|
|
| Final Fantasy VIII | |
| | Auteur | Message |
---|
Rufus Shinra Roi des Petits Gris
Nombre de messages : 2455 Age : 36 Localisation : Là où s'est déroulée la dernière catastrophe en date ~ Compagnon senior de la Confrérie
| Sujet: Final Fantasy VIII Jeu 4 Aoû 2011 - 9:02 | |
| Jeu vidéo sorti sur : -Playstation (1999) -PC (2000)Développement : Square Editeur : Square Producteur : Shinji Hashimoto Concepteur : Yoshinori Kitase Scénario : Kazushige Nojima, Yoshinori Kitase, Tetsuya Nomura Chara-Design : Tetsuya Nomura Musique : Nobuo Uematsu
La petite nation de Balamb n'est connue que pour un seul "produit d'exportation" : ses mercenaires d'élite, recrutés dès l'enfance et entrainés jusqu'à l'âge adulte, les SeeD. Squall Leonhart, jeune homme taciturne et cynique, est l'un de ces combattants, sur le point de passer son examen final, un déploiement en situation réelle, dans l'un des conflits causés par l'expansionnisme de l'une des deux superpuissances planétaires, qui est sur le point de révéler un changement radical de sa politique.
Reçu brillamment, le mercenaire va débuter sa première mission, et découvrir que les apparences et les individus mentent bien trop souvent, et lui le premier. Amis, ennemis, famille, souvenirs, guerre, espoir : tout se trouble dans son esprit, alors que d'étranges rêves viennent ponctuer une situation toujours plus trouble... |
| | | Rufus Shinra Roi des Petits Gris
Nombre de messages : 2455 Age : 36 Localisation : Là où s'est déroulée la dernière catastrophe en date ~ Compagnon senior de la Confrérie
| Sujet: Re: Final Fantasy VIII Jeu 4 Aoû 2011 - 9:28 | |
| FF VIII, ou une douche froide pour beaucoup de joueurs. Douche froide, non pas par un manque de qualité, mais par la direction choisie par le scénario et la narration. Quittant le récit épique marquant la lutte d'un groupe solitaire contre une force vouée à la destruction ou à l'asservissement du monde, le joueur fait ici face à une déconstruction du J-RPG. Déconstruction, car l'on se retrouve face à un personnage cynique, salaud (la scène avec Quistis sur le balcon est tout sauf cool, le personnage principal étant tout bonnement un connard), qui souligne les clichés du genre lorsqu'il les voit. Pas très agréable, mais compétent, et il a les compétences d'un bon soldat (mais pas, alors, celles d'un bon chef, comme on le verra par la suite). Il est notable de constater que, brusquement, les personnages autour de lui sont devenus des caricatures ou presque, en termes de style, d'attitude, ce qui est assimilable au fait que, véritablement, l'on partage le point de vue de Squall. Et celui-ci, cynique, croit avoir tout vu et hausse les yeux au ciel face aux traits de personnalité "idéalistes" des autres, ce que nous fait voir la façon dont ils sont présentés. Pas mal de clichés du RPG se voient utilisés comme des outils et soulignés, mis en valeur, dans un jeu qui se veut bien plus "meta" que les autres de la saga : - Spoiler:
Si l'on veut se débarasser d'un mécha militaire qui nous poursuit, ce n'est pas avec une épée et des arts martiaux qu'on se bat, mais avec une mitrailleuse lourde.
Quand une Sorcière contrôlant un pays veut détruire une installation ennemie, elle ne va pas partir à la tête de troupes dans une invasion : elle va passer un coup de fil à ses officiers, et ordonner une frappe de missiles de croisière. Point final.
Mais la déconstruction a été mal perçue par les joueurs, qui, trop souvent, ont lu au premier degré une histoire qui devait l'être au second ou au troisième, causant un malaise persistant à propos de cet opus. Qui plus est, l'ambition a été, en plus d'une déconstruction, de procéder à une reconstruction du genre, se servant des bases acquises jusque là pour repartir dans un scénario épique et une quête du niveau des deux jeux précédents, mais en ayant accepté les outils et schémas scénaristiques pour mieux les utiliser. Mais la phase de reconstruction n'a pas été du niveau de la déconstruction, laissant l'impression aux joueurs d'une seconde moitié du jeu bâclée et incomplète. La conséquence est donc le jeu le moins apprécié de la génération Playstation, mais sans non plus être haï (comme le V, il a eu le malheur de sortir entre deux monuments). Au niveau technique, le saut graphique est spectaculaire, la scène d'introduction étant superbe, et toujours une référence sur la manière dont il faut faire débuter un jeu, tandis que, durant le jeu lui-même, l'accent a été porté sur des graphismes et des proportions plus réalistes, donnant une touche personnelle à ce jeu, encadré par deux défenseurs du style SD (Super Deformed). L'aspect musical est légèrement moins bon que dans les autres jeux, pour la raison que, centré sur le point de vue de Squall, l'histoire ne donne pas la possibilité à Uematsu de nous raconter musicalement les autres personnages, et seules certaines grandes scènes se voient gratifier de musiques exceptionnelles. Enfin, le gameplay est très différent de celui des autres FF, quittant les MP et autres mages dédiés pour offrir le système d'association magique, long à prendre en main, mais, une fois maitrisé, permettant de customiser ses personnages et d'en faire éventuellement des bêtes de guerre intouchables. L'opus avec lequel j'ai commencé, et qui garde un intérêt fort, ne serait-ce que pour tout le travail de déconstruction qu'il a osé mener alors que le J-RPG connaissait son heure de gloire. Peu de monde est capable de prendre un tel risque, et il est juste dommage de voir que le travail de reconstruction n'a pu être mené aussi bien. |
