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| [SEF] Episode I : La Création et la Raison - partie 2 | |
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Auteur | Message |
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Artheval_Pe Chief of Spatial Operations
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| Sujet: Re: [SEF] Episode I : La Création et la Raison - partie 2 Dim 16 Nov 2008 - 22:44 | |
| Dans la salle de contrôle du Site Alpha, a plusieurs dizaines de mètres sous la surface de la planète, un technicien hurla une alerte à l'attention du Colonel Pierce commandant la base : -Contact Radar ! 35 millions de pieds à la verticale du point 32,45 Nord et 21,34 Est ! Sortie d'hyperespace en diminution à 12300 noeuds. Un seul vaisseau, longueur : environ un kilomètre. -Confirmation des chasseurs ? Demanda le Colonel -Ils confirment la position et le nombre. Annonça un autre soldat. -Cap d'interception. Qu'ils suivent de près le non identifié. Et diffusez un message d'avertissement sur toutes les fréquences. L'immense croiseur vert brillant aux formes rondes rentrait dans l'atmosphère de la planète, l'air chauffé par la vitesse luisant d'une couleur orangée à l'avant de son bouclier ; il descendait vers le site Alpha, suivi de près par douze des F-302 de la base qui étaient sur orbite lors de son arrivée, les six autres l'attendant à basse altitude. -Le message est envoyé, il ne répond pas à notre sommation et continue de descendre vers nous. Indiqua le technicien radar Le Colonel mit une oreillette et se régla sur la fréquence des F-302. -Tir de semonce ! Leader Red, tirez une rafale de canon juste devant leur nez. On va voir comment ils vont réagir. Le Pilote s'exécuta. Il se rapprocha de l'appareil et fit feu juste devant ce qui semblait être la passerelle. Des obus traçants bien visibles fendirent l'air. Mais le vaisseau ne sembla pas réagir, et continua sur sa trajectoire. -Non de dieu ! N'importe quel abruti sait que c'est la dernière sommation avant un tir… Leader Red, ici Pierce, Vous avez ordre d'engager le non identifié ! Précisément à ce moment, avant même que les pilotes n'ouvrirent le feu, les défenses du croiseur entrèrent en action en tirant de multiples rafales de décharges de plasma sur les chasseurs terriens. Tous manoeuvrèrent pour éviter les tirs mais deux des appareils reçurent de plein fouet les boules de gaz en fusion. Le premier explosa instantanément, dispersant dans un nuage incandescent confus la matière en feu qui constituait le F-302 et son pilote une seconde auparavant. L'autre engin vit ses réacteurs arrière exploser, tandis que ses ailes se détachèrent lentement. Le pilote s'éjecta une seconde avant que l'appareil ne finisse par exploser. Il fut touché par les débris projetés à plusieurs mètres par seconde, dont l'impact sur son casque le fit tomber dans le coma, accroché à son parachute troué qui ralentissait sa chute. Les autres chasseurs s'éloignèrent de l'appareil encore un peu plus, et tirèrent chacun deux missiles l'un après l'autre. Les engins allèrent exploser contre le bouclier de l'appareil qui s'illumina à l'absorption des chocs. -L'hostile a ouvert le feu ! Nos chasseurs ont répliqué apparemment sans effet ! -Nous avons perdu deux F-302, mon Colonel. -Je vois ça, messieurs. Répondit Pierce. Ordre d'Evacuation vers le Site Bêta 1 de tout le personnel non indispensable ! Les alarmes retentirent dans les couloirs de la base enterrée, des gyrophares rouges se mettant à tourner. Les militaires se dirigèrent rapidement vers leur point d'Evacuation. Là, un officier répartit les hommes. Les trois quarts partirent vers la salle de la Porte des étoiles, où le vortex était déjà ouvert. Pendant ce temps, dans la salle de contrôle, l'agitation et la panique grandissaient. -Le vaisseau lance ses chasseurs ! Soixante contacts ! Les petits appareils fondirent rapidement dans l'air vers les F-302 Terriens. Les pilotes de ceux-ci avaient détecté leur approche et les avaient verrouillés sur leur radar de tir. Vingt-quatre missiles furent tirés les uns à la suite des autres. Ils firent pour la plupart exploser leur cible. Mais déjà, la vingtaine de chasseurs aiguilles restants se dirigeaient vers les appareils terriens. -Il va nous falloir les engager au canon, messieurs ! Ils n'en eurent pas le temps. La conduite de tir des ennemis détermina que les engins terriens étaient à portée, et chacun des chasseurs hostiles ouvrit le feu. Les projectiles suivant une trajectoire programmée par l'ordinateur de bord virent toucher par centaines les F-302. Ces derniers explosèrent, disloqués, les uns après les autres, sans même que les pilotes n'aient le temps d'apercevoir les tirs arriver. Tous furent pris par surprise et aucun ne s'éjecta. Les six appareils à basse altitude subirent le même sort peu de temps après. Leurs carcasses s'écrasèrent en explosant dans les forêts à proximité de la base. -Mon colonel ! Tous nos chasseurs ont été abattus ! -Seuls dix-sept des hostiles ont été neutralisés. -Faites fermer la porte du hangar principal et mettez la base en isolation. Entrez les codes de lancement des missiles nucléaires de défense. Ordonna le Colonel Pierce. Sur ce, il saisit une clé à son cou qu'il glissa dans son logement sur une des consoles. Il entra son code sur un clavier rouge. Un des techniciens entra son code à son tour. -Mais, mon colonel, le vaisseau n'est qu'à dix kilomètres d'altitude ! -A votre avis pourquoi ais-je ordonné de faire fermer la base ? Une rafale d'obus s'abattit sur la porte du hangar en faisant retentir un bruit d'enfer dans le complexe. Les chasseurs passant en rase-mottes firent feu sur les camions restés dehors qui explosèrent en volant dans les airs et retombèrent à l'envers en brûlant. Les tirs constellaient la piste de trous empêchant tout nouveau décollage. Un poste de garde situé à l'extérieur fut broyé par les projectiles explosifs. La terre trembla sous la puissance de certains tirs. -Oui, bon, il y a ça. Concéda Pierce à son subordonné. Cependant, le souffle ne détruira pas la base, mais mettra en pièces le vaisseau ennemi et les chasseurs. La décontamination après est un autre problème… De toute manière, nous n'avons plus le choix. -Cible verrouillée, missile armé. Indiqua le soldat en charge du système. -Feu ! Ordonna Pierce d'une voix ferme. L'engin de mort s'élança à la vitesse du son hors de son silo situé sur le dessus de la montagne dans laquelle se trouvait la base. Il accéléra très rapidement vers l'ennemi contre lequel il explosa moins de deux secondes après son lancement. La lueur de la fusion illumina toute la région tandis que le vaisseau se trouvait transformé en plasma. Le premier souffle chaud mit le feu aux arbres à plusieurs dizaines de kilomètres à la ronde autour du site Alpha ; Il évapora ce qui restait de peinture sur les épaves au sol et sur les chasseurs hostiles, tandis que les radiations tuaient instantanément les occupants des appareils et la majorité des êtres vivants alentour. Puis l'onde de choc disloqua les engins en les projetant au sol, écrasa les arbres en faisant voler les cendres de leurs feuilles et de leurs branches, fit plier les carcasses au sol, projeta de la terre brûlante en aérosol dans l'air. La lueur faiblit tandis que la température diminuait lentement dehors, alors que le feu ravageait l'environnement autour, dévorant ce qui restait de végétation. Dans le site Alpha protégé contre les IEM, les systèmes informatiques fonctionnaient encore. Mais les radars et autres senseurs avaient été détruits par le souffle ou l'Impulsion ElectroMagnétique. -Le missile a explosé et la fusion a eu lieu. Le vaisseau est probablement détruit. -Aucun dommage structurel dans la base, aucune radiation détectée à l'intérieur -Merci soldat. Répondit Pierce. Repos pour tout le monde. Ordonna-t-il en s'affalant dans son fauteuil. Enfin, Vérifiez quand même les taux de radiations et l'intégrité structurelle… On contactera la Terre plus tard. Je crois que pour le moment, ils ont d'autres chats à fouetter…
Dernière édition par Artheval_Pe le Lun 17 Nov 2008 - 22:14, édité 1 fois |
| | | Webkev Roi des Petits Gris
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| Sujet: Re: [SEF] Episode I : La Création et la Raison - partie 2 Lun 17 Nov 2008 - 19:28 | |
| Eh bien c'était la soirée des mises à jour Un chapitre bien sombre que voila. Les aliens ne font vraiment pas dans la dentelle, et les Jaffas en prennent plein la figure, tout comme les terriens. Les scènes s'enchainent sans le moindre temps mort, ce qui ajoute une petite dose d'adrenalyne au texte, ainsi qu'au lecteur J'ai ça et là une remarque. Par exemple, je ne comprends pas pourquoi le bouclier atmosphérique du Dédale doit être baissé lors de l'envol des F-302. Il me semblait que le but de cette technologie était justement d'éviter à vider les hangars de leur atmosphère, puis de les remplir à nouveau, etc... Ensuite, tu dis que 16 chasseurs quitte le Dédale pour ensuite dire ceci : - Citation :
- Tous les appareils terriens tirèrent un missile les uns après les autres. Vingt-deux engins de mort fonçaient à présent vers les chasseurs interceptés.
Si chaque chasseur en lance 1, n'y aurait-il pas 16 missiles de tirés ? - Citation :
- -Colonel, ils se dirigent vers la surface… à quelque chose comme deux millions de nœuds…
Un noeud c'est plus ou moins 1,852 km/h, si je ne m'abuse. Donc, 2 millions de noeuds, ca nous fait plus de 2 millions de km/h... Tu vois où je veux en venir, je suppose ? Et un métal chauffé à plusieurs centaines de milliers de degrés, je ne sais pas s'il existe un métal supporte une telle chaleur... - Citation :
- Contact Radar ! 35000000 pieds à la verticale
Ok, je vais chicaner, mais bon, mettre "millions" ici n'aurait pas été du luxe. Personnellement, j'ai du compter les zéros calmement pour arriver au bon nombre, et ca a ralentit le texte... Enfin, le vaisseau reptilien qui descend sur le site Alpha a son bouclier activé. Or, le missile tiré par la base explose contre le vaisseau. Il a réussi à franchir le bouclier? Je ne me souvenais pas que cela avait été le cas auparavant. Oui je sais, j'ai fait pas mal de remarques, quelques peu négatives, mais si je ne lance jamais de pot, où vas tu mettre les fleurs ? Mais sinon, j'ai beaucoup aimé, et j'attends impatiemment d'en savoir davantage sur ces aliens si belliqueux, qui pour l'instant sont très très très peu bavards... |
| | | Artheval_Pe Chief of Spatial Operations
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| Sujet: Re: [SEF] Episode I : La Création et la Raison - partie 2 Lun 17 Nov 2008 - 22:13 | |
| - Citation :
- Si chaque chasseur en lance 1, n'y aurait-il pas 16 missiles de tirés ?
Si je me souviens bien, il y avait encore en l'air les F-302 partis de la surface, ce qui porte le nombre total de F-302 à 22, mais je me suis peut-être trompé, effectivement. Je relirai ça pour être sûr. - Citation :
- Tu vois où je veux en venir, je suppose ?
Et un métal chauffé à plusieurs centaines de milliers de degrés, je ne sais pas s'il existe un métal supporte une telle chaleur...
Hé hé, c'est fait exprès. Ces chers Aliens ne sont pas les premiers venus, contrairement à ce que la victoire rapide contre leux vaisseaux pourrait laisser croire. Des chasseurs légers équipés d'hyperdrives individuelles et résistant à des accélérations et à des chaleurs énormes, ce n'est pas rien (je parle de plusieurs centaines de milliers de degrés, tu penses que ce serait plus en haute atmosphère ?). Note qu'ils freinent assez sêchement, après, donc ils n'atteignent pas les couches les plus denses de l'atmosphère à cette vitesse. - Citation :
- Ok, je vais chicaner, mais bon, mettre "millions" ici n'aurait pas été du luxe.
Exact, je vais corriger. - Citation :
- Enfin, le vaisseau reptilien qui descend sur le site Alpha a son bouclier activé. Or, le missile tiré par la base explose contre le vaisseau. Il a réussi à franchir le bouclier?
