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 SG-17: Perdus dans un monde de glace

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Xanatos
Larve Toxique
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Xanatos


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MessageSujet: SG-17: Perdus dans un monde de glace   SG-17: Perdus dans un monde de glace EmptyLun 7 Déc 2009 - 14:21

SG-17 : perdu dans un monde de glace


Chapitre 1 : Arrivée peu commune

Froid, humidité, ce sont les premières choses que je sens lorsque je me réveille. J’ouvre les yeux, je ne vois que du blanc, du blanc et encore du blanc. Je ne sais pas où je suis, perdu. Je me relève et touche cette marée blanche, de la neige, de la neige à perte de vue. D’habitude j’aime la neige, mais là ce n’est pas ce que je voudrais. J’ai froid, j’ai faim.
Je regarde autour de moi, il n’y a aucune montagne, peut être suis-je au sommet ? Je ne vois pas non plus la Porte des Etoiles. Je suis seul, seul dans une immensité neigeuse d’une planète inconnue sans avoir la possibilité de partir. Je suis déjà trempé jusqu’aux os. Ça ne m’étonnerais pas que soit presque en hypothermie… je ne sais pas depuis combien de temps je suis resté dans cette neige sans bouger. J’essaye de me lever, une douleur fulgurante me traverse la jambe droite. Impossible pour le moment de me lever. Tenter de me soigner serait l’idéal, je cherche mon sac, il devrait être quelque part.
Je ne le vois pas, il n’est pas juste à côté de moi. Je continue d’explorer des yeux les environs, plus en détail, afin de trouver une solution, trouver quelque chose ou quelqu’un. C’est à ce moment que j’aperçois une tache noire sur un fond blanc. Il y a enfin quelque chose dans cette marée blanche.
Je me traine comme je peux jusqu’à cette bosse noire, c’est assez simple étant donné que c’est de la neige et qu’elle est encore assez dure et lisse. J’arrive dans une petite pente, très légère, je me laisse glisser tranquillement. Plus je m’approche de cette bosse, plus je distingue mon sac, ce doit être ça. Oui, c’est mon sac ! Je l’attrape au passage puis je continue de descendre tranquillement jusqu’à ce que la pente devienne de plus en plus raide. Je prends de plus en plus de vitesse. Heureusement, une forêt apparait devant mes yeux. Le seul point négatif c’est que je suis entrain de prendre beaucoup de vitesse.

***

Maintenant, je ne vois que du noir, ça change du blanc. Je ne sens plus rien, je ne vois plus rien. C’est bizarre. J’ouvre à nouveau les yeux, ce n’est plus du blanc que je vois mais du vert et du brun. Je me suis écrasé dans la forêt. Je n’aime pas ce sentiment, j’ai l’impression d’être en mille morceaux. Lorsque je bouge, j’ai mal partout. J’aimerais bien retrouver la Porte, je ne sais pas comment je suis arrivé la, je ne sais pas non plus comment je vais repartir.

Après quelques minutes de lutte contre moi-même, j’arrive enfin à m’asseoir contre un arbre. J’arrive enfin à regarder ma jambe, il n’y a pas que la neige qui me donne froid. J’ai une longue entaille sur tout le mollet, j’ai peut-être perdu beaucoup de sang, bien que le froid ait ralenti de beaucoup l’écoulement du sang.

Je farfouille dans mon sac, à la recherche du matériel médical de secours. Il m’en manque une partie, je ne sais pas pourquoi. Dans mes souvenirs quand je suis parti tout était complet. C’est bizarre, je ne sais pas où sont passés les trois autres. Je passe de longues minutes à soigner ma jambe, je pense qu’elle est fracturée et mais je n’en suis pas sûr. Maintenant que j’ai du bois à perte de vue, je pourrais enfin me faire une attelle en attendant de pouvoir rentrer à la maison.

En premier je sors une bande stérile de mon sac, ainsi que le nécessaire pour soigner le mieux possible ma jambe. J’attache la bande le plus serré possible autour de mon mollet pour arrêter le plus vite possible le saignement, mais je ne la serre pas trop pour éviter de ne plus avoir de sang qui parvient dans le pied. Puis je prends mon couteau d’attaque pour me faire une attelle avec les morceaux de bois qui se trouvent aux abords de ma position. Puis je sors de la ficelle (eh oui, on a toujours ce qu’il faut) pour attacher ces morceaux de bois.

J’ai encore mal partout, il m’a fallu pas moins d’une heure pour terminer mon pansement et mon attelle. Je regarde ma montre, il est 9 heures du soir sur Terre. Mon ventre commence à gargouiller, je mange une demi-barre énergétique de secours. Il faut que je les économise, je n’en ai pas beaucoup. Il va falloir que je trouve la Porte, ou un village afin que je puisse, soit rentrer, soit avoir des informations sur la planète.

Je me repose encore pendant une heure, afin d’avoir le maximum d’énergie pour continuer ma route à travers la neige, l’avantage c’est que je sais revenir sur mes pas, il suffit simplement de les suivre, mais ça c’est tant qu’il ne neige pas derrière moi… Et le point négatif c’est que tout est blanc, donc on ne voit ni les trous, ni les bosses et encore moins les crevasses, il va falloir être très prudent. De plus, je n’ai pas les habits nécessaires à la marche sur la neige, je vais m’enfoncer… et ayant mal à une jambe ce n’est pas l’idéal.

J’arrive à me lever, ce n’est pas sans peine, m’appuyant sur tous les arbres qui se présentent à moi, je marche, je marche sans savoir dans quelle direction je vais, tout ce que je veux c’est marcher et enfin avoir chaud. Mes habits sont trempes, ils ne sont pas fait pour la neige et le froid, mais pour des planètes normales, comme la Terre, par contre, j’ai pris les noirs, heureusement, comme ça j’aurais un peu plus chaud au soleil. J’avance, avance, avance, c’est ma seul raison d’être, je ne pense plus à ce que je vais faire, ce que je suis entrain de faire, mais simplement à mettre un pied devant l’autre, sans réfléchir à la douleur ou à quoi que ce soit d’autre. Au bout de dix minutes, je m’effondre à nouveaux sur le sol, je n’ai plus de force, plus du tout de force, je ferme les yeux et m’endors.

***

Quand je me réveille à nouveaux, il fait noir, complètement noir. Je ne sais pas combien de temps je suis passé couché sur le sol de la forêt, ce que je remarque c’est que je n’ai pas bougé, je suis resté dans la même position inconfortable. Je me tourne sur le dos. J’ai toujours mal partout, sans comprendre ce qui s’est passé. Je me relève, il me faut encore pas moins de dix minutes pour y arriver. C’est à ce moment que je trouve une branche sur le sol, qui semble être assez grande pour ma taille et assez robuste pour ne pas se casser sous mon poids. Je prends cette branche et m’appuie dessus afin d’avancer, de l’autre bras, je me soutiens aux arbres qui se trouvent sur mon chemin.

Je marche pendant des heures et des heures quand je trouve enfin quelque chose, il y a des maisons, enfin une sorte de village, entouré de murs, une forteresse. Je m’approche de plus en plus, tout semble vide, abandonné. J’entre par une porte qui semble ouverte, c’est une sorte de village médiéval, je frappe à une des portes, personne. Il fait nuit, ce doit être ça. Je me pose devant une fontaine, et je ferme les yeux, j’ai besoin de dormir, j’espère que je ne vais pas être mis en prison pour avoir dormi sans autorisation devant la fontaine du village.

Chapitre 2: Le village fantôme

Le soleil se leva et je me réveillai, tranquillement j’ouvris un œil après l’autre. Bien que je me sois reposé comme il fallait, la douleur de me quittait pas, elle était toujours présente et toujours aussi forte…
Je regardai autour de moi, personne, toujours personne et encore personne. C’était à se dire que le village était un village fantôme. Manque de chance pour moi. Je me relève tranquillement afin de ne pas me faire plus mal que ce que je n’ai déjà. Je reprends ma branche qui me sert de béquille et part vers la première maison. J’entre, sans frapper puisque personne n’existe dans ce village.
Ce qui me frappe en rentrant c’est qu’il n’y a presque pas de poussière, que des fruits sont posés sur la table, des fruits encore non moisis. Etant donné que j’ai faim, que je n’ai pas beaucoup de nourriture sur moi, je prends un de ces fruits, et mord dedans à pleine dents. Le gout n’est pas ce que j’attendais, il est acide et très dégoutant, mais je le mange en entier, la faim a pris le dessus.

J’explore la maison, on dirait que les lits ont été faits avant de partir… enfin, ce sont des lits de paille mais qui sont entretenus et sans poussière, même pas froissés. Bizarre, plus que bizarre. Bon, au moins j’ai de la nourriture pour quelques jours. Je décide de rester dans cette maison, j’ai un lit, je suis protégé de la pluie et la nourriture est déjà sur place.
Je retourne vers la table avec les fruits et en prend un deuxième, cette fois-ci pas le même que le premier. Malheureusement, le gout n’est toujours pas au rendez-vous. Malgré ces désagréments, je le fini quand même. Puis je décide de sortir de la maison à la recherche de quoi me laver ou de quoi me tenir chaud. Parce que je n’ai trouvé aucun vêtement capable de me tenir plus chaud que les glaçons que je porte.

J’entre dans la demeure d’à côté. La disposition est identique à celle que j’occupe actuellement. Les mêmes fruits sont dans la corbeille sur la table. Les mêmes vêtements sont dans l’armoire, les meubles aux mêmes emplacements. Etrange tout de même. Je continue ma quête, m’enfonçant de plus en plus vers les hauteurs de la forteresse, les maisons sont de plus en plus grandes et différentes chacune. J’entre dans ce qui me semble être une grande maison. Dans celle-ci je trouve des morceaux de viande, elle ne me donne absolument pas envie, verte par endroits. Je continue mon exploration jusqu’à ce que je trouve ce qui me semble être une chambre, je farfouille dans les armoires à la recherche d’habits chauds. Ce que je trouve c’est des couvertures de laine qui grattent comme celle de l’armée. Mais au moins c’est chaud et je ne risque pas de me déshabiller de si tôt. Continuant mes recherches, je trouve quelques habits, qui ne sont qu’en toile, qui pourraient être de ma taille, je les prends, il faudra de toute façon que je fasse sécher mes habits actuels.

Je redescends, non sans peine jusqu’à la maison que j’ai choisie d’habiter. Là bas, je pose mes affaires à côté du lit, me disant que ce soir j’aurais bon chaud sous ce tas de couverture. Puis je sors me laver un peu à la fontaine. Bien que l’eau soit froide voire gelée, je prends quand même plaisir à la passer sur mon visage et sur mes bras. Je décide enfin à me faire un feu, je prends quelque branches qui trainent par-ci par là et je les poses dans la cheminée, puis je prends mon briquet et je tente de faire brûler les branches, étant donné qu’elles sont un peu humides, le feu a de la peine à démarrer mais j’y arrive enfin après quelques minutes d’essais. Puis je me déshabille tranquillement et pose tout devant le feu pour que la chaleur les fasse sécher. J’enfile les habits trouvés dans la grande maison et m’emmitoufle dans les couvertures qui grattent. Je reste dans la même position pendant au moins trois heures avant de remanger un fruit et de regarder si mes habits sont secs. Manque de chance, ils ne sont pas encore secs et j’ai besoin d’autres branches car le feu va bientôt s’éteindre.
C’est avec grand malheur que je sors dans le froid avec mes habits d’été pour trouver quelques branches, allant de plus en plus loin dans la forteresse. Des que j’ai fini, je suis revenu vers la maison et je mis les bûches dans la cheminée. Après quelques minutes le feu reparti.
Au bout de cinq minutes, mes habits furent complètement secs. Je me rhabillai en vitesse puis je repris les couvertures afin de ne pas avoir froid.

Les fruits avaient du mal à passer, pendant toute la journée les je les ai sentis je n’arrivais pas les digérer. Manque de chance c’est la seule source de nourriture que j’ai. Je sens que je vais passer une nuit mouvementée.
Je me déplace tranquillement jusqu’au lit, et m’endors au bout de quelques minutes.

