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| [SEF] Episode I : La Création et la Raison - partie 1 | |
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+7marpire earth99 Ienpk Titto Haiyken Mat Artheval_Pe 11 participants | |
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Artheval_Pe Chief of Spatial Operations
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| Sujet: [SEF] Episode I : La Création et la Raison - partie 1 Dim 6 Aoû 2006 - 15:23 | |
| Stargate Earthling Fleet Bonjour à tous. J'écris depuis quelque temps une fanfic qui devrait servir de lancement à quelques autres, dont le sujet commun serait la flotte terrienne dans stargate (ou plutot la future flotte terrienne) L'action se déroule au tout début de la saison 9, puis, vers la fin Il n'y a, pour l'instant, aucun spoiler saison 10 ou saison 3. Lorsque j'écris, je ne découpe pas en chapitres, donc, il n'y a pas vraiment de coupures dans la partie 1 DItes-moi ce que vous en pensez , j'attends vos critiques, pour savoir ce qui ne va pas et ce que je pourrai améliorer Episode 1: La Création et la Raison Partie 1Chapitre 1 : IncursionEn orbite autour d'une planète, le vaisseau terrien BC-303, nommé Dédale, activa sa propulsion subliminique, puis accéléra juste avant de passer en hyperespace. Quelques secondes plus tard, il sortit de l'hyperespace près de la terre et commença à descendre vers le désert du Nevada, en Amérique du Nord. Vingt-cinq jours plus tard, dans les couloirs du SGC, le général Vidrine, responsable de la flotte, auprès de la défense terrestre, discutait avec le commandant de la défense terrestre, le Général O'Neill : -Mon général, vous venez d'arriver à la défense terrestre et je sais que le chef d'Etat major et le président vous ont fait un Topo, mais ils n'ont pas parlé de ce que je vais vous montrer là : c'est ultra confidentiel, encore plus que le projet tout entier ! Vous allez voir... Les deux généraux, arrivèrent dans la salle d'embarquement, où quelques soldats et une poignée d'officiers les attendaient. La voix du sergent Harriman retentit alors : -chevron 7 verrouillé ! La porte s'activa alors, générant un gigantesque kawoosh, comme toujours. - départ de la délégation pour P7S-485 Le général O'Neill s'étonna alors : -P7S-485 ? Sur quelle planète est-ce que vous m'emmenez ? -Vous avez rentré vous-même l'adresse de cette planète, il y a environ 7 ans… Elle a pour avantage d'être éloignée de tout domaine goa'uld ou rebelle et d'être à la fois plutôt proche de la terre -Hmm, et, en quoi ça nous intéresse qu'elle soit éloignée des goa'uld et des jaffas ? On a déjà le site alpha, et les sites bêta 1, 2, 3 et 4. -Vous comprendrez une fois sur place. Un autre avantage, c'est que son sous-sol est extrêmement riche en Trinium, ce qui nous évite à avoir à l'acheminer depuis d'autres planètes. -Vous avez fait le briefing avec le Lieutenant-colonel Carter, général ? Parler de trinium, de machins et de planètes aux noms bizarres… ça ne vous ressemble pas tellement. -Allons-y, voulez-vous ? Les deux généraux s'avancèrent sur la rampe, puis passèrent la porte des étoiles l'un après l'autre, suivis des autres officiers de la délégation, puis de leurs soldats d'escorte. Ils arrivèrent dans une vaste salle, éclairée par des néons logés dans les murs d'acier. Face à eux, se trouvait une baie vitrée, derrière laquelle étaient alignés des ordinateurs et un DHD. Deux grandes portes de verre pare-balles s'ouvrirent au milieu de la baie et un homme en uniforme de l'armée de l'air en sortit. -Général O'Neill, Général Vidrine, bienvenue sur le site Delta 1. Je suis le brigadier général Harry Perkins, Commandant de cette Base. Le général Perkins était un homme de taille moyenne, d'une quarantaine d'années, aux cheveux châtain clair lisses et souffrant d'un léger embonpoint .Sa voix était bien calée, ni trop grave, ni trop aigue alors que son regard perçant terrifiait parfois ses interlocuteurs. -Comment se fait-il que ce soit un Général qui commande cette base ? Même le site Alpha est commandé par un Colonel… demanda le Général O'neill. -Vous observerez que cette Base est beaucoup plus étendue que ne l'est le site alpha, beaucoup plus étendue…Venez, je vous emmène à la salle de contrôle. Les soldats passés par la porte se dispersaient tandis que tous les officiers suivaient les généraux Vidrine, Neill et Perkins dans les couloirs métalliques de la Base. Arrivé devant une porte en Titane, le Général Perkins se tourna vers un écran tactile placé sur le mur, y entra un code, puis posa ses doigts sur un petit scanner d'empreintes digitales situé sous l'écran. Enfin, il déclama : -Brigadier Général Harry Perkins, Ouverture de la porte. Et la Porte s'éleva, s'encastrant dans son logement. La délégation franchit le seuil, ses membres découvrant ébahis, une salle circulaire, qui mesurait approximativement une centaine de mètres de diamètre, remplie d'ordinateurs, d'écrans et de consoles, organisés en cercle autour du siège central du Général. Le général Neill s'écria : -waouh ! La salle de commandement de notre centre tactique est à peine plus grande et on y contrôle toute la défense terrestre ! -Et d'ici nous contrôlons toute la construction et la défense de la flotte terrienne. -Je m'en doutais un peu, surtout depuis que le général Vidrine m'avait parlé de trinium… mais, combien de vaisseaux construisez vous donc ici ? -Oh, un bon nombre… -Quels types de vaisseaux ? Le général Vidrine reprit la parole : Les F-302 sont, pour la plupart, construits sur terre, surtout ceux destinés à la défense de la terre… mais, nous en construisons aussi ici… Ceux-ci sont destinés à être montés dans les plus gros vaisseaux. -Vous n'avez pas répondu à ma question ! s'écria Neill avec un sourire en coin. -Hmmpff… BC-304, BHC-308, BB-305, SR-307, RCF-309 et le HVC-306 -Quoi ? Vous construisez une flotte entière ici depuis des années et le SGC n'était même pas au courant ! Cria-t-il à Vidrine et Perkins. -Ecoutez, O'Neill, ça n'a commencé qu'il y a deux ans et demi, après le vol du prométhée. On préparait la construction de nouveaux vaisseaux, mais la Zone 51 ne convenait pas, surtout qu'une image satellite au mauvais moment aurait permis à nos ennemis, tels que la Corée du Nord de tout découvrir et de tout révéler… alors nous avons cherché une planète où nous pourrions extraire du trinium et construire nos vaisseaux, et nous avons fini par trouver… mais nous craignions que des anciens du NID cherchent encore à s'emparer d'un vaisseau, comme ils avaient fait avec le Prométhée… alors, on a décidé de ne mettre au courant que les hauts responsables de notre défense, au pentagone, de ne prendre que des hommes ne pouvant pas être connus du NID, ni influencés avec leurs méthodes habituelles. Nous avons aussi recruté des hommes de confiance, recommandés par nos alliés ; en effet, la construction de vaisseau extraterrestres ne peut se faire unilatéralement : ce serait de l'abus de pouvoir. Ainsi, cette base, est, en théorie, internationale. Quant aux scientifiques de la zone 51, qui travaillent sur la conception, nous leur avons fait croire qu'on avait délocalisé la construction en Alaska, ce qui était notre intention première, d'ailleurs… -ils y ont cru ? -Oui, il y a là-bas une immense zone interdite d'accès et de survol, quasiment aussi protégée que Nellis, dont personne ne connaît la fonction. Ils ont cru que c'était là qu'on construisait nos vaisseaux… -à quoi sert cette zone, à propos ? -Il y a un immense centre de recherches souterrain, dépendant directement de L'Etat-major des armées… mais, même nous, ne savons pas ce qu'il s'y trame… - Ca a un rapport avec la porte des étoiles ? -Je ne sais pas…c'est possible, mais je ne pense pas, car cette zone existait déjà bien avant que le programme démarre. Je crois que ça a un lien avec Haarp; mais je n'en suis pas sur…bon, ce n'est pas le sujet. -Oui : Le BC-304, je sais ce que c'est, mais les autres, de quoi s'agit-il ? -le BHC-308 et destiné à surpasser les hataks et autres vaisseaux goa'ulds, car, bien que la plupart des goa'ulds aient été anéantis et que leurs jaffas se soient rebellés, certains petits seigneurs possèdent encore de petites armées fidèles, et surtout quelques vaisseaux. Ils ne sont donc pas à prendre à la légère. De plus, la rébellion jaffa dirigée par Gerak semble ne pas avoir de très bonnes intentions envers la terre, sans oublier qu'ils pourraient très bien tomber sous le contrôle des Ori. Il faut que vous sachiez que la plupart de ces vaisseau n'existent actuellement que sous forme de concept informatique, ou, au mieux, en tant que carcasse métallique au fond d'un hangar Le général Perkins annonça : Le "Battle Heavy Cruiser" est équipé de toutes nouvelle armes : les ingénieurs du SGC et de la Zone 51 ont fini par réussir a concevoir un modèle de canon à plasma : c'est assez efficace, surtout contre des vaisseaux de taille moyenne, comme les al'kesh ou les Tel'tak, qui explosent en un seul tir, lorsque leur bouclier n'est pas activé mais c'est aussi utile pour affaiblir les boucliers des hataks, par exemple. Nous avons aussi amélioré nos canons électromagnétiques : en plus de simples mitrailleuses et des canons, nous avons des canons dont les Obus emportent des charges à l'uranium appauvri, et, les meilleurs : deux énormes canons dont les Obus sont des charges nucléaires boostées au Naquadah et équipées d'un détecteur de proximité ! -Waaouh, on peut dire que vous faites les choses en grand : on va enfin pouvoir atomiser ces saletés de serpents… enfin, on pourra finir le travail. -Ce n'est pas encore pour tout de suite : Leur construction n'est pas pour demain et on doit encore peaufiner les détecteurs de proximité des Obus nucléaires et améliorer leur système informatique, car, nos ingénieurs ont utilisé Unix, pour le développement, car c'était plus simple pour eux. Mais nous devons maintenant passer le programme en VxWorks… -Général, ma tête ! -Enfin, notre premier BHC-304 ne sera fin prêt que dans environ un an et demi à trois ans, à cause de sa taille importante et de la complexité de l'intégration de ses systèmes d'armes et de défense. -Quel est le prochain vaisseau destiné à sortir de vos chantiers ? -Il y a des projets de moindre envergure, comme les BB-305, dont la conception a débuté en même temps que la construction du Prométhée, mais au niveau des croiseurs, c'est un BC 304 : L'Odyssey, qui est prévu pour être livré dans 8 mois, car nous venons seulement de lancer sa construction : nous utilisons le même hangar que pour le Dédale. Heureusement, un autre hangar est presque terminé, et un troisième est en projet : Nous devons construire notre flotte au plus vite, surtout à cause de la menace Ori. Car, même si nos vaisseaux risquent d'être inutiles face aux leurs, certains peuples qui leurs sont fidèles pourraient avoir l'idée saugrenue d'envoyer leurs propres vaisseaux. Enfin, nous en avons besoin pour protéger nos mines, nos colonies, nos sites bêta et alpha car… Le Général s'interrompit brutalement à la vue d'une image sur un de ses écrans de contrôle. Il appuya sur différents boutons, et enclencha les haut-parleurs tandis que l'alarme commençait à retentir.
Dernière édition par Artheval_Pe le Mar 30 Déc 2008 - 18:05, édité 11 fois |
| | | Artheval_Pe Chief of Spatial Operations
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| Sujet: Re: [SEF] Episode I : La Création et la Raison - partie 1 Dim 6 Aoû 2006 - 15:24 | |
| -Alerte générale à tout le personnel ! Vaisseau non identifié en approche en hyperespace ! Alerte à tout le personnel ! Mise en place des systèmes de camouflage et de défense ! Evacuez les hangars de construction ! Code Alerte 2 ! O'Neill s'inquiéta : -De quel type de vaisseau s'agit-il ? - Je ne sais pas ! Écoutez, la technologie de repérage des vaisseaux en hyperespace est très complexe, c'est déjà une bonne chose qu'on arrive à les repérer, on est loin de pouvoir savoir à quoi ils ressemblent. Lorsque le vaisseau sera en orbite, on pourra l'observer avec les télescopes et les systèmes d'imagerie longue distance, et nous pourrons aussi comparer leur signature thermique avec celles enregistrées dans notre base de donnée… mais pour l'instant, nous ne pouvons rien faire. -Est-ce que ce bâtiment est bien protégé ? -Oui, nous ne courrons quasiment aucun risque… Nous sommes ici à quasiment à 900 mètres sous la surface, et le sol est composé de granite et de grès, essentiellement. Au pire, vous pourrez partir par la porte des étoiles… La voix d'un des opérateurs radar se fit entendre : -Général ! Le vaisseau sort de l'hyperespace. Il est en orbite. -Identification ? -Euh, il n'est pas dans la base de donnée, et ce n'est ni un vaisseau Goa'uld, ni Hébridan, ni Asgard, ni… -On a compris ! Passez l'image sur les écrans, avec le zoom maximal. Le vaisseau avait une forme plutôt arrondie, avec une grande tête ovale effilée à l'avant, et une grande coque ressemblant à un assemblage d'écailles, à l'arrière Il était globalement plutôt vert. Sans propulseurs apparents, il avait une allure étrange, ressemblant à un reptile mort flottant dans le vide. -Ca me fait penser au vaisseau qui avait attaqué le Prométhée près de la nébuleuse, entre la Tagréa et la Terre. Observa le Général Vidrine -Sauf que la signature thermique des propulseurs ne correspond pas, c'est totalement différent, tout comme la matière dont est composé la coque. -Comment pouvez-vous savoir de quoi est composée la coque ? Ce vaisseau est en orbite à 300 kilomètres ! demanda O'Neill -Analyse spectrographique, mon général. Répondit le technicien.
Soudain, des dizaines de rayons lasers turquoise dirigés vers la surface, émis par le vaisseau, déclenchèrent des explosions dans les forêts, les prairies, les rivières, la brousse : un peu partout sur la face de la planète exposée au vaisseau. Un des lasers fit exploser la roche, sur une montagne située à quelques kilomètres des installations terriennes. -Le général Perkins s'écria : -Messieurs ! Rentrez immédiatement sur Terre, le danger est trop grand ici ! -Non, moi, je reste là ! Et vous venez de dire qu'on ne risquait rien ici ! s'écria Neill -Général, bien que vous soyez mon supérieur en grade, j'ai le pouvoir de vous ordonner de quitter la planète, étant données mes responsabilités concernant la sécurité des personnes se trouvant sur la Base ! Vu les dégâts que cette arme a fait sur la montagne, je crains que ses tirs puissent traverser la roche. -Très bien, je m'en vais…mais, soyez prudent, vous aussi… -Ne vous en faites pas… Allez ! Allez-y ! Le Généraux Vidrine et Neill quittèrent promptement la salle, et se dirigèrent vers la salle de la porte. Tandis qu'ils la traversaient, le Général Perkins s'inquiéta du camouflage de la base, dans la salle de contrôle. -Peuvent-ils détecter l'activation de la porte à travers l'occultation ? Un des ingénieurs chargés du système, grand brun aux épais sourcils, nommé Franck Lapaglia, lui répondit, exaspéré : -Non, Monsieur, le système d'occultation fonctionne aussi pour les installations souterraines, afin de camoufler nos émissions de rayons gamma, d'ondes radio etc. Les ondes émisses par la porte sont aussi camouflées par le système. -Vous en êtes sur ? Notre occultation est crée par un générateur dérivé de celui d'un Tel'tak, pas d'un générateur ancient. -Monsieur ! Je sais très bien cela ! Il est inutile de me le rappeler, car ma réponse est la même. -Tant mieux. A ce moment précis, un laser toucha la roche au dessus de la base, faisant trembler toute l'installation dans un bruit sourd. Tandis qu'un technicien remarquait stupidement: -Je veux le même caisson de Basses ! -Vous croyez que c'est le moment de faire ce genre de plaisanteries, Schneider ? -Pardon, mon général. Est-ce qu'on enclenche les boucliers ? -Oui, en vitesse !
Un nouveau tremblement secoua la base, faisant tomber les étagères dans les laboratoires, renversant la nourriture au réfectoire et provocant des coupures de courant dans certains secteurs. -Ca vient ces Boucliers ? -Boucliers levés ! Puissance Maximale ! -Appelez la responsable des chantiers. Et…préparez un tir de missile ! -Mon général ! Nous avons des coupures d'électricité dans les secteurs 3, 6, 7, 10, 13 et 16 -Enclenchez les générateurs de secours dans les secteurs concernés, et évacuez le personnel vers les bunkers de protection isolés. Transmettez ce message sur toutes les fréquences radios : "Vous agressez actuellement une base Terrienne. Cessez le tir immédiatement ou nous répliquerons avec toute la puissance de nos armes !" -Message transmis. -Tir de missile prêt. Annonça le responsable de l'armement. Une série de tirs atteignit le bouclier de la base, faisant sauter différents circuits dans le générateur et dans les tunnels. Mais celui-ci tint bon. -Bouclier à 83%, on ne tiendra pas longtemps s'ils continuent à cette cadence ! -Tir immédiat de 4 Pershings spatiaux armés Mark 8 et de 8 AIM-120A. Ordonna le général Perkins -Missiles tirés Les missiles jaillirent de leurs silos, fonçant vers le vaisseau ennemi. Mais celui-ci se mit à tirer des rafales de décharges de plasma sur les missiles en approche. Les missiles étaient détruits les uns après les autres, mais 3 AIM-120A, grâce à leur taille réduite, réussirent à arriver jusqu'au vaisseau et à exploser. Cependant, les explosions, ne firent pas assez de dégâts pour forcer le vaisseau à renoncer. -le vaisseau n'est pas détruit, mais on l'a quand même un peu endommagé.
La responsable de la construction, une grande femme brune aux cheveux courts, âgée d'une trentaine d'années arriva alors dans la salle de contrôle. -Mon Général, excusez-moi, c'est difficile de se déplacer dans la base pendant une attaque. Qu'y a t il ? -Avons-nous un ou plusieurs vaisseaux prêts à décoller, Katie ? Seulement pour essayer d'abattre ce foutu engin. -A part quelques F-302, Le premier BB-305 est prêt au décollage, mais il n'a pas encore d'hyperpropulsion, ni de téléportation, et on n'y a pas encore monté les anneaux de transfert. -Alors, faites-y monter l'équipage et faites le décoller ! Il y en a pour combien de temps ? -Environ dix minutes -Essayer d'y arriver en cinq. Une nouvelle série de tirs s'abattit sur le bouclier. -Préparez un tir du canon de défense planétaire ! -Mais, ce canon n'est qu'expérimental, on risquerait de déclencher une énorme explosion ! -Je prends le risque. Préparez le Tir et faites évacuer les secteurs les plus proches, puis fermez les portes blindées. -Il y en a pour deux minutes. -Tir immédiat de 24 AIM-120A. Il nous faut gagner du temps. Les missiles partirent, mais, cette fois, les tirs de plasma se firent plus intenses, et le vaisseau utilisa ses lasers pour abattre les missiles. -Tous les missiles ont été détruits, mais le canon est prêt. Déclama le technicien chargé de l'armement. -Feu !
Dernière édition par le Mar 1 Mai 2007 - 21:35, édité 1 fois |
| | | Artheval_Pe Chief of Spatial Operations
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| Sujet: Re: [SEF] Episode I : La Création et la Raison - partie 1 Dim 6 Aoû 2006 - 15:25 | |
| Le canon expérimental, situé à quelques kilomètres de la base, sortit en partie de la terre et visa. Le tir partit, ébranlant tout les alentours. Le gigantesque obus contenant une ogive nucléaire renforcée au Naquadah, explosa à une dizaine de mètres du vaisseau ennemi. Parfaitement au bon endroit, eut égard à la vitesse de l'obus. L'explosion fut dévastatrice : équivalente à 1 milliard 200 millions de tonnes de TNT, elle détruisit tout l'avant du vaisseau. Mais, à cause du vide de l'espace, la propagation de l'explosion fut insuffisante pour détruire entièrement l'arrière. Cependant, les canons lasers du vaisseau, qui avaient été situés à l'avant, étaient détruits. Mais les canons à plasma fonctionnaient toujours, permettant au reste du vaisseau de détruire tout missile s'en approchant. Pendants ce temps, dans la salle de contrôle, des applaudissements fusaient. -Ce n'est pas fini. Hurla le général Perkins. Il nous faut détruire ce qu'il reste de ce vaisseau. Retentissant dans les haut-parleurs, la voix du Lieutenant-colonel Raynaud, se fit entendre dans toute la salle de contrôle : -Mon général, nous sommes prêts à décoller. -Décollage immédiat. Ordonna le général -Bien, monsieur.