Non, le bouclier a été saturé par la détonation nucléaire en atmosphère à très courte distance. Je te laisse tirer toi-même les conclusions de ce contraste entre boucliers en mousse et haute technologie dans les chasseurs. (J'ai écrit cette partie de la fanfic à une époque à laquelle je partais du principe que les tirs de Hatak en ship-to-ship ne faisaient pas 200Mt, raison pour laquelle les goa'ulds ont tout de même du mal) Pour la scène de la sortie des chasseurs atmosphère évacuée, j'avoue avoir cédé aux sirènes des bénéfices narratifs de la chose, ce passage m'ayant été inspiré par une autre oeuvre. On peut considérer ça comme un clin d'oeil, mais effectivement, ce n'est pas très logique. Disons que le mode "passage de gaz impossible mais passage de solides possible" du bouclier du hangar était inopérant à cause des dommages subis, laissant seulement la possibilité de maintenir un bouclier "dur" ou pas de bouclier du tout. En tout cas, merci des critiques, c'est toujours très utile. Et, étant donné que je suis moins satisfait des aspects narratifs de ma fanfic que des aspects techniques, je suis content de voir que de ton coté c'est plutôt l'inverse. |
| | | Skay-39 The Vortex Guy
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| Sujet: Re: [SEF] Episode I : La Création et la Raison - partie 2 Ven 21 Nov 2008 - 1:45 | |
| Bien, un nouveau chapitre, encore un que j'avais déjà lu. ^^ Pas de révélations pour aujourd'hui... mais je ne me découragerai pas, je suis quelqu'un de tenace. Ah, et, au fait, tu n'as pas répondu à cette question que j'avais posé dans mon précédent commentaire : - Arthval_Pe a écrit:
- Je comprends mal le changement de chapitre. S'il s'était agit de donner un nouveau tour à toutes les batailles engagées, ou bien simplement de signifier leur conclusion, ce choix serait tout à fait logique ; mais ici, tu inities une nouvelle bataille, avant de mener les précédentes vers leur terme. Pourquoi avoir décidé d'organiser la narration ainsi ?
Je serais pourtant curieux de savoir ce qu'il en est. Bien, le commentaire, maintenant... :D Nous avons encore droit à des batailles spatiales, assez logique me direz-vous compte-tenu du titre de la fiction. ^^ Je dirais à peu près la même chose que dans ma review précédente : le récit est fluide, clair, il a son style, qui est le tiens. ^^ Je regrette simplement que du fait des procédures, toutes les entrées en matière se ressemblent... Tu devrais peut-être louvoyer parfois afin de casser la routine et de mentionner autrement qu'en dialogue ces passages inévitables. De même, je trouve tes batailles spatiales bien trop linéaires... Les chasseurs se croisent, se détruisent, les croiseurs se tirent dessus, les bases terrestres répliquent, les pilotes prennent cher. Tout cela manque de rebondissement à mon goût. Les batailles à l'issue incertaine remportées in extremis, ça jette un peu de tension... Mais ce qui la porte vraiment à son paroxysme, ce sont les stratégies audacieuses, voir un peu folles, les retournements de situation inattendus, les technologies inconnues. Il faut nous surprendre, nous montrer des choses que nous n'avons pas encore vu. Enfin, je ferais remarqué que nous avons délaissé le mystère de la base secrète depuis bien longtemps. Je suis conscient que toutes ces batailles se déroulent de manière simultanée, ce que le découpage en plusieurs chapitres ne rend pas si évident ; mais il n'en reste pas moins que concrètement, cela fait une éternité que nous ne voyons de ces aliens que des coques en flammes. Il devient urgent je crois qu'une tranche du récit s'oriente sur un nouvel axe, afin de remotiver les troupes. Cependant, je n'ai pas que des critiques : il faut le noter, j'ai trouvé les personnes plus présents dans cette partie du récit. Tu t'attardes un chouia davantage sur leur état d'esprit, leur émoi, tu titille un peu la corde du pathos... Cela regonfle un peu la fibre émotionnelle, parfois délaissée au profit d'une approche presque mécanique des combats. Quand au coup du bouclier atmosphérique, je te suggèrerais d'ajouter deux trois lignes de dialogues pour expliquer le pourquoi du comment. ^^ Bien, je crois que tout est dit. Une bonne partie de mon commentaire est nuancée, j'en suis désolé. ^^ Mais tu le sais bien, les lecteurs n'attendent pas tous la même chose d'une fiction... et c'est pourquoi il est si difficile de tous les satisfaire. See you on the next chapter _________________ ________________ « My name is Skay-39, an administrator… An enthusiasm wave hit and I got shot through a link... Now I'm lost in some distant part of the webniverse on a forum – a crazy forum – full of strange, geek life-forms… Help me… Listen, please. Is there anybody out there who can read me ? I'm being tyrannized by an insane fondator… doing everything I can… I'm just looking for a real life. » |
| | | Artheval_Pe Chief of Spatial Operations
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| Sujet: Re: [SEF] Episode I : La Création et la Raison - partie 2 Dim 14 Déc 2008 - 23:33 | |
| - Citation :
- Je serais pourtant curieux de savoir ce qu'il en est.
Tout simplement un petit malin, nommé Skay-39, qui avait lu la fanfic avant tout le monde m'avait recommandé de mélanger plus les batailles pour varier et éviter de lasser le lecteur avec trop de choses en même temps. - Citation :
- Il devient urgent je crois qu'une tranche du récit s'oriente sur un nouvel axe, afin de remotiver les troupes.
Malheureusement, celà viendra, mais... assez tard. Chapitre 15 : ConfusionEn orbite autour de la terre, un groupe de quarante-quatre F-302 attendait, équipés d'engins aux menaçantes formes effilées sous leurs longues ailes grises. Le North American Aerospace Command devait les prévenir de tout nouveau contact. Ce qu'il fit un jour de novembre 2005, alors qu'il faisait jour sur l'Amérique. Les appareils terriens changèrent d'orbite, allumèrent leurs moteurs, activèrent leurs radars et se dirigèrent vers d'immenses objets menaçants flottant dans le vide de l'espace. Ils se dispersèrent en tirant leurs missiles qui fondirent vers les vaisseaux arrivants. Les projectiles explosèrent contre les barrières difficilement visibles des boucliers défensifs, ce qui était prévisible. Mais les vaisseaux agressés répondirent immédiatement, en dispersant du plasma sur les chasseurs terriens. Ceux-ci tentèrent des manœuvres d'évitement, qui furent ineffectives pour certains d'entre eux qui explosèrent dans l'espace sous le coup de la chaleur intense dégagée instantanément par l'impact des décharges de plasma sur leurs coques. Ne restait que trente-sept appareils terriens, insignifiants face à la masse des vaisseaux ennemis. Douze des F-302 s'approchèrent à nouveau des hostiles qui crachèrent un déluge de feu face à eux. Les pilotes terriens semblaient peu perturbés face à ce tir de barrage et continuèrent d'accélérer vers leurs cibles, tandis que la tempête se faisait plus dense. Mais une première explosion détonna, emportant un appareil et son pilote qui venaient d'être touchés. Les autres continuaient d'avancer tandis que des rafales rotatives dansaient devant eux, au milieu des décharges lourdes et des rayons des Gasers qui commençaient à hachurer l'espace devant les yeux des pilotes. Ceux-ci, d'où ils étaient, avaient l'impression de voir toutes les étoiles de l'Univers fondre vers eux. Ils arrivèrent enfin au milieu de la formation où ils essuyaient toujours un feu nourri. Ils ne modifièrent pas leur trajectoire et continuèrent d'accélérer sur un même cap, ce qui les menait au loin, maintenant. Mais les tirs les atteignirent les uns après les autres. Les sept F-302 restants furent fondus, éclatés, disloqués les uns après les autres. Les corps des pilotes furent vaporisés, dispersés, perforés. Mais au milieu des vaisseaux massifs restaient des objets orangés. Cinq détonations nucléaires. Un flash aveuglant. Les objets venaient d'exploser. La lumière se dispersa, la fumée se dissipa, laissant apparaître les mêmes croiseurs, intacts, entourés par les bulles semi transparentes de leurs boucliers. Les autres chasseurs terriens étaient restés à une distance de sécurité du combat. Distance mal nommée car les vaisseaux lourds ouvrirent le feu sur eux. Des rayons formés de Lumière visible de couleur turquoise et de rayons gammas extrêmement denses vinrent toucher les F-302. Les photons percutèrent la matière des aéronefs de l'USAF, la chaleur augmenta dans des proportions considérables tandis que les molécules formant les matériaux dont étaient composés les appareils se dissocièrent. En moins d'un dixième de seconde, il ne restait des meilleurs chasseurs terriens que du gaz et de fines particules calcinées. Sur Hebridan, après la destruction d'une station spatiale civile, les militaires stupéfaits avaient pris les dispositions nécessaires. L'Amiral Frader avait appelé le Président du groupe Tech-con qui avait décidé, avec l'approbation de son conseiller à la défense d'autoriser l'emploi des armes de destruction massive de défense spatiale. L'officier général avait alors pris ses dispositions. Coupant la ligne, Frader ordonna d'un ton ferme aux personnes dans la salle, qui avaient aussi entendu la conversation : -Engagez les satellites de défense. Codes d'autorisations : 1345, 8, 9054 DGH-CGF. -4578, 5, 654434 FTC-CDT L'Amiral et un des membres de son Etat-Major décrochèrent deux clés électromagnétiques accrochées à leur cou qu'ils insérèrent dans leurs logements. Ils appliquèrent ensuite leurs mains sur des scanners tridimensionnels. Une alarme se fit entendre, des lumières rouges s'activèrent, et des consoles de contrôle s'ouvrirent. -Satellites en cours de chargement. Dans l'espace autour d'Hebrida, sur les orbites géostationnaires, des satellites de défense se mettaient en route. Equipés de canons à antimatière, ils étaient destinés à être utilisés comme armes de dernier recours. Mais le tir sur une des stations civiles non armée constituant un crime de guerre et la destruction d'un des croiseurs laissant craindre le pire sur l'issue de la bataille, leur emploi était parfaitement justifié aux yeux des militaires Hébridans. Dans le CO du Gerdisna, le commandant donna rapidement ses ordres : -Ils viennent de descendre un des notres ! Plus de retenue. A tous les appareils ! Ordre de tir des canons gravitationnels sur les hostiles. Les croiseurs hebridans se tournèrent alors vers le vaisseau ennemi le plus proche, celui qui avait ébranlé le Terdasit Humet avant de le détruire. Ils pointèrent leurs canons dessus tandis que les autres vaisseaux hostiles continuaient de tirer avec leurs Lasers, toujours ciblés par les destroyers avec leurs armes à plasma. Les appareils Hébridans déployèrent leurs engins de mort et firent feu. Vingt-huit vagues gravitationnelles furent tirées sur le vaisseau reptilien verdâtre. Le bouclier ne servit pas, impuissant face à un tir de cette nature. En vingt-huit points, la coque de l'appareil ennemi fut percée. En vingt-huit points le vaisseau inconnu fut marqué de trous de plusieurs mètres de larges qui transpercèrent le vaisseau de part en part, éjectant des ponts entiers de l'appareil. Ce fut trop pour le vaisseau qui se disloqua rapidement et dont les fragments d'épaves finirent par exploser les uns après les autres. Les croiseurs se retournèrent vers les quinze vaisseaux ennemis restants et firent feu sur eux avec ces mêmes canons gravitationnels. Les coques des vaisseaux furent broyées, leurs écailles volèrent en éclats, leurs armes explosèrent en se déformant, la structure interne fut expulsée hors des engins aux points d'impacts. Aux endroits les plus solides, le revêtement extérieur ploya sous la charge, les branches latérales se détachèrent. Mais les sept croiseurs hebridans étaient trop peu nombreux pour endommager les quinze vaisseaux reptiliens. Certains de ces derniers étaient encore intacts et endommageaient dangereusement les boucliers des navires Hébridans. Les croiseurs et les