vit bientôt une sorte de lueur très faible, mais après autant de temps passés dans l’obscurité totale, ses petits yeux globuleux furent éblouis par la lumière de la trachée de son hôte. Mais ses oreilles internes de reptile discernèrent très nettement le message d’alerte d’autodestruction. Le parasite fit vite marche arrière, reprit possession de son corps. Kafei, au cerveau endormi depuis des milliers d'années, eut juste le temps de comprendre ce qui se passait lorsque Khépri reprit le contrôle. La liberté avait été si éphémère Khépri reprit le contrôle et se précipita vers un transporteur. Il appuya sur sa destination, sur le plan de la flotte. Et quand il ressortit de la petite pièce il se retrouva dans le vaisseau bleu, juste à temps pour assister au magnifique feu d’artifice qui sacrifiait des milliers de soldats pour la fuite de leur déesse. Ses oreilles d’humain le faisaient encore souffrir. Un peu de repos en sarcophage lui ferait le plus grand bien, Kan ne pouvait pas lui refuser cela.
Len et Heather n’avaient pas bougé de leur module camouflé, malgré l’alerte qui avait résonné dans chaque pièce du vaisseau pyramide d’Ixtab. L’explosion survint, sans qu’ils s’y attendent. Ils sentirent tous deux leur cœur s’arrêter… pendant une fraction de seconde. Un frisson parcourut leur nuque. Ils étaient passés à deux doigts de la mort, mais heureusement ils se trouvaient maintenant en sûreté. La scène à l'extérieur était impressionnante, sans prévenir, le vide s’était changé en un immense mur de flammes qui éclipsait toutes les étoiles. Le feu avait mangé les quatre modules occupés par les pilotes de Quetzalcóatl et s’attaquait à présent au vaisseau mère. Celui-ci résista sans le moindre mal, protégé par une immense bulle bleutée.
- Comment l’avez-vous su ? demanda Len. Je… Je croyais que vous ne compreniez pas ce langage.
Le lieutenant colonel lui jeta un regard entre terreur et incrédulité. Le malaise que ressentait la jeune femme redoubla, de même que sa nausée.
- Je ne sais pas !
C’était la vérité. Quelques minutes plus tôt, elle avait eu une crise de panique, qu’elle pensait irrationnelle. Elle s’était précipitée sur les commandes du module, sans très bien savoir ce qu’elle faisait. Elle avait dû amorcer la procédure de décollage, car la porte du hangar s’était ouverte sur le noir extérieur et l’appareil avait commencé à s’avancer vers cette ouverture. Le lieutenant colonel Abrams lui avait tout de suite attrapé le bras pour l’arrêter. Elle lui avait sorti la première excuse qui lui était venue à l’esprit : elle avait un très mauvais pressentiment, elle croyait que le vaisseau mère allait exploser. Le militaire, bien que très sceptique, avait consentit à la laisser faire car son instinct leur avait déjà été d’un grand secours. Et justement, elle avait vu juste… Elle était en nage, sa respiration s’accélérait. Elle allait tomber dans les pommes. Len voyait bien que les évènements la perturbaient plus que lui.
- Calmez-vous. Vous ne voyez pas l’avenir. Je crois tout simplement que vous savez plus de choses que vous le croyez. Et je crois que votre inconscient a su décrypter le message d’alerte du vaisseau…
L’une des premières choses que l’on apprenait en partant en mission par la porte des étoiles était de toujours garder l’esprit ouvert. Car lorsqu’on voyageait en quelques secondes entre les étoiles, les notions de possible et d’impossible devenaient toutes relatives. Heather expira un grand coup. L’explication se tenait. C’était terrifiant… mais logique.
- Vous croyez qu’ils ont pu éviter l’explosion ? Demanda-elle soudain. - Il n’y a pas de raison pour qu’il en soit autrement, dit-il…
Du moins il l’espérait. Car à leur sortie du hangar, toujours occultés, leur radar avait tout de suite détecté quatre modules qui en poursuivaient un cinquième. Sur l’écran, ce dernier vaisseau était accompagné d’une marque clignotant en rouge. Len l’identifia tout de suite : la pyramide surmonté d’un soleil, le point d’origine de la Terre. Il n’avait aucun doute, le reste de SG10 était là-dedans. Les goa’ulds les avaient repérés et avaient mis ce symbole pour marquer leur cible sur le radar. Len avait alors pris les commandes du module pour aller les aider. Il avait fait feu sur les ennemis juste au moment où leurs amis étaient devenus invisibles. Cela avait eu pour effet de complètement désorienter les quatre pilotes jaffas. Mais du coup, Len et Heather avaient aussi perdu la trace des terriens. Ils ne pouvaient donc pas savoir que le module du major Cain, du docteur Hewitt et du lieutenant Edison avait été atteint par l’explosion.
A des millions d’années lumière de là, une jeune femme aux cheveux châtain était assise sur un trône en bois sombre finement sculpté, au centre d’un immense palais. Xtabay, c’était son nom, avait le teint aussi cadavérique que sa mère, Ixtab. Cette dernière était partie avec Quetzalcóatl à sa place. Mais pour son peuple, Ixtab n’était pas partie. Xtabay était devenue, aux yeux de tous, la nouvelle Ixtab. Après avoir passé des millénaires en n’étant considéré que comme une manifestation de sa mère, la fille avait enfin les pleins pouvoirs. La réelle Ixtab ne rentrerait sans doute jamais de la nouvelle tentative d’invasion de la Terre, Quetzalcóatl avait déjà mis des millénaires à rentrer la première fois. L’imposteur allait profiter de son nouveau rang. Devait-elle attaquer par surprise son grand ennemi Kisin, ou alors profiter du départ d’une partie des troupes de Chaak pour s’en prendre à lui ?… ou a Huitzilopochtli. C’était « Noël », du moins c’est un peu ce qu’elle ressentait, bien qu’elle n’ait jamais entendu parler de cette étrange tradition terrienne. Chaque possibilité de guerre était trop excitante pour qu’elle puisse choisir… Mais quelqu’un interrompit ces jolis rêves.
- Ma déesse, voilà plusieurs minutes que la porte des étoiles s’est activée. Personne n’est arrivé, mais des tirs de lances traversent de temps en temps. - Comment… J’arrive ! Fais prévenir tous les gardes disponibles. - Beaucoup sont déjà sur place.
Cette planète était pourtant une base secrète dont personne ne devait connaître l’existence. Elle devait servir de repli qu’en cas d’extrême urgence… Xtabay se leva aussitôt, s’élança sur le long tapis de lin qui recouvrait le parquet de pierre et traversa la grande pièce bordée de piliers et de soldats en armures noires. Elle arriva devant la porte des étoiles quelques minutes plus tard. Elle était toujours en fonctionnement. Elle se fraya un chemin parmi les rangés de soldats qui entouraient l’anneau. Soudain, le nombre de tirs se multiplia par dix. Puis Ixtab, la vraie, émergea du vortex. Noël était fini ! La mère regarda sa fille la dévisager.
- Je suis de retour. Quetzalcóatl va sûrement envoyer ses jaffas pour se venger… - Tuez-la ! Ordonna la fille sans réfléchir.
Les dizaines de jaffas présents restèrent sur place complètement déboussolés. Qui devaient-ils tuer ? Une incarnation de leur déesse ne pouvait pas demander de tuer une autre incarnation de cette même déesse.
- Tuez-la ! Hurla à nouveau Xtabay aux jaffas toujours indécis.
Ixtab ne se posa pas autant de questions et se précipita vers sa fille en brandissant son gantelet. Un rayon orangé s’abattit sur le crâne de celle-ci. Elle tomba à genoux.
- Tu vas mourir ! S’exclama la déesse du suicide.
Au même instant, derrière elle, des flammes jaillirent de la porte des étoiles. Ou plutôt des objets en feu. Les jaffas furent ébahis devant cette manifestation inattendue de la colère de leur déesse, bien qu’en réalité il s’agisse de la colère de Quetzalcóatl. Une boule de feu atterrit juste à côté d’Ixtab. Tout en continuant à torturer sa fille qui criait de douleur, elle put constater qu’il s’agissait en réalité d’un jaffa en flammes. Ses gardes faisaient les frais de son évasion. Des dizaines de guerriers immolés continuèrent à pleuvoir pendant quelques minutes. Certains d’eux, pas encore décédés, se roulaient par terre faiblement ou poussaient d’horribles cris d’agonie. Mais au bout d’un moment, tout se calma, la porte des étoiles se referma et le corps sans vie de Xtabay rejoignit le sol. Sa mère souffla légèrement. Quelle journée épuisante ! Il ne lui restait plus qu’à aller sélectionner une autre de ses nombreuses progénitures pour remplacer celle dont elle venait de se débarrasser. Et après cela elle irait prendre un repos bien mérité dans son sarcophage.
De l’autre côté, la porte des étoiles se referma aussi. Tous les jaffas ennemis avaient été détruits. Quetzalcóatl commençait à se calmer. C’est ce qu’il fallait. Car il avait encore une mission à accomplir, et c’était pour cela qu’il n’avait pas envoyé de troupes à la poursuite de Ixtab. Mais avant, il devait régler un petit détail. Il regarda d’un air mauvais sa profonde plaie circulaire à l’abdomen juste en dessous des côtes. Il posa sa main dessus et ferma les yeux quelques secondes. Lorsqu’il écarta les doigts, il n’avait plus rien, aucune trace de sa blessure, pas même une légère cicatrice. Les jaffas restèrent émerveillés devant ce miracle divin. Le dieu se tourna alors vers ses jaffas.
- Faites venir l’engin des dieux ! Ordonna-t-il. L’invasion va enfin commencer !
Puis il s’adressa à un jaffa serpent à plumes en particulier.
- Va prévenir la salle de contrôle, il faut lancer les moteurs à pleine puissance. Plus tôt nous arriverons sur Terre, mieux cela vaudra. - Mais les pilotes ne sont pas encore rentrés au hangar ! - Peu importe… La victoire est proche ! Ne m’ennuyez pas avec des soucis de logistique !
Les flammes et les débris avaient percuté de plein fouet le module. Mary Edison, Joe Cain et Robert Hewitt avaient le cœur qui battait à toute allure. Le docteur Hewitt haletait, il avait eu très peur. Mais il avait eu le réflexe qui les avait sauvés. Lorsque le feu avait envahit tout son champ de vision, il avait tiré de toutes ses forces sur le manche et avait, de ce fait, sorti le module de la zone critique avant que les dommages ne soient trop importants. Leurs ennemis avaient eu moins de chance. Deux des quatre modules avaient été détruits. Mais tout se déroula comme prévu. Les deux survivants voulant rentrer au hangar le plus rapidement possible, le docteur n’eut qu’à les suivre, le module toujours en mode furtif. Les modules se dirigèrent vers l’une des quatre grandes pyramides spatiales restantes, puis se placèrent droit devant une face du vaisseau. Ils ralentirent au fur et à mesure que l’immense paroi de naquada noir se rapprochait. Ils pouvaient de mieux en mieux discerner les détails de l’immense fresque gravée sur la carlingue. Elle était composée d’une foule d’étranges formes géométriques entremêlées apparemment sans aucune logique, mais de loin on voyait apparaître le dessin d’une tête effrayante, entourée d’un nœud coulant. C’était le navire que Quetzalcóatl avait pris à Ixtab.