| | | Barlbatrouk Virtual Knight
Nombre de messages : 3001 Age : 36 Localisation : à Twin Peaks
| Sujet: Re: Final Fantasy VIII Mar 14 Aoû 2012 - 12:48 | |
| L'opus qui m'a fait découvrir les Final Fantasy et qui m'a rendu accroc à la franchise. C'est simple, je ne suis pas un grand joueur de jeux vidéos mais j'étais un véritable fan des FF et c'est ce 8e opus qui m'a contaminé. Pour avoir joué après aux opus précédant après coup, je comprend pourquoi certains ne s'y sont pas trop retrouvé. Pourtant je trouve que 'univers est dans la lignée du 6 et du 7. Comme le dit Rufus, on a pas mal reproché la froideur du héros, personnellement ça fait partit des choses que j'ai grandement apprécié. Pour une fois, comme le dit Rufus, qu'on a l'occasion de diriger un connard, absolument incapable de diriger son équipe... Ça change! Finalement ça donne un opus assez mélancolique mais tout aussi poétique que les précédant. J'ai vraiment passé beaucoup de temps sur cet opus, je me rappel de longues quêtes annexes, un jeux de cartes inutile mais auquel j'avais vraiment accroché (en tentant tant bien que mal d'obtenir toutes les figure importantes), la course pour obtenir toutes les chimères... En tant que premier opus que j'ai eu entre les mains certains combats et moments fort m'ont marqué à vie : l'attentat raté contre Edea (très belle durant les cinématiques ) et les affrontements contre cette dernière, le combat contre Bahamut, l’obtention de la chimère Tombery, le moments dans l'espace... Les chimères étaient assez cool également! - Citation :
- Enfin, le gameplay est très différent de celui des autres FF, quittant les MP et autres mages dédiés pour offrir le système d'association magique, long à prendre en main, mais, une fois maitrisé, permettant de customiser ses personnages et d'en faire éventuellement des bêtes de guerre intouchables.
Ah ça... les deux premières fois que j'ai joué (oui car je suis le pro du "recommencer une partie") je n'y ai absolument rien compris... Mais quand on commence à saisir et à bien l'utiliser ce système fait mal aux ennemis. PS : par contre je n'ai plus aucun souvenir du rôle de Laguna et ses deux acolytes dans l'histoire...
Dernière édition par Barlbatrouk le Mar 14 Aoû 2012 - 13:18, édité 1 fois |
| | | Rufus Shinra Roi des Petits Gris
Nombre de messages : 2455 Age : 36 Localisation : Là où s'est déroulée la dernière catastrophe en date ~ Compagnon senior de la Confrérie
| Sujet: Re: Final Fantasy VIII Mar 14 Aoû 2012 - 13:08 | |
| Laguna (spoilers) : - Spoiler:
Tout bonnement le papa de Squall. Ses diverses mésaventures l'ont mené petit à petit vers Esthar, où il s'est retrouvé en position pour aider la résistance locale à renverser Adel et finir dirigeant de la nation futuriste en question, tenant ce poste lorsqu'on le croise enfin vers la fin du jeu. Les différents flashbacks induits par Ellone, la demi-sœur de Squall, nous montrent comment il est parti du statut de péquenot en armure identique à tous ceux qu'on éclate pour terminer président de la nation la plus puissante de la planète.
|
| | | EvilLoki Pirate Galactique
Nombre de messages : 421 Age : 37
| Sujet: Re: Final Fantasy VIII Lun 20 Aoû 2012 - 23:17 | |
| Contrairement à vous deux, ce fus mon deuxième FF que j'ai attendu avec tellement d'impatience que ce fut très long. Concernant Squall, c'est marrant, mais je ne l'ai jamais considéré comme un connard même si j'avoue qu'il est souvent très proche de cette limite. Je ne sais pas pourquoi, mais c'est sans doute le personnage auquel je me suis le plus identifié tout FF confondu. Bref, la conclusion à en tirer n'est peut-être pas très flatteuse pour moi . - Barlbatrouk a écrit:
-
- Citation :
- Enfin, le gameplay est très différent de celui des autres FF, quittant les MP et autres mages dédiés pour offrir le système d'association magique, long à prendre en main, mais, une fois maitrisé, permettant de customiser ses personnages et d'en faire éventuellement des bêtes de guerre intouchables.
Ah ça... les deux premières fois que j'ai joué (oui car je suis le pro du "recommencer une partie") je n'y ai absolument rien compris... Mais quand on commence à saisir et à bien l'utiliser ce système fait mal aux ennemis. Pour moi, ce système de combat est le gros point faible de cet opus, même s'il avait l'avantage de la personnalisation. Autre point faible de mon point de vue, ce sont les personnages secondaires peu mémorables. Par contre, et c'est assez rare pour que je le souligne, la relation Squall/Linoa fut un des gros plus de ce FF8. Ah, la scène du bal ... Et sinon, je me rappelle en avoir parlé quelque part avec Rufus, mais la fin est géniale même si je ne l'ai découverte que bien plus tard au travers de sites et de vidéos sur Youtube. Car oui, les cartes mémoires de 15 blocks étaient une vrai calamités et sources de pertes douloureuses, il s'agit du seul FF que je n'ai jamais fini (avec le 12 mais parce que j'ai décroché par manque d'intérêt). |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Final Fantasy VIII | |
| |
| | | | Final Fantasy VIII | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|