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| Final Fantasy IX | |
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Rufus Shinra Roi des Petits Gris
Nombre de messages : 2455 Age : 36 Localisation : Là où s'est déroulée la dernière catastrophe en date ~ Compagnon senior de la Confrérie
| Sujet: Final Fantasy IX Jeu 4 Aoû 2011 - 9:42 | |
| Jeu vidéo sorti sur : -Playstation (2000)Développement : Square Editeur : Square Producteurs : Hironobu Sakaguchi, Shinji Hashimoto Scénario : Hironobu Sakaguchi Concepteur : Hiroyuki Ito Chara-Design : Yoshitaka Amano Musique : Nobuo Uematsu
Jour de fête dans le Royaume d'Alexandrie ! La reine Branet a invité la troupe de l'Aéro-Théâtre à venir faire une représentation devant l'ensemble des nobles du royaume. Mais, derrière cette troupe se cachent les Tantalas, voleurs de renom, qui ont en fait une mission précise : capturer et enlever la belle princesse Grenat. Princesse, qui, de son côté, compte bien profiter de l'arrivée du théâtre pour s'enfuir avec la troupe dont elle ne connait pas la véritable identité, et fuir ce château et surtout cette mère qui n'est plus que l'ombre d'elle-même depuis la mort du roi.
Lorsque la poussière du chaos de cette fuite va retomber, cela ne sera que pour révéler une situation autrement plus complexe, grave et dangereuse que tout ce que voleurs et princesse avaient envisagé. |
| | | Rufus Shinra Roi des Petits Gris
Nombre de messages : 2455 Age : 36 Localisation : Là où s'est déroulée la dernière catastrophe en date ~ Compagnon senior de la Confrérie
| Sujet: Re: Final Fantasy IX Jeu 4 Aoû 2011 - 10:08 | |
| Final Fantasy IX, ou le retour au sources. Un hommage assumé et peut-être bien le véritable travail de reconstruction du J-RPG que FF VIII n'avait pas réussi à réaliser. Une reconstruction, c'est avant tout l'utilisation de schémas et de procédés narratifs habituellement vus comme clichés, mais avec une telle maitrise et compréhension du genre que l'on réussit à retrouver et à cristalliser tout ce qui avait accroché au début. C'est le but de ce jeu : reprendre les concepts originaux de la série (univers magique avec de la technologie steampunk, les cristaux élémentaires, etc.), et les raffiner à un point tel que le jeu ne pourra qu'être réussi, sans pour autant tomber dans le cliché. Bénéficiant d'une traduction française magistrale (non, vraiment, je connais les difficultés, et là, le travail serait à citer comme référence pour les apprentis-traducteurs), l'histoire commence avec légereté, jouant sur les clichés conventionnels du genre, entre le petit mage noir, le chevalier massif et un peu lent à la détente, le voleur qui tente de draguer à tout bout de champ et la princesse rebelle. Et puis le scénario commence véritablement, et l'on se retrouve avec des génocides, des armes de destruction massives utilisées sans restrictions, une réflexion sur la relation entre la conscience, la prédétermination et la vie, le devoir d'un officier entre la loyauté envers les supérieurs et celle envers les idéaux de la nation, le tout dans un monde qui tente de garder une esthétique innocente là où les évènements sont tragiques et superbement racontés. Probablement l'un des plus sombres avec le VI, Final Fantasy IX réussit, si l'on peut dire, le "Perfect". Ses personnages principaux (à deux exceptions n'intervenant que brièvement dans l'histoire et laissés de côté par les joueurs) sont riches en émotions, subissent de très mauvais moments qu'ils surmontent par une évolution cohérente de leur psyché : - Spoiler:
Djidane, qui fait face à sa véritable nature, et qui se rend finalement compte que s'il ne peut se rebeller tout seul, il n'est pas tout seul. Grenat, qui assume ses responsabilités de reine, laissant le "et ils vécurent heureux" dans la poubelle des contes de fée, jusqu'à ce que les évènements détruisent tout espoir de retour à la normale et lui offrent la chance de dire "merde" aux conventions et au protocole. Freya, qui accepte avec difficulté la disparition de son amant après l'avoir vu une dernière fois. Steiner et Beate, qui osent dire, au final, que leur reine a tort, prenant ensemble les armes pour défendre leur nation, la seule chose envers laquelle l'un et l'autre ont prété serment. Bibi, qui va finalement faire face à la réalité de son existence, sachant qu'il ne vivra pas longtemps, mais qu'il aura eu l'occasion, entretemps, de changer les choses, de trouver et dépasser sa raison d'être. Eiko, pour qui le passage à l'âge adulte est imposé trop tôt par les évènements, mais qui prend ses responsabilité, agit et finalement devient un individu autonome lorsque son dernier gardien la quitte, sachant qu'elle saura se débrouiller.