Dernière édition par Horus le Mar 23 Déc 2008 - 17:13, édité 4 fois |
| | | Horus I.A. Psychopathe
Nombre de messages : 801 Age : 36 Localisation : Dans mon vaisseau-mère
| Sujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl Lun 22 Déc 2008 - 17:53 | |
| Une ligne lumineuse apparut dans la paroi, puis s’élargit pour former l’ouverture rectangulaire du hangar. Les deux jaffas amorcèrent la manœuvre d’entrée, mais quelque chose semblait les freiner, ils avait du mal à s’approcher du hangar. Ils réalisèrent bientôt qu’en fait c’était le vaisseau qui s’éloignait de plus en plus rapidement. La flotte accélérait pour atteindre la Terre plus rapidement. Les pilotes lancèrent alors le moteur de leurs modules à trois fois la vitesse réglementaire et, non sans difficultés, franchirent le champ de force protégeant l’atmosphère du hangar. Par contre une fois à l’intérieur, la vitesse accumulée les envoya s’encastrer contre les autres appareils. En voyant les deux modules écrasés comme de vulgaires canettes de soda, le docteur Hewitt crut qu’il allait défaillir, car au même moment son module aussi entrait à toute allure dans le hangar. Le scientifique ferma les yeux. Dans un bruit de taule froissée effroyable, l’appareil racla le sol vu vaisseau. Après avoir creusé une longue tranchée d’une dizaine de centimètres de profondeur, il alla percuter rapidement les deux autres épaves. Puis continua sa route et enfin un dernier choc ébranla l’habitacle. Au Honduras, Nott jetait un regard caustique au curieux assemblage que le lieutenant Samantha Carter peaufinait. - Voilà ! Dit-elle avec fierté. Ça devrait marcher. Daniel Jackson, bien qu’il n’y connaissait absolument rien, paraissait aussi dubitatif devant cette association éclectique de technologies terrienne, goa’uld et ancienne. Il s’agissait de quatre unités centrales d’ordinateurs humains reliées en réseau, dont partaient de multiples fils, en direction d’une variété d’endroits stratégiques dans le socle du fauteuil de contrôle goa’uld. Chaque câble se finissait par un cristal qui se trouvait inséré au milieu de centaines de ses congénères formant une mosaïque lumineuse et colorée à la base de l’appareil. Balder quant à lui était assez confiant, il s’était occupé lui-même des raccordements des cristaux, tandis que Sam s’était chargée de la partie informatique humaine. Et Teal’c… Teal’c ne laissait rien transparaître. Mais intérieurement… Teal’c ne préférait pas se prononcer non plus. Il laissa juste échapper un haussement de sourcil qui signifiait… pas grand-chose en réalité, mis à part qu’il était dans l’expectative. Sam regarda l’écran de son ordinateur portable qui lui confirma qu’à priori son bricolage fonctionnait. - Je serais curieux de vous voir essayer ce siège, déclara Nott d’un ton détaché. - Bien sûr, répondit la scientifique en forçant un sourire. Elle grimpa sur le socle en prenant garde à ne pas se prendre les pieds dans les fils électriques, et s’assit dans le fauteuil. Le dossier s’illumina de vert et il passa en position semi allongée. L’engin des dieux était un cylindre métallique complexe dont le cœur brillait d’une lumière jaune… En réalité il ressemblait plus à une lampe tempête terrienne biscornue qu’à une création divine. La « lanterne » en question fut suspendue et raccordée au DHD contrôlant la porte des étoiles de la Voie Lactée. Puis Quetzalcóatl composa des coordonnées. « Activation non programmée de la porte des étoiles ! » s’exclamèrent les haut-parleurs de la base militaire de Cheyenne Mountain. Cela eut pour effet de sortir le général Landry de sa somnolence avancée. Il ferma le dossier qu’il lisait, un résumé détaillé du Livre des Origines par le docteur Jackson – à deux heures du matin il s’agissait plus d’une torture – et s’élança hors de son bureau. Quelques secondes plus tard, il arriva, légèrement essoufflé, dans la salle de contrôle. Le sergent Harriman avait déjà fermé l’iris. - Qu’est-ce que nous avons là, Walter ? Demanda de général. - Ni code d’identification, ni transmission radio, répondit celui-ci. - Bien, gardez l’iris fermé… Hank priait intérieurement pour que ce ne soit rien de grave. Il devait déjà faire face à la préparation d’une attaque de vaisseaux aliens – heureusement que Jack était là – et il avait donc passé ces dernières heures à rappeler toutes ses équipes, neuf au total, parties en mission. Bref il n’avait aucune envie de se coltiner en plus un problème de porte des étoiles. Et comme pour le mettre de plus mauvaise humeur, un des écrans de contrôle se mit à clignoter en rouge. - Que se passe-t-il ? - L’énergie de la porte augmente ! Dit un technicien en examinant l’écran. Elle en est à cent cinquante pourcents de son niveau normal et… Une gerbe d’étincelles jaillit d’un des bras mécanique qui tenait la porte et lui fournissait l’énergie nécessaire à son fonctionnement. - … Et ça augmente encore ! Finit le technicien. C’est alors que… tout s’arrêta. - Le vortex s’est refermé, informa le sergent Harriman. - C’était quoi ça ? Demanda Landry soulagé. Mais le général était un peu présomptueux. A quelques milliers de kilomètres de là, plusieurs dizaines de mètres sous terre, dans une salle de l’ancien vaisseau de Quetzalcóatl, la lumière bleue de l’horizon des évènements réapparut dans le grand anneau de naquada. Les deux soldats chargés de la surveillance de la porte des étoiles braquèrent leurs P90 vers le vortex. L’un d’eux attrapa sa radio. - La porte des étoiles vient de s’activer… sans que les chevrons s’enclenchent ! Dès que le message parvint à sa radio, Sam sauta hors de son siège de contrôle et échangea un lourd regard avec Daniel et Teal’c. - Mais c’est impossible ! S’exclama l’archéologue. - Si c’est possible… Répondit Samantha. Un frisson lui glaça le sang, en repensant à son séjour au pôle sud avec Jack, huit ans auparavant. Les deux militaires ne quittaient pas des yeux le vortex qui venait se former, quand soudain deux petits objets circulaires jaillirent hors de la porte des étoiles. Les deux sphères roulèrent sur le sol gris-vert, et la première laissa échapper un rayon de lumière qui sembla scanner la pièce. Les soldats reculèrent par mesure de sécurité, mais la seconde sphère dégagea une intense lumière qui les aveugla. Ils s’écroulèrent, inconscients. - Il faut y aller ! Lança Teal’c. Sans même avoir besoin de communiquer, les trois membres de SG1 se précipitèrent vers le couloir, comme un seul homme. - Colonel Carter ! Interrompit Nott. Bien que votre espèce ait un besoin irrationnel de courir partout, vous devriez rester ici pour finir votre travail… - Ce que veut dire Nott, rectifia Balder, c’est que votre présence est hautement requise ici… pour la survie de votre espèce. La scientifique hésita. Elle n’avait pas pour habitude de rester en retrait, de plus son instinct la poussait à se rendre à la porte des étoiles. Cameron, lui, ne s’était pas posé de questions et s’était immédiatement dirigé vers la salle de la porte. Il y arriva rapidement avec un petit groupe de militaires, puisque quelques minutes auparavant ils étaient encore en train d’inspecter le hangar juste à côté. Le spectacle auquel le lieutenant colonel assista accéléra sensiblement les battements de son cœur. - Les gars, dit-il à la radio, quatre types avec des casques de serpents viennent d’arriver par la porte des étoiles… Le message parvint jusqu’à ses coéquipiers dans la salle du fauteuil. - Apophis ! Murmura Teal’c par réflexe. - Non, Quetzalcóatl, le serpent à plumes, répondit Daniel. La radio crachota à nouveau. « Hum… Maintenant il y en a douze… » La communication fut interrompue par une série de forts bruits, indistincts car ils saturaient le récepteur. « Rectification, il n’en reste plus que dix… Mais d’autres arrivent… BAM ! »Sam n’avait plus de doutes. Le goa’uld lançait une attaque massive par la porte des étoiles. Son travail ne servirait à rien s’il parvenait à envahir le vaisseau. Elle devait aller sur le front ! Elle se précipita donc à la suite de Daniel et Teal’c. L’engin que Quetzalcóatl avait relié au DHD, était en réalité un générateur qui lui avait permis de dévier le vortex vers la seconde porte des étoiles de la Terre, celle qu’il savait se trouver dans son vieux vaisseau, au fin fond du Honduras. Au final, contourner l’iris des terriens s’était révélé assez facile. Il s’était rendu sur son siège de contrôle pour suivre la bataille. Pour plus de sécurité, il avait équipé chacun de ses soldats d’un dispositif spécial, un émetteur subspatial. Il pouvait ainsi contrôler si chacun de ses soldats se matérialisait correctement de l’autre côté de la porte des étoiles. Pour l’instant tout se passait bien, seize de ses soldats étaient arrivés, quatre étaient en route, et des centaines d’autres attendaient. Et bien que l’explosion provoquée par les humains et l’attaque d’Ixtab ait ravagé son armée, il restait suffisamment de jaffas à Quetzalcóatl pour mener à bien son invasion. Au pire, il avait encore d’autres troupes à mobiliser… A l’intérieur du module accidenté, c’était le chaos. Les parois s’étaient déformées, des craquements électriques et des étincelles naissaient un peu partout. L’écran de contrôle s’était teinté de rouge et émettait un petit son peu rassurant. Les trois militaires avaient tous été projetés à l’avant, contre le « pare-brise ». Mary Edison bougea un peu son bras endoloris. Elle ne savait pas dans quelle position elle se trouvait, mais apparemment elle était plus ou moins allongée par-dessus le docteur Hewitt. Quelque chose appuyait sur ses omoplates. En tournant un peu la tête, elle constata qu’il s’agissait d’un genou et d’un pied qui devaient appartenir au major Cain. Elle tenta de se dégager en gémissant de douleur et les deux autres en firent autant. Après avoir désenchevêtrés leurs membres, ils se remirent debout et constatèrent que malgré quelques plaies, ils étaient encore entiers. - On ne voit plus rien ! Dit Hewitt en regardant la vitre bouchée par la carcasse d’un autre appareil. - Vous croyez que nous sommes toujours furtifs ? Demanda le lieutenant Edison. Nous avons subi beaucoup de… - Chut ! Fit le major Cain. Les deux autres distinguèrent alors des bruits de pas à l’extérieur. On reconnaissait parfaitement le bruit métalliques des armures jaffas. - Nous allons bientôt savoir s’ils nous voient ! Chuchota le major. Une autre évidence s’imposa à lui. Ils n’avaient plus d’armes et plus aucun équipement, bref ils étaient impuissant et ne pouvaient qu’attendre. A présent, on pouvait entendre les jaffas frapper contre les autres épaves. Les humains attendirent de longues minutes en silence, épiant le bruit des allées et venues à l’extérieur. Puis le silence tomba à nouveau. Au bout d’un moment le major Cain décida qu’il était sûr de s’aventurer à l’extérieur. Mais quand le docteur Hewitt essaya d’ouvrir la porte arrière du module en appuyant sur une commande, les étincelles redoublèrent. - Vous ne pouvez pas trouver un autre moyen d’ouvrir la porte ? Demanda le lieutenant Edison. Je veux dire en bidouillant des circuits… comme le fait le docteur McKay avec les jumpers. A l’évocation de son ancien collègue de la zone 51, le docteur Hewitt eut envie de se taper la tête contre un mur. Autant ça ne le dérangeait pas qu’on loue le talent du lieutenant colonel Carter, autant il ne supportait pas qu’on le compare à l’insupportable docteur McKay. Car bien sûr Hewitt était beaucoup moins doué que lui. Pourquoi fallait-il toujours qu’on lui parle de ce type méprisant ? Il essaya de sourire et prit une inspiration pour tenter de répondre à la question de Mary. Mais quelque chose l’en empêcha… - Je connais une autre technique ! S’exclama le major Cain qui en avait plus que marre d’attendre. Bang ! Bang ! Il envoya de furieux coups de pieds contre la porte du module. - C’est prévu pour résister à un voyage dans l’espace ! Intervint le lieutenant Edison. C’est alors que le métal laissa échapper un bruit de torsion sous la semelle du major. - Je crois qu’après tous les tirs qu’on a essuyé et l’explosion, l’atterrissage forcé a été de trop ! Répliqua Hewitt. Ils s’acharnèrent alors à trois sur la porte pendant un long moment pour dégager une ouverture suffisamment grande pour se glisser à l’extérieur. Ils découvrirent l’ampleur des dégâts. Les deux modules des jaffas étaient en miette et en avaient écrabouillé au passage trois autres. Leur propre module, toujours invisible, avait ricoché sur le désastre et s’était arrêté dix mètres plus loin contre un mur. - Maintenant que nous ne sommes plus en hyperespace, il faut trouver la porte des étoiles ! Déclara Cain en s’élançant à travers le hangar. Mais quelque chose le stoppa net. Il tomba douloureusement au sol, devant les yeux déconcertés de ses deux coéquipiers. Il avait l’impression d’avoir heurté une vitre… - Mais oui ! C’est bien vous ! S’exclama une voix venue de nulle part. Bien vite son propriétaire apparut. Le lieutenant colonel Abrams se tenait devant eux, et peu après il fut rejoint par le docteur White. Le major se précipita vers son supérieur pour lui serrer la main, il était trop content pour se soucier encore du protocole militaire. - C’est vous ! S’exclama-t-il n’en croyant pas ses yeux. - Mais comment ? Demanda le docteur Hewitt. - Et bien, je pense qu’on vous a suivi en module. Mais comme nous étions tous camouflés… Le lieutenant colonel commença à raconter rapidement comment eux aussi s’étaient crashés dans le hangar. Mais pendant que les hommes laissaient s’exprimer leur soulagement, Mary remarqua tout de suite l’expression du docteur White. Heather avait eu une lueur dans les yeux en les voyant, puis son regard s’était perdu dans le vide et s’était terni tout aussi vite. - Je suis désolée docteur White, commença Mary la voix serrée. Le docteur Finey est… Heather resta figée, le regard fixe. Elle sentait un picotement aux yeux, mais ses larmes refusaient de couler. Son cœur était comme pétrifié. Elle croyait ne plus être en mesure de ressentir quoique ce soit. Après le professeur Elwood, le docteur Finey… Ses deux plus proches collègues étaient morts par sa faute. Pourquoi devait-elle rester en vie pour subir ça ? L’annonce du lieutenant Edison avait aussi fait l’effet d’une douche froide sur les militaires. Les sourires s’effacèrent, le ton de la conversation devint plus sérieux. Len Abrams aborda le récit des tortures qu’ils avaient subi. Pendant ce temps, Mary était face à Heather. Elle aurait bien voulu faire quelque chose pour l’aider, mais les relations humaines étaient loin d’être sa spécialité. - Tout ça pour rien ! Lança soudain Heather White. Nous sommes toujours ici, et le cauchemar continue. Quand est-ce que ça s’arrêtera ? Une fois de plus, Mary aurait bien aimé trouver quelque chose à lui répondre. Mais elle aussi se posait les mêmes questions. Finalement, l’archéologue s’éloigna un peu, et le lieutenant n’insista pas. Un peu plus tard, une fois l’essentiel de leurs aventures respectives raconté, le lieutenant colonel Abrams approuva la décision du major Cain d’aller à la porte des étoiles. - Je ne crois pas que ce soit possible, annonça le docteur White en se dirigeant vers eux. Venez voir ! Elle les mena jusqu’à un mur, au niveau de l’une des « fenêtres » internes du vaisseau. Il s’agissait d’une grille métallique, de forme stylisée à la façon d’un vitrail géométrique. De petits espaces permettaient de jeter un coup d’œil dans les salles adjacentes, et en l’occurrence dans la salle de la porte des étoiles. Les militaires purent observer très nettement la longue file de jaffas serpent à plumes se pressant de rejoindre le vortex bleuté, pour aller envahir la Terre. Les terriens s’apprêtaient à subir la colère des dieux. Fin de la septième partie. La suite un jour ou l'autre !
Dernière édition par Horus le Sam 29 Aoû 2009 - 23:29, édité 4 fois |
| | | Skay-39 The Vortex Guy
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| Sujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl Lun 22 Déc 2008 - 19:42 | |
| Et bien, on voit que c'est les vacances. ^^ Les fanfics reprennent vie... Nous retrouvons donc nos héros dans la situation menaçante qui était la leur à la fin du dernier chapitre... Et je dois m'avouer un peu désapointé. J'avais espéré une scène un peu plus apocalyptique... Et certes cette immense sphère de feu est bien décrite, mais ses effets sont un peu décevants. Quetzou jette à peine un coup d'oeil, quant à nos amis, cela les débarrasse de leurs ennemis ! - Horus a écrit:
- Len et Heather n’avaient pas bougé de leur module camouflé, malgré l’alerte qui avait résonné dans chaque pièce du vaisseau pyramide d’Ixtab.
Raaah salopard ! Ce passage là était pas mal, mais peut-être un peu maladroit. Car en fait, notre connaissance de la situation initiale fait que la scène est confuse au départ. J'ai du m'y reprendre à plusieurs fois avant de tout comprendre. Par ailleurs, il est dommage de n'avoir pas vu la scène en question, que l'on devine très tendue. Concernant Ixtab, je ne suis pas surpris qu'elle s'en soit sortie. ^^ J'ai apprécié la manière dont Khépri, privé de l'un de ses sens, en retrouve un autre... Ou plus exactement le même, mais d'une autre origine. C'est là une porte que je n'avais encore jamais songé à ouvrir, du moins pas de cette manière. Mais je me pose une question... Kafei n'a-t-il rien tenté durant son bref retour à la conscience ? N'a-t-il eut le temps de formuler aucune pensée d'espoir ? Ah, un petit détail : - Horus a écrit:
- Mais c’était bien le Khépri larvaire qui avait entendu quelque chose
Khépri n'est pas une larve... Si le parasite est aussi vieux que tu le dis, alors il est adulte depuis bien longtemps. J'aime énormément le caractère et la façon de penser de ta Xtabay. Elle me fait un peu l'effet d'une enfant à qui sa mère a laissé la maison, mais sans forcément le côté capricieux... Elle semble plutôt heureuse, même si c'est à la perspective de causer des milliers de morts, en bonne Goa'uld. Très plaisante, vraiment... Et la fiction entre dans une phase décisive... Car les vaisseaux de Quetzacoàlt sont aux portes de la Terre, tandis que ses troupes en foulent le sol. L'arrivée par l'espace n'est pas forcément aussi théâtrale que je l'aurais voulu... mais tu te rattrapes bien du côté du transfert de vortex. Quelques fautes d'orthographe, mais ça reste très modéré... J'en ai relevé deux ici (un peu la flemme pour les autres, moins gênantes) : - Spoiler:
- Horus a écrit:
- bien qu’en réalité il s’agissait de la colère de Quetzalcóatl.
S'agisse. - Horus a écrit:
- Mais au bout d’un moment, tout se calma, la porte des étoiles se referma et le corps sans vie de Xtabay rejoint le sol.
Rejoignit.
Voila, un chapitre plus court qu'à l'accoutumée, mais cela fait plaisir de retrouver nos héros et de voir progresser l'intrigue. Des scènes peut-être un peu moins intenses que d'ordinaire, mais je sens que l'avenir va comporter bien assez de mouvement que tu ai l'occasion de compenser cela... PS : Faut retoucher ta signature...
Dernière édition par Skay-39 le Jeu 24 Déc 2009 - 1:03, édité 1 fois |
| | | Webkev Roi des Petits Gris
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| Sujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl Mar 23 Déc 2008 - 9:50 | |
| Ah ah ah. La suite de la résurrection! Le chapitre est en effet plus court, mais bourré d'action, ce qui n'est pas plus mal. On a droit a la fin du duel Ixtab/ Quetzou, qui finit sur un match nul, de justesse. J'en suis content d'ailleurs. Cela nous permettra peut-être à l'avenir de nouvelles confrontations et je dois dire que je m'en réjouis d'avance. On retrouve en Quetzacoatl ce qui faisait la grandeur des Goa. Un tyran, assoiffé de pouvoir, mais surtout machiavélique. Son générateur permettant de changer de porte des étoiles est une brillante idée. Donc, grâce à cela, voila la Terre soumise à un envahissement de jaffa dans un vaisseau Goa... Ca promets pour la suite! Ensuite, j'ai particulièrement apprécié le passage avec Khépri, et sa redécouverte de son ouïe primaire. Vraiment bien décrit, j'ai beaucoup aimé Ensuite, le passage avec la fille d'Ixtab. Vraiment, si je dois donner un argument en faveur de cette fiction, c'est la présence de Goa'ulds charismatiques, hauts en couleurs, sûrs d'eux-mêmes, égoïstes, enfin, toutes ces charmantes qualités qui font des Goa'ulds de si chouettes ennemis. Et dans ce récits, tu nous le rappelle sans cesse, grâce entre autre au passage avec Xtabay. Bravo! J'ai noté cependant un petit relâchement. Ixtab et Khépri sont fatigués, et vont tous deux prendre du repos. Non mais, c'est quoi ca ? XD J'ai donc beaucoup apprécié ce chapitre |
| | | Horus I.A. Psychopathe
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| Sujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl Mar 23 Déc 2008 - 11:57 | |
| - Skay-39 a écrit:
- Et je dois m'avouer un peu désapointé. J'avais espéré une scène un peu plus apocalyptique... Et certes cette immense sphère de feu est bien décrite, mais ses effets sont un peu décevants. Quetzou jette à peine un coup d'oeil
Ben oui, c'est pas très apocalyptique, car au final Quetzou et les héros ont d'autres chats à fouetter. - Citation :
- Ce passage là était pas mal, mais peut-être un peu maladroit. Car en fait, notre connaissance de la situation initiale fait que la scène est confus au départ.
