3x15 - The Game

Franchement, une très jolie surprise de cet épisode, voyant le scénario de base, je n'étais pas totalement emballée, mais pas pessimiste non plus, et au final, j'ai bien fait.

On s'éloigne un peu du côté Team-bonding, pour retrouver un épisode à peu près conduit par une intrigue non basée sur les personnages (émotionnellement je veux dire, pas comme le zode précédent...). Pour une fois, je ne vais pas m'en plaindre, car ça distille bien un sens d'équilibre dans cette saison.

Mis à part cela, cet épisode pose aussi énormément de problèmes éthiques en ce qui concerne les Anciens. Apprendre qu'il n'y avait pas que cette planète en test, j'avoue que je trouve ça légèrement flippant et j'approuve totalement la décision d'Elizabeth de condamner cette salle : moi non plus je n'aimerais ni en voir, ni en apprendre plus, ni m'enfoncer encore plus dans l'erreur.

J'ai trouvé Rodney d'une maturité rare dans l'épisode, ses face à face avec Nola étaient loin de ce que j'avais craint (« une leader qui ressemble étrangement à Samantha Carter », ça foutait des frissons d'appréhension quand même...), il a été patient avec elle, et son attitude a été vraiment... Eh bien, je dois l'avouer, celle d'un gentleman.

Une bonne participation d'Elizabeth dans l'épisode, je l'ai déjà dit, une fois de plus elle doit faire face aux erreurs des deux gamins que sont John et Rodney... Elle m'avait l'air très tendue pendant tout l'épisode, et je m'attendais vraiment à ce qu'elle crie au final : « Now guys, please, shut the hell up! » (en tout cas je l'aurais fait...)
Je me répète, mais j'ai vraiment aimé la manière dont elle remet en place Lorne et Zelenka...

Vous l'aurez sans doute deviné, mais j'ai été également extrêmement contente de voir Lorne dans l'épisode. Oui, je l'adore ce petit, et franchement, le voir un peu plus, c'est une vraie bouffée d'air. Bon, ça reste cependant un peu superficiel, et le duo qu'il formait avec Zelenka rappelle un peu trop sur les bords le McShep, mais bon... C'est toujours bon à prendre, et c'est vraiment mieux que rien.

D'ailleurs en parlant de Lorne et Zelenka, je trouve ça intéressant qu'ils commencent à faire les mêmes erreurs que John et Rodney. Apparemment, on a beau avoir conscience que ce sont de vrais gens, on ne peut s'empêcher de prendre ça pour un jeu tant que l'on a juste la console devant nous. Intéressant aussi le fait qu'ils savent très bien ce qu'ils font, mais ne peuvent en décrocher, sans doute reflet de la soif de pouvoir inhérente aux humains...

Une remarque sur une scène particulière que j'ai trouvé (que c'ait été volontaire ou non de la part des scénaristes) extrêmement bien écrite et jouée, de manière très subtile, c'est celle où Elizabeth est avec les deux leaders dans la salle de réunion. Je ne sais pas pour vous, mais Nola avait totalement les mimiques et les tics de langages de Rodney, et l'autre (pardon, j'ai pas réussi à comprendre son nom) avait cette sorte de fausse décontraction qu'affiche bien souvent Sheppard. Intéressant de voir comment les deux boys ont quand même réussi à façonner ces gens pour les faire agir, et même réagir comme ils le feraient...
Et par la manière dont Elizabeth les regardait, j'aurais juré qu'elle s'est dit ça.
Ou alors, c'est que je suis trop à fleur de peau ce soir, et que je divague sur des choses qui ne sont pas là...

Le plan imaginé sur le Dédale était d'une intelligence redoutable, et possède une fois de plus une légère visée morale. La façon dont on fait comprendre aux leaders qu'il n'y a d'autre issue à la guerre que la destruction et la ruine est très forte. Et les excuses de McKay à Nola sont très bien placées...

Enfin les deux peuples arrivent à la table des négociations (ouf! Elizabeth va pouvoir faire enfin jouer ses talents de négociatrice ), et John et Rodney se contente des échecs.

Les Terriens finissent par comprendre (et ça c'est bien!) que parfois les enjeux d'un problème sont trop grands pour qu'ils puissent s'en occuper eux-mêmes. Je me demande si c'était le cas des Anciens, car l'existence de cette expérience me met quelque peu mal à l'aise.

Globalement un épisode qui n'est pas la révolution du siècle, mais du très bon SGA, solidement construit, qui ne donne pas dans le n'importe quoi, ou même dans le "trop" d'ailleurs. Les réactions des personnages étaient très justes, et a été mis en scène des questions assez intéressantes. À voir, à revoir, à analyser, et à méditer...

très bon épisode, ça efface un peu le goût amer laissé par "irresponsible" et j'ai bien aimé le moment de la création de Nola ... oui bon, c'est vrai j'adore Sam Carter ... bref, le coup de gueule de Weir envers Lorne et Zelenka était super, au passage, Torri Higginson était vraiment superbe dans cet épisode ... et effectivement, comme le dit Mara, c'était agréable de voir Mckay aussi matûre et gentleman mais faudrait pas que ça dure quand même ...

belle dimension "philosophique" (j'ai osé le dire ) aussi ... cette histoire de maître du monde, d'être pris pour un Dieu ou presque, j'aime
voilà, agréable surprise ...

The game, un titre qui en dit long sur cet épisode.
Les anciens sous couvert de faire leurs expériences sociologiques se prennent vraiment pour ce qu'ils ne sont pas. En faisant preuve d'ingérence sur ces peuples comme ils l'ont fait, ils ne nous ont pas montré une partie glorieuse de leur passé.
La seule excuse de sheppard et mackay, c'est qu'eux ne savaient pas que c'était réel.

Sinon, on voit encore une fois comment les divergences entre les peuples amènent à la guerre, alors que les partisants de celle ci n'ont aucune idée de la voie qu'ils empruntent.
Sheppard et mackay ont eux aussi eut du mal à s'entendre, ce qui me fait penser que ce "jeu" peux provoquer une certaine addiction.