destroyers s'éloignèrent, partirent le plus loin possible des engins ennemis. C'est alors que les satellites se mirent en marche. Totalement automatiques, ils changèrent de position pour se mettre à portée de tir, interrogèrent leur système d'identification, et enfin visèrent les vaisseaux hostiles verdâtres. Ils tirèrent soixante-quinze obus à propulsion gravitationnelle, qui, propulsés à deux cent cinquante mille kilomètres par seconde, atteignirent leur cible en un cinquième de seconde pour les plus éloignés. Ils explosèrent chacun à cinq centimètres du bouclier du vaisseau ciblé. Leur charge était de quelques kilos d'antimatière maintenus isolés par un champ magnétique. La mise à feu consistait en une coupure de ce champ magnétique. En moins d'une seconde, l'antimatière et la matière de l'enveloppe des Obus se rencontrèrent et se transformèrent en énergie. Soixante-quinze explosions et vagues de rayonnement fortement énergétiques pulvérisèrent la flotte des vaisseaux hostiles. La vague de lumière de l'explosion éblouit toute la population d'un hémisphère de la planète. La flottille hebridan, protégée dans l'ombre de la planète redémarra ses moteurs et retourna inspecter la zone de combat, située à soixante mille kilomètres d'altitude. Il ne restait rien des vaisseaux ennemis, pas même un débris. Mais une bonne partie des satellites sur des orbites géostationnaires avaient été détruits par les vagues de rayonnement, sans parler des effets électromagnétiques. Les stations spatiales, sur des orbites plus basses avaient été épargnées, grâce à leur distance de l'explosion, mais leurs occupants avaient été probablement irradiés et leurs systèmes électroniques étaient en train de redémarrés, automatiquement coupés lors du déclenchement des explosions. Hebrida se souviendrait de cette attaque, mais elle leur avait au moins montré que leur défense était toujours performante. Cette victoire leur redonnait confiance. La menace que représentait les Oris serait combattue, et ils avaient des chances de gagner. Du moins, c'est ce qu'ils croyaient à ce moment là… |
| | | Artheval_Pe Chief of Spatial Operations
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| Sujet: Re: [SEF] Episode I : La Création et la Raison - partie 2 Dim 14 Déc 2008 - 23:34 | |
| A la surface de Chulak, ancien fief du Goa'uld Apophis, des jaffas armés et équipés faisaient face à un ennemi qui leur était invisible. Dans les faubourgs de la capitale de la planète, des dizaines de guerriers tombaient les uns après les autres. Au nord de la Ville, un groupe d'une centaine de jaffas faisait feu sur la poussière qu'ils voyaient au loin dans les rues et d'où semblait venir les tirs. Des projectiles explosifs frappaient les guerriers et le champ de bataille un peu partout. Parfois, les pavés au milieu de la rue explosaient en propulsant dans les airs de coupants débris de roche qui frappaient les combattants impuissants. Parfois, une rafale touchait la poitrine d'un homme qui explosait sur le coup, faisant sauter les cotes à travers l'armure, dissociant les vertèbres, brisant le coccyx, ne laissant que deux jambes s'écrasant séparément sur le sol et lançant un crâne qui venait tomber sur les autres jaffas terrifiés. Alors que les tirs semblaient s'être calmés, un jaffa pointa son arme de derrière son abri, le proche d'une porte. Un rayon vint frapper le mur derrière lui, et son le bâtiment explosa. La roche et la poussière des cloisons furent projetées par les gaz brûlants de l'explosion orangée à travers la rue. Les étages supérieurs s'effondrèrent en se disloquant et vinrent barrer la rue en tombant sur des guerriers effrayés. Un autre jaffa, d'environ cent ans, sauta par-dessus les débris en tirant simultanément avec deux lances attachées ensembles. Des projectiles minuscules virent se loger dans ses carotides. Il en résulta une déflagration qui pulvérisa du sang et de la chair à travers l'atmosphère. Le temple en face du bâtiment précédemment détruit détonna à son tour, soufflant dans son explosion les habitations adjacentes qui s'effondrèrent sur la rue où se tenaient des guerriers en difficulté. Quelques mètres en arrière, des jaffas achevèrent de monter un canon de campagne. Ils firent signe à leurs camarades de reculer et firent feu. La décharge partit à l'horizontale, vers un point au loin dans la poussière. Et la décharge revint. Elle passa au dessus de leurs têtes tandis qu'ils se baissaient et alla frapper un mur de pierre qui fut percé par la détonation. -C'était notre tir ! Hurla un des servants du canon. -On ne les voit pas, ils continuent à tirer, même alors qu'on leur balance tout ce qu'on a ! Les jaffas se couvrirent les uns les autres en tirant à l'aveuglette dans le direction de leurs invisibles ennemis. De l'air émanait une odeur entêtante de chair calcinée, et de cendres. Tandis que les guerriers se repliaient, ils laissaient derrière eux les restes épars méconnaissables de leurs camarades.
Un peu plus au Nord de la ville, un combat similaire avait lieu dans la forêt. Quelques centaines de jaffas reculaient peu à peu sous les tirs nourris d'ennemis difficilement identifiables, vagues formes sombres à des centaines de mètres. Les fiers guerriers se repliaient vers une tranchée naturelle tandis qu'ils étaient décimés par le feu ennemi. Des explosions retentissaient un peu partout, entourant les fuyards assourdis par le vacarme. Elles projetaient de la terre dans les airs, abattaient des arbres et fauchaient des jaffas par dizaines. Des tirs d'armes automatiques sifflaient aux oreilles des chanceux, coupaient les troncs d'arbres en explosant lorsqu'ils les rencontraient. Des branches incandescentes retombaient aux sols, une pluie de terre sèche s'abattait dans la forêt qui disparaissait peu à peu pour laisser place à une plaine ravagée. Les jaffas achevaient leur manœuvre. Tandis que les derniers atteignaient la tranchée, un groupe de six combattants fut dispersé dans les airs par une déflagration. Les débris retombèrent sur leurs compagnons terrifiés. Un peu plus loin, un guerrier fut fauché par une rafale qui lui emporta ses deux jambes. Un autre jaffa accourut pour l'aider et sa tête en explosa en projetant les restes du visage et la mâchoire sur l'estropié hurlant vainement, maintenant dégoulinant de sang, tentant de ramper pour se mettre à l'abri. Un troisième soldat arriva et tenta de l'aider aussi, mais son flanc droit explosa sous l'effet d'un projectile explosif. Ses cotes se brisèrent en dizaines de morceaux, son poumon droit transpercé se détacha, ses intestins broyés furent éjectés de son corps, tandis que son cœur et ses autres organes étaient soufflés. Son épaule se déboîta alors que son bras était envoyé vers le ciel. Il tomba tout entier au sol, déjà mort avant de le percuter Finalement, une explosion pulvérisa les deux cadavres, le blessé et un autre jaffa, dont les restes retombèrent dans la tranchée où se protégeaient leurs compagnons hurlants. D'autres explosions secouèrent le sol, en dispersant de la terre sur les guerriers. Ceux-ci attendirent quelques secondes et se levèrent dans leur tranchée. Ils ouvrirent le feu à tout va à l'horizon. On leur répliqua par des tirs en rafales qui broyèrent les combattants et lances restées à découvert. D'autres tirs se firent entendre, et des explosions retentirent. Des arbres fauchés s'effondrèrent dans le fossé, écrasant les jaffas pris au piège ; des détonations retentirent dans les tranchées où les guerriers furent tués par surprise. Parfois, des explosions pulvérisèrent les arbres effondrés, éparpillant dans les airs des débris qui se dispersèrent à très grande vitesse, causant des coupures et parfois de graves blessures aux jaffas stupéfaits. Les quelques survivants sortirent de la tranchée et se replièrent en désordre. Ils étaient terrifiés. Jamais encore ils n'avaient subi une défaite aussi cuisante. Jamais ils n'avaient été confrontés à un ennemi face auquel ils étaient aussi impuissants, hormis peut-être les priors. La plupart des fuyards furent fauchés par des tirs, et seule une poignée de combattants en réchappa vivants.
A l'intérieur du SGC, au même moment, alors que la terre était attaquée, une alarme retentit. -Activation extérieure non programmée de la porte des étoiles ! Annonça le sergent Harriman alors en poste dans la salle de contrôle. Il ferma l'iris en pressant sa main contre le scanner d'empreintes digitales qui s'alluma d'une lumière rouge.
Le Général Landry accourut rapidement depuis le Centre des crises du SGC, où il suivait la situation sur orbite, qui était peu brillante. -Qu'y a t il, Sergent ? -Activation extérieure. Nous recevons un code d'identification. L'écran de contrôle changea d'affichage, indiqua l'examen en cours du code et indiqua le résultat. -C'est Brata'c, mon Général. -Ouvrez l'Iris. Hank Landry descendit aussitôt en salle de la porte alors le maître jaffa Brata'c descendait la rampe. -Salutations. -Salutations, Brata'c. Que se passe-t-il ? -Ainsi que vous nous l'aviez prédit il y a peu, Chulak est attaquée. Toutes nos troupes sont incapables de repousser les envahisseurs, qui semblent insensibles à nos armes et ont détruit nos vaisseaux. Nous demandons l'aide de la Tau'ri. -Nous sommes aussi attaqués en ce moment même, et nos vaisseaux sont indisponibles. Je crains que je ne puisse rien faire pour vous. -Pourriez-vous envoyer quelques uns de vos soldats ? Vos armes à projectiles et vos tactiques pourraient se révéler plus efficaces que les nôtres. -Sergent, SG-15 et SG-22 partent pour Chulak dès que possible ! Cria Landry à son subordonné. -Tout de suite, monsieur. Répondit Harriman. -Je vous remercie, Général Landry. -Je crains que mes hommes ne vous soient pas d'une grande utilité. Sur ce, je suis attendu autre part. Conclut le Général qui quitta la salle pendant qu'on composait l'adresse et que deux équipes arrivaient en salle de la porte.
La prairie était baignée d'une douce lumière orange. Une légère brise balayait les herbes hautes et faisait bruisser les feuilles des arbres tandis que de petits mammifères bondissaient souplement de branches en branches. Derrière une haie d'arbustes se dressait la porte des étoiles de la planète qui restait inactive, et qui vint à être franchie par une personne. Le cadavre mutilé atterrit au milieu de l'herbe derrière la construction en laissant une traînée d'hémoglobine écarlate. Quelques dizaines de mètres plus loin se dressait un village de maisons à colombages, qui n'en était déjà plus un. Une maison explosa en projetant des pierres sur une foule d'humains en panique qui se pressait dans l'allée centrale. Un enfant et sa mère tombèrent, atteints par des débris à la vélocité supersonique. Un homme mourut en étant lancé vers le ciel. Ses organes internes furent déchirés par la violence du souffle de l'explosion. Les humains en panique fuyaient des êtres étranges, à peine discernables au milieu de la fumée et de la poussière, qui tenaient des armes tirant des projectiles létaux pour les êtres vivants. Des gens tombaient par dizaines. Des explosions retentissaient tout autour. Les dizaines d'autochtones portaient des habits rudimentaires et des chapeaux noirs qui étaient rapidement perforés par des tirs impitoyables. Ils fuyaient dans la panique et la peur. L'enfer se déchaînait sur eux. Les dieux les châtiaient pour leurs pêchés en les exterminant, tel le peuple indigne qu'ils avaient été. Mais la punition était injuste. Ils avaient toujours été pieux, et avaient toujours respecté Odin. Une balle. Une explosion. Un mort. L'homme s'effondra, le crâne pulvérisé.
En orbite autour de la planète, deux vaisseaux écailleux à l'allure reptilienne reprenaient de l'altitude après avoir largué leurs soldats. Ils traçaient avec leurs Gasers un périmètre autour des survivants fuyards à la surface de la planète, en incendiant la végétation tout autour de la zone pour prévenir toute tentative de fuite. L'opération se déroulait selon les prévisions.