J'ai essayé d'ajouter quelques précisions mineure afin que ce soit plus compréhensible, même si c'est normal qu'on ne comprenne pas tout au début. - Citation :
- Mais je me pose une question... Kafei n'a-t-il rien tenté durant son bref retour à la conscience ? N'a-t-il eut le temps de formuler aucune pensée d'espoir ?
Il n'a pas eu de bref retour à la conscience. Pendant des milliers d'années il a été dans un semi coma, ce n'est pas en trente seconde qu'il va refaire surface. Par contre je pense qu'il a eu une magnifique pensée d'espoir qui s'est anéantie immédiatement après lorsque Khépri s'est rattaché à sa moelle épinière. - Citation :
- Khépri n'est pas une larve... Si le parasite est aussi vieux que tu le dis, alors il est adulte depuis bien longtemps.
Le mot "larvaire" a été remplacé par "parasitaire". Désolé, j'ai tendance à appeler larve tout ce qui ressemble à un ver. Et au passage merci pour les deux autres fautes ! - Citation :
- L'arrivée par l'espace n'est pas forcément aussi théâtrale que je l'aurais voulu... mais tu te rattrapes bien du côté du transfert de vortex.
T'inquiète pas. Quetzou n'est pas encore arrivé par l'espace, il a simplement accéléré. Bref pas de quoi faire quelque chose de spectaculaire vu que ça fait trois plombes que le voyage a commencé. @ Webkev : Merci pour tous ces compliments. Ca y est, tu as réussi à agrandir encore un peu mon égo surdimensionné ! - Citation :
- Vraiment, si je dois donner un argument en faveur de cette fiction, c'est la présence de Goa'ulds charismatiques, hauts en couleurs, sûrs d'eux-mêmes, égoïstes, enfin, toutes ces charmantes qualités qui font des Goa'ulds de si chouettes ennemis. Et dans ce récits, tu nous le rappelle sans cesse, grâce entre autre au passage avec Xtabay. Bravo!
Alors tu peux pas imaginer comme ça me fait plaisir de lire ça ! Puisque tu viens de décrire précisément le but primaire de cette fanfic ! - Citation :
J'ai noté cependant un petit relâchement. Ixtab et Khépri sont fatigués, et vont tous deux prendre du repos. Non mais, c'est quoi ca ? XD C'est pour revenir encore plus méchants et machiavéliques. Bon, content que ça vous ai plu, malgré les points que Skay a soulevé. |
| | | Skay-39 The Vortex Guy
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| Sujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl Mar 23 Déc 2008 - 13:36 | |
| - Horus a écrit:
-
- Citation :
- Ce passage là était pas mal, mais peut-être un peu maladroit. Car en fait, notre connaissance de la situation initiale fait que la scène est confus au départ.
J'ai essayé d'ajouter quelques précisions mineure afin que ce soit plus compréhensible, même si c'est normal qu'on ne comprenne pas tout au début. J'ai relu, je crois que c'est nettement plus orienté ainsi, même si comme je connais le truc, je ne peux pas le découvrir avec des yeux tout neufs... - Horus a écrit:
-
- Citation :
- Kafei n'a-t-il rien tenté durant son bref retour à la conscience ? N'a-t-il eut le temps de formuler aucune pensée d'espoir ?
Il n'a pas eu de bref retour à la conscience. Pendant des milliers d'années il a été dans un semi coma, ce n'est pas en trente seconde qu'il va refaire surface. Par contre je pense qu'il a eu une magnifique pensée d'espoir qui s'est anéantie immédiatement après lorsque Khépri s'est rattaché à sa moelle épinière. Voila qui aurait pu être mentionné, parce que c'est une pensée horrible, et qu'on peut être surprit de ne noter aucune réaction de Kafei. - Horus a écrit:
-
- Citation :
- L'arrivée par l'espace n'est pas forcément aussi théâtrale que je l'aurais voulu... mais tu te rattrapes bien du côté du transfert de vortex.
T'inquiète pas. Quetzou n'est pas encore arrivé par l'espace, il a simplement accéléré. Bref pas de quoi faire quelque chose de spectaculaire vu que ça fait trois plombes que le voyage a commencé. Aaaah mais oui mais c'est bien sûr, on ne peut pas enclencher la porte des étoiles d'une planète lorsqu'on se trouve sur son orbite... Autant pour moi, je suis impardonnable. ^^ J'espère pour Quetzou que la porte sera désactivée avant qu'il ne soit trop prêt, ou bien il risque d'avoir des surprises... Même si on ne sait pas vraiment en fait ce qui peut arriver lorsque deux portes des étoiles activées s'approchent l'une de l'autre. ^^ - Horus a écrit:
- Bon, content que ça vous ai plu, malgré les points que Skay a soulevé.
Il en faut bien de temps en temps, pour te dégonfler en prévision du passage de Webkev... |
| | | Horus I.A. Psychopathe
Nombre de messages : 801 Age : 36 Localisation : Dans mon vaisseau-mère
| Sujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl Mar 23 Déc 2008 - 17:17 | |
| - Skay-39 a écrit:
- J'espère pour Quetzou que la porte sera désactivée avant qu'il ne soit trop prêt, ou bien il risque d'avoir des surprises... Même si on ne sait pas vraiment en fait ce qui peut arriver lorsque deux portes des étoiles activées s'approchent l'une de l'autre. ^^
Et bien justement je me posais la question. On peut supposer qu'il y a un système de sécurité qui désactive la porte, non ? |
| | | Skay-39 The Vortex Guy
Nombre de messages : 4190 Age : 35 Localisation : TARDIS 39th room (blit), on Moya third level, in orbit around Abydos (Kaliam galaxy)
| Sujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl Mar 23 Déc 2008 - 17:52 | |
| - Horus a écrit:
- Skay-39 a écrit:
- J'espère pour Quetzou que la porte sera désactivée avant qu'il ne soit trop prêt, ou bien il risque d'avoir des surprises... Même si on ne sait pas vraiment en fait ce qui peut arriver lorsque deux portes des étoiles activées s'approchent l'une de l'autre. ^^
Et bien justement je me posais la question. On peut supposer qu'il y a un système de sécurité qui désactive la porte, non ? On peut sans doute. ^^ Je plains seulement le mec en cours de transfert. Bon, pour ma part, j'optais pour la formation d'un hypertrounoir entre les deux portes A moins qu'elles ne soient irrésistiblement attirées l'une vers l'autre par le vortex qui les lie, jusqu'à fusionner en une seule porte ! Ou alors peut-être qu'elles exploseraient toutes deux. ^^ A toi de voir ! |
| | | Webkev Roi des Petits Gris
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| Sujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl Mar 23 Déc 2008 - 18:07 | |
| - Skay-39 a écrit:
- Il en faut bien de temps en temps, pour te dégonfler en prévision du passage de Webkev...
Le truc, c'est qu'après que tu sois passé, Skay, il est assez difficile de mettre dans son commentaire les potentielles critiques négatives, vu qu'elles se retrouve presque surement dans le tien... Il ne restait donc plus que les compliments à faire Sinon, c'est quoi ce truc avec deux portes qui se rapprochent l'une de l'autre ? Pour moi, tant que la porte est ouverte, le vaisseau de Quetzou sera coincé en espace conventionnel. Et pour se remettre en route, il devra éteindre la porte. |
| | | Skay-39 The Vortex Guy
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| Sujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl Mar 23 Déc 2008 - 18:18 | |
| - Webkev a écrit:
- Sinon, c'est quoi ce truc avec deux portes qui se rapprochent l'une de l'autre ? Pour moi, tant que la porte est ouverte, le vaisseau de Quetzou sera coincé en espace conventionnel. Et pour se remettre en route, il devra éteindre la porte.
Mais l'appareil s'approche en espace conventionnel à pleine vitesse. ^^ Lorsque le vortex a été ouvert entre la Terre et le vaisseau, la distance était suffisante, mais si elle ne se désactive pas très vite les deux portes reliées l'une à l'autre se trouveront dans le même champ d'influence... Mais si ça se trouve, le vortex se refermera bientôt et toute cette discussion n'aura servie à rien. ^^ |
| | | Webkev Roi des Petits Gris
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| Sujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl Mar 23 Déc 2008 - 18:21 | |
| - Skay-39 a écrit:
- Mais l'appareil s'approche en espace conventionnel à pleine vitesse. ^^ Lorsque le vortex a été ouvert entre la Terre et le vaisseau, la distance était suffisante, mais si elle ne se désactive pas très vite les deux portes reliées l'une à l'autre se trouveront dans le même champ d'influence...
Mais si ça se trouve, le vortex se refermera bientôt et toute cette discussion n'aura servie à rien. ^^ Euh, il me semblait que la flotte de Quetzou était dans le vide intergalactique durant ce passage. Alors même à pleine vitesse en espace conventionnel, Quetzou pourra bien envoyer des troupes pendant 38 minutes sans aucun problème ^_^ |
| | | Horus I.A. Psychopathe
Nombre de messages : 801 Age : 36 Localisation : Dans mon vaisseau-mère
| Sujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl Mar 23 Déc 2008 - 18:36 | |
| Dans le passage précédent j'ai précisé que on voyait le soleil d'assez loin. Quetzou est donc dans la Voie Lactée mais pas encore dans le système solaire et il vient juste d'accélérer. A priori il peut arriver sur Terre en espace conventionnel sans y passer un mois. Vous verrez bien ce qu'il se passera. |
| | | Webkev Roi des Petits Gris
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| Sujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl Mar 23 Déc 2008 - 18:46 | |
| - Horus a écrit:
- Dans le passage précédent j'ai précisé que on voyait le soleil d'assez loin. Quetzou est donc dans la Voie Lactée mais pas encore dans le système solaire et il vient juste d'accélérer. A priori il peut arriver sur Terre en espace conventionnel sans y passer un mois.
Vous verrez bien ce qu'il se passera. Oooooups, avais oublié Shame on me! Bon, bin, il reste à voir ce que tu nous as concocté pour la suite. - Spoiler:
Je verrais bien SG 1 envoyer une grosse décharge d'énergie sur la porte du vaisseau à moitié enterré
|
| | | Horus I.A. Psychopathe
Nombre de messages : 801 Age : 36 Localisation : Dans mon vaisseau-mère
| Sujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl Jeu 24 Déc 2009 - 0:28 | |
| Ce fut long, ce fut difficile, ce fut sale, ce fut douloureux... Mais non vous ne rêvez pas, voilà la suite ! Un petit résumé pour rafraichir la mémoire :
Quetzalcóatl se rapproche dangereusement du système solaire. Il arrive à faire « sauter » un vortex du SGC au vaisseau enterré grace à une décharge d’énergie. Cameron est au premier rang pour assister à l’arrivée massive de jaffas serpents à plumes, tandis que le reste de SG1 était avec les Asguards Nott et Balder en salle de contrôle.