Le BB-305, long de 90 mètres, aux formes compactes et légèrement arrondies, décolla en sortant de son hangar enterré. Le Lieutenant-colonel Raynaud, un français au fort accent, avait des cheveux noirs et une barbe de trois jours. Il était assis dans son siège de commandement sur la passerelle du vaisseau et dirigeait anxieusement la manœuvre délicate. -Attention sur votre gauche, la porte du hangar n'est pas complètement ouverte. La voix du Général se fit entendre à la radio du vaisseau : -Colonel, lorsque vous vous approcherez du vaisseau ennemi, essayez de lui passer au dessus, ainsi, vous serez à l'abri de ses armes les plus puissantes et vous pourrez tirez efficacement. -Reçu. Le BB-305 monta, sortit de l'atmosphère et commença à faire feu sur le vaisseau ennemi avec ses canons et ses mitrailleuses électromagnétiques. Celui-ci répliquait avec son canon à plasma. -Essayez, lorsque vous passerez au dessus du vaisseau, de larguer quelques MK-82, de manière à ce qu'elles partent vers lui. -Bien, monsieur. Les Tirs du BB-305 endommageaient la coque du vaisseau ennemi, ainsi, quand les bombes, parfaitement lancées, touchèrent le vaisseau, elles eurent un impact important, détruisant de grandes portions de la coque externe, et révélant l'intérieur du vaisseau en dépressurisation. Le vaisseau terrien passa par-dessus le reste de l'appareil hostile, se mettant ainsi à l'abri de son canon à plasma, mais pas de ses batteries légères de lasers d'autodéfense. -Parfait, maintenant, achevez moi ça au missile ! Les missiles partirent, les uns après les autres, et, l'un deux ayant touché un générateur, une réaction en chaîne commença dans le vaisseau. -On dégage de là ! Moteurs conventionnels : Pleine puissance. Le BB-305 s'éloigna juste avant que le vaisseau n'explose entièrement, illuminant l'espace.
-Ici le Général Perkins. Bravo à tous : le vaisseau ennemi est détruit. Vous pouvez sortir des bunkers. Fin de l'alerte. -Ici Raynaud, nous rentrons à la base, mon général. Le vaisseau terrien rentrait doucement dans l'atmosphère et se dirigeait vers la base humaine maintenant visible. C'était un immense complexe comportant plusieurs hangars enterrés, des silos de missiles et divers bâtiments, dont plusieurs donnaient accès au complexe souterrain. Mais un peu à l'écart des autres hangars, une immense fosse de plus de 4 kilomètres de long et d'un kilomètre de large, coupait la terre, comme si on avait creusé avec une pelle mécanique géante. Au fond de la fosse, une armature métallique prenait forme et on distinguait écrit sur une des parois colossales : "HVC-306". Les autres hangars étaient minuscules comparés à cette fosse. Le BB-305 se posa dans l'un d'eux. A l'intérieur, l'équipage et le Lieutenant-colonel Raynaud se dirigeaient vers la sortie, enthousiaste. -Vivement que les asgards nous livrent l'hyperespace, et que ce vaisseau soit terminé. J'ai hâte qu'il soit opérationnel ! -Oui, nous en avons tous hâte, mais avant que les asgards nous livrent l'hyperespace, il faudrait déjà que l'on termine le câblage de nos systèmes de transport. Répondit le pilote -A votre avis, de qui venait ce vaisseau ? -Je n'en sais pas plus que vous, mon colonel, j'ai lu pas mal des rapports du SGC, et je ne pense pas que ça vienne de quelque chose qu'on connaît. -à propos, ça aurait pu être un vaisseau vrètt, enfin, un vaisseau de ceux qui ont battu les ancients, dans pégase. -On dit Wraith, mon colonel. C'est impossible, étant donné qu'Atlantis n'a finalement pas été prise, ils n'auraient pas pu venir dans notre galaxie : ils n'ont pas de propulsion assez avancée. Les deux officiers étaient à présent sortis du vaisseau, et, par une des nombreuses passerelles permettant d'y accéder, se dirigeaient vers l'extérieur du hangar. -Oui, vous avez raison, mais, il se pourrait que ce vaisseau vienne d'une autre galaxie, de la galaxie des Ori, par exemple.
Dans la salle de contrôle, le général Perkins passait en revue les dégâts dans la base, inquiet pour ses hommes. -On a pas mal de dégâts matériels, mais aucun blessé, et aucun dommage structurel. -Et les installations en surface ? -Il faudra reconstruire le dessus d'un des hangar à BB-305, mais rien d'autre n'a été touché : la plupart des tirs ont directement touché le sol. Soudain, l'alarme retentit dans tout le bâtiment : "Activation extérieure non programmée de la porte des étoiles" Le général se précipita, inquiet, en courant vers la salle de contrôle de la porte des étoiles. Lorsqu'il y arriva, le sergent de garde lui annonça, anxieux: -J'ai fermé l'Iris, mon général, nous ne recevons pas de code d'identification. -J'avais bien dit qu'installer un Iris ici était une bonne idée ! L'iris tremblait, car, de l'autre côté de la porte, quelque chose essayait manifestement de passer. Le vortex se coupa, laissant les soldats terriens inquiets dans l'incompréhension.
Chapitre 2 : La Mission
Huit mois plus tard, dans la salle de contrôle, une voix se faisait entendre dans les haut-parleurs : -Mon général, ici le capitaine Woolwich, nous sommes prêts pour la mission de transfert du BC-304 Odyssey vers la terre. -Bien, nous commençons la vérification finale avant passage en hyperespace. Katie, c'est à vous. La directrice de la construction sur le site delta, Katie Owens, commença l'opération. -Allons-y, nous sommes synchronisés… Lapaglia, vous pouvez vous occuper de la vérification des systèmes de transfert de l'énergie ? Sinon, on en a pour un très long moment. -Je m'en occupe, madame. -Très bien, commençons : Vérification des systèmes de survie et d'habitation primaires ? -Ici l'Odyssey, c'est vérifié. -Propulsion antigravitationnelle ? -Vérifiée. -Propulsion conventionnelle ? -Vérifiée. -Hyperpropulsion ? -Vérifiée. -Systèmes informatiques primaires ? -Vérifiés. -Systèmes offensifs ? -Vérifiés. -Systèmes défensifs et boucliers ? -Vérifiés. -Systèmes de transport internes et externes ? -Vérifiés. -Systèmes informatiques secondaires ? -Vérifiés. -Systèmes de détection ? -Vérifiés. -Et enfin, systèmes indépendants embarqués -Vérifiés. Nous sommes parés au Lancement -Très Bien Odyssey, Phase finale, Lancement dans 10 secondes. Activation des moteurs anti-gravité. -Moteurs Activés -Parfait, autorisés et prêts au Lancement dans 3, 2, 1… top ! L'Odyssey, activant ses rétropropulseurs, s'éleva lentement, sortit de son Hangar, et commença son ascension. Puis, à environ 500 mètres d'altitude, il activa ses propulseurs principaux à la puissance maximum et sortit de l'atmosphère. Tous les voyants étaient au vert, dans la salle de contrôle. De même sur la passerelle du vaisseau. -Odyssey, ici Perkins, vous êtes autorisés à passer en hyperespace. -Passage en Hyperespace. L'Odyssey créa une fenêtre d'hyperespace violette, et s'y engouffra à toute vitesse, partant vers la terre.
Dans la salle de contrôle, Katie Owens fit son rapport au général Perkins : -Lors du décollage, la poussée a bien atteint les cent pour cent, tandis que la température est restée raisonnable : il n'y a pas de problème au niveau de ce système là. Quand à l'hyperpropulsion, elle a parfaitement fonctionnée. Lorsque les résultats de ces dernières analyses arriveront sur Terre, l'Odyssey pourra être déclaré opérationnel. -Alors, vous pouvez les envoyer. -Ah, une dernière chose, notre deuxième BB-305 est prêt, et la construction de la coque externe du BHC-308 a commencé. -Parfait, le Général O'Neill sera content. Et, quand vous enverrez vos données sur terre, dites-leur de nous envoyer le lieutenant-colonel Dominguez, c'est lui qui est censé commander le second BB-305. Owens partit vers la salle d'embarquement.
Quelques minutes plus tard, le général appela son second, le colonel Andrew McLane. -Colonel, vous embarquerez dans un des BB-305, le SGC nous a contacté il y a deux jours : ils auront besoin de nos appareils pour mener une mission d'appui aux troupes sur une forteresse goa'uld appartenant à un ancien vassal d'Anubis. Il s'était rallié à Anubis de plein gré, c'est un élément important. -Qu'aurons nous à faire ? -Ce goa'uld a emprisonné, il y a peu de temps, un espion tok'ra et l'équipe SG-13; en outre, sa prison regorge de jaffas rebelles et d'humains esclaves. Le SGC a un contingent formé de plusieurs équipes, prêt à partir. Mais, les défenses de cette planète sont trop importantes pour de simples troupes au sol : ils possèdent plusieurs Al'kesh et des planeurs de la mort ainsi que des canons de défense aux abords de la porte. Votre mission sera de neutraliser les forces aériennes, bombarder les défenses au sol et désigner au laser les cibles pour les missiles lancés par le SGC. -A part nos BB-305, qu'emportons-nous ? -Un contingent de deux cents soldats se répartira entre les deux vaisseaux : Ils devront infiltrer la pyramide, et prendre un tenaille l'armée de ce goa'uld. -C'est donc la première "vraie" mission qui soit attribuée à nos vaisseaux ? -Depuis la petite démonstration d'il y a huit mois, le Pentagone est entièrement convaincu de l'efficacité de nos bombardiers. -Quand appareillons nous ? -Le contingent embarqué doit arriver demain, vous partirez la nuit suivante.
Chapitre 3 : L'attaque
Deux jours plus tard, dans le BB-305 de tête, en orbite autour de P6X-465 : Sur la passerelle, le colonel McLane et le lieutenant-colonel Raynaud se préparaient à l'attaque, passant en revue mentalement les détails de l'attaque. -Nous n'attendons plus que l'activation de leur porte des étoiles par le SGC, ce sera le signal pour passer à l'action. Raynaud, vous êtes prêt ? -Fin prêt, mon colonel.
Dernière édition par le Mar 1 Mai 2007 - 21:54, édité 1 fois |
| | | Artheval_Pe Chief of Spatial Operations
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| Sujet: Re: [SEF] Episode I : La Création et la Raison - partie 1 Dim 6 Aoû 2006 - 15:27 | |
| Sur la planète, la porte des étoiles, située dans une vallée profonde, était entourée de jaffas en armes et de tourelles équipées de canons goa'ulds. Brusquement, le bruit de l'activation extérieure se fit entendre, et le vortex s'ouvrit. Les jaffas tout autour se protégèrent derrière des rochers, attendant ce qui devait passer à travers la porte. Leurs attentes furent comblées par l'arrivée de quatre kilos de semtex pourvus d'un détonateur à déclenchement à distance. Les jaffas tirèrent stupidement sur cet objet inconnu. Mais, à peine eurent-ils le temps de lâcher quelques coups, qu'une énorme explosion détruisit tout les abords de la porte des étoiles et plusieurs tourelles.
A ce moment précis, les deux BB-305 en orbite commencèrent à descendre dans l'atmosphère. -Prêt pour un tir de 8 JASSM. -Tir immédiat. 8 missiles oranges sortirent de la soute du BB-305 et commencèrent à partir vers les positions goa'uld. Après quelques secondes de vol, 2 missiles éclatèrent sur les tourelles encore debout près de la porte des étoiles, tandis que 4 autres touchèrent des planeurs de la mort près de leur piste de décollage et que les deux derniers touchèrent la pyramide goa'uld qui servait de base sur cette planète. Les bombardiers terriens étaient à présent à près de mille mètres d'altitude, commençant à s'approcher du sol. Mais, ils furent surpris par l'arrivée subite de deux escadrons de planeurs de la mort. -Boucliers à la puissance maximum ! Et, abattez moi ces planeurs ! Hurla le lieutenant colonel Raynaud. Mitrailleuses électromagnétiques, tenez-les à distance. Tir immédiat de douze AIM-54. -Tir effectué Douze missiles blancs à tête chercheuse radar partirent de l'appareil terrien de tête, et foncèrent vers les planeurs de la mort aux envions. La plupart firent mouche, mais certains pilotes jaffas réussirent à échapper aux missiles et à repartir à l'assaut des vaisseaux terriens.
Le second BB-305, commandé par le lieutenant-colonel Dominguez utilisa alors ses canons pour abattre les planeurs devant lui. Les tirs fusèrent. Les planeurs étaient détruits d'un seul tir par les canons du vaisseau, mais, cette tactique ne fonctionnait que sur les appareils situés devant. Tout ceux tournant autour échappaient aux canons, qui n'étaient que très peu mobiles. Les boucliers du premier BB-305 commençaient à ressentir les effets des tirs des planeurs. -Continuez de lancer des missiles ! Il faut détruire ces planeurs ! -Boucliers à 73%, et je détecte 4 Al'kesh en approche. -Tir immédiat de 8 AIM-120A au Naquadah sur les Al'kesh ! Et tirez d'autres missiles sur les planeurs. -Tirs effectués. Les missiles partirent dans différentes directions. Les AIM-54 phoenix blancs fusèrent vers les planeurs de la mort, qui, surpris, n'eurent pas le temps de tenter des manœuvres d'évitement. Seuls deux planeurs en réchappèrent et repartirent à vers leur base. Les Al'kesh, encore moins maniables, furent touchés de plein fouet par les missiles terriens. L'un d'eux explosa et le deuxième commença à retomber vers le sol. Mais les deux autres arrivèrent à portée de tir et firent feu sur les vaisseaux terriens. Le second BB-305 fut, cette fois, le plus touché : -Boucliers à 45%, mon colonel. -Canons électromagnétiques avant, Feu. -Nos tirs ne sont pas assez efficaces, boucliers à 36% -Toutes les batteries, feu sur l'Al'kesh le plus proche. Tirez aussi 2 missiles ! Les tirs conjugués de toutes les armes électromagnétiques du vaisseau parvinrent à endommager l'Al'kesh suffisamment pour que les missiles ne soient pas évités ou interceptés. Le vaisseau goa'uld explosa en plusieurs morceaux, faisant retomber les débris vers le sol.
Mais l'autre Al'kesh fit feu sur le vaisseau terrien, déjà sérieusement endommagé. ¬-boucliers à 10% ! Rupture de l'alimentation électrique de nos systèmes offensifs ! Plusieurs systèmes électroniques explosèrent sur la passerelle, ainsi que des conduites de gaz réfrigérant. Les hublots du vaisseau étaient éventrés, et le feu ravageait la salle des machines. -On part de là. Passez en hyperespace ! -Impossible, la coque est trop endommagée et les circuits sont grillés. -Dérivez toute la puissance sur les boucliers et sur la propulsion conventionnelle. -Boucliers à 6%, on vient de perdre notre moteur auxiliaire tribord. Altitude : 756mètres. D'un seul coup, la lumière s'éteignit dans tout le vaisseau. -On vient de perdre l'alimentation principale, et les systèmes de survie sont probablement Hors service ! -Ils vont nous achever : nous sommes sans bouclier. A ce moment précis, le premier BB-305 fit feu de tous ses canons sur l'Al'kesh. Celui-ci se désintéressa soudain du second vaisseau Terrien en perdition et fit feu sur son assaillant.
Mais l'appareil du lieutenant-colonel Rodriguez n'était pas sauvé pour autant : il perdait constamment de l'altitude, et il commençait à partir en piqué. -Altitude : 250 mètres, et nos rétrofusées ne répondent plus ! Soudain, la baie vitrée de la passerelle se brisa, blessant des techniciens qui n'eurent pas le temps de se protéger. -Altitude : 100 mètres, on va s'écraser, mon colonel Un des réacteurs se détacha de l'arrière du vaisseau et explosa en plein ciel. Les ordinateurs se rallumèrent soudain sur la passerelle. -Attendez, je reprends le contrôle des rétrofusées, mais le système antigravité ne fonctionne toujours pas. -Poussez les rétrofusées à la puissance maximum. Le vaisseau fut ralenti mais, cela ne l'empêcha pas de s'écraser dans une prairie, à moins d'un kilomètre de la porte des étoiles. Le crash souleva d'énormes quantités de terre et de poussière, et l'appareil s'enfonça en partie dans le sol. Le choc fut terrible, mais le vaisseau n'explosa pas, et la plupart de ses occupants furent saufs. -On a récupéré les fonctions primaires. -Alors, ouvrez toutes les portes extérieures, il faut débarquer les troupes.
Pendant ce temps, dans le ciel, à environ 900 mètres d'altitude, le combat faisait rage entre le vaisseau du Lieutenant-colonel Raynaud et le dernier Al'kesh. L'appareil terrien utilisait toute sa puissance de feu pour détruire l'appareil goa'uld, mais, celui-ci réussissait à éviter la plupart des tirs par des manœuvres rapides. Les deux vaisseaux tournoyaient dans le ciel, l'un essayant de se mettre dans le sillage de l'autre. -C'en est assez comme ça ! Préparez un largage de MOAB, explosion 5 secondes après lancement. -Mais, on ne va pas échapper au souffle de l'explosion ! -Si, nos boucliers absorberont le choc, tandis que l'Al'kesh, qui n'en possède pas, sera sérieusement endommagé. -Parés au lancement à votre commandement, mon colonel. -Essayez de partir en chandelle, assez rapide, de manière à ce que la bombe retombe vers l'ennemi, s'il tente de se placer dans notre sillage. Le pilote s'exécuta, entamant une chandelle parfaitement verticale. Comme prévu, l'appareil goa'uld se plaça dans le sillage du BB-305. -Top, larguez ! La bombe orange équipée de moignons d'ailes tomba de la soute, et, explosa juste sur l'Al'kesh. La charge de 10 tonnes fut largement suffisante pour pulvériser le vaisseau goa'uld. Quant au vaisseau terrien, ses boucliers réussirent à absorber le choc. -Boucliers à 35%, mais on a tenu bon, et l'Al'kesh est détruit. -Parfait, Tir immédiat de 6 JASSM : il nous faut dégager le passage pour les troupes au sol ; et, dirigez-vous vers le point d'impact de notre autre vaisseau. Deux des missiles explosèrent sur des jaffas arrivant en renforts pour protéger la porte des étoiles, tandis que les autres fondirent vers différentes tourelles de DCA réparties autour de la base goa'uld.
Les troupes embarquées dans le second BB-305, sortaient à toute vitesse, par les nombreuses portes du vaisseau. Tous se dirigeaient vers la porte des étoiles : Ils allaient protéger l'arrivée du contingent du SGC. L'appareil du lieutenant-colonel Raynaud se plaça au-dessus du vaisseau écrasé. -Avez-vous besoin d'assistance, Lieutenant-colonel Dominguez ? Quelle est votre situation ? -Nous avons perdu quasiment tous les systèmes, l'alimentation est en panne, et on a des blessés , mais, on va attendre là la fin de la bataille. -On vous envoie 2 équipes médicales, du matériel de réparation et de rechange et 2 générateurs à naquadah. -Merci, ça nous aiderait pas mal. Les anneaux de transfert s'activèrent dans le second vaisseau, amenant des médecins, des infirmières, et des brancards repliés. Ils s'activèrent à nouveau, apportant tout un ensemble de composants divers et deux générateurs à naquadah.
Le premier bombardier Terrien reprit de l'altitude, et commença à marquer au laser les cibles pour les missiles du SGC, tout en lâchant de temps à autre, quelques bombes non guidées. Le premier missile partit vers la piste des planeurs de la mort, où deux d'entre eux étaient en réparation. Les deux appareils et les mécaniciens furent réduits en cendres. Mais certaines tourelles de DCA étaient encore actives, et menaçaient le BB-305. Celui-ci les marquait au laser, les unes après les autres, et les missiles venus par la porte des étoiles les détruisaient. Enfin, il ne resta plus que les bâtiments autour de la base et la pyramide. |
| | | Artheval_Pe Chief of Spatial Operations
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| Sujet: Re: [SEF] Episode I : La Création et la Raison - partie 1 Dim 6 Aoû 2006 - 15:27 | |
| Alors, le contingent envoyé par le SGC passa la porte des étoiles. Ils rejoignirent les soldats du second BB-305, et, tous ensemble, avancèrent rapidement vers la base goa'uld. Mais, environ trois cents jaffas vinrent à leur rencontre. Le contact eut lieu sur la route entre la porte des étoiles et la base. Les soldats terriens utilisèrent toute leur puissance de feu sur les jaffas, mais, ceux-ci, supérieurs en nombre, ne reculèrent pas, et, avancèrent de plus en plus. Des tirs fusaient de tous les côtés et les militaires tentaient de s'abriter derrière des rochers ou des arbres. Certains escaladèrent les talus sur les côtés de la route, mais beaucoup d'entre eux tombaient, touchés parfois à mort par des tirs de lances-serpent. Les jaffas campaient sur leurs positions tandis que les terriens les noyaient rageusement sous des tirs d'armes automatiques .Le colonel Reynolds, de SG-3, qui dirigeait l'attaque, tentait de trouver un moyen de garder les jaffas à distance, au moins jusqu'au passage du bombardier, tout en tirant sur les ennemis. -Major, dites à vos hommes, de SG-15, de leur balancer toutes leurs grenades : ça devrait les ralentir. -Compris, mon colonel. Les hommes s'exécutèrent, et une dizaine de grenades volèrent rapidement vers les jaffas. Ceux-ci n'eurent pas le temps de se mettre à l'abri, et la tactique réussit pleinement : plusieurs explosions mirent une vingtaine de jaffas à terre, et les autres, terrifiés, se mirent en couvert en désordre. A ce moment là, le BB-305 passa au dessus du champ de bataille et largua une dizaine de bombes MK-82 sur les jaffas. Ceux-ci, terrifiés, les virent tomber, ailettes déployées, telles des croix annonçant leur mort prochaine, jusqu'à ce qu'elle touchent le sol et détonnent. Les jaffas furent pulvérisés et projetés d'un bout à l'autre du champ de bataille. Les bombes détruisirent la route et la forêt environnante, creusant un fossé entre les jaffas restants frappés d'effroi et les soldats de la terre. Ceux-ci s'approchèrent et recommencèrent à tirer rageusement, mais avec méthode vers les jaffas qui tombaient par dizaines. Le colonel Reynolds prit sa radio, enthousiaste à l'idée de la victoire proche : -On va finir le travail tout seuls, colonel McLane. Dites à Raynaud de téléporter ses troupes dans la pyramide maintenant. -D'accord, on s'en occupe. Le bombardier terrien reprit de l'altitude, et alla se placer à quelques dizaines de mètres au dessus de la pyramide.