***

Après moins de deux heures de sommeil, je me réveille avec un mal de ventre horrible. C’est à peine si j’ose bouger. Je pense que ce sont les fruits, c’est la seule chose que j’ai mangé aujourd’hui. Il me faut au moins dix minutes avant de me dire que ce soit bien de me lever, de faire quelque chose, parce qu’avec le mal de ventre que j’ai, ce n’est pas l’idéal pour dormir.
J’eu à peine le temps de me lever que je vomi mes tripes juste à côté du lit. Je pense que je vais déménager après cette mauvaise passe. Pour le moment, ce n’est pas l’idéal de réfléchir à quelque chose. Je reste debout, sans bouger, je ne sais pas quoi faire, je continue de cracher mes entrailles au sol.

Au bout d’une heure de mal être, je suis enfin libéré de la tâche la plus désagréable qui soit. Je décide enfin à lever le camp et à aller dormir dans la maison d’à côté afin de ne pas être dérangé par l’odeur déplaisante qui règne dans la pièce actuellement. Je mis quelques voyages afin de déplacer toutes mes affaires, mais je pris bien soin de laisser les fruits restants à leur place.

Je me recouchais et fini ma nuit comme il se doit. Tranquillement sans me réveiller à nouveaux.


Dernière édition par Xanatos le Mer 22 Déc 2010 - 17:26, édité 1 fois
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Rufus Shinra
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MessageSujet: Re: SG-17: Perdus dans un monde de glace   SG-17: Perdus dans un monde de glace EmptyLun 7 Déc 2009 - 15:34

Bon, alors si ça ne te dérange pas, je vais copier/coller (dans les grandes lignes) mon commentaire posté sur SGF :

Une nouvelle fic sur SGF, c'est classique.
Une nouvelle fic bien écrite sur SGF, ça l'est moins.
Une nouvelle fic bien écrite et qui intrigue le lecteur sur SGF, c'est carrément exceptionnel.
Bon, j'arrête la brosse à reluire, là.

Plus sérieusement, le texte : un récit à la première personne est toujours un exercice difficile, mais tu t'en sors sans problème majeur (l'utilisation continue du "je" peut être vue comme une légère lourdeur, mais elle est inhérente au style choisi, et je ne connais que bien peu d'auteurs qui aient réussi à s'en démarquer, donc je ne peux décemment t'en tenir rigueur). Au niveau syntaxique, rien à dire (et quand on commente un texte de SGF, ne rien avoir à dire est un évènement sur lequel on peut s'attarder), les techniques de narration et de descriptions sont bien maitrisées.

Voilà donc au niveau de la forme : de la qualité, que pas mal d'auteurs ici devraient s'efforcer de suivre plutôt que de vouloir réinventer le français.

Au niveau du fond : le personnage est perdu, sans savoir la nature de son arrivée. Tu décris très bien les pensées d'un militaire ou d'un individu affilié, qui, avant de se lancer dans des pensées philosophico-mystiques, préfère s'attarder sur les basses considérations de survie, bien décrites. Le village, lui, fait se poser des questions, et, comme je le dis dans presque tous mes comm' de débuts de fic : une introduction doit faire s'interroger le lecteur.

Tu y réussis avec brio, de par ces éléments étranges qui parsèment ce nouveau décor, et qui sont, sans aucun doute, une partie non négligeable du scénario, que tu sais garder à l'abri.
Le point qui me semble le plus à arranger est le choix des titres, ici trop directs. Un bon titre doit se préparer autant sinon plus que le texte qu'il annonce, et là, ils sont maladroits.


Mais ça ne change pas le fait que nous ayons en face de nous un bon texte, que j'espère pouvoir lire par la suite. Bon travail !
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Skay-39
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MessageSujet: Re: SG-17: Perdus dans un monde de glace   SG-17: Perdus dans un monde de glace EmptyLun 7 Déc 2009 - 20:07

Bon, alors si ça ne te dérange pas, je vais copier/coller (presque exactement) mon commentaire posté sur SGF :

Et bien ! Cela faisait un moment que je n'avais pas trouvé sur SGF une fanfic aussi intéressante.
Je risque de répéter un peu ce que mon collègue a déjà dit, mais puisque c'est l'exercice. ^^

Alors, ton introduction est efficace, et assez originale dans le registre de la fanfic, puisque nous découvrons le personnage principal de manière inattendue, alors que lui-même ne sait pas ce qu'il fait ici. Cela crée immédiatement un attachement du lecteur, car on se sent solidaire de cet individu qui n'en sait pas davantage que nous. Dès lors, on est avec lui dans cette galère. L'emploi de la première personne accentue cette impression, c'est un bon choix. Que ce membre du SGC embraye immédiatement sur une série de tuiles nous incite également à le prendre en pitié, et donc en sympathie. Bref, dès le départ, tous les ingrédients sont en place pour nous donner envie de le suivre, c'est habile.

Le mystère est efficacement entretenu : nous commençons par découvrir un paysage gelé, puis un sac, un peu plus loin, dont on se demande ce qu'il fait là ; la porte des étoiles est introuvable, et ton personnage semble avoir perdu la mémoire. Tout de suite, cela me rappelle pas mal de bons scénarios. ^^ J'aime les amnésies, c'est délicieusement intriguant.
Le suspens est renforcé par la découverte des traces d'une civilisation (médiévale T_T") et l'absence intrigante de toute population, sans que les lieux semblent pour autant à l'abandon. Je ne sais pas s'il faut voir un indice dans le fait que les fruits soient impropres à la consommation, mais le fait que je m'interroge sur un détail si peu significatif montre bien que tu as réussi à m'intriguer.

Les descriptions manquent cruellement, c'est regrettable, surtout dans le chapitre 2. Que tu ne trouves pas grand chose à dire sur un paysage tout blanc, cela se comprend, mais la forteresse, les maisons, quelques détails nous auraient aidé à nous immerger dans l'histoire. De même, je trouve que tu as trop tendance à te débarrasser de l'action avec des phrases comportant trop de virgules (ce n'est pas leur nombre qui est en cause, mais l'usage qui en est fait). Je trouve que souvent tes phrases pourraient être séparées en plusieurs, et étoffées.

Enfin, ceci étant dit, c'est une très adroite entrée en matière, qui excite la curiosité. Je suis vraiment curieux de découvrir ce que cela va bien pouvoir donner.
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Xanatos
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MessageSujet: Re: SG-17: Perdus dans un monde de glace   SG-17: Perdus dans un monde de glace EmptyMar 8 Déc 2009 - 12:27

Un chapitre un peu plus long... en essayant de suivre vos instructions...

Chapitre 3 : Rencontre surprise

Pendant une journée entière, je passais toutes les maisons en revue afin de trouver autre chose à manger que leurs fruits dégoutants, mais il n’y avait rien, toute la viande qui restait sur place était verte, ce qui ne me donnait absolument pas envie de la manger. Il ne me fallu pas plus de deux jours pour finir mes rations de survie, bien que j’ais passé le plus de temps à essayer de les prolonger, il n’y avait rien à faire. Comme je ne trouvais pas moyen de me nourrir sur cette terre, il faudrait que je change d’endroit, que je trouve une terre ou il y a des fruits comestibles et où je pourrais trouver quelque chose de bon à manger, trouver ne serait-ce que des baies tel que les framboises ou les mûres.

Etant donné que cela faisait plus de deux jours que je me baladais avec le même pansement, je décidai de le changer, il fallait quand même que je me lave de temps en temps. Je profite de la fontaine qui se trouve juste à côté de la maison. Je pris le nécessaire et m’assis sur le bord du bassin, puis je pris bien soin d’enlever le bandage actuel. Regardant le résultat, la moitié de la plaie était infectée, ce n’était pas bon signe, surtout que je n’ai aucun antibiotique sur moi et que mon flacon de désinfectant était seulement à moitié plein. Je plonge ma jambe dans la fontaine, l’eau devient rapidement rouge, c’était normal, ma plaie ne s’est toujours pas refermée. Après l’avoir soigneusement séchée avec un des vêtements trouvé dans une des maisons, je me désinfectai sur toute la longueur de l’entaille. Puis je la recouvris à nouveau avec mon deuxième et dernier bandage stérile. En espérant que cette fois, le désinfectant enlève les bactéries et les virus. Je remis mon attelle et repartit dans la maison.

Je pris soins de réfléchir à ce qui avait bien pu arriver précédemment, je me souviens que SG-17 est partit par la Porte à destination de P5G-478, arrivés là bas, nous avons monté le campement à l’abri d’une zone boisée, près de la montagne. Notre mission était d’explorer la planète, un peuple pauvre et anciennement sous le joug des Goa’ulds vivait pas très loin. Nous avions trois jours.

La seule chose que je me souviens c’était que nous étions au courant qu’ils vivaient sur la planète, mais que eux ne savaient pas que nous étions là, notre deuxième but était de déterminer comment s’était organisé le peuple, car ils ont étés seuls pendant toute la guerre contre les Oris et que nous ne les avions pas encore aidé à se remettre debout.

Nous avons passé une nuit dans la tente et là s’arrête mes souvenirs, je ne sais ni où sont mes coéquipiers, ni où est passé mon arme, ni où se trouve ma radio. Je n’ai plus que la moitié de ce qu’il y a dans mon matériel médical de secours et mes rations de survies sont épuisées. Je suis dans un sale pétrin, sans savoir comment y ressortir.

Le plus embêtant c’est de n’avoir rien pour se soigner correctement, je ne suis même pas médecin. Je n’ai aucunes aptitudes spécifiques en médecin et j’aurais besoin de quelqu’un pour me soigner un peu plus correctement. Mais bon, je vais faire avec ce que j’ai.

***

J’ai passé encore une journée dans la même maison, à ne rien faire de mes journées à part explorer la forteresse qui n’est pas si grande que ça. Je n’ai presque rien trouvé à manger, a part quelques morceaux de viande encore bons et quelques restes de pain sec. Je ne sais pas pourquoi les gens de cette forteresse sont partis si vite, en laissant presque tout derrière eux, étant donné l’état du pain que j’ai trouvé, ce doit faire un ou deux jours avant que je sois arrivé qu’ils ont déserté le village.

Le soir arrivant, je me fis cuire un des derniers morceaux de viande qui me restaient, puis je me remis dans mon lit de paille avant de fermer les yeux.

***

Tout à coup, en plein milieux de la nuit, un bruit de porte me réveilla, je restai couché sans bouger. Des pas s’approchaient de moi, des pas légers, fluides. J’ouvris les yeux et regardai dans la direction des bruits. Je ne vis rien, c’était dans la pièce d’à côté. En essayant de faire le moins de bruits possible, je m’assis. Pendant quelques minutes je restai dans la même position, en regardant la table, seul meuble que je pouvais voir depuis mon lit. La personne ne s’était pas encore assez avancée pour que je sache qui c’était.
J’ai attendu dix minutes avant de me lever. Tout ceci en essayant toujours de ne pas faire de bruit. Je m’avançai tranquillement jusqu’à la porte de la chambre, encore ouverte et guignai. Je vis une petite personne, je pense que c’est un enfant. Il prit un des fruits dégoutants que j’avais laissé dans la corbeille posée au milieu de la table.
Je ne le vois que de dos, il a les cheveux qui lui descendent jusqu’aux épaules, châtains.
J’avais peur de m’avancer, je ne voulais pas lui faire peur, je voulais des réponses, seul lui pouvais peut être m’aider à avancer dans ma quête de la vérité. Je ne savais pas quoi faire. Quoi dire ?

Enfin, je décide de m’avancer dans la pièce, je ne sais comment mais l’enfant prenait un malin plaisir à dévorer son fruit… Je ne sais pas comment il fait, parce que moi j’avais du pousser des têtes plutôt horribles.
Il ne me voit pas, occupé à manger. Il jette le cœur du fruit dans la cheminée et me remarque. Il reste droit, comme paralysé.

- Bonjour, dis-je

Je n’ai aucune réponse.

- Comment t’appelles-tu ?

L’enfant réfléchit, je me demande s’il va quitter la pièce en courant ou s’il va me répondre. Quoi qu’il en soit, je préférerais qu’il me réponde, sans partir.