Au niveau technique, il faut être honnête : c'est le plus beau jeu de la Playstation, sans discussion. Il est du niveau des premières années de la Playstation 2 en termes de qualité graphique ingame, tandis que ses scènes cinématiques sont du même acabit, absolument superbes et spectaculaires (et, oui, je pense aux scènes des chimères ici). Pour la musique, on retrouve Uematsu dans tout son art, décrivant à nouveau les personnages par ses partitions, et écrivant certaines des plus belles musiques jamais faites pour un jeu vidéo (You're Not Alone). La narration bénéficie à nouveau de nombreux outils pour se fluidifier, avec l'usage récurrent de scènes optionnelles présentant l'évolution de la situation des autres personnages secondaires. Pour ce qui est du gameplay, on revient à un système de classes fixées, chaque personnage étant très spécialisé et le restant durant tout le jeu (Djidane sera voleur, Grenat magotte de soutien, Steiner frappe fort... et c'est déjà pas mal !, Bibi balance du sort offensif à tout va, etc.). Final Fantasy IX est donc, en quelque sorte, l'apothéose de ce qu'un J-RPG peut et doit être, reprenant avec adresse tous les clichés que l'on connait et adore, pour en faire un jeu sans faille. |
| | | Barlbatrouk Virtual Knight
Nombre de messages : 3001 Age : 36 Localisation : à Twin Peaks
| Sujet: Re: Final Fantasy IX Mar 14 Aoû 2012 - 13:10 | |
| Une grosse tuerie tout simplement... Peut-être mon jeu vidéo préféré (bon c'est dure à dire, il y a d'autres opus de Final Fantasy qui peuvent lui disputer le titre). C'est aussi le deuxième titre de la franchise auquel j'ai joué après le VIII.
Comme le dit Rufus, l'histoire commence d'une manière très caricatural avant de s'élever et d'exploser magnifiquement. On note la cohabitation d'un certain humour (bourdes de Steiner) avec des moments très noirs et pessimistes (les génocides de Branet, la découverte de la mort par Bibi...), le tout dans un univers incroyablement riche ce qui donne quelque chose d'unique.
Si j'avais vraiment accroché à l'histoire du 8 et à quelques uns de ses personnages, là l'immersion fut encore plus grande (même si de prime abord je crois avoir plus accroché à Squall qu'à Djidane, au final je ne saurai dire lequel emporte ma voix) : tous les personnages sont énormes et bien approfondit, l'univers m'a complètement captivé...
Détail qui a son importance, c'est également le seul opus que j'ai fini d'une traite sans avoir à recommencer une partie ^^. Je me rappel qu'à la fin j'avais une équipe tellement puissante que je tuais les boss trop vite, sans avoir le temps de leur voler des objets précieux, avec une technique de Djidane infligeant des dégâts en fonction des sous accumulés, une attaque de Freyja bloquée aux dégât max...
A noté encore une fois la présence de mini jeux assez coquasses qui ponctuent l'aventure. Par contre je n'avais pas trop accroché au jeu de carte à ma première partie, un peu compliqué à saisir, je m'étais rabattu sur la quête du chocobo. |
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