De son côté, SG10 est enfin réunie : - Le lieutenant colonel Len Abrams - Le major Joe Cain - Le Docteur Hewitt et - Le lieutenant Mary Edison, secrétaire de Jack - Le Docteur Heather White, archéologue, ex-hote de Quetzalcoatl
Après l’annonce de la mort du docteur Finey, ils assistent tous au départ des troupes de jaffas à travers la porte des étoiles.Et maintenant... |
| | | Horus I.A. Psychopathe
Nombre de messages : 801 Age : 36 Localisation : Dans mon vaisseau-mère
| Sujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl Jeu 24 Déc 2009 - 0:33 | |
| Partie VIII : Le venin du serpent à plumes Le général Landry était d’une humeur massacrante. Cela lui arrivait très rarement, mais il était d’autant plus redoutable ces jours là. La nouvelle avait fait l’effet d’une bombe au SGC. Quetzalcóatl avait trouvé le moyen de contourner l’iris. Et il tentait d’envahir le vaisseau enfoui ! Le militaire faisait les cent pas dans la salle de contrôle, cherchant un moyen de mettre la pâtée à cette saleté de parasite. Et dire qu’en arrivant au SGC, il croyait que la menace goa’uld appartenait au passé… - Walter ! Hurla-t-il alors que le technicien était assis à son poste, à moins de 2 mètres de lui. - Mon général ? - Comptez trente-huit minutes à partir du moment où la porte s’est activée, puis composez l’adresse du site alpha ! Il ne faut pas que la porte des étoiles reste bloquée ! - Oui mon général, le compte à rebours et déjà lancé. - Et que font-il ? Vociféra Landry. Le sergent Walter Harriman le regarda la bouche ouverte, ne sachant pas de quoi il parlait. - Les troupes à envoyer au Honduras, Walter ! Expliqua le général exaspéré. - Vous avez passé l’annonce dans les haut-parleurs il y a moins de deux minutes ! Ils sont sûrement en train de s’équiper. Au Honduras, lorsque SG1 arriva à proximité de la salle de la porte des étoiles, l’ancien vaisseau de Quetzalcóatl n’avait plus rien d’une paisible ruine. Les échos des tirs de lances jaffas se succédaient presque de façon ininterrompue. Et dès qu’il y avait la moindre pause, on entendait une voix forte hurler des ordres. Sam fut surprise de constater qu’il s’agissait de Cameron. Il venait d’ordonner le repli à l’extérieur de la salle de la porte. La scientifique n’avait jamais vu son nouveau coéquipier aussi véhément en bataille, sans doute était il plus gêné en mission lorsqu’il s’agissait de diriger les membres de SG1, tous plus expérimentés que lui-même. La porte de la salle se referma derrière Mitchell et une petite dizaine de soldats. Ils se retournèrent et pointèrent tous leur P90 en direction de l’entrée. Le lieutenant ne remarqua l’arrivée de ses coéquipiers que lorsque Teal’c lança : - Besoin d’aide Mitchell ? - Avec plaisir ! Répondit l’intéressé avec un sourire crispé. C’est la folie là dedans, ils arrivent trop rapidement pour qu’on puisse s’occuper d’eux. Tout ce qu’on peut faire c’est essayer de les bloquer dans cette salle. C’est alors que la porte de la salle en question s’ouvrit. Le panneau métallique vert gravé de symboles à la gloire de Quetzalcóatl roula jusqu’à disparaître totalement dans la cloison. Tous les militaires terriens en présence mitraillèrent l’ouverture ronde en continu. Les serpents à plumes qui essayèrent de sortir s’écroulèrent et s’amassèrent en monticule devant la sortie, jusqu’à ce que la porte se referme. - Ils vont essayer de sortir par le hangar ! S’exclama Sam. - Oui, confirma Cameron. J’ai laissé quelques hommes pour surveiller cette issue, mais ce ne sera sûrement pas assez, nous sommes trop peu nombreux… - Les renforts devraient bientôt arriver du SGC via le Prométhée… Assura Sam. Enfin j’espère. - Mais je crois que j’ai une idée pour gagner du temps ! S’exclama Mitchell prêt à partir au quart de tour. Teal’c avec moi ! Carter, Jackson, restez ici ! Le chef de SG1 était déjà parti avant d’avoir fini sa phrase, sans attendre de réponse. Mais vu le ton assuré et enthousiaste dont il avait fait preuve, il ne serait venu à l’esprit de personne d’émettre la moindre objection. Décidément, Sam était de plus en plus étonnée par Cameron. Il n’était à la tête de SG1 que depuis quelques mois, mais il apprenait très vite. Daniel était, quant à lui, plus dubitatif concernant « l’idée » du lieutenant colonel, étant donné que ses dernières idées en date impliquaient toutes une explosion, que ce soit par un lance roquette ou du C4. Bref, il n’était pas le roi de la subtilité. Mais étant donné les circonstances, ils n’avaient d’autre choix que de lui faire entièrement confiance. Peu de temps après le départ de leurs deux coéquipiers, la porte s’ouvrit à nouveau. Daniel et Sam firent face à une déferlante de tirs plasmatiques qui éblouit le couloir et déchiqueta au passage les corps des jaffas tombés lors de l’assaut précédent. Les militaires ripostèrent par des balles de p90. Au bout de quelques secondes d’apocalypse qui parurent durer une éternité, le bouclier métallique reprit sa place dans l’embrasure de la porte, refermant l’accès à la salle de la porte des étoiles. Pas une seule forme de vie n’avait pu franchir le seuil. Un calme tout à fait surnaturel tomba sur la portion de couloir où les militaires faisaient barrage. Mais ce n’était qu’une apparence car, ils le savaient tous, la tempête était imminente. Cette fois, les horloges semblaient s’être bel et bien arrêtées. Chacun attendait, parfaitement immobile, les doigts sur leurs gâchettes, le plus petit muscle tendu, avide d’action. Les dix paires d’yeux étaient braquées sur l’énorme serpent aztèque, ornant le centre du cercle de métal, qui semblait leur renvoyer un regard narquois. Le plus ironique là-dedans était que ce reptile à plume était le seul rempart qui les séparait de l’enfer. C’était long, très long, interminable… mortel ! Au total quatre-vingt-six secondes. Et la bouche de l’enfer se rouvrit, crachant ses flammes en tout sens, sous forme de traînées de plasma si denses qu’elles en devenaient à peine discernables. Au milieu de toute cette agitation, l'œil du lieutenant colonel Carter fut attiré par un petit objet rond qui jaillit par l'embrasure de la porte et roula sur quelques centimètres. - Tous à l'abri ! hurla-t-elle. Tous les terriens eurent le temps de faire quelques pas en arrière et de se protéger le visage avant que la grenade n'explose. Mais cette dernière avait atteint son but. Elle avait fourni une diversion efficace, permettant à une dizaine de guerriers en armure verte et à tête de serpent de pénétrer à l'intérieur du couloir. Ils ouvraient la voie à d’autres serpents à plumes. Ils étaient de plus en plus nombreux à s’infiltrer et de plus en plus difficiles à contenir. Désormais le faible avantage dont Sam et son petit groupe disposaient avait disparu. C'est alors qu'un soldat, dont Sam ignorait le nom, eut la tête littéralement arrachée par un tir ennemi. Lorsqu’il se fracassa au sol, seul un lambeau de chair noircie reliait encore sa tête au tronc. Daniel lança un regard grave à sa coéquipière. Elle comprit tout de suite. Ils ne faisaient pas le poids. Il n'y avait qu'une seule chose à faire… - Teal’c, Mitchell, revenez ! S’exclama-t-elle radio au poing, tout en continuant d’envoyer des rafales de p90. On ne peut plus tenir notre position ! - Ne vous en faites pas pour nous Carter ! Répondit la voix de Cameron. Nous sommes en sécurité.- Bien. Le lieutenant colonel Carter jeta un coup d’œil au reste de ses soldats plaqués contre les parois du couloirs afin de se protéger le plus possible. Ils semblaient tenir bon, Daniel aussi, malgré l’ampleur des troupes adverse. Et c’était à elle de s’assurer que ça allait continuer. - Repli ! ordonna-t-elle en amorçant un mouvement vers la partie sud du couloir. La lieutenant colonel n'eut pas à le répéter deux fois. Comme une seule entité, l’unité effectua un rapide mouvement arrière, tout en continuant à répondre au feu d’artifice qui s’abattait toujours sur eux. Carter savait très bien que cette retraite signifiait laisser libre champ aux envahisseurs pour s’attaquer à la partie nord du vaisseau, et prendre Cameron et Teal’c à revers. Et déjà une marrée verte, de serpents à plumes aux yeux écarlates, prenait possession du corridor et les poursuivait dans leur tentative de retraite. Elle tourna la tête une fraction de seconde. L’angle du couloir n’était plus qu’à quelques mètres. Ils allaient bientôt être à l’abri. C’est alors qu’un drôle de phénomène se produisit. Une série de grondements et de secousses commencèrent à faire vibrer les parois du vaisseau. S’il n’avait pas été profondément ensevelit, on aurait pu croire que l’appareil extraterrestre s’apprêtait à décoller. Les serpents à plumes stoppèrent net. Les humains en profitèrent pour se mettre à couvert dans le coude du couloir. Leurs ennemis faisaient maintenant marche arrière. Etait-ce le plan du lieutenant colonel Mitchell qui fonctionnait ou n’était-ce que l’annonce d’évènements plus fâcheux ? Daniel et Sam l’ignoraient. De leur côté, Cameron et Teal’c s’étaient dirigés vers le hangar adjacent à la salle de la porte. En y pénétrant, ils trouvèrent les lieux plutôt paisibles, jusqu’à ce qu’un jaffa armé jusqu’aux dents surgisse de derrière un module pour essayer de creuser un trou dans la tête de Cameron avec un tir de lance. Le lieutenant colonel, surpris, s’étala à plat ventre par terre pour esquiver. Teal’c répondit poliment à l’assaillant avec son P90, mais lui ne manqua pas sa cible. - Merci Tea… Dit-il en amorçant un mouvement pour se relever qu’il ne finit pas. Il eut un nœud à l’estomac en pensant aux soldats qu’il avait chargés de protéger le hangar. Qu’étaient-ils devenus, si des jaffas étaient parvenus à rentrer ? - Capitaine Stanford ? Appela-t-il à la radio. - Mon colonel ? Répondit l’homme. - Vous êtes encore là ! Se réjouit à haute voix son supérieur. - Oui, on est tous les quatre là, mais on commence à être débordés. On les retient comme on peut mais certains arrivent à passer. Ils sont j’sais pas combien là dedans.- On est justement là pour vous aider ! Vous pouvez vous replier vers la sortie du hangar. Maintenant que Cameron s’était assuré que ses soldats étaient encore en un seul morceau, il pouvait se relever pour aller trucider quelques dizaines de jaffas, l’esprit tranquille. Teal’c ne l’avait d’ailleurs pas attendu et échangeait des tirs avec les quelques serpents à plumes dissimulés derrière les appareils que contenait le hangar. Les quatre militaires ne mirent pas plus d’une trentaine de seconde pour se replier et rejoindre les deux nouveaux arrivants. Le lieutenant colonel leur expliqua son plan. Il leur conseilla de quitter la salle pour se rendre plus utiles ailleurs et… éviter tout accident… Une minute plus tard, Cameron prit place à l’intérieur d’un des modules. Il repensa au lieutenant colonel Len Abrams, son ancien collègue pilote de F302, il avait utilisé un des ces appareil pour partir à la poursuite de Quetzalcóatl, deux jours auparavant. Ils n’avaient pas eu de nouvelles de lui depuis longtemps, trop longtemps… Il fallait qu’il reste concentré, c’était sa plus grande difficulté en mission. Il se dirigea donc vers le tableau de commande. Si tout se passait comme prévu… Oui ! La machine sembla prendre vie et s’éleva d’une vingtaine de centimètres au-dessus du sol. Il regarda par le hublot et vit avec joie que les choses semblaient se passer tout aussi bien pour Teal’c dans l’engin d’à côté. Lorsque le lieutenant colonel Mitchell émit le désir de se déplacer, le module obéit comme s’il y avait eu une connexion nerveuse directe entre le cerveau humain et le moteur de la machine. Elle s’avança vers un mur. Ce dernier se sépara en son milieu, en deux parties qui coulissèrent rapidement vers le plafond et le sol, dévoilant ainsi la salle de la porte des étoiles. Cameron eut une vision surréaliste. La soixantaine de jaffas occupant l’espace se tourna vers lui, et le fixa d’une multitude d’yeux rouges diaboliques juchés sur leurs visages inexpressifs de boas métalliques. Bien vite le nid de serpent commença à cracher son venin de plasma sur les deux volatiles menaçants. A la plus grande satisfaction du militaire, la carlingue ne semblait pas trop s’en incommoder. Mais ce n’était pas tout, il fallait riposter. Cameron pensa : « Tir » … Rien ne se passa. « Tir !… TIR !!!! »… Rien. Il se concentra davantage : « Feu ! Super canon ! Lance missile cosmique ! Destruction !… ». Pas plus de succès. Il devait louper quelque chose, mais quoi ? C’est alors qu’il capta quelque chose à la périphérie de son champ de vision. En effet, au milieu de la véritable pluie de feu qui faisait rage, un trait bleu pâle était passé à sa gauche. Teal’c, lui, arrivait à tirer apparemment. Et le résultat fut affolant. La sphère d’énergie bleue creusa littéralement un cratère dans les troupes ennemies, allant des jaffas qui réussirent à fuir la zone sur les côtés, à ceux qui furent totalement désintégrés au centre, et passant par tous les intermédiaires. Les impacts suivants eurent tous plus ou moins le même effet. - Euh… Teal’c… - Mitchell, répondit le jaffa comme s’il lisait dans son esprit, la commande de tir est le cercle lumineux jaune, en face de vous.Le militaire regarda le panneau de commande, et effectivement un rond lui sauta tout de suite aux yeux. - Euh… Merci… Fit Cameron. - Sûrement un système de sécurité… Pour ne pas laisser n’importe quelle pensée activer l’arme.Cameron essaya d’évacuer bien vite le sentiment de ridicule qui l’avait envahit pour se concentrer sur le cercle jaune. Et que fallait-il en faire ? Il décida de poser sa main dessus, des fois que… Et pour une fois la chance était avec lui. Le vaisseau pyramide vibra alors au rythme des salves délivrés par les deux modules, permettant à Daniel et Sam de se mettre à l’abri. Mais très vite cette attaque eut l’effet contraire. Les serpents à plumes devinrent beaucoup plus mobiles et quittèrent, pour la plupart, la salle de la porte. Ceux qui restèrent s’éparpillèrent. Teal’c de son œil entraîné, distingua nettement plusieurs d’entre eux sortir des armes ressemblant à des zat’nik’tels repeints en orange. Et sa surprise fut grande quand il se rendit compte qu’ils tiraient que lorsque une fugitive vague déforma l’air juste devant son cockpit et atteignit son module une fraction de seconde plus tard. Le jaffa ne comprit pas tout de suite ce qui se produisait. Mais son appareil fut vivement secoué. La force des tirs de lance, qui continuaient à s’abattre en flot continu sur lui, semblait avoir été multipliée par dix. Il essaya alors d’esquiver les jets de plasma. Le module semblait comme engourdi, se déplaçant très difficilement. Le même phénomène semblait s’être emparé du vaisseau de Cameron. Lorsqu’il tendit la main pour atteindre la commande de tir, un arc électrique jaillit du tableau de bord et frappa son bras. L’image de son électrocution dans le silo à drones lui revint comme un flash, puis le trou noir pendant… une durée qu’il ne put estimer. Il reprit conscience, en réalité quelques secondes plus tard, lorsque son module heurta le plafond de la salle. Des zébrures jaunes électriques se déversèrent vers la paroi. Par réflexe, le pilote envoya son module piquer vers le sol, où il glissa, écrabouillant au passage quelques jaffas malchanceux. Teal’c aurait sûrement subit le même sort, s’il n’avait pas remarqué quelques étincelles provenant du tableau de bord. Il avait prudemment approché sa main du cercle jaune, et vu les étincelles doubler d’intensité à cet endroit. Il comprit vite que seules ses rangers le protégeaient de la décharge électrique. Il chercha donc un moyen de protéger sa main. Sa veste était trop risquée, il y avait une fermeture à glissière métallique, et sinon… Il n’avait au final pas grand-chose d’isolant, mis à part les semelles de ses chaussures… Alors il ne resta plus à l’ancien primat d’Apophis qu’à mettre à profit sa légendaire souplesse. D’un mouvement rapide mais délicat, il alla poser son pied sur la commande de tir. Devant le regard surpris du serviteur de Quetzalcóatl qui fut réduit en poussière la milliseconde d’après, les canons du module crachèrent une nouvelle série de sphère bleutée. Cela sembla décharger le module de Teal’c de la surtension qui brouillait tous les systèmes. Le plasma des lances jaffa redevint inoffensif, mais les zat’nik’tels oranges contre-attaquèrent. Teal’c fit virevolter son engin comme il put dans l’espace réduit de la salle de la porte des étoiles, mais il ne put esquiver les vagues de micro-ondes qui s’abattirent sur la coque de métal. Le courant électrique résultant resta bloqué dans l’appareil volant et s’accumula. Mais l’intensité augmenta plus que la fois précédente. Des étincelles dorées jaillirent de partout, tandis que de menaçants arcs électriques projetaient leur lumière bleue aléatoirement dans l’habitacle, dans un grésillement continu. L’ordinateur de bord se mit à hurler, d’un son strident, et colora la vitre avant d’une teinte sanguine. La sirène s’arrêta quelques secondes plus tard lorsque les commandes prirent feu. Le jaffa ne pouvait plus rien faire. Il s’accroupit la tête entre les avant-bras, en espérant que l’orage magnétique s’arrêterait. Pendant ce temps, Cameron, après s’être remis de sa chute, essayait désespérément de faire redécoller son engin. Il y mit d’autant plus d’ardeur que des bruits peu rassurants lui parvenaient de l’extérieur. On aurait dit que les serpents à plumes tentaient d’ouvrir, ou plutôt défoncer, la porte arrière. Mais ce qui effraya le plus le lieutenant colonel, fut ce qu’il vit par son hublot. Le module de Teal’c semblait être pris de convulsions, à 2 mètres au-dessus des jaffas qui le pilonnaient sans relâche. Au milieu de ses mouvements anarchiques, il laissait échapper flammes et éclairs. On aurait dit qu’il allait exploser. Mais au lieu de cela, comme un nuage noir il laissa échapper un jet de lumière aveuglante. La foudre fondit sur deux jaffas, dans leurs belles armures métalliques vertes. Ces dernières restèrent intactes, à l’inverse de leurs propriétaires qui furent instantanément carbonisés. Puis ce fut au tour du module lui-même de tomber du ciel, comme une pierre, une pierre gigantesque qui transforma trois autres malheureux en crêpes. - Teal’c ! S’exclama Cameron avant que quelque chose derrière lui attire son attention. Blang ! Le métal commençait à plier sous les assauts…
Dernière édition par Horus le Ven 25 Déc 2009 - 15:30, édité 1 fois |
| | | Horus I.A. Psychopathe
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| Sujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl Jeu 24 Déc 2009 - 0:37 | |
| Mais que faisaient les renforts ? Y avait-il un problème avec le Prométhée ? Les questions s’enchaînaient dans la tête de Sam reclus avec ses hommes dans l’abri précaire qu’offrait l’angle du couloir. De combien de jaffas Quetzalcóatl avait-il pu disposer en si peu de temps ? Des milliers certainement. D’après ce que le lieutenant colonel Abrams lui avait dit lors de leur contact radio, il avait pris contrôle une planète en claquant des doigts. Ils ne pouvaient pas lutter contre autant d’hommes arrivant par la porte des étoiles. Ils devaient déjà battre en retraite au bout de onze minutes, alors trente-huit serait trop, même si elle comptait sur l’arrivée des renforts. Il fallait trouver autre chose. L’engrenage fut lancé dans l’esprit de Sam. Comment empêcher l’arrivée de voyageur par la porte des étoiles ? Un iris, ou alors bloquer l’horizon d’une quelconque manière… Mais ils n’avaient pas accès à la porte. Détourner un vortex ? Impossible de placer une bombe devant le vortex avec tous ces soldats… La téléportation Asguard ! Pas assez précis pour que l’énergie de l’explosion soit transmise au vortex. Mais oui ! On ne pouvait pas supprimer le problème à la base, alors il fallait le faire à l’arrivée. Téléportation de missile… Voilà qu’elle se mettait à réfléchir comme Cameron, pensa-t-elle avec l’envie de se taper la tête contre un mur. Un missile serait certainement efficace mais beaucoup trop destructeur, les militaires terriens seraient anéantis en même temps que le vaisseau et leur seule chance d’arrêter la flotte de Quetzalcóatl… Ainsi, en une fraction de seconde, la scientifique arriva à la conclusion que, finalement, dans l’immédiat, les renforts seraient bien utiles… S’ils arrivaient. Autant profiter du fait que les serpents à plumes soient encore occupés ailleurs pour s’en assurer.