Dans l'ancien palais de Sokar sur Delmak, Fal'ket, assis dans un trône, avait une discussion animée avec un des ses conseillers dans l'ancienne salle d'audience du seigneur Goa'uld. L'arrivée des vaisseaux en orbite de la planète lui avait fait perdre la face, d'autant plus qu'il n'était pas sûr que la défense soit suffisamment efficace. -Rien ne va plus, Valnete'c, Teal'c avait raison, et le conseil s'en rendra bien compte. Mes partisans continueront à me soutenir, mais les indécis rejoindront sûrement l'autre camp. Cette situation ne me convient pas. La nouvelle de mon erreur et de ma prise de position pourrait se répandre, et les élections tourneraient à mon désavantage. La peste soit de ces idées de démocratie. -Nous pouvons toujours manipuler les élections. Je me suis renseigné sur certains mondes démocratiques, ils ont eu le temps de réfléchir à beaucoup de méthodes intéressantes. En attendant, dans ton cas, frère, le discours sécuritaire n'est pas une idée applicable. -Veux-tu aller rejoindre Sokar pour tes sarcasmes ? -Je n'entendais pas te railler. Paradoxalement, ce conflit pourrait nous servir, en plus de la menace que peuvent représenter les Oris. Lorsque les temps sont incertains, menaçants, la population est plus réceptive aux idées conservatrices ou protectionnistes qu'au progressisme. -C'est le cas, Gerak a eu de la chance que la démocratie ne soit pas mise en place. En ces temps de construction de notre nation et de croissance, ce sont probablement Teal'c et Brata'c qui auraient remporté les suffrages. Leurs faits d'armes et les perspectives qui s'ouvraient auraient suffi à leur faire gagner les élections. Les menaces qui se profilent jouent en notre faveur, mais je crains que cela ne suffise, particulièrement après cette déconvenue. Spécula Fal'ket en désignant le ciel au travers de la fenêtre de la salle. -En effet, je crains que la victoire ne te soit pas assurée. Mais la fraude pourrait faire le reste. Une de mes idées est que nous pourrions, par exemple, changer le contenu des urnes durant le transport vers Dakara. -Et si le comptage est décentralisé ? -Cette question sera votée par le conseil, je pense que nous pourrons avoir une majorité sur ce point. Les autres ne verront peut-être pas où nous voulons en venir. Et comme nous contrôlons une part importante des transports vers Dakara grâce à notre flotte. Ce devrait être simple. Sinon, nous pouvons toujours faire voter les morts ou des jaffas qui n'existent pas. Il n'y aura pas de listes de votants d'ici là, et les registres sont parfois très mal tenus sur certaines planètes. Sur d'autres, ils pourraient… s'égarer. Suggéra Valnete'c avec un sourire carnassier. -Je crains cependant qu'une telle fraude ne passe pas inaperçue. Mon impopularité risque de grandir très vite à la suite de mon erreur de jugement, et mon arrivée vainqueur serait invraisemblable. Répondit Fal'ket l'air pensif. -Tu ne désires donc pas gagner l'élection ? -Je crains que mon cas soit trop difficile pour le moment. Je me présenterai, cependant. Mais, j'ai un candidat en tête qui pourrait servir nos idées. Il est populaire et il m'écoutera attentivement… Reste à opérer quelques manipulations pour faire monter sa popularité face à ces traîtres de Brata'c et Teal'c. La peste soit du prêtre qui a eut l'idée saugrenue de les honorer l'année dernière. Mais, pour l'élection, je pense que notre homme a ses chances, si nous agissons efficacement et rapidement… -Et à qui penses-tu précisément ? -Oh, tu le connais… Un certain Se'tak, conclut Fal'ket d'un air grave. Un jaffa en armure se précipita dans la salle en portant sa lance. -Monseigneur, nos frères demandent du renfort en orbite ! Ils peinent à tenir leur position ! -Ces envahisseurs, les fous… Rappelez nos hataks en patrouille, déroutez les quatre plus proches ici et envoyez le reste vers Dakara ! -Bien, monseigneur. Le guerrier quitta la pièce en courant et se dirigea vers une des passerelles de contrôle et de communication du Palais. -Si nous perdons la capitale, on ne me le pardonnera pas. J'aurais alors d'autres soucis que les élections. -Je crains que si Dakara tombe, tu ne sois vraiment envoyé sur ce qui reste de Netu… Répondit Valnete'c en regardant l'astre rougeoyant en question au travers d'une des fenêtres du palais.
Sur P6X-465, tous les scientifiques s'étaient remis au travail dans le souterrain Alien. Les hommes en blouse blanche s'agitaient dans la confusion et l'empressement. Des ordinateurs et des câbles parsemaient l'endroit. Un groupe palabrait ardemment devant la console. -Nom de dieu, la terre est attaquée, on pourrait trouver de quoi la défendre là dedans ! Dépêchez-vous ! Hurla Warrington en postillonnant sur les linguistes au travail. -Pure spéculation de votre part. De plus, on vous dit qu'on n'a aucune base connue, que les logiciels d'analyse ne donnent rien ! répondit un des hommes de lettre. -Mais il y a urgence ! Insista le scientifique barbu dans un beuglement. -Allez-vous vous calmer ? On ne peut pas aller plus vite, et nous ne sommes pas à vos ordres ! Lui répliqua-t-on. -Comme vous voudrez, messieurs. Coombs, Pickford, allez chercher un laser et cent grammes de semtex. -Vous n'allez pas faire ça ? -La situation est urgence. A temps désespérés, mesures désespérées. A moins que vous n'ayez une meilleure idée ? Suggéra Lapaglia d'un air hautain. -Le colonel ne vous autorisera jamais… -C'est sa propre idée, figurez-vous… |
| | | Skay-39 The Vortex Guy
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| Sujet: Re: [SEF] Episode I : La Création et la Raison - partie 2 Sam 27 Déc 2008 - 19:18 | |
| - Artheval_Pe a écrit:
-
- Citation :
- Je serais pourtant curieux de savoir ce qu'il en est.
Tout simplement un petit malin, nommé Skay-39, qui avait lu la fanfic avant tout le monde m'avait recommandé de mélanger plus les batailles pour varier et éviter de lasser le lecteur avec trop de choses en même temps. Ah mais oui, et je maintiens, c'aurait été vraiment trop répétitif si les batailles s'étaient succédées dans leur intégralité. ^^ C'est beaucoup mieux lorsqu'elles s'entremêlent ainsi, cela préserve du suspens sur plusieurs fronts. Simplement, moi j'aurais placé toutes ces batailles dans un seul chapitre, ou alors j'aurais coupé alors qu'elles sont toutes mal amorcées... Bref, j'aurais tâché de trouver une "logique de groupe" pour les passages que j'enferme dans un chapitre. Ici je comprends mal la logique du découpage en chapitre, la dynamique globale. Mais bon, je veux pas non plus te harceler sur le sujet. ^^ - Artheval_Pe a écrit:
-
- Citation :
- Il devient urgent je crois qu'une tranche du récit s'oriente sur un nouvel axe, afin de remotiver les troupes.
Malheureusement, celà viendra, mais... assez tard. Que tu écrives cela me surprend, car en fait, ce nouvel axe intervient bel et bien, avec le combat au sol sur Chulak et la scène au coeur du SGC qui indique qu'il va se poursuivre. Nous avons également droit à un peu de politique sur Delmak, et enfin nous retrouvons la machinerie alien en sous sol sur le monde-prison d'Anubis. C'est un sacré changement au milieu de cette longue succession de batailles spatiales. J'espère que ces nouveaux tableaux se poursuivrons en parallèle des derniers combats. C'est donc un chapitre plus varié, bien agréable, et un peu plus axé sur le côté humain et politique de l'histoire. _________________ ________________ « My name is Skay-39, an administrator… An enthusiasm wave hit and I got shot through a link... Now I'm lost in some distant part of the webniverse on a forum – a crazy forum – full of strange, geek life-forms… Help me… Listen, please. Is there anybody out there who can read me ? I'm being tyrannized by an insane fondator… doing everything I can… I'm just looking for a real life. » |
| | | Artheval_Pe Chief of Spatial Operations
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| Sujet: Re: [SEF] Episode I : La Création et la Raison - partie 2 Sam 27 Déc 2008 - 20:11 | |
| Concernant le découpage en chapitres, comme je l'avais expliqué à plusieurs reprises avant de publier la fanfiction, je n'ai pas pour habitude de découper en chapitres, tout simplement parce qu'ils sont sensés former une unité de sens, et mon histoire est à la fois trop courte et pas assez structurée pour être découpée ainsi. Les chapitres sont en fait une requête de SGFS qui date du moment où j'ai eu la section, requête que je tiens à respecter. Effectivement, le découpage est donc peut-être assez maladroit. Concernant la dynamique globale, disons que je voulais décrire de manière très détaillée les différentes batailles spatiales, touchant les différents peuples. Pour être honnête, je crains m'être un peu enlisé dans celà. Assurément, si j'écris un épisode suivant, il sera probablement sans batailles spatiales. (Même moi, j'en suis arrivé à en avoir marre d'écrire ça, un peu coincé par la logique de mon histoire et ma répugnance à faire des ellipses ou des raccourcis) - Citation :
- Que tu écrives cela me surprend, car en fait, ce nouvel axe intervient bel et bien,
Disons que l'axe principal interviendra bel et bien à l'approche de la conclusion. Mais effectivement, j'ai essayé de varier un peu. Cependant, le retour des batailles va se faire, notamment celle au sol sur Chulak dans laquelle on va découvrir quelques-unes des habiletés de ces aliens. |
| | | Artheval_Pe Chief of Spatial Operations
Nombre de messages : 3593 Age : 33 Localisation : Paris
| Sujet: Re: [SEF] Episode I : La Création et la Raison - partie 2 Dim 28 Déc 2008 - 12:25 | |
| Chapitre 16 : Mise à l'épreuve
En orbite autour de la Terre, les sept vaisseaux inconnus, étaient restés inactifs quelques dizaines de minutes, à la surprise des militaires au sol. Mais, de manière tout aussi surprenante, ils commencèrent à entrer dans l'atmosphère sans autres formes de tirs préalables. Leurs formes échauffées par l'air porté à haute température s'illuminaient d'une couleur orangée au contact de l'air tandis que les appareils se dispersaient. L'un d'eux se dirigea vers l'Europe, un autre vers la cote Est des Etats-Unis, un vers l'océan pacifique et encore un sur l'Afrique. L'Antarctique fut survolé par un des engins, de même que les steppes de la Mongolie et la mer de Chine. Le vaisseau se dirigeant vers l'Europe infléchit sa course, et se dirigea vers la Manche. Il perdit très rapidement de l'altitude et se stabilisa à environ cinq cent mètres d'altitude, au dessus d'une des principales routes maritimes de la Région. Le temps était clair, avec peu de nuages, et le Soleil brillait sur la mer. Une belle météo, qui est plutôt rare en ce lieu. Les passagers d'un ferry proche s'étaient regroupés sur les terrasses pour profiter de la vue. Ils furent d'autant plus surpris de voir cet objet immense flotter dans le ciel et leur cacher le soleil. Le Capitaine s'en rendit compte et commença à passer des appels radio. Il fut brusquement interrompu par une secousse qui ébranla le navire dans son ensemble. Le vaisseau volant venait de tirer des décharges de plasma au ras des flots qui avaient éventré les ponts inférieurs, au dessus de la ligne de flottaison. Mais personne n'eut le temps de s'en rendre compte. Un Laser frappa le navire en son centre qui détonna en une immense explosion. La boule de feu expédia dans les airs des milliers de débris de tailles différentes accompagnés d'une fumée noire et de gaz brûlants. Elle monta à plusieurs centaines de mètres d'altitude en se refroidissant et formant un épais nuage noirâtre.
Le Porte-avions français Charles de Gaulle croisait justement à quelques dizaines de nautiques du lieu de l'explosion. Il était accompagné de plusieurs autres bâtiments dont la frégate antiaérienne Jean Bart. Dans le Central Opérations du navire à propulsion nucléaire, les officiers tactiques donnèrent l'alerte. Le commandant du navire et l'amiral arrivèrent rapidement dans la salle. -Alerte aéronef non identifié statique dans nos 143° à vingt-cinq nautiques. Il est dans la zone de sécurité du Jean Bart, à portée de tir, et nous venons de perdre un contact radar de surface, un ferry battant pavillon britannique. Pas d'IFF, et il ne répond pas à nos appels. L'engin est énorme, on a d'abord pensé à une anomalie radar, mais nos escorteurs confirment. -Contactez Taverny pour vérifications et instructions. Faites décoller la patrouille d'alerte. Ordonna l'amiral.
Au Commandement de la Défense Aérienne et des Opérations Aériennes, situé au fort de Taverny en Banlieue parisienne, la situation n'avait pas échappé au chef conduite qui observait d'un œil inquiet l'objet non identifié sur les écrans de la salle. Les informations arrivaient rapidement à son attention. Il avait déjà fait décoller deux Mirages 2000 d'une base aérienne et autorisé le Charles-de-Gaulle à lancer ses appareils. Pour le moment, la procédure consistait essentiellement à savoir ce qu'était cet engin. Le reste viendrait plus tard. Les écrans radar affichaient toujours son spot comme suspect, en attente de plus d'informations. La ministre de la défense avait été prévenue et était maintenant en liaison. Mais la suite ne tarda pas. Un des soldats se leva et rapporta d'un air grave : -Le Jean Bart indique que le non identifié a ouvert le feu et détruit un porte-container avec une arme à énergie dirigée. Le Charles de Gaulle confirme avoir perdu l'écho sur son radar. L'officier au poste de chef conduite se résigna alors à prendre la décision qui s'imposait. Après approbation de la ministre de la défense, il décrocha son téléphone sécurisé crypté pour contacter le Premier Ministre. Après moins d'une minute d'attente, il l'eut en ligne et lui résuma la situation. Le chef du gouvernement s'assura de la validité de l'information et après une longue minute de réflexion, autorisa l'emploi de la force.
