Final Fantasy I

Une petite histoire sympathique:
Je traînais *comme la larve que je suis et que je n'avais que ça à faire *sur le forum, quand soudain....
Mais... Oo que vois-je ? Un mirage ? Une image? Non !
C'est bel et bien un topic sur les jeux vidéos! *même si il est tellement fréquenté qu'il pourrait tout compte fait passer pour un mirage...*

Je clique donc sur la petite icône, m'attendant à trouver des débats passionnés, et me retrouver dans un univers qui m'a souvent été familier.
Mais point de topic sur ma saga favorite ... damned ! Je me dois de palier cet affront !
Et c'est donc moi, la créatrice de topic inexpérimentée, qui me charge de le créer :



L'aventure commence en 1987 où la firme Squaresoft, au bord du gouffre financier,  fait le pari improbable et hasardeux de miser sur le peu qui lui reste, et de créer un jeu dont le concept serait totalement nouveau ( NB: ils se sont tout de même "inspirés" du jeu "Dragon Quest" édité par Enix un peu plus tôt, mais bon... on ne critique pas un géant du jeu nippon, ils se feraient seppuku pour moins que ça ).
La décision est donc prise de miser sur un jeu "final" de "fantasy"  -notez la tentative desespérée de pousser le lecteur à refléchir par lui même...-

C'est donc pris d'une immense inspiration, que square décida de nommer ce jeu "Final Fantasy" (apparemment, la crise ne semblait pas être seulement d'ordre financière...).
Mais laissons les sarcasmes de côtés, et tentons de faire la lumière sur le Final Fantasy premier du nom....


Final fantasy number one, c'est : des personnages qui malgré leur têtes à gros pixels se révèlent attachants , des musiques agaçantes mais terriblement entraînantes, des décors colorés à la javel qui font mal aux yeux... si bien qu'au bout de 20 minutes, on a utilisé toute la boîte de doliprane.
Mais le système de jeu n'en reste pas moins révolutionnaire pour l'époque.
Le level-up, la capacité d'acheter des armes et des objets, l'utilisation des magies... tout cela a contribué au succès du soft et sauvé Square de la faillite.

Il faudra cependant attendre jusqu'en 2003 avec "Final Fantasy Origins" pour que ce jeu légendaire foule notre bon vieux continent, connu pour être l'eternelle 5 ème roue du carosse en matière de jeux nippons.
Mieux, la sortie d'une version gba s'effectuera en grande pompe un an plus tard, réunissant final fantasy 1 et final fantasy 2, offrant au joueur des sprites plus fins et détaillés, des musiques retravaillées... même les perso ont une tête plus sympathique avec leur démarche Brosienne ! (vous voyez Mario Bros, premier du nom avec le plombier moustachu ? Vous savez cette démarche du héros du genre je-bouge-tellement-vite-qu'on-voit-pas-mes-jambes-sinon-on-remarquerait-que-je-fais-toujours-les-mêmes-gestes-saccadés ? voilà, vous y êtes, c'est la démarche Brosienne)


Si l'histoire de Final fantasy reste "banale", elle s'est pourtant fortement démarqué pour l'époque.
Il s'agit de la geste des 4 guerriers de la lumière chargés d'apporter la paix et foutre une branlée aux forces du chaos.
Pas facile me direz vous...la difficulté de la version d'origine étant inhumaine.
Mais les japonais en prendront de la graine et offriront une version gba nettement plus accessible... à l'exception de mon cas, le bouton "R" de ma gba étant foutu, et le bouton "A" marchant une fois sur deux, j'avoue avoir eu du mal à le terminer.

Mais le jeu en vaut la chandelle..maintenant je peux frimer devant les puristes :"Vous trouviez la version famicom hardos ? Bandes de casuals, essayez MA version gba !"

Super sujet bien détaillé sur une série classique des jeux vidéo, probablement une des plus longues, et 5ème franchise la plus vendue de l'histoire du jeu vidéo.


Sinon, pour la petite histoire, Square s'est très bien remis de ses difficultés financières depuis, a fusionné avec son concurrent Enix en 2003 pour former Square Enix, maintenant géant du jeu vidéo qui a depuis racheté le développeur japonais Taito en 2005. Le groupe est actuellement le 10 éditeur de jeux vidéo le plus important dans le monde et a également fait l'acquisition cette année d'Eidos.