- Général O’Neill ? Appela-t-elle à sa radio.
Une petite voix aigue répondit à la place de Jack : « Ici Heimdall, le général O’Neill s’est absenté. ». Etrange, pensa Sam, O’Neill était resté dans le vaisseau depuis que lui et Heimdall travaillaient sur ce projet… Elle rit intérieurement. Elle n’aurait jamais pensé voir son « colonel », comme elle l’aimait bien encore l’appeler mentalement, travailler avec un Asguard. Mais bien vite, des pensés plus sombres emplirent à nouveau son esprit.
- Où en sont les renforts ? Demanda-t-elle. - Derrière vous, colonel Carter !
Elle se retourna et vit à plusieurs mètres d’elle la personne qui l’avait interpellée.
Le capitaine Lena Santos, et l’unité dont elle faisait partie, étaient arrivés devant la porte des étoiles du SGC cent-treize secondes après l’appel lancé par les haut-parleurs. La vingtaine d’hommes et de femmes, qui constituait la première vague de renfort, était assez armée pour conquérir tout le Honduras, et peut être même une partie une partie du Nicaragua. Lena, elle-même, à la place du traditionnel P-90, était harnachée d’un fusil à pompe, muni d’un lance grenade, et de divers explosifs. C’était une jeune femme hispanique d’une trentaine d’année, grande et athlétique. Son aspect était très soigné, ses longs cheveux d’ébène étaient rassemblés en un chignon serré dont aucune mèche ne dépassait. La seule fantaisie qu’elle s’accordait était un discret maquillage qui accentuait son regard aux yeux bruns, presque noirs. Elle faisait partie de l’unité d’intervention spéciale du SGC, et elle adorait ça ! Ils intervenaient à chaque fois qu’il fallait sortir un membre d’une équipe SG des griffes d’un goa’uld, faire un peu de ménage dans un nid de réplicateurs ou de contenir une intrusion alien au SGC. Ils étaient d’ailleurs formés au combat sur tout les types de terrains et à la manipulation de n’importe quelle technologie extraterrestre. Ils intervenaient pour des missions précisément organisées, sous les ordres des équipes SG ou en commandement autonome. Mais contrairement aux équipes SG, l’unité était exclusivement composée de militaires. Les scientifiques et autres archéologues étaient inutiles, puisqu’ils n’exploraient pas de planètes inconnus. Les seuls contacts qu’ils avaient avec les aliens se résumaient le plus souvent à leur plomber les fesses. Et c’est évidement sur cela que comptait le général Landry, qui laissa enfin échapper un sourire lorsqu’il vit les soldats sur le pied de guerre, depuis la salle de contrôle. Mais il le savait, ce n’était pas suffisant, il faudrait beaucoup plus d’hommes pour faire face. La seule question était, est-ce que ceux-là tiendraient jusque là ?... Il le fallait. Hank jeta un regard sur un écran d’ordinateur, puis s’approcha du micro et énonça d’un ton solennel :
- Cela fait six minutes que nous faisons face à une attaque de Quetzalcóatl, il n’y a plus une seconde à perdre.
Le général fit un signe de tête au sergent Harriman qui activa une transmission radio.
- Jack, c’est à toi ! Lança-t-il avant que la salle de la porte des étoiles soit vidée de ses occupants par une forte lumière bleutée.
Puis Landry se tourna vers Walter Harriman :
- Quand est-ce-que le gaz sera disponible ? Demanda-t-il.
Sur le pont du Prométhée, quand Jack ne coordonnait pas l’arrivée des secours, il discutait vivement avec Heimdall, sous les regards un peu anxieux de l’équipage de bord. Eux n’auraient jamais osé hausser le ton face à des créatures qui paraissaient si fragiles et qui étaient, de plus, bien plus évolués qu’eux. Mais le général savait ce qu’il faisait. Le style O’neill, franc, direct et sans arrières pensées, plaisait aux Asguards bien que pour la plupart cela paraisse assez… inhabituel, voire primitif et stupide.
- Vous devez bien avoir une idée pour arrêter les jaffas d’arriver par cette fichue porte, attaqua le général. Je sais pas, vous ne faites pas partie la race supérieurement intelligente de la galaxie pour rien… - La seule hypothèse envisageable serait de condamner la seconde porte des étoiles dès sa fermeture, répondit paisiblement le scientifique Asguard. - Oh mais vous savez combien de jaffa va débiter la porte pendant plus d’une demi heure ? - Non. - Beaucoup ! Beaucoup trop ! Il faudrait un plan pour les empêcher d’arriver… Vous devez bien avoir un joli appareil Asguard pour nous débarrasser du problème ? - Si vous faîtes référence à un quelconque équipement militaire… - Je sais, vous n’êtes là que pour superviser la réparation de l’épave. Mais si tout un bataillon de jaffa passe par là, vous croyez qu’on pourra récupérer quelque chose ? - Je compatis à votre désarroi, et vous m’en voyez navré de ne rien pouvoir faire dans l’immédiat pour y remédier.
Jack O’Neill était énervé, pas contre Heimdall, mais contre le fait d’être pieds et poings liés dans son vaisseau. Encore deux ans auparavant il serait descendu dans la bataille pour aller trouer quelques armures de jaffas, et Carter lui aurait trouvé une solution improbable mais lumineuse. C’était ça l’avantage avec Carter, c’était une scientifique et une militaire, elle comprenait qu’on ne se débarrassait pas d’un grand maître goa’uld sans casser quelques jaffas. Certes c’était moche, mais c’était la guerre, tuer ou se faire tuer. Chose que les autres scientifiques, et surtout les scientifiques Asguards, avaient un peu plus de mal à comprendre.
- Ce n’est pas grave, dit finalement le général un peu adouci. Mais si vous avez une idée…
Mais une communication du SGC empêcha la conversation de se poursuivre.
- Téléportez-les ! Ordonna O’Neill au second du Prométhée, le lieutenant Marks.
Vingt soldats en uniforme noir, dont Lena, apparurent devant eux. Le général ne perdit pas de temps et fit apparaître sur un écran mural le plan du vaisseau de Quetzalcóatl, obtenu grâce aux photos de l’hologramme fourni par la chaise de contrôle. Le reste du briefing-lance-pierre consista à expliquer la marche à suivre pour atteindre la porte des étoiles du vaisseau. Heimdall observa la scène d’un œil curieux, cela faisait… un temps immémorial que les Asguards n’envoyaient plus de fantassins sur des champs de bataille.
- Mon général, on reçoit une communication, alerta Marks. - Général O’Neill, dit la voix de Nott, nous sommes en présence d’informations stratégiques qui nécessitent votre présence… - C’est que, voyez-vous, je suis un peu occupé, répliqua Jack. - Très bien, entama le Asguard d’une voix méticuleusement articulée et aussi glaciale que la banquise, alors envoyez n’importe lequel de vos semblables doué de parole assurer la survie de votre espèce…
Les Asguards détestaient pourtant demander deux fois la même chose.
- Que voulez-vous dire ? Demanda le général.
Nott, enfin satisfait d’obtenir toute l’attention qu’il méritait, fit un rapide résumé de ce qu’il savait. Ainsi, peu après le départ des renforts, le général O’Neill quitta lui aussi le Prométhée.
Le capitaine Lena Santos et le reste de l’unité d’intervention spéciale se retrouvèrent tout à coup sous le ciel étoilé du Honduras. Etant donné la situation plutôt instable à l’intérieur, le plus sûr avait été de passer par l’extérieur afin d’éviter de se retrouver rematérialisés au milieu d’une armée de jaffas. L’air était frais, tout semblait paisible, on entendait les insectes et autres animaux nocturnes s’agiter aux alentours. Mais ils n’avaient pas le temps de flâner, les militaires allumèrent les lampes dont étaient pourvues leurs armes afin de ne pas trébucher sur le terrain accidenté qui recouvrait l’épave spatiale. Les engins chargés du déblaiement avaient laissé de profondes tranchés un peu partout. Ils trouvèrent facilement l’ouverture circulaire de la pyramide volante. Passé la surprise du passage à la gravité artificielle, ils progressèrent rapidement et sans un bruit dans les couloirs anormalement calmes et silencieux. En moins d’une minute, une partie de l’unité arriva dans le long couloir menant à la porte des étoiles. C’est alors que tout le bâtiment vibra dans un grondement sourd. Ils aperçurent bientôt un groupe de militaires droit devant eux. L’une d’entre eux parlait à la radio :
- Où en sont les renforts ? Demandait-elle. - Derrière vous, colonel Carter ! S’exclama Lena Santos. - C’est bon Heimdall, finit Sam.
La scientifique adressa un large sourire aux dix soldats qui arrivaient. Mais bien vite sa joie retomba.
- Il faut aller dans la partie nord du vaisseau, débita le lieutenant colonel Carter. Il faut absolument les retenir avant qu’ils n’investissent toute cette partie ! - L’autre moitié de notre unité est en train de s’en charger, assura Lena. - Très bien, vous ne serez pas de trop ici.
Pendant ce temps Daniel et d’autres soldats, postés dans l’angle, observaient ce qui se passait devant la salle de la porte. Le couloir s’était récemment vidé de ses jaffas, et les inquiétantes secousses persistaient. Soudain, sans raison apparente, la pièce s’emplit à une vitesse folle de dizaines de serpents à plumes qui progressaient en leur direction, et au pas de charge. L’archéologue l’ignorait, mais il s’agissait des jaffas qui fuyaient les assauts meurtriers des modules de Teal’c et Cameron pour laisser libre champ au zat’nik’tels oranges. Les trois soldats autour de Daniel se mirent à ouvrir le feu sur le front ennemi qui s’approchait dangereusement. Leurs camarades accoururent à leurs côtés, occupant le moindre espace à couvert. Le Docteur Jackson se retourna et fit quelques pas vers Sam qui expliquait la situation aux nouveaux arrivants.
- Sam, ils sont vraiment très nombreux. Je crois que nous avons un sérieux prob…
C’est alors qu’un énorme nuage de feu se forma juste derrière Daniel. Samantha n’oublierait jamais cette image, elle se souviendrait de chaque centième de seconde de cette explosion, comme un film au ralentit. Ce soldat, qui sembla s’évaporer dans un panache de fumée noirâtre et âcre. Les deux autres qui disparurent derrière les flammes, sans laisser de traces. Justes quelques cendres non identifiables. Cet autre, au dos brûlé, sa chair grillée fumant encore. Ce P90, qui atterrit à ses pieds, ainsi que la main de son propriétaire, le doigt encore sur la gâchette. Et Daniel, qui vola vers elle. Daniel s’écrasant face contre terre.
- Daniel ! Cria Sam en se précipitant vers lui.
L’homme resta complètement inerte, le visage déformé au contact du sol. Que s’était-il passé ?
Quetzalcóatl était comblé ! Quelque part aux alentours du système solaire, le goa’uld suivait l’affrontement d’un œil intéressé, avachit au fond de son siège de contrôle. Les dispositifs, dont il avait équipé ses troupes, envoyaient les signes vitaux de chacun de ses soldats à travers la porte des étoiles, directement vers la salle de commande de son vaisseau pyramide. Devant lui, le plan holographique de son ancien vaisseau affichait l’arrivée, les mouvements et la mort de chacun de ses jaffas. Et l’ordinateur recevait de plus en plus de signaux depuis l’autre côté du vortex. Il admirait ses troupes progresser lentement mais sûrement, et se répandre comme le venin d’un serpent. Certes c’était moins marrant que de voir réellement le sang couler, ou plutôt être violemment projeté contre les murs, mais très bientôt il serait sur place…
Pas très loin, SG10 regardait, médusée, les troupes du goa’uld franchir en continu la porte des étoiles. Le lieutenant colonel Len Abrams, le major Cain, le docteur Hewitt, le lieutenant Mary Edison et le docteur Heather White étaient enfin réunis pour assister à cet effrayant spectacle.
- Ils vont sur Terre ! S’exclama Heather White pour briser le silence. - C’est impossible, riposta Abrams, le SGC dispose d’un iris infranchissable. - On ne se sépare des ses troupes juste avant d’aller conquérir une planète ! contre-attaqua l’archéologue. - Aucun goa’uld n’a jamais réussi à envahir la Terre par la porte des étoiles ! - Et un bon paquet a essayé, surenchérit le major Cain. - Vous devriez savoir qu’il n’est pas comme les autres !
D’un côté, Heather, enragée par l’annonce de la mort de son ami le docteur Finey, campait sur ses positions. De l’autre, le lieutenant colonel Abrams ne pouvait pas envisager qu’elle eut raison, car c’était sa plus grande peur. Cela aurait voulu dire qu’ils avaient déjà perdu, qu’ils s’étaient battus, qu’ils se battaient, pour rien. Non ! Ce n’était pas possible.
- Euh… Prononça prudemment le docteur Hewitt de peur d’être pris à parti. Peut être que le bidule brillant accroché au DHD est pour quelque chose là-dedans. - Le bidule brillant… Répéta le major incrédule.
Tous fixèrent le générateur d’appoint qui avait permis à Quetzalcóatl de dévier le vortex.
- Vous pensez à quoi ? Demanda Le lieutenant colonel. - Je ne sais pas, répondit Hewitt. Un machin pour bloquer l’iris à la façon des Asguard, ou autre… C’est impossible à déterminer sans examiner l’appareil.
« Bidule », « Machin », Len pensa avec amusement qu’il avait dans son équipe le scientifique le plus compréhensible de tout le SGC, et que ce n’était quand même pas rassurant.
- Si ce vortex va effectivement sur Terre, dit le lieutenant Edison, on pourrait peut être essayer d’envoyer un message au SGC… - Bonne idée lieutenant, concéda Len Abrams, malheureusement c’est trop risqué. Quetzalcóatl est en possession de ma radio, il peut écouter toutes nos conversations. Je n’ai réussi à récupérer que la radio que nous avions cachée dans le module. - Khépri a aussi piqué toutes nos radio, ajouta le major Cain. - Il suffirait de changer de fréquence, le SGC capte toute forme d’onde provenant de la porte des étoiles.
Len alluma alors la dernière radio qu’il leur restait.