Sur Chulak, ancien fief du goa'uld Apophis, la porte des étoiles venait de laisser passer un groupe de neuf personnes. Deux équipes SG guidées par le maître jaffa Brata'c se dirigeaient promptement vers la ville en quittant la vallée exposée dans laquelle se dressait le Cha'paï. Le Major Gordon commandait les militaires terriens. Il suivait la marche rapide du jaffa tout en le questionnant : -Quelle est précisément la situation ? On nous a parlé d'une invasion, mais rien de plus. -Des forces inconnues ont détruit nos vaisseaux mères en orbite et on débarqué à l'écart de la cité. Les jaffas qui la défendent se font tuer les uns après les autres. Nous ne voyons même pas nos ennemis. Ils ont déjà tué des dizaines de nos guerriers. J'espère que vous saurez comment leur faire face. -On ne les a jamais affrontés, mais on ferra de notre mieux. -Le chemin que je vous fais prendre permet de les éviter. Ils ont attaqué par le coté opposé de la ville, qui est probablement près du lieu où ils ont posé leurs vaisseaux. Après une dizaine de minutes de marche, le groupe arriva sur une place centrale de la ville de Chulak. La plupart des bâtiments étaient endommagés, des pierres gisaient au sol un peu partout et d'épais nuages de poussière blanche troublaient l'air. Un ancien parlais d'Apophis couvrant entièrement une des faces de la place était maculé de traces de brûlures noirâtres, était éventré en plusieurs endroits et avait perdu plusieurs de ses colonnes qui s'étaient effondrées et brisées. Des jaffas gravement blessés traversaient les lieux tandis que d'autres encore valides attendaient, sur leurs gardes, armes à la main. Une odeur acre de combustion et de poussière de marbre emplissait l'air alors que des détonations, des décharges et des hurlements se faisaient entendre au loin. Les neuf hommes allèrent à la rencontre d'un jaffa en armure qui donnait rapidement des ordres à ses subordonnés. Le guerrier en question se retourna vers Brata'c à son arrivée et celui-ci reconnut la figure familière de Rak'nor. Le jeune combattant l'interpella : -Alors, Brata'c, ce sont les renforts ? -Oui, frère, les Tau'ris subissent eux aussi une attaque. Ce sont tout ce qu'ils ont pu envoyer. -Qu'attendez vous de nous ? demanda Gordon. Quel front pourrions-nous défendre ? -Je suggère que quatre de vos hommes partent vers le temple d'Apophis et que vous et votre équipe restiez ici à défendre la place. Répondit Rak'nor -Bien. Glenn, prenez votre équipe et partez à l'Est. Soyez prudents, repliez vous si ça devient trop chaud. -Compris, Monsieur. Les quatre soldats terriens en tenue camouflage urbaine ajustèrent leurs lunettes anti-poussière sur leurs yeux et se mirent en route au pas de course et en empruntant une autre rue enfumée et jonchée de gravats. Pendant ce temps Gordon et ses hommes s'étaient dispersés au quatre coins de la large place. Chacun d'entre eux avait posé son lance-roquettes et attendait patiemment. Des bruits d'explosions, de tirs de lances et des sifflements se faisaient toujours entendre au loin. L'équipe de Glenn, après avoir parcouru une centaine de mètres, rencontra un groupe de jaffas qui tiraient à tout va. Ils s'interpellèrent et le chef du groupe briefa les militaires terriens. -On a du céder le temple. Ils avancent à une vitesse effrayante ! Toutes les rues ont été détruites et on tente un tir de barrage pour les empêcher d'avancer. Un puissant bruit interrompit la conversation lorsqu'une maison proche explosa en versant sur la rue le marbre de ses murs. -Ils s'approchent de plus en plus ! Vous avez une idée de la manière de les arrêter ? Cria le jaffa pour couvrir le bruit. -On a amené deux lance-roquettes, mais je ne sais pas si ça sera d'une quelconque aide. Mais on a aussi quelques grenades et de l'explosif. -J'espère que ça nous sera utile ! Une nouvelle explosion, plus lointaine, ébranla les alentours. La poussière emplissait l'air et les poumons dans toute la zone. Deux des soldats épaulèrent leur lance-roquettes et se préparèrent à tirer. Les jaffas ouvraient le feu de plus belle, et des dizaines de tirs traversaient la rue par laquelle les Aliens progressaient, toujours hors de vue, cachés par la fumée. Les défenseurs se protégeaient derrière les plus gros débris au sol et les angles des bâtiments. La peur nouait leurs entrailles au fur et à mesure de l'attaque. Des ombres se dessinèrent au loin. C'est alors que conjointement, le chef jaffa et le Lieutenant Glenn ordonnèrent à tout le monde d'ouvrir le feu à volonté. Des dizaines d'autres tirs, et cette fois des balles partirent en direction des inconnus hostiles. Les deux roquettes partirent. Elles foncèrent à pleine vitesse en laissant derrière elles une traînée de fumée blanche, jusqu'à ce que deux détonations se fassent entendre. Les RPG venaient d'être explosées avant d'atteindre leur cible par la détonation dans l'air de deux charges. Glenn et ses hommes jurèrent et se remirent à faire feu avec leurs G-36. Mais cela fut bref. Une explosion massive au milieu de la rue pulvérisa la plupart des défenseurs et la barricade. Le souffle souleva de la poussière tout autour d'entre les pavés et effondra les façades des bâtiments les plus proches tout en dispersant des débris de ce qui formait la ligne de défense. Il tua et renversa les combattants alentours dont les corps de certains furent projetés à plusieurs mètres. Sous un tas de pierres, la jambe bloquée par un bloc, les poumons emplis de poussière acre, le cou ouvert par un éclat saillant, un des soldats américains était encore à demi conscient, sonné par la détonation. Il n'entendait plus rien sinon une tonalité aigue atrocement forte dans ses oreilles et quelques bruits sourds qu'il sentait à travers son corps. Bloqué par la masse de matière au dessus de lui, il ne pouvait bouger son torse ni ses jambes, mais sa main droite était libre et pouvait accéder à l'air libre par une ouverture qu'il voyait sur son flanc et qui lui permettait d'observer la rue. Suffocant, étourdi, bloqué, tiraillé par la douleur qui traversait son corps, il restait là. Il aperçut au loin quelques formes vertes, floues. Il vit passer un vague objet volant à environ un mètre cinquante du sol, de la taille d'un cercueil, autour, des créatures en armures, étranges, en nombre de plus en plus grand. Saisi par un éclair de rage, secoué de tremblements, le jeune caporal sortit son pistolet de son holster. Il aperçut près de lui un de ces aliens en armure, à travers l'ouverture dans le tas de débris. Pointant son arme de sa main tremblante, il fit feu vers son ennemi. Il tira cinq cartouches et s'arrêta, à bout de forces. A sa grande surprise, la créature sur laquelle il venait de faire feu n'avait pas bronché. Elle ne portait pas de trace des coups. Le soldat pensa dans un soupir tardif qu'il avait du le manquer. Mais il ne l'avait pas manqué, les cinq balles avaient atteint son adversaire, mais étaient tombées, brisées. Celui-ci se tourna lentement, pointa son bras armé et répliqua. Une centaine de projectiles explosifs dispersa une bonne partie de l'amoncellement de débris et de l'être en son sein. Le combattant alien se retourna et repartit au trot en direction de la ligne de front.
Sur P6X-465, les équipes techniques avaient investi la salle souterraine. Des machines traînaient un peu partout dans la pièce et techniciens et scientifiques furetaient autour. Les linguistes et archéologues attendaient dehors, plongés dans leurs papiers et dans leurs livres. Un Laser destiné à couper la porte dans le mur avait été amené au milieu de la pièce. Warrington et Lapaglia attendaient, impatients, que les techniciens aient fini de le mettre en place et de le programmer. Ils en étaient proches. En quelques minutes, ce fut terminé. Le système fut en place. Quelques autres instants furent nécessaires au scientifique italien pour rentrer le trajet du faisceau dans l'ordinateur contrôlant le guidage. Finalement, ils lancèrent le découpage. Le Laser s'activa, invisible, et alla toucher le métal de la porte ovale, juste à la jonction avec le mur. L'alliage vira au rouge puis au jaune et commença à fondre. Le rayon suivit le trajet prévu, faisant tomber sur le sol quelques restes de métal en fusion. Les scientifiques s'approchèrent et observèrent le travail. Warrington prit une minuscule loupe au travers de laquelle il regarda d'un œil l'entaille creusée par la chaleur. Il fixa plusieurs portions du découpage, et tandis que les autres prenaient encore des mesures, il déclara : -Messieurs, il y a encore du travail. L'efficacité du Laser est inférieure à nos prévisions, il va falloir faire plusieurs autres passes, tout dépendra de l'épaisseur de la porte. -Il a raison, tout le monde derrière, on reprend, ajouta Lapaglia en frappant dans ses mains. Et ils repartirent pour un tour.
Pendant ce temps, sur terre, les vaisseaux inconnus se prépositionnaient. En Mongolie, l'un de ses immenses engins survolait la steppe à basse vitesse escorté par ses chasseurs aiguilles qui lui tournaient autour à des vitesses différentes. Certains de ces vaisseaux légers volaient à très basse altitude en créant des remous près du sol. Le soleil frappait la coque du croiseur depuis le dessus, ce qui laissait une ombre sur le sol longue de plus d'un kilomètre. Un berger vit passer de près cette formation et fut pétrifié de surprise lorsqu'un des chasseurs passa à faible vitesse à une dizaine de mètres de lui. Son troupeau tout entier pris la fuite et se rua au galop le plus loin possible de ces aéronefs. Le vieil homme à la peau ridée et aux yeux bridés observa ces engins avec une grande curiosité. Il vit les chasseurs se disperser et commencer à cercler à basse vitesse. Le vaisseau mère déclencha ses réacteurs ventraux. D'énormes jets de gaz bleus apparurent sous son ventre. Un souffle de même couleur parcourut le paysage, se dispersa le long des collines. Le berger le sentit sur son visage, il sentit un vent chaud, puis une courte rafale glaciale. Les propulseurs flambèrent de plus belle en arrachant de la terre et dispersant de la poussière qui partait dans les airs. Le sol tout entier vibrait. Il trembla violemment lorsque l'appareil toucha le sol. Certains des chasseurs aiguilles revinrent vers l'aéronef en créant d'autres remous dans l'herbe de la. Steppe. Ils évitèrent celui-ci en se dispersant et tournèrent autour de lui, l'escortant. Le vieux pâtre s'assit dans l'herbe rase sur le haut de sa colline et attendit pour observer. |
| | | Artheval_Pe Chief of Spatial Operations
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| Sujet: Re: [SEF] Episode I : La Création et la Raison - partie 2 Dim 28 Déc 2008 - 12:25 | |
| En mer de chine, un des vaisseaux se dirigea vers la baie d'Along. Accompagné par ses chasseurs, il volait à basse altitude, juste assez pour ne pas heurter les rochers en pains de sucre. Ses réacteurs ventraux allumés généraient des remous dans l'eau qui s'écartait en créant des vagues de quelques mètres. Des pécheurs à la barre de leurs jonques regardèrent passer incrédules cette formation. Ils n'eurent que quelques instants, car, les chasseurs aiguilles commencèrent rapidement à ouvrir le feu sur tout ce qui se trouvait à vue du croiseur alien. Une première jonque explosa. Les obus dans sa coque firent voler en éclats le bois, les pièces de métal furent projetées dans les airs, les voiles furent déchirées et brûlées par les souffles. Les quelques personnes présentent dessus furent expédiées à plusieurs dizaines de mètres, parfois démembrées. Elles retombèrent dans l'eau, mortes, leurs organes internes broyés par le choc et, avalant rapidement du liquide, coulèrent à pic. D'autres embarcations subirent rapidement le même sort. L'une d'elle fut simplement disloquée par le passage d'un chasseur en son sein, telle un tronc vermoulu mis en pièce par un obus. Sur un cercle de plusieurs kilomètres de diamètre, il n'y eut plus âme humaine qui vive.
