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Sujet: Terminator: The Sarah Connor Chronicles Mer 11 Mar 2009 - 0:37
Je poste ce sujet ici pour vous faire découvrir la série en espérant peut-être un tel engouement de la part des membres que nous puissions lui consacrer plusieurs articles.
Concernant la série :
La Ligne Temporelle de la Série :
Les scénaristes situent la série entre Terminator 2 et Terminator 3. Il est d'ailleurs à noter que la série se démarque énormément des idées développées dans le troisième film, comme s'il s'agissait de nouvelles options.
Les Chroniques de Sarah Connor débute en 1999, après l'évasion de Sarah Connor de l'hôpital psychiatrique. Mais, après l'épisode 2, la ligne temporelle se fixe en 2007.
Répartitions des saisons et épisodes :
* saison 1 de 9 épisodes en raison de la grève des scénaristes (saison en cours de diffusion sur TMC) * saison 2 de 22 épisodes ( saison en cours de diffusion aux Etats-Unis) * saison 3 annulée
Les Audiences :
* Le pilote de la série a attiré 18.36 millions de téléspectateurs aux Etats-Unis et plus de 600 000 personnes lors de sa diffusion sur TMC en France * Le reste de la saison 1 a flirté autour des 8 millions. Les audiences de la saison 2 ont chuté à 4 millions environ par épisodes, en partie du à la concurrence des autres chaines. Mais il est bon à savoir que 36% des téléspectateurs américains enregistrent chaque épisode, faisant ainsi de TSCC la série la plus enregistrée du moment.
Il est à noter que la série est très appréciée par les publicitaires et le président et vice-président de la Fox, ce qui laisse espérer une 3ème saison.
Les Nominations et Récompenses :
* 2008 : Academy of Science Fiction, Fantasy & Horror Films, USA :Saturn Award du meilleur second rôle féminin à la télévision remporté par Summer Glau. Nomination de Lena Headey pour le Saturn Award du meilleur rôle féminin. Nominaton de la série pour Saturn Award de la meilleure série télévisée. * 2008 : Emmy Awards : Nominations de la photo la plus mémorable pour une série télévisée (pour le Pilote), pour les remarquables effets spéciaux de la série (toujours pour le Pilote) et pour la meilleure coordination des cascades (épisode 102, "Voyage dans le temps"). * 2008 : Teen Choice Awards : Nominations de Summer Glau pour le choix de la meilleure actrice dans la catégorie Action-Aventure et de la meilleure découverte féminine. Nomination de Thomas Dekker pour le choix de la meilleure découverte masculine. Nominations de la série pour le choix de la meilleure série découverte et du meilleur programme dans la catégorie Action-Aventure. * 2009 : Visual Effects Society Awards : Nominaton pour les remarquables effets spéciaux de la série (épisode 108, "Sabotage").
Les Slogans :
* This season a mother will become a warrior, a son will become a hero, and their only ally will be a friend from the future. * Everything he is, everything he will be, depends on her. * Take back the future. * The Mother Of All Destiny * Fate is not a choice. * Prepare for a battle without limits. * The Ennemy is stronger. So is she. * Full Metal Mayhem. * The future is about to change. Again. * Saving humanity just got tougher. * Save the planet. * Keep the future alive. * The Mother of tomorrows. * Her son. Our future. * Protecting her son means saving the world. * It's our FUTURE. It's her SON. * Hope is unleashed. * It will not stop. * Fight for the Future. * Destiny is worth the fight.
Le Casting :
L'équipe technique :
* La série a été réalisée par différentes personnes qui se sont relayées suivant les épisodes : Charles Beeson, Jeffrey G. Hunt, David Nutter, J. Miller Tobin, Bryan Spicer, Jeff Woolnough principalement (n'hésitez pas à vous rendre sur le site IMDB afin d'en apprendre davantage sur les côtés 'techniques' de la série) * Le scénariste principal est Josh Friedman, qui a fait ses armes sur les scénarios du Dahlia Noir et de La Guerre des Mondes. * La musique est dirigée par Bear McCreary à qui l'on doit la magnifique bande-son de la série Battlestar Galactica.
