X-Men: Apocalypse

Première bande-annonce:


J'ai beaucoup d'affection pour la saga X-Men qui, malgré quelques films médiocres produits durant la deuxième moitié des années 2000, est parvenue depuis X-Men: First Class à redresser la barre. J'apprécie tout particulièrement les opus réalisés par Bryan Singer. A ce titre, X-Men 2 est le volet que je préfère et le récent X-Men: Days of Future Past qui a mis en scène deux générations de mutants, m'a laissé une excellente impression. Après les voyages temporels, je suis ainsi intrigués de voir la franchise aller à nouveau de l'avant et évoluer, d'autant plus qu'Apocalypse pourrait se révéler être un personnage extraordinaire. Par ailleurs, James McAvoy et Michael Fassbender sont deux acteurs fantastiques et, depuis deux films, tiennent la dragée haute à Patrick Stewart et Ian McKellen, ce qui n'est pas une mince affaire!

Un nouveau trailer a été diffusé à l'occasion du Super Bowl :

Je trouve ce trailer tout à fait terrible ... Le montage est saccadé et on ne comprend pas du tout l'histoire qu'essaye de raconter le film. Se succèdent des images des différents personnages dont on ne sait presque rien, en tout cas dans le contexte du film. Qui est gentil ? Qui est méchant ? On suppose que c'est le type en bleu ! "Mais la moitié des personnages sont bleus..." Ah, oui, effectivement !

Honnêtement, je ne comprend pas pourquoi la promo du film essaye désespérément de placer Olivia Munn au centre de tout. L'actrice est sympathique et je l'aimais bien dans The Newsroom, mais je reste persuadé que personne n'a envie de la voir autant mise en avant. C'est au public de décider qui sont les personnages phares, ce n'est jamais bon quand la promo du film insiste lourdement dessus. "Mais elle n'est présente que dans une seule scène dans le trailer ..." Elle est cependant présente dans toutes les images fixes et c'est la seule à promouvoir activement le film sur les réseaux sociaux.

Côté personnages, d'ailleurs, la Mystique de Jennifer Lawrence est une blague. Le design du personnage a été simplifié au possible comparés à la version de Rebecca Romijn, tellement que c'est pénible à regarder. Lawrence n'a visiblement pas envie de se coltiner le maquillage nécessaire et on lui accorde d'utiliser une combinaison à la place. Décevant, et symbolique de la piètre qualité de production, et par extension de réalisation, de cette franchise, surtout ces derniers temps.

Ah, et le film est sensé raconter l'histoire d'Apocalypse. Le problème, c'est qu'il a un design tout à fait mauvais et que les images du trailer ne le mettent jamais en valeur. Le talent d'Oscar Isaac est gâché, il n'y a pas d'autre mot. Pourquoi ne pas avoir imité Marvel et le choix de Dave Bautista dans le rôle de Drax ? Apocalypse doit couper le souffle, ce que le trailer peine à retranscrire.





En toute franchise, ce nouveau film X-Men me laisse tout à fait de marbre. Je n'ai jamais apprécié cette franchise cinématographique que je trouve bâclée et à côté de la plaque. Les nombreux spin-off et les différentes suites/reboots sont mauvais, surtout car les histoires racontées sont très pauvres. Je n'ai jamais été un grand lecteur de comics X-Men, mais je me demande si certaines histoires n'étaient pas plus pertinentes que ce qui nous est proposé. Dans l'état, et sans nouveaux trailers un peu plus pertinents, je doute même que je prendrais la peine d'aller le voir au cinéma ...

Je te rejoins sur chaque point développé.

C'est déplorable, d'autant plus lorsque l'on a un tel matériau entre les mains. Seul espoir ? Oscar Isaac reste un acteur XXL aujourd'hui et le duo Fassbender/Mccavoy est loin d'être tiède, mais de bons acteurs mal dirigés... Ben ça donne un mauvais jeu, et c'est bien ce que je crains.

J'ai trouvé le film raté.

Après un Days of Future Past pas terrible mais qui permettait d'envisager un autre avenir pour la franchise, je trouve que ce nouvel opus gâche le potentiel de cette nouvelle continuité.

Tout d'abord, premier problème, le réalisateur est infichu de diriger des acteurs et d'en tirer leur potentiel. On a à l'écran un casting fantastique (bon, hormis Olivia Munn) et Bryan Singer est infichu de nous faire ressentir la moindre émotion. Même les moments et les plus tragiques (et il y en a) arrivent tout juste à susciter un "oh merde...". On n'arrive pas à ressentir d'empathie pour les personnages parce qu'il est infichu de construire une scène, de laisser les acteurs amener un peu d'émotions et de prendre le temps de tenir un plan fixe. Là où "X-Men First Class" parvenait à faire ressentir de l'empathie pour Magneto, notamment, là : rien du tout.

