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| [Stargate Apogée] Episode II - Fragments | |
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Skay-39 The Vortex Guy
Nombre de messages : 4190 Age : 35 Localisation : TARDIS 39th room (blit), on Moya third level, in orbit around Abydos (Kaliam galaxy)
| Sujet: Re: [Stargate Apogée] Episode II - Fragments Mer 16 Juil 2008 - 2:48 | |
| - Vide, pesta inutilement O’Neill. Ils ne sont plus là. S’ils y ont jamais étés. - Ils sont venus. L’attention des deux hommes se fixa sur le docteur Jackson, qui se tenait devant le sarcophage et leur tournait le dos. L’archéologue passa les doigts sur le bord de la chambre de soin et observa leur extrémité ; puis il tourna la tête dans leur direction. - Du sang, commentât-il d’un air absent. Et encore tout frais. Cette scène ramena Jacob en arrière avec la force d’un coup de masse, comme si le choc l’avait frappé suffisamment durement pour lui faire crever le voile de l’espace-temps. Daniel Jackson s’avance lentement dans la pièce, marchant sur des cristaux qui crissent sous ses pas, et se penche sur la carcasse brûlée de l’anneau. Il pose précautionneusement les doigts sur le métal. - C’est encore tiède, dit-il d’une voix atone. « Jacob. » Selmak ne prononça que ce seul mot, mais ce fut suffisant pour faire reprendre ses esprits au général Carter. Il restait pourtant hagard, presque fiévreux ; une déplaisante sueur froide mouillait son dos et le creux de son cou. Afin de masquer son trouble, il se mit à penser à voix haute : - S’il voulait Teal’c, fit-il d’une voix dont il noya l’incertitude sous l’agacement, pourquoi nous épargner ? Et s’il désirait vraiment notre aide, pourquoi nous séparer et puis nous révéler qu’il n’a plus de monnaie d’échange ? - Vous pensez que Schel’nok veut se servir de lui comme otage ? interrogea Daniel – le naturel avec lequel il prononça ce nom déplut au colonel O’Neill. Pour nous contraindre à affronter Khnemou à sa place, malgré que Sam… malgré que l’anneau ait été détruit ? Jack laissa échapper un grondement surprenant qui laissait entrevoir la fureur bouillonnant en lui. - Je ne sais pas, dit-il sèchement. - Tout ça n’a aucune logique ! s’exclama Jacob avec frustration. - Je sais. O’Neill s’avança vers la table de marbre au fond de la pièce et souleva l’un des pendentifs suspendus autour d’une statuette de bélier - un faucon de cuir sertit de rubis. Puis il soupira, se laissa aller contre l’autel, les mains posées sur la pierre froide, et huma en une lente inspiration le parfum que répandait une troisième jatte de cendres placée au milieu des amulettes. - Et maintenant… on fait quoi ? interrogea d’un air désemparé Daniel qui, tout à son désarroi, abandonna pour l’occasion le beau langage. Jack échangea un bref regard avec Jacob – qui ne put rien lui offrir de plus que son soutient – avant de reporter son attention sur le bol noir en face de lui, dont le contenu envoyait flotter devant son visage un filet de fumée bleuté. Le colonel se retourna soudain pour s’adosser contre le bord de l’autel, balayant brutalement au passage le récipient poli ; celui-ci rebondit bruyamment sur le dallage de marbre, répandant son contenu sombre, odorant et rougeoyant dans toute la pièce. Les cendres légères roulèrent un peu partout tandis que la coupe se fendait au troisième contact avec le sol. Le geste était peut-être accidentel, mais le peu d’attention que l’homme y porta pouvait en laisser douter. - Je ne sais pas, lâchât-il. Il regarda tout autour de lui, détaillant le moindre recoin de la salle comme s’il espérait y découvrir un indice qui lui aurait échappé. - Je ne sais pas…
Heth’in pressa une touche hiéroglyphique, puis, après une hésitation perceptible, une seconde en forme de scarabée. Il frotta distraitement son Hee’shen Roh. Il s’agissait d’un petit bouc de couleur clair, qui apparaissait sur le menton de certains peuples Jaffa lors de leur Shen’Roh – c'est-à-dire lorsque le cycle de vieillissement du guerrier reprenait ses droits, lui faisant accuser les années de la même façon que n’importe quel humain. Bien sur, Heth’in avait su que cette étape de sa vie n’allait pas tarder à se déclarer – après tout, il avait atteint les cent ans depuis plusieurs années de Memphis déjà – mais sentir ce petit bouquet de poils soyeux sous sa lèvre inférieure ne l’en aigrissait pas moins. Il lui faudrait attendre plusieurs années encore avant de pouvoir le raser, sous peine de voir le Hee’shen Roh s’étendre encore plus. D’ici là, il devrait supporter les plaisanteries suffisantes et les fanfaronnades de jeunes soldats persuadés qu’il était déjà un vieillard tremblotant. Il lui faudrait fêler quelques côtes pour rappeler qu’il n’était pas un Jaffa à prendre à la légère… Une sorte de chuintement électronique l’informa de l’aboutissement de sa recherche. Heth’in déchiffra laborieusement le message affiché. Un grognement menaçant retentit derrière son épaule. - Pourquoi est-ce si long ? siffla Khnemou. Heth’in réfléchi rapidement à sa réponse, y ajouta précipitamment quelques fioritures et vérifia le tout. Lorsqu’il se retourna enfin et croisa le regard de son Seigneur, il comprit qu’il avait eut tort de le faire attendre. Il tenta de compenser cette faute par une obséquiosité appuyée. - Et bien… Glorieux Seigneur, le système de détection a été réinstallé depuis la Bibliothèque des Cristaux que votre illustre personne à mise en place il y a de cela de nombreux millénaires… Je ne suis bien évidemment pas un spécialiste… mais… Ce programme n’a pas été mit à jour depuis plus de dix milles ans, Monseigneur, Roi de Memphis. Je crois que quelques réglages doivent être effectués, sauf votre respect, dieu tout-puissant. Si vous le souhaitez, je veillerais à ce que ce soit fait dans les plus brefs… - Contente-toi de les trouver ! Par Sokar. Khnemou était encore plus en colère, maintenant. Heth’in en était si perturbé qu’il pressa la mauvaise touche, faisant réapparaître le menu principal ; il tenta précipitamment de retourner à la gestion des détecteurs internes avant que le dieu ne remarque sa maladresse, parvint à enfoncer trois boutons cristallins à la fois – celui qu’il avait tenté d’atteindre n’était pas dans le lot – et atterrit sans savoir comment dans le système d’exploitation, ou des glyphes défilaient selon des séquences dénuées de sens, parfois mêlés d’ovales ou de bâtons verticaux. Heth’in poussa un gémissement de détresse, adressa au Seigneur un sourire rassurant – il récolta en retour un regard meurtrier – et consulta aussi discrètement que possible les notes de cours qu’il avait dissimulé dans son plastron. Le Jaffa ne savait pas bien ce qu’il faisait là. Tout s’était passé bien trop vite. Ceci dit, tout s’était toujours passé bien trop vite à son goût, et il n’avait jamais vraiment su ce qu’il faisait aux – nombreux – postes qu’il avait occupé. Toute sa vie, il l’avait passée sur Memphis, dans le palais du Seigneur ; pour autant, il n’avait jamais aperçu son dieu, ni même rencontré quiconque qui eut croisé son chemin. Comme il était interdit sous peine de mort de représenter le visage du Seigneur, il n’avait pas la plus petite idée de ce à quoi il pouvait ressembler, et cela lui convenait tout à fait. Son poste de garde du corps le gardait loin des aspects les plus religieux de la vie sur Memphis, et lui offrait une situation confortable. On pouvait se demander comment le Jaffa avait obtenu une telle responsabilité. En effet, Heth’in n’était pas un grand guerrier : il avait passé en camp d’entraînement trois années de plus que ne le prévoyait la coutume, et certaines personnes soupçonnaient son Maître d’Arme de ne l’avoir déclaré guerrier que pour éviter de le tuer un jour sous le coup de l’exaspération. Heth’in n’était pas non plus à proprement parler un grand stratège, ni un grand diplomate, ni un grand intendant, ni un grand pilote, ni un grand informaticien ; il était en fait franchement médiocre dans chacun de ces domaines. Il les avait pourtant tous explorés dans l’ordre énoncé, et cela pour une raison très simple : son père était un Jaffa influent. L’un des trois grands intendants qui géraient la cité de Memphis sous les ordres du Temple Noir. Heth’in devait chacun de ses postes à son géniteur. Ses renvois, en revanche – ou plus exactement ses « changements d’orientation » – étaient de son seul fait. Cependant, il devait bien se l’avouer : il était encore moins compétent au poste qu’il occupait actuellement qu’a tous les autres réunis. Mais cette fois-ci, il tâcherait de se montrer à la hauteur. Il avait atteint l’âge de l’Hee’Shen Roh, après tout. Il était temps qu’il se prenne en charge. Heth’in ignorait que son père avait cherché à le contacter en urgence à l’instant où il avait apprit que sa nouvelle affectation l’enverrait sur le vaisseau mère du Seigneur Khnemou ; manquant pour cela une entrevue d’une grande importance avec deux Hauts Prêtres Noirs, dont l’un d’eux l’avait copieusement insulté et menacé pour cet affront. Il ignorait que son père avait bousculé fort imprudemment un conseiller d’Office récalcitrant pour obtenir sa mutation dès le renouvellement du personnel guerrier de l’appareil. Il ignorait enfin que son cher vieux père se rongeait depuis lors les sangs, priant pour que son fils ne provoque aucune catastrophe durant son bref séjour dans le bâtiment de guerre. Car là-bas plus que n’importe où ailleurs, on ne pardonnait aucune erreur. Certes, la mortalité Jaffa dans l’entourage du Seigneur était d’ordinaire bien moins importante que celle de ces dernières heures ; mais Heth’in avait toujours eut un don sans pareil pour s’attirer des ennuis. Et ceux-là pourraient bien s’avérer mortels… Un son bref d’alerte retentit et se répéta trois fois. Heth’in pressa à tout hasard une touche de retour en arrière, et le plan d’une section du vaisseau s’afficha alors comme par miracle ; cinq points jaunes y étaient visibles, fidèlement escortés de brefs messages en Goa’uld. - Monseigneur, fit le Jaffa avec un calme qui l’impressionna lui-même. Je les ais localisés. Il y a deux groupes ; le premier est composé de trois individus, dans la salle du sarcophage auxiliaire du niveau… Heth’in s’écarta prestement du chemin de Khnemou, venu consulter par lui-même les données affichées. Le Jaffa garda un silence prudent… jusqu'à ce que le silence devienne trop pesant. - Désirez-vous… qu’une patrouille soit expédiée sur les lieux ? Devant le silence de son seigneur, il s’agita nerveusement. - Est-ce que tu me crois si naïf ? fit alors le dieu bélier d’une voix pleine de colère contenue. Est-ce que tu penses que je ne vois pas clair dans votre jeu ? Heth’in sentit son ventre se glacer, comme sous l’assaut du ton polaire de son maître. La peur envahit le Jaffa plus vite que le trouble, comme en une sorte de réflexe de survie. Il fixa le visage dur de son maître en tâchant de maîtriser sa panique naissante, puis s’inclina vivement, torturé par son incertitude quand à la nature de sa faute et la conduite à adopter. - Monseigneur, je vous présente mes plus humbles excuses, récita précipitamment le soldat ; pleinement conscient de ce que son salut pouvait dépendre du nombre de mots qu’il serait capable de prononcer avant que la colère de son dieu – quelle qu’en soit la cause – ne le frappe. Je ne vis que pour vous servir, et… Le coup qui venait de s’abattre sur son crâne aurait pu fendre un bloc de pierre, songeât-il vaguement tandis que son visage touchait le sol et qu’une douleur foudroyante se démenait dans sa tête. Il ne remarqua que distraitement le craquement de son nez et de son arcade sourcilière droite contre le marbre, malgré la brûlure fulgurante qui en résultat. - Debout ! murmura Khnemou avec douceur sans regarder son esclave, ouvrant et fermant son poing dans lequel bruissaient les métacarpes brisés. La douleur était intolérable, délicieuse – la sienne comme celle de sa victime. Le Jaffa se releva étonnement vite, compte tenu de l’intensité de son égarement. Il aurait pu se dispenser d’une telle diligence, puisqu’elle ne fit guère que hâter sa fin. - Crois-tu que tes railleries m’ont échappées ? fulminait, éructait Khnemou. Crois-tu pouvoir me mystifier en singeant le respect ? Chien ! Heth’in percuta le mur avec violence, et retomba – fort logiquement – au sol. Le sang qui souillait le côté droit de son visage dessinait vaguement les meurtrissures de forme hiéroglyphique imprimées dans sa chair. - Monseigneur… bredouillât-il. Ce furent ses dernières paroles cohérentes ; trop de dents désertèrent ensuite sa bouche pour qu’il puisse s’exprimer clairement. Mais il n’était de toute manière plus capable de produire autre chose que des gémissements de peur et de désespoir, car les images qu’il emporta de son dieu avant que le sang ne noie totalement ses yeux ne lui laissèrent aucun doute quand à sa damnation future. Pendant plusieurs minutes, le son des plaintes et les cris de douleur accompagna celui de la violente mise à mort. Puis seuls demeurèrent les échos de plus en plus aqueux des poings s’abattants sur la chair meurtrie. Pendant longtemps, encore.
L’abattement, la frustration et l’indécision auraient pus être trois individus de chair et de sang, tant Jack, Daniel et Jacob pouvaient percevoir leur présence dans cette pièce, à leurs côtés. Ils étaient venus sauver Carter, et ils repartiraient peut-être sans Teal’c… s’ils pouvaient repartir, bien sûr. Et plus ils s’attardaient ici, plus leurs chances de quitter cet appareil en vie se… O'Neill se redressa soudain, les yeux écarquillés et le regard alerte ; il semblait plongé brusquement dans une réflexion fébrile. Immédiatement, l'attention de ses deux coéquipiers se fixa sur lui ; mais aucun ne dit mot, comme craignant de rompre par une intervention inconsidérée le fil ténue des pensées du colonel - et dieu savait combien le fil en question pouvait l'être, ténue. - Ce Jaffa, fit le colonel en rivant son regard sur Jacob puis Daniel. Schlen'ok. - Schel’nok, le reprit immédiatement le docteur Jackson, par habitude. Le tok'Râ lui fit bien peu diplomatiquement signe de se taire, et Daniel s'excusa silencieusement. - Oui, c'est ça, lui, reprit Jack sans relever. Il a bien dit qu'il éloignerait les patrouilles de cette salle ? - Il a dit qu'il essaierait, en effet, confirma l'ancien général – qui sembla se retenir à grand peine d'ajouter un « et alors ? » corrosif. Jack s'avança vers le tok'Râ comme s'il avait l'intention de le jeter à terre. - Dans ce cas, si nous scannons les parages et repérons deux signes de vie à proximité, il s'agira probablement de Teal'c et de… - Nous n'avons pas accès aux scanners du vaisseau, si tant est qu'ils soient encore opérationnels ! le coupa brutalement Jacob, qui avait commencé à secouer la tête avant que Jack ait achevé sa phrase. Et le temps que nous trouvions une interface, ils pourront être n'importe… - Nous n'avons pas besoin des senseurs de ce bâtiment ! l'interrompit à son tour O'Neill. Tout ce qu'il nous faut, ce sont les senseurs d'un vaisseau ! Et nous avons justement… - …un cargo occulté tout prêt d’ici ! acheva Jacob à sa place, avec une note nettement plus alerte dans la voix. Anderson pourrait examiner cet étage et… - …nous dire dans quelle direction chercher. Daniel s’était sentit un peu plus perdu à chaque nouvelle étape de ce dialogue ; il lui semblait être prit dans un jeu étrange qui consisterait à finir les phrases de son interlocuteur avant lui. _________________ ________________ « My name is Skay-39, an administrator… An enthusiasm wave hit and I got shot through a link... Now I'm lost in some distant part of the webniverse on a forum – a crazy forum – full of strange, geek life-forms… Help me… Listen, please. Is there anybody out there who can read me ? I'm being tyrannized by an insane fondator… doing everything I can… I'm just looking for a real life. »
Dernière édition par Skay-39 le Mar 19 Aoû 2008 - 20:18, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: [Stargate Apogée] Episode II - Fragments Mer 16 Juil 2008 - 2:48 | |
| - Est-ce que les senseurs d’un tel’tak perceront les boucliers de ce vaisseau-mère ? demandât-il lentement. Une fois n’est pas coutume, ce fut Jack qui répondit. - Khnemou avait abaissé ses déflecteurs pour nous permettre de pénétrer dans son appareil. Qu’il les ait dressé ou non par la suite, Charlie-One se trouve de toute façon à l’intérieur du champ. Jacob claqua trois fois des doigts, comme pour presser quelqu’un de se hâter. - Est-ce que tu crois que ça peut marcher ? O’Neill fronça les sourcils, l’air un peu interdit – sans doute plus par le tutoiement que par l’étrange question. - En fait, c’est à vous que je comptais le demander, répondit-il avec une nuance de reproche dans la voix. Jacob agita une main dans sa direction, comme s’il éloignait un moucheron qui l’aurait dérangé pendant une opération particulièrement importante. - Je ne m’adressais pas à vous. Je pensais à voix haute. « Ça ne coûte rien d’essayer, lui répondit Selmak. Mais je n’en sais pas assez sur les vaisseaux de ce modèle et sur l’état de celui-là pour être sur que ça fonctionnera. » - Selmak est optimiste, traduisit Jacob à sa façon. Son symbiote lui adressa un grognement de désapprobation. Les yeux de Jack O’Neill flamboyèrent d’une lueur féroce. Tournant instinctivement le dos à ses deux coéquipiers – réflexe de militaire pour protéger la conversation de tout bruit parasite –, le colonel saisit sa radio. - Sierra Golf One à Charlie-One, fit le colonel d’un ton concentré. Répondez, Charlie-One. Jacob échangea un regard avec le docteur Jackson. Le jeune-homme semblait heurté par tout ce remue-ménage. Sans doute se disait-il que l’univers aurait logiquement dû cesser de fonctionner lorsqu’il avait apprit la mort de Samantha. C’était toujours le cas. Au début. Et puis la vie reprenait ses droits. Pourtant, celle de Jacob semblait s’être figée en même temps que son cœur.