- Et toi ? me demande-t-il
- Ethan Scott, appelle-moi Ethan, c’est mon prénom

Il ne voulait toujours pas me dire son nom, j’accepte.
- Qu’est-ce que tu fais ici ? demandais-je
- C’est ma maison
- Tu vis tout seul ?
- Non, il y a mes parents, ils vont arriver

La peur s’empara de moi, tout un peuple revient ? Ou simplement les parents du jeune enfant ?
Je n’eu pas le temps de poser plus de questions, trois autres personnes entrèrent dans la pièce. Deux adultes et un autre enfant, plus âgé.

- Qui êtes-vous ? me demanda l’homme
- Lieutenant Ethan Scott, lui répondis-je machinalement
- Que faites-vous dans ma maison ?
- Je ne sais pas comment je suis arrivé sur votre planète, mais la seule chose que je sais c’est que j’ai trouvé votre village complètement désert et je pensais que vous ne viendriez plus, alors je me suis installé.

Ils ne me disent plus rien, ils parlent entre eux. J’ai le temps de bien les regarder, la femme a les cheveux noirs, assez long, un nez fin et des oreilles assez grandes, qui dépassent de sa chevelure imposante. Ses yeux sont gris clair, presque blanc.
Je présume que l’homme est son mari, lui a les cheveux plutôt clairs, entre le blond et le blanc, coupés courts, je dirais que c’est un peu à la militaire, rasé sur les côtés et plus long sur le dessus du crâne. Il porte une boucle d’oreille, on dirait que c’est un os d’animal, une toute petite côte, ou une dent. Il a les yeux de la même couleur que sa femme. Son nez est plutôt gros, assez large.
Le plus grand des enfants a un collier, fait aussi en os, mais cette fois, je sais que ce sont des dents, ça ressemble à des dents humaines. Il a aussi les yeux presque blanc, comme son frère. Ses cheveux sont blonds vénitiens, il a les mêmes oreilles que sa mère et le nez de son père. J’ai l’impression que les deux enfants sont jumeaux. A quelques exceptions près, la couleur des cheveux et l’âge.
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Xanatos
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MessageSujet: Re: SG-17: Perdus dans un monde de glace   SG-17: Perdus dans un monde de glace EmptyJeu 10 Déc 2009 - 14:08

Chapitre 4 : des questions ou des réponses ?

Je suis resté pendant une heure enfermé dans la chambre, ils devaient discuter je pense. Je ne sais pas ce que j’aurais fait si j’avais eu quelqu’un de vautré sur mon lit disant ne pas savoir comment il était arrivé là. Je les comprends, ils prennent leurs précautions, mais j’aimerais bien ne pas être mis en prison pour ça. Je ne connais même pas leurs lois, donc prudence.

Je commençais à perdre patience, ils mettaient trop long à mon gout, beaucoup trop long. Cela faisait deux heures à présent. Tout à coup, la porte de la chambre s’ouvrit et l’homme entra. Il me fit sursauter, je ne m’attendais pas à le voir, surtout depuis que j’avais perdu patience.

- D’où venez-vous ? me demanda-t-il
- Le nom de ma planète d’origine est Terre
- Vous venez d’une autre planète ?
- Oui
- Comment-êtes vous venus ? questionna l’homme
- Sur cette planète, je ne sais pas, je me suis réveillé dans la neige

Il me quitta à nouveau, je ne sais pas pour combien de temps, et je ne sais pas non plus pourquoi, à sa place, j’aurais continué mon interrogatoire un peu plus loin…

Je n’eu pas plus de vingt minutes à attendre, il revint à nouveau.

- Vous êtes venus par l’Anneau Ancestral ?
- Je ne sais pas, je n’ai aucune idée de comment je suis venu sur VOTRE planète, mais, oui, en général, je voyage par l’Anneau Ancestral, comme vous l’appelez, lui répondis-je
- Comment l’appelez-vous, vous ?
- Porte des Etoiles

Il resta un moment sans voix, il devait s’attendre à une autre réponse, peut être à Chappai, comme ça, il m’aurait pris pour un Goa’uld ou pour un Jaffa, si je l’avais appelé Anneau des Dieux, il m’aurait pris pour quelqu’un d’une autre planète…

- Êtes-vous seul ?
- Avant d’arriver sur votre planète, j’étais accompagné par trois autres personnes, mais j’ignore où elles sont actuellement

Il quitta la pièce un moment, puis revint accompagné de sa femme et de son enfant, le plus âgé. Elle tient des cordes dans ses mains. J’ai peur, vont-ils me pendre ? M’attacher dans la pièce pour que je ne m’échappe pas ?

***


Comme toujours, je déteste ces situations. Je me réveillai à nouveau, cette fois, ayant une douleur horrible à la base du crâne. Ils m’ont assommé, pourtant je n’ai rien vu venir. Je ne m’en souviens même plus. C’est à se demander si je n’ai pas des pertes de mémoire de temps en temps.

Couché au sol, face au mur, un mur de béton, en apparence il me semble. Je suis attaché, les mains dans le dos, et les pieds également. Il me semble que c’est avec la corde que la femme portait. J’essaye de bouger, mais j’ai le haut attaché avec le bas, je ne sais pas pourquoi ils m’ont attaché de la sorte, je ne leur ai pas fait de mal. A part s’ils considèrent mon intrusion dans leur maison comme étant un crime…

J’essaye de me relever, mais je n’y arrive pas. Il n’est pas question pour moi de me mettre sur le dos, avec l’état dans laquelle doit être ma jambe à l’heure actuelle, je ne me sens pas prêt à raviver cette douleur.

Quelque chose bouge dans la pièce où je suis, on s’approche de moi. Je ne peux pas voir qui c’est, ma nuque me fait tellement souffrir que je ne veux pas tourner la tête pour voir qui c’est. J’ai peur, mais je n’arriverais certainement pas à savoir qui c’est avant qu’il s’approche de moi et qu’il puisse enfin me toucher.

- Vous êtes conscient lieutenant ? me demande l’inconnu
- Oui
- Attendez, je vais vous détacher

Bizarre, je reconnais sa voix, je ne saurais dire qui c’est, mais je suis certain que c’est quelqu’un du SGC. Enfin quelqu’un que je connais, qui pourra peut être me dire où l’on est, ce qu’on fait ici et surtout comment on y est arrivé.

Cet inconnu mit quelques minutes à défaire les nombreux nœuds que la femme s’était empressée de faire le plus serré possible afin que je ne puisse pas me détacher tout seul. Une fois cette besogne enfin terminée, je pus me retourner, voir qui c’était. J’en eu un mouvement de recul tellement que je ne croyais ceci improbable, peut être étais-je entrain de rêver.
Debout à côté de moi, il y avait un homme de belle carrure, les cheveux en brosse, noirs, avec les yeux de la même couleur. Il était habillé de noir, tout comme moi, avec le symbole Earth sur l’épaule.

Dan Emmet, mon supérieur, Colonel au SGC…

Je le regardai sans rien dire pendant plusieurs minutes avant que celui-ci me pose une question :
- Comment sommes-nous arrivés là, Lieutenant ?
- Aucune idée, mon Colonel, je pensais que vous pourriez répondre à cette question.

Nous étions dans une pièce plutôt petite. Une prison, il y avait des barreaux sur la seule fenêtre qu’il y avait. La porte était en métal. Pas très grande à mon avis. Mais comme nous n’avions plus aucun matériel à notre disposition, nous aurions eu du mal à la faire sauter. Une prison comme sur Terre, des murs en béton, mais par contre nous ne pouvions pas voir ce qui se passait derrière la porte, il n’y avait aucune fenêtres.

- Vous savez pourquoi ils nous ont emmenés en prison ? demandais-je
- J’y suis depuis quelques jours, je pensais que vous étiez mort ou sur une autre planète lieutenant.
- Non, j’étais entrain de squatter une maison dans un village abandonné, et ensuite je me réveille ici, mon colonel.
- Où vous êtes vous réveillé la première fois ? Quand vous êtes arrivé sur la planète ? me demanda Emmet
- J’étais sur une montagne il me semble, couché dans la neige depuis quelques temps, parce que j’étais déjà trempe. Mon sac était au milieu d’une pente, à une centaine de mètres plus loin, lui répondis-je, et vous ?
- Pareil, exactement, mais j’ai rencontré presque immédiatement quelqu’un qui a essayé de me tuer, donc je me suis défendu. Malheureusement c’était un membre de leur peuple, je pense que c’est à cause de ça que nous sommes tous les deux dans cette prison. J’espère que les autres n’auront rien.

Je n’avais pas le courage de répondre. Je fermais les yeux et m’endormis presque aussi tôt. Pourtant j’avais bien dormi la nuit précédente et que je n’étais même pas fatigué.

***


J’ai dormi plusieurs heures avant que le colonel Emmet me secoue pour me réveiller. J’entendis des bruits de clé dans la serrure de la porte de la cellule. J’ouvris les yeux et un autre homme fut amené dans notre cellule. Les gardiens ne regardèrent pas l’endroit où ils le jetèrent, l’atterrissage fut douloureux pour moi. Encore un de la Terre, mais habillé avec des haillons, comme ceux que j’avais trouvé dans une des maisons. Cette fois c’était une des infirmières qui nous avait accompagnés sur la planète P5G-478. Elle était présente avec nous pour s’il y avait des problèmes médicaux au sein du peuple que nous avions à surveiller pendant les trois jours de la mission.
Pour une infirmière ce n’est pas habituel de faire mal à ses patients, cette pauvre malheureuse atterrit comme un sac de patates sur ma jambe blessée, m’irradiant de douleur tout le corps.

Je m’empressais de la pousser, en essayant de gémir le moins possible mais ce n’était pas encore gagné, la douleur était revenue, plus forte encore. J’espère que quand il sera réveillé il pourra faire quelque chose d’un peu mieux que le simple bandage et attelle que j’avais posée.

C’est à ce moment que le colonel Emmet remarqua que j’étais blessé.

- Qu’avez-vous fait, lieutenant ? me demanda-t-il
- Aucune idée, quand je me suis réveillé, elle était déjà comme ça. La neige était devenue rouge. J’ai fait mon maximum pour me soigner avec ce que j’avais. D’ailleurs, je ne sais pas ce qui s’est passé sur la planète précédente mais tout mon matériel de premier soin était à moitié utilisé. Dont la bouteille de désinfectant qui était à moitié vide.
- Je ne peux pas vous répondre, je ne me souviens de rien, me répondit-il, j’espère que Jordan pourra vous répondre

Jordan, j’avais oublié son nom. C’était une des premières fois que je la voyais. C’était une femme assez grande et mince. Une civile, non habituée à se faire enfermer dans des prisons. Mais c’était une belle femme, avec les cheveux bruns, longs jusqu’aux épaules, un peu frisés. Je ne pouvais pas voir ses yeux, ils étaient fermés, la pauvre femme était dans les pommes, couchée dans une position un peu bizarre depuis que je l’avais mise à côté de ma jambe.

***

Jordan refit surface au bout de vingt minutes. Elle était complètement déboussolée et stressée. Le colonel Emmet essayait vainement de la calmer. Peut être que soigner une blessure la calmerait un peu.

- Jordan, je vais avoir besoin de vous, lui dis-je
- P…pourquoi ?
- J’ai une blessure à soigner
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Rufus Shinra
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MessageSujet: Re: SG-17: Perdus dans un monde de glace   SG-17: Perdus dans un monde de glace EmptyJeu 10 Déc 2009 - 14:18

Là, c'est clair, tu m'as accroché, avec ce texte. Bien écrit, avec de bonnes descriptions, ni trop courtes, ni trop longues, plein de questions qui se posent, et quelques réponses qui arrivent au compte-goutte. Ca donne clairement envie de lire la suite.

Pas de critique à faire pour le moment. Good job !
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Xanatos
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MessageSujet: Re: SG-17: Perdus dans un monde de glace   SG-17: Perdus dans un monde de glace EmptyVen 11 Déc 2009 - 14:46

Chapitre 5 : Que faire ?

Jordan passa plusieurs longues minutes à ma tripoter la jambe de long en large, à regarder, à toucher, de nouveau à regarder. Mais pour le moment elle ne me faisait pas de mal. Au moins elle avait l’air plus calme qu’à son arrivée au près de nous.

- Est-ce que ça vous fait mal quand j’appuie ici ?