Les acteurs :
Lena Headey : Sarah Connor
Thomas Dekker : John Connor
Summer Glau : Cameron Philipps
Jonathan Jackson : Kyle Reese (à droite, reprends le rôle tenu par Michael Biehn dans le premier volet de Terminator)
Brian Austin Green : Derek Reese
Je ne rajouterai personne au casting de cet article car je ne voudrais pas trop vous spoiler. Mais, j'éditerai au fur et à mesure.
Voilà, j'espère vous avoir donné envie de découvrir ou de discuter de cette excellente série. ^^
Dolphen Légionnaire de l'Espace
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Sujet: Re: Terminator: The Sarah Connor Chronicles Mer 11 Mar 2009 - 0:48
A présent, voilà un des longs romans dont j'ai le secret pour vous faire partager mon avis... Bonne lecture ^^
Attention, je parle de la saison 1 jusqu'à l'épisode 8 compris, donc, si vous n'avez pas encore commencé la série, faites attention aux spoilers !
Au risque de vous choquer, je n'ai pas vraiment accroché à Terminator 2 et je ne me rappelle pas vraiment de Terminator 3 que je n'ai du voir qu'une seule fois.
Je suis, par contre, fan du 1er film qui m'a bouleversée dès la première fois que je l'ai vu et toutes les fois suivantes d'ailleurs. Je ne parlerai pas des effets spéciaux qui sont excellents, de la musique qui colle parfaitement, de la tension dramatique du à la poursuite incessante et d'un Schwarzy bodybuildé particulièrement convainquant dans son rôle d'homme de métal. De même d'ailleurs que je ne m'attarderais pas sur les aspects "techniques" et effets spéciaux de la série qui sont parfaits et suffisamment bien distillés pour que TSCC soit bien équilibré et non pas seulement une série de "baston".
Avec le premier Terminator, je suis tombée en amour comme disent les Québécois, de la relation de Kyle Reese et de Sarah. Ce passage de l'histoire qui est la base de tout, a illuminé le film pour moi et l'a rendu humain et profond. Cette relation d'une intensité incroyable au vu du peu de temps qu'elle a duré et qui donne naissance à un enfant, remplit la vie de Sarah (car pour moi, elle n'oubliera jamais Kyle ! et ce quelque soit la personne qui partagera sa vie ensuite). J'ai été impressionnée par la façon pure, tendre et pudique dont James Cameron l'a traitée. J'ai vu le film une bonne vingtaine de fois, mais j'éprouve toujours les mêmes sensations, les mêmes émotions, le même stress et le même désespoir lorsque Kyle perd la vie.
Eh bien, voilà ! Je retrouve une bonne partie de ces ingrédients et bien d'autres dans les Chroniques de Sarah Connor. Certes, Sarah semble être beaucoup plus douce et moins combattive que dans les films (sans compter qu'elle a changé de couleur de cheveux ), mais ça ne me gêne pas ! Lorsqu'elle évoque Kyle, on retrouve la passion, l'attachement profond et indéfectible qu'elle a ressenti et ressentira toujours pour lui. Elle est plus humaine, peut-être, mais elle est de toute façon, totalement dévouée à son fils et à leur cause, quitte à renoncer à ce qui pourrait lui apporter le bonheur, et en cela, elle correspond totalement à la Sarah des films.
Que Kyle soit régulièrement évoqué, et même qu'il soit montré à l'écran (d'autant que Jonathan Jackson est, à mon avis, un bon compromis pour jouer la "jeunesse" de Michael Biehn, donc, je suis plutôt pour) me satisfait énormément. Il a sa place dans la série et dans l'histoire ! Sans lui, rien n'aurait été possible et je suis heureuse qu'il soit vraiment recentré. Car pour Sarah, il est toujours là ! Elle pense à lui tout le temps, il fait partie de sa vie et il est le "modèle" de son fils, donc, c'est comme s'il vivait encore ; alors pourquoi le laisser de côté ? Cet aspect donne, à mon avis, encore plus de puissance dramatique à la série.