Les deux Jaffa qui cheminaient côte à côte offraient un exemple singulièrement esthétique de la conception Goa’uld de ce que devait être un soldat. Schel’nok, d’une écrasante majesté dans son armure stylisée d’un noir luisant et abondamment décorée, avançait à grands pas vindicatifs ; ses bottes à l’improbable semelle métallique faisaient à peine plus de bruit que la prudence ne l’aurait dicté, grâce au petit chevron que le Jaffa y avait lui-même adapté. Une longue cape sombre ondulait élégamment à sa suite, plus fluide et plus aérienne que n’importe quel tissu créé par l’homme. Son regard noir, sous ses cheveux blonds humides de sueur, était le seul élément qui trouvait écho chez son voisin. Teal’c avançait du même pas altier, un peu plus en avant ; considérablement moins bruyant avec ses rangers réglementaires et son pantalon de treillis au multiples poches et fixations, il n’en arborait pas moins la traditionnelle côte de maille qui constituait l’équipement universel de tout Jaffa, malgré leur efficacité discutable et la capacité de la technologie Goa’uld à forger des protections par beaucoup plus résistantes. C’était l’arrogance et la mégalomanie des Grands Maîtres qui s’exprimait ici, celles-là même qui leur avait fait perdre tant de grandes batailles. Car les Seigneurs de la Voie Lactée possédaient des ambitions démesurées, et manquaient donc fort logiquement d’un pragmatisme à la mesure de leurs ambitions. L’art martial Jaffa, pour exemple, ne devait pas grand-chose aux Goa’uld, bien que quelques seigneurs ancestraux plus malins que les autres – et dont les noms sont pour la plupart tombés dans l’oubli – se soient appliqués par le passé à recueillir les techniques de combat humaines et extra-terrestres les plus performantes, afin de doter leurs armées d’un acquit conséquent en la matière. Les mœurs et les traditions guerrières des Jaffa, bien que toujours contraintes et orientées par les lubies des dieux, s’étaient majoritairement construites et alimentées par elles-mêmes. Schel’nok avisa, à un angle de mur, une marque discrète dessinant trois pictogrammes élémentaires. Un système de marquage qui lui indiquait sa position dans l’appareil. Ils étaient trop proches du but. Il aurait déjà dû parler à Teal’c. - Si tu me permets cette remarque, mon frère, la prudence voudrait que nous nous déplacions un peu moins vite. Je n’ai pas que des amis sur ce vaisseau, et une mauvaise rencontre n’est pas à exclure. Teal’c de Chulak le considéra un court instant, et puis diminua légèrement ses enjambées. - Il me tarde de retrouver mes compagnons, fit-il en guise d’explication – et d’excuse, peut-être. - Quant à moi, je suis moins impatient. Son compagnon lui adressa un bref regard. - Y a-t-il une raison particulière à cela ? interrogeât-il d’un ton faussement badin. Schel’nok eut le spectre d’un sourire. Oui, il y en avait une, et elle était plutôt bonne. - Celui que tu nommes O’Neill voudra me tuer. Teal’c leva haut le menton, comme pour accuser le glissement dans la nature de la conversation. - Il ne fera jamais rien de tel, affirmât-il tranquillement. Schel’nok eut un pauvre sourire. - Si, lorsqu’il s’apercevra que je vous ai mentis. Le Jaffa lui jeta un bref regard perçant, et puis se concentra à nouveau sur le bout du couloir. - Que veux-tu dire ? interrogeât-il avec une calme neutralité. - L’anneau… Il n’est plus, annonça Schel’nok calmement tout en cessant de marcher. Khnemou l’a détruit. Teal’c ne s’arrêta pas immédiatement. Au lieu de cela, le Jaffa fit mine de poursuivre son chemin imperturbablement, s’éloignant de son compagnon. Puis, au bout de quelques pas, il s’immobilisa enfin, sans pour autant faire volte-face. Comme il se tenait entre les braseros, droit et calme à la fois – fermement campé sur ses jambes, frémissant d’énergie contenue, sa longue lance fuselée luisant dans la lueur des flammes, la peau brune et nue de ses bras musculeux tranchant superbement contre la trame argentée de sa cotte de maille – il évoquait avec une force troublante la statue d’un grand seigneur de guerre contemplant le champ de bataille. Le soldat de la Tau’ri tourna un peu la tête dans sa direction, son visage encore en grande partie masqué par les ombres. Et puis il lui fit tout à fait face, et la sérénité de ses traits soulignait avec une terrible puissance la colère sans nom qui brûlait dans ses yeux. - En ce cas, en effet, qu’il veuille te tuer est très probable, susurrât-il de la voix douce des hommes qui savent que le sang peut éteindre la haine. Et je t’informe que c’est également mon intention. Le regard de l’ancien primat d’Apophis bougea quatre fois, et chacun de ces coups d’oeils perçant vint détailler l’attitude de son rival. Un, la manière dont il tenait sa lance, deux, la position de ses pieds ; trois, l’inclinaison de son torse, quatre, l’expression de son regard, que Schel’nok savait impénétrable. Teal’c exprimait d’une manière claire et insolente son intention de se lancer dans un nouveau combat, et cette fois-ci, sans l’effet de surprise, le jeune-homme n’était pas certain de l’emporter. - Et pourtant, elle ne s’est pas éteinte, poursuivit-il calmement. L’anneau a été brisé, mais le Fragment est préservé – et il peut encore être sauvé. Schel’nok n’avait pas prévu de livrer cette donnée aussi vite ; il aurait préféré exposer d’abord les raisons de ses mystifications. Cependant, il lui semblait que Teal’c de Chulak était bien capable de lui briser la nuque en plein milieu de ses explications, sans la moindre sommation – non par fourberie, mais sous le feu de la rage, et les dieux savaient qu’il avait la loi et l’honneur Jaffa de son côté. Le guerrier de Chulak s’était figé ; il s’agissait davantage d’un changement subtil et perceptible de son état d’esprit que du gel d’un mouvement, car son immobilisme était déjà complet. - Comment se peut-ce ? interrogeât-il avec un calme absolu, presque suave. Le primat de Khnemou s’autorisa à délaisser un peu sa posture défensive. Teal’c ne l’attaquerait pas. Pas dans l’immédiat. - Vous avez reçu de l’assistance, lors de votre progression dans le vaisseau. Le Jaffe à la peau brune ne répondit rien, n’esquissa pas un mouvement. Si Schel’nok n’avait pas su ce qu’il en était, rien dans son attitude ne lui aurait apporter la moindre indication. - C’était la femme de la Tau’ri. Son essence a déserté l’anneau ; je te le jure sur mon honneur, Teal’c, si tu m’en accordes encore un peu. J’ignore comment elle s’y est prit, j’ignore même comment une telle chose est possible ; mais il y avait quelque chose dans ce vaisseau, dans ses cristaux et ses systèmes, qui agissait de son propre chef. Le Jaffa ne fit pas montre de la moindre surprise. Ce qui ne signifiait strictement rien. - J’ignore comment une telle chose est possible, répéta Schel’nok, mais Khnemou le sait. Il a sut que la… guerrière Tau’ri était responsable des troubles de son appareil. Qu’elle était l’étrange entité qui évoluait dans ses circuits. Cela ne l’a pas surprit un seul instant ; il semblait furieux, au contraire. Furieux de n’avoir pas anticipé cet évènement. Teal’c cligna des paupières. Une fois. Les muscles de son cou se détendirent un peu. Ceux de sa mâchoire se décontractèrent imperceptiblement. C’était encourageant. - Mon maître m’a ordonné de la détruire. Rester dans ce couloir était dangereux. On pouvait les surprendre. - J’ai échoué. Les Tau’ri pouvaient arriver à tout instant, maintenant. La salle de l’anneau n’était pas si éloignée. - Il m’a ordonné de la prendre au piège. Il devait en arriver au fait. - J’y suis parvenu. Teal’c ferma les yeux un instant, et ses lèvres tressaillirent imperceptiblement en une ébauche de sourire. Schel’nok doutait que ce soit en signe de joie. La balance des pouvoirs, jusqu’alors en équilibre approximatif, venait de pencher en la faveur du traître à son dieu. Allons. Ils étaient entre traîtres, ici. Seule la noblesse manquait aux félonies du jeune-homme. Le Jaffa de la Tau’ri avait imité Schel’nok, et abandonné sa posture offensive – signe qu’il avait conscience de l’inutilité d’une confrontation. Mais son regard, sous un voile placide, brûlait bien sur encore de colère. Ne s’était-il pas porté garant de son agresseur auprès de ses amis ? - Sa vie… ou sa liberté, en tout cas… est donc entre tes mains, constatât-il. Schel’nok sourit tristement. Le poids de ses forfaits l’accablait soudain, pesant sur sa poitrine comme le corps sans vie d’un ami par lui-même assassiné. - Est-ce du chantage, murmurât-il presque autant pour lui-même que pour son interlocuteur, si je prends votre ami en otage pour m’assurer que vous tiendrez parole ? Est-ce du chantage si je veux seulement par cela garantir votre loyauté envers notre engagement ? - Ce n’est pas honorable. Schel’nok releva les yeux. Autrefois, ces mots l’auraient emplis d’un juste courroux. Il n’aurait pas cru les mériter un jour. - Ton… chef. O’Neill de la Tau’ri. Il était prêt à rompre notre pacte. Il aurait profité de mon soutien sans honorer sa part du contrat. Inutile de mettre cela en doute ; je l’ai moi-même entendu, alors qu’il se croyait hors de portée. Teal’c ne sembla pas troublé par ces paroles. - Oui, fit-il. Je pense qu’il l’aurait fait. Avec raison. Ces mots choquèrent Schel’nok. - Il a vu en toi ce que j’aurais dû lire aussi. Ton histoire m’a aveuglé, parce que je croyais qu’elle ressemblait à la mienne. En vérité, il y a trop d’égoïsme dans ton serment, Jaffa. Pour venger un mort, tu condamnerais tes nouveaux alliés aussi facilement que les anciens. Lorsque tu as offert ton assistance pour le sauvetage de notre amie, tu savais déjà qu’il ne t’en coûterait rien. Pire encore, tu as tût l’essentiel : c’est par ta volonté qu’elle reste captive. Le jeu était faussé, Schel’nok, par toi et dès le début. O’Neill ne le savait pas, mais il l’a sentit, j’en mettrais ma main au feu. « Une expression Tau’ri, sans doute » songea Schel’nok bien inutilement. Il écoutait avec une certaine fascination le raisonnement en apparence inattaquable du Jaffa, qui se refermait sur les restes de sa dignité comme les mâchoires d’un crocodile. - Tu ne peux justifier tes mensonges passés par les siens, car ils peuvent en avoir résultés. En sommes, nous n’avons jamais cessé de lutter chacun dans notre camp. Schel’nok baissa la tête, ferma les yeux, souris un peu, passa une main dans ses cheveux. Teal’c ne l’aiderait pas de son plein gré. Sans renoncer à son honneur, il ne l’aiderait pas. Et que pouvait-il faire ? Prendre leur amie en otage, pour de bon, cette fois-ci ? La prendre en otage non pas pour parer à toute traîtrise, mais pour les contraindre à l’assister ? Alors que Teal’c et ses alliés de la Tau’ri combattaient les Goa’uld – tous ces tyrans qui, comme Khnemou, prenaient des vies sans rendre de comptes à quiconque ? Cela marcherait. Il le savait. SG-1 partirait en chasse, s’il le fallait. Mais allait-il se décharger sur eux d’une mission qui lui incombait légitimement ? « Par les dieux… Que t’est-il arrivé, fils ? » fit la voix quelque part en lui, chargée d’incompréhension. Fils. C’était dit. La voix l’avait appelé « fils. » Schel’nok ne pouvait plus se cacher derrière son casque de bélier, désormais. Il se sentait vide… Vide et dépourvu d’attaches. « Je suis un fantôme. Un fantôme dans une armure… » - Je crois que je me suis perdu quelque part en chemin, murmurât-il sans ouvrir les yeux, la main toujours posée sur le front. Mais mon père m’a apprit le sens du mot « honneur. » Peu importe quelle malédiction cette leçon se sera avéré receler, je ne peux ni ne veux l’oublier. C’est entendu, Jaffa, reprit-il plus fort en regardant à nouveau son interlocuteur. Je libèrerais votre amie. Vous l’emmènerez, si vous le pouvez. Ensuite, je règlerais mes comptes avec mon Seigneur. L’ancien primat sonda son regard un moment. - Pourquoi ? - Parce que c’est la seule issue qui contienne encore un peu de noblesse. La lumière des flammes ceignait le crâne lisse de Teal’c de reflets dorés. Pour la première fois, le Garde Bélier prit toute la mesure des années qui le séparaient du guerrier en face de lui. - Alors, mon frère – le cœur de Schel’nok marqua un battement plus marqué à ces mots –, Khnemou mourra sous le feu mêlé de nos armes. Je t’en fais le serment. - Rien ne t’y obliges, répondit le Jaffa, troublé. - En effet. Mais nous le ferons, assura Teal’c en insistant sur le pluriel. - Pourquoi O’Neill de la Tau’ri accepterait-il cela ? - Je sais que je pourrais l’en convaincre. - Tu te trompes. Il ne risquera pas vos vies pour éliminer un Seigneur qui ne menace nullement son monde. Le guerrier d’Apophis eut un infime sourire indulgent. - Permet-moi de penser que j’en connais plus que toi à son sujet. Et si malgré tout je fais erreur… Et bien… Je leur ai prêté allégeance. Je ne leur ai pas vendu mon libre-arbitre. Les Tau’ri font cette distinction. Le Jaffa au service d’un homme redressa sa lance et tandis son bras droit. - Dans ce combat, alliés à nouveau, fit-il sereinement. - Dans ce combat, alliés enfin, corrigea Schel’nok. Il saisit fraternellement l’avant-bras du guerrier, et lui serra le coude de son autre main. - Et dans la mort, alliés toujours, compléta calmement Khnemou. _________________ ________________ « My name is Skay-39, an administrator… An enthusiasm wave hit and I got shot through a link... Now I'm lost in some distant part of the webniverse on a forum – a crazy forum – full of strange, geek life-forms… Help me… Listen, please. Is there anybody out there who can read me ? I'm being tyrannized by an insane fondator… doing everything I can… I'm just looking for a real life. » |
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| Sujet: Re: [Stargate Apogée] Episode II - Fragments Mer 16 Juil 2008 - 2:49 | |
| Peter Anderson n’était pas un grand aventurier. Ça n’avait d’ailleurs jamais été le cas, pas plus dans son enfance qu’à son adolescence. Petit, il préférait lire Peter Pan plutôt que de créer son propre pays imaginaire ; il contemplait, rêveur, les champs de blé de son Kansas natal, au lieu de courir dedans comme le faisaient les autres enfants. Cette attitude un peu solitaire et introvertie n’avait pas vraiment contribué à l’intégrer auprès de ses camarades… Ça, ses épaisses lunettes rondes à l’armature rouge bonbon et son bégaiement intempestif. Peter avait tout fait pour se débarrasser de cet exécrable handicape d’élocution : il avait consulté des dizaines d’orthophonistes, de la maternelle à la faculté, et encore un peu après son doctorat. Et puis, finalement, il avait renoncé, et entreprit de se mettre en avant par des diplômes plutôt que par de beaux discours. Les entretiens étant inévitables, il avait eut à prouver sa valeur plus souvent qu’à son tour ; et finalement, cela avait payé. Il avait atteint son but ultime. L’aboutissement. Le saint des saints : la Zone 51… Très vite, cependant, il avait apprit – à la fois désappointé et dévoré de curiosité – que la base du désert du Nevada n’était pas le sommet de la pyramide – ou plus exactement que le véritable mystère se cachait plutôt en sous-sol. L’énigmatique Zone 52. Celle d’où provenaient les merveilles que le professeur manipulait chaque jour. Il en avait assez vite apprit la teneur. Les génies ne savaient pas tenir leur langue – particulièrement l’exécrable docteur Rodney Mac Kay, qui dispensait autant de remarques désobligeantes que de secrets nationaux. Anderson avait supporté les premiers pour entendre les seconds. Dès lors qu’il avait su ce qui se cachait derrière le projet « Porte des étoiles », il s’était juré qu’il monterait un jour dans un vaisseau spatial. Son vœu n’avait pas tardé à se réaliser, même si c’était d’une manière bien différente de celle qu’il avait imaginé. Il avait passé beaucoup de temps dans des astronefs extraterrestres, à n’en pas douter ; mais le seul qu’il ait vu décoller était le X-301, qui s’était simplement élevé de deux mètres avant qu’une fluctuation anormale des substanteurs inertiels ne coupe brusquement les moteurs. Peter s’était bien entendu gardé de mentionner au colonel O’Neill sa participation à ce projet. Il avait trop envie de faire partie de l’opération Fragments. Partir enfin dans l’espace… Quitter l’atmosphère et pénétrer une dimension dont les caractéristiques lui auraient fait s’arracher les cheveux – qu’il avait déjà suffisamment rares – il y a quelques années encore… Il aurait tout donné pour être du voyage. Quel con. Combien de fois avait-il frôlé la mort, depuis le début de ce voyage ? Voyons, il y avait eut la première activation du générateur de champ magnétique à entrées multiples des Tok ‘Râ, en orbite autour de la planète Tobin. Ensuite, le lancement du premier missile, et la monstrueuse cohue explosive qui s’en était suivie. La panne de l’hyperpropulsion au beau milieu du champ de mines, bien entendu… Ah, et il avait faillit oublier le première incident concernant l’hyperespace, lorsque Charlie-Two avait manqué emboutir Charlie-One à plusieurs dizaine de milliers de fois la vitesse de la lumière. Comment avait-il pu omettre cet épisode ? Et comment pouvait-il appeler ça un « incident » ou un « épisode » ? C’était la preuve qu’il avait bien trop souvent risqué sa vie, depuis le début de cette mission. Mais aussi éprouvantes qu’aient été ces épreuves, elles n’égalaient pas celle de ces cinq dernières heures. Attendre. Attendre. Attendre. Attendre encore. Pas de communication avec le reste de l’équipe. Pas pour ne pas faire repérer SG-1, mais afin d’éviter que le cargo lui-même ne le soit. Pour la même raison, aucune correspondance avec l’extérieur ne pouvait s’effectuer. Cette instruction avait été dure à respecter, lorsque les instruments du cargo avaient interceptés un message émanant du vaisseau de Khnemou. La transmission, adressée à l’avant-poste Tok'Râ sur Het'Nomina, donnait les coordonnées du vaisseau-mère et réclamait l’assistance d’un cargo, le leur ayant été détruit. SG-1 n’ayant aucune raison de supposer ce cruel destin à Charlie-One, la communication avait sans doute un autre but que l’obtention d’un cargo, même si Anderson ne voyait pas ce que cela pouvait être. Pour passer le temps, le professeur avait soumit le message à tous les logiciels de décryptage disponibles dans le cargo, pour finalement conclure qu’il n’avait pas été codé à son intention. Le professeur Peter Anderson devait prendre son mal en patience, seul dans ce vaisseau Goa’uld qu’il savait à peine piloter, sans savoir si les hommes dont il attendait le retour n’étaient pas morts depuis plusieurs heures. La peur au ventre. Sans rien pour s’occuper les mains ou l’esprit. Il n’avait même pas pensé à emporter un roman, et les livres d’archéologie du docteur Jackson – dont deux seulement étaient rédigés en anglais – s’étaient vite révélés pires que l’inaction. Malgré tout, il les avait feuilletés les uns après les autres, et les ouvrages traînaient un peu partout dans le vaisseau. O’Neill avait été clair. Et bref. Si au bout de douze heures, Anderson ne recevait pas l’ordre de désocculter le cargo pour permettre l’activation des anneaux de transfert, il devrait activer le pilote automatique pour rallier le site Alpha. A mi-chemin, il pourrait envoyer un message à la Terre pour signifier l’échec de la mission. « Si l’équipe ne revenait pas ». Au moment du départ, quand O’Neill lui tenait ces propos tandis que le Jaffa assemblait les pains de C4, Peter n’avait pas saisit tout ce que revêtait cette possibilité. A l’époque où il travaillait à la Zone 51, un accident était survenu avec un appareil extraterrestre. Il s’agissait d’un scanner aux dimensions humaines, produit par une race alien employant une technologie très aboutie de déguisement par hologramme ; ce fascinant dispositif comportait notamment quelques éléments organiques. Une équipe se penchait sur cette performance en particulier ; quand à celle du professeur, elle devait étudier les capacités de l’engin en lui-même, et déterminer s’il était possible de le répliquer afin de l’adapter à un usage médical. C’est au cours de l’une de leurs expériences que tout avait mal tourné. Un ingénieur, pensant intervenir sur le circuit de modulation des fréquences d’émission, avec par inadvertance augmenté de huit cents pour cent l’afflux d’énergie dans les barres de vibration. La vague de radiation qui avait déferlé avant que l’intensité du rayonnement magnétique ne désactive les ordinateurs avait instantanément assommé les trois chercheurs présents. Lorsque son assistant était venu l’avertir, dans la cafétéria de la base, Anderson avait mit plusieurs secondes à réaliser qu’il venait de renverser sa fourchette de spaghettis sur son pantalon. Pendant plusieurs semaines, les trois scientifiques étaient restés dans le coma. L’un d’entre eux – une femme – avait même fait plusieurs arrêts cardiaques. Ils s’en étaient tous remis, finalement. Mais après cette mésaventure, Anderson aurait cru qu’il ne s’inquiéterait jamais davantage pour des collègues. Est-il besoin de dire qu’il se trompait ? Un grésillement s’échappa de la radio du vaisseau cargo. - Anderson ? La voix du colonel O’Neill, tendue et légèrement agacée. - Où est-ce que vous en êtes ? - C’est en c-c-cours, colonel, répondit le professeur en jetant un coup d’œil à la barre d’avancement du scanner. Je suis désolé, mais c’est t-t-très lent. Et le résultat ne se-sera que partiel. - Bon sang, on ne peut pas… O’Neill s’interrompit. Une autre voix se fit entendre en arrière-plan – celle du tok’Râ, sans doute. Puis le colonel reprit : - Quel est le pourcentage effectué ? - Euh… Trois pourcents. - C’est trop lent ! Le silence se fit durant plusieurs secondes, probablement pendant que les coéquipiers discutaient de la situation. - Anderson. C’était maintenant Jacob Carter qui parlait. - Vous êtes trop mal placé pour scanner efficacement le niveau où nous nous trouvons. Manœuvrer pour vous placer à sa hauteur. - Erf, b-bien sûr… balbutia le professeur. J’aurais d-d-dû y songer tout s-seul… - Pressez-vous. Nous n’avons déjà que trop perdu de temps. - Je vais faire de mon mieux. Anderson désactiva le pilote automatique, et afficha l’interface de navigation sur le terminal terrien connecté au vaisseau. Tirant la langue, il entreprit d’infléchir la trajectoire de l’appareil. Il ne l’aurait pas cru si on le lui avait rapporté, mais ses yeux brillaient d’une exaltation et d’une concentration que le plus fantastique des appareils extraterrestre n’aurait pu lui inspirer.