Dernière édition par Horus le Ven 25 Déc 2009 - 15:29, édité 1 fois |
| | | Horus I.A. Psychopathe
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| Sujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl Jeu 24 Déc 2009 - 0:46 | |
| Lorsque Sam avait précipitamment quitté la salle du siège de contrôle, Nott avait dû user de tout son self-control pour rester calme. Puis tous les militaires étaient partis sur le front, et enfin les scientifiques terriens avaient déserté. Nott n’avais pas économisé les sarcasmes quand on n’avait fait qu’évoquer la possibilité que Balder et lui se mettent à l’abri dans le Prométhée. Comment ces stupides humains voulait-ils survivre si les deux être les plus intelligents devaient se cacher au lieu de travailler ? Les deux Asguards se retrouvaient donc seuls dans la grande pièce, mais bien vite quelque chose attira toute l’attention de Nott et Balder. L’écran qui occupait le vaste mur du fond afficha un message inhabituel, du moins c’était la première fois qu’ils le voyaient depuis qu’ils étaient là. Deux hiéroglyphes mayas clignotaient par-dessus les symboles qui défilaient habituellement. Les deux Asguards échangèrent une dizaine de mots qui auraient parus dissonants si une quelconque oreille humaine était restée avec eux. Mais l’attaque goa’uld mobilisait chaque être humain à l’intérieur de l’épave. Les scientifiques Asguards devaient donc se débrouiller seuls pour sauver tout le monde, comme d’habitude ! C’est d’ailleurs ce qu’ils s’évertuèrent à faire, après en être arrivés à la conclusion que le message signifiait que l’ordinateur recevait des informations externes. Nott s’approcha alors de la console trônant devant l’écran, comme un immense orgue, dépourvu des tuyaux mais comportant un nombre incroyable de touches. Le petit homme gris appuya sur une touche où était collé un post-it - la plus belle invention terrienne selon lui – avec l’écriture de Daniel qui indiquait : « Recevoir, Percevoir ».
C’est alors que le « message » prit une forme tout à fait surprenante. Le générateur d’hologramme situé au-dessus du siège de contrôle goa’uld entra en activité pour montrér une image tridimensionnelle que Nott et Balder commençaient à bien connaître. Il s’agissait du plan du vaisseau. L’écran afficha un nouveau message qu’ils n’eurent pas le temps de traduire, et l’hologramme se para de petits points lumineux, aux environs des trois quarts de sa hauteur. Ceux-ci entrèrent bientôt en mouvement, une lente danse, incohérente à première vue. Certains points bleus disparaissaient, d’autres apparaissaient, tous au même endroit, formant une tache un peu plus épaisse. Cet endroit les deux Asguards savaient très bien ce que c’était. La porte des étoiles. Ils avaient sous leurs yeux la répartition des serpents à plumes, tout comme Quetzalcóatl la voyait au même moment.
Soudain, un grésillement vint perturber leur étude de l’hologramme. Nott se retourna vers l’appareil de communication primitif que les humains qualifiaient de radio.
« Me recevez-vous ? Si vous me recevez, s’il vous plait, répondez ! », énonça une voix masculine humaine.
Le Asguard répugna à approcher l’appareil de sa cavité buccale et appuya sur le bouton :
- Qu’y a-t-il ? - Qui êtes-vous ? Demanda la voix humaine intriguée. - Le général O’Neill nous avait pourtant assuré que cette fréquence était réservée pour communiquer avec SG1, répliqua sévèrement le Asguard qui n’aimait pas qu’on ne réponde pas à ses questions. - Le général O’Neill ? SG1 ? Ils sont là ? Je dois absolument leur parler !
Nott se demanda de quelle planète sortait son interlocuteur. Les Asguards n’aimaient pas recevoir d’ordres de la part d’espèces sous évoluées, et il était encore moins chargé des transmissions radios interhumaines. Tous les terriens étaient-ils aussi agaçants ? Sioui, alors à quoi bon essayer de sauver une race aussi inutile ?
- Nous sommes occupés, contactez-les directement ! Ne nous dérangez plus ! Coupa Nott. - Non ! Attendez ! Supplia la voix. Je suis le lieutenant colonel Abrams, chef de SG10.
Len s’était décidé à décliner son identité, même si son interlocuteur était toujours inconnu. Sûrement un Asguard, vu la voix étrange et l’énervement tangible. En tout cas, aucun ennemi ne se serait montré assez stupide pour tenir ce genre de conversation surréaliste s’il voulait obtenir des informations. Mais les Asguards, où qu’ils soient, semblaient être en contact avec SG1. Enfin une bonne nouvelle !
- Peu importe qui vous êtes… - Je veux dire que mon équipe et moi sommes à bord du vaisseau de Quetzalcóatl, se dépêcha d’expliquer le lieutenant colonel pour dissiper tout quiproquo. - Et bien allez porter assistance à SG1, avant que les jaffas n’arrivent jusqu’à la salle de contrôle ! Et dites au lieutenant colonel Carter de revenir !
Les quatre terriens réunis autour de leur lieutenant colonel échangèrent des regards d’incompréhension pour la troisième fois depuis le début de la conversation. Len passa le dos de sa main sur son front, décidément ce Asguard lui donnait beaucoup de fil à retordre.
- Je veux dire que nous sommes dans le vaisseau spatial d’un méchant goa’uld aux pouvoirs surhumains qui se dirige vers la Terre en vue d’asservir sa population. Pourrais-je parler au général O’Neill maintenant ?
Dix secondes plus tard, Nott contacta le Prométhée :
- Général O’Neill, dit-il, nous sommes en présence d’informations stratégiques qui nécessitent votre présence… - C’est que, voyez-vous, je suis un peu occupé, répliqua Jack. - Très bien, alors envoyez n’importe lequel de vos semblables doué de parole assurer la survie de votre espèce… - Que voulez-vous dire ?...
Juste après avoir envoyé les renforts, Jack fut téléporté au milieu de la salle de contrôle. Jack arracha littéralement la radio des mains de Nott lorsqu’il sut qui était à l’autre bout.
- Lieutenant colonel Abrams ! S’exclama-t-il sèchement.
Jack reprochait encore à son homme d’être parti à la poursuite d’un goa’uld très dangereux dans une autre galaxie sans penser deux secondes à demander l’avis de son général avant. Mais c’est exactement ce qu’il aurait fait lui-même, quand il était encore à la tête de SG1, pensa-t-il avec un brin de nostalgie. Les choses avaient bien changé, et maintenant il comprenait plus que jamais tout ce qu’il avait dû faire subir au général Hammond durant sept ans.
- Mon général, Quetzalcóatl se rapproche de la Terre ! Mes hommes ont vu au loin ce qui ressemble au système solaire…
La conversation entre les deux militaires se poursuivit pendant plusieurs minutes au cours desquelles les Asguards reprirent leur étude de l’ordinateur de bord. Mais au bout d’un moment, Jack fut interrompu par Balder :
- Général O’Neill… Nous avons un grave problème ! - Quoi ? demanda-t-il un peu agacé d’être interrompu.
Pour réponse, le Asguard pointa un doigt maigre en direction du vaisseau holographique toujours en orbite géostationnaire au dessus du siège de contrôle.
- Lieutenant colonel, patience… Et à bientôt, dit Jack avant de couper la transmission.
Il se concentra alors sur le plan. Les points bleus semblaient s’être éparpillés, mais ils se dirigeaient tous au même endroit. Balder confirma la crainte du militaire :
- Ils arrivent ici, dit-il.
Et déjà au loin, résonnaient les tintements métalliques des armures vertes.
Sam resta pétrifiée, à genoux, devant Daniel face contre terre. Tout paraissait si irréel, cette main sur le P90 et cette horrible odeur de… barbecue. L’agitation autour d’elle était infernale. Les tirs de lances en continu. Le sol tremblait toujours de temps à autre dans un grondement sourd. Les membres de l’unité spéciale se précipitaient vers les victimes, et elle ne pouvait détacher ses yeux de Daniel. Pour une fois, c’était comme si le cerveau de la scientifique était en veille et n’assurait plus que le minimum vital. C’est alors que le lieutenant Lena Santos arriva aux côtés de Carter. Elle posa deux doigts sur le cou de l’archéologue, pour prendre le pouls à la carotide. Puis elle se déplaça pour aller saisir la tête de Daniel, une main à plat sur chaque joue.
- Il va bien… cria-t-elle pour que Sam l’entende malgré le vacarme. A trois vous commencez à le tourner doucement pour le mettre sur le côté.
Quoi ? On lui parlait ? Ok. Le lieutenant colonel obéit au lieutenant sans se poser de question. Elle agrippa les vêtements de Daniel et le tira vers elle tandis que le lieutenant Santos accompagnait le mouvement avec ses mains, de façon à ce que la nuque de la victime reste en alignement avec son corps. Daniel se retrouva rapidement en position latérale de sécurité. L’énergie de Lena était communicative, elle avait réussi à capter toute l’attention de Sam à la tâche, en dépit l’agitation qui régnait. Tout autour d’eux les membres de l’unité d’intervention spéciale s’activaient à déplacer les blessés et les corps hors de la zone de tir. Des huit soldats qui avaient aidé Sam et Daniel à retenir les jaffas, il n’en restait plus que deux qui avaient l’air plus ou moins indemnes, bien que traumatisés. Ils avaient juste eu le temps d’esquiver l’explosion en se plaquant contre les murs. Deux étaient blessés, brûlés, dont un gravement. La cacophonie des tirs nourris n’arrivait pas à couvrir leurs cris de souffrance. Un était mort, et des trois derniers, il ne restait que des miettes, voire de la poussière… Et Daniel n’avait toujours pas repris connaissance. Un soldat s’occupait d’interroger les deux « chanceux ». Des propos décousus, on discernait surtout le mot « canon » au milieu de « flammes », « mort », « désintégré »… Lena et un de ses collègues décidèrent d’aller jeter un rapide coup d’œil. Ils s’approchèrent de l’angle du couloir, et virent instantanément l’arme dont il était question. Elle occupait la moitié de la largeur du passage. Cela ressemblait effectivement à un canon, façon tourelle de défense. L’engin était posé sur un pied fixe, et pivotait de façon à cibler son objectif. D’ailleurs les deux soldats se replièrent bien vite lorsque le serpent à plumes derrière l’arme essaya de les dégommer. Une nouvelle explosion eut lieu pratiquement au même endroit que la première. L’impact laissa une cicatrice noirâtre sur le mur à quelques mètres des soldats du SGC.
- C’est bloqué, on ne pourra jamais reprendre le couloir ! S’exclama le coéquipier de Lena encore au sol en position de protection. - Ils ont dû monter ce truc pour nous empêcher de rejoindre le colonel Mitchell et Teal’c… Mais on ne va pas se laisser faire ! S’eclama Lena.
La jeune femme attrapa deux grenades dont elle était équipée, les dégoupilla et les lança derrière l’angle du couloir, en ne laissant dépasser que sa main. Une seconde plus tard, le son de l’explosion parvint aux oreilles de tous. Cela diminuerait les assauts ennemis au moins pendant un temps.
Pendant ce temps, Sam relevait l’identité des deux blessés. Le premier avait enfin cessé de hurler. Il était assis contre un mur. Elle tenta d’ignorer la couleur rouge sombre de la peau de son bras meurtrit qui suintait d’un liquide transparent. Elle prit une voix la plus normale possible et lui demanda de s’identifier.
- Lieutenant Ridley Cromwell, mon colonel, répondit-il d’une voix affectée mais calme. - On va vous sortir de là…
Puis Carter se tourna vers le deuxième blessé. Il était allongé par terre et un soldat le surveillait. Il était à peine conscient, son uniforme était déchiré et laissait entrevoir la chair noircie son dos qui semblait flétrir et s’écailler comme la peinture d’une maison insalubre. Inutile d’essayer de l’interroger, elle se saisit directement de ses plaques militaires. Elle eut un frisson d’horreur en entendant le bruit que cela produisit. En regardant de plus près, elle vit que la chaîne était incrustée dans la peau du lieutenant Shins… C’est le nom qu’elle lut sur le pendentif métallique. Le lieutenant colonel sortit sa radio.
- Ici Carter, j’ai besoin que vous téléportiez des blessés. - Bien entendu, répondit la voix du lieutenant Marks.
Tiens, le général O’Neill n’était toujours pas là… Ou peut être était-il occupé.
- Les lieutenants Shins et Cromwell… Et Daniel Jackson.
Grâce aux balises dont chaque militaire du SGC était équipé, une trentaine de secondes plus tard, un rayon lumineux bleu emporta Daniel et les autres. Sam n’eut pas le temps de ranger sa radio que…
- Carter, rappliquez si vous pouvez, on a un problème ici ! S’exclama le général O’Neill. Je suis dans la salle de contrôle avec nos amis les Asguads et il semblerait que nous ayons très bientôt la visite de dizaines de jaffas très en colère… Et Nott me dit de vous dire qu’ils empruntent le couloir nord.
- Les autres n’ont pas dû réussir à contenir les jaffas… Dit le lieutenant Santos. - Oui, ils devaient déjà avoir pris possession de la partie nord quand ils sont arrivés, confirma Carter. Mais Il faut absolument protéger la salle de contrôle, sinon nous n’aurons plus aucune chance d’arrêter Quetzalcóatl ! - Vous pouvez y aller, nous avons de quoi les occuper un bon moment, dit un soldat qui chargeait une mitrailleuse lourde avec l’aide d’un de ses coéquipiers. - Très bien, que six personnes viennent avec moi ! Mon général, nous arrivons ! Ajouta-t-elle pour la radio.
Sam, suivie de Lena et de cinq autres soldats, se rua dans les couloirs sud pour atteindre la salle de contrôle avant leurs ennemis.
- Ils n’arriveront sûrement pas à temps, dit Jack aux deux Asguards, alors préparez-vous à ce que le Prométhée nous évacue. - Et abandonner cet endroit aux goa’ulds ? Demanda Balder incrédule. Pas question !
Le général fut une nouvelle fois surpris par le courage du petit homme gris.
- Pourtant il vaudrait mieux, insista le militaire, si vous ne voulez pas que votre volumineux cerveau aille redécorer les murs… A moins que vous n’ayez une idée ?
Cette fois-ci, il posa sa question préférée pas seulement pour énerver les Asguards, mais avec un réel espoir d’obtenir une réponse.
- Il va falloir que vous montiez sur le siège de contrôle, dit Nott. - Je n’en ai pas un très bon souvenir…
Les yeux de Jack bondirent du regard noir du Asguard à l’hologramme qui présentait un inquiétant tentacule bleu s’étirant vers eux. Il n’aimait pas quand Daniel se plaignait, il n’allait pas commencer.
- Oui, c’est mieux que de finir le cerveau éparpillé sur les murs, conclut le général en s’asseyant dans la machine goa’uld. J’espère juste que votre bricolage va fonctionner.
Nott regarda à nouveau d’un air sceptique les ordinateurs humains, remplaçant le cristal principal de la chaise, et tous les fils électriques qui en partaient. Mais cette fois-ci, il se dispensa de tout commentaire. Le dossier du fauteuil de contrôle s’abaissa et il s’illumina de jaune orangé. Jack eut l’impression que son cerveau se promenait au milieu d’une autoroute, tout circulait beaucoup trop vite pour qu’il ait le temps de comprendre ce que c’était.
- Alors, c’est quoi le plan ? demanda le général. - Fermez les accès par le nord ! Répondit Nott.
Ok, facile à dire… « Fermeture des portes »… Non, l’ordinateur ne semblait pas comprendre son langage. Oui, il fallait qu’il imagine, ou plutôt qu’il pense en concept et non en mots. Une fois qu’il réussit, son esprit fut emporté à toute allure au bon endroit, ou plutôt au bon supplément de mémoire que l’ordinateur semblait lui greffer lorsqu’il était sur le fauteuil de contrôle. Oui, finalement Carter avait bien travaillé, on arrivait à penser beaucoup mieux qu’auparavant dans cet ordinateur. Que devait-il fermer ? Les couloirs nord, nord de quoi ? Quel étage ? Il fallait qu’il soit plus précis. Où se trouvait-il ? Où étaient les jaffas ? Le plan du vaisseau lui apparut en tête, ainsi que sa position et celle des ennemis, et les différentes portes. Il lui semblait n’avoir qu’à pointer mentalement du doigt pour que le vaisseau lui obéisse mais… Certains endroits ne lui répondaient pas, ils étaient comme paralysés, et les autres semblaient obéir mais il n’y avait pas de résultat. Que se passait-il ? Qu’est-ce qu’il avait fait de mal ? Carter avait-elle bien connecté ses appareils ? Dysfonctionnement externe, lui souffla la machine alors qu’il aurait été incapable d’arriver à cette conclusion. Mais, oui, il aurait dû y penser tout seul. La plupart des portes du vaisseau n’étaient plus alimentée en énergie ou étaient trop déformée pour pouvoir se refermer totalement. Mais il devait bien en trouver une qui marcherait. Celle-là ? Non. L’autre ? Non plus… Et là ? |
| | | Horus I.A. Psychopathe
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| Sujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl Jeu 24 Déc 2009 - 0:47 | |
| Tout était calme et silencieux. Les murs et le sol, en pierres de couleur anthracite, conféraient à la pièce une atmosphère fraîche et ombragée, très agréable. Seuls quelques rayons d’une lumière opalescente venaient illuminer les parois et le promontoire central. Autour de ce socle, se dressaient quatre fines et élégantes colonnes, délimitant une petite cellule carrée. Bien vite une série de bruits vinrent troubler la tranquillité des lieux. La tête de Daniel vola sous les coups.