Quelque part dans une plaine désertique de l'est du Soudan, un autre vaisseau fit une approche à basse altitude, ses réacteurs ventraux allumés générant un grondement sourd, escorté par ses chasseurs virevoltant autour. Ceux-ci se dispersèrent et firent des passages très lents dans le paysage alentour. Il n'y avait que ruines, cadavres et désolation antérieurs à l'arrivée des vaisseaux. Des femmes et enfants gisaient au sol, partiellement décomposés, brûlés par la chaleur crue du soleil de plomb. Du sang coagulé tachait le sable. Le vaisseau mère en vol balaya au Laser ces restes et ruines qui lui étaient visibles. En quelques dizaines de secondes, il ne resta que le sable et la végétation. Habitations en ruines, cadavres et ordures avaient disparus, consumés par la chaleur des rayons. A quelques kilomètres, un des chasseurs aiguilles surprit un groupe de Janjawids en raid à bord d'un pick-up. Paniqués, ceux-ci eurent l'idée saugrenue d'ouvrir le feu contre l'inconnu. Ils manoeuvrèrent la mitrailleuse située en arrière et tirèrent des rafales contre l'engin alien. L'un des miliciens épaula son lanceur Strella et lâcha un SA-7. Le petit vaisseau, volant à très faible vitesse et près du sol ne put éviter le missile. Celui-ci détruisit l'arrière et ébranla l'appareil de telle sorte qu'il s'écrasa au sol. Les Janjawids se félicitèrent de cette victoire. Celle-ci fut de courte durée. Quelques dizaines de secondes après le crash, trois chasseurs aiguilles rejoignèrent la zone et pulvérisèrent les combattants avec leur véhicule. Entre temps, le vaisseau mère, toujours escorté, s'était posé sur le sol de la même manière que son homologue en Mongolie. A ceci près qu'il n'y eut aucun humain pour l'observer.
En orbite autour de Dakara, les croiseurs aliens venaient d'achever le dernier des hataks restants protégeant la planète. La voie était dégagée vers la cité sacrée des jaffas et son générateur d'ondes ancient. Alors que les astronefs se positionnaient pour aborder la descente, plusieurs fenêtres d'hyperespace s'ouvrirent tout autour de la planète. Des dizaines de hataks escortés d'Al'keshs arrivèrent ainsi sur orbite au contact, en formations de combat. En quelques secondes, la trentaine de vaisseaux jaffas ouvrit le feu sur les sept engins aliens qui répliquèrent avec leurs lasers. Les Al'keshs s'approchèrent. La bataille s'engagea.
Sur Chulak, Le Major Gordon et ses trois hommes restants tenaient toujours la place, dos à dos avec les jaffas. Les Aliens semblaient prendre leur temps pour attaquer. Malgré les alertes des fuyards indiquant que les troupes ennemies se rapprochaient, aucun signe de celles-ci n'apparaissait. Les bruits au loin diminuaient de fréquence, et l'odeur entêtante de chair brûlée se faisait cependant plus présente. Le champ de vision des soldats terriens était vide, rien ne laissait présager de l'approche des envahisseurs. Mais Gordon tendit l'oreille lorsqu'il entendit un bruit étrange. Cependant, rien n'arriva. Il se détendit donc, et continua son attente. Il eut tort. Moins de quarante secondes plus tard, un flot de liquide opaque bleuté luminescent déboucha de la rue qu'il surveillait. Des centaines de mètres cubes de ce courant se déversèrent à travers la place et les alentours. Il en arrivait de plus en plus, si bien que le niveau au sol commença à monter rapidement. La plupart des hommes et des jaffas se levèrent alors que le niveau leur arrivait au genoux. Mal leur en pris, ils s'effondrèrent au sol immédiatement. -C'est du liquide paralysant ! Hurla un des soldats terriens. En effet, cette substance provoquait une paralysie quasi immédiate des tissus chez les mammifères qu'elle touchait. Des dizaines de combattants, les jambes bloquées, s'effondrèrent dans le liquide malgré leurs efforts. Ils cessaient de bouger rapidement. En moins de deux minutes, l'intégralité des soldats présents avaient sombré dans l'inconscience et jonchaient le sol, baignant dans le fluide bleuté. Un groupe de soldats Aliens en armures traversa la place, indifférent au spectacle, tandis que d'autres arrivaient, accompagnés de leurs robots de soutien et ramassaient les corps inertes des jaffas et des humains.
Dernière édition par Artheval_Pe le Dim 28 Déc 2008 - 14:12, édité 1 fois |
| | | Webkev Roi des Petits Gris
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| Sujet: Re: [SEF] Episode I : La Création et la Raison - partie 2 Dim 28 Déc 2008 - 13:44 | |
| Eh bien eh bien, on a droit a un débarquement massif sur Terre. Vu ce qu'il se passe sur Chulak, voilà un bien mauvais présage pour notre planète bleue... Je te tire mon chapeau aussi concernant l'idée du liquide paralysant. Très original! Je te félicite aussi pour ton style qui nous donne une description très visuelle des différentes scènes. C'est un des points fort appréciable dans cette fiction. Y a juste un tit souci, surement au moment du copier-coller : - Citation :
- Les Aliens semblaient prendre leur temps pour attaquer. Malgré les alertes des fuyards indiquant que les troupes ennemies se rapprochaient, aucun signe de celles-ci n'apparaissait. Les bruits au loin diminuaient de fréquence, et l. Les Aliens semblaient prendre leur temps pour attaquer. Malgré les alertes des fuyards indiquant que les troupes ennemies se rapprochaient, aucun signe de celles-ci n'apparaissait. Les bruits au loin diminuaient de fréquence, et l'odeur entêtante
Pas grand chose à ajouter pour le moment, j'attends la suite pour voir ce qu'il va advenir de notre belle Terre. |
| | | Skay-39 The Vortex Guy
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| Sujet: Re: [SEF] Episode I : La Création et la Raison - partie 2 Lun 29 Déc 2008 - 0:49 | |
| Et bien, il nous gardait tout ça derrière l'oreille depuis un moment on dirait. ^^
Je vois que tu n'as pas résisté à l'envie de faire intervenir des bâtiments de guerre français. Ce n'est pas surprenant de ta part, mais bon sang que ça l'est dans cette fanfic. ^^ On a l'impression de changer d'univers. C'est qu'on en a tellement parlé, du Charle de Gaulle...
Jolies scènes d'atterrissage que tu nous décris. L'idée de tous ces vaisseaux hostiles, qui pénètrent notre atmosphère avant de se diriger vers différents points du globe... Et qui finalement se posent sur notre monde, débutant ainsi l'invasion à proprement parler. C'est une véritable invasion, telle qu'on a pas souvent eut l'occasion d'en voir dans SG-1.
Je suis heureux que l'action se poursuive du côté de la lutte au sol. Certes, le principe reste le même, mais ça introduit un peu de variété. Et puis on se rapproche physiquement de ces mystérieux aliens, cela fait monter la tension. Sommes-nous proches d'une révélation ?
J'ai cependant une question. Pourquoi les terriens n'emportent-ils pas des A.I.T.T. avec eux afin de balayer la zone de combat et tenter de révéler les aliens occultés ? Je sais que le SGC n'emploie pas toujours judicieusement les technologies aliens à sa disposition, mais des AITT au moins ils font généralement un usage intelligent. De plus, dans le cas présent, cette précaution n'aurait pas beaucoup modifié ton histoire : il aurait suffit d'arguer que la technique d'occultation de tes ennemis inconnus diffère de cette des Reetous et donc des Goa'uld, ce qui rend le AITT inopérant.
Par contre, pas mal d'erreurs d'étourderie, telles que des virgules mal placées, des phrases coupées par un point inopportun et des mots employés en lieu et place d'autres.
J'attends une description détaillée de nos aliens mystérieux. ^^ _________________ ________________ « My name is Skay-39, an administrator… An enthusiasm wave hit and I got shot through a link... Now I'm lost in some distant part of the webniverse on a forum – a crazy forum – full of strange, geek life-forms… Help me… Listen, please. Is there anybody out there who can read me ? I'm being tyrannized by an insane fondator… doing everything I can… I'm just looking for a real life. » |
| | | Artheval_Pe Chief of Spatial Operations
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| Sujet: Re: [SEF] Episode I : La Création et la Raison - partie 2 Lun 29 Déc 2008 - 19:27 | |
| Voilà la suite et fin, la conclusion, en gros. Skay, je répondrai à tes questions ensuite Entre temps, attendez-vous à la déception de l'année, sérieusement. L'épisode avait été prévu comme étant le pilote d'une série de 20 autres, donc ça se ressent un peu dans la manière dont ça se termine. J'espère pouvoir écrire un épisode qui pourrait faire office de conclusion à l'histoire, mais trouver le temps pour ça n'est pas gagné. En attendant, ma proposition de reprise tient toujours. Merci pour l'info, au fait, Webkev, c'est corrigé. Une dernière chose, quand vous arriverez vers la fin de ce chapitre, vous allez tomber sur quelque chose qui va vous faire dire "Mais ce n'est pas O'Neill, ça !". Effectivement, ce n'est pas O'Neill. C'est le Major-Général à la tête de la Défense Terrestre. Il se trouve qu'O'Neill occupe ce poste. Et plutôt que de contourner le problème, j'ai décidé d'écrire un discours prononcé par le chef de la Défense Terrestre. Cette homme est dans la série Jack O'Neill. Je vous laisse vous-même tirer les conclusions de la bizarrerie que celà induit. Chapitre 17 : Au commencementQuatre vaisseaux Aliens sortirent d'hyperespace sur l'orbite de Cimmeria, décélérant instantanément à la sortie des nuages violets de la fenêtre de sortie. Ils commencèrent à pointer leurs armes vers la surface de la planète, tandis que deux des engins entamèrent leur descente. Mais, alors qu'ils n'étaient sur place que depuis quelques secondes, ils détectèrent une arrivée sur leur orbite. Une fenêtre d'hyperespace s'ouvrit et deux vaisseaux asgard de classe O'neill en émergèrent à grande vitesse. Ils dépassèrent les vaisseaux verdâtres tout en échangeant des tirs de canons secondaires. Trois mille mètres plus loin, les deux astronefs asgard firent un demi-tour sur eux-mêmes et braquèrent leurs canons fixes sur les quatre vaisseaux aliens. Ceux-ci frappèrent les boucliers asgard avec leurs lasers turquoise. Les deux "O'neill" répliquèrent en tirant des rafales de tirs à forte puissance de leurs canons principaux. Six bouquets de décharges de plasma bleu frappèrent les boucliers aliens qui étincelèrent d'une puissante lumière blanche et disparurent. Dans l'instant qui suivit, les quatre vaisseaux reptiliens furent secoués par plusieurs dizaines de détonations nucléaires et explosèrent en libérant un flash suivi d'une onde de matière sphérique qui dispersa à travers le vide des milliers de minuscules débris encore incandescents. Sur l'orbite de K'tao, les deux astronefs aliens furent éperonnés par un autre croiseur de classe "O'neill" arrivant à une vitesse relativiste. Celui-ci passa entre eux en les emboutissant. Ils perdirent leurs boucliers et deux de leurs bras chacun. Le navire asgard se contenta de leur lâcher quelques tirs de canons secondaires qui déclenchèrent des explosions en chaîne sur la coque. En quelques secondes, les vaisseaux reptiliens se disloquèrent et explosèrent chacun à leur tour en laissant d'imposants débris brûlants. Au même moment, l'Odyssey sortit d'hyperespace directement sur une orbite basse autour de la Terre. Le Colonel Emerson dans la passerelle reçut une communication de la défense terrienne dès son arrivée. -Odyssey, ici NORAD, vous avez les coordonnées des hostiles. Attention, précautions de tir demandées. L'un d'eux est déjà engagé par des forces locales, quant aux autres, leurs positions sont à peu près désertes, d'après les rapports que nous avons. -NORAD, ici Emerson, autorisation de tir nucléaire ? -Négatif, Odyssey. Autorisation refusée. Tir conventionnel uniquement. Charges de cinq tonnes maximum. Vous avez ordre d'engagez la cible en Europe. -Reçu, trajectoire d'interception calculée, rentrée dans l'atmosphère. La communication se coupa, les indicateurs de proximité et de chaleur externe se mirent à afficher des valeurs de plus en plus élevées, et Emerson, nerveux, se tourna vers son officier tactique à sa gauche. -Armez les missiles des silos 20 à 40, faites partir les anti-vaisseaux des 20 à 30 dès que possible. Sans armes nucléaires, on va essayer de