Je hurlai de douleur, c’était insensé, je ne pensais pas avoir aussi mal que ça. Pourtant, c’était bien là. Jordan me regarda d’un air effrayé, je lui avais fait peur, j’en étais désolé.

- Je pense que c’est cassé mais je ne peux rien faire de plus. Vous avez fait ce qu’il fallait, ça m’étonne que vous n’ayez plus eu mal pendant un moment. Je suis désolée.

Sur sa réponse, je pris garde à l’ampleur des dégâts. Si ma jambe était cassée, je ne sais combien de côtes ou d’autres membres étaient aussi dans le même état.

Le colonel interrompit notre regard mutuel avec Jordan pour nous dire que quelqu’un s’approchait à nouveaux. Je ne l’avais pas entendu à cause de mon attention toute particulière que je prenais en regardant Jordan me tripatouiller la jambe de haut en bas afin de déterminer la gravité de la blessure. Maintenant, en prenant une attention aux bruits environnants, j’entendais des pas qui trainaient quelque chose qui hurlait. Enfin, je ne peux pas dire si c’était la chose trainée ou la personne qui la trainait qui hurlait.

Quelques minutes plus tard, les hurlements se faisaient devant notre porte.

- Tu vas te taire à la fin !

Puis la porte de la cellule s’ouvrit. Un autre homme fut jeté sans ménagement à l’intérieur. Ce fut notre troisième membre : le major Emile Vicks.
C’est assez son habitude crier quand il n’est pas content, mais on ne l’avait jamais vu d’aussi mauvaise humeur. Il manqua de se retourner quand il fut enfin mis debout pour aller frapper ceux qui nous avaient amenés ici, si le colonel n’était pas intervenu.
Vicks est un homme plutôt de petite taille pour l’armée mais il ne manque pas de muscles. Il a les cheveux blonds et les yeux bleus. Tout le monde se fichait de sa tête lorsqu’il était encore qu’un simple soldat, mais maintenant qu’il est passé major, il y a plus beaucoup de remarque dans le genre.

Il nous manquait plus que le dernier de notre équipe, c’était Stanley Brooks, un archéologue. Je ne me souviens plus de sa tête, nous avons fait seulement une mission avec lui. SG-17 est une jeune équipe, nous avons été mis ensemble lors de la dernière mission. A la base, SG-17 était composée de moi-même et du colonel Emmet, les deux autres qui étaient avec nous sont morts lors d’une mission il y a quelques années. Nous avions été placés dans des équipes en membre supplémentaire en attendant notre nouvelle équipe, afin que nous ne perdions pas le goût de l’aventure.

Vicks ne savait pas grand-chose de plus, lui aussi avait été attaqué par ce peuple, personne ne savait pourquoi. Jordan n’avait pas été attaquée, elle était dans la même situation que moi. Tous, nous nous étions retrouvés couché dans la neige, nous avions notre sac posé non loin de nous, à moitié vidé de ses affaires. Plus personne n’avait son arme ou quelqu’arme que ce soit. Nous n’avions plus de couteau, plus de zat, plus de P-90. Pour trouver les armes, ils étaient forts. Mais qui ils ?

Tout le monde était perdu. Le seul moyen de retrouver Brooks c’était de rester dans cette cellule à attendre…

- Vicks, des nouvelles intéressantes ? demanda le colonel Emmet
- Si vous voulez rester dans cette cellule pour retrouver Brooks c’est trop tard, il est mort

Personne ne voulait poser la question fatidique : comment, comment le sergent Brooks est-il mort ?
Les réponses allaient venir, j’en étais sur, mais il fallait encore attendre. Pour le moment, la patience est la meilleure chose à atteindre.

Le silence se fit pendant quelques minutes, tout le monde se regardait, horrifiés. C’était horrible de se dire que nous étions tous vivants, tous, sauf lui, Brooks, une personne dont je ne me souvenais même plus de la tête, à tel point que maintenant je me dis que je vais passer le plus de temps possible avec le plus de monde possible pour éviter des oublier comme lui. De plus, ce qui me mettait le plus mal à l’aise c’était que le sergent travaillait avec moi, peut être pendant une mission mais nous n’avons pas passé plus de temps que ça ensemble, je ne le connaissais pas. Mais je pouvais mettre ma vie en danger pour le sauver, comme je l’avais fait… et je ne me souviens même plus de la tête de quelqu’un que j’ai sauvé ? Je me sentais coupable, coupable de ne pas me souvenir de lui.

Des bruits me ramenèrent à la réalité, Vicks et Emmet étaient entrain de cogner de toutes leurs forces contre la porte pour essayer de l’ouvrir. Des gardes s’en approchèrent.

- Arrêtez de frapper comme des malade sur cette porte, ce ne sera pas comme ça que vous allez vous en sortir !

Le deuxième se mit à rire.

- C’est possible d’avoir de l’eau ? demanda Jordan

Je pense que notre pauvre infirmière commençait à comprendre la technique des deux militaires, essayer de leur faire ouvrir la porte.

Ils mirent quelques minutes avant de revenir, ils ouvrirent la porte et jetèrent le bol d’eau au sol. Le but de leur manœuvre c’était tout renverser, par malchance l’eau tomba contre Vicks, qui s’énerva encore plus qu’avant.
Il attrapa le premier des gardes et le mordit de toutes ses forces sur le bras gauche avant de lui mettre une droite bien placée, dans la tempe gauche. Puis le colonel s’empressa de mettre le deuxième garde hors d’état de nuire. Vicks et Emmet prirent les armes très peu sophistiquées, des anciens fusils qui ne se trouvent plus sur Terre. Des fusils du temps du moyen âge presque… enfin je ne m’y connais pas trop en fusils de ce type là, donc je ne saurais vous dire de quand il datait, mais c’était très vieux.
Jordan m’aida à me relever, après ses soins je n’arrivais même plus à marcher. La pauvre du supporter mon poids. Le couloir dans lequel nous sommes arrivés faisait deux cent mètre de long, nous longions le mur. Il y avait plus d’une centaine de cellules, ou tout du moins de portes dans le couloir. Je pense que les autres cellules devaient être très petites par rapport à la notre.
Arrivé au croisement, le colonel Emmet nous ordonna de nous asseoir, tout ceci avec des signes. Jordan se boucha les oreilles, Vicks commença à faire feu, je ne pensais pas que leurs armes faisaient autant de bruit que cela. Des immenses BANG se répétaient contre le mur, comme un écho. C’était effrayant. Les gardes ne savaient pas tirer, toutes leurs balles atteignirent les murs aux alentours de notre position, mais personne ne fut blessé. Cinq gardes étaient étendus au sol, morts. Vicks s’empressa de reprendre leurs armes et m’en lança une. Le mécanisme de tir était similaire à ce que je connaissais déjà, mais par contre je ne savais pas comment la recharger. Le colonel Emmet était entrain de se poser la même question, il n’avait plus aucune balle dans son chargeur.

Au bout d’une dizaine de minutes, il comprit le fonctionnement, très simple d’ailleurs. Il y avait une petite fente au bout de la crosse, c’était là, il fallait simplement les enfiler les unes après les autres et s’aider d’une petite baguette de fer que l’un des gardes avait sur lui.

Chacun rechargea son arme avec l’aide du colonel, le temps que tout le monde ait compris comment ça marchait. Le temps de la manœuvre, je m’appuyai contre le mur pour éviter de mettre trop de poids sur ma jambe blessée, comme Jordan me l’avait conseillé et presque ordonné.

Puis nous continuâmes notre chemin dans le dédale de couloirs, je me tenais toujours à la malheureuse Jordan qui essayait de me soutenir le plus possible. Mais elle n’était pas vraiment faite pour ce genre de situation. Je suis entrain de me demander pourquoi elle était venue avec nous…

Après avoir traversé plusieurs dizaines de couloirs sans avoir croisé un seul garde, nous comprîmes presque immédiatement en voyant le grand nombre d’humains retranchés devant la seule porte de sortie… Ils étaient environs une cinquantaine. Ce combat n’allait pas être facile. Mais bon, il fallait compter sur l’effet de surprise et espérer qu’ils savent tirer comme ceux que nous avions croisé avant, c'est-à-dire comme des piges…

La seule position agréable pour moi c’était de me coucher au sol, une position un peu risquée vu le manque de mouvement, mais c’était la seule chose que je pouvais faire pour les aider. Le colonel sortit le matériel nécessaire au rechargement des armes au sol, à quelques pas de notre position, puisque nous n’avions qu’une seule barre de chargement et que c’était lui qui portait toutes les munitions.

Puisque nous étions à l’angle d’un couloir, je me plaçais de manière à ce qu’il n’y ait que le fusil qui dépasse largement de l’angle et pas ma tête ni aucune autre partie de mon corps, comme ça le risque de blessures.

- On va tirer un par un, comme ça nous auront le temps de recharger les armes avant que tout le monde soit à court de munitions. De cette manière nous aurons plus de chance de les vaincre sans avoir de gros dégâts de notre côté, annonça Emmet

Tout le monde acquiesça par un signe de tête. J’étais le premier à tirer, je ne sais pas pourquoi. Je regardai Jordan, soucieuse de se servir d’une arme aussi primitive et d’être la seule à tirer, sans l’aide d’un militaire qualifiée. Au moins, on pourra dire qu’elle sera prête pour une autre cession identique dans le futur…

Le colonel me regarda, je compris que je devais commencer à tirer le plus vite possible. Etant donné que je n’avais pas utilisé cette arme, j’espère que le système de visée serait à la hauteur de mes espérances.
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MessageSujet: Re: SG-17: Perdus dans un monde de glace   SG-17: Perdus dans un monde de glace EmptySam 12 Déc 2009 - 21:20

Et bien, malgré ma semaine chargée (et c'est pas des blagues, elle l'était), j'ai trouvé le temps de poursuivre la lecture de cette fic (mais pas encore de toutes les autres, navré ^^).

L'intrigue avance tranquillement, l'ambiance de mystère et d'incertitude s'évapore peu à peu, tandis que nous rassemblons rapidement des informations sur ce monde, somme toutes assez rassurantes : la population n'a pas disparue, mais semble s'être "simplement" absentée de manière précipitée pendant quelques jours, les locaux connaissent la porte des étoiles, ce qui laisse bon espoir d'en trouver une sur la planète, les coéquipiers de Ethan sont présents pour la plupart... (pour ma part, je regrette ce dernier point, j'aimais assez voir ton héros solitaire et perdu dans un univers inconnu, tâchant de rassembler les fragments épars de sa mémoire ; dès lors qu'il se retrouve en groupe, et surtout sous les ordres d'un supérieur, Ethan perd un peu de son importance dans le récit, même s'il demeure le personnage principal. Le lecteur cesse de s'accrocher à lui, pour papillonner un peu d'un protagoniste à l'autre et adopter un point de vue plus extérieur. Peut-être cela se justifiera-t-il très bien par la suite, mais à ce stade, je trouve dommage le changement notable d'ambiance que cela implique)

Quelques questions me viennent : pourquoi les équipiers du narrateur ont-ils attendu qu'il se réveille pour le détacher ? Pourquoi Ethan ne s'enquiert-il pas de la manière dont Brook à trouvé la mort ?

Les descriptions ne sont pas encore assez présentes à mon gout, et celles des personnages un peu trop anatomiques. Il est plus fluide de les intégrer dans le récit, plutôt que de s'arrêter dessus.

Concernant les armes, j'ai plusieurs remarques. Tout d'abord, il n'y a pas franchement eut de fusils au moyen-âge : ils datent plutôt de la moitié du XVIème siècle. On trouvait bien quelques équivalents primitifs avant cela, mais ils étaient bien loin des capacités que tu prêtes aux armes de tes locaux. Ils ne tiraient qu'une seule balle, et étaient très longs à recharger.
D'autre part, cinquante personnes, c'est vraiment beaucoup de monde. Là, c'est un vrai jeu de massacre qui se prépare. Tes hommes doivent vraiment n'avoir plus rien à perdre, pour se lancer ainsi à quatre contre autant de soldats. Quant aux ennemis, il serait plus efficace de leur part de monter à l'assaut, surtout s'ils n'ont aucune protection là où ils sont...