Chapitre 4 : Déploiement
Dans la salle dorée des anneaux de transfert, quelques gardes surveillaient les anneaux ou somnolaient, bien contents de ne pas avoir à aller dehors à la rencontre des soldats terriens. Mais, soudainement, un rayon de téléportation Asgard, déposa au milieu de la salle cinq objets cylindriques noirs. Les gardes, surpris, furent éblouis et sonnés par l'explosion des grenades flashbang téléportées depuis le BB-305. Dans la seconde qui suivit, les anneaux de transfert s'activèrent et des soldats terriens furent téléportés au quatre coins de la salle aux parois dorées. Les commandos terriens utilisèrent leurs M4 équipés de silencieux pour neutraliser tous les jaffas sonnés. Le commandant du groupe d'assaut, le Capitaine O'Connors, indiqua de la main à ses hommes de surveiller les entrées de la salle. Pendant ce temps, d'autres soldats plus lourdement armés arrivaient par les anneaux de transfert. Le commando s'avança dans les couloirs de la pyramide, cherchant à atteindre un poste de contrôle, duquel ils pourraient désactiver les défenses de la pyramide. Subitement, une patrouille de six jaffas arriva par un couloir perpendiculaire. Les jaffas jurèrent et firent feu de leurs lances en désordre, mais les soldats terriens répliquèrent de leurs fusils silencieux. En quelques secondes, les jaffas furent décimés, mais deux des soldats qui n'avaient pas eu le temps de se protéger à temps, avaient été tués de tirs de lance : leurs têtes étaient transpercées de part en part. Les autres terriens avaient la mine macabre, dégoûtés par les corps affreusement mutilés, tristes pour les morts, mais résignés, et décidés à finir le travail. -Vite ! Mürren, Hawk, transportez leurs corps dans le vaisseau : on ne va pas les laisser là. -Bien, Monsieur Le commando finit par arriver devant une porte blindée. Un des soldats entra rapidement une combinaison sur le panneau d'ouverture et la porte s'ouvrit, dévoilant cinq jaffas assis devant l'écran d'un ordinateur goa'uld. Tous les soldats terriens firent feu instantanément.
A l'extérieur, le groupe du Colonel Reynolds avançait rapidement et s'approchait de la pyramide. Ils n'en étaient qu'à quelques centaines de mètres, et apparemment, les défenses étaient toutes détruites ou inopérantes. Ils sentaient déjà l'air de la victoire. Mais soudain, alors qu'ils accéléraient la marche, un monstre mécanique sortit de terre et se dressa devant eux. L'engin mesurait environ cinq mètres de haut et sa tête avait la forme de celle d'un Unas, mais en plus anguleux. Tous ses câbles et ses vérins étaient apparents, mais son cerveau artificiel était protégé dans son torse massif noir. Ses bras portaient chacun deux énormes lances goa'ulds de forte puissance. Les terriens surpris et terrorisés ouvrirent le feu, mais leurs balles ne causèrent aucun dégât au monstre de métal. Après quelques secondes, la créature leva ses bras et fit feu de ses quatre lances simultanément. Les explosions qui en suivirent projetèrent dans les airs des dizaines de soldats, tuant tous les hommes dans un rayon de dix mètres autour du point d'impact. Les soldats restants, désorientés, eurent pour réaction de lancer des grenades sur l'ennemi, mais celles-ci étaient peu efficaces sur une telle machine, tandis que les terribles lances de celle-ci tuaient de plus en plus de soldats. L'air était empli de morceaux de chair et de sang, volants, propulsés par les explosions. On eut dit un feu d'artifice macabre. Le colonel Reynolds utilisa le lance-grenade de son M16 pour toucher la créature, mais celle-ci n'eut pas une éraflure. La plupart des autres soldats usaient inutilement leurs munitions sur la machine et se faisaient tuer. Plusieurs hommes équipés de mitrailleuses tentèrent de s'approcher du monstre pour en sectionner les câbles, mais celui-ci fut assez rapide pour éparpiller les membres des soldats dans les airs avant qu'ils ne s'approchent. Ceux restants lançaient toujours plus de grenades rageusement, mais celles-ci n'avaient que peu d'effet, ralentissant à peine le monstre. Mais alors que les soldats perdaient tout espoir de s'en sortir, une explosion sectionna un des bras du monstre. Ils se retournèrent et aperçurent le colonel McLane et huit de ses hommes, équipés de lance-roquettes et prêts à en découdre avec la machine. L'arme du colonel était encore fumante
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| | | Artheval_Pe Chief of Spatial Operations
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| Sujet: Re: [SEF] Episode I : La Création et la Raison - partie 1 Dim 6 Aoû 2006 - 15:28 | |
| Dans la pyramide, le commando, après avoir tué les jaffas, utilisa l'ordinateur afin d'ouvrir les passages extérieurs et pour désactiver les défenses. -Ca y est, les portes sont ouvertes ! -Alors, détruisez ce terminal. Ensuite, on va liquider les jaffas qui restent dans le bâtiment. Ah, et la prison, où est-elle ? -Dans une grotte, dont l'entrée est située au bas de la colline au nord. Les soldats quittèrent promptement la salle et firent exploser l'ordinateur goa'uld qu'ils avaient utilisé.
Dehors, les hommes du Colonel McLane firent feu de leurs lances roquettes sur le monstre mécanique, mais celui-ci activa un bouclier défensif, et, ainsi, échappa à sa destruction. De son bras valide, il fit feu sur les soldats terrifiés en train de se disperser. Deux d'entre eux furent projetés dans les airs, et la tête du plus jeune retomba près du Colonel Reynolds. -On ne peut rien faire contre ça, surtout avec son bouclier ! Une voix crépita dans la radio du colonel. -Abandonnez votre position, Colonel, éloignez-vous du robot, on va s'en occuper. -On se tire de là ! Les survivants prirent leurs jambes à leur cou et s'éloignèrent le plus possible du Monstre. Certains d'entre eux ayant escaladé le talus du bord de la route partirent par la forêt. Lorsque les soldats terriens furent à environ trois cent mètres de la créature, Le BB-305 s'éloigna de la pyramide, et se dirigea vers leur position. Lorsqu'il passa à la verticale du robot, le vaisseau terrien largua en même temps, une trentaine de bombes MK-82 Snakeye. La créature fut pulvérisée par les explosions multiples.
Le bombardier passa au-dessus de ce qu'il restait de troupes terriennes : sur les deux cent soldats, du second BB-305 et du SGC, une cinquantaine avait été tués, tandis que soixante-quinze des rescapés étaient plus ou moins sérieusement blessés. Le vaisseau terrien commença à téléporter à son bord les blessés et tout ceux ne pouvant plus continuer. Ils furent amenés à l'infirmerie du bord, débordée, si bien que les grandes salles du vaisseau servirent aussi à accueillir les rescapés.
Le colonel Reynolds rassembla la soixantaine d'hommes qui lui restait, et, accompagnés du Colonel McLane, ils reprirent la route, déterminés, mais encore sous le choc de la rencontre avec le robot géant. Ils se dirigèrent alors à nouveau vers la pyramide. Le chef de SG-3 avait été surpris et soulagé par l'arrivée subite du commandant de l'opération. -Comment se fait-il que vous soyez venus à notre secours ? -Nous vous avions vus aux prises avec le monstre depuis la passerelle, mais nous ne pouvions pas bouger, car nous transportions les troupes dans la pyramide par les anneaux de transfert. Alors, j'ai rassemblé quelques soldats, nous avons couru nous équiper, et on s'est téléportés juste derrière vous au plus vite. On n'a pas obtenu tout à fait le résultat escompté, car nous pensions pouvoir détruire cette saloperie à nous tout seuls, mais le Lieutenant-colonel Raynaud l'a bien compris : Il a fini le transport au plus vite et il est venu achever la machine. -En tout cas merci de votre aide : Sans vous, on y passait tous. -On aurait du se presser plus, On aurait probablement pu sauver les soixante gars qui sont morts sur cette maudite route. McLane était amer, il regrettait vraiment de ne pas avoir pu intervenir plus tôt. -Vous ne pouviez rien faire de plus : Il aurait fallu que l'autre vaisseau ne soit pas au sol, or, c'est déjà un miracle que vous n'ayez pas été abattus vous aussi. J'ai suivi le combat sur vos radars, depuis le SGC, et j'ai bien vu comment la bataille s'est passée : vous auriez pu tous y passer.
Le contingent terrien s'approchait de la pyramide goa'uld. Les défenses ne semblaient pas actives, mais ils préféraient rester prudents. Soudain, des coups de feu se firent entendre depuis l'intérieur. Les soldats se précipitèrent inquiets vers l'entrée principale, armes à la main et rentrèrent dans le bâtiment. A l'intérieur, les membres du commando et les autres soldats débarqués faisaient face à une compagnie complète de jaffas. Ceux-ci faisaient feu de leurs lances à tout va et beaucoup de soldats terriens avaient déjà été blessés. Le Capitaine O'Connors vida le chargeur de son M4 sur les jaffas qui ripostèrent à coups de zat'nk'tel et de lances-serpent. Les renforts du Colonel Reynolds arrivaient à point nommé pour les membres du commando qui commençaient à céder. Le combat était intense : les tirs fusaient, les couloirs étaient enfumés, le sol couvert d'éclats et les murs constellés d'impacts. Les hommes tiraient rageusement, avec une détermination sans faille, mais, les jaffas étaient fanatiques et ne lâchaient pas un mètre de couloir. Les soldats terriens lancèrent plusieurs grenades simultanément, afin de gagner un peu de temps. Les explosions qui en suivirent tuèrent des dizaines de jaffas et éventrèrent les murs des couloirs. Mais les jaffas revinrent furieusement à la charge et les terriens eurent à peine le temps de se protéger derrière les coins des murs et les colonnes latérales que le couloir fut rempli de décharges de plasma brûlantes. Les Tau'ri ripostèrent avec rage par des tirs de mitrailleuses et de lance-grenades qui firent reculer à nouveau l'ennemi. Mais les jaffas en avaient assez et, derrière les premières lignes, ils étaient en train de monter un canon lourd sur pied. Le Colonel McLane, qui avait saisi la manœuvre, épaula rapidement son lance-roquettes et tira, quasiment à bout portant, sur les lignes goa'uld. L'explosion projeta des cadavres et des débris en tout sens, abattit les murs, et éventra le canon goa'uld. Celui-ci explosa à son tour, démembrant et tuant d'autres jaffas terrifiés. La voie était quasiment dégagée. Il ne restait quasiment aucuns murs côté goa'uld. Le sol, auparavant lisse, était à présent défoncé et troué, et le plafond menaçait de s'effondrer. Les terriens, soulagés, pensaient avoir gagné le combat, et commencèrent à recharger leurs armes.
Mais, soudain, une alarme retentit et des jaffas commencèrent à arriver par les différents couloirs. -Alerte ! L'ennemi retente une attaque ! Les soldats se remirent rapidement en position de défense, se protégeant derrière les coins de murs, déployant les trépieds de leurs mitrailleuses, et réajustant leurs casques. Ils attendaient anxieusement de voir leurs ennemis pour tirer. Les jaffas commencèrent à tirer maladroitement avec leurs lances. Les terriens ouvrirent le feu sur les combattants des goa'ulds, avec leurs mitrailleuses, leurs fusils d'assauts et leurs P-90. Les jaffas avaient du mal à répondre à une telle puissance de feu, mais ils adoptaient une tactique d'encerclement. Ils prenaient position dans tous les couloirs autour des soldats de la terre. -On a du réveiller la ruche. Les jaffas arrivent de tous les côtés ! Un lieutenant qui se battait dans le couloir dévasté par le premier combat, arma son lance-grenades et visa le plafond du couloir, juste au dessus de ses adversaires. La grenade propulsée partit, toucha le plafond et explosa. Tout le passage s'effondra, piégeant les jaffas sous des tonnes de débris. Le capitaine qui dirigeait la défense de ce côté, fut ébahi. -Félicitations, lieutenant Lee ! On a un front de moins à défendre. Allez, on va aider les autres. Dans les deux autres couloirs, le combat s'enlisait, car de plus en plus de jaffas fanatiques accouraient et montaient au combat. -Il nous faudrait une mitrailleuse Gaitling ! Il en arrive de plus en plus ! -On va finir par manquer de munitions et on n'a presque plus de grenades. Que faisons nous, mon colonel ? -Il faut qu'on s'occupe de la pyramide. Ensuite, le bombardier pourra nous ravitailler en munitions. Le colonel Reynolds montra l'exemple en utilisant son M16 pour descendre plusieurs jaffas. Mais les munitions s'épuisaient trop vite : en quelques minutes, les terriens durent laisser tomber leurs fusils d'assaut, et dégainèrent leurs berreta M9. -Colonel McLane ! Est-ce que vous et vos hommes pouvez utiliser vos lances roquettes ? -Négatif, ces couloirs sont moins longs et les jaffas se sont trop approchés : on risquerait de blesser les nôtres plutôt que l'ennemi. Il y avait tellement de douilles au sol que celui-ci en était glissant. Le combat continuait, mais les jaffas reprenaient l'avantage. -S'ils continuent d'arriver à ce rythme, on ne va pas pouvoir tenir longtemps ! Malgré le fait que les terriens étaient mieux protégés, derrière les coins des murs et les piliers, plusieurs soldats avaient déjà été tués. Les soldats étaient décidés à ne pas lâcher le morceau aux jaffas, et ils tiraient tout ce qu'ils pouvaient. -Nom de dieu ! Prenez les lances des jaffas morts, plutôt que de tirer n'importe où avec vos flingues ! Les soldats s'exécutèrent, mais plusieurs ne purent pas avoir d'arme, car il n'y avait pas eu beaucoup de jaffas morts à même la position terrienne. Mais, coté jaffa, les cadavres s'entassaient et commençaient à boucher le couloir. Le sol était rouge, couvert de débris humains, d'armes abandonnées, de restes d'armures et de poussière. Les couloirs étaient emplis de fumée, et on commençait à y suffoquer, certains murs menaçaient de s'effondrer, et le combat faisait rage avec toujours autant de hargne. Les terriens reprenaient l'avantage, mais ils restaient moins performants dans l'utilisation des lances serpent que les jaffas eux-mêmes.
-Il n'y a plus beaucoup de jaffas au service des goa'ulds, mais ceux qui restent sont entièrement fanatiques ! Remarqua un officier. -A propos, où est le goa'uld qui contrôle cette planète ? demanda le colonel Reynolds. -Il doit être dans les étages supérieurs. On le capturera quand on en aura fini avec, eux, vous voulez bien ? -On pourrait peut-être le capturer d'abord pour les obliger à se rendre ? -Oui, mais, comment est-ce qu'on pourrait l'atteindre ? Les jaffas bouchent tous les accès. -Avec la téléportation ! Hawk, Rodgers, Mckinley, Spurs, Demange, Harren, Koilani, Linska, Carvalho, Kehlweiler et Fournier, vous venez avec moi ! Le Colonel et ses hommes sortirent décidés du bâtiment et contactèrent par radio le vaisseau terrien BB-305. -Colonel Raynaud, ici Reynolds, j'ai besoin que vous localisiez le Goa'uld dans la pyramide, que vous scanniez les environs pour savoir combien il y a de gardes, et que vous nous y téléportiez. -Pourquoi, c'est bloqué dedans ? -Oui, il y a des combats, et ils n'ont quasiment plus de munitions. Si vous pouviez leur en téléporter, aussi, s'il vous plait… -C'est fait. Le goa'uld est seul dans ses appartements, mais il y a neuf gardes à l'extérieur. -Ca ira, téléportez nous. Les douze soldats et leur commandant furent enveloppés d'un rayon de téléportation Asgard et transportés dans les appartements du seigneur goa'uld.
Dernière édition par le Mar 1 Mai 2007 - 22:00, édité 1 fois |
| | | Artheval_Pe Chief of Spatial Operations
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| Sujet: Re: [SEF] Episode I : La Création et la Raison - partie 1 Dim 6 Aoû 2006 - 15:29 | |
| C'était magnifique : les murs dorés étaient en partie recouverts de marbre, de même pour les colonnes. De grands vases étaient encastrés dans les murs ou dans le sol et accueillaient de magnifiques plantes. L'appartement était meublé de somptueux meubles en bois massifs, et de divers appareils goa'ulds plaqués d'or. Une autre pièce comportait trois grands bassins dont l'un était rempli d'eux chaude moussante. L'endroit était éclairé par des torches et des braseros accrochés au mur et par d'autres montés sur pied. Mais au plafond, entre les écritures dorées, on pouvait percevoir des ouvertures par lesquelles des lampes ou des projecteurs diffusaient leur lumière. Plusieurs grandes vitres teintées donnant sur une des vallées environnantes éclairaient en partie certaines pièces. Quelques ordinateurs et appareils goa'ulds émettaient de petits bips discrets. Le goa'uld se tenait près d'une des vitres et n'avait apparemment pas remarqué l'intrusion des soldats terriens. Mais, lorsque ceux-ci s'approchèrent subrepticement de lui, il se retourna, et d'un geste de main, les envoya s'écraser contre un mur. D'autres soldats firent feu de leurs zats, mais le goa'uld activa son bouclier qui absorba les tirs. Le colonel Reynolds usa d'une bonne vieille technique qui avait fait ses preuves : il lança furieusement son poignard de combat dans le gant de torture accroché à la main du faux dieux. L'appareil tomba, hors d'usage, et un tir de zat suffit à neutraliser le goa'uld. Mais les gardes venus de l'extérieur accoururent dans les appartements. Ils furent reçus par des tirs de M16. La plupart furent tués et les deux survivants s'enfuirent en courant. Le commando fut à nouveau téléporté dans la pyramide, derrière les positions terriennes. Le colonel McLane donna alors ses ordres : -Cessez tous le feu ! Les soldats s'exécutèrent, tandis que les jaffas en profitèrent pour s'approcher. L'un d'eux, qui s'avançait trop près, reçu tout de même une balle dans la tête. Le colonel Reynolds s'avança vers les jaffas, protégé derrière le corps du goa'uld inconscient. -Rendez-vous immédiatement ! Nous tenons votre dieu ! Si vous ne nous obéissez pas, nous le tuerons ! Les jaffas s'exécutèrent, et déposèrent leurs armes au sol. Les plus courageux s'avancèrent, les mains derrière la tête : -Nous sommes prêts à recevoir notre châtiment ! -On ne vous ferra rien du tout ! Vous serez envoyés par la porte des étoiles sur la planète des jaffas libres : Dakara. Là, vous pourrez faire ce que bon vous semble : ce ne sera plus notre problème. Tous les jaffas s'avancèrent, et les soldats terriens les prirent en charge. Un convoi s'organisa pour les amener jusqu'à la porte des étoiles. Pendant que la moitié des hommes, dirigés par le colonel Reynolds, escortait les prisonniers, Les autres, menés par le colonel McLane exploraient l'intérieur de la pyramide. -Qu'est-ce qu'on fait, au juste, mon colonel ? -On vérifie qu'il n'y a plus personne, et on mesure l'étendue des dégâts.
Chapitre 5 : Les prisonniers
Après avoir vérifié tous les étages de la pyramide et les bâtiments alentours, l'équipe du colonel McLane se dirigea vers la prison au nord. Ils progressaient dans des prairies, car il n'y avait pas de route ni de chemin entre la base et la prison. Après une dizaine de minutes de marche, ils arrivèrent près de l'entrée de la prison souterraine. L'entrée du tunnel était renforcée par une structure carrée en pierre. Le contingent s'y engagea prudemment, armes à la main, éclairant le tunnel de leurs lampes électriques. Le boyau faisait environ deux cent mètres de long. Au fond, un passage partait sur le côté. Les soldats s'y engagèrent et, après avoir marché quelques mètres, ils débouchèrent dans un espace plus grand, à l'odeur putride. La faible lueur de leurs lampes ne parvenait pas à éclairer à plus de quelques dizaines de mètres.
Soudain, un cri, grave, long, et suppliant se fit entendre, suivit d'une cacophonie de milliers de cris divers. Le bruit était terrible, obligeant les soldats, qui pourtant étaient habitués au bruit de fortes explosions, à se boucher les oreilles. Le colonel avait pris la précaution de laisser plusieurs soldats tout au long du tunnel et à l'extérieur. Il criait dans sa radio, afin d'essayer de faire passer un message à l'extérieur. -CONTACTEZ LE SGC ! DITES LEUR D'ENVOYER DES EQUIPES MEDICALES, ET DES RENFORTS MILITAIRES ! DITES AUSSI AU COLONEL RAYNAUD DE NOUS TELEPORTER UN GENERATEUR AU NAQUADAH ET DE L'ECLAIRAGE ! VITE ! -COMPRIS MON COLONEL. Les soldats se firent passer le message et le Colonel Raynaud finit par le recevoir.
Dans la grotte, Le Colonel McLane attendait les renforts et l'équipement, les mains sur les oreilles. Les soldats essayaient de diriger leurs lampes pour voir ce qui pouvait faire autant de bruit, mais elles n'éclairaient pas assez loin, et ils n'arrivaient même pas à voir la voûte de la grotte. Après quelques minutes, l'équipement demandé fut téléporté près des soldats de la terre, et ceux-ci commencèrent à essayer de l'installer. -IL FAIT FROID, ICI, MON COLONEL ! -JE SAIS, SERGENT, OCCUPEZ VOUS DE DEPLOYER LES PROJECTEURS. L'éclairage consistait en vingt-cinq paires de projecteurs de Cent mille watts chacun, au xénon, montés sur des pieds de 8 mètres. Le réacteur à naquadah suffisait à peine à leur alimentation. En une dizaine de minutes, l'éclairage fut prêt. Les soldats avaient répartis les projecteurs de manière circulaire, contre les parois de la grotte. -ALLUMEZ CA ! Et là, ils virent. Ils virent des centaines de milliers de prisonniers, criants, entassés dans cette grotte, qui mesurait plusieurs kilomètres cubes. La plupart rampaient et mangeaient une espèce de bouillie jaunâtre qui traînait au sol au milieu des excréments. Ils buvaient une eau saumâtre, stagnante et malsaine. La majorité n'avait plus d'habits, les autres ne portaient que des lambeaux. Tous étaient extrêmement maigres. Ils vivaient entre les milliers de cadavres de leurs camarades qui n'avaient pas survécus et qui dégageaient une odeur putride.