faire du mieux qu'on peut… Pas sûr que ça serve à quoi que ce soit. -A vos ordres. A l'extérieur du vaisseau, dans la bulle protégée du bouclier maintenant incandescent, frottant contre l'air de l'atmosphère à grande vitesse, dix silos s'ouvrirent et autant de missiles blancs en partirent les uns après les autres, à plus de quatre-cents kilomètres de leur cible désignée. A bord de la passerelle, l'officier tactique avait une vision claire de la situation de combat vers laquelle ils se dirigeaient : -Colonel, les français ont engagé l'ennemi. Je capte dix échos de chasseurs autour du vaisseau hostile. D'après mes senseurs, il y aurait déjà eu plusieurs tirs de missiles, à la fois depuis les chasseurs et les navires sur zone. -Quelle réponse de l'ennemi ? -Aucune, il semble être inactif pour le moment. Il a cessé tout tir sur les navires sur place, qu'ils soient civils ou militaires. -Ce n'est pas une raison pour stopper nos actions. Poursuivez le tir. Faites partir les missiles des silos 31 à 40. ordonna le commandant de l'Odyssey. Mais sur P6X-465, c'est une surprise de taille qui attendait les scientifiques dans le souterrain. Ils observaient leur Laser découper lentement le métal de la porte, espérant que cela pourrait être d'une quelconque utilité, que ce qu'ils découvriraient derrière cette barrière solide pourrait servir d'une certaine manière à la défense de la Galaxie contre ces forces inconnues. Ils savaient que cette espérance n'était fondée sur rien de concret, mais ils ne pouvaient s'empêcher d'y penser. Mais alors que le Laser continuait à découper lentement le métal, laissant sur son passage une rainure de matière en fusion orangée, une lueur aveuglante illumina la pièce, forçant les scientifiques à détourner le regard. Des rayons se dissipèrent et la lueur pâlit, laissant apparaître un Thor aux yeux très froncés, qui se tenait devant Lapaglia et Warrington et les autres chercheurs stupéfaits. -Commandant suprême Thor, c'est un honneur que de… Bafouilla Lapaglia avant que le Laser ne s'arrête brusquement, et qu'une détonation invisible venue de nulle part ne défonce la porte qu'ils tentaient d'ouvrir, le tout sans qu'un quelconque souffle ne soit ressenti dans la pièce. Le petit Asgard n'ayant toujours pas dit un mot s'avança à travers l'ouverture dans le noir complet de ce qui semblait être une autre partie d'un complexe souterrain. La plupart des scientifiques terriens abasourdis eurent pour première réaction de le suivre par curiosité, emportant avec eux lampes portatives et radios. -Commandant Suprême, que se passe-t-il ? Que savez-vous de la situation ? Demanda Lapaglia sur un ton nerveux aux ténèbres du souterrain obscur. Les hommes sur place furent rapidement rejoints par McLane tout aussi dubitatif devant les évènements et l'apparition subite de Thor dans le souterrain seulement une seconde après la sortie d'hyperespace de son vaisseau. Le Colonel tenait un fusil d'assaut M4, et il n'hésita pas une seconde avant de s'engouffrer dans le souterrain à la suite de l'Asgard et des scientifiques. -Lapaglia ! Warrington ! Vous passez derrière moi. Leur ordonna-t-il lorsqu'il les eut rejoints. A cet instant, tous aperçurent une lueur verdâtre au loin, dans une salle plus ouverte. Ils avaient avancé au travers de pièces et couloirs sans se préoccuper de leur environnement plongé dans l'obscurité, mais ils étaient maintenant surpris de l'agencement de l'endroit. Ils se trouvaient dans un lieu tout en longueur et en hauteurs dont certaines surfaces comprenaient des courbes lumineuses vertes. Marchant sur une rampe translucide colorée, ils pouvaient apercevoir sous leurs pieds plusieurs autres niveaux identiques, larges de seulement quelques mètres, mais s'étendant sur toute la longueur dantesque de la salle. En observant de plus près les parois, ils se rendirent compte qu'en certains endroits, elles semblaient percées et donner sur d'autres salles identiques, également dans la semi-obscurité et agencées de la même manière. Les niveaux inférieurs étaient constellés de consoles informatiques semblables à celles trouvées dans le souterrain découvert il y a plusieurs jours. D'autres dispositifs de taille similaire et de fonction inconnue s'y trouvaient également. Tous désactivés, inertes, n'émettant aucune lumière. Seule la console utilisée par Thor, maintenant à quelques mètres d'eux, trahissait le caractère encore fonctionnel de l'endroit. Les cinq écrans immatériels flottant au dessus d'un pupitre en croissant affichaient des images s'agitant à toute vitesse. Il semblait que le dispositif était forcé de fonctionner plus rapidement que ce pour quoi il avait été conçu. Et la figure d'apparence grave de Thor en face de cet affichage n'encourageait pas à la parole. Ainsi, tous les terriens présents restèrent silencieux, observant la salle autour d'eux et le petit être gris très occupé. Le plafond de l'endroit se trouvait à environ une dizaine de mètres au dessus de leurs têtes, et était formé de la rencontre des deux parois, inclinées l'une vers l'autre. Du côté oppose à celui par lequel ils étaient rentrés, il semblait aux scientifiques et au militaire terrien que l'extrémité de la pièce, en partie masquée par une étrange brûme, se trouvait une cinquantaine de mètres plus loin. Leurs regards changèrent de direction lorsque des hologrammes de sphères apparurent dans la pièce, entre eux et le plafond. Plusieurs segments reliaient les boules entre elles, et en quelques secondes, elles se multiplièrent tellement rapidement et les segments devinrent si nombreux que l'ensemble devint impossible à observer clairement dans son ensemble. Soudain, trois boules vertes vinrent éclairer Thor d'une lumière blanche éclatante. Celui-ci se mit alors à parler en Asgard, sous le regard encore plus incompréhensif des quelques terriens autour. Il en eut pour quelques dizaines de secondes, avant que toute lumière disparaisse. Les Terriens se sentirent poussés par une force invisible, et en un instant se trouvèrent à l'entrée du souterrain. Thor les dépassa et une éclatante lueur blanche illumina à nouveau la salle remplie de matériel en tout genre.
Dernière édition par Artheval_Pe le Mar 30 Déc 2008 - 0:41, édité 5 fois |
| | | Artheval_Pe Chief of Spatial Operations
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| Sujet: Re: [SEF] Episode I : La Création et la Raison - partie 2 Lun 29 Déc 2008 - 19:28 | |
| Sur Terre, les sept vaisseaux Alien redécollèrent simultanément, s'élevant au dessus de la Manche, s'arrachant à la mer de Chine, à la steppe de Mongolie, à la brousse africaine, à la glace de l'antarctique et à la lave solidifiée d'Hawaï. En quelques dizaines des secondes, ils furent tous à haute altitude et passèrent en hyperespace dans l'atmosphère au même instant, à la grande stupeur des opérateurs du NORAD qui avaient suivi la manœuvre. La seconde salve de missiles de l'Odyssey alla se planter dans la mer, et les Mirage 2000 au dessus de la manche rebroussèrent chemin vers leurs bases tandis que les Rafale du porte avions français continuaient de cercler autour de l'ancienne zone de combat. Sur Chulak, le liquide bleu qui avait empli la place et les rues adjacentes reflua, comme emporté par une pompe. Il fut suivi par les soldats aliens, leurs équipements de soutien et tout ce qu'ils avaient emmenés avec eux. Derrière un bâtiment proche, toute cette matière s'aggloméra et produit une puissante détonation, projetant au loin un nuage de poussière accompagné de blocs de pierre appartement aux maisons adjacentes. Plusieurs autres détonations émanant des forêts alentour ébranlèrent les murs encore debout de la ville. Sur l'orbite de Dakara, les commandants jaffas hurlèrent à bord de leurs vaisseaux lorsqu'ils virent les agresseurs s'enfuir en hyperespace. Un sentiment de victoire, et de fierté patriote gagna les cœurs des membres d'équipage assez privilégiés pour connaître la situation tactique. Les ennemis avaient eu peur de la colère et de la puissance de la nouvelle nation jaffa et ils s'étaient enfuis. Malgré les morts, malgré les pertes, ce jour resterait dans la mémoire des jaffas comme une victoire de leur nation unie contre un ennemi commun. Certains commandants cependant perçurent l'ambiguïté des actions des aliens, mais ils décidèrent de garder le silence à ce sujet et d'imiter leurs équipages enthousiastes plutôt que de jouer les trouble-fêtes. Le coût de ces combats avait été élevé, mais ce n'était pas le moment de le rappeler. Autour de Delmak, les vaisseaux verdâtres aliens opérèrent une manœuvre identique, et les réactions des jaffas furent similaires. Mais les pertes plus importantes tempérèrent l'enthousiasme des survivants les plus satisfaits. Un champ de restes et d'épaves encore chaudes était là pour rappeler la bataille dont il ne restait aucun autre signe. Des fragments de Hatak, des restes de planeurs et des parts d'Al'kesh flottaient en tout sens dans le vide de l'espace, éclairés par l'étoile proche et la réflexion de sa lumière par les résidus de Netu. Ici, les tragédies finissaient par être courantes. Enfin, sur P6X-465, le vaisseau endommagé commença à exploser de l'intérieur, lentement. Des détonations et des gerbes de feu apparurent à la surface de sa coque. Par mesure de précaution, les troupes stationnées autour se retirèrent alors que de sons d'une puissance insupportable émanaient de l'immense engin. Pendant plusieurs minutes, il continua à émettre un vacarme infernal, jusqu'à ce qu'il disparaisse dans un immense flash qui illumina le ciel et généra une onde de choc dans l'air qui s'entendit à des centaines de kilomètres à la ronde. Le scan du Dédale révéla à son ancienne position une zone légèrement marquée par des explosions, mais intacte. L'objet avait disparu. Le Général O'neill était sorti du bunker du Pentagone dès qu'on l'avait laissé, c'est-à-dire quelques minutes après le départ des vaisseaux hostiles. O'neill n'avait pas pour habitude d'aller se calfeutrer dans des bunkers, mais il n'était pas chez lui au Pentagone, et il se conformait tant bien que mal aux ordres, même pénibles, de ses supérieurs. Surtout quand il s'agissait du Président des Etats-Unis. Mais alors qu'il marchait encore dans un des couloirs souterrains de l'immense bâtiment, une lumière éblouit les murs autour de lui et il se retrouva transporté à un endroit qu'il connaissait bien, la baie d'observation du vaisseau Asgard "Daniel Jackson" de Thor. Celui-ci était debout, de manière assez inhabituelle, et faisait face aux étoiles et à la terre au travers de la baie vitrée. -O'neill. Dit l'Asgard en signe de bienvenue en se tournant vers le Général. -Thor ! C'est toujours un plaisir ! répondit le général d'un air enjoué. Ah, McLane, vous êtes là vous aussi ? S'étonna-t-il à la vue de son subordonné l'observant depuis un angle de la salle. -Le colonel McLane est celui qui a découvert le complexe sur la planète que vous nommez P6X-465. Sans lui, mon intervention aurait été beaucoup plus malaisée. Il me semble qu'il est nécessaire qu'il connaisse les détails. -Les détails ? Ah, Thor, vous m'avez caché des choses… J'ignorais que vous saviez quoi que ce soit au sujet de ces espèces de malappris aux vaisseaux immondes qui sont venus mettre le souk par ici… -O'neill, cela fait des millénaires que nous avons connaissance de leur existence. Ces êtres sont plus vieux que nous, antérieurs aux humains de la Voie Lactée. L'étendue de leur savoir et de leurs capacités nous est inconnue, mais ils nous ont toujours considérés comme des égaux. Ils sont âgés, O'neill. Et ils sont expansionnistes, conclut Thor dont le visage avait une expression soucieuse. -Ha tiens ? Je n'aurai pas deviné ça, surtout pas après ce qu'ils viennent de faire. Répondit ironiquement le Général. Le commandant suprême ignora la remarque et continua son exposé dans le plus grand sérieux : -Ils sont très anciens, mais aussi très nombreux. Contrairement à mon peuple, ils n'ont jamais connu de problèmes de reproduction. Ainsi, depuis des millénaires, leur civilisation croît très rapidement. Ils ont ainsi eu tendance à venir faire des incursions chez nous, mais dès que nous montrions notre présence de