Les légendes Jaffa sont pleines de démons perfides, capables d’adopter les apparences les plus inoffensives ou de prendre la voix d’un être cher afin d’abuser leurs victimes. Généralement, il s’agit de mécréants ayant conclus un pacte avec Sokar – ou toute autre divinité maléfique – afin d’échapper à un enfer que leur vie dissolue leur garantissait. Dans toutes les histoires, ces êtres sont capables de faire montre de la plus totale fourberie pour arracher une invitation à pénétrer dans un foyer, se voir confier la garde d’un enfant ou séduire l’épouse un peu trop légère. Ces récits sont nombreux, et ne manquent pas de variantes. Il est un point, cependant, qui revient presque constamment. Lorsque l’hôte imprudent se retourne vers son invité pour lui offrir à boire, lorsque la mère revient auprès de son enfant après être allé chercher de l’eau, lorsque le mari regagne sa maison au terme d’une journée de dur labeur, ce n’est plus un visage Jaffa que lui présente l’ignoble inconnu… mais une horrible face ridée et distordue, aux yeux rouges ou jaunes démesurés munis de pupilles verticales, aux babines retroussés sur des crocs tachés de sang, au nez éclipsé par une terrifiante et sombre cavité. L’expression de la bestialité humaine, de la folie de l’être qui a perdu son âme, celui qui demeure sans terre, sans dieu, sans famille, sans foyer. Le visage du damné. Bon nombre de ces histoires traversèrent l’esprit de Schel’nok en un éclair lorsqu’il fit volte-face, le ventre prit dans un étau de glace. Ce qu’il découvrit ne fut pas très différent des tableaux nés de son imagination. Khnemou se tenait à l’extrémité du couloir, à une dizaine de mètres à peine des Jaffa ; deux braseros brûlaient sur le mur derrière lui, l’auréolant d’étincelles. N’étaient ses yeux démesurément écarquillés et le sourire figé qui découvrait ses dents parfaites, il semblait étrangement calme. Ses poings étaient couverts d’ecchymoses. Lui était couvert de sang et d’éclats d’os. - Ainsi, le voici, fit-il d’une voix presque chantante en considérant son primat. Les masques tombent, n’est-ce pas, Schel’nok ? N’est-ce pas ?… Regardez-moi ce mignon petit rat. Tu as filé vers tes semblables, dès que tu en as eu l’occasion. Devrais-je être surpris ?… Non. Non. Rien ne me surprend. Jamais. Je suis un dieu… Les trois individus restaient immobiles. La tension enflait dans l’air comme l’eau s’accumule derrière un barrage. Tôt ou tard, quelqu’un allait craquer, une déferlante d’adrénaline viendrait inonder ce couloir, et tous commenceraient à s’entretuer. Teal’c ne voulait pas être prit au dépourvu par le raz de marée. C’est pourquoi il tâchait de se mouvoir avec une extrême lenteur, tandis qu’il se ramassait sur lui-même tout en répétant inlassablement dans sa tête l’enchaînement qui lui permettrait de faucher Khnemou avant qu’il n’active son bouclier individuel. - A quoi bon espérer le respect ? continuait le Goa’uld dément en penchant la tête à droite et à gauche. On ne fait que trahir. Personne ne se contente de suivre son chemin. Vous pensez vraiment, tous, que faire des choix rendra vos vies moins ineptes ? Vous le croyez, sincèrement vous le croyez ? Vous vous obstinez, esclaves, à me compliquer la vie. Je dois tout arranger, toujours, par moi-même… Schel’nok reculait. Teal’c voyait sa peau de hérisser peu à peu, il percevait les infimes tremblements dans les épaules du guerrier, il remarquait la manière dont ses narines palpitaient sous la tension. Ce n’était pas bon. L’ancien primat d’Apophis savait qu’il devait dire quelque chose – n’importe quoi – pour interrompre le monologue dénué de sens de Khnemou. Mais il craignait de ne perdre alors une occasion. Car de toute évidence, le Grand Maître banni n’était pas au mieux de sa forme. Il suffirait d’une erreur… - Peu importe… murmurait le Seigneur. Peu m’importe. Que Sokar vous emporte tous. J’en ai, plus, qu’assez de lutter, pour arracher vos âmes à la damnation éternelle. Je suis fatigué… Si fatigué… Vous y serez condamnés, oh oui, tous, vous connaîtrez les éternels tourments. Mais avant… je vous en donnerais un avant-goût. Je vous montrerais les abîmes de souffrance que les dieux peuvent invoquer alors même que vos âmes n’ont pas encore désertées vos corps…Et vous redouterez d’autant plus l’après mort. Le tremblement gagnait les mains de Schel’nok. Une seule erreur… Si le Goa’uld pouvait seulement se laisser aller à un mouvement d’emphase, un geste qui garantirait qu’il ne pourrait enclencher immédiatement son bouclier pour parer à une attaque… - Schel’nok, souffla Teal’c pour inciter le primat à se ressaisir. Khnemou avançait. A pas lents et rêveurs. Une larme de sang quitta son œil et gagna le coin de sa bouche. - Je crois que je forgerais quelques lames tout spécialement pour toi, Schel’nok, chuchota Khnemou. Ce furent ces derniers mots, sans doute, qui eurent raison de son bon sens. Le premier primat de Khnemou, oubliant tout ce qui l’avait poussé à solliciter l’aide des terriens pour sa campagne meurtrière, oubliant qu’il était un soldat aguerri aux nerfs d’acier, abaissa en un éclair sa lance-plasma et ouvrit le feu sur son ancien dieu. Et la déferlante de violence dont Teal’c avait tenté de se prémunir les entraîna tous dans une spirale sanglante. - Schel’nok ! Non ! L’avertissement du Jaffa n’y fit rien. Le trait incandescent décoché par le soldat bélier avec une absolue précision – car nulle terreur ne pouvait le troubler au point de lui faire manquer sa cible – frappa Khnemou au creux du ventre ; ou tout du moins l’aurait-il fait si une barrière cylindrique d’une inhabituelle teinte rouge sang ne s’était pas dressée autour du Goa’uld, absorbant la décharge de matière surchauffée en se ridant à peine. Le bouclier du Goa’uld demeura en place, projetant sa lueur malsaine alentour avec une inhabituelle intensité, fluctuant comme à l’accoutumée. Presque immédiatement, Khnemou pointa sur les deux hommes sa main droite ; il était trop éloigné d’eux pour utiliser de manière optimale son dispositif du ruban. A la place, ce fut une bague lance-plasma qui se déploya depuis la base de son majeur et de son annulaire, son extrémité rougeoyant immédiatement. _________________ ________________ « My name is Skay-39, an administrator… An enthusiasm wave hit and I got shot through a link... 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| Sujet: Re: [Stargate Apogée] Episode II - Fragments Mer 16 Juil 2008 - 2:50 | |
| Teal’c avait attaqué, lui aussi. Amenant sa lance à hauteur d’œil, il pressa la commande de tir, et une seconde décharge flamboyante fendit l’espace en un instant. Le tir frappa le mur de métal en manquant Khnemou d’un bon demi mètre. Des étincelles jaillirent en tout sens, escortant des éclats embrasés ; les plus ardents s’arrêtèrent comme un rien à la surface du champ de protection écarlate, mais ceux qui franchirent le mur d’énergie vinrent grêler le visage du Seigneur Goa’uld d’une pluie corrosive. Le dieu bélier poussa un grand cri ou rage, surprise, douleur et indignation se mêlaient pour former une sorte de mugissement informe ; cette agression inattendue le déstabilisa suffisamment pour que son premier tir ne transperce pas le torse de Schel’nok de part en part. Le rayon grenat qui avait jaillit de la bague d’assassin toucha l’épaulette gauche de son armure, puis dévia plus haut tandis que l’être qui était à son origine titubait en portant à son œil blessé sa main armée. Le jeune Jaffa bascula en arrière, une grimace de souffrance sur le visage. Le rayon n’avait pas mordu dans sa chair, mais la chaleur qui se répandait dans son épaule le mettait au supplice. Ce fut pire encore lorsqu’il porta instinctivement son autre main sur la zone endolorie ; sa paume se mit aussitôt à siffler et à grésiller, tandis que dans sa peau s’imprimait pour toujours le profil menaçant de la tête de bélier qui décorait son épaulette. Teal’c n’avait pas perdu un seul instant : à peine son tir effectué, il avait commencé à battre en retraite. Il saisit Schel’nok par le col de son armure avant même que ce dernier n’ait tout à fait touché le sol ; bandant ses muscles tant que possible, il le traîna en arrière aussi vite qu’il en était capable. Il ne s’autorisa qu’une brève seconde à regretter de devoir abandonner la lance de Schel’nok sur place ; de même, ce ne fut qu’avec une très vague satisfaction qu’il vit son compagnon la saisir comme par réflexe de main indemne. Le guerrier rebelle ne cessa pas un seul instant de pointer son arme vers Khnemou, malgré l’inefficacité de celle-ci face à un champ de force Goa’uld et le manque de précision prévisible de tout tir qu’il pourrait effectuer dans ces conditions. Le Goa’uld s’était ressaisit – avec toutes les nuances que cela supposait, étant donné son état mental déplorable. On pourrait finir par se demander s’il existait une limite à l’intensité de la fureur qu’il était capable d’éprouver ; car une nouvelle fois, il était plus en rage que jamais. Ce fut sans doute ce qui sauva le crâne de Teal’c d’un remodelage par le feu ; la seconde attaque de Khnemou fut tellement brutale et immodérée qu’elle épargna les deux Jaffa d’au moins un mètre, creusant dans le sol de marbre noir une tranchée peu profonde. La suivante, en revanche, ne manqua l’ancien soldat d’Apophis que d’un cheveux qu’il ne possédait pas, puisqu’elle fracassa l’angle de mur derrière lequel les deux soldats venaient de disparaître en projetant des morceaux de pierre et de naquadah un peu partout. Teal’c se plaqua contre le coin du virage, et envoya deux tirs de plasma au jugé, dans la direction approximative du Goa’uld déchu. Quelques nouvelles décharges écarlates y répondirent. Il n’espérait pas toucher leur adversaire, mais simplement gagner un peu de temps en lui rappelant qu’ils étaient armés. C’était le genre de chose, supposait le Jaffa, que Khnemou avait tendance à oublier facilement. Dans d’autres circonstances, il aurait peut-être tenté d’en profiter, mais l’équilibre des forces n’était pas franchement en leur faveur. Il coula un regard vers son compagnon, et l’examina d’un regard rapide et exercé. Son état physique n’était pas inquiétant : les brûlures cicatrisaient vite avec le concours d’une larve Goa’uld, et il semblait tenir sur ses jambes. Côté mental, en revanche, le constat était plus alarmant. Le Jaffa était pâle ; il avait le souffle court ; une peur primale, sauvage, affleurait dans son regard. Schel’nok était tout prêt à revenir à ses anciennes croyances. - Il s’agit d’un bouclier de défense individuel, expliqua Teal’c avec un calme professoral. J’ai moi-même longtemps ignoré l’existence de cette technologie, pourtant très répandue parmi les Grands Maîtres. Ces dispositifs sont d’une efficacité remarquable contre les armes de poing Tau’ri et Goa’uld, mais ils ont leurs faiblesses. « Rrrrrrrr-Sblom ! » La lourde porte hexagonale qui clôturait le tronçon de couloir où s’étaient réfugiés les deux guerriers s’abaissa quelques dizaines de mètres dans leur dos. D’autres chuintements retentirent au loin – sans doute dans l’étage tout entier – à divers niveaux sonores. Ils étaient piégés. Teal’c se permit un léger sourire. Il espérait par son calme affiché piquer la fierté du jeune Jaffa et l’inciter à reprendre le contrôle de ses nerfs. Les siens, pourtant, n’étaient pas loin de lâcher. Dans le silence qui s’était provisoirement installé, il entendait distinctement les pas lents de Khnemou, qui s’avançait vers eux à la manière d’un golem invincible pour les transpercer d’une lance de feu. Teal’c se sermonna et s’arracha non sans mal aux anciennes légendes qui avaient bercées son enfance. - J’ai cru constater que tu possédais des talents de lanceur de couteau ? reprit-il avec un calme en apparence toujours aussi inébranlable. Schel’nok lui jeta un regard aigu. - Pourquoi le fer réussirait-il là ou le feu a échoué ? La voix était chancelante, mais témoignait déjà d’une certaine maîtrise de lui-même. - Parce qu’il en fut toujours ainsi. Lorsque les armes sophistiquées échouaient à faire couler le sang des faux dieux, la lame ne nous trahissait jamais. Bien entendu, on ne peut pas exclure l’éventualité d’une première fois. Pendant quelques secondes, les deux guerriers se regardèrent droit dans les yeux. Schel’nok avait peur. Il devrait faire face à son ancien dieu pour l’atteindre de son poignard ; et si Teal’c avait tort – ou bien lui avait mentit – alors il mourrait. Et puis, pire encore, il vivrait à nouveau. Et à nouveau. Et à nouveau. Et à nouveau. Le Jaffa serra les lèvres, et, sans un mot, dégaina son couteau Orak modifié à la lame encore souillée des traces noires du sang calciné. Teal’c recommença à respirer. Il baissa les yeux, souhaitant se munir de son propre poignard au cas ou son compagnon échouerait ; mais le fourreau qui ceignait habituellement sa cuisse avait disparu. Egaré durant son combat contre le primat de Khnemou, sans doute. Tout reposerait donc sur ce dernier. - Schel’nok, Schel’nok. Je te souhaite de bien porter ton nom. Comme la plupart des prénoms Jaffa, celui-là avait une signification. Schel’nok était un terme de Goa’uld ancien qui avait retrouvé une certaine popularité auprès des jeunes Jaffa ces temps derniers. Il pouvait se traduire par « soit victorieux ». Son compagnon eut un bref sourire, et même s’il relevait davantage de la politesse que de l’amusement, Teal’c apprécia l’effort. - On ne me l’avait encore jamais faîte, celle-là, commentât l’ancien primat de Khnemou tranquillement. Et puis sans crier gare, dans un grand bruissement de cape et un éclair doré, il se jeta dans la gueule du loup.
O’Neill s’immobilisa. Le couloir devait lui se divisait en deux, et les indications gravées sur le haut des murs ne lui étaient d’aucun secours. Le colonel se tourna vers ses deux coéquipiers ; Jacob consultait son ordinateur portable modèle Tok’Râ, et Daniel s’était positionné de manière très professionnelle afin de couvrir leurs arrières – même si cette attitude exemplaire était un peu gâchée par les fréquents coups d’œil qu’il jetait au général à la retraite. - Jacob ? fit O’Neill. - Ça vient, répondit Jacob distraitement, concentré qu’il était sur sa tâche. Je n’ai pas de plans du vaisseau, je vous signale. Je dois me débrouiller avec les relevés fournis par les scanners du tel’tak, et ça ressemble à un cahier de coloriage… Le tok’Râ s’interrompit brusquement, et il fallut un moment à Jack pour en comprendre la raison. Pendant quelques instants flotta dans son esprit l’image d’une Samantha Carter âgée de quatre ou cinq ans, allongée sur le ventre sur le tapis du salon, remplissant approximativement de couleurs fantaisistes les formes imprimées sur le papier. Il vit ses grands yeux bleus pétillants, ses longs cheveux blonds dont elle mordillait peut-être une mèche, ses jambes qu’elle devait agiter en l’air, comme le font toutes les petites filles modèles selon les clichés populaires. « …mzzz-yoooul !-smzz-WAP ! » Dans un ensemble parfait, les trois hommes levèrent la tête. Leur regard alerte parcouru le long couloir de droite, dont provenait l’écho à peine audible. D’autres bruits de combats se firent entendre, parmi lesquels O’Neill reconnu quelques tirs de lance. - Par ici ! s’exclamât-il en ôtant la sécurité de son P-90. Le colonel O’Neill s’engagea au pas de course dans la direction de l’affrontement, et ses deux partenaires s’empressèrent aussitôt à sa suite.
Schel’nok n’était pas surprit le moins du monde par le tour que prenaient les évènements. C’était ainsi que les choses devaient s’achever, au final : son dieu et lui-même, face à face. Peut-être même sa lâcheté passé faisait-elle partie de sa destiné. S’il avait tenté de tuer Khnemou dans le couloir où reposait le cadavre encore chaud de Kelt’sär – avec son cou violacé, son visage cramoisi, le rictus de terreur qui déformait ses traits… alors… alors il serait mort. Il savait désormais quelle magie protégeait son Seigneur, et il savait comment la déjouer. Son poignard ne le trahirait pas. Schel’nok n’avait plus manqué sa cible depuis bien longtemps. Ce n’était pas cela qui le terrifiait. Ce n’était pas l’échec qu’il redoutait. C’était de croiser le regard glacé de son dieu. De celui qu’il avait si longtemps cru être un dieu. Mais c’était ainsi que cela devait se passer. Il devait affronter le démon qu’il allait tuer. C’était son seul espoir, peut-être, de rédemption. Alors le Jaffa tira son poignard de son fourreau. Sa main ne tremblait plus. Il parcourut la lame du regard, et nota les quelques traînées noirâtres résultant du meurtre du Garde Bélier. Encore un homme innocent, qui avait périt de sa main. Un nouveau crime à son actif. Mais celui-là, il pouvait se le pardonner. Le Jaffa avait prêté allégeance au mauvais maître. Sa mort était nécessaire. Et lorsque ce couteau se planterait dans le cœur de Khnemou, le sang du guerrier assassiné se mêlerait à celui de son dieu – sublime honneur pour l’un et ultime offense pour l’autre. Schel’nok lança sa cape derrière lui, saisit le couteau Orak par le bout de la lame – un peu en retrait de la pointe – et bondit littéralement au milieu du couloir. Les yeux morts de Khnemou le gelèrent jusqu’au cœur des os. Cet être était le mal. Il était l’enfer. Dans son esprit malade, la folie était reine et gouvernait sans souverain. L’air sembla s’épaissir. Le temps sembla ralentir. Khnemou le fixait, juste là, à quelques mètres à peine, sa bague lance-plasma dirigée vers le sol, et se trouver seul à lui faire face était une terreur sans nom. Un rictus déforma les traits du Goa’uld. Avec une fausse lenteur, il leva son dispositif du ruban ; Schel’nok lança son bras vers sa cible au même moment, en ayant l’impression que lui aussi se mouvait au ralenti. Un trait de plasma déchira le silence et vint s’écraser sur le bouclier de Khemou, qui se matérialisa à son contact comme s’il s’était tapi dans l’ombre pour surprendre sa proie. Une écume rouge vint brouiller la silhouette du seigneur, et la lumière du champ de force se refléta dans ses yeux d’ambre lorsqu’ils pivotèrent vers l’origine de l’attaque. Sa main gantée de fer glissa sur la droite, au moment précis ou le métal du poignard glissait entre les doigts de Schel’nok. L’air ondula devant le Goa’uld tandis que la lame fendait l’air en tournoyant, nimbée de sa lueur flamboyante. Schel’nok décolla, arraché au sol par l’onde de choc du ruban. Il retomba violement au sol et roula un peu ; un second corps s’abattit sur lui, un corps vêtu d’une cotte de maille argentée. Au même instant, un hurlement perçant de souffrance et de fureur lui déchira les tympans. Teal’c de Chulak roula sur le côté. Les deux Jaffa se redressèrent vivement, et leur regard captura aussitôt une image que nul n’aurait cru contempler un jour. Le grand, le puissant, l’orgueilleux Khnemou se tenait à genoux. Il agrippait son bras gauche, marqué d’une entaille fumante ; son visage reflétait une totale stupéfaction. - Il aurait été judicieux d’envisager un plan d’action, fit délicatement remarquer Teal’c. - En effet. Je me suis un peu laissé emporter, admit Schel’nok sans la moindre once d’humour. Il repéra enfin son couteau Orak, qui tournoyait lentement au sol quelques pas derrière leur adversaire. Grâce à l’intervention de Teal’c, qui avait détourné et l’attention et l’attaque du Goa’uld, l’onde de choc n’avait pas renvoyé le poignard. L’arme blanche avait été déviée de sa trajectoire, cependant, et il n’avait occasionné d’une blessure légère et une décharge d’intense souffrance. Les deux Jaffa ayant été fauchés par la vague ondulante, ils n’étaient pas en position de combattre, et Teal’c avait de surcroît laissé échapper sa lance. Non pas qu’elle leur eut offert la victoire, pas plus que les zat’nik’tel dont ils étaient tous deux munis. La grenade à choc ? Elle n’avait pas quitté la sacoche de son partenaire. En d’autres mots, la situation était loin d’être idéale. L’idée d’avoir manqué son unique chance rendait le memphite littéralement malade. Le Seigneur déchu leva les yeux vers ses deux combattants. Il leur sourit. - Non, non, non, fit-il calmement. Ça ne va pas du tout. Tout cela ne peut plus durer. C’est inadmissible, comprenez-vous ? Il est interdit de faire couler mon sang. In… ter… dit. Je vais devoir sévir. Regardez dans quel état vous l’avez mit… L’autre ne va pas apprécier. C’est pour éviter ça qu’il m’a avertit. Il ne veut pas l’admettre, mais je suis sûr… qu’il m’aime bien. La stupeur saisit les deux Jaffa. Ce n’était pas tant les paroles de ce monstre dément qui provoquaient leur ahurissement ; mais le fait qu’il se soit exprimé comme un homme normal, sans l’habituel écho abyssal. - Non ! Le ton avait changé. Encore. Il était maintenant chargé de haine – non… Pas de la haine. De la colère, et de la terreur aussi. Une indicible terreur. Du désespoir, et une douleur immense. Tristesse sans borne, frustration démesurée. Il était difficile de savoir lequel de ces sentiments était le plus violent. Car la violence était leur vecteur commun. - Tuez-le ! hurla Khnemou, son visage reflétant toute la palette d’émotions qui gonflait sa voix. Tuez-le ! Vous n’avez pas le droit d’échouer ! Je vous en prie ! Vous n’en avez… Khnemou sembla s’étrangler. Il hoqueta, le cylindre de lumière qui l’entourait pulsant au rythme de ses convulsions. Les deux anciens primats cessèrent de s’interroger et profitèrent de ce répit pour se remettre d’aplomb. - Ce n’est pas Khnemou, fit Schel’nok d’un ton qui n’admettait aucune contradiction. Teal’c le considéra avec surprise. - Tu en es bien sûr ? fit-il néanmoins. Schel’nok lui adressa un regard circonspect, comme s’il soupçonnait une insulte cachée. - Tout à fait. - Alors il s’agit de son hôte. Le jeune Jaffa en fut troublé. Teal’c de Chulak semblait parfaitement sûr de lui. - As-tu déjà vu une chose pareille ? interrogea l’ancien primat du dieu bélier d’un ton chargé de respect. - Jamais, répondit son interlocuteur très calmement.
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| Sujet: Re: [Stargate Apogée] Episode II - Fragments Mer 16 Juil 2008 - 2:52 | |
| Le dieu en question semblait justement s’être ressaisit. Se frottant la nuque, il se releva précautionneusement, vacillant un peu. - « Tuez-le », mhm ? Oh, je vois, fit Khnemou d’une voix blessée et aussi déformée qu’à l’ordinaire. Je suis très déçu. Nous règlerons cela en privé. Dès que j’aurais écrasé ces deux là. Teal’c ramassa sa lance. Schel’nok déploya son zat’nik’tel. Tous deux échangèrent un regard sombre. Ils n’avaient aucune chance. Khnemou fit craquer son cou. Il leva sa main gauche munie de la bague d’Ash’rak, les doigts serrés, la tête penchée sur le côté. Un fin sourire vint étirer ses lèvres desséchées. - Enfin… Tout cela n’avait que trop duré. Ouvrez les Portes pour moi, petites créatures. Laissez-moi sentir la brise de l’autre monde… Sa bague pointée sur le cœur de Schel’nok rougeoya, une fois de plus. Teal’c leva sa lance et fit feu contre le bouclier du Goa’uld, et encore, et encore. Mais Khnemou cette fois ne se laissa pas distraire par les éclairs de feu s’écrasant a quelques dizaines de centimètres de son visage. - Adieu, Schel’nok…murmura le démon. Tout alla très vite. Quelqu’un se jeta au sol, effectua une roulade, bondit sur le Seigneur Khnemou. Un éclat de lumière se refléta sur une lame. Le rayon rouge zébra l’atmosphère. Et deux cris de douleur retentirent.
Jack O’Neill était un grand amateur de cinéma. Pas autant que Teal’c, certes, mais il ne se lassait jamais des classiques… dont il était toujours incapable de citer les noms, et souvent aussi les histoires. Pas de science-fiction, en tout cas. Il n’accrochait pas. Il y avait bien le premier Alien… Mais non, vraiment, ce n’était pas son truc. Il n’avait même jamais vu Star Wars. Des extra-terrestres et des vaisseaux spatiaux, il en voyait assez au boulot. Pas besoin de retrouver ça pendant ses congés. De toute façon, il passait la majorité de son temps libre à la pêche. En conséquence, le colonel n’avait pas visionné beaucoup de films de morts-vivants. Mais de ce qu’il avait pu en apercevoir au hasard de ses séances de nuit, il gardait l’image de créatures blafardes et émaciées, aux yeux vides et au rictus difforme, au corps porteur de blessures béantes, aux mouvements gauches et hiératiques… Et c’est l’image qu’il eut de Khnemou lorsqu’il coula un regard dans le couloir d’où avaient émanés les derniers bruits de voix. Un mort en mouvement. Son organisme semblait à bout de force. Mais le champ de force écarlate qui fluctuait autour du Goa’uld n’en paraissait pas moins résistant. Khnemou pointait une arme sur ses deux adversaires. Jack ne pouvait voir de quoi il s’agissait, pas plus qu’il n’était capable de dire lequel des Jaffa était visé ; mais il y avait forcément quelque chose, car Teal’c entreprit de mitrailler le bouclier qu’il savait pourtant impénétrable. Non. Pas tout a fait impénétrable. Jack aperçut le couteau au design Goa’uld sur le sol. Il devina plus ou moins ce qui s’était passé. Le colonel n’hésita pas. Il plongea. Saisit le couteau. S’élança tel un guépard sur sa cible aux riches atours, à travers la barrière d’énergie qui frémit sans l’intercepter. Se rappela un peu tard qu’il possédait lui aussi un couteau. Au moment où il enfonçait la lame dans la chair de son ennemi, un éclat sanguin l’aveugla un instant en même temps que retentissait le sifflement d’une arme énergétique ; et il craignit de n’être intervenu trop tard. Il eut vite autre chose en tête, cependant. Il y avait un détail qu’il avait oublié à propos des zombies, revenants et autres morts-vivants : ils étaient lents, mais toujours costauds. Aussi Khnemou se débarrassât-il sans grande difficulté du terrien agrippé à son dos. - Ashak Hok Nelk ! hurlât-il, ses yeux flamboyant avec force, tandis qu’une rage folle s’emparait à nouveau de lui. Et sa colère augmenta encore lorsqu’il remarqua le couteau fiché dans le muscle entre son épaule gauche et son cou. Ses vociférations devinrent alors assourdissantes. - Désolé d’avoir été aussi long, commenta O’Neill calmement tout en dégainant son Beretta. Quelqu’un avait enclenché la fermeture centralisée des portes. Notre tok’Râ de service à mit quelques minutes à les pirater. Il chercha Teal’c des yeux, afin de s’assurer que la décharge de plasma tirée par Khnemou ne l’avait pas atteint. Le regard qu’il croisa fut celui de Schel’nok. Un petit cratère de marbre carbonisé, à ses pieds, dispensait un mince filet de fumée noir jusque devant son visage, et la manière dont il ondulait évoquait un voile fin agité par le vent. Pendant une demi seconde, les deux soldats se contemplèrent fixement. Ils savaient tout deux qu’une dette venait d’être contractée, dont ni le débiteur ni le bénéficiaire n’étaient sûrs d’être très heureux. Et puis O’Neill s’arracha à ce regard et pointa, à travers le champ de force couleur de braise, l’arme qu’il venait de tirer de son holster sur Khnemou. Celui-ci, qui faisait justement volte-face, se trouva nez à nez avec le canon du pistolet. - Ouvre bien les yeux, mon grand… Celle-ci, elle est pour toi. Un tir bien placé aurait définitivement mit fin à cette interminable succession de menaces de mort et de sursis inespérés. Hélas, il sembla que le destin eut pour cette balle d’autres plans.