Et c'est encore plus mauvais avec les jeunes acteurs : Sophie Turner a su être excellente dans Game of Thrones, et là elle peine à réellement incarner Jean Grey, la faute à un script sans substance et une direction visiblement mauvaise. Apocalypse est... nul. C'est juste un gros monstre qui aurait pu être joué par n'importe quel acteur de série B, le talent d'Oscar Isaac n'étant pas du tout employé.

Du reste, les enjeux sont énormes sans qu'on en ressente la portée émotionnelle ou même pratique. Les images de synthèse ont une apparence dans l'ensemble très artificielle, et l'intégration des éléments pratiques (notamment dans le dernier acte) n'est pas terrible. Par rapport à un Avengers où on a vraiment l'impression de voir ces gens combattre à Manhattan (alors même que tout ça est un mélange d'images de synthèse, de scènes tournées à Cleveland et sur fond vert), ce film donne l'impression durant le dernier acte de se dérouler dans un petit studio entouré d'écrans verts.

Enfin, il n'y a aucune profondeur dans les thèmes abordés. Dans l'ensemble, le film est vide intellectuellement et se contente d'être un gros film d'action bourrin, mal dirigé, pas bien joué et sans réel intérêt. La seule chose que j'en retiendrait, ce sont les plans très stylisés de la caméra suivant l'action (notamment une des scènes avec Quicksilver) qui sont divertissants, mais c'est à peu près tout. Globalement, c'est un film franchement dispensable.

Tout d'accord avec Artheval_Pe.
Le film m'a paru interminable. Pourtant, j'avais aimé First class et Days of Future Past (un peu moins mais ça allait). J'avais réussi à éviter tout spoiler. Mais bof...

Alors qu'X-Men: Apocalypse peine à égaler les scores au box-office de son prédécesseur X-Men: Days of Future Past, qualitativement, il n'a pourtant pas grand-chose à lui envier. Disons le tout de suite, ce nouvel opus s'inscrit dans la droite lignée des précédents volets réalisés par Bryan Singer ainsi qu'X-Men: First Class de Matthew Vaughn. En ce sens, le film ne risque pas de réconcilier les détracteurs et les aficionados de la franchise : les thématiques mises en scène et approfondies, ainsi que les partis pris artistiques, n'ont rien de révolutionnaires et donnent au contraire un sentiment d'achèvement. Et c'est peut-être là le plus grand tour de force du long-métrage : alors que Days of Future Past effaçait les errements passés dus à un X-Men: The Last Stand de triste mémoire réalisé par Brett Ratner et liait ancienne et nouvelle générations, Apocalypse parvient quant à lui à clore de manière habile la trilogie préquelle initiée en 2011, tout en relançant efficacement la saga cinématographique avec pour la seconde fois la mise sur pied d'une nouvelle distribution. Tye Sheridan, Sophie Turner, Kodi Smit-McPhee et Alexandra Shipp sont plus que convaincants et se fondent parfaitement dans un casting où James McAvoy et Michael Fassbender sont toujours aussi impressionnants.

Un point noir à signaler de prime abord toutefois, le traitement du personnage d'Apocalypse qui donne son nom au film : Oscar Isaac (couvert d'une tonne de maquillage) fait ce qu'il peut mais confronté à un scénario qui ne s'intéresse que très modérément à la psychologie d'En Sabah Nur, les desseins du mutant âgé de plusieurs millénaires paraissent excessivement basiques. Par ailleurs, à l'exception de Magnéto et dans une certaine mesure de Tornade, les deux autres Cavaliers d'Apocalypse ne brillent pas par leur complexité. Qu'à cela ne tienne! La relation ainsi que la poursuite de l'évolution de Charles Xavier et d'Erik Lensherr tient toutes ses promesses. Après les tourments vécus lors de l'opus précédent, le premier devient définitivement le professeur du long-métrage original, alors que le deuxième connaît un parcours déchirant et possède des motivations qui rendent crédible son allégeance à Apocalypse. A ce titre, la manière effroyablement brutale dont la famille d'Erik Lensherr qui s'est finalement converti au mode de vie prôné par Charles Xavier, lui est enlevée, donne une dimension encore plus tragique au personnage qui semble condamné à répéter encore et toujours les mêmes choix, sentiment renforcé par la splendide réalisation de Singer qui renvoie à la scène originelle et fondatrice de l'identité de Magnéto aux portes du camp de concentration d'Auschwitz.