Quasiment tous les soldats vomirent, et certains s'évanouirent. Ils étaient dégoûtés et horrifiés par ce spectacle macabre et terrifiant. Le colonel McLane était devenu totalement blanc. Il était choqué et estomaqué. Alors que tous les prisonniers criaient, les soldats ne prononçaient pas un mot. -CAPITAINE RODGERS, RELEVEZ MOI. Le colonel McLane quitta la grotte, et contacta le Lieutenant-colonel Raynaud. -Téléportez moi près de la porte des étoiles. -Tout de suite.
Arrivé près de la porte, le colonel observa le passage des équipes médicales et des renforts. Lorsque le vortex se coupa, il se rapprocha du DHD installé par les équipes des BB-305 et ordonna au technicien de composer l'adresse de la terre. -Bien, monsieur. Une fois l'adresse composée, le colonel McLane composa son code d'identification sur son GDO et passa la porte.
Il arriva dans la salle de la porte du SGC, se dirigea vers le couloir à sa gauche et monta dans la salle de contrôle. -Où est le général Landry ? -Il est dans son bureau, mais il… Le colonel ignora la suite et monta l'escalier vers la salle de briefing, puis rentra dans le bureau du Général Landry, lequel était en pleine discussion avec le Lieutenant-colonel Carter. -Je ne vous ais pas permis de vous introduire dans mon bureau de cette manière, colonel ! Et, qui êtes vous ? -Oui, je parlais d'affaires personnelles au général, j'aurais préféré que vous frappiez avant d'entrer ! Ajouta Carter -C'est que… je…. on…. -Eh bien, colonel ! Vous n'êtes pas rentré importunément dans mon bureau pour bégayer des paroles sans aucun sens. -C'est...Il y a sur la b…base Goa'uld, dans la prison…. -Vous avez retrouvé SG-13 ? -Il faut envoyer quatre régiments entiers sur P6X-465 ! -Vous plaisantez, colonel ? -Non, monsieur, la prison de cette planète est une grotte, c'est pire que les camps de concentration nazis. -Mesurez vos paroles, colonel ! -Je ne plaisante pas : Il y a, entassés dans une grotte de plusieurs kilomètres cubes, des centaines de milliers de prisonniers, réduits à manger de la boue et à boire de l'eau stagnante du fond de la grotte. Ils sont comme des bêtes, privés de lumière, de feu, de tout. Ils vivent au milieu de milliers de cadavres, nus, entassés, et on ne sait pas tout : on n'a pas osé s'approcher. -Mon dieu ! Landry et Carter blêmirent. Le général décrocha son téléphone et composa un des numéros en mémoire, le premier sur la liste. -Je veux parler de toute urgence au président, en priorité ! Quelques minutes passèrent, sans une parole prononcée. -Monsieur le président, je demande la mobilisation d'une division de l'armée de terre sur P6X-465; De toute urgence ! -Vous rigolez, général ? -Non, monsieur. -…….. -Monsieur le Président ? -De quoi s'agit-il ? -D'après le colonel McLane, la prison de cette planète est une gigantesque grotte, et d'après ce qu'il m'a raconté, c'est pire que tout ce qu'on a pu voir comme camps de concentration, comme prisons. C'est encore pire que Netu, que toutes les pires prisons goa'uld jamais vues. C'est… horriblement terrible et ineffable. -Hum, et la nécessité d'envoyer une division ? -Il y a des centaines de milliers de prisonniers, et ils ont absolument tous, besoin de soins extrêmement urgents. -Il faudra environ une semaine, je pense, pour envoyer ces hommes et leur matériel, je pense, et pareil pour le retour, vous êtes sur que c'est nécessaire, et que vous voulez sacrifier deux semaines de fonctionnement du SGC ? -Sur et certain, monsieur le président. -Dans ce cas, je contacte le chef d'Etat-major des armées. -Merci, monsieur. Le Président raccrocha. Le général se tourna vers le Colonel McLane. -Je ferai ce qu'il faut pour sauver ces malheureux. -Je vous remercie de m'avoir écouté, monsieur, et d'avoir téléphoné, malgré mon entrée inopinée. -A votre place, J'aurais fait pareil, Colonel. -Permettez-vous que je regagne P6X-465 ? -Allez-y.
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| Sujet: Re: [SEF] Episode I : La Création et la Raison - partie 1 Dim 6 Aoû 2006 - 15:30 | |
| Dans la Prison de la grotte, où les prisonniers criaient toujours, les soldats, blancs comme neige, commençaient à s'approcher des prisonniers, et de l'immense herse qui les séparait d'eux. Ils arrivèrent à distinguer des silhouettes. Ils s'approchèrent encore. Soudain, ils eurent un mouvement de recul, en voyant que les hommes devant eux avaient été atrocement mutilés et qu'ils saignaient encore. Les soldats partirent en courant. -C'est horrible… Ils ont été… Je veux sortir ! -C'… C'est un cauchemar ! Le capitaine, qui était resté à l'écart, les fit sortir de la grotte et les fit raccompagner à l'air libre. Les premières équipes médicales arrivèrent dans la grotte et mesurèrent l'étendue des dégâts sur les prisonniers. -IL FAUT DETRUIRE LA HERSE QUI NOUS SEPARE D'EUX ! -JE NE SUIS PAS SUR QUE CA SOIT UNE BONNE IDEE. ILS ONT L'AIR COMPLETEMENT FOUS. QUI SAIT CE QU'ILS FERONT UNE FOIS LIBERES. Observa le Capitaine Rodgers. -ON VA ALLER VOIR CA DE PLUS PRES ! Les membres de la première équipe médicale s'approchèrent de la herse, et observèrent les prisonniers. Ceux-ci se déplaçaient dans tous les sens, rampaient, criaient, mais certains étaient plus calmes, et apparemment, ils n'étaient pas complètement fous. -EST-CE QUE QUELQU'UN ME COMPREND ? Une voix grave s'éleva derrière les premiers rangs. -OUI, MOI ! La plupart des autres prisonniers s'éloignèrent en rampant ou à quatre pattes, de celui qui avait répondu. -QUI ÊTES VOUS ? -STEFEN HEIDAKO, JE VIENS DE LA PLANETE HEBRIDA. ET VOUS, QUI ÊTES VOUS ? -NOUS SOMMES DES MEDECINS, DE LA PLANETE TERRE. COMBIEN Y A-T-IL DE PERSONNES ENCORE SAINES D'ESPRIT ? -C'EST DIFFICILE A DIRE, TOUT LE MONDE EST PLUS OU MOINS FOU, ICI. -A VOTRE AVIS, POUVONS NOUS OUVRIR LES HERSES ? -OUI, IL N'Y A PERSONNE DE RELLEMENT DANGEREUX. -IL VA FALLOIR VOUS ECARTER : ON VA LES FAIRE SAUTER A L'EXPLOSIF. -JE DIS A TOUT LE MONDE DE S'ELOIGNER.
Le chef des équipes médicales, le Lieutenant Georges Mccarey, sortit de la grotte pour aller voir le Colonel McLane. Il voulait avoir son autorisation pour faire sauter les herses. Le colonel revenait à pied de la porte des étoiles quand le Lieutenant l'aperçut. -Mon colonel, nous avons questionné un des prisonniers, d'après lui, la plupart des prisonniers sont plus ou moins fous, mais ils ne sont pas dangereux et qu'on peut faire sauter les herses, qu'en pensez vous ? -D'accord, on fait ce qu'il a dit : de toute façon, on n'a pas le choix : on ne va pas laisser ces malheureux là-dedans. Mais d'abord, on va mettre en place des barrières, tout autour de cette prairie, où on réunira les prisonniers. Le temps que vous placiez les explosifs, on aura fini. -Je suggère de faire passer le mot aux gens à peu près sains d'esprit d'attendre que les plus fous sortent d'abord. Ensuite, il faudra leur dire de se diriger vers les soldats pour qu'on leur prête assistance et qu'on note leur identité etc… -Je suis d'accord. On fait comme ça : on fait sortir nos soldats du tunnel, on place les explosifs, on évacue les artificiers, et on fait peter. Ensuite, on place nos soldats sur les cotés pour qu'ils s'occupent d'eux. J'ai fait venir de la terre des boissons et des rations spéciales pour les personnes victimes de malnutrition. En ce moment, on envoie aussi des habits pour ces malheureux. Et le président a autorisé le déploiement d'une division, qui viendra s'occuper de ces gens. Mais il leur faudra une semaine avant d'être tous sur place. -Je vais le dire aux prisonniers. Le Lieutenant Mccarey repartit vers la grotte.
Pendant environ deux heures, l'équipe de soldats artificiers s'occupa de placer les explosifs sur les herses, pendant que les autres soldats, à l'extérieur, mettaient en place des barrières ramenées du site Delta, pour empêcher les fous de trop s'éloigner. dans le même temps, des équipes de mécaniciens, de techniciens et d'ingénieurs, venus aussi du site Delta étaient occupés à la réparation du second BB-305 immobilisé au sol. Le site alpha avait, quant à lui, envoyé un contingent de 30 hommes pour prêter main forte aux soldats épuisés qui avaient menés les premiers assauts et qui ne s'étaient pas arrêtés de bouger, de se battre ou de porter des choses, depuis près de huit heures.
Lorsque tout fut en place, après plusieurs heures de travail, les artificiers déclenchèrent l'explosion des charges posées sur la herse. Le bruit, amplifié par la voûte, fut terriblement fort. Dès que les flammes des explosions disparurent, les prisonniers se mirent à courir à toute vitesse vers l'extérieur. Ils sortirent de la grotte, passèrent par le tunnel, et, une fois à l'air libre, se dispersèrent en tout sens. Pendant plusieurs minutes, le flot de personnes sortant du tunnel ne tarit pas, mais au fur et à mesure, il n'y en avait plus qui couraient, mais qui marchaient difficilement. Les prisonniers, étaient trop épuisés. Immédiatement à l'air libre, ils levèrent les yeux et se dirigèrent vers les soldats qui les attendaient. Ceux-ci les menèrent vers des tentes formant un hôpital de campagne. On les allongea sur des lits, on leur donna à manger et à boire, on les mit sous perfusion, et on soigna leurs blessures terribles, parfois. Pendant ce temps, des soldats et d'autres médecins allaient inspecter le fond de la grotte, à la recherche de personnes restées à l'intérieur. Ils en trouvèrent quelques dizaines, qu'ils ramenèrent à l'hôpital de campagne. Celui-ci était débordé, et les soldats venus de la terre durent faire tout ce qu'ils pouvaient pour monter les tentes, les lits et amener les médicaments, les perfusions. Tandis que les soldats travaillent à s'occuper des blessés, les médecins et les infirmiers continuaient d'arriver de la terre, téléportés de la porte des étoiles à l'hôpital de campagne par le BB-305 du colonel Raynaud.
Dans la salle des machines du vaisseau, l'ingénieur en chef Tohira Ksonshu, s'inquiétait de l'utilisation massive de la téléportation asgard. -Mon colonel, je recommande de réduire l'utilisation de ce système dès maintenant de la réserver au personnel médical, et d'utiliser les camions et les FRED pour amener le matériel. -Quels sont les risques ? -Nous pourrions griller nos propres circuits de contrôle, et même rompre les connexions dans le système asgard, détruisant ainsi nos téléporteurs, et ce, même en cours de transport. -Nous allons suivre vos conseils, mais, dans une demi-heure, environ. En ce moment, les manœuvres doivent aller aussi vite que possible. Pensez vous que le téléporteur tiendra ? -D'ici une demi-heure, ce n'est pas sur, mais ça devrait aller. Par contre, il faudra absolument arrêter complètement le système pendant quinze minutes, changer la cartouche réfrigérante des systèmes informatiques et réinitialiser, d'ici quatre heures. Sinon, le système de sécurité nous bloquera pour une journée complète. -On fera ça. Terminé.
Pendant ce temps, les soldats étaient en train d'installer des lits directement dans les bâtiments de l'ancienne base goa'uld, ainsi que dans les secteurs non effondrés de la pyramide. Le colonel McLane dirigeait la mise en place des tentes, des lits, et les soins, tandis que le Colonel Reynolds s'occupait du transport à terre du matériel et du rassemblement des anciens prisonniers fous. Cette tache s'avérait particulièrement difficile, car les barrières mises en place quelques heures plus tôt n'avaient pas suffi à arrêter tout le monde. En effet, leur fonction était plus dissuasive qu'effective. Certains soldats eurent ainsi à courser des hommes totalement malades, à travers la forêt. Mais, peu à peu, les soldats envoyés en renfort depuis la terre remplaçaient les premiers contingents et les hommes partaient se reposer dans leurs quartiers, à bord des vaisseaux, ou tout simplement dans les quartiers des jaffas dans la pyramide. Mais, malgré l'arrivée d'officiers de la terre, les officiers de la première opération ne pouvaient toujours pas se reposer, même pendant la nuit qui suivit la bataille. Le colonel McLane cherchait en vain les membres de SG-13 parmi les prisonniers. -Dites, lieutenant Mccarey, vous n'avez pas vu de nos hommes parmi les prisonniers ? -Non, mais j'ai repéré pas mal de jaffas, quelques Sérakins, mais surtout beaucoup d'humains, de différentes planètes, et certains m'ont confié qu'ils étaient là depuis plusieurs années. En effet, les goa'ulds cherchaient à les faire souffrir au maximum, et donc, les nourrissaient juste assez pour qu'ils survivent assez longtemps. Le maître de cette planète avait l'habitude de venir dans la grotte, quotidiennement, et d'en torturer quelques-uns. Il les obligeait aussi à agrandir la caverne au fur et à mesure, en creusant avec quelques pioches. Un système mécanique permettait d'acheminer les déblais à l'extérieur. Et, tous les prisonniers qui ne travaillaient pas assez, étaient amputés d'un membre, arbitrairement. D'ailleurs, je vais vous confier, mon colonel, que je pense qu'il serait mieux pour les membres de SG-13 qu'ils soient morts. Car, ce que ces hommes ont subi là-dedans, c'est bien pire que la mort. -Je commence à comprendre pourquoi même les autres goa'ulds ont banni Anubis. C'était le mal absolu ! A coté de lui, Sokar était un rigolo… Pardon, lieutenant, je déraille un peu, mais c'est à peu près ce que je voulais dire. -Vous en faites pas, mon colonel. D'ailleurs, c'est le lieutenant-colonel O'Marah qui a pris le commandement des moyens médicaux. Demain ce sera peut-être carrément un général, qui sait ? Honnêtement, je me sens dépassé par ça. Aucun homme ne devrait avoir à faire ça. -Surtout, aucun homme ne devrait infliger de telles choses à d'autres créatures ou à d'autres hommes. -Vous avez raison. -Je vais aller voir ce Lieutenant Colonel… comment déjà ? -O'Marah -Oui, je vais aller lui demander s'il peut envoyer des légistes chercher SG-13 parmi les cadavres. A propos, vous avez retrouvé Le Tok'ra qui avait été fait prisonnier avec eux ? -Non, mais si je le vois, je vous contacte.
Le colonel McLane se mit en quête du commandant des moyens médicaux. Lorsqu'il le trouva enfin, le Lieutenant-colonel O'Marah était en train de pratiquer une opération pour stopper une hémorragie sur un des anciens prisonniers. Le colonel n'osa pas l'interrompre et attendit qu'il eût fini. -Alors, comment ça se présente ? -On va avoir du mal, je le crains, à prendre en charge tout ce monde : Ils sont trop nombreux ! Mais, le principal problème, ce sont les dégâts psychologiques. Les blessures ou la malnutrition ne les tueront pas, mais le désespoir ou la honte, oui. Et cela, surtout à cause de la nature des blessures. -Vous pensez qu'ils pourront rentrer chez eux, je veux dire, physiquement ? -Déjà, certains jaffas ayant appris la prise de Dakara et la victoire de la rébellion veulent partir, mais on attend votre autorisation ainsi que celle des Généraux Landry et Perkins. -Je vais aller les contacter, et je vous transmettrai leurs ordres. Mais, je vous donne déjà mon accord de principe. -Merci, mon colonel.
Chapitre 6 : Le souterrain
McLane se dirigea vers la porte des étoiles à pied, pour contacter ses supérieurs. Mais, la nuit l'avait surpris, et, en peu de temps, il se perdit. Il ne voyait plus devant lui, car les nuages cachaient les étoiles et la planète ne possédait pas de satellite naturel. -Colonel Raynaud, ici McLane, me recevez-vous ? Pourriez-vous me téléporter jusqu'à la porte des étoiles ? Personne ne répondit. Que des parasites. -A tout soldat captant cette transmission : Pouvez-vous contacter le colonel Raynaud et me répondre. A vous. Il n'y eut encore que des parasites. -Ce n'est pas dieu possible ! Je n'ai pas été assez loin pour être hors de portée radio. L'officier essaya de retourner sur ses pas, mais il ne voyait rien et finit par tomber à terre. -Bon, cette fois, y'en a marre. Le colonel McLane sortit son pistolet automatique et tira en l'air. L'écho du tir se répercuta sur les collines et les montagnes autour. Il attendit. Plusieurs minutes passèrent sans que personne ne réagisse. Alors, il sortit sa boussole pour essayer de se diriger, malgré l'obscurité. L'aiguille de la boussole tournait dans tous les sens. -Suis-je bête ? La boussole ne me sert à rien sur une autre planète. En effet, le champ magnétique d'un astre change selon la manière dont tourne le métal en fusion dans son noyau. Sur cette planète, le fer en fusion tournait apparemment de manière anarchique. Le colonel vit alors une puissante lumière verte, à quelques dizaines de mètres de lui. Espérant y trouver d'autres soldats, il se dirigea vers la source lumineuse.
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| Sujet: Re: [SEF] Episode I : La Création et la Raison - partie 1 Dim 6 Aoû 2006 - 15:31 | |
| Il déboucha à l'orée de la forêt, et vit d'où venait la lumière. Une bombe avait creusé un trou dans le sol, et, au fond de ce trou, il n'y avait plus de terre, mais un orifice étroit d’où émanait la lueur verte. Poussé par la curiosité, il descendit au fond du trou et se glissa dans l'orifice. Il tomba dans une vaste salle, éclairée en vert par des sphères lumineuses accrochées au plafond dirigeant leur lumière telles des projecteurs. Les murs d'un noir mat étaient sillonnés par des courbes vertes lumineuses. Autour de lui, différents équipements fonctionnaient. Des tubes lumineux contenant un liquide translucide protégeaient des fibres optiques; des écrans en forme de trapèze, groupés par cinq, affichaient des formes mouvantes et un emplacement de saisie. Devant les écrans, des pupitres, très minces, en forme de croissant tenaient apparemment place de périphériques d'entrée. Une porte ovale, située à l'opposée des tubes, menait apparemment vers une autre salle. Un appareil étrange était accroché au mur, tout près de la porte, et projetait un faisceau lumineux devant lui. Le sol était également noir, mais brillait sous la lumière et glissait sous les pieds. Le colonel McLane était très étonné par l'existence, à cet endroit, d'un complexe souterrain inconnu des goa'ulds. Il remonta à la surface, mais, ne retrouvant toujours pas son chemin dans l'obscurité, il décida de retourner dans la salle souterraine, pour y passer la nuit, en attendant le jour ou d'éventuels secours. Toujours tenaillé par la curiosité, il tenta de se servir des ordinateurs. Mais, toutes ses actions sur les pupitres restaient sans résultat. Cependant, lorsqu'il pressa une des touches, le rectangle noir sur l'écran, destiné apparemment à afficher des entrées du clavier, s'illumina; et lorsque l'officier pressa à nouveau des touches sur le pupitre, des caractères s'y affichèrent. Mais, extrêmement fatigué, le colonel finit par s'endormir au milieu de la salle.
Mais pendant ce temps, le Lieutenant-colonel O'Marah commençait à s'impatienter, attendant les autorisations de laisser partir les hommes le désirant. En effet, seule une petite partie des prisonniers étaient pris en charge, et le départ de certains d'entre eux permettrait de libérer de la place pour les autres. -Colonel Raynaud, Est-ce que McLane est revenu de la Terre ? -Attendez, colonel, je me renseigne. -Merci. Quelques minutes passèrent, Le commandant du Bombardier contactant les techniciens responsables du DHD terrien. -Colonel O'Marah ? Nous n'avons pas activé la porte vers l'extérieur depuis que le matériel arrive. Et les techniciens près de la porte n'ont pas vu le Colonel McLane. -Il s'est peut-être égaré dans le noir. Il me semble qu'il était parti sans équipement. -Je vais faire scanner les environs. Je vous recontacte dès que c'est fait. L'équipage du BB-305 activa tous ses détecteurs asgards et ses caméras thermiques terriennes. Ils ne trouvèrent rien ni personne. -On ne le trouve pas ! Et on n'a aucun contact radio avec lui. Vous êtes sur qu'il n'est pas parti dormir et a éteint sa radio ? -J'en suis quasiment sur, Je l'ai vu partir en direction de la porte des étoiles. -Je vais envoyer une patrouille au sol à sa recherche et je vais faire l'appel dans le vaisseau. Il est peut-être monté à bord. Mais je ne peux pas me permettre de mobiliser plus de monde pour un seul homme, alors que vous avez tant besoin d'hommes pour les anciens prisonniers. -Compris, dites moi, pourriez vous demander l'autorisation à la terre de laisser partir les anciens prisonniers sur d'autres planètes ? -Je m'en charge. Terminé. Pendant ce temps, la porte des étoiles était activée sans cesse, transportant constamment du matériel et des hommes. Le convoi entre l'hôpital de campagne et la base goa'uld s'était mis en place, et une dizaine de FRED transportaient le matériel, tandis que les plus grosses pièces étaient transportées par quatre camions montés sur place. Un camp avait été installé près de la porte des étoiles, et des projecteurs avaient été montés pour éclairer les lieux pendant la nuit. Des ingénieurs, techniciens et mécaniciens venus du SGC étaient en train de monter un hélicoptère Chinook, afin de transporter le matériel venu de la terre plus rapidement.