Et le destin choisit ses intermédiaires avec beaucoup d’ironie. Si Khnemou avait su à qui il devrait la vie, cela ne l’aurait pas enchanté. Car ses bienfaiteurs n’étaient autres que ceux qui, ils y a de cela plusieurs milliers d’années, s’étaient trouvés à l’origine de son exil. Parmi eux, le Grand Maître Ba’al. Ce dernier se trouvait présentement assit lascivement dans son trône sur le pont de commandement, le menton reposant sur son poing, contemplant les fluctuations colorées d’un tunnel hyperspatial. Son regard était noir, entrecoupé parfois d’étincelles de sadisme ; il lui tardait d’écraser le minable traître arrogant qu’était Khnemou comme un vulgaire cafard. Quelle frustration… Lorsqu’on l’avait informé qu’une transmission subspatiale fortement altérée avait été captée par plusieurs appareils appartenant à Kali et Amaterasu, il avait bouilli d’impatience. Un long moment avait été nécessaire à la reconstruction des données… Et finalement, le message envoyé par les Tau’ri à ces chiens de Tok’Râ avait circulé à travers toute la flotte présente dans le système de Tobin, et même au-delà ; jusqu’aux Grands Maîtres qui attendaient tranquillement dans leur palais personnels – là où Ba’al devrait également se trouver. Lorsque la communication, qui n’était même pas cryptée – que les Hok pouvaient s’avérer stupides… – avait enfin révélé son contenu, il se trouvait à quelques minutes à peine des coordonnées indiquées comme étant la localisation du vaisseau de Khnemou. Il était persuadé qu’il aurait pu n’en faire qu’une bouchée. Mais c’était à Yu que le conseil avait délégué la direction des opérations – une sage décision, sans doute. Yu était bien le seul Goa’uld qui ne serait pas tenté par l’opportunité de s’approprier cette considérable force de frappe. Il considérait sa parole comme sacrée. « L’imbécile… » songea Ba’al avec un singulier mélange de convoitise, de respect et d’amusement. Le Seigneur chinois avait prit au sérieux les informations des Tau’ri décrivant l’appareil comme lourdement armé. Il était difficile de concevoir que cette épave que Khnemou appelait son vaisseau-mère puisse mettre en difficulté un ha’tak de nouvelle génération, et une flotte encore moins ; mais après tout, nul ne songerait à remettre en question la suprématie de la technologie Goa’uld. Un vaisseau-mère conçut selon ces plans immémoriaux nettement inscrits dans la mémoire génétique de tout Seigneur de rang supérieur était capable de résister sans mal aux ravages du temps. De plus, de récentes informations que Morrigan n’avait partagé qu’à contrecœur semblaient indiquer que Khnemou s’était récemment lancer dans l’étude approfondie d’une technologie nouvelle. Reliée à une rumeur selon laquelle une bande de contrebandiers humains s’étaient emparés il y a peu de deux croiseurs de classe inférieure Hébridans, il y avait là de quoi inciter à la circonspection. Le Seigneur Ba’al imaginait mal ce dément de Khnemou revenir sur le devant de la scène après des millénaires d’exil ; mais Yu tenait à se montrer prudent. Comme il l’avait fait remarquer avec une ironie qui n’avait échappée à personne et avait fait bouillir Ba’al intérieurement, on ne pouvait exclure l’intervention d’une race extérieure ; après tout, les Bethaam ne s’étaient-ils pas récemment lancés dans une guerre aussi courte qu’impromptue contre la Tau’ri ? Ba’al n’ignorait pas qu’il avait connut là un cuisant échec. Il pouvait déjà s’estimer heureux que les autres Grands Maîtres n’aient jamais appris l’existence de l’artéfact Asgard dont il avait tenté de s’emparer. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il se trouvait sur le champ de bataille, lui que nulle obligation ne retenait ici ; son implication accrue dans le plan Apogée était un accord tacite avec ses frères. Ne cherchez pas à savoir pourquoi j’ai exterminé les Bethaam ; ne cherchez pas à connaître la raison de leur désir soudain de détruire la Tau’ri. En échange, je consentirais aux sacrifices qui devraient vous incomber pour l’accomplissement du plan Apogée. C’est pourquoi il se retrouvait sur le pont de commandement de son vaisseau-mère, en train de suivre les indications d’un Seigneur rival ; combattant aux côtés d’un Grand Maître mineur comme Camulus. Et cependant, Yu n’avait peut-être pas tort. Peut-être que sous-estimer Khnemou se serait avérer une erreur aussi importante que celle qu’il avait commise quelques mois auparavant en attaquant la Tau’ri sans prévoir de porte de sortie. Il avait frôlé la catastrophe, alors. Il avait donc fallut attendre une dizaine de minutes supplémentaires que quelques appareils se rejoignent en cours de route afin de constituer une flotte conséquente. Une broutille. Ba’al était bien conscient des futilités dont son orgueil Goa’uld prenait parfois ombrage. Mais peu importait ; c’était désormais chose faite. Se propulsant à travers l’hyperespace à une allure soutenue, oscillant fortement dans l’immense couloir subspatial, les imposants croiseurs de guerre Goa’uld semblaient se livrer une course féroce. Les coques vibraient nettement lorsque l’un des titans de naquadah dépassait d’une large courbe tournoyante un de ses semblables, au milieu du fort bourdonnement des machines. Une intense nuée de particules bleutées sembla soudain se concentrer en amont du convoi, comme si quelque immense lame était soudain venue sectionner le tunnel hyperspatial ; un instant plus tard, le vaisseau de tête se volatilisa dans un éclair blanc. Il fut bientôt imité par celui qui le suivait, et puis celui d’après. Les données de sa trajectoire d’émergence apparurent sur l’écran holographique du ha’tak de Ba’al. Patience, Khnemou ; patience, vieux fou. Nous arrivons. Le Grand Maître sourit. D’ici quelques instants, l’Esprit de la Tau’ri serait entre leurs mains.
A bord du vaisseau cargo occulté, Anderson venait de glisser de la couchette sur laquelle il s’était allongé un moment, un ouvrage sur les runes phéniciennes entre les mains – dans une énième tentative pour se sortir de la tête les scénarios catastrophes qu’il ne pouvait s’empêcher de ressasser. Le professeur, dans son empressement à rejoindre le cockpit, s’empêtra dans la couverture qu’il avait entraînée au sol avec lui ; il parvint finalement à rejoindre la console de commande, se débarrassant de la literie à mi-chemin et piétinant le livre pour archéologues érudits au passage. Il commença par couper l’alarme qui l’avait tiré de sa lecture, comme s’il craignait que le petit son strident ne signale sa présence aux Jaffa dans le vaisseau de Khnemou. Sa crainte d’être repéré était d’ailleurs si vivace qu’il commença par vérifier les scanners afin de s’assurer qu’aucun planeur n’avait été largué, quand bien même le signal d’alerte n’était-il pas celui attribué à ce genre de menace. Enfin, lorsque ses inquiétudes les plus urgentes furent apaisées, il découvrit la véritable origine de l’avertissement automatique. De très, très nombreux vaisseaux approchant en hyperespace. « Meeerde », gémit mentalement Anderson. Aussitôt après, il se sentit honteux de cet accès de vulgarité silencieuse. Il consulta les données affichées par l’écran holographique… et en resta bouche bée. Les appareils réintègreraient l’espace conventionnel dans quelques secondes à peine. Pourquoi les scanners subspatiaux longue-portée ne les avaient-ils pas repérés plus ?… Bien sur. Ces navires venaient de l’intérieur du système de Tobin. En hyperespace, le voyage ne prenait que quelques instants… et permettait d’augmenter d’autant l’effet de surprise. Devait-il avertir l’équipe ? Ne serait-ce pas tirer un peu trop sur la corde ? Il n’avait pas été détecté la dernière fois, mais… Le professeur Peter Anderson interrompit là le cours de sa réflexion. Sous ses yeux incrédules venait de s’ouvrir, à quelques centaines de kilomètres de là, une fenêtre hyperspatiale mauve sombre de plusieurs centaines de mètres de diamètre.
- Nous devons activer le bouclier ! s’exclama un Jaffa d’une voix paniquée, tandis que les ha’tak des Grands Maîtres émergeaient l’un après l’autre de l’hyperespace et entouraient le vaisseau-mère. La longue file de croiseurs de déployait en arc de cercle, s’enroulant inexorablement autour de la pyramide spatiale. Elle évoquait de manière saisissante un tentacule se glissant hors d’une eau agitée d’écume mauve et rouge pour venir doucement enserrer sa proie. Quelques al’kesh jaillissaient de temps à autre de l’immense fenêtre, tels des poissons pilotes se séparant du monstrueux prédateur assurant leur approvisionnement pour s’attaquer à une proie plus à leur portée. - Le Seigneur Khnemou nous l’a interdit, énonça un autre, grand et massif, exposant ce que nul d’entre eux n’ignorait ; il parlait calmement, mais la sueur qui perlait à son front contredisait son apparente quiétude. Nous ne pouvons agir sans son accord, ou bien il nous réservera un sort pire que la mort ! - Si nous ne faisons rien, nous périrons de toute façon ! supplia le premier, une jeune recrue au visage rond et perdu. Sans bouclier, il suffira de quelques tirs pour anéantir cet appa… « WAM ! » Un rugissement emplit soudain le pel’tak, et une secousse d’une puissance inouïe jeta presque tous les guerriers au sol. Immédiatement, une seconde, puis une troisième déflagration retentirent, achevant de projeter à terre les Jaffa qui s’étaient agrippés à leur console. Une longue fêlure apparut soudain à la surface triangulaire du hublot principal. - Ils ont ouvert le feu ! hurla le novice, des larmes plein les yeux. Il faut activer le bouclier ! Son regard désespéré les dévisagea tous, tandis qu’une demi-douzaine de nouveaux soubresauts titanesques consécutifs faisaient jaillir des étincelles en tout sens dans le poste de contrôle, provoquant l’explosion de luminaires et fendant quelques murs de marbre. Lorsqu’il comprit qu’aucun n’agirait, que tous préféraient périr aujourd’hui plutôt que de souffrir demain, il poussa un gémissement terrifié et se jeta sur la console de pilotage. Sa main tremblante se posa sur le globe vert des systèmes de défense. Par la vitre du pel’tak, il vit d’énormes pans de coque rougeoyant encore de chaleur plasmique qui s’envolaient dans l’espace, arraché autant par les armes surpuissantes des Grands Maîtres que par les explosions internes à l’appareil. « Je dois le faire… » pensât-il, priant de tout son cœur pour revoir un jour Memphis. Il enfonça le globe coloré, et le panneau tout entier s’éclaira. _________________ ________________ « My name is Skay-39, an administrator… An enthusiasm wave hit and I got shot through a link... Now I'm lost in some distant part of the webniverse on a forum – a crazy forum – full of strange, geek life-forms… Help me… Listen, please. Is there anybody out there who can read me ? I'm being tyrannized by an insane fondator… doing everything I can… I'm just looking for a real life. » |
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| Sujet: Re: [Stargate Apogée] Episode II - Fragments Mer 16 Juil 2008 - 2:53 | |
| Une secousse formidable ébranla soudain le vaisseau tout entier. Puis une autre. Et une autre encore. En un instant, Jack avait laissé échapper son Beretta et fait connaissance de manière un peu trop précipitée avec l’une des innombrables arches qui, ici comme ailleurs, parsemaient de manière régulière les couloirs des vaisseaux Goa’uld. Il sentit plusieurs débris de pierre ou de fer pleuvoir autour de lui, et plusieurs – heureusement de taille peu importante – lui tombèrent même dessus. L’obscurité s’était abattue, écartée uniquement par les braseros qui parsemaient les couloirs et les luminaires qui s’éclairaient parfois de manière hiératique. Les tremblements du métal, autour de lui, se calmèrent peu à peu, lui laissant les oreilles sifflantes. Un énorme fracas assourdissant lui parvint soudain dans le silence très relatif – du genre que pourrait provoquer un pan entier de plafond qui s’abattrait au sol. Puis le même vacarme se reproduisit à deux reprises, un peu plus loin dans les entrailles de l’appareil. D’inquiétants craquements bas de métal éprouvé constituaient le bruit de fond de ce nouvel univers. Le colonel – désorienté, blessé à l’arcade sourcilière et encore incapable de penser de manière totalement cohérente – se renversa tant bien que mal sur le dos. Une gerbe d’étincelle en provenance d’un luminaire brisé le contraignit à serrer un moment les paupières. Lorsque O’Neill leva enfin les yeux, il cessa de respirer. Khnemou se tenait devant lui, le visage déformé par un rictus féroce, les yeux brillants d’une avidité mortelle. Le manche du couteau dépassait toujours de son épaule gauche, et le bras qui lui faisait suite pendait contre le flanc du Goa’uld. Le sang qui souillait son front avait coulé jusqu'à son œil droit, mouillant celui-ci de rouge. Le colonel remarqua pour la première fois les marques de brûlure sur l’autre côté de son visage. La pose du serpent était élégante, et son dispositif du ruban restait pointée sur le front du colonel, la pierre rougeoyant par intermittence. - Tu m’as agacé trop et trop longtemps, humain…sifflât-il. Il est temps pour toi… de passer de l’autre côté. « Si quelqu’un est disposé à me donner un coup de main, j’apprécierais que ce soit maintenant ! » songea O’Neill avec un brin de nervosité.
- Cessez le tir ! hurla Camulus. Men’tar n’eut pas le temps d’exécuter cet ordre. Il fut arraché de la console de tir du vaisseau par un coup violent qui l’envoya à terre ; une douleur brûlante lui fendit aussitôt le bras. Presque au même instant, un ordre en Goa’uld envahit le pel’tak, et le premier primat de Camulus crut reconnaître la voix du Seigneur Yu. « Cessez le feu ! Cet imbécile n’a pas activé son bouclier ! » tonna sèchement le Grand Maître. L’ordre était inutile. Déjà, presque tous les ha’tak ne tiraient plus. Hélas, le mal était fait… - Men’tar ! s’exclama Camulus. Je veux un rapport détaillé sur les dégâts de la cible ! Le Jaffa se releva, passant outre la souffrance insoutenable qui pulsait dans son bras gauche. Le coup donné par le Goa’uld le lui avait brisé, mais il sentait que le moment n’était pas idéal pour contrarier son maître. Se plaçant devant le poste de contrôle, il le manipula d’une seule main. Les instructions données par le Conseil des Grands Maîtres étaient de neutraliser les points névralgiques du vaisseau-mère de Khnemou : hyperpropulsion, armement, boucliers. Mais bien sûr, il fallait avant tout percer son champ de force. Il avait été décidé d’ouvrir le feu dès la sortie de l’hyperespace, afin de ne pas laisser au dieu bélier l’occasion de riposter. D’après le message des Tau’ri qui avait été intercepté, l’appareil était « lourdement armé », et le Conseil ne souhaitait pas entamer contre un Seigneur dément une bataille qui risquait de détruite cet anneau de transfert qu’ils convoitaient – quelle qu’en soit la raison. Mais apparemment, la vérité était très différente de ce que le message des Tau’ri laissait entendre. - Monseigneur, le vaisseau ennemi à été gravement endommagé, annonça le Jaffa d’une voie atone, tentant d’oublier les élancements dans son bras. L’intégrité de sa structure est grandement compromise, et semble en passe de se disloquer sous peu. De nombreuses explosions affaiblissent un peu plus ses systèmes, et l’étanchéité de l’appareil est rompue en de nombreux endroits. Un générateur de cohésion gravitationnelle globale pourrait sans doute retarder la rupture d’intégrité de plusieurs heures, mais l’appareil est si ancien que… Un signal sonore retentit dans le pel’tak tandis qu’une sphère de lumière orange enveloppait soudain le vaisseau-mère du Seigneur Khnemou. La bulle s’était formée doucement, et semblait vibrer de manière aléatoire. - L’appareil ennemi vient de dresser son champ de force, commença lentement Men’tar, mais… Sur l’écran, cinq hiéroglyphes clignotèrent un instant - les mots « fréquence du bouclier instable ». A quelques centaines de kilomètres, dans le vide spatial, le bouclier du vaisseau endommagé vacilla et se désagrégea comme une feuille de papier jetée au feu. - Il n’a pas tenu, Seigneur Camulus. L’appareil est trop endommagé. Men’tar se tourna vers son maître, et ajouta sans pouvoir réprimer une vague satisfaction qui n’était pas sans rapport avec la douleur atroce qui lui tordait le bras : - Nous ne pourrons aborder l’appareil tant qu’il ne cessera pas le tir. Dans environ trois heures, le vaisseau sombrera dans l’atmosphère de la géante gazeuse. Mais… il sera parti en morceaux bien avant cela. Camulus ne répondit rien, mais la soudaine pâleur de son visage en disait long.
Daniel, lui aussi, se trouvait en mauvaise posture. Il lui était parfois arrivé de se demander à quoi pouvaient bien ressembler les entrailles d’un vaisseau Goa’uld ; car il était difficile, quand on contemplait leur style à la fois archaïque et moderne, d’imager le détail plus pragmatique des circuits et câbles qui devaient obligatoirement exister derrières les parois dorées de l’appareil. Lorsque les équipes du SGC devaient remettre un vaisseau cargo en état – comme c’avait été le cas pour Charlie-One et Charlie-Two – cela revenait généralement à réparer le blindage et remplacer les cristaux. Si les systèmes étaient endommagés au-delà, la Zone 51 préférait démanteler les appareils pour en réutiliser les composants individuellement. Et bien, sa curiosité était désormais satisfaite. Daniel savait maintenant ce qui se cachait au-delà du décorum. Et il regrettait ce savoir nouvellement acquit. L’archéologue se trouvait à moitié enfoui sous plusieurs morceaux d’une sorte de plastique souple, d’innombrables débris de cristaux de diverses couleurs et quelques éclats de marbre noir. Au-dessus de sa tête, une poutre de métal s’était à moitié abattu au sol, et retenait au moins plusieurs centaines de kilos de pierre et de divers autres matériaux potentiellement meurtriers. Les inquiétants grondements de métal récalcitrant qui en émanaient incitaient le jeune-homme à se dépêtrer rapidement de l’amas de débris ; mais il devait surveiller du coin de l’œil l’énorme câble noir qui crachait un véritable torrent d’étincelles dorées en se contorsionnant. Daniel poussa, tira, remua, et finit par se remettre tant bien que mal sur ses pieds. Déséquilibré, il se retint à ce qu’il pouvait, et un concert de grincement retentit aussitôt, accompagné par la chute d’une machinerie quelconque en piteux état. Le linguiste s’interdit tout mouvement jusqu’à ce que les gravas aient cessés de s’abattre, et se promit de ne plus toucher à rien. - Heu… Est-ce qu’il y a quelqu’un ? appelât-il tout en tentant d’essuyer ses lunettes dans les plis de sa veste. - Daniel ? - Jacob ? répondit l’archéologue après un bref instant de silence soulagé. Est-ce qu’il y a quelqu’un avec vous ? - Pardon ? fit la voix du tok’Râ, tout juste audible par-delà les gémissements du vaisseau endommagé. - Ah… Attendez, marmonna l’archéologue tout en prenant sa radio en main. Content de vous entendre. Je disais, est-ce qu’il y a quelqu’un avec vous ? Le docteur Jackson examina le capharnaüm ambiant en attendant la réponse, qui ne tarda pas. - Non… Personne ici. Mais je crois que nous avons été attaqués. C’est pas joli-joli… La structure n’est plus hermétique, il y a des voies d’air. Daniel haussa les sourcils. - C’est… plutôt mauvais. - En effet, répondit son interlocuteur avec le petit rire sans joie dont il était coutumier. Le docteur Jackson entreprit de fouiller les innombrables poches de son pantalon de treillis à la recherche de sa lampe torche. - Est-ce que vous pensez… commençât-il, mais une voix paniquée au rythme spasmodique familier l’interrompit soudain. - A-A-A-Allô ? Est-ce qu-qu-qu’il y à qu-qu-quelqu’un ? Daniel marqua un temps d’arrêt. Il devina que Jacob, là où il se trouvait, venait de faire de même. Le docteur Jackson modifia la fréquence de sa radio, tout en laissant le canal classique ouvert. - Professeur ? Est-ce que tout va bien ? - Non ! En-enfin, je-je-je-je je… v-vais bien, et v-v-vous av-avez l’air d’a-a-allez bien aussi, mais rien d’autre ne v-va ! L’archéologue grimaça. - D’accord, fit-il d’un ton rassurant. Calmez-vous. Dites-moi ce qui vient de se passer.
L’Entité sentait que quelque chose se produisait. C’était en elle, autour d’elle, partout dans le système. Une rumeur faisait trembler doucement le sol, chassait devant elle une atmosphère sèche et inquiète, faisait naître un chant lent et mystérieux qui montait, montait, montait sans cesse ! Et cet étrange prélude, cet avant-goût d’un bouleversement imminent enflait tout autour d’elle, l’entraînait doucement dans son sillage. C’était comme une courbe ascendante ; oui, tout a fait. Comme une balle de tennis qu’on lance en l’air d’un mouvement habile tout en bandant ses muscles, comme une sphère duveteuse, creuse et inerte, qui amorce sa chute après avoir un instant cumulé au zénith, tandis que, dans un sifflement rageur et une phénoménale dépense d’énergie, quelque chose se prépare à la frapper avec une vélocité extrême. Soudain, une véritable décharge électrique traversa l’Entité, faisant glisser un frisson le long d’une échine qui n’existait plus. Et son esprit mou, creux et inerte partit à la vitesse d’un tir de plasma, fendant l’air à la verticale avant de changer brusquement de trajectoire et de monter en flèche. Ce fut comme si le monde s’ouvrait à nouveau à elle. En quelques secondes, tous son être se déploya comme un feu d’artifice qui emplit le ciel, et pendant une poignée de délicieux instants, elle ne pu que s’abandonner avec extase à cette sensation de pouvoir absolu. Une sorte de bonheur béat, comme un animal en cage que l’on relâche enfin dans son environnement naturel après une longue captivité ; un arc-en-ciel de sensations insupportables d’intensité. Son énergie se ramifia dans les systèmes, emplit les cristaux, se nourrie des lignes de codes et se dispersa le long des conduits de transmission, et elle savoura ce moment en étirant ses membres endoloris. Elle allait s’épancher dans ce système qui lui était offert, le phagocyter dans son ensemble, et ensuite… Un indescriptible vertige lacéra tout son être, et, avec une horreur effarée, elle prit conscience de ce vers quoi elle était en train de basculer. L’entité imprima à sa conscience un douloureux sursaut qui la força à se rassembler, quitte à abandonner une part d’elle-même dans les circuits les plus éloignés, et s’éleva péniblement au dessus de cette expansion absolue qui s’était amorcée. C’était incroyablement pénible, incroyablement laborieux ; son moi physique aurait eut moins de difficultés à s’arracher à une mare de mélasse, ou bien à résister à l’effet d’un puissant soporifique. Et pourtant, malgré tout, petit à petit, centimètre par centimètre – elle y parvint. Le système garda encore une part d’elle-même, lui arracha encore une fraction de son être, mais c’était le prix à payer ; elle lui abandonna ce tribut. Non. Non. Il ne fallait pas - surtout pas - qu’elle s’abandonne à des instincts primaires. Elle devait agir. Ses amis avaient besoins d’elle. Khnemou… Le plan Apogée. Vite. Maintenant. Daniel, Teal’c, le colonel O’Neill. Ils étaient en danger. Elle devait les retrouver, les avertir, les aider. Vite. Maintenant. Samantha Carter. Elle était Samantha Carter. Le major Samantha Carter… Non. Tout cela ne l’aidait pas. Elle ne comprenait plus ce que recelaient ces mots. Pour l’heure, pour le meilleur et pour le pire, elle était l’Entité Samantha Carter. Une machine dans une machine… Mais, pour un temps encore, protégée de la jungle extérieure par sa coquille. Rassemblant difficilement contre son sein ses pensées éparpillées, l’Entité Samantha Carter se lança dans le réseau à une vitesse dépassant l’entendement. Cependant, quel que soit le but qu’elle tâchait de s’imposer, quels que soient les objectifs sur lesquels elle s’évertuait à focaliser exclusivement sa pensée, il n’en demeurait pas moins qu’une part de son esprit avait observé, quantifié et enregistré cette nouvelle donnée. A chaque instant, maintenir cette cohésion auparavant naturelle lui demandait davantage d’efforts. A chaque instant, elle oubliait un peu plus ce qu’avait été sa vie d’humaine. Déjà, ce temps lui apparaissait flou et lointain ; il lui semblait qu’elle agissait non plus pour ses convictions profondes, mais plutôt pour le souvenir que cette volonté diffuse avait laissé en elle. Elle. Samantha Carter. Bientôt, peut-être, il serait trop tard pour revenir à son état premier.