Je ne sais plus si cela m'avait échappé dans mon premier commentaire, si j'avais omis de le mentionner ou si cela est nouveau, mais il y a tout de même un peu trop de fautes d'orthographe : des la au lieu de le, les temps qui se mélangent, des formules tronquées ou pas toujours bien employées (tel que "passé le plus de temps à..." au lieu de "passé le plus de temps possible à..." ; ce qui de toute manière n'aurait pas convenu, puisqu'il aurait mieux valu dire "tâché autant que possible de...")... C'est dommage, car cela rend tout de suite le récit moins professionnel. D'autant que la plupart sont des fautes d'étourderie, facile à éliminer.

Enfin, ne te laisse pas effrayer par la taille des remarques ; c'est juste que détailler un point négatif prend plus de temps que de juste dire "c'est bien". Il n'en reste pas moins que l'histoire est intrigante, ton style efficace (bien qu'une relecture demeure nécessaire) et que je compte bien comprendre le mystère à l'œuvre. Wink
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MessageSujet: Re: SG-17: Perdus dans un monde de glace   SG-17: Perdus dans un monde de glace EmptyLun 14 Déc 2009 - 16:31

Merci pour tes remarques, mais pour le fait qu'ils se retrouvent en groupe, je ne vais pas tout te dévoiler, mais... il y aura une suite...

Pour les armes, je ne m'y connais pas trop, (c'est d'ailleurs pourquoi Ethan dit qu'ils sont du moyen âge, parce que ni lui, ni moi, ne connaissons les armes de cette époque perd la tête )
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MessageSujet: Re: SG-17: Perdus dans un monde de glace   SG-17: Perdus dans un monde de glace EmptyJeu 29 Juil 2010 - 12:19

La suite, après un long moment de pause, j'en suis désolée...

Chapitre 6 : Combat pour la liberté

Comme indiqué par mon supérieur hiérarchique, je me mis en position à l’angle du mur, je pris bien soins de viser le garde le plus proche au niveau de la tête, de cette manière, il aurait du mal à nous tirer dessus par la suite. Je ne sais comment, mais le temps que je mette en place, aucun des gardes ne m’a vu. Pourtant je ne suis pas resté dans l’ombre, j’étais assez visible.

Le coup partit, la visée n’était pas si exceptionnelle que ce que nous trouvons actuellement sur Terre, mais elle fonctionnait assez bien. Le garde s’écoula contre son acolyte, le faisant chuter par la même occasion. Le combat était lancé. Des tirs venaient dans notre direction. Mais aucun d’eux ne savait se servir du système de visée, car ils tiraient sans savoir ce qu’ils visaient. Etant donné le nombre de gardes présent dans le couloir, certains arrivaient même à se tirer dessus, ce qui nous simplifiait la tâche.

Je visai un autre garde et l’abattit quelques secondes après, je renouvelai la chose jusqu’à ce qu’une balle se plante dans le sol juste devant moi. Je me pris quelques débris sur le front, ceux-ci me coupèrent légèrement la peau, mais ça suffisait à brûler un peu. Je tirai mes vingt balles avant de me replier de l’angle. Vicks prit le relais.

Je m’occupai à recharger mon arme avec l’aide du colonel, la tâche n’était pas si aisée que ça.

Tout à coup, nous n’entendions plus aucun bruit de tir de la part de nos adversaires. Ces gens ne savaient certainement pas ce que voulait dire une stratégie. Ils étaient tous entrain de recharger leurs armes en même temps, ils avaient tous tiré en même temps, donc ils étaient à court de munitions. Etant donné que le temps de recharge est d’environs une minute, Vicks eu tout le temps d’en descendre une dizaine supplémentaire avant de se replier à son tour.

La pauvre malheureuse Jordan s’avança alors que les gardes les plus rapides reprenaient le feu. Elle non plus ne savait pas se servir du système de visée. Elle liquida un ou deux garde, en blessa une dizaine d’autres mais elle ne fit pas un travail remarquable. Il fut convenu qu’elle rechargerait les armes pendant que Vicks et Emmet tireraient en même temps. Vu ma blessure, qui m’empêchait de prendre la position la plus simple pour tirer, j’aidai Jordan dans sa besogne.

Ils nous donnaient leurs fusils vides pendant qu’ils prenaient ceux que nous avions chargés. Avec nos deux bons tireurs et la stratégie manquée de nos adversaires, nous avions assez simplement gagné cette bataille. Malgré le peu de munitions qu’il nous restait, Vicks et Emmet eurent donné une bonne leçon aux habitants de cette planète. Les derniers qui se trouvaient encore en vie dans le couloir prirent la fuite vers l’extérieur. Nous nous occupâmes à récupérer le plus de munitions possible. Ces gardes n’avaient pas osé avancer depuis qu’ils avaient compris que nous étions de meilleurs tireurs qu’eux.

Jordan insista pour regarder mes égratignures sur mon front. Comme je le pensais, il n’y avait rien de grave. Tout ceci était un peu poussé de la part de Jordan, mais bon, elle faisait son travail et n’avait pas l’habitude de devoir se dépêcher de sortir d’un endroit couvert d’ennemis…

Nous sommes donc sortis du bâtiment dès que Vicks et Emmet avaient récupéré le maximum de choses pouvant nous être utiles par la suite. Vicks se dépêcha d’enfiler les vêtements d’un des gardes, au moins il n’avait plus l’air d’un clochard. Il se débarrassa de ses vêtements troués, et le jeta sur le garde à moitié nu.

- Bon est-ce que quelqu’un sait comment quitter cette planète ? demanda Emmet
- Par la Porte des Etoiles, mon colonel, répondis-je
- Elle est au Sud, Brooks me l’avait dit quand nous nous étions retrouvés, me coupa Vicks

Le colonel regarda le soleil, malheureusement il était derrière les montagnes, la nuit allait tomber. Il essayait de déterminer où était le Sud du Nord.

- N’essayez pas, le Nord est par là, le Soleil de cette planète se lève au Nord-ouest et se couche au Sud-est, annonça Vicks

Le colonel Emmet regarda le major d’un air surpris avant de le laisser passer devant lui. Il s’en voulait de n’avoir pas exploré cette piste lui-même. Heureusement que son major l’avait fait, sans quoi ils auraient pu faire cinq fois le tour de la planète sans même savoir où se trouvait le Stargate.

La troupe se remit en marche, je m’appuyais toujours sur Jordan, la seule qui ne savait pas se servir d’une arme. J’aurais bien voulu avoir un fusil un peu plus grand que j’aurais pu utiliser comme béquille, mais la taille n’était pas adaptée pour moi… ce qui fait que c’est Jordan qui devait me supporter pendant tout le voyage.

***

Nous marchions depuis plusieurs heures quand Jordan se laissa tomber au sol, avec moi par la même occasion. Elle n’en pouvait plus, elle n’avait pas l’habitude de marcher autant de temps, nous n’avions même pas d’eau, et encore moins de nourriture. Le colonel essayait vainement de la faire marcher encore un moment, au moins pour que nous puissions atteindre une rivière.

Vicks partit en exploration, pour trouver un cours d’eau dans lequel nous pourrions nous abreuver. Il s’éloigna pendant une bonne dizaine de minutes avant de revenir pour nous dire que la rivière se trouvait à cinq minutes de marche, dans un terrain escarpé.

Jordan étant à bout de forces, c’est Vicks qui l’aida à se relever et à marcher, puisque j’avais besoin d’une béquille, j’eu droit à l’épaule de Emmet. Nous grimpions du mieux que nous pouvons, Jordan et moi en essayant de ne pas trébucher pour arriver le plus vite possible à ce point d’eau.

A la place des cinq minutes de marche intense pour Jordan, nous sommes arrivés à la rivière. C’était plutôt un torrent, plein de vagues et de pierre. L’eau avait l’air propre au moins, il n’y avait pas trop d’algues. L’eau était gelée, elle venait d’une haute montagne complètement enneigée.
Malgré le froid, je m’efforçai de boire, pas trop vite quand même. Mais c’était difficile, le froid me brûlait les dents.

Une fois que tout le monde a fini de boire, le colonel Emmet décida que Jordan avait assez servit de béquille pour moi aujourd’hui, Vicks fut désigné pour me soutenir le reste de la journée. Nous sommes redescendus de la rivière car ce n’était pas dans la direction de la Porte des Etoiles, puis nous continuâmes de marcher jusqu’à ce que la nuit soit trop noire pour voir où l’on allait, nous nous installâmes au bord d’une forêt, des tours de garde furent mis en place pour sécuriser notre position. Jordan eu le droit de dormir sans faire de tour de garde, le colonel voulait limiter le nombre de balles perdues. Vicks alluma un feu pour tenir les animaux à l’écart mais également pour nous réchauffer.

Je m’endormis au bout de quelques minutes, dans le pays des rêves. Le froid glacial passait au travers de mes vêtements ce qui me réveilla. Je ne sais pas combien de temps j’avais dormi, tout ce que je sais c’est que nous avions allumé un feu, avec les tours de garde il n’était pas censé s’éteindre. Avant d’ouvrir les yeux j’essayais d’entendre les bruits de respiration de Jordan, mais rien, aucun bruit, même pas le crépitement des bûches ou simplement des braises.

Chapitre 7 : Etrange

J’ouvris les yeux et regardai autour de moi. Que de la neige et des arbres, même pas un semblant de feu, ni d’autres formes de vie humaine qu’elle soit passée ou encore présente. Je cherchais mon arme, c’était étrange, elle n’était même pas sous ma tête. Je l’avais posée ici car en cas de problème c’était la première chose que je pouvais attraper et surtout l’une des plus importantes.

Il ne me restait que mon sac, uniquement mon sac. Que faire quand on ne sait plus où on est, quand on est et surtout qu’est-ce qui s’est passé ? Je savais que Emmet et les autres ne seraient jamais partis sans me réveiller, ils m’auraient quand même dit où ils allaient et ne m’auraient jamais laissé seul. Dans l’armée, on ne laisse jamais un homme seul… C’est une des premières règles il me semble…

En réfléchissant, je me dis que ce n’était pas possible de s’échapper aussi facilement, surtout quand on est quatre, ou plutôt trois, car Jordan ne nous sert à rien en cas de combat et que l’on se tire dessus avec une cinquantaine de gardes armés. Je cherchais mes égratignures, celles que j’avais au visage. Mais là aussi, il n’y avait strictement rien. D’autant plus bizarre… La seule chose qui me restait c’était la jambe, elle était toujours aussi blessée et faisait toujours aussi mal. Heureusement, les pansements et l’attelle étaient encore là.

J’essayai de me lever, c’était difficile, il me fallait trouver un bâton pour que je puisse marcher un peu plus rapidement. Je pris mon sac et m’appuyai contre les arbres pour explorer les alentours. Il y avait de nombreux morceaux de bois, mais aucun n’était assez grand, ni assez résistant pour m’aider. J’avançais dans la direction de la Porte des Etoiles, enfin, celle que je pensais être la direction de la Porte. Au bout de 10 minutes, je trouvai enfin un morceau de bois assez bien pour que je puisse l’utiliser comme béquille.

Pendant toute la journée je marchai dans la même direction, la forêt paraissait infinie, peu être que je me trompai complètement de direction ? Enfin, je ne pouvais pas vraiment savoir dans quelle direction j’avançais, les feuillages étaient tellement épais que je ne voyais pas le soleil. Seuls quelques rayons parvenaient jusqu’à moi.

Dès que je commençai à avoir faim, je m’assis contre un arbre et fouillai dans mon sac pour trouver quelque chose à manger. Il restait seulement une demi-barre énergétique, pas suffisante pour me rassasier. Mais comme je n’avais pas vraiment le choix, je la mangeai lentement et quitta ma position après une demi-heure de repos.

***
Je continuai à marcher, je commençais vraiment à avoir faim, la nuit commençait à tomber, il y avait de moins en moins de lumière dans cette forêt maudite. J’arrivai face à une falaise, impossible d’avancer. Je regardai la meilleure direction pour continuer mon chemin, mais cette falaise me paraissait infinie. Le chemin le plus court et aussi le plus dangereux était d’essayer de descendre cette falaise. Très dangereux, mais c’était le seul chemin qui me disait quelque chose. Enfin, le seul que je voyais, il fallait que je trouve absolument un village, quelque chose, ou encore mieux, la Porte des Etoiles.