manière significative, ils se retiraient. Leurs vaisseaux sont responsables de la destruction de plusieurs de nos anciens navires, il y a plusieurs siècles. -Les vaisseaux dont nous avons abattus certains exemplaires ? C'est ceux-là qui vous ont attaqué ? -Non, O'Neill. Les engins auxquels vous avez eu à faire face étaient de très loin inférieurs à ce que ces êtres sont capables de construire. Se tournant vers McLane, Thor apostropha calmement l'officier : -De même, Colonel, vous vous êtes trouvé face à une de leurs constructions, et vous avez côtoyé leur technologie. Mais considérez bien que ce complexe est vieux de plusieurs dizaines de milliers d'années. Leurs prouesses actuelles sont sans rapport. -Justement, Commandant Suprême Thor, que faisait là une de leurs constructions, et comment se fait-ils que leurs vaisseaux ne nous ont pas écrasés ? Qu'avez-vous fait dans cet endroit ? Demanda McLane. -Comme je vous le disais, ce peuple est expansionniste. Avant même que nous n'atteignons les étoiles, ils avaient déjà exploré les galaxies à proximité d'eux. Cet endroit était un de leurs avant-postes de recherche. Ils l'avaient installé pour évaluer la disponibilité des ressources naturelles. Quant au souterrain, je me suis servi, avec l'aide d'un de nos appareils, du système de communication sécurisé de cet endroit. Grâce à lui, j'ai pu contacter quelque chose dans leur galaxie. Et le message de ma présence et de l'opposition du peuple Asgard à ce conflit a suffit pour stopper leur incursion. Ce n'est pas la première fois que nous nous trouvons face à une de leurs tentatives d'invasions. Ils ont déjà tenté cela ailleurs, et nous nous sommes interposés. Leur manière d'opérer est toujours identique. Ils envoient une force comparable à celle des civilisations locales, et observent les résultats, pour décider de leurs futures actions. Malgré le fait que nous n'avons jamais été de taille contre eux, et que nous ne le sommes encore moins aujourd'hui, notre interposition les a systématiquement arrêtés. Cette fois-ci, pour une raison que j'ignore, ils ont cependant tenté de stopper notre intervention, mais sans insister outre mesure. McLane et O'Neill fixaient Thor d'une même mine soucieuse, tentant d'assimiler et de retenir les moindres détails de ce qu'il leur avait révélés. La dernière phrase ne les avait même pas marqués, alors qu'ils analysaient ses propos précédents celle-ci. -Nous nommons ces êtres les Muspelheim, car ils sont en quelque sorte nos… opposés. Maintenant, O'Neill, McLane, il est temps pour moi de partir. Déclara le commandant suprême d'une voix solennelle. -Attend… Le faisceau lumineux caractéristique du téléporteur Asgard illumina les deux terriens avant que le Général ait pu terminer sa phrase. Le Commandant Suprême de la flotte Asgard regagna son siège et son pupitre vers l'intérieur du vaisseau, sans que l'expression de souci caractérisée par le plissement de ses yeux ne quitte son visage. Le Major Général O'neill se plaça derrière le pupitre, s'approcha du micro et donna une légère tape dedans qui fit sortir un bruit sourd des enceintes. D'un air désinvolte, il se pencha vers sa feuille posée sur le pupitre et commença à parler. -Je n'ai pas l'habitude des longs discours... ânonna-t-il péniblement. Mais aujourd'hui, c'est un peu particulier. J'espère ne pas vous ennuyer. Le public esquissa un rictus tandis qu'il pliait la feuille et la dissimulait dans sa veste, laissant le pupitre vide devant lui. Il releva les yeux vers l'assemblée rassemblée devant lui dans une salle de conférence du Pentagone et chassa de son visage son air benêt. Il entama son discours d'une voie forte : -Les récents évènements ayant mis à rude épreuve notre défense nous ont révélé plusieurs problématiques importantes relatives à la protection de notre planète. Tout d'abord, ils nous ont montré que le contexte politique extérieur est incertain. Quelles que soient les menaces, quel que soit l'état de nos alliés, quelle que soit notre diplomatie, des opposants peuvent toujours apparaître, de nouveaux acteurs peuvent émerger, parce que l'univers est infini, que le voyage intergalactique n'est pas un obstacle pour les civilisations les plus avancées, et que nous ne connaissons encore pas toutes les forces présentes dans notre propre galaxie, certaines tenant à rester dans l'ombre. Nous avons payé lourdement notre mauvaise préparation et notre trop grande confiance combinées avec notre expansionnisme qui est toutefois indispensable. Ceci car nous nous reposions sur un contexte politique que nous pensions solide. Ensuite, notre incompétence à défendre notre propre planète efficacement contre des menaces inconnues, et l'absence d'habilité à réagir globalement et rapidement sont maintenant évidents ; cela, plus le fait que nous ne contrôlions toujours pas nos orbites, que nous sommes incapables ne serait-ce même que de surveiller les mouvements dans le système solaire. La défense terrienne a été améliorée, mais d'énormes efforts restent à fournir, ici même, autour de notre planète. Les moyens à notre disposition sont insuffisants. De plus, ces évènements, mais aussi les diverses expériences que cette organisation a eu à travers ses années de fonctionnement ont montré que la projection était parfois la meilleure manière de défendre notre foyer. Frapper l'ennemi au cœur de son pouvoir politique, détruire sontinfrastructure militaire et ses forces avant qu'elles entrent en action est plus coûteux mais plus efficace que d'attendre d'être attaqué. Enfin, les récents combats, à la fois contre ces nouveaux protagonistes, mais aussi contre les Priors et les serviteurs des Oris ont confirmé le fait que nos moyens étaient inefficaces. Malgré des années de recherche, la construction de vaisseaux, et l'assimilation de nouvelles technologies, nos systèmes d'armes sont insuffisamment efficients. Particulièrement les moyens offensifs. Nos armes sont d'un niveau inférieur. Elles sont inefficaces, car incapables de passer les contre-mesures ennemies tout comme de dégager une énergie suffisante pour détruire leurs cibles. Ces observations faites, j'en tire les conclusions en appelant tous les acteurs de la défense terrestre à un effort commun urgent. Qu'il soit au niveau intellectuel, matériel ou financier. Pour la propre survie de nos civilisations terriennes telles que nous les connaissons, il est nécessaire que nous nous dotions, que ce soit sous commandement américain ou commun au reste du monde, de moyens de défense spatiaux permanents dans le système solaire, de systèmes d'armes efficaces et dissuasifs et enfin d'une flotte de projection dont le rôle essentiel et irremplaçable nous apparaît maintenant. Nous devons aussi engager la réflexion sur notre doctrine et notre stratégie en impliquant tous les acteurs compétents qu'ils soient civils ou militaires. Pour notre nation, pour les américains, pour les terriens, pour la terre. Mesdames et Messieurs, je vous remercie. Quelque part, dans un lieu lointain, quatre hommes étaient couchés, immobiles, au centre d'une pièce sombre aux murs noirs. Seule une légère luminescence permettait d'apercevoir les formes de leurs corps. Le plafond était aussi obscur que les murs de la pièce circulaire. Une ouverture s'élargit dans le mur. Un champ de force d'un noir vaporeux se dissipa et laissa entrevoir un couloir éclairé d'une faible lumière verte. Quatre paquets glissèrent en lévitant dans l'air depuis le plafond de la coursive jusqu'au centre de la pièce. Le champ de force se referma et l'endroit s'illumina. De fines courbes vertes apparurent dans les murs tandis que quatre sphères lumineuses sortirent du plafond et jetèrent autant de fins faisceaux de lumière blanche sur les hommes au sol. Ceux-ci se relevèrent péniblement les uns après les autres. L'un d'eux se retourna vers le plus grand et lui demanda d'une voix faible : -Où sommes-nous Major ? -Je n'en ai aucune idée, Wells. Les quatre hommes finirent par se relever, réajustant leurs tenues vertes olive dotées sur leur épaule droite d'un écusson frappé de la mention SG-13. FIN du premier épisode |
| | | Rufus Shinra Roi des Petits Gris
Nombre de messages : 2455 Age : 36 Localisation : Là où s'est déroulée la dernière catastrophe en date ~ Compagnon senior de la Confrérie
| Sujet: Re: [SEF] Episode I : La Création et la Raison - partie 2 Lun 29 Déc 2008 - 21:21 | |
| Et bien, et bien....il semble que je ne sois pas le seul à terminer la première partie de ma fan-série ici. La conclusion de ce premier tome est de très bonne facture, et l'on a une fin aussi intéressante que temporaire, dans laquelle tu as su mettre en valeur un point important trop souvent oublié dans Stargate : Si la Terre a pu survivre et semer le chaos chez ses ennemis, elle n'en reste pas moins faible, très faible en comparaison de ce qui rôde dans l'univers.... Tu poses des questions, donne certaines réponses, et j'attends comme probablement tout le monde ici la suite ^_^; Et je pense que tu peux cesser de te faire du mouron, je retrouve ici le très bon auteur que j'avais trouvé dans le texte que tu avais produit il y a quelques temps (je pense que tu vois de quoi je parle, hein ? :D) A quand la suite ? |
| | | Skay-39 The Vortex Guy
Nombre de messages : 4190 Age : 35 Localisation : TARDIS 39th room (blit), on Moya third level, in orbit around Abydos (Kaliam galaxy)
| Sujet: Re: [SEF] Episode I : La Création et la Raison - partie 2 Mar 30 Déc 2008 - 0:11 | |
| Et bien, c'est la fin de la deuxième partie du premier épisode... C'est émouvant. Cela fait après tout un bon moment que je suis cette fic. C'est un final assez retentissant. Plusieurs axes arrivent à un terme au moins temporaire, et cela est parfaitement dans le ton d'une fin d'épisode pilote : une menace un temps repoussée mais sur le point de revenir plus terrible encore, et quelques os à ronger dans l'espoir d'augmenter nos chances de survie. La retraite de ces appareils après qu'ils aient si facilement investis le sol de notre planète est aussi théâtrale que leur arrivée. Les batailles en orbite autour de Cimmeria et K'tao nous donnent un temps l'espoir que les Asgard soient la clé de la victoire ; hélas, Thor nous détrompe bien vite. Le Commandant Suprême, justement, choisit bien son moment. Le moins que l'on puisse dire, c'est que son arrivée est théâtrale. Dommage que nous n'ayons pas eu le détail de sa conversation avec l'intelligence centrale de la galaxie ennemi, cela aurait poussé le mélodrame encore un peu plus loin. Quand aux Jaffa, je dirais qu'ils sont égaux à eux-mêmes. ^^ Le discours de O'Neill, dans sa teneur, me semble parfaitement susceptible de sortir de sa bouche. Le colonel aime à se faire passer pour moins intelligent qu'il ne l'est, mais il est loin d'être stupide. Cependant, le style que tu emplois est très loin de ses discours habituels. Il y a des termes qui ne collent pas avec sa personnalité. Toujours quelques difficultés avec le style, un peu trop formel à mon goût. Et, une erreur ici : - Artheval_Pe a écrit:
- Ils observaient leur Laser découper lentement le métal de la porte, espérant que cela pourrait être d'une quelconque utilité, que ce qu'ils découvriraient derrière cette barrière solide pourrait servir d'une quelque manière à la défense de la Galaxie contre ces forces inconnues.
J'espère que tu trouvera tout de même le temps et surtout la motivation pour nous concocter une conclusion au moins partielle à toute cette histoire... _________________ ________________ « My name is Skay-39, an administrator… An enthusiasm wave hit and I got shot through a link... Now I'm lost in some distant part of the webniverse on a forum – a crazy forum – full of strange, geek life-forms… Help me… Listen, please. Is there anybody out there who can read me ? I'm being tyrannized by an insane fondator… doing everything I can… I'm just looking for a real life. » |
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| Sujet: Re: [SEF] Episode I : La Création et la Raison - partie 2 | |
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| | | | [SEF] Episode I : La Création et la Raison - partie 2 | |
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