0001010101101001111100101110101111001001010010010101…
L’Entité ne perdit pas de temps. Elle vola, fusa, consuma le système. Elle avait le sentiment d’évoluer sur une planète en cours d’implosion, de courir dans un immeuble en train de s’effondrer. Par bonheur, elle était rapide. Plus que la matière, plus que les impulsions électromagnétiques, plus que les tirs de plasma. Elle plongeait sous les colonnes alors qu’elles s’effondraient au ralentit, rebroussait chemin avant que les couloirs ne s’affaissent, bondissait par dessus les crevasses en formation, construisait même parfois le pont qui lui était nécessaire. Par deux fois, elle dut quitter la matrice et s’aventurer dans le monde des hommes. Expérience terrifiante, sensation sans pareille que de se sentir soudain limitée, infirme, handicapée. Mortelle. En ces instants, l’Entité bénie la perte partielle de sa capacité à ressentir. Comment les trouver ? Comment localiser les siens ? Le vaisseau était immense, sa banque de donnée en cours de désagrégation, son réseau de vidéosurveillance… inexistant. Les Jaffa ignoraient la position de son équipe. Samantha ignorait où ils pouvaient se trouver. Son plan avait porté ses fruits, finalement, même si cela avait été plus long qu’elle ne l’avait espéré ; mais elle ne comprenait pas cette attaque. Pourquoi détruire l’appareil de Khnemou ? Pourquoi prendre le risque de la perdre, elle, la clé de voûte du plan Apogée ? C’était incompréhensible. Son Esprit recelait pourtant le secret de leur suprématie. Peu importait. Ce qui était était. Désormais, elle devait simplement s’évertuer à… Une transmission. Radio. Samantha s’était calibrée sur les fréquences utilisées par les dispositifs de communication du SGC et ceux de Charlie-One, afin de capter tout échange éventuel entre Anderson et SG-1. Le message émanait du Cargo. Et SG-1… SG-1 répondait. Samantha s’élança comme une pieuvre de pure énergie, à la vitesse de l’éclair. Elle connaissait sa destination, désormais. _________________ ________________ « My name is Skay-39, an administrator… An enthusiasm wave hit and I got shot through a link... Now I'm lost in some distant part of the webniverse on a forum – a crazy forum – full of strange, geek life-forms… Help me… Listen, please. Is there anybody out there who can read me ? I'm being tyrannized by an insane fondator… doing everything I can… I'm just looking for a real life. »
Dernière édition par Skay-39 le Mer 29 Avr 2009 - 1:23, édité 2 fois |
| | | Skay-39 The Vortex Guy
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| Sujet: Re: [Stargate Apogée] Episode II - Fragments Mer 16 Juil 2008 - 2:54 | |
| Dans la section de couloir en ruine, un véritable feu d’artifice projeta des pluies de feu en tout sens. C’était digne d’une scène d’apocalypse ; des éclairs bleu et or couraient le long des murs, des déflagrations abattirent de nouvelles poutres, d’autres cristaux explosèrent. Khnemou ne sembla rien remarquer de tout cela. Ce cinglé était dans son univers, et sans doute pensait-il que ce spectacle de destruction était le juste reflet de son triomphe à venir. Quitte à finir ses jours pendant une mission, Jack aurait au moins voulu que ce soit face à un Goa’uld avec un peu plus de classe. Celui-là… tombait en morceaux. Tout comme ce vaisseau, songeât-il lorsqu’il sentit soudain le sol s’affaisser sous lui. Son estomac se contracta violemment sous l’effet de la surprise et de l’effroi. Puis il comprit. Jack replia vivement ses jambes contre lui un instant avant que les cinq anneaux de naquadah ne jaillissent de la tranchée circulaire, avec suffisamment de vélocité sans doute pour lui briser la cheville. Le premier percuta violemment le bras tendu de Khnemou au niveau du poignet, et le dieu bélier ramena vivement son membre blessé contre lui, la pierre rouge sur sa paume brillant intensément et son bouclier se manifestant à nouveau. Les deux adversaires eurent le temps d’échanger un regard – hébété pour l’un, empli de haine pour l’autre… Et puis une lumière jaune remonta le long des cercles à l’aspect faussement pierreux, consumant le Goa’uld. Le colonel suivit du regard les cinq dispositifs de transfert alors qu’ils s’enfonçaient à nouveau dans le sol du vaisseau. A la seconde où les deux plaques de naquadah en forme d’arcs de cercle vinrent clore l’orifice de la plate-forme de téléportation, le colonel planta la lame de son couteau dans un interstice à la surface du dessin circulaire, comme il avait vu Carter ou Teal’c le faire à plusieurs reprises ; du compartiment dont il venait de soulever le couvercle, il arracha trois cristaux au hasard – les plus gros et les plus colorés – et les fourra gauchement dans le revers de sa veste. Ensuite, il s’effondra. Jack O’Neill resta immobile un moment, hébété par la providence qui venait de l’arracher à la mort comme elle l’avait fait pour cette saloperie de parasite quelques temps plus tôt, alors que le colonel s’apprêtait à lui loger une balle entre les deux yeux. Il avait renoncé à se poser des questions. Il ne se demandait plus ce qui avait provoqué ces seismes spatiaux, il ne se demandait plus ce qui s’était trouvé à l’origine du feu d’artifice auquel il venait d’assister, il ne se demandait plus comment une plate-forme de téléportation avait pu se matérialiser quasiment sous ses pieds. Si l’Univers nourrissait ses propres plans, alors il n’y comprenait pas grand-chose. Comme d’habitude. Alors, il allait juste piquer un somme. Malheureusement, l’Univers ne semblait pas d’accord avec ça non plus. Une lumière vive vint soudain baigner son visage sur la droite. Abritant ses yeux d’un bras, le colonel en chercha la source, et avisa un luminaire brisé qui s’était à moitié abattu sur le sol du couloir. Jack se désintéressa de l’objet et ferma les yeux un instant. Juste un instant. Fébrile, le colonel examina encore l’applique. Elle était fendue, tordue ; la lueur en était d’ailleurs vacillante. Et rien ne la reliait plus au réseau électrique du vaisseau. Le colonel se redressa laborieusement sur un coude. Il chercha des yeux ce qui alimentait cet éclairage diffus. Et il le vit finalement. Un filament d’énergie d’un bleu sombre, fin comme un cheveux ; qui se contorsionnait voluptueusement depuis le plafond jusqu’à la barre cristalline, le long du mur couvert de hiéroglyphes. Ce fil cobalt était comme un filet d’eau fraîche sur ses plaies à vif. - Merci, Samantha, murmura le colonel d’une voix un peu étranglée en renonçant définitivement à s’interroger sur les plans de l’Univers – qu’il ne trouvait soudain plus si mauvais. Il se redressa avec difficulté, un élancement de souffrance lui vrillant le crâne qu’il avait sans doute de fêlé. - Merci… d’être en vie. « [Le début du texte est illisible] et j’ai donc décidé de répertorier ici même sur ces murs de pierre les caractéristiques des Quatre Races de la grande Alliance, tant il est vrai que les écrits survivent parfois à ceux qui les ont laissés.
[Plusieurs paragraphes globalement intacts sont ici consacrés aux Asgard]
De la seconde race je peux dire ceci : elle compte probablement parmi les plus immenses [N.d.t. au sens Ancien du terme, « étonnante » ou « achevée », généralement mélioratif] et les plus fascinantes que notre peuple ai rencontré. Que le sache chacun : les nobles Furlings sont des êtres [Ici, un passage est illisible] d’un grand [Ici, un passage est illisible] mais leur yeux [Ici, un passage est illisible] C’est ainsi que les Furlings ont survécus à travers les âges malgré [Le reste du texte est illisible. Quelques mots sont reconnaissables : « Arbre », « os », « et » (trois fois), « dans » (deux fois), « membre » ou « relief », « recul », « revient » ou « rigueur », « sous » (six fois)] »Inscriptions Ancienne gravée sur les murs d’un temple de la forêt amazonienne, traduit par les Dr. D.Jackson et P.Hashford. _________________ ________________ « My name is Skay-39, an administrator… An enthusiasm wave hit and I got shot through a link... Now I'm lost in some distant part of the webniverse on a forum – a crazy forum – full of strange, geek life-forms… Help me… Listen, please. Is there anybody out there who can read me ? I'm being tyrannized by an insane fondator… doing everything I can… I'm just looking for a real life. » |
| | | Skay-39 The Vortex Guy
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| Sujet: Re: [Stargate Apogée] Episode II - Fragments Mer 16 Juil 2008 - 3:11 | |
| Voila... Un nouveau chapitre de Fragments, "Enfin !", dirons certain. Je n'ai pas lésiné sur la quantité, ici, puisque c'est trente pages que je vous propose. J'espère que vous estimerez que la qualité est également au rendez-vous. Je ne suis pas très sûr de la conclusion de ce chapitre XII. Peut-être un peu trop de retournements de situation successifs, un peu trop de coïncidences fumeuses, bref, un peu trop de "suspens à deux balles" comme l'a si joliment dit Horus. Je vous fait confiance, vous me direz. Oh, un détail... Il est possible que sur la fin, les deux armes de poing de Khnemou passent d'un bras à l'autre. J'ai la flemme de vérifier ça ce soir. Mais n'hésitez pas à me le signaler, je corrigerais, promis. Vous l'aurez noté, j'ai doublé ici l'espace entre mes passages, afin de rendre la lecture plus facile. Lorsque j'en aurais le courage, j'éditerais mes message précédents pour uniformiser le tout. Cette fiction touche à sa fin ("Enfin !" dirons là encore certains ). J'estime qu'avec encore deux chapitres et un Epilogue, tout ça sera bouclé. Pour l'heure, c'est à Cheval de Troie que je vais m'atteler (ah ah). Et peut-être aussi à Stargate Chronicles. Je verrais. Mais d'abord, une petite précision. Vous l'avez peut-être remarqué, j'ai coutume de glisser à la fin de mes chapitres diverses citations de mon cru, aux auteurs et aux origines diverses. Dans Cheval de Troie, ces citations font partie intégrante de l'histoire. Dans Stargate Chronicles, on y trouve les règles de l'Ascension, qui se trouve au coeur du récit. Dans Fragments, il s'agit davantage de petits bonus. De plus, lorsque j'ai commencé cette fiction, je n'en mettais pas systématiquement. Comme je suis d'un naturel perfectionniste, je tiens à remédier à cela. Je cherche donc constamment des petits trucs à caser à la fin de mes chapitres précédents. Voici ce que mon cerveau perturbé à trouvé respectivement pour les chapitres V (Esquive) et VI (Le Premier Anneau) : « Quelque chose me tire du sommeil. Sensation d’une imminence. Comme si une ère s’achevait pour qu’une autre commence. Je sens les chairs qui m’enserrent, cette poche chaude et pleine de vie qui me berce, me protège, me nourrit. Une secousse ; l’air fouette soudain mon visage, emplit mes poumons – difficile premier souffle. La lumière blesse mes yeux et les sons mes oreilles ; je suis perdu. Et puis la mémoire me revient. Autour de moi, mes frères s’éveillent ; leurs pensées avides se mêlent aux miennes. Nous sommes des Wraith, et nous avons faim de vies humaines. »Extrait de la mémoire collective Wraith, par Teyla Emmagan. « Three Rings for the Elven-kings under the sky, Seven for the Dwarf-lords in their halls of stone, Nine for Mortal Men doomed to die, One for the Dark Lord on his dark throne In the Land of Mordor where the Shadows lie. One Ring to rule them all, One Ring to find them, One Ring to bring them all and in the darkness bind them In the Land of Mordor where the Shadows lie. »« Le Seigneur des Anneaux », prélude, par J.R.R. Tolkien. Peut-être aurez vous reconnu dans le premier "extrait" mon drabble SGA. Désormais, il ne reste plus qu'un chapitre qui ne s'achève pas par une petite digression de ce type. Celui qui est capable de me dire lequel aura une sucette ! Voila, je crois que c'est tout... Je vais me coucher, maintenant ! _________________ ________________ « My name is Skay-39, an administrator… An enthusiasm wave hit and I got shot through a link... Now I'm lost in some distant part of the webniverse on a forum – a crazy forum – full of strange, geek life-forms… Help me… Listen, please. Is there anybody out there who can read me ? I'm being tyrannized by an insane fondator… doing everything I can… I'm just looking for a real life. » |
| | | Webkev Roi des Petits Gris
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| Sujet: Re: [Stargate Apogée] Episode II - Fragments Mer 16 Juil 2008 - 9:52 | |
| - Skay-39 a écrit:
- Voila... Un nouveau chapitre de Fragments, "Enfin !", dirons certain.
En effet Tu n'avais plus posté depuis le 19 janvier, mais je dois dire que ce chapitre est excellent. - Skay-39 a écrit:
- Je n'ai pas lésiné sur la quantité, ici, puisque c'est trente pages que je vous propose. J'espère que vous estimerez que la qualité est également au rendez-vous.
Et comment ! Le texte est fluide, on progresse partout, et on a droit a quelques petites infos sur Cheval de Troie en prime - Skay-39 a écrit:
- Je ne suis pas très sûr de la conclusion de ce chapitre XII. Peut-être un peu trop de retournements de situation successifs, un peu trop de coïncidences fumeuses, bref, un peu trop de "suspens à deux balles"
Je ne dirais pas cela. Il est vrai qu'il y a beaucoup de retournements de situations, qui se succèdent assez rapidement, cependant, cela permet d'accélerer les choses comme jamais. Y a de l'action, bien plus que dans les autres chapitres. Et je ne vais aps dire que ca me déplait, au contraire, cela complète parfaitement la fiction. - Skay-39 a écrit:
- Vous l'aurez noté, j'ai doublé ici l'espace entre mes passages, afin de rendre la lecture plus facile. Lorsque j'en aurais le courage, j'éditerais mes message précédents pour uniformiser le tout.
C'est là une excellente initiative! - Skay-39 a écrit:
- Cette fiction touche à sa fin ("Enfin !" dirons là encore certains ).
J'estime qu'avec encore deux chapitres et un Epilogue, tout ça sera bouclé. Je dirais enfin uniquement parce que je suis curieux de savoir ce que vont nous révéler les autres épisodes de ta fan série ^^ - Skay-39 a écrit:
- Pour l'heure, c'est à Cheval de Troie que je vais m'atteler (ah ah). Et peut-être aussi à Stargate Chronicles. Je verrais.
Yataaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa! (comme dirait Hiro) - Skay-39 a écrit:
- Mais d'abord, une petite précision. Vous l'avez peut-être remarqué, j'ai coutume de glisser à la fin de mes chapitres diverses citations de mon cru, aux auteurs et aux origines diverses.
Comme je suis d'un naturel perfectionniste, je tiens à remédier à cela. Je cherche donc constamment des petits trucs à caser à la fin de mes chapitres précédents. Passage dot je me délecte chaque fois, je ne vais donc pas me plaindre que tu en rajoutes - Skay-39 a écrit:
- Celui qui est capable de me dire lequel aura une sucette !
Easy, le chapitre VIII... Il me semble qu'en répondant à ton dernier post, j'ai tout simplement commenté ta fiction. Je vais donc éviter de faire double usage Mais je vais quand même dire (ou re-dire) que ce chapitre est un excellent crû. Il apporte son lot de réponse qui conduisent cette fiction tout doucement vers sa fin, il apporte un lien avec Cheval de Troie, ce qui n'est pas pour me déplaire, et surtout, il soulève une nouvelle fois cet énigmatique Plan Apogée, dont je suis certain, torture les méninges de chacun de tes lecteurs ! ! ! Et toi qui n'aimes pas le ship, tu te permets de parler de la relation Carter/O'Neill, ce qui est d'ailleurs des plus superbement fait. Enfin, j'ai sélectionné un passage, au hasard, de ceux qui m'ont le plus plut (tous les citer aurait doubler, voire tripler ce post...). Celui-ci m'a fait rire, tout simplement par sa simplicité. - Professeur Peter Anderson a écrit:
- Il aurait tout donné pour être du voyage.
Quel con. J'adoooore |
| | | Titto Commandant Cyborg
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| Sujet: Re: [Stargate Apogée] Episode II - Fragments Mer 16 Juil 2008 - 15:07 | |
| Je vais être honnête, je me suis demandé quelques minutes si j'allais commenter immédiatement ce nouveau chapitre après l'avoir lu, tellement celui-ci fut riche et intense ... (c'est un compliment ). Mais tout compte fait, je m'y attèle maintenant ! Et donc, on sent vraiment que la fin de Fragments s'approche dans ce chapitre. Comme l'a précisé Webkev, l'action s'accélère sensiblement, ce que est dû, en soit, au recoupement de tous les arcs que tu as créé dans les chapitres précédents. Alors pour te rassurer, non, cela ne donne pas trop de "coïncidences fumeuses", où en tout cas je ne l'ai pas ressentit comme ça. On va dire que tout cela est particulièrement bien amené et, comme le fait O'neill, ne pas trop se poser de question sur ce que fait le Destin ^^. Non sérieusement, je trouve cela très bien amené. De toute façon, je suis trop content du retour de l'"Entité Carter" au premier plan pour t'en vouloir. Je tiens ensuite à faire une mention spéciale pour toutes les retranscriptions de caractères des personnages. On peut très bien imaginé la détresse que ressentent Jack, Daniel et Jacob. La flegme de Teal'c est toujours aussi impressionnant. Et Khnemou est toujours aussi cinglé ^^. Non vraiment, je pense que c'est essentiellement cela qui donne de la valeur ajouté à cette fic'. Après il y a bien sûr tes habituelles excellentes descriptions, quelques fois un peu trop longues à mon goût, surtout que, comme précisé plus haut, l'action s'accélère vraiment ici. Tes petites digressions sont en tout cas bien sympathiques, cela nous fait d'originales transitions entre les différentes parties. Et aussi, les quelques clins d'œil distillés ça et là me rendent impatient d'en savoir plus sur ce plan Apogée. Bon, j'crois avoir fait le tour ... Hum ... Oui ^^ A part que maintenant, il me tarde d'être dans six mois ! Bah oui, pour lire la suite ...Quoi moi j'peux parler ? Ya que quatre mois d'attente non mais ! |
| | | Millstone Commandant Cyborg
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| Sujet: Re: [Stargate Apogée] Episode II - Fragments Lun 21 Juil 2008 - 17:28 | |
| Si je devais résumer mes impressions en une seule phrase, ce serait celle-ci: "Je peux pas lutter". Déduisez-en ce que vous voulez. Puisque cette fic brille par ses personnages, c'est donc vers eux que se porteront les notes. Nous avons tout d'abord Khnemou, un goa'uld proprement fascinant. Il incarne une folie furieuse et contagieuse. Qu'importe que les moyens matériels à sa disposition soient pitoyables puisque sa seule vue instille la terreur et le tourment dans l'esprit de ses adversaires (c'est à dire, compte tenu de sa paranoïa, du monde entier). Je veux croire que le chaos qui envahit le vaisseau sous les attaques de la flotte soit en fait une métaphore, comme s'il émanait de Khnemou et façonnait le monde à son image. C'est essentiellement à travers les autres personnages que Khnemou gagne sa profondeur. La peur irrationnelle qu'il inspire à ses jaffas, jusqu'à ce prima que l'on sait pourtant fort. Ces allusions aux mythes jaffas et aux films terriens, deux références culturelles différentes pour décrire une même réalité. Il faudra lui descerner un oscar ou quelque chose. Vient ensuite Schel'nok. Trés beau personnage. Toutefois, je regrette son revirement dans cette dernière mise à jour. Tant de modestie soudaine... Je ne sais pas. J'ai du mal à y croire. Enfin, je suppose que c'est Teal'c. Oui, il a ce genre d'effet sur les gens. Voila, c'est ça. Concernant Jacob/ Selmak, Jack et Teal'c justement, je dirais que c'est eux. Oui, tu en as saisi la substantifique moelle quintessentielle, pour notre plus grand bonheur. Mes compliments aussi aux seconds rôles, depuis Anderson jusqu'aux seigneurs goa'ulds en passant par les diverses victimes dont tu prends soin qu'aucune ne soit anonyme (cela me rappelle les hommages posthumes aux sbires du docteur Evil, mais je m'égare). Ils donnent de la consistance à l'ensemble. En revanche, sur ce coup, je trouve Daniel aussi insipide que je trouve Sam hermétique. Je ne m'étendrai pas sur le sujet. Enfin, quelques citations: - Citation :
- Heth’in sentit son ventre se glacer
Pauvre larve prin'tah ! - Citation :
- - Dans ce combat, alliés à nouveau, fit-il sereinement.
- Dans ce combat, alliés enfin, corrigea Schel’nok. Il saisit fraternellement l’avant-bras du guerrier, et lui serra le coude de son autre main. - Et dans la mort, alliés toujours, compléta calmement Khnemou. Tadaaam ! (C'est un compliment). - Citation :
- Il ne veut pas l’admettre, mais je suis sûr… qu’il m’aime bien.
Apothéose d'une folie sans limite (heu...). - Citation :
- Que le sache chacun : les nobles Furlings sont des êtres [Ici, un passage est illisible] d’un grand [Ici, un passage est illisible] mais leur yeux [Ici, un passage est illisible]
Et tant d'autres encore... C'est vrai que c'était costaud, comme update. ^^ |
| | | Skay-39 The Vortex Guy
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| Sujet: Re: [Stargate Apogée] Episode II - Fragments Mer 23 Juil 2008 - 18:04 | |
| Passons au traditionnel commentaire des commentaires. Tout d'abord, je suis très heureux que ce chapitre vous ai plus à tous, et je vous remerci pour tous les points positifs que vous avez évoqués. Vous le savez, mais je le dis quand même : ça fait vraiment plaisir. Webkev, content que mes différents rajouts te conviennent. ^^ Maintenant, je vais entrer dans les détails. - Webkev a écrit:
- Il est vrai qu'il y a beaucoup de retournements de situations, qui se succèdent assez rapidement, cependant, cela permet d'accélerer les choses comme jamais. Y a de l'action, bien plus que dans les autres chapitres. Et je ne vais aps dire que ca me déplait, au contraire, cela complète parfaitement la fiction.
- Titto a écrit:
- Alors pour te rassurer, non, cela ne donne pas trop de "coïncidences fumeuses", où en tout cas je ne l'ai pas ressentit comme ça. On va dire que tout cela est particulièrement bien amené et, comme le fait O'neill, ne pas trop se poser de question sur ce que fait le Destin ^^. Non sérieusement, je trouve cela très bien amené.
Parfait, en ce cas. Me voila rassuré. - Webkev a écrit:
- Skay-39 a écrit:
- Celui qui est capable de me dire lequel aura une sucette !
Easy, le chapitre VIII... Bravo Webkev ! Tiens, voila ta sucette. :prior: - Titto a écrit:
- Je vais être honnête, je me suis demandé quelques minutes si j'allais commenter immédiatement ce nouveau chapitre après l'avoir lu, tellement celui-ci fut riche et intense ... (c'est un compliment ).
Si c'est un compliment, pourquoi tu dis "Je vais être honnête" ? Hein ? Pourquoi ? - Titto a écrit:
- Tes petites digressions sont en tout cas bien sympathiques, cela nous fait d'originales transitions entre les différentes parties.
Hey, vousavezvu vousavezvu ? J'me suis amélioré depuis celle sur Walter dans Cheval de Troie. - Webkev a écrit:
- il soulève une nouvelle fois cet énigmatique Plan Apogée, dont je suis certain, torture les méninges de chacun de tes lecteurs ! ! !
- Titto a écrit:
- Et aussi, les quelques clins d'œil distillés ça et là me rendent impatient d'en savoir plus sur ce plan Apogée.
Ah ah ah, va falloir être très patients... - Titto a écrit:
- A part que maintenant, il me tarde d'être dans six mois !
Bah oui, pour lire la suite ...Quoi moi j'peux parler ? Ya que quatre mois d'attente non mais ! ... Vous pourriez être surpris... Mais ce serait quand même vachement surprenant. - sylvouroboros a écrit:
- Si je devais résumer mes impressions en une seule phrase, ce serait celle-ci: "Je peux pas lutter". Déduisez-en ce que vous voulez.
Désolé de vous le dire, les gars, mais avec une entrée en matière comme ça... Sylvouroboros remporte la palme du meilleur lecteur ! J'ai beau savoir que c'est pas vrai, j'ai terminé la lecture de ce commentaire avec un grand sourire de psycopathe. Je suis proprement ravi de tout l'intérêt que tu portes à Khnemou, puisqu'il s'agit de l'un de mes personnages favoris. Mes efforts à son sujet ont portés leurs fruits, moi content. - sylvouroboros a écrit:
- Vient ensuite Schel'nok. Trés beau personnage. Toutefois, je regrette son revirement dans cette dernière mise à jour. Tant de modestie soudaine... Je ne sais pas. J'ai du mal à y croire.