La falaise n’avait pas l’air trop compliquée à descendre, il y avait des sortes de paliers, mais je ne savais pas dans quelle matière elle était faite, alors, j’étais obligé d’y aller doucement. Très doucement, tâter le meilleur chemin, là ou c’est le plus solide. Je commençai à descendre, le premier caillou, puis le second. J’arrivai à un plat, heureusement, ma jambe n’était pas vraiment en était pour faire de la varappe. Mais comme je n’avais pas le choix, je devais passer par là. La nuit devenait trop noire pour que je puisse continuer. Je ne voyais plus rien. Le plat sur lequel je me trouvais était assez grand pour que je puisse y passer une nuit. Le sol était juste un peu dur pour moi, mais je n’avais pas vraiment d’autre choix.

***

Les rayons du soleil commencèrent à me chatouiller le visage, j’ouvris les yeux. En plus d’avoir mal à la jambe, j’avais mal au dos et j’avais vraiment faim. Mais sur des rochers il n’y a pas vraiment une plante qui pousse. Je me levais tranquillement pour continuer mon chemin. La falaise devenait de plus en plus raide et de plus en plus difficile à escalader. Cependant, c’était le seul chemin, maintenant que j’avais commencé à descendre j’étais obligé de continuer.

Je coinçais mon bâton entre mon sac et mon dos, ce qui n’arrangeait vraiment pas la douleur. J’arrivais au prochain plat, je vis un arbuste avec quelque chose qui ressemblait à des fruits. J’espérais que c’était des fruits comestibles, néanmoins je n’avais pas le choix, il fallait que je mange quelque chose, il fallait que je me nourrisse. Bien que le goût ne soit pas franchement très agréable, au moins je n’avais plus faim. J’en pris quelques uns pour la suite de la journée.

Je continuais à descendre lentement, de plus en plus lentement car c’était de plus en plus difficile, il y avait de moins en moins de prises et je commençais vraiment avoir mal à la jambe. Tout à coup, une des prises qui était sous ma jambe encore valide céda, je me retrouvais à me tenir uniquement avec les mains, mais ce n’était pas vraiment l’idéal, la roche commençait à me trancher les paumes. Je tâtais la roche avec mon pied pour trouver une solution. Jusqu’à ce qu’un minuscule caillou dépasse du rocher. Je pris appui sur celui-ci, il était bizarrement plus résistant que le premier. Je continuai à descendre jusqu’à ce que la roche s’effrite complètement, sous mes mains, comme sous mes pieds. J’essayais de trouver des solutions au fur et à mesure des tombées de cailloux, mais je n’avais presque plus aucune solution. Jusqu’à ce que…plus rien…
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MessageSujet: Re: SG-17: Perdus dans un monde de glace   SG-17: Perdus dans un monde de glace EmptyJeu 29 Juil 2010 - 19:31

Et bien, Xanatos, voila une suite inattendue ! Je crois que je t'avais sous-estimée. ^^ Les facilités et incohérences que j'avais pointé plus tôt, mes regrets quand à la réintégrations subites du héros dans son équipe, tout cela s'avère en réalité part d'un mystère qui semble bien plus large que l'agressivité des locaux envers les étrangers...
Je suis réellement très, très curieux de connaitre l'origine de ce phénomène qui fait apparaitre et disparaitre les collègues d'Ethan, au gré de trépidantes fusillades et fuites épuisantes. Je n'arrive pas à formuler une hypothèse satisfaisante. Il ne me semble pas possible qu'il s'agisse d'hallucinations, car une partie de ce qui est accomplie par l'équipe est en dehors des capacités d'un homme seul (a moins que les perceptions d'Ethan ne soient à ce point distordues qu'il s'imagine beaucoup plus que la présence de ses camarades), et une explication de type téléportation/déphasage parait inenvisageable, compte tenu de l'absence de signes trahissant la présence passée d'autres humains. Reste la solution de l'univers virtuel, simulation informatique ou rêve induit... Et dans ce cas, j'attends de voir l'usage qui en sera fait.

Bref, tu réussis encore à nous accrocher avec ces deux nouveaux chapitres ! Le moins que l'on puisse dire, c'est que le lecteur est gardé en haleine. ^^

Encore quelques fautes, j'ai signalé ci-dessus les plus flagrantes :
Spoiler:


Dernière édition par Skay-39 le Ven 30 Juil 2010 - 19:42, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: SG-17: Perdus dans un monde de glace   SG-17: Perdus dans un monde de glace EmptyVen 30 Juil 2010 - 15:17

Woops, c'est que j'en ai laissé passée des fautes!!!! (XD)

Merci de les avoir remarquées, comme ça je pourrais les corriger...

Merci aussi pour ton commentaire! (c'est beaucoup mieux que sur fusion, on l'on peut attendre d'avoir fini la fic avant que quelqu'un te dise, c'est cool et rien de plus)

En gros: VIVE SCI-FI FAN-SERIES!!!! Sora
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MessageSujet: Re: SG-17: Perdus dans un monde de glace   SG-17: Perdus dans un monde de glace EmptyVen 30 Juil 2010 - 16:04

Sorry pour le double post.. mais voilà la suite:

Chapitre 8 : En bas de la falaise

Une paupière, puis l’autre, lourdes à ouvrir, la douleur, l’incapacité à bouger. Je restai dans cette position pendant plusieurs longues minutes. Je ne voyais que le ciel, bleu, presque sans nuages. Je serai resté dans cette position beaucoup plus longtemps si je ne commençai à avoir froid. L’humidité s’imprégnait dans mes vêtements, des frissons me parcouraient le corps de la tête aux pieds. Je commençai à remuer les bras. Je regardai dans quelle position je m’étais retrouvé : à moitié coincé sous un petit tas de petits à moyens cailloux. Avec le seul bras qui avait réussi à se tenir en dehors de ce joli petit amas je commençai à me libérer petit à petit.

Au bout d’une petite demi-heure de déplacement de cailloux, je puis enfin essayer de me lever. J’avais quand même réussi à me faire seulement quelques égratignures par-ci par-là, mais rien de plus grave. La situation n’avait pas arrangé la douleur que je ressentais à longueur de temps, ma jambe menaçait de tomber, enfin j’en avais la sensation.

Je m’assis sur le nouveau tas que j’avais créé, et regarda où je me trouvais. Un bon point c’était que j’étais enfin arrivé en bas de cette falaise de malheur, mais le mauvais c’était que je me retrouvais de nouveau dans un bon tas de neige et que j’étais complètement trempe, sans pouvoir me changer. En gros, il fallait que je marche dans un bon tas de neige, dans lequel je vais surement m’enfoncer comme pas possible et qu’en plus je n’ai pas les moyens de me changer pour ne plus avoir froid… Bref, la situation n’était pas vraiment à mon avantage.

Je cherchai ma béquille de fortune, la malchance m’a encore frappé, elle s’est brisée pendant la chute. En connaissance de cause, j’essayai de me relever pour continuer tranquillement, mais surement mon chemin. Ce n’était pas facile, simplement que je commençai sérieusement à avoir mal à la jambe et que la morphine me ferait du bien et là encore, je n’en avais pas.

***
Depuis plus de cinq heures que je marchais, je n’avais croisé, ni une gentille bébète que j’aurais pu manger, ni un des arbustes à fruit dégoutants pour me rassasier. En plus de ramper comme pas possible dans cette neige, que normalement j’adore, c’est celle qui est super pour faire du ski et qui manque terriblement sur Terre, cette neige que je commence vraiment à détester, j’avais faim… Les fruits que j’avais cueillis précédemment s’étaient transformés en une purée pour bébés à l’intérieur de mon sac…

Après avoir descendu une falaise où la neige ne peut tenir, je pensais que le reste de la planète devait être plate, et bien non, encore une descente, mais là au moins je pourrais me laisser glisser tranquillement, je pourrais avoir quelques vacances. Je m’avançais tranquillement, jusqu’à ce que je commence ma lente descente sur les fesses.

***
Bien que ce soit drôle et reposant, ce genre de descentes ne dure jamais très longtemps. Je du recommencer à marcher. J’avançai tranquillement au milieu d’une plaine enneigée complètement vide. J’aperçu une nouvelle forêt au loin, en espérant que je puisse trouver de nouveaux fruits cette fois !

Il me fallu bien une bonne heure pour y parvenir, je restai à l’entrée un petit instant pour la contempler, en me disant que ce devait être une bonne étoile qui m’avait amené face à une forêt. En plus, juste devant moi, il y avait plusieurs arbustes dans lesquels se trouvaient de nombreux fruits, ceux que je déteste mais qui sont plus ou moins mangeables.

Je pris mon élan et avança de plus en plus rapidement, la faim commençait à prendre le dessus sur la douleur. Bien que boitant, je continuai à agrandir mes pas. Le chemin me paraissait bien long pour arriver sur ces arbustes, je les avais pourtant vus si près de moi.

Je plaçai mon dernier pas et… mon corps s’éclaffa comme une mouche sur une vitre, persuadée de pouvoir passer, sans voir le verre qui s’étale devant elle. Le choc m’assomma un cours instant. Je me retrouvai couché sur le sol, sans comprendre ce qui s’est passé.

TA DESTINATION N’EST PAS ICI, RETOURNE EN ARRIERE

Cette voix me paraissait irréelle, elle ne pouvait pas sortir de nulle part, avais-je des hallucinations auditives ?
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MessageSujet: Re: SG-17: Perdus dans un monde de glace   SG-17: Perdus dans un monde de glace EmptyDim 1 Aoû 2010 - 19:55

Hum ! Toujours plus intriguant ! Chacun de ces courts chapitres apporte à la fois indices et nouvelles questions…

Cette voix semble bien indiquer un Maître du Jeu à l’œuvre quelque part ; bien sûr, il pourrait toujours s’agir d’un délire de la part du héros – c’est d’ailleurs bien de ce côté que se portent ses soupçons – mais lorsque l’on commence à toucher à la perception de la réalité du personnage principal, tout devient possible, je ne vais donc pas me fatiguer à construire des hypothèses sur cette base. ^^

La question que j’avais soulevé dans mon commentaire du chapitre précédent demeure : cette hypothétique autorité est-elle concrête, alien doté d’une technologie avancée s’amusant à générer hologrammes tangibles et champs de force invisibles, ou bien plus sournoise, scientifique jouant sur les songes d’un sujet inconscient ?... En tout cas, et même si Ethan ne s’amuse pas franchement, entre le froid, l’humidité, ses blessures et ses chutes, celui qui se cache derrière ce petit jeu ne semble pas excessivement cruel, ni décidé à éprouver les limites de son endurance… pour l’instant.
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MessageSujet: Re: SG-17: Perdus dans un monde de glace   SG-17: Perdus dans un monde de glace EmptyLun 2 Aoû 2010 - 12:53

Merci de tes commentaires Skay-39! Au moins je vois que quelqu'un aime cette histoire!! Voici la suite:

Chapitre 9 : Destination finale

Je me relevai et je sentis très vite que j’allais avoir une bosse sur la tête. Le choc avais quand même été rude. Je cherchai lentement la paroi contre laquelle je m’étais cogné. Ma main toucha quelque chose de froid, ça ne ressemblait pas à du verre, mais plutôt à du métal. L’image semblait toujours derrière, bizarre et très original.

J’avançai dans un sens, en gardant la main contre la paroi, comme un poisson entrain de faire le tour de son bocal pour chercher une sortie. Je marchai, marchai et marchai encore, et toujours plus. Sans jamais trouver quoi que ce soit d’intéressant.

CHERCHE ET TU TROUVERAS,
DE LA PEINE TU AURAS,
A LA FIN TU TROUVERAS,
TA DESTINATION FINALE TU PENSERAS,
CHERCHE ET TU TROUVERAS

Encore cette voix, encore des hallucinations auditives ? Bizarre, pourtant je cherche, je cherche quelque chose, pas forcément ma « destination finale » mais une destination tout simplement.