- Vous ne pouvez rien contre moi, cracha-t-il d’une voix anormalement rauque.
Son agresseur fit une pause. La créature fit briller les yeux de celui qu’elle habitait. Quetzalcóatl. Là, juste devant lui. Son visage prenait une expression de délice sadique, que Daniel savait feinte pour cacher son agacement.
- Contre toi ? Non… Au contraire, j’ai besoin de toi. Tu vas m’aider que tu le veuilles ou non.
C’est alors que le prisonnier ressentit une sensation indéfinissable. Comme piqûre qui se saisit de son abdomen et irradia, identique à la morsure d’un froid intense, rampant le long de ses nerfs, s’insinuant dans ses muscles. Puis il sentit la peau de son ventre se déchirer lentement, au fur et à mesure que la lame du goa’uld s’enfonçait plus profondément dans sa chair.
- Les miens ne vous laisseront pas faire… Prononça Daniel difficilement. - Ceux de ton espèce ne peuvent plus rien faire pour toi… Tu m’appartiens !
En finissant cette phrase Quetzalcóatl fit délicatement tourner la dague entre ses doigts. Il força jusqu’à ce que les entrailles cèdent en douceur. Néanmoins son martyr ne cria pas. Quelle joie d’avoir un jouet aussi résistant… Le dieu sortit un autre poignard de son fourreau et le pointa droit en direction de l’œil de sa victime et l’approcha en prenant son temps. Daniel pu voir le reflet jaunâtre de son œil luire sur la pointe de métal poli, jusqu’à ce que la lame entre en contact avec sa cornée et…
Les ténèbres. Un long trou noir qui sembla durer à la fois une éternité et une fraction de seconde. Puis Daniel rouvrit les yeux, il vit un plafond grisâtre bouger au-dessus de lui. Il avait mal de partout. Il fallait qu’il se lève ! Une main ferme retint son épaule.
- Restez couché docteur Jackson !
Il essaya en vain de tourner la tête, quelque chose l’en empêchait. Elle se pencha au-dessus de lui. C’était le docteur Lam.
- N’essayez pas de bouger, vous avez une minerve pour protéger vos cervicales. - Que s’est-il passé ? Demanda-t-il. - Vous avez été blessé par une explosion… Tout va bien maintenant, le Prométhée vous a ramené au SGC. On vous conduit à l’infirmerie. - Sam ? - Elle va bien… Dit simplement le docteur.
Pour l’instant, mieux valait-il omettre de mentionner les soldats brûlés au troisième degré pour le bien de son patient. Il semblait déjà assez perturbé comme ça. Le lit roulant sur lequel était couché Daniel arriva à l’infirmerie. Carolyn passa une lampe devant les yeux de l’archéologue.
- Bien, pupilles symétriques et réactives. Vous savez comment vous vous appelez ? - Daniel Jackson. - Parfait ! Reposez-vous, je repasserai tout à l’heure pour continuer les examens. En attendant essayez de dormir.
Le docteur sortit en vitesse pour aller s’occuper de ses deux autres patients. Les yeux de Daniel restèrent grand ouverts, les fermer était la dernière chose dont il avait envie.
- Teal’c ! Teal’c, répondez, c’est pas drôle ! Appela Cameron à la radio pour la troisième fois.
Toujours aucune réponse. Cameron se sentait pris au piège comme une souris dans une boite de conserve. Oui, mais la souris en question avait un P90 pour dégommer quelques chats, se dit-il en pointant son arme vers la porte arrière du module qui se cabossait de plus en plus. La situation était quand même clairement en sa défaveur. Il fallait qu’il trouve une autre solution que l’affrontement direct avec tout une armée de jaffa. Au milieu des secousses et des bruits d’impact, le lieutenant colonel observa autour de lui. Deux évidences s’imposèrent à lui, il se trouvait dans appareil volant et il était pilote. Il devait bien pouvoir faire quelque chose de ce truc avant d’être réduit en morceaux, même si les ordres télépathiques ne fonctionnaient plus. Il se retourna vers le tableau de commande et remarquea que ça ne ressemblait à rien de ce qu’il connaissait, mis à part le cercle jaune… Mais son enthousiasme à trucider tout ce qui aurait pu passer dans le coin retomba vite lorsqu’il vit que le module accidenté de Teal’c était en pleine ligne de mir. Les jaffas essayaient aussi de le démonter. Il fallait trouver quelque chose d’autre… Mais quoi ? Soudain, le militaire remarqua un jet de lumière orange, du coin de l’œil. Il en vit bientôt la cause, un des tirs de jaffas auxquels il ne faisait plus attention venait de perforer la paroi du vaisseau. Et l’orifice, d’un ou deux centimètres, semblait promis à une extension critique à coups de plasma quasi-ininterrompus. Le temps pressait ! Qu’auraient fait Jackson, ou bien Carter à sa place, devant une technologie alien pleine de drôles de hiéroglyphes même pas égyptiens ? Se demanda Cameron pendant quelques secondes... Il n’était ni Jackson ni Carter. C’est pour cela qu’il commença à appuyer sur chacune des choses sur lesquelles il était possible d’appuyer, au lieu de perdre son temps à réfléchir. Quelque chose allait forcément marcher. Vu le pétrin dans lequel, il ne pouvait plus aggraver la situation… Il remarqua bien vite que c’était faux, quand il activa la mauvaise fonction qui ouvrit la porte arrière du module dans un flot d’étincelles. Il fut face à plus de jaffas qu’il ne pouvait en compter.
Sam et son équipe de circonstances parcoururent rapidement les quelques centaines de mètres qui les séparaient de la salle de contrôle. Mais arrivés à proximité de cette dernière, ils ralentirent le pas, sur ordre du lieutenant colonel. Le couloir devant la salle du siège de contrôle goa’uld était anormalement calme. Où étaient les jaffas qui étaient sensés assaillir l’endroit ? Pas le temps de se poser mille questions, ils s’élancèrent vers leur objectif. Ce n’est que lorsqu’ils arrivèrent au niveau de l’entrée circulaire de la salle que le premier tir illumina les murs verdâtres de reflets orange et vint s’écraser juste devant Sam. Les jaffas arrivaient par le côté opposé du couloir. Les militaires leur rendirent la politesse à l’aide de leurs P-90.
- Carter ! Content de vous voir.
Elle tourna la tête et vit Jack avec joie. Les sept militaires se mirent à couvert dans la salle. Lena éliminait méthodiquement les serpents à plumes à l’aide de son fusil à pompe. Il tirait beaucoup plus lentement que les P90 qui l’entouraient, mais perforait à coup sûr les armures. Sam impressionnée par la dextérité de la jeune femme, jugea que pour le moment elle pouvait se permettre d’aller faire le point avec le général.
- Les jaffas viennent juste d’arriver… Commença-t-elle. Comment avez-vous su qu’ils se dirigeaient vers vous ? - Ça il faut le demander à ces deux là ! S’exclama Jack en se tournant vers les Asguards. - L’ordinateur de bord a détecté les jaffas et nous a fourni une image de leur progression sur l’hologramme, expliqua simplement Balder. - Puis le général O’Neill s’est assis dans le siège afin de pouvoir leur bloquer la route en fermant les portes d’accès du couloir nord, continua Nott. Malheureusement, la plupart du système était hors service et il n’a pu que séparer en deux le groupe de jaffas qui se dirigeait vers nous. - On n’a gagné qu’un peu de répit, conclut Jack. Mais félicitations Carter, votre bricolage semble fonctionner, comme toujours !
Sam qui n’aimait pas s’autocongratuler avant la fin de la bataille, préféra orienter la conversation vers quelque chose qui l’avait interpellée.
- L’ordinateur a détecté les jaffas ? Je peux le voir ? Demanda la scientifique en s’approchant de la console au fond de la salle. Parce je croyais que ça ne faisait pas partie de ses systèmes actifs. Lorsque j’avais examiné l’ordinateur plus tôt, j’avais vu qu’il avait déjà détecté automatiquement notre présence. Mais en affichant les données reçues, j’en avais déduit que l’ordinateur captait l’émission subspatiale de nos balises de téléportation. Mais alors comment arrive-t-il à localiser les jaffas ? À moins que… - Euh, Carter je crois pas que ce soit le moment… Dit Jack en inclinant la tête vers les six soldats qui retenaient une meute de jaffas de les déchiqueter en petits morceaux.
Mais la remarque n’eut absolument aucun effet sur Sam.
- Comment avait fait Daniel pour afficher ça ? Se demanda-t-elle à haute voix.
« Daniel », elle avait prononcé son nom sans faire attention, elle eut un petit pincement au cœur en se demandant comment il allait… Soudain une détonation fit vibrer la pièce. Un frisson glacé paralysa Sam, en même temps que les images du vol plané de Daniel lui revenaient en tête, et le reste… La nausée revint. Jack tourna la tête vers la porte.
- Lance-grenades ! S’exclama Lena Santos en pointant du doigt l’engin fixé à son fusil à pompe. - Essayez juste de pas tout faire sauter ! Répliqua le général.
Cette remarque fit sortir Sam de sa torpeur. Elle devait se concentrer sur son occupation majeure, rechercher la bonne commande sur l’immense console qui lui faisait face. Les deux Asguards s’étaient joints à elle.
- Ne serait-ce pas celle-ci ? Demanda Nott en pointant un post-it de Daniel sur lequel était griffonné « Analyse ». - Oui… Je crois que c’était celle-ci, dit-elle en approchant sa main de la touche. - Bon, j’espère au moins que vous savez ce que vous faites, concéda le général.
Elle appuya, et l’écran devant eux se zébra de lignes horizontales agitées de convulsions totalement désordonnées.
- Qu’est-ce que c’est ? Demanda Sam en l’air.
C’est alors qu’un tir de lance jaffa s’écrasa au plafond devant eux. Les quatre se baissèrent et se retournèrent à nouveau vers la porte.
- Désolée pour cet accident, s’excusa le capitaine Santos. Ça va aller on maîtrise encore la situation, vous pouvez continuer.
Et elle rechargea son fusil à pompe, puis recommença à trouer quelques Jaffas.
- On dirait la superposition de spectres audio d’un même son se répétant à intervalles réguliers, à l’infini, reprit Nott obéissant. Ça ne doit pas avoir de signification précise. - Vous n’avez pas encore vu autant d’épisodes d’Urgences que moi, dit le général O’Neill. Ce sont des battements de cœur ! - Oui, confirma Carter perplexe. C’est comme si ils étaient équipés d’un électrocardiographe qui émettait leurs signaux vitaux… Commença Carter. - Comme si Quetzalcóatl voulait vérifier l’état de ses troupes, conclut Nott. Ce qui est plutôt inhabituel pour un goa’uld. - Si c’est ce qui a permis à l’ordinateur de les localiser dans le vaisseau, Quetzalcóatl doit aussi pouvoir le faire, rétorqua Balder. - Oui c’est la solution ! S’exclama Sam. Ces appareils semblent fonctionner comme nos balises de téléportation sauf qu’au lieu d’envoyer un signal sinusoïdal, ils transmettent un électrocardiogramme. - Carter, je vous ai bien compris ? Demanda Jack la voix plein d’espoir. - Je crois… - Le Prométhée, ici le général O’Neill… Commença-t-il à la radio.
Quelques secondes plus tard, Jack, Sam, Nott et Balder se retrouvèrent sur le pont du Prométhée. Heimdall les attendait derrière un poste de contrôle.
- Je viens de détecter la nouvelle fréquence, dit l’alien alors que les visiteurs s’approchaient de lui. Est-ce que cela correspond à ce que vous vouliez ?
Sam jeta un coup d’œil à l’écran d’ordinateur et vit les mêmes lignes d’électrocardiogramme.
- Oui, vous pouvez les téléporter. - Il y a près de deux cents signaux. Je n’aime pas beaucoup utiliser la technologie Asguard à de telles fins… - Oh ? Fit Jack. Puisqu’il y a juste une horde de jaffas surarmés qui débarque sur Terre pour tous nous tuer, ne peut-on pas dire que c’est de la légitime défense ? - Je suppose… Admit Heimdall.
Et même ses congénères se dispensèrent de toute remarque. D’un doigt frêle et grisâtre, Heimdall lança le programme de téléportation. Un seul doigt suffit à illuminer l’ancien vaisseau de Quetzalcóatl d’un éclat bleu glacial irréel, fantomatique, devant les yeux abasourdis des militaires terriens qui luttaient encore contre les guerriers de Quetzalcóatl. Le lieutenant colonel Mitchell, aveuglé, se cacha le visage. Lorsqu’il rouvrit les yeux, le mur de serpents à plumes qui lui faisait face avait disparu. Il poussa un cri de joie. Aux portes du système solaire, du fond de son siège de contrôle, Quetzalcóatl hurla de rage. Les jaffas présents sentirent la peur paralyser leurs muscles et glacer leur sang, en particulier celui qui venait d’annoncer à son dieu que ses troupes s’étaient brusquement volatilisées.
- Ce n’est pas possible ! Où sont-ils ? Demanda-t-il d’une voix caverneuse même pour un goa’uld. Où sont-ils ?
Les jaffas se mirent à pianoter frénétiquement, sans trop d’espoir, sur les consoles auxquelles ils étaient assignés. Mais très vite leurs recherches furent fructueuses.
- Mon seigneur, nous avons retrouvé la trace de vos troupes. Ils se trouvent à une grande distance de leur point d’arrivée sur Terre… mais… - Quoi ? - Le signal indique qu’ils ne sont plus en vie… En fait ils sont en-dehors de l’atmosphère terrestre !
Un autre cri, presque bestial, vint finir de terroriser les soldats du dieu. Au contraire, la joie explosa sur le pont du Prométhée après l’annonce de la disparition effective de tout ennemi. Mais pour ainsi dire personne ne pensa une seconde au sort des centaines de jaffas qui moururent presque instantanément lorsqu’ils se retrouvèrent dans l’espace. En réalité, ils réalisèrent juste ce qui leur arrivait, mais n’eurent pas le temps de souffrir lorsque leur sang se glaça. Ils restèrent figés ainsi, dérivant lentement dans le vide, adoptant des trajectoires et des rotations plus ou moins amusantes. Peu importait puisque personne n’y songea, surtout pas Cameron Mitchell qui se rua hors de la carcasse de son module pour aller voir dans quel état se trouvait Teal’c après son impressionnant accident électrique. Mais en passant devant la porte des étoiles toujours active, il eut la mauvaise surprise de voir que les amis des jaffas qui venaient de se faire exterminer continuaient d’arriver.
- Oh putain ! Laissa-t-il échapper avant d’effectuer un magnifique plongeon retourné pour se remettre à l’abri et ainsi éviter la volée de tirs qui lui était aimablement destinée.
Le lieutenant colonel prit sa radio et s’apprêta à envoyer un message. C’est alors qu’un bruit particulier attira son attention. Il jeta précautionneusement un coup d’œil aux serpents à plumes, ou plutôt à ce qu’il en restait… En tournant la tête il aperçut Teal’c et son P90 encore fumant.
- Joli travail Teal’c, vous allez bien ? - En effet !