Et bien, ma foi, c’est ma vision du personnage. Schel’nok avait enfouit beaucoup de lui-même pour continuer à servir Khnemou, et Teal’c s’ingénie à appuyer là où ça fait mal et à déterrer des valeurs oubliées. C’est pour moi la poursuite naturelle de son processus d’émancipation. Mais pour le meilleur ou pour le pire, je n’ai pas finis d’exploiter sa personnalité. - sylvouroboros a écrit:
- Enfin, je suppose que c'est Teal'c. Oui, il a ce genre d'effet sur les gens. Voila, c'est ça.
On se rappelera en effet son influence sur Gerak. ^^ Sans arriver à ces extrémités, j'ai en effet compté ici sur le charisme de leader de notre ami Jaffa. - sylvouroboros a écrit:
- Concernant Jacob/ Selmak, Jack et Teal'c justement, je dirais que c'est eux. Oui, tu en as saisi la substantifique moelle quintessentielle, pour notre plus grand bonheur.
- sylvouroboros a écrit:
- Mes compliments aussi aux seconds rôles, depuis Anderson jusqu'aux seigneurs goa'ulds en passant par les diverses victimes dont tu prends soin qu'aucune ne soit anonyme (cela me rappelle les hommages posthumes aux sbires du docteur Evil, mais je m'égare). Ils donnent de la consistance à l'ensemble.
=D - sylvouroboros a écrit:
- En revanche, sur ce coup, je trouve Daniel aussi insipide que je trouve Sam hermétique. Je ne m'étendrai pas sur le sujet.
Moi si. ^^ Mon problème, avec Daniel, c’est qu’il est de loin le personnage le plus complexe. Avec Carter, pas de soucis : c’est une jeune femme solide mais toujours sensible, militaire accomplie et scientifique de génie. Elle encaisse quand il le faut, regrette le vide de sa vie sentimentale et se noie dans le travail. Teal’c est le guerrier, ou le Guerrier devrais-je peut-être dire. Toujours d’un calme souverain, qu’il soit satisfait ou empli d’une rage froide. Il perd parfois son sang-froid, mais jamais le nord. Notre ami Jaffa avec ses petites mimiques si reconnaissables et son lourd passé. O’Neill est un guerrier aussi, mais d’un genre bien différent. Impitoyable quand c’est nécessaire, imprudent quand il le décide. Pas dépourvu de cœur, mais capable de mettre ses émotions de côté. Toujours une plaisanterie à sortir, il aime se faire moins intelligent qu’il ne l’est. Et en matière de blessure cachée, il est servit aussi. Mais Daniel ? Daniel… C’est le personnage central de la série. Quand il est là, c’est lui qui donne les objectifs les plus émotifs du programme. Quand il est absent, on ne parle que de ça. Tour à tour universitaire en vadrouille, soldat, archéologue, psy, meilleur ami de tous, diplomate, idéaliste, Indiana Jones. Il est un peu tout ça à la fois, mais on constate nettement une évolution d’importance tout au long de la série, une évolution qui va au-delà de sa coupe de cheveux ou de ses anti-histaminiques. Plus encore que Teal’c, l’aventure Stargate à changé Daniel. Comment rendre un personnage que je ne suis pas sûr de cerner ? Les répliques les plus profondes viennent de lui. C’est un personnage complexe, changeant, incertain, à la fois plus discret et plus présent que tous les autres. Je crois qu’en fait, j’ai peur de ne pas le servir au mieux. Du coup, je le met de côté, pour ne pas gâter sa présence par une exploration ratée de sa psyché, et j’obtiens l’effet inverse : en le laissant trop en dehors de l’histoire, ou en ne l’abordant que superficiellement, j’en fais un élément du décors. Je tâcherais désormais d’y remédier. Merci pour cette remarque. Quand à l’Entité un peu hermétique, il faut dire que l’exercice n’était pas aisé. Même si ta démonstration, bien que s’éloignant de ce que je recherchais, m’a montré qu’il y avait moyen de faire autrement. Là encore, je vais tâcher de remédier à cela en revoyant ce passage. - sylvouroboros a écrit:
-
- Citation :
- Heth’in sentit son ventre se glacer
Pauvre larve prin'tah ! - sylvouroboros a écrit:
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- Citation :
- Que le sache chacun : les nobles Furlings sont des êtres [Ici, un passage est illisible] d’un grand [Ici, un passage est illisible] mais leur yeux [Ici, un passage est illisible]
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, je n'ai pas plagié ici ta sortie à ce sujet dans Gatekeeper. ^^ Cette idée m'était venue il y a bien longtemps, même si une conversation MSN me l'a rappelé à point nommé. Merci pour ce commentaire, en tout cas. Tes éloges me vont droit au cœur et tes critiques me seront très utiles. _________________ ________________ « My name is Skay-39, an administrator… An enthusiasm wave hit and I got shot through a link... Now I'm lost in some distant part of the webniverse on a forum – a crazy forum – full of strange, geek life-forms… Help me… Listen, please. Is there anybody out there who can read me ? I'm being tyrannized by an insane fondator… doing everything I can… I'm just looking for a real life. » |
| | | Horus I.A. Psychopathe
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| Sujet: Re: [Stargate Apogée] Episode II - Fragments Mar 19 Aoû 2008 - 20:14 | |
| Prologue Voilà un joli départ en fanfare ! On commence tout de suite en pleine action… Enfin, si on oublie le criquet de l’espace. ^^ Pour l’instant rien à dire, si ce n’est qu’il y a un bon suspense qui donne envie de lire la suite. Chapitre I : Ça continue exactement comme dans le prologue… On a le droit à de l’action avec Sam dans la poubelle volante. J’admire la façon que tu as de développer ton récit. Le tout et très détaillé, sans que l’on s’ennuie. Tout est carré, net et précis. On sait ce que tout le monde fait, comment et pourquoi. Même ton suspense est explicité et inscrit en toutes lettres : - Citation :
- Mais s’agissait-il de l’activation des anneaux, ou de l’explosion du vaisseau ?
D’ailleurs j’ai hâte de voir comment tu vas traiter la disparition de Sam. C’est un sujet un peu inédit. Bref le tout et travaillé, soigné et ne laisse aucune place au hasard. Impressionant. Ah oui, seul point négatif : quelques petites fautes se baladent de ci de là. Chapitre II : Alors là bravo, tu as évité un torrent de flammes ! En voyant le « deux mois plus tard… », j’ai cru que tu allais passer à un autres sujet… Genre mission classique au cours de laquelle on retrouverait Sam comme par magie dans la prison d’un quelconque goa’uld… Mais au lieu de ça, tu as trouvé une manière intelligente (et « amusante » aussi) pour essayer de sauver Carter. Ça fait penser un peu au mythe d’Osiris qui s’était fait découper et éparpillé un peu partout... Et heureusement que les anneaux de transport ne perdent pas leur mémoire tampon au bout d’un certain temps. Chapitre III : Chapitre où, finalement, il ne se passe pas grand-chose. On a juste le droit à un inventaire et description détaillée des jolis vaisseaux, et à des apréhensions sur l’état d’esprit de Jacob Carter. Sinon ben… Y a pas grand-chose à dire. Euh si ! J’ai pas trouvé le lien entre ton chapitre et la citation à la fin… C’est normal ? Et puis tu as une façon très télévisuelle de rappeller le temps qu’il reste avant que l’anneau ne rencontre une mine. ^^ Mais bref, pas grand-chose, mais le style fait que l’on ne s’ennuie pas. Chapitre IV : Chapitre interessant ! Bravo pour le coup de la mine au milieu de l’anneau, je le sentait un peu venir mais c’était bien pensé. Et sinon, on voit que les choses sérieuses commencent ! Si on commençait à penser que la récupération des anneaux allait être un doux voyage en cargo, nous voilà détrompés. Ah quant à ton scientifique bègue, j’avais peur que ce soit énervant de lire ce qu’il disait, mais pas du tout en fait… comme il ne parle pas trop en fait. ^^ Mais sinon le point important c’est l’entrée en scène du Khnemou dont j’entends si souvent parler. Et oui, je dois avouer qu’il a beaucoup de charisme… Mais tu es obsédé par les enkarans ? Tu en mets partout ! En tout cas, j’ai hâte de voir comment il va se servir de son anneau pour magouiller avec les autres goa’ulds. Et j’imagine que Camulus va aussi bientôt ramener sa fraise. Ça risque de faire une belle partie de rigolade. Chapitre V : Bientôt il ne restera plus aucune mine là-bas ! En fait ce qui m’a le plus enthousiasmé c’est Carter et les goa’ulds. Déjà Sam qui se la joue à la Thor, c’est bien marrant et ça promet quelques beaux soucis pour Khnemou… Mais j’ai eu peur que tu essayes de nous décrire un début d’ascension, mais ouf, elle va juste se promener dans les circuits du vaisseau. Puis les goa’ulds sont très marrants. Le dialogue entre Camulus le blasé et Khnemou LE sociopathe. Intelligent… mais trop goa’uld pour être très intelligent. Parce que je sens qu’il va devenir la cible à abattre pour les grands maîtres. Bref l’avenir s’annonce plutôt mouvementé. Chapitre VI : Chapitre un peu mou. Les détails techniques ne m’ont pas particulièrement interessés. Sinon, ce que j’ai bien aimé, c’est qu’on en apprend plus sur Khnemou, son passé, et son caractère de goa’uld poussé à l’extrême. Et puis Carter qui serait impliquée, on ignore encore comment, dans un complot goa’uld, ça me plait. Chapitre VII : J’ai bien aimé le passage sur Sam. Le style « informatique » est bien retranscrit, de courtes phrases. Par contre j’avoue que vers la fin ça devient un peu fatiguant à force. Car ça se lit très vite et ça fait beaucoup à enregistré… On ressent très bien ce que Sam peut éprouver ! Sinon, j’aime toujours autant tes goa’ulds. Vivement que les grands Maîtres aillent botter les fesses de Khnemou. Chapitre VIII : Collision des personnages imminente ! Ah enfin Khnemou et SG1 vont se rencontrer. C’est pas trop tôt… mais c’est pas encore sûr que ce soit pour tout de suite. Sam progresse, et commence même à être manipulatrice ^^. J’ai juste une critique à émettre. Les « affrontements » entre Jack et Jacob commencent à être un peu répétitifs, de même que les pauvres jaffas terrifiés par Khnemou. Bon bien sûr je vais me jeter sur la suite. Et je ne répète pas que le tout est bien écrit (…) sinon tu vas prendre la grosse tête. Chapitre IX : Wouf ! Un chapitre qui commence bien très bien. SG1 et Jacob se baladent dans le vaisseau accompagnés virtuellement de Sam… Qui elle se balade dans les circuits infrmatiques ! Khnemou pète un cable… encore… Mais cette fois en mode parano ! J’adore, j’espère que ce sera développé par la suite. Sa folie doit s’expliquer par un usage trop long du sarcophage, parce que c’est vraiment un goa’uld très ancien. J’aime ! Sa folie le rend redoutable et faible à la fois. Bon après ce que j’aime moins, c’est les longues descriptions toutes regroupées au même endroit alors que le reste est plus fluide. Je parle de la longue histoire de Sam qui s’amuse avec les échos, des deux amis du jaffa novice (certes c’est pour qu’on s’attache à lui avant qu’il meurt), des histoires d’Ash’rak et du palais… C’est trop regroupé tout ça, j’avoue qu’à la fin je m’ennuyait un peu. J’ai même trouvé ça un peu insolite, alors que Shelnok est bouleversé, sur le point de tuer son dieu, il se souvient en détails du palais de Khnemou. Ce qui m’amène à ma deuxième critique… Shelnok sur le point de tuer Khnemou… Ok que l’idée lui traverse l’esprit. Mais qu’il l’envisage sérieusement… On se dit que forcément il va finir par trahir les goa’uld au profit de SG1. Et là j’arrive à un compliment, tu fais quand même durer le suspense durant le combat et on en vient à douter de la décision que va prendre le primat. - Citation :
- Pour ce qui est du combat, j'ai beaucoup aimé l'écrire, même si avec le recul je pense que j'aurais du adopter un style plus rapide, plus nerveux
C’est ce que j’ai pensé au début, mais en fait non. La façon « stratégique » dont tu as écrit la scène, ça décrit bien l’esprit et l’expérience des combattants. Quelque chose de plus nerveux correspondrait à des soldats moins entrainés, moins forts que ces deux là. - Citation :
- - Je n'ai rien à craindre de l'autre monde, répondit Teal'c sans cesser de le regarder droit dans les yeux, parce que je combat pour la liberté de tout les Jaffa. Je sais qu'il n'appartient pas aux Goa'uld de m'ouvrir les portes du paradis... et tu le sais également.
La paradis… Ça m’a parut un peu trop biblique pour des jaffas. ^^ Ah et j’ai oublié de parler de l’anglais. Nous avons la chance d’avoir un être élevé qui nous retransmet les dialogues oraux en français… Alors pourquoi ce même être élevé ne nous fait pas voir les dialogues écrits dans cette même langue, au lieu de l’anglais ? Les dialogues informatiques auraient-ils moins d’importance ? Certes Jacob et Sam écrivent en anglais, mais ils parlent anglais aussi… Alors pourquoi ne traduire qu’une partie en français ? Surtout que Sam finit bel et bien à s’exprimer en français à la fin de l’échange. Passons ces détails, à part le passage dont j’ai parlé, j’ai trouvé ce chapitre excellent. Chapitre X : Très très bon chapitre ! De l’émotion, des manigances, on pose tout à plat et on repart de plus belle (enfin j’espère). Heureusement qu’on « sait » que notre Sam n’est pas définitivement perdue. Un seul mot, c’est enthousiasment. Chapitre XI : On fait un grand pas en avant vers le confrontation (finale ?) entre Khnemou et SG1. Pour ce qui est de Shelnok, on le découvre encore un peu plus froid et déterminé. Très beau contraste avec Teal’c qui est sage et mesuré. Par contre je n’avais pas senti avant qu’il était aussi attaché au jeune jaffa que Khnemou a tué. Et puis l’autre point fort c’est Rasiek. Ce dernier semble aussi dérangé que son goa’uld. Il n’y en a pas un pour rattrapper l’autre. Sauf que l’hôte garde assez de lucidité pour manipuler Khnemou. Encore une fois j’adore. Franchement, magnifique boulot. Je ne vois pas quoi dire d’autre. On aurait presque de la paine pour Khnemou. Chapitre XII : Alors ça a commencé mal puisque je n’ai pas du tout aimé la scène de Khnemou avec le jaffa… Heth’in. Déjà nous raconter en long et en large la vie d’un personnage dont la durée de vie est inférieure à dix minutes, c’est inutile, voire même carrément très ennuyant. Tu n’écris pas une encyclopédie, on préfère que tu t’attardes sur les personnages principaux plutôt que sur les personnages tertiaires (car on peut même pas dire que ce soit un personnage secondaire). Mais le pire arrive arrive après. - Citation :
- - Debout ! murmura Khnemou avec douceur sans regarder son esclave, ouvrant et fermant son poing dans lequel bruissaient les métacarpes brisés.
Alors comment, aussi goa’uld soit-il, peut-il ouvrir et fermer sa main ? C’est impossible quand les os sont brisés. Et là où tu enfonces encore bien le clou, c’est que tu précises : - Citation :
- La douleur était intolérable, délicieuse – la sienne comme celle de sa victime.
Et que dans la foulée : - Citation :
- Puis seuls demeurèrent les échos de plus en plus aqueux des poings s’abattants sur la chair meurtrie.
Pendant longtemps, encore. Doué le goa’uld ! Il a de la famille wraith ou ori ? Il y en a qui seraient heureux de pour tenir une petite cuiller après s’être fracturé la main. Mais Khemou, lui aucun problème, direct après il se trouve un punching-jaffa pour tapper dessus pendant un quart d’heure. Le seul point positif de la scène étant le rappel de la parano de Khemichou. Heureusement que le reste a réussi à me faire oublier ça. J’ai particulièrement aimé la discussion entre Teal’c et Shelnok. Teal’c ne se laisse pas influencer, au contraire. Il irradie sa sagesse ! Les paragraphes sur machin… Peter ^^ sont excellent et sont eux utiles et interessants. La menace pèse un peu plus sur l’humanité de Sam. On sort un peu du vaisseau pour aller voir Cami, Ba’al et Yu… Avec de belles références à Moritruc et Amatebidule ! Sans parler de la pièce centrale : l’affrantement ! Que du bonheur. Un Khnemou en ruines, un vaisseau en ruines… Ça sent la fin. - Citation :
- Et sa colère augmenta encore lorsqu’il remarqua le couteau fiché dans le muscle entre son épaule gauche et son cou.
Tu parles surement des trapèzes. - Citation :
- Ancienne gravée sur les murs d’un temple de la forêt amazonienne, traduit par les Dr. D.Jackson et P.Hashford.
J’espère qu’on le verra ton temple, au détour d’une des suites. Ah sinon pour le plan Apogée, tu en reparles sans apporter plus de précisions… Donc bof quoi ! - Citation :
- Je ne suis pas très sûr de la conclusion de ce chapitre XII. Peut-être un peu trop de retournements de situation successifs, un peu trop de coïncidences fumeuses, bref, un peu trop de "suspens à deux balles" comme l'a si joliment dit Horus. Je vous fait confiance, vous me direz.
Cette citation de moi-même sera à la fin de ton prochain chapitre ? En tout cas je ne disais pas ça de ta fic, mais de la mienne. Tes retournements de situation ne sont pas « à deux balles » dans le sens où ils sont très bien amenés, et attendus même. - Citation :
- Cette idée m'était venue il y a bien longtemps, même si une conversation MSN me l'a rappelé à point nommé.
Merci Horus. Voilà long commentaire pour longue fic que j’aurai mis longtemps à lire. Mais je ne regrette pas de m’être lancé là dedans ! |
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| Sujet: Re: [Stargate Apogée] Episode II - Fragments Mar 19 Aoû 2008 - 23:14 | |
| Et bien, le moins qu'on puisse dire, c'est que voila un avis très mitigé ! Je suppose que lire toutes les faiblesses de 180 pages de fic d'affilé, ça fait toujours cet effet là... Il y en a certain que je "réfuterais" ; je sais que quand on se donne la "mission" de lire "sérieusement" une longue fic, on a tendance à s'agacer de toutes les digressions qui ne font pas directement avancer l'histoire. J'espère que je pourrais améliorer un peu ton opinion au sujet de Fragments. - Horus a écrit:
- Ah oui, seul point négatif : quelques petites fautes se baladent de ci de là.
Et oui, je sais bien. C'était il y a... Hou. Trois ans au moins. J'ai fais pas mal de corrections, voir réécritures depuis. Va falloir que je transfère tout ça. - Horus a écrit:
- Ça fait penser un peu au mythe d’Osiris qui s’était fait découper et éparpillé un peu partout...
Je dois bien l'avouer, c'est de ce mythe que m'est venu l'histoire de Fragments. Tiens... Je crois que je viens de trouver la dernière citation qu'il me manquait. - Horus a écrit:
- Et heureusement que les anneaux de transport ne perdent pas leur mémoire tampon au bout d’un certain temps.
En effet. ^^ Je vois d'ailleurs cela comme un moyen assez efficace de placer quelqu'un en stase... Efficace mais risqué. - Horus a écrit:
- Chapitre III :
[...]
J’ai pas trouvé le lien entre ton chapitre et la citation à la fin… C’est normal ? Oui. Cette citation fait partie de celles que j'ai ajouté après coup, prenant goût à ces passages et décidant d'uniformiser cette fic. Cependant, elle n'est pas la seule à n'avoir aucun lien direct avec le sujet du chapitre, comme tu as du t'en apercevoir. - Horus a écrit:
- Et puis tu as une façon très télévisuelle de rappeller le temps qu’il reste avant que l’anneau ne rencontre une mine. ^^
Et je réitère dans Cheval de Troie. ^^ - Horus a écrit:
- J’ai bien aimé le passage sur Sam. Le style « informatique » est bien retranscrit, de courtes phrases. Par contre j’avoue que vers la fin ça devient un peu fatiguant à force. Car ça se lit très vite et ça fait beaucoup à enregistré… On ressent très bien ce que Sam peut éprouver !
Tout le monde me dit ça... ^^ Mais j'ai beau relire ce passage, je ne vois rien à changer. Tant pis... - Horus a écrit:
- J’ai juste une critique à émettre. Les « affrontements » entre Jack et Jacob commencent à être un peu répétitifs, de même que les pauvres jaffas terrifiés par Khnemou.
Les affrontements entre Jacob et Jack sont légions même dans la série, et parfois là aussi de manière pas toujours subtile. En cela, j'essaye simplement de retranscrire l'atmosphère et le caractère des personnages. Pour ce qui est des meurtres de Jaffa... J'en ai bien conscience. Il va falloir que j'essaye de retoucher un peu ces passages, pour leur donner à tous un intérêt particulier. - Horus a écrit:
- Khnemou pète un cable… encore… Mais cette fois en mode parano ! J’adore, j’espère que ce sera développé par la suite.
Tu as été exaucé. ^^ - Horus a écrit:
- Sa folie doit s’expliquer par un usage trop long du sarcophage, parce que c’est vraiment un goa’uld très ancien.
Non. ^^ Il est juste malade. On peut y voir une origine génétique, une influence de son hôte ou un caractère acquit... Mais si le sarcophage était le seul responsable, ça serait trop facile, je crois. Néanmoins, ça n'a rien arrangé, c'est indéniable. - Horus a écrit:
- Bon après ce que j’aime moins, c’est les longues descriptions toutes regroupées au même endroit alors que le reste est plus fluide. Je parle de la longue histoire de Sam qui s’amuse avec les échos, des deux amis du jaffa novice (certes c’est pour qu’on s’attache à lui avant qu’il meurt), des histoires d’Ash’rak et du palais… C’est trop regroupé tout ça, j’avoue qu’à la fin je m’ennuyait un peu.
C'est un passage charnière. Je déplore que cela t'ai ennuyé, mais je ne conçois pas ce chapitre autrement. C'est ainsi que les choses devaient se produire, lentement. - Horus a écrit:
- J’ai même trouvé ça un peu insolite, alors que Shelnok est bouleversé, sur le point de tuer son dieu, il se souvient en détails du palais de Khnemou.
Au contraire. Il est au coeur d'un dilemme. D'un côté, des millénaires de propagande. De l'autre, ses doutes dormants récemment réveillés et sa haine, sa rage de tuer provoquée par le meurtre de celui qu'il considérait un peu comme un fils. Il hésite, et comme il hésite trop il commence à réfléchir. Et la peur reprend le dessus. C'est comme ça que je le vois. Peut-être l'ai-je mal exprimé. - Horus a écrit:
- Shelnok sur le point de tuer Khnemou… Ok que l’idée lui traverse l’esprit. Mais qu’il l’envisage sérieusement… On se dit que forcément il va finir par trahir les goa’uld au profit de SG1.
Et pourtant... ^^ Comme tu as pu le constater, trahir le Goa'uld, oui, mais au profit de SG-1... Moins sûr. - Horus a écrit:
- C’est ce que j’ai pensé au début, mais en fait non. La façon « stratégique » dont tu as écrit la scène, ça décrit bien l’esprit et l’expérience des combattants. Quelque chose de plus nerveux correspondrait à des soldats moins entrainés, moins forts que ces deux là.