Le ballet des activations de la porte des étoiles et du transport du matériel se déroulait normalement quand, soudain, toutes les lumières s'éteignirent, partout. Dans l'hôpital de campagne, plus rien ne marchait : les électrocardiogrammes étaient muets, les ordinateurs, éteints, et l'éclairage ne fonctionnait plus. Il en était de même dans la base goa'uld. Quant au camp près de la porte des étoiles, il était plongé dans le noir, et, même le DHD terrien ne marchait plus. Enfin, le plus grave était du côté du vaisseau BB-305, volant à une dizaine de mètres d'altitude : celui-ci, perdant progressivement l'usage de ses moteurs antigravité, tombait progressivement vers le sol. -Aucun système ne répond, on va s'écraser, mon colonel ! -Courrez à la salle des machines et activez manuellement les rétrofusées ! Le technicien tireur courut dans les couloirs obscurs du vaisseau, bousculant les personnes sur son passage. Heureusement, les parois portaient des marques faites à la peinture phosphorescente, permettant de se repérer de se déplacer, même dans l'obscurité. Mais, malgré ses efforts, le technicien avançait trop lentement, et il se dit qu'il ne serait jamais à temps pour mettre en marche les rétrofusées. Mais les ingénieurs dans la salle des machines avaient perçu la chute du vaisseau et avaient eu l'idée avant le commandant. Ainsi, lorsque celui-ci crut qu'il était trop tard pour empêcher la chute, les rétrofusées s'allumèrent à la poussée maximum, ralentissant le vaisseau dans sa descente, et lui permettant de se poser en douceur.
Pendant le reste de la nuit, les soldats furent occupés à remettre en marche l'électricité, et à réparer les systèmes informatiques endommagés. Dans le vaisseau terrien, L'ingénieur en chef Ksonshu avait trouvé l'origine de la panne générale. -Lieutenant-colonel Raynaud ? Nous avons trouvé l'origine de la panne. -Allez-y -Eh bien, c'est tout bêtement une basique Impulsion Electromagnétique qui a mit tout nos systèmes à plat. Mais le plus intéressant est son origine : ça ne vient pas d'une installation humaine, ni goa'uld, car, après tout, on aurait pu penser à un accident. Mais cette impulsion émanait d'un endroit, près de la forêt, à deux kilomètres à l'Est de la porte des étoiles, ce qui nous permet d'affirmer que le générateur D'IEM qui a déclenché ça est de très forte puissance : aucun de nos générateurs terriens n'est capable de faire ça, car, cette impulsion a même détruit les radios d'un groupe d'éclaireurs qui marchait dans la forêt, à environ sept kilomètres de l'emplacement de la grotte, et donc à plus de quinze kilomètres de la source de l'IEM. Je suggère donc d'envoyer une patrouille et une équipe scientifique sur place. -D'accord, on va contacter le Site Delta, qu'ils nous envoient Lapaglia et l'équipe du docteur Down. Le BB-305 utilisa son DHD permettant d'activer les portes à distance, pour contacter la planète P8X-341. Ils y envoyèrent le technicien chargé des transmissions pour contacter de là le site Delta discrètement.
A l'aube, le Colonel McLane, ayant dormi le reste de la nuit dans la mystérieuse salle, se réveilla brusquement. Il fut tout d'abord surpris de se retrouver hors de ses quartiers du site Delta puis se souvint de ses mésaventures. -Oh, non…J'espère que je vais enfin retrouver le chemin vers la porte des étoiles ou vers la base… Il sortit du complexe souterrain par le trou au fond du cratère et se dirigea vers le centre de la clairière où il se trouvait. Il décida, avant de repartir, de contacter quelqu'un par radio. -Ici le Colonel McLane, est-ce que quelqu'un me reçoit ? -Colonel, Ici Raynaud, On s'inquiétait pour vous. On vient vous chercher. Vous allez bien. -Ca va, oui. Dans le bombardier, le Lieutenant-colonel activa la communication vers la salle des machines. -Ksonshu, sommes nous prêts à décoller ? On a un homme à aller chercher. -Non, monsieur, les moteurs conventionnels sont encore à plat, nous devons refaire une partie du câblage et les préchauffer. Mais, la téléportation fonctionne. -Ca ira, alors. Le colonel se tourna à droite vers son technicien tireur, le sergent-chef Norman Farndon. -Téléportez-le directement sur la passerelle. -Tout de suite, Monsieur. Des rayons blancs illuminèrent la pièce, juste devant le Lieutenant-colonel, et en moins d'une seconde, ils reformèrent le Colonel McLane -Merci, Raynaud. -De rien, colonel. Dites… -Il faut absolument que vous envoyiez une équipe scientifique là où vous m'avez récupéré, Il y a une salle souterraine, et peut-être même tout un complexe extraterrestre. La technologie semble au moins aussi avancée que celle des goa'ulds, voire plus. Il y a bien une porte qui donne probablement sur une autre salle, mais elle est verrouillée. -Colonel, ici Lapaglia, nous sommes près de la porte des étoiles, un petit coup de téléporteur vers le site d'études ne nous ferait pas de mal. -OK, on vous y envoie. Farndon s'empressa de lancer la téléportation. Le Colonel McLane reprit : -Je vais aller me changer, mais que s'est-t-il passé pendant mon absence ? Je vois que vous vous êtes posé. -On a subi une IEM, venant de l'endroit ou vous vous êtes retrouvé, et, plus que probablement, de l'installation extraterrestre elle-même. A part ça, les huiles de l'armée de terre son arrivées, et ils comptent s'occuper du problème humain tout seuls. -Dans ce cas, je vais pouvoir aller suivre le travail de Lapaglia. -Vous ne voulez pas dormir un peu ? -J'ai réussi à dormir, dans la salle souterraine, et peu de sommeil me suffit. J'aurais tout le temps de dormir quand cette affaire sera finie. Le colonel partit dans les méandres des couloirs du vaisseau. |
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| Sujet: Re: [SEF] Episode I : La Création et la Raison - partie 1 Dim 6 Aoû 2006 - 15:32 | |
| Pendant ce temps, dans le cratère au dessus de la salle souterraine, Lapaglia et Down descendaient leur matériel sous terre, accompagnés de plusieurs autres scientifiques. Tout en discutant, Lapaglia prenait garde à ne pas endommager l'équipement. -Je vous dis, que cet endroit n'a rien de commun avec la grotte des créateurs d'Urgo. Ce n'est pas la même technologie. -Il n'empêche que… -Pour moi, ça ressemble plus à de la technologie Oannes qu'à ce que vous citez. Même si je pense que ce n'est pas Oannes de toute façon. -Vous êtes bien prétentieux, qu'est-ce qui vous permet de dire ça ? -le matériau de la coque extérieure -eh bien ? -C'est un alliage composé avec certains métaux communs aux parois de certaines technologies Oannes. Mais il n'y a aucun point commun, à part ça. Et encore moins avec la technologie des créateurs d'Urgo. -Technologie, que nous connaissons énormément, c'est bien connu ! -On a récupéré les enregistrements des senseurs des MALP envoyés, je vous signale. -Ce n'est parce que vous avez épluché pendant vos vacances toutes les données recueillies par les équipes SG et leur matériel, que vous devez en faire étalage à tout moment. -Ben quoi ? J'ai n'ai rien dit directement sur ça, j'avançais juste des arguments ! -Bien sur…Bon, Coombs, vous la descendez cette caisse, ou vous voulez déployer le Laser depuis là-haut ? -Oui, je la descends. -Et vous, Mark, vous n'êtes pas obligé d'exercer votre lamentable sens de l'humour sur ce pauvre Simon Coombs…Attendez ! Je détecte une correspondance : le matériau est le même que celui de la coque du vaisseau qui nous avait attaqué sur le site Delta, il y a huit mois. -Vous en êtes sur ? -Quasiment certain, oui… …Bon, il y a des fois où je vous comprends quand vous vous énerverez contre Simon. Le Docteur Coombs était toujours en haut du cratère et hésitait toujours à descendre dans la salle au fond du cratère. - Je, je… -C'est sa vadrouille avec Felger qui l'a rendu comme ça. Depuis qu'il a affronté les goa'ulds, au lieu de gagner en courage, il est devenu incroyablement pleutre ! -Bon, y'en a marre ! Pickford, Poussez moi cette andouille dans le fond du cratère ! -Avec plaisir, Docteur. -Mais, mais, je vais… L'ingénieur James Pickford Poussa violemment Coombs au fond du cratère, tout en retenant la caisse contenant le Laser. -Aaaaahhhh ! Le Docteur tomba la tête la première, fit un tour complet sur lui-même et finit par atterrir violemment sur son ventre dodu, heurtant le sol de la salle souterraine. -J'ai failli me fracturer le crâne ! Vous êtes un grand malade mental ! -Ha, ha, laissez moi rire, c'est l'hôpital qui se moque de la charité ! -Si vous continuez, je vais démissionner. -Ah, mais mon bon monsieur, personne ne vous retient ! -Vous êtes… Le Docteur Helena Karodia intervint, lasse de ces disputes permanentes. -Arrêtez donc de harceler ce pauvre Simon. Il est peureux, d'accord, mais, ce n'est pas vraiment de sa faute. -Bon, la voie de la sagesse a parlé. Se plaignit le docteur Down en levant les yeux au ciel.
Les scientifiques se remirent au travail dans le silence, Lapaglia analysant à nouveau la composition de la coque extérieure, Coombs déployant le Laser destiné à aveugler le détecteur près de la porte, Down essayant de connecter un ordinateur portable à un des terminaux d'origine inconnue. Pendant ce temps, Karodia, Pickford et les trois autres scientifiques continuaient de descendre le matériel. Soudainement, le docteur Coombs poussa une exclamation de joie. -Docteur Down ! J'ai trouvé un terminal informatique, là. -Bravo, Coombs, et je vous présente toutes mes excuses pour avoir demandé à Pickford de vous pousser. -Le laser est en place, je vais le mettre en route. Le laser s'alluma et son rayon invisible frappa le détecteur optique lumineux situé près de la porte. -Ca y est, le détecteur est maintenant définitivement aveugle. Résultat, le système va l'ignorer et n'utiliser que les autres capteurs, ceux qu'ils faut maintenant tromper. -Qu'y a-t-il d'autre ? -Je pense qu'il y a là un scanner dans lequel il faut insérer quelque chose, et aussi un code à composer, ici. Le docteur montrait un clavier comportant seize touches, chacune d'entre elles portant un signe différent. -Eh bien, y'a du boulot pour forcer ça. -On pourrait peut-être aveugler les autres capteurs, comme on a fait avec le capteur optique ? -Ca ne marcherait pas : Ce capteur optique est très sensible, à beaucoup de choses. Nous supposons l'existence d'une sécurité à cause du fait que, en conditions normales, même avec un sujet immobile, ce type de capteur affiche un taux d'échec d'indentification de 70% : Si le sujet est disposé, par exemple, légèrement plus à droite que lors du premier scan, l'identification est négative. Sans parler du fait que si ces créatures étaient habillées, le scan serait toujours négatif : Le principe du fonctionnement le montre bien. -Dans ce cas, je vais essayer de trouver le moyen de leurrer les autres capteurs.
A ce moment, d'autres voix se firent entendre depuis la clairière, annonçant l'arrivée d'autres hommes. La voix du Colonel Mclane, venant du haut du cratère, surprit alors les scientifiques. -Docteur Down ? Docteur Lapaglia ? -Colonel ? -Qu'avez-vous découvert, ici ? Le docteur Lapaglia prit la parole en premier : -Nous pensons que la civilisation qui a construit ce complexe est la même que celle qui a construit le vaisseau qui a attaqué le site alpha. Les similitudes entre les alliages et la peinture dont sont composés la coque du vaisseau et la structure de ce bâtiment le montrent bien. -Une civilisation aurait pu copier cet alliage, non ? -Très peu probable. Ce métal est composé de 26,54% de naquadah, 25,87% de titane, 34,32% de tungstène et 13,27% de trinium. Ce sont les mêmes taux dans le vaisseau comme dans ce bâtiment, au centième près. Nous avons pu analyser avec cette précision les restes du vaisseau qui avait attaqué le site Delta. De plus, nous avons calculé que cet alliage serait plus solide avec un taux de trinium plus important, et un taux de naquadah plus bas. Cela prouve bien que cet alliage n'a pas été copié, car si ça avait été le cas, il aurait été amélioré, et ça indique aussi que cette civilisation avait des ressources en trinium assez limitées. -Vous avez réussi à ouvrir la porte de sortie ? -Non, pas encore, mais le docteur Coombs y travaille. -Si ça se présente mal, utilisez la bonne vieille technique d'ouverture des portes. -Je vous demande pardon ? -Vous pouvez tenter d'ouvrir au laser de coupe, mais, si ça ne marche pas, allez-y au semtex. -Comment ? Vous voulez faire exploser cette porte ? Mais, ça pourrait endommager ce qui se trouve dans le passage derrière, et ça détruirait tout l'équipement de cette salle ! -Equipement que vous auriez au préalable démonté et ramené sur le site Delta pour étude. -Sur le site Gamma, vous voulez dire ? -Non, le général Perkins tient à ce que nous nous occupions nous-mêmes de cette affaire, c'est nous qui avons conquis la planète, c'est nous qui nous occupons de l'étude de ce qui s'y trouve. -Je vous demande tout de même de m'autoriser à demander l'assistance du Docteur Phillip Warrington : c'est un excellent spécialiste en systèmes informatiques aliens, et son aide nous serait très précieuse. -D'accord, mais il sera sous votre autorité, et à titre consultatif, uniquement. Je vais contacter le site gamma, pour savoir s'il est disponible. -Merci. Le colonel McLane repartit vers la porte des étoiles. Pendant ce temps, James Pickford partit chercher un laser de coupe dans le BB-305 Le colonel Reynolds retrouva McLane près de la porte des étoiles. -Colonel McLane, je voudrais avoir deux ou trois précisions, concernant les soldats de l'armée de terre, venus par la porte. -Oui, je vous écoute. -Que peut-on leur dire ? Il m'a semblé qu'ils n'étaient pas liés au projet. -Vous leur en dites le moins possible, ne parlez pas des Ori, ni de la situation actuelle, envers les goa'ulds et la rébellion. Ces soldats sont souvent soumis au secret défense dans le cadre des missions à l'étranger, mais on n'est pas à l'abri d'une fuite. Ils doivent secourir des blessés, point. -Compris. Le colonel McLane donna l'ordre aux techniciens d'activer la porte, pendant que le commandant de SG-3 retournait à l'hôpital de campagne. Celui-ci était de plus en plus étendu, et des tentes s'étalaient sur plusieurs hectares. Beaucoup d'anciens prisonniers, pour la plupart des jaffas, étaient rétablis et commençaient à partir vers la portes des étoiles, accompagnés de soldats terriens. Des hommes et du matériel venant de la terre ne cessaient d'arriver.
Dans le souterrain alien, les scientifiques tentaient toujours de comprendre le fonctionnement de la technologie équipant la pièce. Le docteur Lapaglia ronchonnait. -On n'avance pas, ces systèmes sont protégés, et on n'a rien pour les forcer. -On pourrait peut-être utiliser un programme d'interface et les relier à un des nos ordinateurs, ça nous donnerait plus de contrôle. Suggéra le docteur Down. -Vous avez vu les interfaces informatiques ? Il faudrait d'abord trouver un moyen d'adapter une fiche pour nous brancher, nos câbles d'interface standard ne fonctionnent pas avec ça. -On pourrait aussi les mettre en surcharge pour les faire redémarrer. -Ca ne nous servirait à rien, on retomberait sur le code. -Et avec un Virus ? -Oui, Oui ! Ca devrait marcher ! on inocule un virus qui irait chercher le code en contournant les protections…Tout compte fait, non, ça ne peut pas marcher… -Pourquoi ? -On n'a pas idée des failles, ni du fonctionnement du système d'exploitation. Il nous est impossible de concevoir un Virus sans ça. Par contre, on pourrait essayer un programme testant toutes les possibilités de caractères. -Oui, mais nos programmes sont adaptés à nos caractères occidentaux. -Il n'y a pas de problème, il suffit de changer les caractères de base, et d'exécuter le programme à partir d'un de nos ordinateurs. -Très bien, il ne reste plus qu'à nous brancher sur cette interface, je m'occupe de ça, je vous laisse vous occuper du programme, c'est votre idée… Lapaglia et Down se remirent au travail alors que Coombs essayait toujours de forcer les sécurités du système d'ouverture de la porte. Pickford rentra du BB-305, accompagné de plusieurs soldats, portant des caisses. -J'ai le laser, il ne reste plus qu'à le descendre. J'ai aussi amené un générateur à naquadah pour son alimentation. Coombs lui fit signe de descendre. -Je crois avoir trouvé les sections à couper pour ouvrir cette fichue porte. -Oui, mais d'abord, il faudrait que vous m'aidiez à descendre ce matériel. Alors, Franck, il y a du progrès sur les terminaux ? -Oui, on a une idée pour les forcer, et Mark a réussi à bricoler quelque chose sur les terminaux, mais ça risque de prendre du temps, la vitesse de décryptage dépendant des performances de l'ordinateur à débloquer, et de celles de mon ordinateur, or, ce portable n'est pas une bête de course. -Vous pourriez mettre en place une liaison à fibre optique et utiliser le calculateur du vaisseau. -L'idée n'est pas mauvaise, mais je vais d'abord voir combien de temps ça prend juste avec celui-là. -Ok, je vous laisse faire.
Coombs et Pickford mirent en place le laser, le relièrent au générateur à naquadah, et se préparèrent à couper. -Messieurs, si vous pouviez vous dépêcher de craquer ces fichus codes, ce serait pas mal, on vous attend pour pouvoir utiliser le laser. Lapaglia rétorqua : -Vu la vitesse à laquelle ça va, j'en ai encore pour 18 mois à craquer ce code, vous ne voulez pas vous asseoir ? -Vous voyez bien que l'idée d'utiliser le calculateur du bombardier n'était pas mauvaise ! -Oui, bon, on fait ce que vous avez dit, mais il vaudrait mieux que le BB-305 ne soit pas rappelé sur terre ou sur le site Delta, entre temps. -Pas de danger, on va utiliser celui du Lieutenant-colonel Dominguez, qui est crashé. Je suis passé voir où est-ce qu'ils en étaient des réparations : ils ont quasiment fini de réparer les dégâts internes, et les systèmes électroniques marchent, mais il faut qu'ils remontent un propulseur auxiliaire arrière. -Bon, alors il va falloir aller chercher pour 6 kilomètres de câble de fibre optique sur terre… -Je vais demander à un des ingénieurs du vaisseau s'il peut s'occuper de ça. -Non, c'est bon, étant donné que mon programme est prêt et que je ne peux rien faire avec ce fichu PC, je vais m'en occuper. Franck Lapaglia quitta le souterrain et partit vers la porte des étoiles. |
| | | Artheval_Pe Chief of Spatial Operations
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| Sujet: Re: [SEF] Episode I : La Création et la Raison - partie 1 Dim 6 Aoû 2006 - 15:33 | |
| Chapitre 7 : Escarmouche
Pendant, ce temps, sur le site Bêta 3, le Major Hebblethwaite, commandant de la base, se reposait dans ses appartements, situés dans un des bâtiments en béton de la base. Celle-ci était construite au milieu d'une forêt tropicale, au bord d'un fleuve. La végétation avait été rasée pour permettre l'installation des humains. Le complexe était composé de quatre longs bâtiments bétonnés, comportant des sous-sols protégés, et surmontés d'antennes radar, de paraboles, et de batteries de SAM chargées de missiles stinger. Une vingtaine de baraquements de tôle, plus ou moins grands, étaient disséminés un peu partout. La plupart d'entre eux étaient vides, réservés à des réfugiés en cas d'évacuation de la terre ou d'un autre site terrien. La porte des étoiles était située à l'air libre, en face de l'entrée du centre de commandement, le seul bâtiment comportant deux étages. Un peu à l'écart des constructions, deux profonds silos de deux mètres et demi de large abritaient deux missiles destinés à défendre la planète en cas d'attaque, pour éradiquer la menace ou pour laisser le temps au personnel d'évacuer le site. Georges Hebblethwaite avait une trentaine d'années, des cheveux bruns coupés courts, un visage joufflu et un peu d'embonpoint. Ancien ingénieur aux transmissions du pentagone, il avait été choisi pour diriger le site grâce à son travail exemplaire, son intégrité, et sa connaissance du projet, de par son ancien poste. Il était en train de lire un rapport de mission d'une des équipes d'exploration du site Alpha lorsque l'alarme retentit dans la base. Il se précipita dans la salle de contrôle, et entra au milieu de l'agitation. -Major, nous repérons un vaisseau en orbite ! Il vient de sortir de l'hyperespace -Qu'est-ce que c'est ? -On ne sait pas. On est en train d'essayer d'avoir une image. Sur le toit d'un des bâtiments, une coupole s'ouvrit, dévoilant un télescope. Soudain, un Rayon Laser Turquoise venant de l'espace toucha la coupole, et le bâtiment entier explosa. -Les laboratoires et le télescope viennent d'exploser ! Major, ça venait du vaisseau inconnu ! -Tirez nos missiles sur ce rascal ! Une autre violente explosion secoua la base. -Trop tard, les silos viennent d'exploser ! -Alors, ouvrez la porte vers la terre et évacuez la base ! L'ordre d'évacuation retentit dans tous les haut-parleurs de la base pendant que le personnel se dirigeait vers la porte des étoiles. Un technicien composait l'adresse de la terre sur le DHD, alors que les officiers quittaient les bâtiments. -L'adresse de la terre refuse de s'enclencher, c'est probablement occupé. -Alors composez le site Alpha ! Un autre rayon Turquoise fit exploser le bâtiment du centre de commandement, projetant des débris et de la fumée, et envoyant à terre les militaires. -Ca vient, oui ? -C'est bon ! Les sept chevrons de la porte s'activèrent, générant un kawoosh, comme à l'ordinaire. Tout le monde se précipita pour passer la porte alors que d'autres sections de la base explosaient sous les tirs de laser. Le Major passa en dernier, vérifiant que personne n'était resté derrière. Une fois celui-ci passé, le vortex se coupa. Et, dans la seconde qui suivit, la porte fut touchée par un rayon laser. L'explosion fut dévastatrice : la végétation et les constructions furent instantanément vaporisées. Le premier souffle brûla et abattit les arbres à des milliers de kilomètres à la ronde, transforma le sable des déserts en fibres de verre, et propulsa au loin les gaz de l'atmosphère au niveau du point d'impact. L'eau des océans, des lacs et des rivières fut transformée en vapeur, éjectée de la planète par l'onde de choc. Les montagnes elles-mêmes furent renversées et fragmentées en morceaux. Toutes les formes de vie présentes sur la planète furent tuées par le premier souffle et les radiations. L'onde de choc paracheva le travail et, mit le sol à nu sur toute la surface de l'astre. Le sol fut rongé par le choc, qui détruisit toute la croûte terrestre sur une surface d'un million de kilomètres carrés. L'explosion vaporisa l'anneau de la planète et propulsa ses débris et le vaisseau en orbite et plusieurs millions de kilomètres. Les deux satellites naturels de la planète furent propulsés eux aussi à des millions de kilomètres de la planète. L'explosion illumina l'espace pendant plusieurs secondes autant qu'une supernovae. Les gaz en fusion se dispersèrent, et l'atmosphère toute entière fut propulsée dans l'espace. Le Magma remonta par le trou béant dans la croûte et une partie du liquide fut propulsée dans l'espace suite à l'implosion inhérente à l'explosion. La planète entière arborait une teinte mi orangée, mi noirâtre. Toute forme de vie y avait été définitivement éradiquée. Les ondes gravitationnelles générées par l'explosion furent même détectables depuis le Site delta, situé à seulement dix-sept parsecs du site Bêta 3.