Continuant tranquillement mon chemin en suivant cette sorte de bulle ; enfin, il me semble que c’est une bulle, mes pas semblent tourner en rond, peut être que dans quelques jours je retrouverais mes pas, sans rien avoir trouvé d’intéressant ; je vis une silhouette, une silhouette de femme, plutôt grande mais mince. En tout cas, cette silhouette me faisait penser à quelqu’un. En me rapprochant de plus en plus, je reconnu les habits de cette femme : verts, comme ceux des équipes SG.

- Sierra Golf 17, à Sierra Golf inconnue, répondez ! lançai-je à l’inconnue

Aucune réponse ne me parvint, je continuai d’avancer. Elle avait l’écusson de SG-17. Je regardai le nom, scratché sur la poitrine : Jordan. Ce n’était pas possible, quand je l’avait vue la dernière fois, elle avait des haillons, elle ne portait plus ses habits du SGC. Autre chose bizarre, elle n’était surement pas Colonel, contrairement à ce qu’indiquaient ses épaulettes, il me semble qu’elle était au dessous de Lieutenant, quoique je ne me souviens plus de son grade.

TA DESTINATION, PENSE A TA DESTINATION
NE LAISSE PAS LES ANCIENS TE TENTER PAR LEUR REBELLION
CHERCHE LA VOIE, L’ILLUMINATION
REJOINT-NOUS DANS L’ASCENSION

Elle a l’air tellement sereine et sûre d’elle, ce n’est pas possible. Une fois qu’elle m’a largué son sermon à la figure, elle disparait, comme dans les téléportations Asgard. Ce ne pouvait pas être Jordan, ce n’est pas possible. Elle avait disparu, elle m’avait abandonné en même temps que les autres, elle ne serait pas revenue simplement pour me dire ça et me quitter de nouveau ?

***
Je marchais, encore et encore, même si j’avais faim, je n’avais jamais perdu de mes forces, c’était à rien n’y comprendre. La sensation était tout de même devenue tellement désagréable que je pris le soin de m’arrêter un moment pour racler la purée de fruit qui se trouvait dans mon sac, au moins je n’aurais plus la sensation horrible de manquer de nourriture (ce qui était pourtant vrai…).

Je me remis en chemin, en continuant de suivre mon chemin dans le « bocal à poissons », je m’appuyai de plus en plus contre la paroi, pour soulager ma jambe blessée.

TU ES SUR LA BONNE VOIE,
CONTINUE ET TU TROUVERAS,
TON CHEMIN TU DOIS TROUVER,
PARMI LES MENSONGES DES ANCIENS,
PENSE A L’UNIVERS, L’UNIVERS DES ALTERANS

Qu’est-ce que l’Univers vient faire dans mon bocal ? Qu’est-ce que les Anciens ont encore à voir là dedans… je commençais à ne plus rien y comprendre.

Pour le moment marcher était ma seule solution. Enfin, la seule solution qui me parvenait, c’était la seule chose qui me permettait de ne pas m’endormir par le froid. Mes vêtements commençaient à peine à sécher, en sommes, simplement le haut, mes rangers sont trop basses pour empêcher la neige de tremper le bas de mes pantalons, je m’enfonce trop.

Je continue d’avancer, avancer, et encore avancer. Tout à coup je reconnais, mes pas, j’ai fait le tour, c’était bien un bocal à poissons… Encore raté.

Je commence vraiment à me décourager, il n’y aura donc aucune solution à ce problème ou quoi ? Pourquoi est-ce que les Anciens auraient-ils mis une Porte des Etoiles dans un bocal à poissons ?

PENSE AUX ANCIENS,
LES ALTERANS SONT TA SEULE CHANCE
REMEMORE TOI,
REPENSE AUX ENSEIGNEMENTS,
C’EST TA SEULE CHANCE DE SORTIR
LA VERITE DES ANCIENS,
C’EST TA SEULE CHANCE DE SORTIR
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MessageSujet: Re: SG-17: Perdus dans un monde de glace   SG-17: Perdus dans un monde de glace EmptyVen 27 Aoû 2010 - 17:06

Voila, voila, navré de ce délai, mais j'ai été hors de la ville quelques temps. ^^

Il ne se passe que peu de choses dans ce chapitre, mais les questions ne font que se multiplier. Quelle est cette voix étrange qui n'a jamais pris de cours de poésie ? Que penser de ces messages en apparence dénués de sens ? Que déduire de cette étrange apparition, une Jordan au grade incorrect (il me semble un peu douteux qu'un membre d'une équipe SG ne connaisse pas le grade de l'une des personnes avec qui il part en mission, il me semble que ce genre de détail est essentiel au bon fonctionnement de la chaine de commandement) ? Le pauvre terrien épuisé n'a pas l'air prêt de voir le bout de ses misères...

J'ai quelques questions pour toi. Tu mentionnes que le champ de force, appelons-le comme ça par commodité, est circulaire, et que Ethan revient sur ses pas. Mais quelle dimension fait ce dôme ? Englobe-t-il tous le village et les terrains escarpés aux alentours, auquel cas il me semble que des jours seraient en effet nécessaires pour le parcourir entièrement, surtout avec une jambe blessée ? Ou bien est-ce un prison de plus petite taille qui vient de se refermer sur le jeune-homme et de l'isoler dans une portion de ce monde étrange ?

Je suis également curieux de savoir si la disparition de la jeune-femme s'est faite dans un simple effet de lumière rappelant vaguement une téléportation Asgard, ou bien s'il s'agissait réellement d'un tel rayon, avec les effets sonores et tout le toutim, auquel cas cela pourrait indiquer, soit que les Asgard sont impliqués, soit que Ethan est en train de délirer à ce sujet.

Rien de plus à dire pour le moment, j'attends la suite pour avancer dans mes hypothèses !
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MessageSujet: Re: SG-17: Perdus dans un monde de glace   SG-17: Perdus dans un monde de glace EmptyVen 27 Aoû 2010 - 18:17

Skay-39 a écrit:
J'ai quelques questions pour toi. Tu mentionnes que le champ de force, appelons-le comme ça par commodité, est circulaire, et que Ethan revient sur ses pas. Mais quelle dimension fait ce dôme ? Englobe-t-il tous le village et les terrains escarpés aux alentours, auquel cas il me semble que des jours seraient en effet nécessaires pour le parcourir entièrement, surtout avec une jambe blessée ? Ou bien est-ce un prison de plus petite taille qui vient de se refermer sur le jeune-homme et de l'isoler dans une portion de ce monde étrange ?

Je ne t'en dis pas plus maintenant... sois patient... very happy

Skay-39 a écrit:

Je suis également curieux de savoir si la disparition de la jeune-femme s'est faite dans un simple effet de lumière rappelant vaguement une téléportation Asgard, ou bien s'il s'agissait réellement d'un tel rayon, avec les effets sonores et tout le toutim, auquel cas cela pourrait indiquer, soit que les Asgard sont impliqués, soit que Ethan est en train de délirer à ce sujet.

Rien de plus à dire pour le moment, j'attends la suite pour avancer dans mes hypothèses !

En effet, il s'agit d'un simple effet de lumière, il n'y a rien d'Asgard là dedans...

Mais je ne t'en dis pas plus... Tu verras par toi même.
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MessageSujet: Re: SG-17: Perdus dans un monde de glace   SG-17: Perdus dans un monde de glace EmptyVen 27 Aoû 2010 - 18:18

Désolé du double... La suite

Chapitre 10 : la seule vérité des Anciens

La seule vérité des anciens, il me semble l’avoir déjà entendue… Mais à savoir l’entièreté de la chose, impossible de m’en rappeler…

Une chose étrange se produisit, on aurait dit que l’on essayait de m’aider, une phrase à trou s’écrivit dans la neige devant moi :

LA SEULE VERITE ………….. L’UNIVERS…………

Réfléchissons, réfléchissons, il me semble que je l’avais entendue, par qui ? Daniel Jackson, voilà, c’était lui, Daniel Jackson avais déjà prononcé quelque chose de semblable. La solution m’apparu, je l’avais enfin trouvée, je l’a criai, j’avais enfin trouvé quelque chose… : LA SEULE VERITE EST QUE L’UNIVERS EST INFINI !

Le proverbe Ancien, il avait sauvé la vie de Daniel Jackson et de Vala Mal Doran. C’était pour cela que tout le monde le connaissait, enfin presque tout le monde…

TU ES SUR LA BONNE VOIE,
CONTINUE ET TU TROUVERAS,
TON CHEMIN TU DOIS TROUVER,
PARMI LES MENSONGES DES ANCIENS,
LA SEULE VERITE EST QUE L’UNIVERS EST INFINI
REFLECHI ET TU TROUVERAS
NE LAISSE PAS LES ANCIENS TE TENTER PAR LEUR REBELLION
CHERCHE LA VOIE, L’ILLUMINATION
REJOINT-NOUS DANS L’ASCENSION

La voix, encore elle, elle me sort des choses que je ne comprends pas. Pourquoi me parle-t-elle pour ne rien m’apprendre ?

TON CHEMIN TU DOIS TROUVER
PARMIS LES MENSONGES DES ANCIENS
REFLECHI ET TU TROUVERAS

L’Univers est infini, c’est la seule vérité selon les anciens, mais pourquoi me parle-t-elle de cela ainsi que des mensonges des anciens ? C’est vraiment à rien n’y comprendre.

Je continuai de marcher, sans jamais m’arrêter, il ne faut pas que je m’arrête… jamais, il ne faut pas que je m’arrête, il faut que je continue de marcher, autrement je risque de m’endormir à cause du froid polaire qui me fait frissonner de la tête aux pieds…

- Et si l’Univers n’est pas infini ? C’est la seule chose possible, je dois chercher un mensonge parmi les paroles des Anciens, parmi les enseignements des Anciens, me dis-je

L’UNIVERS N’EST PAS INFINI,
PARLE ET TU TROUVERAS LE CHEMIN
LE CHEMIN SE DESSINERA

- L’UNIVERS N’EST PAS INFINI ! L’UNIVERS EST FINI, C’EST LE MENSONGE DES ANCIENS, criai-je à l’intention de la voix

C’est à ce moment-là qu’une porte apparu devant mes yeux, une porte en bois. Je fis le tour, pour m’assurer que je n’avais pas halluciné. Puis je la touchai, impossible de dire pourquoi, mais elle paraissait si réelle. Elle était posée, sur la neige, j’avais l’impression que si je l’ouvrais, j’allais me retrouver simplement de l’autre côté.

LE CHEMIN TU AS TROUVE
PASSE ET TU VERRAS
TA DESTINEE S’ARRETERA
L’ILLUMINATION EST PROCHE DE TOI

Je décidai de l’ouvrir, sans la passer en premier, juste pour voir ce qu’il y a derrière, pour m’assurer que c’est une hallucination.

J’avançai ma main, je touchai la poignée, elle était froide, elle me brûlait la paume. Je tournai et elle s’ouvrit toute seule. Sans aide, je n’avais rien fait de plus, que…

***
La douleur, puis la chaleur, une chaleur agréable. Rien de mieux, j’avais envie de dormir, mais je ne savais pas où j’étais.

- Le dormeur s’est réveillé, entendis-je

J’ouvris les yeux, rapidement, je regardai devant moi, je ne vis que du gris, une sorte de plafond. Des cheveux apparurent, puis une tête, je ne le connaissais pas. Il me parla d’une voix douce.