Mon premier et pour l'heure seul contact avec la série des Final Fantasy est la version NES de son commencement, téléchargée sur la "console virtuelle" de ma Wii. Tout comme avec The Legend of Zelda premier du nom, j'ai été agréablement surpris que des gens aient su faire autant avec si peu.

Je m'amuse tout particulièrement du premier choix auquel le jeu soumet son utilisateur : composer une équipe de quatre personnages en sachant qu'il existe six "classes" différentes. Le joueur se trouve ainsi amené à commencer une nouvelle partie juste histoire de tester une autre combinaison. Et puis, comme l'a dit Atlantrice, ces petits bonshommes se révèlent étrangement attachants. Mais au fait, qui sont-ils ?

Les Maîtres

S'il faut en croire Internet, la meilleure équipe possible compte trois guerriers (Fighter) et un mage rouge (Red Mage). A moins que deux guerriers et deux mages rouges soient plus indiqués. Certains se prononcent même en faveur d'un guerrier accompagné de trois mages rouges. Pour ma part, j'ai pu constater que le jeu se finit sans problème avec un guerrier et un mage rouge trimbalant deux cadavres ! Vous aurez compris qu'il existe un déséquilibre marqué en faveur de ces deux classes.

Les Disciples

Toutes les classes ne sont pas égales vis-à-vis du "level-up". Ce qui fait la force du guerrier et du mage rouge, c'est qu'ils restent bons du niveau 1 au niveau 50. Par comparaison, la ceinture noire (Black Belt) et le voleur (Thief) sont un peu les Perceval et Karadoc de Final Fantasy I : deux gros nuls promis à un destin légendaire. A partir de là, on peut débattre sur le moment exact où la métamorphose se produit et si oui ou non elle en valait la peine.

Les Assistants

Et pour finir, voici le mage blanc (White Mage) et le mage noir (Black Mage). Ces deux là ne sont rien sans leurs sortilèges, lesquels ont besoin d'être rechargés après un très petit nombre d'utilisations. En conséquence, leur contribution à l'action est la majeure partie du temps inexistante. D'un certain point de vue, cela tombe bien, puisque l'équipe n'a le plus souvent pas besoin d'eux, ou peut les remplacer par diverses potions et autres talismans trouvés en route.

EDIT : ce post a été rajouté pour fournir les informations standard disponibles pour les autres jeux de la série tout en conservant le très bon travail fait par Atlantrice de même que les comm' postés sur son topic.

Le fondateur. Dernier jeu d'une compagnie vouée à la faillite, comme son nom l'indique. Le reste fait partie de l'Histoire, comme l'on dit.

Le jeu a désormais une valeur plus historique qu'autre chose, présentant un gameplay entre le RPG à l'occidentale et celui à la japonaise que l'on connait actuellement. Pour le joueur moderne, attention au choc : pas de jauge ATB, pas non plus de MP, emplacements limités pour les sorts de chaque niveau. Un FF qui fait penser à du Donjons et Dragons sur certains aspects, ça pourra étonner.
Les rééditions sorties ces dernières années se sont vues offrir un bon lifting graphique, les amenant à un niveau plus proche des RPG 2D modernes, et comprennent quelques ajouts qui ont une valeur certaine, donc pas besoin de chercher la NES de vos parents coincée dans le grenier, il y a suffisamment de supports actuels permettant de découvrir ce classique (PS1 et GBA, et par conséquent, les émulations offertes par les consoles actuelles de ces deux constructeurs).

Niveau scénario, on pourrait dire qu'il y a pas mal de clichés, mais vu que c'est l'un des tous premiers RPG japonais, un FF qui plus est, il ne faut pas s'en étonner : les clichés sont devenus des clichés grâce (ou à cause de, selon les joueurs) à ces jeux.

Pour les musiques, on voit que Uematsu, malgré le manque de moyens de l'époque, a tout de même cherché à composer des mélodies prenantes, qui, plus de vingt ans plus tard, sont toujours présentes dans les concerts de musiques de jeux vidéo.