Le personnage de John est bien développé. Certes, il est beaucoup moins rebelle et semble beaucoup plus "sage" que dans T2, mais ce n'est pas grave, il joue son rôle, prend parfois les choses en main, bref, il se forme à devenir un leader. Ce qui ne doit pas être évident lorsqu'on n'a que 16 ans et le poids de l'avenir du monde sur ses épaules. J'apprécie beaucoup son personnage qui ne sait pas vraiment à qui faire confiance car il se rend compte que tout le monde lui ment ou lui cache des choses (cf épisode 8 lorsqu'il apprend que Cameron lui a déjà menti). Alors, il fait face, sert les dents et essaie de garder son humanité et son courage dans un monde qui met tout en oeuvre pour le faire disparaitre.
Et puis, il y a Cameron, qui est, à mon avis, le personnage qui évolue le plus dans la saison 1. De robot programmé pour tuer et protéger au premier épisode, elle devient un être qui ne sait plus ce qu'elle est ni ce qu'elle veut : être une jeune "fille" séduisante (cf épisode 8 lorsqu'elle se met du vernis à ongles ou d'autres où elle tente des essais de maquillage) tout en n'étant pas vraiment consciente de l'effet qu'elle peut provoquer auprès d'un ado "impressionnable"... ou une machine pure et dure. Elle "s'humanise" au contact de John et Sarah, elle apprend à aimer l'art (cf épisode 7 et la magnifique scène du ballet)... J'aime cette quête d'elle-même que lui font mener les scénaristes et ce, tout en douceur, sans précipitation.
J'ai toujours été touchée par cette idée de robot pouvant "ressentir" et devenant quasi plus sensible et humain que les hommes eux-mêmes. C'est le dilemme de BSG avec particulièrement les numéros 8 (mon personnage préféré, Sharon) qui n'arrivent pas non plus à se situer. On retrouve un peu la même idée ici, traitée différemment, bien sûr mais je la trouve toute aussi puissante et toute aussi bouleversante.
Au risque de passer pour une trop grande romantique, le pôle principal d'attraction à mes yeux est la relation ambigüe de John et Cameron. Là encore, même topo que pour BSG et le couple Halo-Athéna (mon préféré) : comment accepter l'idée d'aimer un être qui n'est pas fait de chair et de sang ? Comment accepter de s'attacher à un être "construit", qui n'est pas sensé avoir de conscience ? Comment accepter l'idée que cet être a pu se séparer de son "programme" pour devenir un être pensant à part entière ?
Mais dans la série, ces questions prennent encore une autre dimension : Comment accepter l'idée d'être profondément attaché à un être qui est sensé donner sa vie pour vous aider mais qui peut se retourner contre vous à n'importe quel moment et vous faire disparaitre ? C'est la roulette russe. Laisser cet être s'approcher assez de vous pour vous protéger, suffisamment près pour sentir son "humanité", sa "fragilité", sa "sensualité", pour ne plus pouvoir vivre sans elle, mais en même temps, être toujours aux aguets, se rappeler toujours le danger...
Car c'est bien là le problème : il est évident que John est totalement sous l'emprise de Cameron dans le fait qu'il cherche constamment son regard, et qu'il la défend constamment : rappelez-vous dans l'épisode où il aide Derek à s'échapper, lorsque Derek et Sarah doivent le retenir car il ne veut pas partir sans Cameron. Elle est une partie de lui-même même s'il s'en défend. J'irai jusqu'à dire que, plus il s'en défend et plus elle prend de la place dans son coeur et sa tête. Il suffit de voir à quel point il est content, dans l'épisode 8, lorsqu'il travaille sur la puce de Vic (le Terminator qu'elle a "terminé") et que Cameron, au lieu d'aller lui chercher à manger comme il l'a demandé, vient s'asseoir à côté de lui.
Il est troublé par cet être qui ne correspond pas du tout à ce qu'il attendait : non seulement elle n'a pas l'apparence des T... normaux, mais en plus, elle se révèle, à certains moments, douce, tendre, naïve au point d'en devenir touchante, inconsciente de sa sensualité et pourtant capable de déclencher une tempête dans la tête de ce garçon.