Ah, voila qui me fait plaisir ! C'était une sacré inquiétude pour moi, je suis ravi de voir que ça peut au moins plaire à certains. - Horus a écrit:
- La paradis… Ça m’a parut un peu trop biblique pour des jaffas. ^^
Les Jaffa ont sans doute un autre mot pour le décrire. ^^ Mais comme tu as pu le constater, dans Stargate, tout est francisé. Il existait bien un paradis en Ancien Egypte, que mat reprend comme capitale de l'empire de Râ dans Le Pharaon d'Héliopolis. En tout cas, le Paradis biblique est un paradis parmi d'autres, tout comme le Soleil est un soleil comme il en existe des milliards. - Horus a écrit:
- Nous avons la chance d’avoir un être élevé qui nous retransmet les dialogues oraux en français… Alors pourquoi ce même être élevé ne nous fait pas voir les dialogues écrits dans cette même langue, au lieu de l’anglais ? Les dialogues informatiques auraient-ils moins d’importance ? Certes Jacob et Sam écrivent en anglais, mais ils parlent anglais aussi… Alors pourquoi ne traduire qu’une partie en français ?
Hum... Bonne question. J'allais te répondre que c'est parce que je voulais donner une impression plus visuelle, comme si les phrases étaient lues par le téléspectateur par-dessus l'épeule de Jacob.... D'un autre côté, le passage final, en français, sera peut-être moins compréhensible. A réfléchir. Je pense que tant qu'à faire, je traduirais plutôt le passage suivant en anglais. Merci pour cette remarque pertinente, quoi qu'il en soit. - Horus a écrit:
- Et puis l’autre point fort c’est Rasiek. Ce dernier semble aussi dérangé que son goa’uld. Il n’y en a pas un pour rattrapper l’autre.
Il faut bien comprendre que le message de Rasiek est perçut par Khnemou à travers le prisme de sa folie. Lorsqu'il s'exprime seul, l'hôte semble nettement plus cohérent, je crois, tout en restant assez perturbé... De la même façon que le Goa'uld hallucine, tout ce que son hôte lui transmet est distordu. D'autant que Rasiek subit l'influence de son parasite. Cette nuance posée, je suis ravi que tu ais aimé ce dialogue de fous. - Horus a écrit:
- Alors ça a commencé mal puisque je n’ai pas du tout aimé la scène de Khnemou avec le jaffa… Heth’in. Déjà nous raconter en long et en large la vie d’un personnage dont la durée de vie est inférieure à dix minutes, c’est inutile, voire même carrément très ennuyant. Tu n’écris pas une encyclopédie, on préfère que tu t’attardes sur les personnages principaux plutôt que sur les personnages tertiaires (car on peut même pas dire que ce soit un personnage secondaire).
Je ne raconte pas la vie des personnages au hasard. Je parle de Kelt'sär parce qu'il est celui qui fera basculer Schel'nok, et parce que j'avais envie de parler d'un jeune qui se retrouve dans une armée alors qu'il n'aspire qu'à draguer les Jaffates. Et je parle de Heth'in parce que je voulais mettre en avant, de manière subtile ou pas, à quel point une vie peut-être détruite en un instant, sans raison aucune. Je n'avais pas la prétention de vous apprendre ici quelque chose, juste de le rappeler. Je voulais aussi montrer que tous les Jaffa ne sont pas soit des guerriers intrépides, soit des brutes sans pitié. Je regrette que cela t'ai à ce point agacé. A moins que ton opinion ne soit celui de tout le monde - auquel cas je me rangerais à l'avis de la majorité -, je ne regrette cependant pas ce passage... - Horus a écrit:
- Mais le pire arrive arrive après.
... - Horus a écrit:
-
- Citation :
- - Debout ! murmura Khnemou avec douceur sans regarder son esclave, ouvrant et fermant son poing dans lequel bruissaient les métacarpes brisés.
Alors comment, aussi goa’uld soit-il, peut-il ouvrir et fermer sa main ? C’est impossible quand les os sont brisés. Tu l'as dis, c'est un Goa'uld. Je n'ai pas une immense connaissance de la musculature... heu... palmaire ? mais je sais que même lorsque les os sont brisés, les muscles restent capables d'agir. Il doit bien s'ensuivre une forme de mouvement, ne serait-ce qu'au niveau des doigts. Car j'ai mentionné les métacarpes, pas les phalanges. - Horus a écrit:
- Et là où tu enfonces encore bien le clou, c’est que tu précises :
- Citation :
- La douleur était intolérable, délicieuse – la sienne comme celle de sa victime.
Et que dans la foulée : - Citation :
- Puis seuls demeurèrent les échos de plus en plus aqueux des poings s’abattants sur la chair meurtrie.
Pendant longtemps, encore. Doué le goa’uld ! Il a de la famille wraith ou ori ? Il y en a qui seraient heureux de pour tenir une petite cuiller après s’être fracturé la main. Mais Khemou, lui aucun problème, direct après il se trouve un punching-jaffa pour tapper dessus pendant un quart d’heure. J'aime à redonner aux Goa'uld leur aura d'antant. Fut une époque ou on les voyait recevoir plusieurs balles dans le torse, et continuer à faire des courbettes avec un petit sourire aux lèvres (là, je pense à Thanit - ou à Marduk, qui a carrément survécut à l'explosion d'une grenade dans la paume de sa main). Si tu lis Cheval de Troie, tu constateras assez rapidement que dans mon esprit, un Goa'uld qui ne résiste pas à une explosion de C4, une rafale de P-90 et quelques tirs de Beretta est une chochotte. Bref, oui, Khnemou s'est ruiné la main en fracassant le crâne de son Jaffa, oui, ça fait un mal de chien, et oui, il continu à s'exploser les phalanges sur l'armure de l'autre gars. D'ailleurs, dans son état, même pas sur que la douleur l'atteigne autrement que sous la forme d'une information. Il n'est pas humain. C'est un parasite, et Rasiek n'est qu'un vaisseau dont il prend soin d'ordinaire. - Horus a écrit:
- Le seul point positif de la scène étant le rappel de la parano de Khemichou.
C'est toujours ça. - Horus a écrit:
- Heureusement que le reste a réussi à me faire oublier ça.
Ouf ! - Horus a écrit:
- Tu parles surement des trapèzes.
Indeed. ^^ - Horus a écrit:
- J’espère qu’on le verra ton temple, au détour d’une des suites.
- Horus a écrit:
- Ah sinon pour le plan Apogée, tu en reparles sans apporter plus de précisions… Donc bof quoi !
Le plan Apogée est en effet devenu une épine dans mon pied. Je ne donnerais pas beaucoup de détails dans cette fic à ce sujet, et j'ai quelques difficultés à y faire allusion sans donner trop d'éléments. - Citation :
- Cette citation de moi-même sera à la fin de ton prochain chapitre ?
Je ne comprends pas... - Horus a écrit:
- Tes retournements de situation ne sont pas « à deux balles » dans le sens où ils sont très bien amenés, et attendus même.
Encore une chose qu'il est rassurant de lire. :sam: - Horus a écrit:
-
- Citation :
- Cette idée m'était venue il y a bien longtemps, même si une conversation MSN me l'a rappelé à point nommé.
Merci Horus. Oui. ^^ - Horus a écrit:
- Voilà long commentaire pour longue fic que j’aurai mis longtemps à lire. Mais je ne regrette pas de m’être lancé là dedans !
Et bien, heureusement que tu le précises. ^^ En tout cas, je ne les ai pas cités ici parce que ce n'était pas utile, mais j'ai apprécié toutes tes remarques positives. Et j'espère que mes explications auront pu... nuancer... tes récriminations. Tant mieux cependant si tu as globalement aimé. ^^ _________________ ________________ « My name is Skay-39, an administrator… An enthusiasm wave hit and I got shot through a link... Now I'm lost in some distant part of the webniverse on a forum – a crazy forum – full of strange, geek life-forms… Help me… Listen, please. Is there anybody out there who can read me ? I'm being tyrannized by an insane fondator… doing everything I can… I'm just looking for a real life. »
Dernière édition par Skay-39 le Mer 20 Aoû 2008 - 0:38, édité 1 fois |
| | | Horus I.A. Psychopathe
Nombre de messages : 801 Age : 36 Localisation : Dans mon vaisseau-mère
| Sujet: Re: [Stargate Apogée] Episode II - Fragments Mer 20 Aoû 2008 - 0:34 | |
| - Skay-39 a écrit:
- Et bien, le moins qu'on puisse dire, c'est que voila un avis très mitigé !
Non, comme tu dis par la suite c'est parce que les critiques sont toutes groupées. Et quand tout est positif, je trouve pas grand chose à dire. Par contre quand je vois quelque chose qui me titille j'ai tendance à essayer de le justifier. - Skay-39 a écrit:
- Horus a écrit:
- J’ai bien aimé le passage sur Sam. Le style « informatique » est bien retranscrit, de courtes phrases. Par contre j’avoue que vers la fin ça devient un peu fatiguant à force. Car ça se lit très vite et ça fait beaucoup à enregistré… On ressent très bien ce que Sam peut éprouver !
Tout le monde me dit ça... ^^ Mais j'ai beau relire ce passage, je ne vois rien à changer. Tant pis... En tout cas c'est très efficace comme style. - Skay a écrit:
- Horus a écrit:
- Khnemou pète un cable… encore… Mais cette fois en mode parano ! J’adore, j’espère que ce sera développé par la suite.
Tu as été exaucé. ^^ Indeed ! :apophis: :apophis: - Skay a écrit:
- Horus a écrit:
- J’ai même trouvé ça un peu insolite, alors que Shelnok est bouleversé, sur le point de tuer son dieu, il se souvient en détails du palais de Khnemou.
Au contraire. Il est au coeur d'un dilemme. D'un côté, des millénaires de propagande. De l'autre, ses doutes dormants récemment réveillés et sa haine, sa rage de tuer provoquée par le meurtre de celui qu'il considérait un peu comme un fils. Il hésite, et comme il hésite trop il commence à réfléchir. Et la peur reprend le dessus. Je suis d'accord sur le principe... Shelnok va se souvenir des urnes, mais là où je suis moins d'accord c'est quand il s'attarde 10 lignes sur l'architecture du palais. Dans une autre situation je dis pas... mais là ça m'a paru un peu gros. En fait ce qui me dérange, c'est qu'on sent qu'il pourrait se passer quelque chose, mais les descriptions sont frustrantes dans le sens où elles empêchent l'arrivée de l'action. Si tu les avaient un peu plus éparpillées, ça passait comme une lettre à la poste. Je pense que tout est question de mesure. - Citation :
- Je pense que tant qu'à faire, je traduirais plutôt le passage suivant en anglais. Merci pour cette remarque pertinente, quoi qu'il en soit.
Alors un petit truc de présentation auquel personne ne pense. Les anglais (et américains ^^) ne mettent pas d'espace avant les ? et les !. Comme ça! C'est claire? - Skay a écrit:
- Je ne raconte pas la vie des personnages au hasard. Je parle de Kelt'sär parce qu'il est celui qui fera basculer Schel'nok, et parce que j'avais envie de parler d'un jeune qui se retrouve dans une armée alors qu'il n'aspire qu'à draguer les Jaffates.
Je critique pas ça, au contraire. - Citation :
- Je voulais aussi montrer que tous les Jaffa ne sont pas soit des guerriers intrépides, soit des brutes sans pitié. Je regrette que cela t'ai à ce point agacé.
Ca ne m'a pas vraiment agacé, j'ai juste trouvé ça un peu facile de facile de vite essayer de nous faire connaitre un personnage pour qu'on soit triste qu'il meure la seconde d'après. Si j'ai été un peu abrupte c'est parce que : - Horus a écrit:
- Mais le pire arrive arrive après.
- Skay a écrit:
- Je n'ai pas une immense connaissance de la musculature... heu... palmaire ? mais je sais que même lorsque les os sont brisés, les muscles restent capables d'agir. Il doit bien s'ensuivre une forme de mouvement, ne serait-ce qu'au niveau des doigts. Car j'ai mentionné les métacarpes, pas les phalanges.
Une petite leçon d'anatomie s'impose. Les muscles fonctionnent parce qu'il sont "tendus" entre deux os. Si l'un des deux os lâche le muscle en question ne fonctionne plus. Il pourrait à la limite replier les doigts (les deux dernières phalanges), bien que ce serait très douloureux puisque ça tirerait sur les métacarpes, mais en aucun cas serrer les poings ou faire bruisser ses os. - Skay a écrit:
- Bref, oui, Khnemou s'est ruiné la main en fracassant le crâne de son Jaffa, oui, ça fait un mal de chien, et oui, il continu à s'exploser les phalanges sur l'armure de l'autre gars. D'ailleurs, dans son état, même pas sur que la douleur l'atteigne autrement que sous la forme d'une information. Il n'est pas humain. C'est un parasite, et Rasiek n'est qu'un vaisseau dont il prend soin d'ordinaire.
Cela m'étonne de la part de quelqu'un qui décrit souvent la symbiose entre un tok'ra et son hote. Ok, là c'est un goa mais quand même. S'il ne peut plus serrer le poing, Khnemou se démolit plus lui même que le jaffa qu'il est en train de tuer. Un seul coup à grande puissance ferait s'évanouir GI Joe. J'entends par là que ses doigts partiraient dans tous les sens pour former un tableau abstrait puisqu'il ne seraient plus soutenus par les métacarpes. Avec grande chance de bousiller ses tendons. Bref il ne resterait à Khemou plus qu'une bouillie informe. - Skay a écrit:
-
- Citation :
- Cette citation de moi-même sera à la fin de ton prochain chapitre ?
Je ne comprends pas... Je te demandais si on allait avoir le droit à une fin de Chapitre XIII du genre : "Trop de rebondissements équivaut à un suspense à deux balles." Citation de Horus traduit du goa'uld par Skay. - Skay a écrit:
- En tout cas, je ne les ai pas cités ici parce que ce n'était pas utile, mais j'ai apprécié toutes tes remarques positives. Et j'espère que mes explications auront pu... nuancer... tes récriminations.
Je n'avais pas pensé avoir été si négatif. Sauf pour le truc aberrant avec les métacarpes. |
| | | Skay-39 The Vortex Guy
Nombre de messages : 4190 Age : 35 Localisation : TARDIS 39th room (blit), on Moya third level, in orbit around Abydos (Kaliam galaxy)
| Sujet: Re: [Stargate Apogée] Episode II - Fragments Mer 20 Aoû 2008 - 19:00 | |
| - Horus a écrit:
- Je suis d'accord sur le principe... Shelnok va se souvenir des urnes, mais là où je suis moins d'accord c'est quand il s'attarde 10 lignes sur l'architecture du palais. Dans une autre situation je dis pas... mais là ça m'a paru un peu gros.
En fait ce qui me dérange, c'est qu'on sent qu'il pourrait se passer quelque chose, mais les descriptions sont frustrantes dans le sens où elles empêchent l'arrivée de l'action. Si tu les avaient un peu plus éparpillées, ça passait comme une lettre à la poste. Je pense que tout est question de mesure. Ma foi, j'avais essayé d'intégrer ça au récit, pour changer le rythme sans le casser. Quand aux dix lignes sur l'architecture du palais, faut bien songer que Schel'nok le connait par coeur. Quand tu songes à ta maison, tu visualises en un instant toutes les pièces. Cependant, il y a là un soucis, que j'avais déjà noté à l'époque. J'ai apporté une légère modification, et je crois que la description passe mieux ainsi. - Skay-39 a écrit:
- Combien avaient vécu une longue, très longue agonie ?
Combien… Schel’nok ne se hâtait pas. Il ne voulait commettre aucune erreur. Et comme il attendait, il voyagea encore, loin dans l’espace cette fois ci. Le palais de Khnemou sur Memphis avait été bâtit sept mille cinq cent trente-deux ans auparavant par le plus grand constructeur impérial de tout les temps, un Goa'uld nommé Imhotep. Je n'ai pas encore reporté cette modification sur ma fic. - Horus a écrit:
-
- Citation :
- Je pense que tant qu'à faire, je traduirais plutôt le passage suivant en anglais. Merci pour cette remarque pertinente, quoi qu'il en soit.
Alors un petit truc de présentation auquel personne ne pense. Les anglais (et américains ^^) ne mettent pas d'espace avant les ? et les !. Comme ça! C'est claire? C'est tout à fait vrai. Je suis profondément honteux de ce que je m'apprête à dire, mais cette habitude me rend dingue. Je suis maniaque, franchement maniaque. Mat pourrait en témoigner, les signes de ponctuation qui ne comportent pas les espaces prévus m'empêchent de dormir. Je pense donc que je laisserais la ponctuation "à la française", en arguant que nous ne pouvons garantir que cela n'est pas inhérent au traitement de texte approximatif bricolé par Carter. En tout cas, merci pour ce conseil qui était très avisé. - Horus a écrit:
- Ca ne m'a pas vraiment agacé, j'ai juste trouvé ça un peu facile de facile de vite essayer de nous faire connaitre un personnage pour qu'on soit triste qu'il meure la seconde d'après.
Ma foi, je comprendrais mieux cette réaction si je pensais avoir baclé cette présentation. Ici, elle m'avait semblé, à la relecture, assez amusante en elle-même pour ne pas ennuyer le lecteur. - Horus a écrit:
- Une petite leçon d'anatomie s'impose. Les muscles fonctionnent parce qu'il sont "tendus" entre deux os. Si l'un des deux os lâche le muscle en question ne fonctionne plus. Il pourrait à la limite replier les doigts (les deux dernières phalanges), bien que ce serait très douloureux puisque ça tirerait sur les métacarpes, mais en aucun cas serrer les poings ou faire bruisser ses os.
Mea culpa. Je pensais que les métacarpes étaient en quelques sorte des petits cailloux mêlant os et cartilage, ne tenant ensemble que par l'action des tendons. Evidemment, après réflexion, c'est stupide, puisque si c'était le cas on le sentirait en tâtant la paume. Ma nouvelle (et correcte) vision des choses me fait acquiescer à ta critique, aussi virulente soit-elle. En conséquence, j'ai remplacé le mot "métacarpes" par "phallanges", et ajouté une référence plus tard aux doigts "bleus et tordus" de Khnemou. - Horus a écrit:
- Cela m'étonne de la part de quelqu'un qui décrit souvent la symbiose entre un tok'ra et son hote. Ok, là c'est un goa mais quand même.
C'est surtout un dingue. Je commence à me demander si j'ai suffisamment insisté sur ce point dans ce chapitre. A ce stade, le lien entre Khnemou et la réalité est changeant et plus que précaire. Quand à la relation Goa'uld/hôte, j'en ai parlé dans "Démence", lorsque Khnemou torture Rasiek. Dans ma vision des choses, un Goa'uld peut atténuer la souffrance provenant de son hôte, en sacrifiant d'autres fonctions au passage - comme le fait sans doute Kel'sha dans Cheval de Troie pour tolérer sans broncher ses brulures. Ensuite, je suppose que les capacités du parasite en lui-même interviennent vite pour stimuler la production d'endorphine et inhiber celle des transmetteurs de la douleur. - Horus a écrit:
- S'il ne peut plus serrer le poing, Khnemou se démolit plus lui même que le jaffa qu'il est en train de tuer. Un seul coup à grande puissance ferait s'évanouir GI Joe. J'entends par là que ses doigts partiraient dans tous les sens pour former un tableau abstrait puisqu'il ne seraient plus soutenus par les métacarpes. Avec grande chance de bousiller ses tendons. Bref il ne resterait à Khemou plus qu'une bouillie informe.
Idée séduisante... Mais ça impliquerait trop de changements. - Horus a écrit:
- Je te demandais si on allait avoir le droit à une fin de Chapitre XIII du genre : "Trop de rebondissements équivaut à un suspense à deux balles." Citation de Horus traduit du goa'uld par Skay.
J'espère que non. ^^ Mais à priori, ce ne sera pas le cas. Les rebondissements, c'était ici, nettement. _________________ ________________ « My name is Skay-39, an administrator… An enthusiasm wave hit and I got shot through a link... Now I'm lost in some distant part of the webniverse on a forum – a crazy forum – full of strange, geek life-forms… Help me… Listen, please. Is there anybody out there who can read me ? I'm being tyrannized by an insane fondator… doing everything I can… I'm just looking for a real life. »
Dernière édition par Skay-39 le Sam 1 Nov 2008 - 13:11, édité 1 fois |
| | | Sapho Gouverneur Planétaire à Mandibules
Nombre de messages : 1052 Age : 94 Localisation : Paris
| Sujet: Re: [Stargate Apogée] Episode II - Fragments Mer 27 Aoû 2008 - 12:47 | |
| Chose promise, chose due. Je l'ai fait ; I did it ! Alors là, je dois dire que je m'attendais pas à une introduction comme ça. Y'avait eu des prémices, certes, mais si ce passage ne ressemble pas à du ship... héhé... Je dois dire cependant que c'est extrêmement bien foutu : un ship froid et méthodique, pour montrer les sentiments d'une entité informatique... c'est impressionnant. Mes compliments. Et de toute façon j'aime Samantha l'Entité, depuis le début (ça fait quoi, deux ans ? ) - Citation :
- Vous savez, Jacob, je crois que vous passez trop de temps avec votre bestiole. C'est pas bon pour vous. Vous devriez faire un break, prendre des vacances chacun de votre côté. Histoire de préserver la flamme, de casser la routine.
Mouarf !! - Citation :
- Daniel Jackson s'avance lentement dans la pièce, marchant sur des cristaux qui crissent sous ses pas, et se penche sur la carcasse brûlée de l'anneau. Il pose précautionneusement les doigts sur le métal.
- C'est encore tiède, dit-il d'une voix atone. J'ai mis du temps à comprendre que c'était un flash back ; l'idée est excellente cependant ; c'est très bien placé... mais pas évident - Citation :
- Puis seuls demeurèrent les échos de plus en plus aqueux des points s'abattant sur la chair meurtrie.
Pendant longtemps, encore. Tu sais que tu es... effrayant ? - Citation :
- Jacob échangea un regard avec le docteur Jackson. Le jeune-homme semblait heurté par tout ce remue-ménage. Sans doute se disait-il que l'univers aurait logiquement dû cesser de fonctionner lorsqu'il avait appris la mort de Samantha.
C'était toujours le cas. Au début. Et puis la vie reprenait ces droits. Pourtant, celle de Jacob semblait s'être figée en même temps que son coeur Alors ça... c'était rudement bien joué. J'en reste sans voix. (mais pas pour longtemps, tu t'en doutes ^^)Comme d'habitude, ce chapitre nous apporte son lot de rebondissement, et c'est vach'ment bien foutu. Le destin autant que Sam s'acharnent à rendre la fin imprévue. C'est un régal de voir les personnages aussi bien respectés - bien que Daniel, en effet, soit un peu... mou. On visualise parfaitement les scènes - je pense notamment à celles qui décrivent le combat contre Khnemou. L'art de la description. Il y a par contre un nombre de fautes assez élevé dans ce chapitre ; soit tu t'es moins bien relu, soit je n'y avais jamais pris garde... C'est quand même un excellent chapitre. C'est vraiment un excellent chapitre. |
| | | Skay-39 The Vortex Guy
Nombre de messages : 4190 Age : 35 Localisation : TARDIS 39th room (blit), on Moya third level, in orbit around Abydos (Kaliam galaxy)
| Sujet: Re: [Stargate Apogée] Episode II - Fragments Mer 27 Aoû 2008 - 15:30 | |
| - Sapho a écrit:
- Chose promise, chose due. Je l'ai fait ; I did it !
Il était temps ! Je sais. Shuis chiant. - Sapho a écrit:
- Alors là, je dois dire que je m'attendais pas à une introduction comme ça. Y'avait eu des prémices, certes, mais si ce passage ne ressemble pas à du ship... héhé...
Et encore... A l'origine, c'était sensé être nettement plus chaud. Puis finalement, je me suis dégonflé. N'est pas Sapho qui veut... - Sapho a écrit:
- Je dois dire cependant que c'est extrêmement bien foutu : un ship froid et méthodique, pour montrer les sentiments d'une entité informatique... c'est impressionnant. Mes compliments.