Sur le site Alpha, le Colonel Pierce fut surpris de l'arrivée massive de tout le personnel du site Bêta 3. -Major ? Que s'est-t-il passé ? -Nous avons été attaqués, colonel. -Comment ça attaqués ? Par des goa'ulds ou des Ori ? Et vos missiles ? -On a été attaqué par un vaisseau inconnu qui a commencé par détruire nos silos de missiles depuis son orbite, ensuite, il a détruit le reste de la base. -Nom de dieu ! Il y a des blessés ? -Non, aucun, tout le monde n'est bien passé. -On va vous faire de la place, en attendant que vous puissiez rentrer sur terre. -On ne peut pas rentrer sur terre maintenant ? -Non, ils sont en train de déployer une division entière sur une autre planète. Nous n'avons que deux fenêtres par journée terrestre pour les contacter : entre 2 heures du matin et trois heures, et entre 13H et 13H30, à l'heure du SGC. Nous pourrons les contacter à 13H, c'est à dire dans 8 heures. -Vous n'auriez pas un vaisseau pour y aller ? C'est vraiment urgent. -Non, mais vous pouvez toujours aller sur le site Delta, ils en auront peut-être un. -Le site Delta ? Qu'est-ce que c'est ? Le Colonel Pierce baissa la voix. -Ecoutez, sur cette base, je suis le seul a être au courant. Le site Delta est la planète où nous concevons en partie, et où nous construisons nos vaisseaux. Ils auront peut-être un appareil pour vous, mais je ne suis pas sûr. -Je peux toujours essayer. -Dans ce cas, suivez moi dans mon bureau, je vais vous donner le code de leur Iris, et les coordonnées. Il n'est pas question que vous composiez d'ici. Utilisez la porte de P8X-341. C'est une planète complètement désertique que nous sommes tenus d'utiliser pour contacter le site Delta. Seul le SGC est autorisé à le contacter directement.
Sur P6X-465, La liaison entre le calculateur du Bombardier et les terminaux des ordinateurs de la salle souterraine était en place, et l'ordinateur du vaisseau était en train de craquer le code. Mais l'opération avançait tout de même lentement.
La porte des étoiles du site Delta s'activa inopinément en milieu de journée. Le technicien de garde ferma l'Iris et déclencha l'alerte. -Activation extérieure non programmée de la porte des étoiles ! Le Major Al'Naerim, responsable de la sécurité de la base accourut dans la salle de contrôle de la porte des étoiles. -Que se passe-t-il ? -Nous avons une activation extérieure, sans… attendez, je reçois le code d'identification du colonel Pierce. -Ouvrez l'Iris. Le technicien s'exécuta, et quelques secondes plus tard, l'ancien commandant du site Bêta 3, arriva par la porte. Le chef de la sécurité ouvrit la porte vitrée et alla à la rencontre de l'arrivant. -Major ? Qui êtes vous ? Pourquoi êtes vous venu ici ? -Je suis le Major Georges Hebblethwaite, Je commandais jusqu'à il y a peu un des sites Bêta. Je suis venu ici car j'ai besoin d'un vaisseau pour contacter la terre de toute urgence. -Le Major Pierce vous a donné son code ? -Oui, c'est lui qui m'a conseillé de venir ici. Alors, avez-vous un vaisseau pour moi ? -Je ne sais pas, suivez moi, je vous emmène au bureau de la responsable de la construction. -D'accord, merci. Les deux hommes se pressèrent dans les couloirs et rallièrent un des bâtiments en surface par un ascenseur à grande vitesse doté d'absorbeurs inertiels. Ils finirent par trouver le bureau, après de multiples détours. Le Major Al'Naerim frappa à la porte. -Entrez. Les deux officiers entrèrent dans le bureau de Katie Owens. Celle-ci fut surprise de les voir. -Messieurs ? Que me vaut cette visite ? Le Major Hebblethwaite prit la parole : -Je viens du site Bêta 3, nous avons été attaqués et j'ai rallié le site Alpha. Mon problème est le suivant : je dois rallier la terre de toute urgence, et j'aurais besoin d'un vaisseau. Owens fut encore plus surprise. -Vous nous demandez de vous donner un vaisseau ? -Oui, mais, ne vous inquiétez pas, je vous le ramènerai moi-même : je ne pourrai pas repartir de la terre par la porte. -Ecoutez, je suis bien embêtée, nous avions un BC-303, mais il est parti pour la terre il y a quelques jours, nous avons aussi, en temps normal, deux BB-305, mais ils sont actuellement en mission. Il y a bien le… -Le quoi ? -Nous avons ici un prototype de vaisseau de reconnaissance. Il dispose de moteurs ioniques hebridans, d'une hyperpropulsion, du même modèle que celle qui équipait le Prométhée, mais il n'a pas encore d'armement… et on ne l'a pas encore fait voler. -Tiens, comment avez-vous eu cette hyperpropulsion ? -Avant que les asgards nous donnent une hyperpropulsion intergalactique pour le Prométhée, on reconstruisait un modèle pour l'équiper. Lorsque notre installation ici a été terminée, nous l'avons récupéré. Etant donné qu'il était presque terminé, et ne pouvait pas servir pour un autre vaisseau, à cause des contraintes que ça imposait, nous l'avons monté sur un petit modèle de vaisseau destiné à tester les technologies pour les autres vaisseaux, à petite échelle. D'ailleurs, l'hyperpropulsion prend quasiment tout l'espace disponible, sur ce modèle. -Je comprends, et, ce vaisseau marche ? -En théorie, oui, mais nous n'avons pas encore fait de vol d'essai, seuls les essais au sol, à l'arrêt, ont été réalisés, et cette hyperpropulsion pourrait sauter. -Je suis prêt à prendre ce risque. -Vous êtes sur ? Il vous faudrait aussi un pilote, et, de toute façon, je devrais demander l'autorisation de vous laisser partir au Général Perkins. -Faites-le, mais, pour l'amour du ciel, pressez-vous, s'il vous plait. -Allons-y. Katie Owens enfila son manteau et se précipita dans le couloir, ouvrant la marche vers les ascenseurs menant vers les sous-sols.
Chapitre 8 : Découvertes
Dans le BB-305, sur P6X-465, les scientifiques émirent des cris de joie, l'ordinateur venait d'ouvrir l'accès aux ordinateurs de la base souterraine. -Gardez la liaison en place, au cas où nous aurions besoin de réutiliser les ordinateurs. On y va. Lapaglia et Pickford se précipitèrent hors du vaisseau et partirent retrouver les Docteurs Down et Coombs près du souterrain. Ceux-ci étaient déjà redescendus sous terre et examinaient les écrans des terminaux. -Vous croyez qu'on peut toucher ? demanda Coombs. -A votre place, je n'en ferrais rien, Lapaglia serait capable de vous passer un savon si vous dérégliez quelque chose. -Je ne suis plus un enfant, je sais ce que je fais. -Ouais, et bien, à votre place, je ferrais attention à ne pas appuyer sur "autodestruction". -Très Malin… je ne vais pas toucher à ces terminaux... En effet, le docteur Coombs brancha son ordinateur sur la liaison bricolée par Down et entreprit de passer le langage des ordinateurs dans un logiciel d'analyse linguistique, et d'aide à la traduction. Quelques minutes plus tard, Pickford et Lapaglia descendirent dans le souterrain. Ils observèrent le travail de Coombs et entreprirent d'utiliser manuellement, un peu à l'aveuglette, les ordinateurs aliens. Ils pressèrent quelques touches et observèrent les réponses des terminaux sur les écrans. Ceux-ci affichèrent des caractères, et d'autres diagrammes verts. Les scientifiques continuèrent de manipuler les pupitres. Mais, lorsque Lapaglia pressa un bouton un peu à l'écart sur le pupitre devant lui, toute salle s'illumina soudain un bref instant et un hologramme apparut au milieu de la salle. Celui-ci représentait les galaxies de notre groupe Local, y compris la Voie Lactée, Andromède, Pégase, et d'autres petites galaxies. Surpris par cette apparition, le docteur Down s'appuya par inadvertance sur un des boutons du pupitre derrière lui. L'hologramme zooma alors sur une petite galaxie, située à l'opposée d'Andromède, par rapport à la Voie Lactée. -C'est NGC 6822. La galaxie fut entourée d'une sphère verte, et des liaisons de la même couleur entres différentes étoiles apparurent. Certains de ces points étaient accolés à un petit texte. L'hologramme disparut alors comme il avait apparu. Le docteur Down était abasourdi. -Cette civilisation viendrait alors de… -NGC 6822.
Dernière édition par Artheval_Pe le Lun 27 Oct 2008 - 10:32, édité 2 fois |
| | | Artheval_Pe Chief of Spatial Operations
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| Sujet: Re: [SEF] Episode I : La Création et la Raison - partie 1 Dim 6 Aoû 2006 - 15:34 | |
| Sur une des pites de décollage horizontal du site Delta, Le vaisseau de reconnaissance SR-307 était en place, prêt au décollage. L'appareil avait une forme d'avion assez classique, mais son fuselage formait une pyramide renversée, sur laquelle étaient fixées les ailes et les dérives. Celles-ci, au nombre de deux étaient parfaitement verticales et assez hautes, formant comme des ailes verticales. Les ailes, en forme de triangles rognés étaient très fines, mais assez solides pour résister à une rentrée dans l'atmosphère sans bouclier. Devant le cockpit, à l'avant du vaisseau, étaient fixés deux canons électromagnétiques légers; de même, on devinait les panneaux d'une soute à missiles sous le fuselage. A l'arrière, c'est-à-dire à la base de la pyramide, des propulseurs ioniques de plusieurs mètres de large, protégés par de massives tuyères en trinium, luisaient d'une lumière bleutée. Les moteurs de l'hyperespace, inactifs pour le moment, se remarquaient par leurs tuyères rectangulaires. Enfin, l'ensemble du vaisseau était peint d'une couleur grise métallisée, reflétant le paysage et la base aux alentours. Le Lieutenant Jason Dundee, accompagné du Major Hebblethwaite, mettait en marche les systèmes du vaisseau -Activation de systèmes de survie, activation des systèmes informatiques, activation des propulseurs conventionnels, activation du système antigravité extérieur; activation de la gravité artificielle interne, activation des absorbeurs inertiels, activation du générateur principal… -SR-307, ici contrôle : autorisé à activer les propulseurs à la puissance minimum. -Bien, contrôle. Dundee poussa alors à peine la manette des gaz. Le poste de pilotage du vaisseau comportait deux places assises, chacune d'elles équipées de commandes de vol. Le tableau de bord comportant diverses commandes et interrupteurs affichait toutes les informations nécessaires au pilotage sur divers écrans plats. -Major, ici contrôle, rappelez vous : identifiez vous par votre code d'autorisation d'atterrissage auprès du contrôle de la défense terrestre, ils risqueraient de vous envoyer un missile dans le cas contraire. Et enfin, n'entrez dans l'atmosphère qu'après avoir reçu vos coordonnées d'atterrissage. -Compris, on ferra attention. -Bien, attention au signal… Les deux occupants du vaisseau bouclèrent leurs sangles de sécurité et se préparèrent au décollage. Le lieutenant était assez excité, ses cheveux châtains étaient trempés de sueur. -On va voir ce que ce sabot a dans le ventre ! -Ca, un sabot ? -On verra bien, en tout cas, c'est beaucoup moins léger que les F-302 que j'ai l'habitude de piloter. -Autorisé au Décollage… Lancement dans 5… 4… 3… 2… 1… Go ! Le lieutenant dundee poussa à fond la manette des gaz, jusqu'à la post combustion. Le Vaisseau partit alors comme une flèche et s'éleva au bout de la piste. Il partit alors en chandelle, totalement à la verticale, à une vitesse extrême. -Vous êtes sur que c'est une bonne idée de partir comme ça ? -Mais oui, ça ira. Le vaisseau partait de plus en plus vite vers l'espace. Hebblethwaite se leva et alla chercher de l'eau à l'arrière de l'appareil. -C'est étonnant comme la gravité artificielle est efficace ! Je suis debout à l'horizontale par rapport au sol ! -C'est bien joli, tout ça, mais revenez. On est dans l'espace et je vais passer en hyperespace. Le major retourna s'attacher et se prépara à l'accélération. -Attention ! Le lieutenant poussa la manette des gaz complètement à fond, et déclencha l'ouverture de la fenêtre d'hyperespace. Mais le générateur s'arrêta en cours de démarrage en émettant un long bruit grave. -Ho, merde… tu vas démarrer, saleté ? Non ! Non ! -Qu'est-ce qui se passe ? -On est en train de perdre le moteur hyperspacial… il a surchauffé, et il est en train de se bloquer. -Relancez le, alors, vite ! -J'essaye, mais il refuse de s'enclencher. On perd du naquadriah pour rien dans le générateur. Celui-ci émit un bruit sourd à travers les parois du vaisseau. -Nom de nom, on est en surproduction d'énergie ! Le générateur va aussi se surcharger si on ne passe pas en hyperespace maintenant. -Alors passez-y ! -C'est bien ce que j'essaie de faire ! Jason Dundee pressa à nouveau le bouton de commande du moteur de hyperspacial et enfonça à fond la manette des gaz. Le moteur hyperspacial redémarra, faisant luire la sortie de tuyère d'une lumière turquoise, créa une fenêtre d'hyperespace et libéra ainsi le générateur de la surcharge. Alors, le SR-307 se précipita dans la faille subspaciale violette et disparut. -Ca y est, on est en hyperespace. -On ne va pas y rester longtemps. En effet, le tunnel disparut soudainement, laissant la place au ciel étoilé. La terre, quand à elle, était droite devant le vaisseau, à environ trois millions de kilomètres. -Accélération des moteurs conventionnels, paré. L'appareil accéléra subitement, partant vers la terre à quatre-vingt pour cent de la vitesse de la lumière. Mais les deux pilotes eurent le temps de se voir se rapprocher dangereusement d'un objet céleste juste devant eux : La Lune, passant justement à ce moment là entre la terre et le vaisseau. -Nom de dieux ! Freinez ! Le lieutenant Dundee coupa la propulsion et utilisa les rétropropulseurs pour freiner. Le vaisseau passa ainsi brusquement d'une vitesse de deux cent quarante mille kilomètres par seconde à zéro mètre par seconde. Sans les incroyables absorbeurs inertiels, l'appareil et ses occupants auraient été désintégrés. -Pffoui… vous auriez pu faire attention. On a failli heurter la Lune ! -Les boucliers auraient encaissé le choc, non ? -Vous rigolez, j'espère ? On aurait fait le plus gros cratère que compte notre satellite, et l'explosion aurait été visible depuis la terre. Ca aurait fait un sacré bazar pour la confidentialité du programme ! Le lieutenant émit un drôle de son, reflétant à la fois sa peur passée et son soulagement. Le Major Hebblethwaite, quand à lui, se maudissait intérieurement d'avoir été aussi pressé de rentrer sur terre. -Mettez-vous en orbite, mais plus calmement, cette fois. |
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| Sujet: Re: [SEF] Episode I : La Création et la Raison - partie 1 Dim 6 Aoû 2006 - 15:34 | |
| Sur P6X-465, les scientifiques travaillant sur la base souterraine se dirigeaient vers la porte des étoiles, à la rencontre du Colonel McLane, sensé rentrer du site Gamma avec le Docteur Warrington. Ils aperçurent celui-ci, dans la tente abritant le DHD, en train de réprimander des techniciens… sa voix grave s'entendait de loin, et l'équipe de docteur Lapaglia ne perdit rien de sa conversation. -Qu'est-ce que c'est que ce travail de sagouin ? On n'a pas idée d'interfacer un DHD et une porte des étoiles en utilisant du câble téléphonique ! La fibre optique, vous connaissez ? Avec ça, les vortex sortants devaient être très stables, c'est bien connu… J'espère pour vous que les personnes que vous avez envoyées sur d'autres planètes n'ont pas envie d'avoir d'autres enfants. Sinon, vous risquez de vous faire engueuler, et pas qu'un petit peu ! Vous avez vu un peu les taux de radiations ? Je parie que l'instabilité générait même des rayons gammas… s'il y a des cancers, on saura d'où ça vient ! -Nous… -Eh, attendez ! Vous avez répandu du café sur le DHD ? C'est vraiment n'importe quoi ! On construit un DHD parfaitement fonctionnel pour deux millions de dollars, et vous vous l'interfacez avec des fils de cuivre, et vous mettez du café dessus ? Sachez que les plus hautes autorités apprendront ces négligences et qu'elles statueront sur votre cas ! -Mais… -Il n'y a pas de mais qui tienne, il y avait pour 50 mètres de câbles de fibre optique dans chacun des BB-305, c'est votre fainéantise qui est responsable de ça ! Le docteur Warrington se retourna vers le Colonel McLane. -Excusez-moi, Colonel, mais je ne supporte pas que par des négligences, certaines personnes en viennent à mettre en danger la vie des autres… heureusement que seuls les vortex sortants étaient instables… Le colonel McLane indiqua le chemin vers le souterrain sans un mot. Philip Warrington était un grand homme, d'une quarantaine d'années, à moitié chauve, et victime d'un sévère embonpoint. Son cigare souvent à la bouche, mais prenant garde à ne pas fumer en compagnie d'autres personnes, il était plutôt solitaire. Son large nez surmontait une bouche non moins large et un menton arrondi. Il avait un regard vif reflétant une grande intelligence, mais que de loin, rien ne laissait paraître. Lapaglia s'avança vers les deux hommes. -Mon colonel ? -Docteur ? -Nous avons plusieurs choses à vous dire… -Messieurs, tout d'abord, je vous présente le Docteur Phillip Warrington, docteur en informatique, en électronique, et en physique. Il va nous aider dans les recherches sur ce souterrain, en tant que spécialiste en technologies aliens. Il a en effet travaillé pendant deux ans en Zone 51, puis pendant six ans et demi au SGC. -Colonel, nous…nous avons fait fonctionner les ordinateurs du souterrain, et nous avons découvert que la civilisation qui l'avait construit venait de la galaxie NGC 6822. C'est une galaxie moins éloignée que pégase, et un peu plus petite que la voie lactée. Autre chose : nous allons avoir besoin de linguistes pour essayer de traduire cette langue : elle ne ressemble à rien de connu, et on n'arrive à rien nous-mêmes. -Ah, vous avez quand même fait de sacrés progrès. Il va donc falloir que je repasse la porte pour aller chercher des linguistes sur terre. -Oui, je pense que le docteur Daniel Jackson pourrait nous être d'une grande aide. -Je ne suis pas sur qu'il soit disponible, mais je vais essayer. A part ça, vous avez besoin de quoi d'autre ? Ce fut Warrington qui répondit : -Un accélérateur de Particules. Le colonel en resta bouche bée. De même que les autres scientifiques. -Vous vous foutez de moi ? -A quoi ça va nous servir ? -A faire fonctionner un canon Laser à électrons libres. Lorsque Vous, McLane, avez activé cette installation et déclenché une IEM, vous avez probablement aussi lancé un appel longue distance, indiquant la remise en activité du complexe, ou son ouverture. Etant donné la résistance du vaisseau qui a attaqué le site bêta il y a quelques mois, je pense que c'est la meilleure solution pour nous débarrasser du vaisseau qui risque fort de nous attaquer. -Mais pourquoi ça ? On pourra tout simplement évacuer la planète. -Ne me faites pas rire. Vous comptez évacuer deux cent mille anciens prisonniers, pour la plupart infirmes et nécessitants des soins médicaux permanents, le tout en moins de deux minutes ? C'est le temps qu'il a fallu avant qu'un vaisseau ayant attaqué le site Bêta 3 ne tire dans la porte et déclenche une explosion de presque 100 Teratonnes. Le Site Alpha nous l'a rapporté, vingt minutes avant mon départ du site Gamma. -Le site Bêta 3 a été détruit par le même type de vaisseau que celui qui a attaqué le Site Delta ? -Oui, et il est probablement venu à cause du signal. Il n'y a pas eu de victimes, mais, nous avons détecté les ondes gravitationnelles générées par l'explosion de la porte des étoiles. C'est pour ça que je pense que nous devons mettre en place au plus vite un dispositif de défense efficace. -Mais la construction d'un accélérateur de particules n'est pas quelque chose qui se fait rapidement. Et, la porte des étoiles est empruntée en permanence par les secours arrivant ici. -La Zone 51 dispose d'un accélérateur d'électrons de taille relativement petite. Je pense que nous pourrons le démonter, le transporter et le remonter en moins de deux semaines. Le Dédale, en repartant pour Pégase, pourra sûrement nous l'apporter démonté dans sa soute. Ensuite, nous le mettrons en place dans la base goa'uld, il suffira d'abattre des murs. -"Suffira d'abattre des murs"…On croit rêver… -Attendez ! Phillip Warrington activa sa radio. -Colonel Raynaud, ici un des scientifiques du site Gamma, pourriez-vous me téléporter dans la pyramide goa'uld ? -Tout de Suite. - Warrington, attendez ! Cria McLane Le rayon de téléportation s'activa, enveloppa l'homme aux trois doctorats et disparut. -Merde, il pourrait nous attendre ! -Raynaud, ici McLane, téléportez-nous près du Docteur Warrington dans la pyramide. -Près de qui ? -Près du scientifique que vous venez de téléporter ! Et magnez-vous le train ! -Ok, On s'en occupe, mais du calme, s'il vous plait ! McLane et les scientifiques furent téléportés dans la pyramide goa'uld. La salle dans laquelle ils arrivèrent était remplie d'ordinateurs goa'ulds aux cristaux apparents et de claviers aux formes ovales. Les murs étaient couverts d'écrans carrés et triangulaires. Le Docteur Warrington était affairé devant une des interfaces, affichant des diagrammes et des séries de nombres abscons. -Qu'est-ce que vous faites, docteur ? -Je cherchais quelque chose, et j'ai trouvé ! Pas la peine de s'embêter à transporter un cyclotron depuis la terre : cette base goa'uld dispose elle-même d'un accélérateur de particules. -Vous pourriez le faire fonctionner ? Ce fut le docteur Lapaglia qui répondit : -Aucun problème. L'anneau en lui-même peut être probablement utilisé indépendamment des systèmes goa'ulds. Il suffit d'interfacer nos ordinateurs sur les systèmes primaires de l'anneau, et de monter le canon. -Vous connaissiez l'existence de ce dispositif ? -Non, mais je sais comment fonctionne un accélérateur de particules, et il peut être utilisé avec des ordinateurs d'une autre espèce, même s'il n'a pas été conçu pour ça. Mais, il est logique que cette machine se trouve ici : une bonne partie des bâtiments servait à des recherches scientifiques très avancées. -Alors, il ne nous restera plus qu'à amener le canon en lui-même depuis la terre. -Quand doit partir le Dédale ? -Normalement, dans deux semaines, mais il était envisagé de l'avancer à dans deux jours. Si le Pentagone approuve l'opération, nous aurons notre canon après-demain. -Alors il va falloir qu'on gaze pour préparer les systèmes d'interface et les ordinateurs. Ça va nous ralentir dans notre travail sur le souterrain. Pas grave… de toutes façon, je pense que les linguistes apprécieront d'avoir du calme pour travailler. McLane s'avança vers une des interfaces. -Vous avez regardé dans les bases de données goa'ulds s'ils faisaient mention de ce souterrain alien ? -Non, pas encore, mais il n'y a probablement rien. Si une bombe n'avait pas créé ce cratère au dessus du souterrain, vous n'auriez jamais découvert ce complexe. -Oui, mais peut-être existe-t-il un autre accès connu des goa'ulds, qui débouche autre part. -On va regarder. -Parfait, je vais retourner au SGC, et vous ramener une équipe de linguistes, ainsi que du matériel informatique pour contrôler votre accélérateur de particules. Vous avez besoin d'autre chose ? -A part le canon, non, rien. -Dans ce cas, j'y vais. Le colonel sortit de la salle, et repartit hors de la pyramide, à pied, vers la porte des étoiles.