En même temps, si j'appelle de mes voeux cette relation, une question se pose : si cette relation perdure, comment les résistants accepteront-ils la présence auprès de John d'un robot alors qu'ils luttent contre eux justement ? D'ailleurs, lorsqu'on voit Derek dans le futur, on se rend bien compte que c'est Cameron qui vient le chercher pour l'amener à John. Comment les résistants acceptent-ils cette situation ? Comment, en effet, pourraient-ils admettre qu'il s'attache à une "machine" et qu'il en fasse son bras droit, alors qu'ils se battent pour détruire les robots ? Cela ne pourrait-il pas porter préjudice au futur leader ? Comment réagirait Sarah à tout cela, elle qui se bat depuis toujours pour permettre à son fils d'accomplir la tâche qui lui revient ? Mais, en même temps, a-t-on le droit de refuser l'amour, le vrai, simplement parce qu'il y a de l'opposition ?Quand l'amour est là, qu'il est si fort et qu'il transcende tous les obstacles (et celui d'aimer et d'être aimé d'une "machine" me semble l'un des pires, pas à vous ?) pourquoi y résister et y renoncer par peur de déplaire aux autres.
Cameron a été, d'après ce qu'on sait, envoyée dans le passé par John. Qui l'a vraiment créée ? Qui l'a programmée ? Qui est-elle vraiment pour lui dans le futur ? Son bras droit, sa compagne, les deux ? Pourquoi l'a-t-il envoyée ? Parce qu'il n'a confiance qu'en elle ? Parce qu'il était sûr que lui, ado, la suivrait n'importe où ? Devait-elle l'aider à comprendre qu'il doit s'allier à une "machine" et par "alliance", j'entends tous les sens du terme..., pour réussir à battre Skynet et les autres robots ? Peut-être que, justement, la survie du monde dépend de cette relation humain-robot qui dépasse largement une simple idée de relation physique ou de relation ado...
J'aime ce couple en devenir et j'espère que les scénaristes développeront cette relation de la façon la plus complexe et la plus belle qui soit, sans pour autant tomber dans la facilité de les faire coucher ensemble simplement parce qu'elle est belle et qu'il craque... ça, ça ne me plairait pas du tout. Je voudrais retrouver dans leur futur relation, l'intensité, la profondeur, l'émotion de leurs regards...
Car c'est cela que j'aime ! Cette confusion des sentiments, cette attraction fatale que l'un et l'autre ressentent et que John combat de toutes ses forces tout en étant déjà piégé. J'aime la façon pudique et retenue dont ces relations sont traitées, distillées au coeur du conflit, de la peur, du danger simplement par des regards qui en disent long.
Les Chroniques de Sarah Connor raconte une histoire de résistance et de guerre, certes, mais c'est surtout le combat que mènent un groupe de personnes pour rester proches les unes des autres en dépit de tout, laissant l'amour s'infiltrer là où il ne devrait pas exister.
sunjin Skinjob N°7
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Sujet: Re: Terminator: The Sarah Connor Chronicles Jeu 12 Mar 2009 - 21:19
pour la présentation Dolphen.
J'ai regardé la série dès sa sortie pour voir comment l'univers de Terminator et le personnage de Sarah Connor étaient traités.
Une série très agréable à suivre malgré quelques faiblesses de scénario. Mais outre une réalisation soignée et des effets spéciaux à la hauteur des films, les personnages principaux y sont de grandes réussites ce que confirmera la saison 2 en affirmant l'importance et l'intérêt des rôles masculins (John, Derek, Charley et James) de la séries !
Quant aux deux héroïnes : elles crèvent l'écran et rarement on aura vus des personnages féminins aussi intéressants ! (à part dans BSG hein )
Mais c'est un demi-surprise quant on sait que l'écriture est en partie faite par... James Cameron ! Et effectivement les personnages sont l'atout majeur de la série avec sa réalisation vraiment réussie : photos, cadrages, effets spéciaux.
Autre atout de la série : elle se penche sur la notion d'Intelligence Artificielle (IA) via le personnage de Cameron, et le fais très bien, aussi intelligemment que finement, ce que les films avait juste esquissé ! Elle pose aussi comment le lien entre John Connor et les machines se fait, combien il va s'avérer complexe et ça j'adore !
Après la série n'apporte rien aux films, sauf à ceux et celle que Terminator 3 avait déçue (et c'ets mon cas) en proposant une suite bien plus excitante, parfois très brouillonne en terme de scénario et donc inégale en qualité (Saison 1 - mais que 9 épisodes ^^) puis maitrisée et plus profonde en Saison2.