Content que tu l'ais apprécié. Ca tombe bien, j'avais quelques difficultés à reprendre ce passage. Je vais faire ça plus posément, si ça ne déplait pas à tout le monde. Et j'en profite pour remercier encore Horus pour sa remarque sur les flash-back de Schel'nok. Sa remarque était ce qu'il me fallait pour me pousser à quelques modifications que je m'étais promis d'effectuer avant de l'oublier. - Sapho a écrit:
- Et de toute façon j'aime Samantha l'Entité, depuis le début (ça fait quoi, deux ans ? )
Trois. Va te faire voir. - Sapho a écrit:
-
- Citation :
- Daniel Jackson s'avance lentement dans la pièce, marchant sur des cristaux qui crissent sous ses pas, et se penche sur la carcasse brûlée de l'anneau. Il pose précautionneusement les doigts sur le métal.
- C'est encore tiède, dit-il d'une voix atone. J'ai mis du temps à comprendre que c'était un flash back ; l'idée est excellente cependant ; c'est très bien placé... mais pas évident Pas de ma faute. Dans mon fichier, ce passage était en italique, mais évidemment, avec le transfert, la mise en forme s'est perdue. :weir: J'ai modifié, il n'y a désormais plus d'ambigüité. - Sapho a écrit:
- Tu sais que tu es... effrayant ?
Oui, mais ça fait toujours plaisir de l'entendre. :sam: - Sapho a écrit:
- Comme d'habitude, ce chapitre nous apporte son lot de rebondissement, et c'est vach'ment bien foutu. Le destin autant que Sam s'acharnent à rendre la fin imprévue. C'est un régal de voir les personnages aussi bien respectés - bien que Daniel, en effet, soit un peu... mou.
J'ai trouvé mon excuse. Daniel est tellement perturbé par la mort de Sam qu'il en oublie d'être Daniel. - Sapho a écrit:
- Il y a par contre un nombre de fautes assez élevé dans ce chapitre ; soit tu t'es moins bien relu, soit je n'y avais jamais pris garde...
Peut-être un peu des deux. Je dois dire que je suis assez atterré par le nombre de fautes dans cette fiction en général. Je ne suis vraiment pas bon en orthographe, conjugaison et tutti quanti. Mais avec le MP que tu m'as envoyé, ça devrait s'arranger notablement. - Sapho a écrit:
- C'est quand même un excellent chapitre. C'est vraiment un excellent chapitre.
_________________ ________________ « My name is Skay-39, an administrator… An enthusiasm wave hit and I got shot through a link... Now I'm lost in some distant part of the webniverse on a forum – a crazy forum – full of strange, geek life-forms… Help me… Listen, please. Is there anybody out there who can read me ? I'm being tyrannized by an insane fondator… doing everything I can… I'm just looking for a real life. »
Dernière édition par Skay-39 le Mar 18 Aoû 2009 - 2:00, édité 1 fois |
| | | Yaneore Mercenaire Interplanétaire
Nombre de messages : 287 Age : 40
| Sujet: Re: [Stargate Apogée] Episode II - Fragments Sam 1 Nov 2008 - 10:07 | |
| Voilà, comme promis j'ai lu ta fic ! J'ai tout copié/collé sur word et ça m'a fait ... 170 pages tout rond à lire Cependant je ne me suis pas ennuyé une seconde J'aime beaucoup le nouveau primat, qui ne ressemble pas à teal'c (c'était là un danger à éviter, bravo tu n'es pas tombé dedans ). L'armure est nikel, et le goa'uld impressionnant de cruauté et ... de bêtise ^^ Ah oui, par contre, pour lui, je n'ai pas pu voir son image, aucun lien ne marchent. Un scénario bien pensé, des informations techniques et scientifiques (bien que le profane (c'est moi ^^) ait parfois du mal à suivre). On apprécie particulièrement le schéma du générateur de champs magnétiques à multiples entrées que j'avais du mal à visualiser Mais surtout une écriture fluide, agréable à lire et riche en vocabulaire (et là tu marque des points, je pense que c'est le plus important pour une fic ) Il y a quelques fautes par ci par là (ce qui me rassure concernant mes fics ^^ ) Tu dis par contre au début de ta fic qu'on peut la lire indépendamment de ton épisode 1, pourtant tu y fais référence de nombreuses fois, et à la fin, c'est à se demander si il ne faut pas l'avoir obligatoirement lu. (remarque, je suppose ici que le plan des maîtres goa'ulds dont tu parles est contenu dans cette fic). J'espère que Anderson n'est pas tiré de mon pseudo principal Blague à part, c'est une bonne idée de perso aussi je trouve que les persos que tu as inventé ont tous un caractère bien définit, et intéressant Au final une bonne fic, je t'enverrais bientôt les questions pour le webzine |
| | | EvilLoki Pirate Galactique
Nombre de messages : 421 Age : 37
| Sujet: Re: [Stargate Apogée] Episode II - Fragments Mar 18 Aoû 2009 - 1:11 | |
| Bon et ben en désespoir de cause et doutant sérieusement de l'arrivée prochaine d'un nouveau chapitre de Cheval de Troie, je me suis lancé dans ce second chapitre. Avant toute chose, je te félicite d'emblée, cet épisode est encore d'une excellente facture, et pour le moment, je le situe légèrement au dessus du premier. Je n'en suis pour le moment qu'au chapitre 9, mais l'idée du scénario est vraiment très prenante. On y retrouve deux types d'intrigues qui m'ont beaucoup plus dans les premières saisons de SG-1 : les menaces venant des Goa'ulds et celle provenant de la Porte (et dans le cas présent les anneaux de transfert). Donc, l'idée de base est à la fois originale et intéressante, même si personnellement, je n'imagine pas les anneaux de transfert marcher comme cela. L'idée de l'empreinte divisée en cinq me gène quelque peu, mais vu que ce n'est pas en contradiction avec la série, je l'accepte, d'autant plus que c'est le prétexte à une belle chasse au trésor. Sur la technique, je n'ai rien à dire. C'est du Skay, donc de ce point de vu là, je ne suis pas trop déçu. Les descriptions sont toujours très immersive (sauf pour le GCCME, heu le GCMCE, heu ... bref; heureusement qu'il y a un dessin pour ce faire une idée de la machine. D'ailleurs, je n'arrive plus à voir le-dit dessin, cela vient de moi ou pas?). Khnemou est, après Althär, un autre très bon méchant. Félicitation, il fait froid dans le dos, même pour un Goa'uld. Il est un peu dans la lignée de mon très regretté Sokar donc je suis sous le charme (sauf pour le dessin à mille lieux de ce que j'imaginais). L'ambiance est toujours au rendez vous, notamment cette aura qui a fait les beaux jours de SG-1. Me refaisant en ce moment l'intégrale, c'est avec plaisir que je me plonge dans cet épisode bonus. Mention spécial au réveil de Sam l'Entité. Très crédible et immersif. Malgré tout, un bémol pour le moment: je trouve que tu as un peu abusé pour le moment de fameux procédé, breveté et théorisé par Ketheriel, le TGCM. Parce que entre l'arrivée in-extremis du second cargo et le passage de la mine dans la Porte, ça fait un peu beaucoup. C'est peut êtrele problème de vouloir créer trop de problème à SG-1: à un moment pour s'en sortir, il faut un miracle. Un, d'accord; deux, c'est un peu trop. Malgré cela, il me tarde de connaitre ce fameux plan Apogée et en quoi notre Sam est elle aussi importante. Ah oui, et merci d'égayer ma longue pause déjeuner au taf grâce à cette lecture. |
| | | Skay-39 The Vortex Guy
Nombre de messages : 4190 Age : 35 Localisation : TARDIS 39th room (blit), on Moya third level, in orbit around Abydos (Kaliam galaxy)
| Sujet: Re: [Stargate Apogée] Episode II - Fragments Mar 18 Aoû 2009 - 14:50 | |
| - EvilLoki a écrit:
- Bon et ben en désespoir de cause et doutant sérieusement de l'arrivée prochaine d'un nouveau chapitre de Cheval de Troie, je me suis lancé dans ce second chapitre.
N'en jetez plus... - EvilLoki a écrit:
- Donc, l'idée de base est à la fois originale et intéressante, même si personnellement, je n'imagine pas les anneaux de transfert marcher comme cela. L'idée de l'empreinte divisée en cinq me gène quelque peu, mais vu que ce n'est pas en contradiction avec la série, je l'accepte, d'autant plus que c'est le prétexte à une belle chasse au trésor.
j'ai repris le principe de la porte et de sa mémoire tampon, puisque les deux technologies sont liées... - EvilLoki a écrit:
- Sur la technique, je n'ai rien à dire. C'est du Skay, donc de ce point de vu là, je ne suis pas trop déçu.
..."pas trop" ? Juste un peu ? - EvilLoki a écrit:
- Les descriptions sont toujours très immersive (sauf pour le GCCME, heu le GCMCE, heu ... bref; heureusement qu'il y a un dessin pour ce faire une idée de la machine. D'ailleurs, je n'arrive plus à voir le-dit dessin, cela vient de moi ou pas?).
Ce n'est pas toi, l'image n'est plus hébergée. J'ai arrangé cela. https://i.servimg.com/u/f84/09/04/57/50/gcmme10.jpg J'en profite pour préciser qu'aujourd'hui, je renie totalement cette illustration. - EvilLoki a écrit:
- Khnemou est, après Althär, un autre très bon méchant. Félicitation, il fait froid dans le dos, même pour un Goa'uld. Il est un peu dans la lignée de mon très regretté Sokar donc je suis sous le charme (sauf pour le dessin à mille lieux de ce que j'imaginais).
Ah oui ? En quoi ? Il faut bien visualiser qu'en temps normal, le Goa'uld est plus séduisant. Mais la folie l'enlaidit considérablement... - EvilLoki a écrit:
- Malgré tout, un bémol pour le moment: je trouve que tu as un peu abusé pour le moment de fameux procédé, breveté et théorisé par Ketheriel, le TGCM. Parce que entre l'arrivée in-extremis du second cargo et le passage de la mine dans la Porte, ça fait un peu beaucoup. C'est peut êtrele problème de vouloir créer trop de problème à SG-1: à un moment pour s'en sortir, il faut un miracle. Un, d'accord; deux, c'est un peu trop.
SG-1 est coutumière des miracles. ^^ Les téléportations in extremis et autres esquives magiques des balles font parti de l'esprit de la série... Je reconnais cependant que le coup de l'anneau est un peu exagéré. Cependant, je ne crois pas que cela soit tellement gênant, car ce n'est pas un élément de résolution majeur : j'aurais, somme toute, pu tout aussi bien supprimer cette scène. Quant à l'arrivée du second cargo à point nommé, cela me semble un coup de chance très plausible... J'écris cette fic comme se déroulent les épisodes, en essayant de conserver l'ambiance si propre de la série. Cela peut plaire ou pas, mais c'est mon ambition... - EvilLoki a écrit:
- Malgré cela, il me tarde de connaitre ce fameux plan Apogée et en quoi notre Sam est elle aussi importante.
Je te rassure, c'est un élément qui a été murement réfléchit. - EvilLoki a écrit:
- Ah oui, et merci d'égayer ma longue pause déjeuner au taf grâce à cette lecture.
C'est toujours un plaisir. ^^ Content que tu apprécies cette fiction, c'est toujours un plaisir d'avoir un nouveau lecteur. =). Il ne te restera plus ensuite qu'à te lancer dans Chronicles. ^^ Je te rassure, ce tome-ci est différent des Episodes I et II : il peut se lire en indépendant... _________________ ________________ « My name is Skay-39, an administrator… An enthusiasm wave hit and I got shot through a link... Now I'm lost in some distant part of the webniverse on a forum – a crazy forum – full of strange, geek life-forms… Help me… Listen, please. Is there anybody out there who can read me ? I'm being tyrannized by an insane fondator… doing everything I can… I'm just looking for a real life. »
Dernière édition par Skay-39 le Mar 18 Aoû 2009 - 19:30, édité 1 fois |
| | | Webkev Roi des Petits Gris
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| Sujet: Re: [Stargate Apogée] Episode II - Fragments Mar 18 Aoû 2009 - 18:42 | |
| Concernant le TGCM que pointe EvilLoki, je me permets de réagir. Selon moi, sur une fiction de cette longueur, ce genre de chose passe très facilement. D'ailleurs, le coup du cargo n'est pas vraiment un TGCM. Il était prévu qu'il arrive, en retard certes, mais son arrivée était prévue. Cela fait un peu TGCM parce que notre attention était focalisée sur l'anneau à ce moment-là, mais si tu relis maintenant ce passage je suis certain que tu trouveras cela moins suspect. Par contre, concernant l'anneau, là Skay y a été fort, il faut le reconnaître, mais, à priori pourquoi pas? |
| | | EvilLoki Pirate Galactique
Nombre de messages : 421 Age : 37
| Sujet: Re: [Stargate Apogée] Episode II - Fragments Mar 18 Aoû 2009 - 19:27 | |
| - Skay-39 a écrit:
- EvilLoki a écrit:
- Bon et ben en désespoir de cause et doutant sérieusement de l'arrivée prochaine d'un nouveau chapitre de Cheval de Troie, je me suis lancé dans ce second chapitre.
N'en jetez plus... Et encore, on a annulé le sitting devant chez toi. - Skay-39 a écrit:
- EvilLoki a écrit:
- Donc, l'idée de base est à la fois originale et intéressante, même si personnellement, je n'imagine pas les anneaux de transfert marcher comme cela. L'idée de l'empreinte divisée en cinq me gène quelque peu, mais vu que ce n'est pas en contradiction avec la série, je l'accepte, d'autant plus que c'est le prétexte à une belle chasse au trésor.
j'ai repris le principe de la porte et de sa mémoire tampon, puisque les deux technologies sont liées...
Il n'y a pas de problème de ce point de vu là, c'est la division en 5 de la mémoire tampon que je trouve bizarre. Mais rien de grave, cette vision est plaisante mais en contradiction avec la mienne. - Skay-39 a écrit:
- EvilLoki a écrit:
- Sur la technique, je n'ai rien à dire. C'est du Skay, donc de ce point de vu là, je ne suis pas trop déçu.
..."pas trop" ? :suspetc: Juste un peu ?
Non, je n'ai été aucunement déçu. J'ai rajouté exprès le "trop" pour voir si tu le noterais. - Skay-39 a écrit:
- EvilLoki a écrit:
- Les descriptions sont toujours très immersive (sauf pour le GCCME, heu le GCMCE, heu ... bref; heureusement qu'il y a un dessin pour ce faire une idée de la machine. D'ailleurs, je n'arrive plus à voir le-dit dessin, cela vient de moi ou pas?).
Ce n'est pas toi, l'image n'est plus hébergée. J'ai arrangé cela. https://i.servimg.com/u/f84/09/04/57/50/gcmme10.jpg J'en profite pour préciser qu'aujourd'hui, je renie totalement cette illustration.
Moi, j'aime bien... - Skay-39 a écrit:
- EvilLoki a écrit:
- Khnemou est, après Althär, un autre très bon méchant. Félicitation, il fait froid dans le dos, même pour un Goa'uld. Il est un peu dans la lignée de mon très regretté Sokar donc je suis sous le charme (sauf pour le dessin à mille lieux de ce que j'imaginais).
Ah oui ? En quoi ? Il faut bien visualiser qu'en temps normal, le Goa'uld est plus séduisant. Mais la folie l'enlaidit considérablement...
C'est très subjectif, mais je l'imaginais vraiment autrement. Déjà les cheveux mi-longs comme cela enlève tout le coté terrifiant. En le voyant comme cela, il me fait plus penser à un adolescent en pleine crise qu'à un ancien Grand Maitre ayant rivalisé avec Ra. J'aurais également imaginé une armure un peu plus complexe (même si le dessin est dans l'absolu très réussit). - Skay-39 a écrit:
- EvilLoki a écrit:
- Malgré tout, un bémol pour le moment: je trouve que tu as un peu abusé pour le moment de fameux procédé, breveté et théorisé par Ketheriel, le TGCM. Parce que entre l'arrivée in-extremis du second cargo et le passage de la mine dans la Porte, ça fait un peu beaucoup. C'est peut êtrele problème de vouloir créer trop de problème à SG-1: à un moment pour s'en sortir, il faut un miracle. Un, d'accord; deux, c'est un peu trop.
SG-1 est coutumière des miracles. ^^ Les téléportations in extremis et autres esquives magiques des balles font parti de l'esprit de la série... Je reconnais cependant que le coup de l'anneau est un peu exagéré. Cependant, je ne crois pas que cela soit tellement gênant, car ce n'est pas un élément de résolution majeur : j'aurais, somme toute, pu tout aussi bien supprimer cette scène. Quant à l'arrivée du second cargo à point nommé, cela me semble un coup de chance très plausible... J'écris cette fic comme se déroulent les épisodes, en essayant de conserver l'ambiance si propre de la série. Cela peut plaire ou pas, mais c'est mon ambition...
- Webkev a écrit:
- Concernant le TGCM que pointe EvilLoki, je me permets de réagir. Selon moi, sur une fiction de cette longueur, ce genre de chose passe très facilement. D'ailleurs, le coup du cargo n'est pas vraiment un TGCM. Il était prévu qu'il arrive, en retard certes, mais son arrivée était prévue. Cela fait un peu TGCM parce que notre attention était focalisée sur l'anneau à ce moment-là, mais si tu relis maintenant ce passage je suis certain que tu trouveras cela moins suspect.
Sur ce point, c'est surtout la proximité entre les deux qui ont fait que j'ai trouvé que cela faisait TGCM. D'ailleurs, comme tu le dis, ce n'est pas vraiment l'arrivée du cargo qui gène le plus mais plutôt la mine qui passe dans l'anneau et l'enchainement des deux fait que je l'ai noté. - Skay-39 a écrit:
- j'aurais, somme toute, pu tout aussi bien supprimer cette scène
De mon point de vu, cela serait mieux. - Skay-39 a écrit:
J'écris cette fic comme se déroulent les épisodes, en essayant de conserver l'ambiance si propre de la série. Cela peut plaire ou pas, mais c'est mon ambition...
Et encore une fois, c'est très bien rendu. Notamment Jack a qui tu colle parfaitement. - Skay-39 a écrit:
- EvilLoki a écrit:
- Malgré cela, il me tarde de connaitre ce fameux plan Apogée et en quoi notre Sam est elle aussi importante.
Je te rassure, c'est un élément qui a été murement réfléchit.
Je n'en attendais pas moins et il faut bien dire que tu as eut du temps à revendre pour mettre tout ça en place en tout cas les petits détails que l'on a donne vraiment l'eau à la bouche. Et sinon quelques détails que j'ai particulièrement apprécié et que je n'avais pas noté dans mon précédent post: - Le personnage d'Andersen - La relation Jacob/Selmak - Les Grands Maitres unis. |
| | | EvilLoki Pirate Galactique
Nombre de messages : 421 Age : 37
| Sujet: Re: [Stargate Apogée] Episode II - Fragments Jeu 8 Oct 2009 - 21:54 | |
| Bon, j'avoue, il m'a fallu un peu de temps pour finir la lecture de cette fic, mais il faut dire que l'équivalent de 170 pages à lire sur l'écran de l'Iphone, ça fait un peu mal aux yeux. Quoi?.... Oui je sais qu'on s'en fout mais quand même.... Le commentaire risque un peu d'être décousu mais voilà mes impressions: Comme je l'ai déjà dit avant, l'ambiance est parfaitement retranscrite. Pour reprendre Sylvouroboros : - Citation :
- tu en as saisi la substantifique moelle quintessentielle
Là dessus, rien à redire, c'est du Stargate pure souche et rien ne manque. Bon O.K, je suis d'accord avec les autres, Daniel est un peu transparent. Mais je comprends parfaitement ton explication, Daniel est en effet le personnage le plus dur à cerner. Khnemou est toujours aussi follement magnifique. Son face-à-face avec Rasiek est superbement retranscrit. Bref, c'est un des meilleurs Goa'ulds que l'on a pu voir. Le sort de Sam est de plus en plus désespéré. Je te félicite vraiment sur ce point parce que l'on arrive vraiment à s'inquiéter pour elle et ces pérégrinations dans les circuits du ha'tak sont plus qu'intéressantes. On se demande vraiment si elle va s'en sortir. A cela s'ajoute une accélération du rythme à la fin de ce chapitre 12 qui fait du bien. Tous tes arcs se rejoignent en ce point et on se doute que cela va encre s'accélerer. Très bon choix de le faire à se moment là car je commençais à m'inquiéter d'avoir encore une centaine de page d'aller et retour dans les couloirs du vaisseau. Et je te rassure, cela ne fait pas rebondissements à deux balles. Schel'nok est un personnage qui me plait beaucoup. Il ne ressemble pas à Teal'c mais dégage pourtant une aura spéciale. Son combat avec ce dernier est d'ailleurs particulièrement prenant. La façon dont tu l'as retranscrit est tout bonnement géniale (ainsi que leur face à face juste avant que Khnemou ne les surprenne). L'humour est également bien dosé. J'ai vraiment éclaté de rire à plusieurs reprise, que ce soit les dialogues ou dans ta façon de décrire. Quelques extraits (déjà cité): - Citation :
Il aurait tout donné pour être du voyage. Quel con - Citation :
- Vous savez, Jacob, je crois que vous passez trop de temps avec votre bestiole. C'est pas bon pour vous. Vous devriez faire un break, prendre des vacances chacun de votre côté. Histoire de préserver la flamme, de casser la routine.
Au final, je suis assez d'accord avec les avis précédents dont il y a beaucoup de redite. |
| | | Skay-39 The Vortex Guy
Nombre de messages : 4190 Age : 35 Localisation : TARDIS 39th room (blit), on Moya third level, in orbit around Abydos (Kaliam galaxy)
| Sujet: Re: [Stargate Apogée] Episode II - Fragments Ven 16 Oct 2009 - 22:45 | |
| - EvilLoki a écrit:
- Skay-39 a écrit:
- EvilLoki a écrit:
- Khnemou est, après Althär, un autre très bon méchant. Félicitation, il fait froid dans le dos, même pour un Goa'uld. Il est un peu dans la lignée de mon très regretté Sokar donc je suis sous le charme (sauf pour le dessin à mille lieux de ce que j'imaginais).
Ah oui ? En quoi ? C'est très subjectif, mais je l'imaginais vraiment autrement. Déjà les cheveux mi-longs comme cela enlève tout le coté terrifiant. En le voyant comme cela, il me fait plus penser à un adolescent en pleine crise qu'à un ancien Grand Maitre ayant rivalisé avec Ra. J'aurais également imaginé une armure un peu plus complexe (même si le dessin est dans l'absolu très réussit). Râ avait les cheveux longs. ^^ Le côté adolescent en pleine crise était pleinement voulu, donc même si je regrette que tu n'accroches pas, je ne le renie pas. Maintenant, peut-être ais-je échoué à retranscrire le côté sombre de ce Goa'uld... Ce dessin-là date aussi un peu. Ceci étant dit, je suis heureux que tu ais apprécié la suite de cette histoire. Je suis bien conscient des longueurs en ce qui concerne les périgrinations dans le vaisseau, c'est une "erreur de jeunesse" à laquelle je ne peux plus grand chose. Maintenant, je dois bien avouer que ces derniers temps, j'ai un peu laissé cette fiction de côté. Cela en raison de la reprise des cours, particulièrement intensifs. J'ai également l'intention de revoir un peu mes projets pour la fin de cette fic, afin d'en accélérer la conclusion. _________________ ________________ « My name is Skay-39, an administrator… An enthusiasm wave hit and I got shot through a link... Now I'm lost in some distant part of the webniverse on a forum – a crazy forum – full of strange, geek life-forms… Help me… Listen, please. Is there anybody out there who can read me ? I'm being tyrannized by an insane fondator… doing everything I can… I'm just looking for a real life. » |
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