Le réalisateur se permet également de continuer à "réparer" les dégâts causés par Brett Ratner sur The Last Stand - X-Men Origins: Wolverine semble être désormais pour sa part tout simplement ignoré dans la chronologie - : après avoir ressuscité les versions adultes de Jean Grey et Scott Summers, ainsi que créé une nouvelle ligne temporelle, Singer qui avait quitté par le passé la réalisation du troisième film X-Men, peut enfin faire apparaître à l'écran le Phénix à l'issue d'une scène d'affrontement entre les personnages principaux extrêmement prenante, malgré un déferlement d'effets spéciaux. En outre, même si cela n'était pas véritablement nécessaire, le réalisateur donne également l'occasion à Hugh Jackman dont il s'agit de l'avant-dernière apparition dans cet univers, d'incarner un Wolverine qui a rarement été aussi bestial au cinéma. A noter par ailleurs qu'X-Men: Apocalypse embrasse pleinement son statut de troisième volet d'une trilogie préquelle et cherche d'une certaine manière à conclure les parcours initiatiques de Charles Xavier, Erik Lensherr et Mystique. Il pave néanmoins aussi la voie pour le futur : les personnages qui vivent désormais dans une nouvelle ligne temporelle depuis les événements de Days of Future Past et le voyage dans le passé de Logan, se trouvent dans une situation légèrement différente de celle présentée lors du long-métrage X-Men initial, ce qui légitime complètement la création d'histoires en partie divergentes et qui pourront s'appuyer sur la nouvelle distribution mise en place. Pour ce faire, il faudra cependant probablement en dernière instance que le film parvienne à obtenir des résultats au box-office jugés satisfaisants par la 20th Century Fox. On peut enfin s'interroger sur l'implication future de Bryan Singer sur la saga. Si ce dernier semble devoir de toute façon tenir à l'avenir une position de producteur, il est possible qu'il faille attendre plusieurs années pour le voir à nouveau derrière la caméra.

C'est vraiment navrant d'avoir un film où le scénario est encore ;  "un méchant veut exterminer l'humanité" parce que?, on ne sait même pas pourquoi en fait, le type vient de se réveiller et ça seule idée est de tout détruire sans raison.. Cela doit être le cinquantième film avec ce scénario archi rincé de long en large. Avengers Ultron, les terminators,etc.. c'est dingue de voir un film avec autant de moyens avec un scènar aussi ridicule et sans aucun intérêt.

Je l'ai vu il y a quelques jours et j'ai été assez sidéré qu'un tel film présente non seulement un tel budget mais compte d'aussi bons acteurs (les deux doivent être liés).

Tout est faux dans ce film: des effets visuels désastreux au jeu des acteurs pathétique, liés par un scénario qui tient sur les pages de dialogues qu'avait la pauvre actrice interprétant une Psyloke insipide.

Etant un peu fatigué en ce moment, j'ai profité du dernier weekend de trois jours pour reposer mon cerveaux devant les dernières productions super héroïque. Je ne m'attendais à rien, je n'ai pas été déçu. J'ai trouvé ce film le plus mauvais de la 2ème trilogie, me rappelant certains déboires de X-Men L'affrontement Final.

Le film est un peu à l'image de son méchant : sans psychologie, avec un bon acteur incapable de faire ressortir quoi que ce soit caché sous des tonnes de maquillage et ayant des répliques aussi creusent les unes que les autres. Même la relation Magneto / Charles Xavier en devient fade... affligeant. Une scène ce démarque : celle avec Vif Argent plus décontractée, limite comme une entracte et qui ne subit donc pas ce qui est développé plus haut.

Pour nuancer, je dirais qu'à la lumière des années, je conserve une nette préférence pour la franchise X-Men par rapport à celle d'Avengers. Les trilogies sur les mutants possèdent de bons films et s'appuient sur un casting fort qui leur permet de s'en sortir même lorsque le scénario à un coup de mou et ont tendances à être plus nuancés. C'est moins le cas je trouve des bourrins d'Avengers, ou j'ai du mal à trouver un intérêt si on n'accroche pas aux interminables combats. Je m'appuie aussi sur ce constat : même si ce film est le plus mauvais X-Men depuis longtemps, je l'ai préféré au dernier Captain America (qui est pourtant un de mes super héro préféré... ça me coûte de dire ça...)