- N’essayez pas de bouger, la simulation s’est bien passée, n’essayez pas de fuir, je vous connais maintenant.
- Qui êtes-vous ? demandais-je

Pour réponse je n’eu rien d’autre que le droit de voir autre chose que le plafond, en moins de deux secondes je me retrouvai en position assise.
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MessageSujet: Re: SG-17: Perdus dans un monde de glace   SG-17: Perdus dans un monde de glace EmptyVen 27 Aoû 2010 - 20:01

Pas grand chose a ajouter, ces chapitres sont très brefs, ils ne laissent pas beaucoup de lignes à l'action pour progresser. ^^ Il semblerait donc que la bonne explication ait été celle de la simulation informatique - l'hypothèse qui me séduisait le moins de base, mais je me garderais bien de juger pour le moment - et que celle-ci soit maintenant achevée... Mais qui peut dire, avec les simulations ? ^^

Le coup de pouce donné a Ethan est tout de même assez monumentale. ^^ Je ne sais pas si c'est son subconscient qui en a été à l'origine ou le mystérieux Maître du Jeu, mais même sans connaitre le proverbe Ancien, j'aurais pu deviner ce qu'il fallait répondre, surtout compte tenu de la situation dans laquelle il se trouvait, environné par cette barrière. =p

PS : J'ai remarqué une amélioration significative de l'orthographe, bravo. Wink
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MessageSujet: Re: SG-17: Perdus dans un monde de glace   SG-17: Perdus dans un monde de glace EmptyMar 8 Fév 2011 - 19:07

La suite (après un moment d'attente dont je suis désolée)


Chapitre 11 : Simulation

Bien que je puisse remarquer que je me trouve dans une espèce de laboratoire, il fallait que je sache qu’est-ce qu’on me voulait. Rien ne ressemblait au SGC, que ce soit les choses qui ressemblent le plus à un ordinateur ou simplement la configuration des murs. Les pièces sont rondes et non carrées, il n’y a aucun angle. Tout est rond. Original…

L’homme qui me retient prisonnier revient près de moi, cette fois-ci je le vois clairement. Il a les cheveux blancs, avec un visage plutôt rondelet. C’est un humain, du moins en apparence. Il ne parle pas comme les Goa’ulds, de toute façon ce n’est pas vraiment le style Goa’uld, la pièce ne leur irait pas du tout.

- Vous avez trouvé, la lumière, la porte, c’est bien, me dit-il
- Qui êtes-vous ? demandai-je encore une fois
- Le sauveur, le sauveur…

Il quitta à nouveau la pièce. Les liens qui me retenaient s’évaporèrent, je puis me lever. A peine eu-je mis un pied par terre que la tête me tourna. La position couchée ne me va pas tant que ça. Je me rassis quelques secondes, le temps que ça passe et retentais le coup.
Cette fois-ci tout se passa correctement. Bien que j’aie encore mal à la jambe, je pouvais marcher à peu près normalement. C’était assez spécial.
Je m’approchai des ordinateurs, ils étaient à peu près comme ceux que l’on trouve sur Terre, avec un système d’exploitation de style Linux. Bien que ça ne ressemble qu’au premier coup d’œil, c’est quand même frappant.

J’étudiai la pièce, une seule porte, peut être est-elle gardée ? Je m’approchai d’un trou dans le mur, ce devait-être une sorte de fenêtre, ronde, elle aussi. Il y avait une sorte de verre, comme celui que j’avais vu dans, heu… sur la planète de glace. Dehors, tout était vert, comme une forêt. Des arbres, bien plus large que ce que l’on peut trouver sur Terre, ils ont à peu près la taille d’un immeuble (en largeur).

Sachant que le meilleur moyen de rentrer chez moi est de quitter cette pièce, je tentai ma chance. Je m’approchai de la porte et l’ouvrit. Il n’y avait personne, à croire que j’avais encore halluciné. Je me trouvai dans un couloir relativement grand. Il devait y avoir des portes tous les trois mètres. Enfin, le couloir ressemblait plutôt à un tunnel, il était arrondi.

Je décidai de partir sur la droite. Ne sachant de quel côté aller. Un homme était appuyé sur une porte. Il était à peu près de la même taille que moi. Peut être que ce serait mieux que je ressemble à l’un des leurs plutôt qu’avec mon habit, vert SGC, assez voyant parmi le noir et gris de leurs uniformes.
Je m’approchai doucement de lui par derrière, il ne me regardait pas, il me tournait le dos. Heureusement pour moi. Je pris mon élan et lui flanquai un joli coup de poing dans la tempe, histoire de l’assommer un bon moment. Je regardai à l’intérieur de la pièce qu’il devait surement garder. Il n’y avait personne et elle ressemblait étrangement à celle que je venais de quitter.

Je le tirai à l’intérieur, au moins j’avais moins de chances de me faire prendre entrain de me changer dans la pièce qu’à l’extérieur. Je le déshabillai et mis ses habits, ils étaient assez joli par rapport au vert uni dont j’avais l’habitude. Je plaçai la ceinture, qui devait surement contenir au moins une arme. Mais comme tout ne ressemblait à rien, je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre.
Je replaçai mes habits sur le pauvre malheureux qui avait subit les foudres de ma colère et quittai au plus vite la pièce.

Je continuai de marcher, toujours dans la même direction. Un autre homme, habillé de la même manière que moi escortait seul un homme, habillé en jaune canari.

- Eh ! Vous, aidez moi à l’attacher sur la chaise de simulation ! me lança-t-il

C’était peut être le moment d’en apprendre un peu plus sur cette « simulation » dans laquelle je m’étais retrouvé.
Je m’approchai de lui, il me désigna une porte, heureusement ce n’était pas celle où j’avais caché le garde habillé en tenue du SGC. Je l’ouvris et les laissa passer devant.

- Allez chercher les liens de contrôle, me dit-il
- Heu, je ne sais pas où ils sont, répondis-je
- A l’endroit habituel
- Je suis nouveau, je n’ai pas encore effectué ce travail, lui lançais-je

Il me désigna un tiroir, sous une console. Je pris tous les fils qui s’y trouvaient et les lui tendis. Il attacha le pauvre malheureux qui allait devoir trouver sa voie parmi le froid glacial. Surtout que lui était habillé de manière légère, très légère.

- Il va mourir, de dis-je intérieurement

L’homme s’approcha de l’une des consoles.

- Et, c’est parti ! J’espère que celui-ci arrivera plus facilement que le précédent, dit-il
- C’était qui le précédent ? demandai-je
- Un idiot qui a mis plusieurs semaines à trouver, il a fallu tellement l’aider, que j’en ai plus envie. En plus il n’était même pas habillé comme les autres prisonniers, je n’ai jamais compris pourquoi, il portait des habits verts…

Je ne répondis rien, c’était peut être moi. Heureusement qu’il, ne m’avais pas reconnu.

- En plus il te ressemblait…

Bon, ben c’était sur que c’était moi le précédent. Essayons d’avoir un peu plus de réponses sur cette « simulation ».

- C’est quoi cette simulation en fait ?
- C’est une longue histoire, ça a démarré lorsque les scientifiques ont fait comprendre à la population que l’Anneau de l’Enfer pouvait amener sur d’autres planètes. Et en plus, ils ont rajouté que les créateurs de cet Anneau ont décrété que l’Univers est infini, c’est impossible.

Au moins, ils ont une Porte des Etoiles sur leur planète, c’est bon à savoir. Mais eux, l’appellent « Anneau de l’Enfer », c’est peut être dû aux Goa’ulds, ou aux Unas. Quoi qu’il en soit, à présent, je sais comment appeler la Porte des Etoiles, sans me faire découvrir…

- Mais tout le monde sait que c’est impossible, nous faisons tout pour éviter les problèmes. On leur remet les idées en places. Les gens ne doivent pas quitter cette planète, de plus, avec l’Anneau de l’Enfer, ben, ils meurent. Leur voyage s’arrête en Enfer, c’est tout simple, me dit-il
- Comment savez-vous que les gens meurent quand ils traversent l’Anneau de l’Enfer ? demandais-je
- Tous ceux qui ont traversés cet Anneau ne sont jamais revenus, aucun, on n’en a jamais revu un seul.
Ne sachant quoi répondre, je lui laissai le soin de contrôler le tout sur sa console avant de lancer la simulation.

- Voilà, maintenant on le laisse tranquille jusqu’à ce qu’il trouve la solution. Le Doc’ passera de temps en temps pour vérifier que tout aille bien. C’est bon, on peut y aller, annonça-t-il

Je quittai la pièce et refermai la porte derrière mon nouveau collègue. Au moins, maintenant je sais qu’il devait y avoir une Porte des Etoiles sur cette planète, mais elle devait être cachée, mise à l’écart du monde pour éviter tout problème. Surtout que les gens de cette planète ne doivent pas connaître leurs coordonnées pour rentrer sur cette planète.

Ne voulant pas amener trop de soupçons sur moi, je décidai de quitter cet endroit qui m’a fait tellement souffrir pendant je ne sais combien de temps. J’arpentai les couloirs, à la recherche d’une sortie de secours. Au bout de quelques heures de recherche intense, je compris que les sorties ne devaient pas être indiquées comme sur Terre, dommage.

Au détour d’un couloir je surpris une conversation.

- J’ai eu deux idiots qui ont mis plus de deux semaines à trouver la sortie de la simulation, et en plus ils ont eu besoin de beaucoup d’aide… Franchement, la réponse est tellement simple à trouver que je ne comprends pas comment ils ont fait pour mettre autant de temps, dit le premier d’entre eux.
- Ouais, je ne peux pas expliquer cela, mais je n’ai jamais eu la chance de démarrer une des simulations, jpense que je ne suis pas encore assez gradé pour cela. J’espère que ça viendra bientôt, c’est mieux que de surveiller une entrée par laquelle personne ne passe pendant toute la journée… Qui voudrait sortir d’un endroit aussi merveilleux ?

Un endroit aussi merveilleux ? Il doit vraiment avoir un problème celui-là, parce que je ne sais vraiment pas ce qu’il trouve de merveilleux à ce site. Surtout que les simulations sont terriblement fatigantes, douloureuses et stressantes. Bref, je n’ai rien qui me permette de dire que tout ceci est aussi merveilleux. Bon, son travail lui permet de dire que la vie est tellement bien ici, parce que cela me permet enfin de trouver LA sortie que je cherche depuis bientôt trois heures, sans succès.
- Bon, ce soir j’ai le droit d’aller en dehors du centre pour voir ma femme et mes enfants, je sortirai par ici si tu le veux, comme ça tu auras un peu de travail ! ricana le premier
- C’est gentil tout ça, mais je ne comprends vraiment pas pourquoi personne ne passe par ici, puisque c’est la partie la plus proche de la ville, répondit le deuxième
- Normal, nous sommes dans la partie désaffectée du centre, ça en a peut être pas l’air mais il n’y a plus personne qui travaille dans ces locaux et il y a encore moins de simulations qui sont lancées par ici.

Après ce court dialogue, les deux compères se séparèrent. Je me glissai dans une des pièces adjacentes qui ressemblait à peu près à des toilettes terrestres mais en plus « alien »… J’attendis quelques minutes pour être certain que l’homme soit parti avant de sortir de ma cachette.
Le deuxième homme était appuyé contre le mur, juste à côté d’une porte qui ressemble à toutes les autres. Je m’approchai, j’essayai de me fondre dans la masse, de ressembler à n’importe quel employé de ce centre si bizarre soit-il.

L’homme me regardait avancer d’un air distrait, il ne semblait pas bien méchant. Arrivé à sa hauteur, je regardai attentivement la porte qu’il semblait garder. Elle n’était vraiment pas différente des autres, en rien du tout.

- Dites, est-ce que vous pourriez m’indiquer la sortie ? C’est mon premier jour et je suis un peu perdu, tentai-je
- Si vous avez votre carte de sortie, je veux bien vous l’ouvrir, mais sans ça, c’est non, vous n’irez nulle part

Dommage pour lui, je n’avais aucune envie de lui faire du mal, mais sortir d’ici était plus important qu’attendre que l’on me donne une carte de sortie que je n’aurais surement jamais puisque je ne fais partie d’aucun registre de leur planète.
Je fis semblant de ne rien comprendre à ce qu’il me racontait. Il n’était pas beaucoup plus grand que moi, mais était peut être un peu plus costaud. Je devais calculer mon coup pour éviter de me prendre une raclée. Me remémorant mes entrainements au SGC, je pris mon courage pour lui flanquer un coup de pied bien placé pour ensuite lui mettre un joli coup de poing dans la tempe. Il se souviendra peut être de moi, mais au moins je serais loin quand il se réveillera.

Je fouillai dans ses habits à la recherche d’une clé ou d’une autre chose semblable. Je tombai sur une sorte de radio que je pris sans hésiter. Tout pouvait me servir plus tard, surtout que ce n’était pas moi qui avais le GDO, c’était Jordan qui en était chargée. Bref, connaissant mes codes d’identification, je pense que cela devrait suffire amplement.

Sans trouver de clé, je tentai d’ouvrir la porte. Heureusement pour moi, cette planète ne semblait pas avoir de gros problèmes d’ordre, puisque je pus sans problème ouvrir cette porte et sortir du bâtiment.
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