Chapitre 9 : Conséquences Inattendues
Warrington quitta aussi la salle, vite rattrapé par Lapaglia. -Hé, où allez vous ? -Je vais voir le responsable des opérations de secours et le Lieutenant-colonel Raynaud. Il faut que je les prévienne du danger qui nous menace. -Ok, allez-y, mais revenez vite, on va avoir besoin de vous pour préparer l'accélérateur de particules. Lapaglia sortit aussi de la salle et fit signe aux autres scientifiques de le suivre. -Venez avec moi jusqu'aux sous-sols, sauf vous, Down. -Pourquoi ? -Il faut que quelqu'un vérifie la présence ou non d'informations concernant le souterrain alien, dans la base de données goa'ulds. Et, J'ai aussi besoin de quelqu'un ici, au cas où nous aurions un problème, en bas. Enfin, vous êtes le seul à comprendre le goa'uld. Mark Down se retourna vers les ordinateurs en soupirant. Les autres scientifiques, menés par Franck Lapaglia Descendirent vers les sous-sols, tout d'abord en utilisant les anneaux de transport, puis ensuite en empruntant d'étroits escaliers dorés. Ceux-ci étaient éclairés par des lampes réparties dans des bandes blanches parcourant le plafond noir. Les paliers étaient quand à eux, éclairés par des braseros fixés aux murs. Le petit groupe descendait lentement sous la terre. -C'est encore Loin, Franck ? demanda Pickford. -Je ne sais pas ! Sur le plan, il n'était pas indiqué à combien de niveaux sous la terre la machine était situé. Le docteur Karodia ajouta aussitôt : -Nous sommes maintenant à approximativement trente-cinq mètres au dessous de la plus basse plate-forme d'anneaux de transfert. Je pense que nous ne sommes plus très loin : Les goa'ulds n'ont pas dû non plus construire trop profond. -A votre place, je ne m'avancerait pas : L'accélérateur de particules du CERN, en Europe, est situé à une centaine de mètres sous terre. Répliqua Lapaglia. Ils continuèrent ainsi à descendre pendant plusieurs minutes, jusqu'à ce qu'ils débouchent dans un immense tunnel creusé dans la roche, aux parois tapissées de métal noir. La galerie s'étendait à perte de vue, éclairée par un plafond entièrement lumineux et contenait un gigantesque tube noirâtre de forme étrange. Celui-ci était parsemé de câbles, de systèmes de refroidissement, de pompes et de terminaux informatiques. Il était soutenu par de colossaux piliers de titane gris et émettait un bruit sourd continu. Les scientifiques parcoururent le tunnel, à la recherche d'autres passages ou d'une salle de contrôle. -On devrait continuer, et trouver la ligne droite, rattachée à la boucle, dans laquelle ont lieu les collisions de particules. -Vous avez pensé à regarder quelle était la longueur de la boucle, sur l'ordinateur, là-haut ? -Oh, pardon, je n'ai pas eu le temps d'apprendre le goa'uld ! Vous m'excuserez ? -Vous auriez pu demander à Warrington, il le parle bien, lui. -Il était assez pressé, je vous ferais remarquer.
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| Sujet: Re: [SEF] Episode I : La Création et la Raison - partie 1 Dim 6 Aoû 2006 - 15:35 | |
| Le Docteur Philip Warrington monta dans le BB-305 du Colonel Raynaud, en empruntant la rampe d'accès à la base du vaisseau. Il s'engagea dans les couloirs intérieurs en suivant les indications données par les chiffres inscrits sur les portes intérieures de l'engin. Après avoir marché sur quelques dizaines de mètres de couloirs, il monta dans un des nombreux ascenseurs de l'appareil. Celui-ci était éclairé par des lumières bleues sur les parois, filtrant à travers des verres quadrillés. L'élévateur entama son ascension, vers le haut du vaisseau, indiquant le numéro des ponts par lesquels il passait sur un petit écran OLED fixé près des boutons de commande bleutés. Au niveau du pont le plus haut, les portes de l'ascenseur s'ouvrirent sur les couloirs menant à la passerelle. Warrington se fraya un chemin jusqu'à celle-ci, au milieu des techniciens et des soldats de la sécurité en leur montrant son laisser passer. Le Lieutenant-colonel Raynaud était assis dans son fauteuil de commandement, au milieu de la salle. -Vous êtes le Docteur… -Warrington, Monsieur, du site Gamma. -Et vous vouliez me prévenir d'une menace, à quel sujet, précisément ? -Nous risquons, sur cette planète, d'être agressés par le même type de vaisseau que celui qui vous avait attaqué il y a huit mois. -D'où vient cette information ? -De moi. Lorsque le Colonel McLane a découvert le souterrain, il a probablement lancé un signal spécifique indiquant la remise en activité du complexe, signal qui a sûrement rameuté des vaisseaux dans notre galaxie. La preuve en est l'attaque du site Bêta 3, il y a moins de deux heures. -Mais alors, nous pourrions être attaqués à tout moment ? -Je pense que non. Le vaisseau qui a attaqué le site d'évacuation était seul et a probablement été endommagé par l'explosion de la porte des étoiles. Ce ne sera pas celui-là qui nous attaquera. Nous risquons plus d'être attaqués par des vaisseaux venant de l'autre galaxie, car, s'il y en avait d'autres dans notre galaxie, ils seraient déjà venus. Cela nous laisse au moins plus de temps. -L'autre Galaxie ? Quelle autre galaxie ? -D'après l'enregistrement Holographique, ces Aliens viennent de la Galaxie NGC 6822. -C'est quoi, cette galaxie…NGC, ça ne me dit rien. Quel est ce système de référencement ? C'est un nouveau du SGC ? -Non, c'est une classification officielle, civile et publique. Les astres sont référencés dans des catalogues. Ces initiales Précisent leurs références : NGC 6822 est le six mille huit cent vingt-deuxième objet du New General Catalogue. De même M32 est le trente-deuxième objet du catalogue de Messier. -Ah, et cette galaxie, elle est où ? -C'est une galaxie proche de la notre. Relativement proche, eut égard aux distances moyennes entre galaxies. Elle est plus près que pégase, mais pas non plus à cinq minutes de vol. -Ce n'est pas à vous que j'apprends que le temps de vol entre deux galaxies dépend surtout de votre hyperpropulsion et de votre générateur… ensuite, la distance ne change pas grand chose. -C'est juste, mais nous avons pu remarquer, en détectant l'approche en hyperespace du vaisseau qui a attaqué le site Delta, que ces vaisseaux n'avaient pas une vitesse énorme en hyperespace. D'après mes calcules basiques, ils devraient mettre quelques jours pour arriver jusqu'à nous, ce qui nous laisse le temps d'organiser une défense efficace. -Oui, je recommande de faire venir un croiseur de combat, Le Dédale ou l'Odyssey. Ensuite, mettre en place éventuellement une base de chasseurs sur la planète, monter des canons à longue portée, et attendre qu'ils arrivent. -C'est pourquoi nous allons mettre en place un canon Laser à électrons libres : nous utiliserons l'accélérateur de particules goa'uld de la base pour le faire fonctionner, et le canon en lui-même sera amené depuis la terre. -Excellent ! Je vais essayer d'obtenir de l'Etat-major le déploiement d'une escadrille de F-302, mais je crains que ça s'avère difficile, surtout avec le déploiement de troupes en cours. -Justement, non, ils accepteront car ils ne vont pas laisser une division entière et des centaines de milliers d'hommes sans défense. Je propose d'armer les F-302 de nacelles roquettes, à la place de deux des missiles : ce sera plus efficace pour attaquer des croiseurs non escortés par des chasseurs… les missiles air-air seraient facilement déviés, contre un croiseur. -Entendu. Espérons qu'on pourra avoir un croiseur de combat… dans le cas contraire, on risquerait vraiment de se faire botter le cul.
-"Don't want to be an American idiot Don't want a nation under the new mania Can you hear the sound of hysteria ? The subliminal mind fuck America…" -Qu'est-ce que vous chantez, Lapaglia ? demanda Pickford. -Rien, Rien… -J'ai cru entendre un truc pas très sympa… -Oh, vous savez, moi, je suis Italien, donc… -C'est pas bientôt fini, ces sous-entendus ? On doit trouver la salle de contrôle de ce complexe, pas se disputer sur des chansons à la con ! Helena Karodia était exaspéré par les autres scientifiques, et leurs disputes. Sur le site Delta, elle était surnommée depuis longtemps "Madame Rabat-joie". Ainsi, lorsque des collègues se taquinaient ou faisaient des blagues, il y avait toujours Helena pour dénoncer les auteurs de la farce ou pour interrompre les conversations. Elle était parfois pourtant d'une grande aide pour résoudre des vrais conflits entre collègues, mais son excessivité amenait les scientifiques et les militaires à vérifier les caméras de vidéo surveillance pour être surs de ne pas être surpris ou interrompus lorsqu'ils débordaient un peu des conversations de travail. En ce moment, le petit groupe de scientifiques dans le tunnel de l'accélérateur de particules avait cependant autre chose à faire que se disputer. Ils étaient en effet à la recherche d'une quelconque salle de contrôle depuis près d'une demi-heure, et ils ne trouvaient toujours rien. -On aurait du trouver quelque chose, maintenant. -La salle de contrôle est peut-être tout simplement située en surface. -Non, tout les deux. Il y a forcément ici des ordinateurs de contrôle, une salle de surveillance, n'importe quoi… -Il faut vous rendre à l'évidence, il n'y a rien. -On n'a même pas encore vu la fin de la boucle, or, nous avons parcouru…deux kilomètres et demi. Nous ne sommes plus très loin. Forcément. C'était le cas. Après encore quelques minutes de marche, ils arrivèrent à l'embranchement des deux énormes tunnels. Sur la paroi du tunnel, tout près de l'embranchement, une longue baie vitrée opaque, située à environ trois mètres du sol, semblait abriter une quelconque salle de surveillance. A quelques mètres, une porte semblait mener à cet abri. Le petit groupe de scientifiques s'y engouffra, et monta une série d'escaliers menant à cette salle. La pièce en question mesurait une dizaine de mètres carrées et abritait plusieurs ordinateurs goa'ulds et des pupitres de commande. Tout semblait actif : Les écrans étaient allumés et affichaient des informations diverses, les unités de calcul vibraient du son de leurs ventilateurs, et les systèmes de stockage de la mémoire, parfaitement silencieuses, luisaient de la lumière de leurs voyants. -Tout semble actif, ici. Remarqua Lapaglia. -Ah ouais ? Quelle brillante déduction, surtout pour un Italien ! -Pickford ! Vous n'allez pas remettre ça… N'y voyez pas une insulte, ce que je chantais tout à l'heure. -Gmmmblll… Ouais… -En plus, c'est un groupe américain qui chantait ça. Le docteur Lapaglia s'approcha des ordinateurs et commença à pianoter sur un des pupitres de contrôle. Pickford redescendit dans le tunnel pour faire des mesures sur la structure de l'accélérateur de particules. -C'est incroyable, il n'y a aucune protection active sur ce ordinateurs ! Pourtant, vu la puissance de cet accélérateur, on pourrait créer avec, suffisamment d'antimatière simultanément pour faire tout sauter ! Le docteur Coombs se manifesta alors. -Euh, il y a comme un problème… -Quoi ? -Je ne comprends rien aux algorithmes de ces programmes ! Lapaglia leva les yeux au ciel. -Laissez moi voir, dans ce cas. -Non, ce n'est pas ça le problème : Je suis docteur en Mathématiques, et j'ai beaucoup étudié les programmes qui font fonctionner les accélérateurs de particules sur terre. Ceux-là n'ont rien à voir. -Peut-être est-ce une programmation goa'uld assez particulière ? Ce n'est qu'un accélérateur de particules, après tout. -Oh ! Mon dieu ! -Quoi, encore ? -Franck, Regardez l'écran ! -PICKFORD ! SORTEZ DE LA TOUT DE SUITE ! -J'arrive ! -Nom de Dieu, l'accélérateur est en train de s'activer ! Et il va baigner le tunnel de largement assez de rayons gammas pour Tuer des Deinoccus radiodurans. -De quoi ? -Ce sont des bactéries qui résistent à une dose de rayons gammas 1500 fois plus puissante que celle nécessaire pour tuer un homme. Il faut qu'on sorte de là tout de suite ! -Vous ne croyez pas que cette salle est protégée contre les radiations ? -Si, mais pas à ce niveau là ! Je comprends, maintenant, pourquoi il n'y avait aucune protection ! On nous avait tendu un piège. Pickford était entre temps remonté dans la salle. -Qu'est-ce qui se passe ? Lapaglia réfléchissait intensément, ainsi, ce fut Coombs qui répondit. -On doit partir d'ici. -Oui, mais alors, pourquoi m'avez-vous fait remonter ici ? La sortie, c'est par le tunnel. -Mais, c'est vrai ! On ne va jamais avoir le temps de rejoindre l'escalier ! Lapaglia émergeât, alors. -Silence ! Il y a forcément une sortie ici. Les goa'ulds ne se tapaient sûrement pas le trajet par le tunnel. -Mais où est cette sortie, alors ? Il n'y a rien, ici. Franck Lapaglia se dirigea vers la porte de sortie et entra une combinaison sur le panneau d'ouverture. -Non, ça ne fait rien. Il repéra un pupitre de commande et y avisa un panneau d'ouverture comparable. Sous le regard de ses condisciples, il y entra la même combinaison. Alors, les pupitres et autres systèmes situés au milieu de la pièce rentrèrent dans le sol et laissèrent l'espace libre au milieu de la pièce. -Nom de dieu ! Collision dans quinze secondes ! -Rassemblez vous et concentrez-vous tous au centre de la pièce, ici. Lapaglia appuya alors sur un bouton situé sur un mur, et le plafond s'ouvrit. -Collision dans 10 secondes ! Il rejoignit les autres scientifiques au milieu de la pièce et des anneaux de transfert descendirent sur eux. -5 secondes.