Et devant leurs yeux la porte des étoiles se referma. Quetzalcóatl venait d’ordonner l’arrêt de l’offensive. Teal’c contacta immédiatement le Prométhée. Quelques secondes plus tard, le général Landry ordonna au sergent Harriman de composer l’adresse du site alpha. Les chevrons s’enclenchèrent un à un sans problème. La Terre était à l’abri… au moins pour 38 minutes. Mais peu importait au dieu Aztèque, il avait déjà d’autres idées en tête…
Dernière édition par Horus le Ven 25 Déc 2009 - 15:33, édité 1 fois |
| | | Horus I.A. Psychopathe
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| Sujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl Jeu 24 Déc 2009 - 0:49 | |
| - Vous allez bien Daniel ? Devant lui se tenait Samantha Carter, tellement blanche qu’on aurait pu croire que c’était elle qui était allongée sur le lit d’hôpital du SGC. - Le lieutenant Shins est mort de ses brûlures il y a quelques minutes, débita-t-il d’un ton monocorde. Le teint de Sam vira un peu plus vers la teinte cadavérique, en repensant à l’explosion qui avait blessé Daniel et finalement tué Shins. - Mais le lieutenant Cromwell va bien, continua Daniel. Et Cameron et Teal’c m’ont dit que vous aviez encore fait des miracles… - Oui… Enfin Heimdall a tout fait. - Bien… fit-il d’un air absent. - Daniel ? Vous allez bien ? - Je vais bien… Le Docteur Lam m’a dit que je pourrais bientôt sortir de l’infirmerie. Vous devez avoir des choses plus importantes à faire en attendant, non ? - Le général Landry organise une réunion dans cinq minutes… Sam comprit que Daniel voulait mettre fin à la conversation, et cela l’arrangeait bien, elle avait besoin de se changer les idées. Et après avoir salué son ami, la lieutenant colonel partit en direction de la salle de briefing. « Je vais bien », c’était si facile à dire. Mais Daniel ne pouvait s’empêcher d’y penser, pas à la mort de Shins, mais à Quetzalcóatl. Cela faisait deux fois qu’il avait des visions du goa’uld. Et à chaque fois cela paraissait si vrai, tellement détaillé, il pouvait encore se souvenir de l’haleine moite de son bourreau. Et ces hallucinations arrivaient alors qu’un goa’uld aux pouvoirs psychiques hors normes était plus proche que jamais de la Terre. Etait-ce une coïncidence ? Ou juste le stress ? Daniel l’ignorait, mais une chose était sûre, il avait peur : « Tu vas m’aider que tu le veuilles ou non. » « Tu m’appartiens ! »L’archéologue frémit en repensant aux paroles de Quetzalcóatl. Le goa’uld essayait-il de… le contrôler ? Depuis la salle de briefing, le général Landry observait d’un œil distrait les bouteilles métalliques qui s’étaient entassées devant la porte des étoiles. Cette fois-ci le gaz anti-symbiote n’avait pas servi, faute de temps. Les Asguards et Carter avaient trouvé une solution avant. Carter… Heureusement qu’il pouvait compter sur elle. Justement elle venait d’entre dans la pièce. La scientifique rejoignit Teal’c, Mitchell, Nott, Balder, Heimdall et le général O’Neill autour de la table. Puis Landry vint s’asseoir et parla d’une voix grave : - Si je vous ai faits venir c’est pour essayer d’envisager la meilleure riposte possible à l’attaque que nous venons d’essuyer. - Ça tombe bien, répliqua Jack, parce que j’ai une idée assez précise de la manière dont il faut s’y prendre… A bord de la pyramide volante de Quetzalcóatl, le soulagement de voir la porte des étoiles se refermer et les troupes ennemis se disperser s’était peu à peu dissipé. Maintenant chacun s’interrogeait sur la suite des évènements. Le lieutenant colonel Abrams, le major Cain, le docteur Hewitt et le lieutenant Mary Edison discutaient dans un coin de l’épave invisible du module, tandis que Heather White réfléchissait seule, à l’écart. - Le général O’Neill a été clair, dit Len, nous en avons déjà fait beaucoup. Il ne nous demande pas notre aide sur ce coup… - Et vous pensez comme lui ? Demanda Cain incrédule. - Et bien, je pense que nous serions utiles c’est sûr, mais nous ne sommes pas non plus indispensables… Enfin… De toute façon un seul d’entre nous suffirait, donc je m’en occuperai. - Vous n’avez pas à faire ça, protesta Mary. - Si, je suis le chef de SG10, c’est mon rôle… Et je ne peux pas la laisser seule. Il jeta un regard vers le Docteur White et se leva pour aller la rejoindre. - Vous allez comment ? Lui demanda-t-il. - Ça va. En fait, ne pas avoir à choisir est plus simple. Len ne trouva pas quoi répondre pendant un long moment. Heather n’osait pas le regarder, pour qu’il ne lise pas la peur dans ses yeux. - J’aimerais que les choses soient différentes, mais vous êtes notre plus grand espoir… - Je sais… C’est mon fardeau et je l’assumerai… L’archéologue se leva et se précipita à l’extérieur du module accidenté. - Docteur White ! S’écria Len avant de partir à sa poursuite. Il la retrouva à quelques mètres de là dans le hangar, éclairée par une étrange lumière écarlate, devant un hublot. - Qu’est-ce que… Le militaire s’arrêta de parler en voyant ce qu’Heather avait remarqué quelques secondes plus tôt. - Ça, dit-elle, en pointant son doigt à la fenêtre. Bien vite les trois autres accoururent aussi pour contempler la grosse planète rouge toute proche. - Et voilà, c’est la fin ! S’exclama le docteur Hewitt. - Ne me dites que c’est… Commença le major Cain. - Mars ! Finit Mary. Dans la salle des commandes, Quetzalcóatl, assis sur son siège de contrôle, affichait un large sourire. - Seigneur, on détecte un vaisseau de petite taille à proximité de la planète voisine. Il se dirige vers nous à très faible vitesse. - Et bien allons à sa rencontre, dit le dieu pour lui-même. Sans avoir à se concentrer, ses pensées dirigèrent les moteurs en direction du vaisseau inconnu. C’est alors que la porte face au goa’uld s’ouvrit. Khépri et ses deux gardes en armures scarabées nacrées de noire apparurent. - Tu voulais me voir Quetzalcóatl ? - Oui je voulais que tu assistes à la chute de la Terre. Tes redoutables humains n’ont-ils qu’un simple petit vaisseau à m’opposer ? Demanda la divinité hilare. Je vais les exterminer ! Bientôt, quelque part entre Mars et la Terre, la flotte de Quetzalcóatl se retrouva face au Prométhée, seul. Fin de la huitième partie. |
| | | Skay-39 The Vortex Guy
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| Sujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl Jeu 24 Déc 2009 - 17:31 | |
| Et bien ! Un sacré chapitre que nous avons là ! C'est un retour en force... Quand on croit qu'il n'y en a plus, y'en a encore ! Pour commencer, j'aime beaucoup le titre... :apophis: Le Venin du Serpent à Plume ! Franchement, fallait le faire... (ou éviter justement, mais c'est ça qui est drôle ^^) Bon, chapitre de bourrinage, sans aucun doute... On se mitraille, on se massacre... Comme d'habitude, ce sont avant tout les Jaffa qui dégustent, mais l'avantage du nombre ne peut pas être ignoré indéfiniment... Quoique quelques astuces du genre chasseur Goa'tlante (je viens de trouver ça ) soient susceptibles de renverser la tendance. A ce propos, la scène ou Cameron s'efforce de trouver la commande de tir, inspirée du premier film Spiderman ? ^^ En passant, j'ai trouvé étrange la manière dont tu renverses la vapeur concernant Cameron. Pendant toute ta fic, tu t'es ingénié à le faire passer pour un crétin, et voila que Sam s'émerveille soudain de ses qualités de chef... Et autant sa première remarque à ce sujet passe-t-elle, autant la seconde, si peu de temps après, est de trop. On à l'impression qu'elle le découvre, alors que si quelqu'un doit le connaitre, c'est bien elle, qui passe le plus de temps à ses côtés en mission... Inverser la tendance par rapport au lecteur, pourquoi pas, mais vis à vis de ses coéquipiers, cela me semble moins crédible. C'est une question de cohérence diégétique. Il est cocasse de constater que chez ces Goa'uld particuliers, le Zat'nik'tel est plus dangereux que les lances... J'ai tout de même encore un peu de mal à visualiser l'histoire des Goa'uld telle que tu la suggère dans ta fic. Peut-être l'ai-je délaissé (bien malgré moi ^^) depuis trop longtemps. Me ferais-tu un petit résumé ? Je n'ai pas compris pourquoi la puissance des tirs de lance semblait décuplée après le tir de Zat'nik'tel. Cela a-t-il à voir avec un bouclier qui aurait été affaiblit ? Y a-t-il une autre origine ? Evidamment, si c'est un genre de spoiler, considère que je n'ai rien dis. ^^ Soit dit en passant, c'est lors de scènes de ce genre que ton style si particulier saute aux yeux - mélange d'humour cynique et de gore. Lorsque tu as décris Teal'c réduisant des Jaffa en bouilli en appuyant sur le gros bouton jaune avec son pied, c'était... A la fois logique et totalement improbable ! :tealc: Le genre de chose qu'on aurait jamais vu dans la série... Par contre, une question, pourquoi Cameron ne s'est-il pas contenté de garer son vaisseau à moitié dans le vortex ? Cela lui aurait permit de colmater la brèche... Ou bien au moins aurait-il pu ouvrir le feu sur la porte, afin peut-être de la faire basculer, ou à défaut rendre ses environs immédiat assez nocifs... Dans ce style, le dialogue entre le Asgard et l'équipe isolée dans le vaisseau de Quetzacoàtl est assez délirant. Entre quiproquos et mauvaise humeur, la communication est bien délicate. ^^ D'ailleurs, je ne me lasse pas de constater le sale caractère qui semble être un trait d'espèce de tes Asgard... J'ai vraiment adoré la construction de ton histoire avec axes parallèles, je sais pour l'avoir tenté que c'est un véritable casse-tête à organiser, bien plus difficile qu'il n'y parait... Toutes mes félicitations à toi par conséquent ! C'est comme des fils très différents qui finissent par se rejoindre et se nouer ensemble... Le procédé accentue la complexité de l'histoire en ne nous offrant qu'un seul point de vue sur l'action, pour mieux amplifier par la suite l'impression de révélation, lorsque toutes les pièces finissent par s'emboîter selon un schéma qui nous est connu depuis la première narration. Autant pour ceux qui pensent que pour écrire une histoire, il suffit de commencer par le début et de terminer par la fin, avec à la limite un flashback ou deux au milieu. ^^ J'ai beaucoup aimé la solution finalement imaginée ; utiliser les balises des Jaffa pour les téléporter dans le vide spatiale, voila qui était malin... Quetzacoàtl doit commencer à reconsidérer les avertissements de Khepri maintenant. ^^ Le mystère demeure du côté des visions de Daniel, dont nous constatons cependant qu'elles semblent vouloir se poursuivre... A ce stade, la raison lui commanderait d'en avertir ses supérieurs ou collègues. Mais est-ce bien ce qu'il va faire ?... Il y a quelques fautes d'orthographe, de style et de syntaxe... Une bêta lecture aurait à mon sens été nécessaire. Le plus gênant concerne surtout les mots manquants. A la fin de la lecture, je ne me souviens plus que de deux, mais c'est toujours ça... Dans la page précédente, tu as employé au lieu de assaillant le mot assayant ; dans celle-ci, je me rappelle de ce passage "En réalité réalisèrent juste ce qui leur arrivait, mais n’eurent pas le temps de souffrir lorsque leur sang se glaça." Ah, et puis aussi, l'emploie du mot "marrant" alors que nous suivons les réflexions de Quetzacoàtl... C'est juste... Un peu en décalage par rapport au personnage. ^^ |
| | | Horus I.A. Psychopathe
Nombre de messages : 801 Age : 36 Localisation : Dans mon vaisseau-mère
| Sujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl Ven 25 Déc 2009 - 22:35 | |
| - Skay-39 a écrit:
- A ce propos, la scène ou Cameron s'efforce de trouver la commande de tir, inspirée du premier film Spiderman ? ^^
Pas consciemment en tout cas, parce que je suis pas sûr de bien me souvenir de la scène à laquelle tu fais allusion... - Skay-39 a écrit:
- En passant, j'ai trouvé étrange la manière dont tu renverses la vapeur concernant Cameron. Pendant toute ta fic, tu t'es ingénié à le faire passer pour un crétin,
Oh mais je continue à le faire passer pour un crétin. Mais logiquement, on arrive pas à ce grade dans l'armée si on est complètement puéril, donc je pensais montrer un Cameron un peu moins débile lorsqu'il n'y a pas le reste de SG1 pour rattraper le tir. - Skay a écrit:
- et voila que Sam s'émerveille soudain de ses qualités de chef... Et autant sa première remarque à ce sujet passe-t-elle, autant la seconde, si peu de temps après, est de trop. On à l'impression qu'elle le découvre, alors que si quelqu'un doit le connaitre, c'est bien elle, qui passe le plus de temps à ses côtés en mission...
Faut dire aussi que ma fic se passe vers le milieu de la saison 9, Sam est revenue y a pas longtemps... - Skay-39 a écrit:
- J'ai tout de même encore un peu de mal à visualiser l'histoire des Goa'uld telle que tu la suggère dans ta fic. Peut-être l'ai-je délaissé (bien malgré moi ^^) depuis trop longtemps. Me ferais-tu un petit résumé ?
Et bien je n'aborde pas cet aspect dans ce passage, mais voilà un résumé condensé de ce qu'on peu trouver dans les parties précédentes: - Spoiler:
Il y a 10 000 ans, un ancien se fait accidentellement parasiter par un goa'uld et pirate le dernier vaisseau à quitter Atlantis. Il décide d'aller s'installer avec ses petits dans la galaxie d'Andromède récemment colonisée par les anciens. Sur place il se fait passer pour un dieu : Quetzalcoatl. Au bout d'un moment il décide d'aller conquérir la Terre car dans Andromède les hôtes se font rares. Il se rate et reste en stase 10 000 ans, parasite Heather, repars dans Andromède et rassemble des troupes pour repartir à la conquête de la Terre.
- Skay-39 a écrit:
- Je n'ai pas compris pourquoi la puissance des tirs de lance semblait décuplée après le tir de Zat'nik'tel. Cela a-t-il à voir avec un bouclier qui aurait été affaiblit ? Y a-t-il une autre origine ?
La surcharge électrique crée une inactivation de nombreux systèmes mais surtout des "amortisseurs", en fait. - Skay a écrit:
- Par contre, une question, pourquoi Cameron ne s'est-il pas contenté de garer son vaisseau à moitié dans le vortex ? Cela lui aurait permit de colmater la brèche... Ou bien au moins aurait-il pu ouvrir le feu sur la porte, afin peut-être de la faire basculer, ou à défaut rendre ses environs immédiat assez nocifs...
Ben, il (moi) n'y a pas pensé. Et puis il y a avait déjà tellement de jaffas dans le coin qu'avant il fallait faire une peu de ménage en restant en vol pour être hors d'atteinte directe. - Skay a écrit:
- Dans ce style, le dialogue entre le Asgard et l'équipe isolée dans le vaisseau de Quetzacoàtl est assez délirant. Entre quiproquos et mauvaise humeur, la communication est bien délicate. ^^ D'ailleurs, je ne me lasse pas de constater le sale caractère qui semble être un trait d'espèce de tes Asgard...
Oh ! Heimdall est gentil ! - Skay-39 a écrit:
- J'ai vraiment adoré la construction de ton histoire avec axes parallèles, je sais pour l'avoir tenté que c'est un véritable casse-tête à organiser, bien plus difficile qu'il n'y parait...
Ne m'en parle pas, mais merci de tes compliments, ça prouve que je ne m'en suis pas si mal sorti ! J'avais peur que ce soit incompréhensible, ou chiant à cause de certaines répétitions. Et pour la téléportation, tu me fais encore très plaisir, puisque j'avais peur que ça passe pour un Deus ex machina. Et oui j'avoue que j'aurais eu besoin d'un beta-lecteur, surtout que je suis un peu boulet : je fais des erreurs quand je corrige des trucs à la dernière relecture. |
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