Près de la porte des étoiles, des dizaines de soldats montaient dans un camion militaire des caisses de matériel arrivant par le vortex. La plupart étaient en métal, et certaines étanches. Des techniciens supervisaient la manœuvre, observant les soldats, et vérifiant que le matériel ne subissait pas de chocs. Après le bombardement du BB-305, le socle initial de la porte des étoiles, détruit, avait été remplacé par une rampe d'acier droite, comparable à celle du SGC, mais d'un modèle plus réduit. En, outre, elle ne comportait pas de marche à sa base. Ainsi, le transport du matériel se faisait plus commodément qu'avec un socle comportant des marches de pierre. Deux des techniciens superviseurs discutaient à voix basse, tout en accomplissant leur tache. -Incroyable que l'Etat Major ait autorisé le transport d'un appareil aussi cher. -Ils n'avaient pas vraiment le choix, vu le nombre des troupes sur place, ils ont bien besoin d'une solide défense. -Ca m'étonne quand même qu'on ait mis dans le secret autant de militaires… -La version officielle qu'on leur a fournie est que la porte des étoiles est un appareil de téléportation qui sert à se transporter sur terre, entre les continents. On leur a dit qu'ils étaient en mission dans une contrée reculée d'un pays d'Amérique du sud, et que ces gens avaient été amenés là de force. -Et pour les pyramides et constructions goa'ulds ? -On a masqué tout aspect de technologie, ça n'a pas été facile, et, beaucoup de sections de la pyramide et des bâtiments sont interdits d'accès aux soldats qui ne sont pas membres du programme porte des étoiles. -Ils doivent avoir des doutes, quand même, non ? -Vous savez, la plupart des soldats volontaires sont des gens issus des classes ouvrières ou des étrangers qui s'engagent pour pouvoir devenirs américains et certains d'entre eux sont très peu cultivés… on pourrait les amener dans un décor de station spatiale, même sans l'apesanteur, ils y croiraient. On a quand même mis les officiers les plus gradés au courant, et la mission est de toute manière couverte par le secret défense. -Ouais, reste à expliquer aux civils comment on a fait rentrer six mille hommes dans Cheyenne Mountain. -Ils sont sensés participer à un exercice de test des protections de la base : Il en est resté une centaine là-bas pour donner le change. -Mais, les alliés de la terre pouvaient bien s'occuper de ces gens-là, non ? -Pour les asgards, c'était impossible, ils n'ont pas assez de vaisseaux et sont trop loin, les jaffas ne veulent plus entendre parler de nous, la Tok'ra se désagrège, la porte des étoiles de la planète Nox est enterrée, et les Hébridans ne pouvaient pas venir dans les délais nécessaires : nous étions les seuls à pouvoir nous en charger…De toute manière, si un de nos alliés avait été disponible, nous leur aurions demandé de l'aide pour l'attaque, hors, les BB-305 ont attaqué seuls. A ce moment précis, le vortex avec la terre se coupa. Mais, un nouveau vortex entrant s'ouvrait rapidement. -Ce n'est pas la terre ! Equipes de sécurité en Alerte ! -Le Kawoosh jaillit de la porte des étoiles et le vortex se stabilisa. -Aucun code d'identification reçu, aucune transmission radio : Ce ne sont pas les notres. |
| | | Artheval_Pe Chief of Spatial Operations
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| Sujet: Re: [SEF] Episode I : La Création et la Raison - partie 1 Dim 6 Aoû 2006 - 15:36 | |
| En orbite autour de la terre, le vaisseau de reconnaissance du Major Hebblethwaite et du Lieutenant Dundee envoyait les codes d'identification au contrôle spatial. Celui-ci, appelé le NORAD, pour North American Aerospace Command, dépendait de la défense terrestre depuis le milieu de l'année 2005. Il se situait dans la partie supérieure de la base de Cheyenne Mountain : il était construit dans des structures montées sur ressorts, dans une immense grotte artificielle de la montagne ; contrairement an SGC qui était situé beaucoup plus profond et avait été, lui, directement creusé dans la roche. C'était un des endroits les mieux protégés de Etats-Unis, et peut-être même de la planète. En dehors du contrôle des vaisseaux dans l'espace dépendant du programme porte des étoiles, le NORAD gérait aussi le trafic des satellites des lanceurs spatiaux conventionnels, et de toutes les objets dans l'espace orbital de la terre de manière générale. Il était souvent sollicité pour les manœuvres à effectuer lorsqu'un débris ou une épave était sur une trajectoire de collision avec un satellite opérationnel. Une de ses autres fonctions était la gestion de la défense aérienne de tout le continent américain. C'est ainsi que cet organisme était géré conjointement avec le Canada. Ainsi, à cause du rattachement, quoique tardif, du NORAD au programme, le Canada fut ainsi le sixième pays à connaître l'existence du programme, juste après les cinq membres permanents du conseil de sécurité de l'ONU. En quelques minutes, le NORAD vérifia les codes d'identification et renvoya un message au SR-307, indiquant des coordonnées d'atterrissage et une trajectoire d'entrée dans l'atmosphère. -Bienvenue SR-307, vous êtes autorisés à vous poser sur la piste de la Base de Groom Lake dans Nellis Air Force Base. La Base de Groom Lake était en réalité une zone de Nellis interdite d'accès et de survol plus connue sous le nom de Zone 51. -Contrôle, ici SR-307, message reçu : nous entamons notre descente. Le vaisseau plongea alors vers la Terre, suivant la trajectoire prévue d'entrée dans l'atmosphère. Les Codes envoyés par le Major Hebblethwaite étaient ceux d'urgence. Ainsi, la trajectoire de descente était extrêmement inclinée. Fondant vers le sol à pleine vitesse, le SR-307 mettait à rude épreuve son bouclier, luttant contre la chaleur du frottement. Celui-ci prenait au contact de l'air une teinte orangée, allant vers le blanc au niveau de l'avant du vaisseau. La coque du vaisseau, composée d'un alliage extrêmement résistant de Trinium et de Tungstène aurait pu résister à cette entrée dans l'atmosphère, mais elle aurait pu être fragilisée pour les éventuelles missions ultérieures, ainsi, le bouclier contenait la chaleur. Après quelques dizaines de secondes de descente, le vaisseau traversa la couche de nuages et arriva en vue de la piste d'atterrissage. Il descellera progressivement et se mit en attente. -Contrôle BlackJack, ici SR-307, demandons autorisation d'atterrir. -SR-307, de Blackjack, autorisation accordée, rappelez Groom Lake en finale. L'appareil se mit peu à peu dans l'axe de la piste. -Groom Lake, ici SR-307 en finale, demandons permission d'atterrir maintenant. -SR-307 de Groom Lake : autorisé à atterrir. Le vaisseau, dans l'axe de la piste ralentit peu à peu et perdit de l'altitude. Il activa ses répulseurs antigravité à courte distance, une fois arrivé à 60m d'altitude. Il sortit alors son train d'atterrissage composé de quatre grandes séries de roues. En quelques secondes, celles-ci touchèrent le sol et l'appareil fut rapidement stoppé au bout de mille mètres de piste. Utilisant ses moteurs auxiliaires, le vaisseau se dirigea rapidement vers les hangars de la base, afin de s'y abriter au plus vite, ainsi hors de vue des satellites espions. En quelques secondes, ce fut chose faite, et l'appareil fut enfermé dans un immense hangar abritant divers appareils : des V22 Osprey, des F-35, quelques F-302, deux F-22. Le Major Hebblethwaite et le lieutenant Dundee sortirent de l'engin après avoir mis celui-ci hors tension. Un officier, passant au milieu des rangs de mécaniciens, vint à leur rencontre. -Bonjour messieurs, je suis le Major Davis, officier de liaison de l'Air force pour le programme porte des étoiles. On m'a envoyé ici après avoir reçu votre transmission. -Bonjour, je suis le Major Georges Hebblethwaite. Je commandais le site alpha il y a encore moins de deux heures. Nous avons été attaqués depuis l'espace, et pas par des goa'ulds, par d', par d'autres aliens. Déclama celui-ci d'une voix nerveuse. -Par qui ? -J'ai pu recueillir des données, grâce à nos petits radiotélescopes, et je sais qu'il s'agissait du même type de vaisseau que celui qui avait attaqué le site Delta. Et surtout, j'ai intercepté un flot de données, apparemment une communication longue distance. Je l'ai ramenée ici au plus vite, sur un disque dur portable, pour que les experts puissent l'étudier au plus vite : c'est pour cela que je suis revenu avec un vaisseau au plus vite. De plus en plus nerveux, il finit par déclamer : -Cela pourrait concerner une invasion massive de notre galaxie. Le Major Davis et le Lieutenant Dundee le regardèrent d'un air grave. -Je vais faire une copie de ça, et l'envoyer au pentagone, au SGC, et mettre tout nos experts là-dessus. Hebblethwaite finit par répondre, soulagé : -Merci, Major Davis.
Sur la Planète Orilla, dans la galaxie d'Ida, dans la colonie asgard, à l'intérieur d'un des plus grands bâtiments, se tenait une immense salle gérant le contrôle spatial. Les murs étaient en réalité des écrans géants affichant en profondeur des cartes géantes, des plans de divers vaisseaux, et des images diverses de l'univers. Des dizaines de consoles de commandes argentées, gravées de runes nordiques et couvertes de galets artificiels d'un blanc vaporeux étaient disséminés en cercle, certaines tournées vers les écrans muraux, et d'autres tournées vers le centre de la salle où se tenait une immense table de projection holographique projetant en permanence dans toute la salle une image tridimensionnelle extrêmement détaillée de notre région d'univers sur laquelle était affichée des points de couleurs bleus surlignant l'éclat de quelques dizaines d'étoiles : c'étaient toutes les étoiles comprenant dans leur système stellaire une ou plusieurs planètes peuplées par des asgards. Au dessus de la console holographique était affiché une image bien plus détaillée, du groupe local de notre galaxie. Une centaine d'Asgards, petits humanoïdes gris aux grand yeux ovales noirs, étaient affairés un peu partout, certains suivant à la trace des vaisseaux, d'autres surveillant l'hyperespace et l'espace conventionnel autour des planètes protégées de la Voie Lactée, d'autres encore surveillant la trajectoire des astéroïdes susceptible d'affecter une planète habitée, et d'autres encore observant le très faible trafic intergalactique. Ainsi, un asgard était affecté en permanence au suivi du Dédale lorsque celui-ci voyageait entre pégase et la voie lactée. Mais ce jour-là, plusieurs asgards surveillaient attentivement et d'un œil noir inquiet la trajectoire de vaisseaux partant de la galaxie connue des humains sous le nom de NGC 6822, et voguant vers la Voie Lactée. Parmi eux, le commandant suprême de la Flotte, Thor, était le plus préoccupé. Après plusieurs minutes de réflexion, il donna plusieurs ordres différents, et une alarme sonore se déclencha dans toute la salle. Tout les asgards présents se tournèrent vers lui, et il leur fit une longue déclaration. Sur ce, il partit de la salle en marchant et, alla se placer dans une petite pièce proche aux murs blancs. Le complexe était protégé contre la téléportation, et celle-ci n'était effective que dans certaines pièces bien déterminées et destinées uniquement à cet usage. C'était le cas de la pièce dans laquelle Thor venait d'entrer. Il fut téléporté de là dans son vaisseau nommé le "Daniel Jackson". Celui-ci décolla de son ancrage sur Orilla et alla sa placer rapidement en orbite autour de la planète. A l'intérieur, Thor scrutait, inquiet, les mystérieux vaisseaux en hyperespace sur son écran de contrôle. L'avenir de la Voie Lactée dépendait en partie de lui, maintenant. Il en était cruellement conscient.
A suivre… |
| | | Mat Le Pharaon
Nombre de messages : 5127 Age : 34 Localisation : Amiens
| Sujet: Re: [SEF] Episode I : La Création et la Raison - partie 1 Dim 6 Aoû 2006 - 21:12 | |
| comme je l'ai dit en parlant de ta Fic avant ton arrivée... - Citation :
- Stargate Earthling Fleet est une excellente Fan-Série d'Artheval_Pe, qui met en scène la naissance d'une puissante flotte Humaine tout en introduisant de nouveaux mystères et en mettant en scène de grandes batailles, le tout présenté avec une grande cohérence militaire.
amoureux des combats spatiaux et patriotiques terriens, cette Fic met en scène tous vos fantasmes... c'est génial! fluide, net, détaillé, prenant, sans fautes. j'adore ta FanFic, et j'adore l'idée de réseau militaire terrien relié par les portes. |
| | | Haiyken Chat de synthèse
Nombre de messages : 2389 Age : 35
| Sujet: Re: [SEF] Episode I : La Création et la Raison - partie 1 Lun 7 Aoû 2006 - 9:07 | |
| J'aime beaucoup cette fanfiction. Elle explore un côté peu développé de l'univers Stargate, et en plus, c'est super bien fait. Il y a des détails a foison, c'est bien mené, prenant. Rien a dire a part que j'aime beaucoup. |
| | | Titto Commandant Cyborg
Nombre de messages : 658 Age : 34 Localisation : Sous la tranquilité glaciale de l'Antarctique ...
| Sujet: Re: [SEF] Episode I : La Création et la Raison - partie 1 Lun 7 Aoû 2006 - 16:18 | |
| Je crois que tout a été dit par Mat Vador et Haiyken. C'est bien écrit, prénant, facile à lire. Et je trouve le concept très bon, et très bien exploité. En résumé : j'aime beaucoup |
| | | Artheval_Pe Chief of Spatial Operations
Nombre de messages : 3593 Age : 33 Localisation : Paris
| Sujet: Re: [SEF] Episode I : La Création et la Raison - partie 1 Jeu 24 Aoû 2006 - 21:48 | |
| Merci beaucoup pour les commentaires. Par contre, je constate tristement que vous êtes bien peu nombreux à lire ma fansérie. Je pense que j'aurai peut-être du la diffuser par petits bouts, comme sur fusion... Au moins, je fais remonter le sujet. A part ça, l'épisode 2 est en bonne voie... j'en suis à dix pages... (hem, sur 45, ça laisse encore du boulot) Alors, comme spoilers... On verra pendant un court passage un des membres actuels de SG1 (et il n'aura pas un role "pot de fleur" comme Sam dans la partie 1 ) Les scientifiques et leurs discussions se ferront plus discrets dans l'avenir. (je me suis aperçu que ce genre de passages ne plaisait pas beaucoup) On reverra le général Vidrine et le Général Landry. Et, le charles de Gaulle et la frégate Jean Bart apparaitront probablement dans l'épisode. Du reste, les autres personnages réccurents seront là, mais certains auront un role moins important (je pense notamment au Colonel McLane) Voilà pour les spoilers; du reste, bonne lecture à ceux qui souhaiteraient lire la première partie. |
| | | Ienpk Commandant Cyborg
Nombre de messages : 654 Age : 36 Localisation : Nomade
| Sujet: Re: [SEF] Episode I : La Création et la Raison - partie 1 Ven 25 Aoû 2006 - 13:41 | |
| C'est pas mal, c'est interessant, c'est bien exploité.
C'est toutefois un peu long. Un découpage en chapitre serait plus agréable. Et..... je n'aime pas l'intergalactique, pas quand on a à la base une grande galaxie inexplorée. La Voie Lactée peut contenir toute la franchise SG et ta fic.
Tu est sur que l'explosion d'une porte produit une explosion de 100 terratonnes? La porte qui explose dans le 0602 ne produit une explosion de 2 ou 3 gigatonnes seulement et elle était pleine d'energie....
La petite scène avec les Asgards est appréciable. |
| | | Artheval_Pe Chief of Spatial Operations
Nombre de messages : 3593 Age : 33 Localisation : Paris
| Sujet: Re: [SEF] Episode I : La Création et la Raison - partie 1 Ven 25 Aoû 2006 - 21:13 | |
| - Citation :
- Et..... je n'aime pas l'intergalactique, pas quand on a à la base une grande galaxie inexplorée. La Voie Lactée peut contenir toute la franchise SG et ta fic.
Je ne voulais pas que les ennemis soient à l'origine dans la Voie Lactée. Ils y ont probablement des bases, y sont implantés, mais ils ont surtout un immense empire implanté dans NGC6822. La civilisation dont je veux parler est énorme, et extrèmement dispersée. En fait, ils ont des forces militaires négligeables en comparaison de la taille de leur empire "civil". Hors, je ne pouvais pas loger un tel empire dans la Voie Lactée. De plus, je voulais le délocaliser pour des questions d'accéssibilité, et scénaristiques : je me réserve la possibilité de mettre en scéne un voyage intergalactique long et pénible dans un prochain épisode, et je ne pouvais pas imaginer un tel voyage à sein de notre galaxie, pour la bonne et simple raison que je veux que les personnages soient complètement isolé, sans ressources et ne pouvant compter que sur eux-mêmes et leur vaisseau. Quand aux asgards, ce n'est pas moi qui ai choisi de les loger dans une autre galaxie Sache qu'à la base, je prévoyais de situer ces ennemis dans la Voie lactée, mais, pour diverses raisons, dont celles que je t'ai détaillées, je les ai délocalisés. - Citation :
- C'est toutefois un peu long. Un découpage en chapitre serait plus agréable.
J'ai du mal à découper en chapitre étant donné qu'au fur et à mesure de l'histoire, tout devient intriqué. A la base, j'avais posté la fanfic sur fusion par petits bouts, mais, étant donné qu'elle avait déjà été postée, je n'ai pas jugé malin de la publier au compte goute ici aussi. (alors qu'en fait, j'aurais probablement du) - Citation :
- Tu est sur que l'explosion d'une porte produit une explosion de 100 terratonnes?
Oui, étant donné que ce n'est pas seulement l'explosion de la porte qui produit une telle explosion, mais une réaction nucléaire que le Laser lui implique en la chauffant à une température extrème, réaction qui se poursuit avec la matière alentour (tu conviendra du fait que la seule matière de la porte des étoiles et du sol proche, transformée en énergie, peut dégager une puissance explosive telle que celle décrite ?). Pour une plus grande vraisemblance, il est sous-entendu (en partie pour toi ) qu'il s'agit d'un Laser-Gaser : Les dégats et la chaleur sont produits par les rayons gammas, tandis que la lumière sert au guidage du rayon. Par contre, l'argument de la longueur comme défaut, c'est pointilleux, je trouve. Le rythme est-il trop lent ? Le suspense n'est-il pas assez fort ? l'histoire est-elle trop chiante à lire ? N'empêche, dire que c'est trop long, ça me les botte... surtout que ça ne fait que 45 pages... Je te conseille vivement la fanfic "fragments" de Skay-39, qui est très bonne et... encore plus longue. "il n'y a rien de plus pénible que les gens qui ne veulent pas admettre leurs propres erreurs" Désolé d'être pénible... |
| | | Ienpk Commandant Cyborg
Nombre de messages : 654 Age : 36 Localisation : Nomade
| Sujet: Re: [SEF] Episode I : La Création et la Raison - partie 1 Ven 25 Aoû 2006 - 23:43 | |
| Je vois pour le voyage intergalactique. C'est sur que pour rester dans la cohérence, tu ne peux pas faire autrement. Que ta civilisation se trouve dans la Voie Lactée, la galaxie est assez grande pour cela. Mais pour l'idée du voyage... - Citation :
- Oui, étant donné que ce n'est pas seulement l'explosion de la porte qui produit une telle explosion, mais une réaction nucléaire que le Laser lui implique en la chauffant à une température extrème, réaction qui se poursuit avec la matière alentour (tu conviendra du fait que la seule matière de la porte des étoiles et du sol proche, transformée en énergie, peut dégager une puissance explosive telle que celle décrite ?).
Si la porte a été intégralement changée en énergie alors ce doit etre correct. Mais je vois mal comment un laser, meme gaser, peut transformer de la matière en energie (moi, je ne connais que l'antimatière pour cela). - Citation :
- Par contre, l'argument de la longueur comme défaut, c'est pointilleux, je trouve. Le rythme est-il trop lent ? Le suspense n'est-il pas assez fort ? l'histoire est-elle trop chiante à lire ?
N'empêche, dire que c'est trop long, ça me les botte... surtout que ça ne fait que 45 pages... Je te conseille vivement la fanfic "fragments" de Skay-39, qui est très bonne et... encore plus longue. J'ai du mal m'exprimer, je crois. Je voulais parler d'un découpage pour chapitre. J'ai lu "fragments". |
| | | Artheval_Pe Chief of Spatial Operations
Nombre de messages : 3593 Age : 33 Localisation : Paris
| Sujet: Re: [SEF] Episode I : La Création et la Raison - partie 1 Sam 26 Aoû 2006 - 11:49 | |
| - Citation :
- J'ai du mal m'exprimer, je crois. Je voulais parler d'un découpage pour chapitre.
Ah, effectivement, ce n'est pas découpé. C'est une erreur et j'en suis désolé. C'est en partie du à la manière dont j'écris l'histoire. Je ne fais pas de découpages en écrivant, je ne me préocupe pas de la longueur des passages, j'écris tout une partie à la suite (même si en pratique, c'est assez décousu). J'essayerait d'y penser pour le prochain épisode (si j'en sors un) ou pour ma prochaine fic. Mais, la partie 2 n'est pas découpée en chapitres non plus... - Citation :
- Si la porte a été intégralement changée en énergie alors ce doit etre correct. Mais je vois mal comment un laser, meme gaser, peut transformer de la matière en energie (moi, je ne connais que l'antimatière pour cela).
N'est-ce pas à partir de la collision de deux photons que naissent une particule et une antiparticule ? Par un procédé très complexe (hors de la compréhension de notre science... eh oui, c'est trop facile ) La particule de matière créée lors d'une telle collision est explusée, tandis que la particule d'antimatière reste. Très rapidement, l'antimatière finit par heurter la matière de la porte. Je te laisse imaginer ce qui arrive à un atome auquel on retire brusquement une particule (celle désintégrée par la particule d'antimatière) Bref, l'antimatière générée par le Laser heurte la matière, qui se transforme en énergie par collision, et dont les atomes, amputés d'une ou plusieurs particules se désintègrent à leur tour dans une réaction nucléaire plus classique, tandis que le Laser continue de créer de l'antimatière. (la collision, à la base a lieu entre les photons réfléchis par le matériau, et ceux du Laser) Ce qui fait, qu'en fait, l'énergie de l'explosion est quasi-entièrement contenue dans le Laser-Gaser en lui-même. - Citation :
- Que ta civilisation se trouve dans la Voie Lactée, la galaxie est assez grande pour cela.
Mouais, je ne suis pas tout à fait d'accord. Dans la voie lactée, une civilisation de cette envergure aurait forcémment rencontré les goa'ulds et se serait battue avec eux. Je voulais qu'il n'y ait eu que des contacts minimes entre cette civilisation et les espèces de la voie lactée C'est aussi une des raisons pour lesquelles je les ai délocalisés dans une autre galaxie. La voie lactée est assez grande, mais nos vaisseaux et ceux des asgards la traversent souvent en moins d'un jour. Hors, je ne voulais pas que les planètes de cet ennemi soient aussi accessibles. De plus, je souhaite me laisser la liberté d'imaginer un tout autre univers fondé sur cette espèce dominante, dans la galaxie NGC6822 |
| | | Mat Le Pharaon
Nombre de messages : 5127 Age : 34 Localisation : Amiens
| Sujet: Re: [SEF] Episode I : La Création et la Raison - partie 1 Sam 26 Aoû 2006 - 12:46 | |
| - Citation :
- Mouais, je ne suis pas tout à fait d'accord. Dans la voie lactée, une civilisation de cette envergure aurait forcémment rencontré les goa'ulds et se serait battue avec eux. Je voulais qu'il n'y ait eu que des contacts minimes entre cette civilisation et les espèces de la voie lactée
techniquement, on pourrait mettre mille fois les Goa'ulds et ta civilisation dans la Voie Lactée sans qu'ils se rencontrent jamais, mais la technologie de la communication sub-spatiale permettrait effectivement à une race de repérer l'autre très facilement. |
| | | earth99 Organisme Monocellulaire
Nombre de messages : 10 Age : 45
| Sujet: Re: [SEF] Episode I : La Création et la Raison - partie 1 Mer 11 Oct 2006 - 15:15 | |
| Je me permet de faire remonter puisque je viens de tomber dessus et je la trouve vraiment génial. je viens de tous lire d'un quasi trait et franchement bien écrit. Où tu en es pour la suite ? |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: [SEF] Episode I : La Création et la Raison - partie 1 | |
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| | | | [SEF] Episode I : La Création et la Raison - partie 1 | |
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