J'ai trouvé la 1ère saison assez inégale, maquant de fil, je n'ai pas toujours compris où ça voulait aller.
Mais, dès la saison 2, ça change et la seconde saison est vraiment très au-dessus : plus de rythme, des questions approfondies (les IA, la notion de destin et de responsabilité...), idem pour les personnages dont John qui prend (enfin) de l'ampleur car pour cette première saison (comme dans T3) il est mou du genou le sauveur de l'humanité...
Saison 2 qui introduit aussi Stéphanie Jacobsen révélée dans Battlestar Galactica : Razor.
Reconversion réussie pour Brian Austin-Green au passage !
Bref une série que j'ai plaisir à suivre (j'ai des comm prêts pour chacun des épisodes de la S2 ) et dont je me demande dans quelle mesure, ou pas elle sera cohérente avec Salvation dont la sortie approche, parce que T3 (dont les évènements sont carrément ignorés ici d'ailleurs) je n'ai pas aimé ! Alors que les deux premiers oui ^^.
Autre bon point de la série : elle a gardé le thème musical et franchement
Illustration par l'exemple avec la bande-annonce de la saison 2
EvilLoki Pirate Galactique
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Sujet: Re: Terminator: The Sarah Connor Chronicles Lun 26 Oct 2009 - 2:33
Et bien, aussitôt découverte aussitôt finie. Je viens en effet de finir les deux saisons de TSCC et je suis vraiment triste de voir qu'il n'y a pas de troisième saison (alors qu'à l'époque je m'en foutais complètement ... que le monde est cruel ).
Il y bien quelques défauts mais l'ensemble est suffisamment prenant pour compenser ces faiblesses. En ce qui concerne qui la cohérence avec la franchise, l'ensemble y est donc ça va et vu que je n'ai pas vu le troisième opus, je n'ai pas repéré grand chose. Quoiqu'il en soit, il est vrai que l'ensemble des aller et retour temporels sont assez difficile à suivre au final.
sunjin a écrit:
les personnages principaux y sont de grandes réussites ce que confirmera la saison 2 en affirmant l'importance et l'intérêt des rôles masculins (John, Derek, Charley et James) de la séries !
C'est surtout ça le gros plus de la série. On retrouve un John en pleine adolescence qui a déjà pris sa place de futur leader sans vraiment s'en rendre compte et quand même il s'en défend. Cette évolution est vraiment appréciable tout au long de la série. Derek m'embête un peu plus parce que c'est un personnage qu'on est un peu obligé d'aimer vu que c'est le frère de Kyle et puis son comportement n'est pas toujours des plus exemplaire. On arrive cependant à l'apprécier
Spoiler:
jusqu'au final où sa mort a été un vrai choc : inutile, violente, surprenante
J'ai beaucoup aimé Charley également. Il a vraiment un rôle pas enviable tout au long de la série, notamment avec sa relation avec Sarah. Parce qu'il semble évident qu'elle l'aime, mais elle a un but et puis il y a toujours Kyle. Je ne suis vraiment pas amateur des histoire d'amour dans ce genre de série/film, mais pour celle ci, je dois avouer que tout cela est presque poignant.
Et puis il y a Sarah et Cameron qui sont les deux atouts de cette série. Je préfère d'ailleurs cette Sarah à celle des films. A la fois sage et protectrice, c'est une femme forte et sure d'elle comme on en voit hélas trop peu dans les séries de ce genre. Et on peut voir qu'elle fait un sacré boulot dans sa mission même si on a un peut l'impression que la seule chose qu'elle ait apprise à John sois : "RUN" Autre élément bien mené est sa relation avec John avec notamment la scène du pilote lorsqu'elle lui demande si il y a de jolies filles à l'école. Il y a une vrai complicité entre les deux que les scénaristes n'hésitent pas à bousculer.
On en arrive du coup à Cameron que j'aime particulièrement. Dans le même genre que Schwarzy dans T2, les robots reprogrammés sont des super-personnages (et puis pour le coup, Skynet a été sympa, l'enveloppe est, pour moi, plus attrayante que celle d'un T-800 traditionnel )
Dolphen a écrit:
Et puis, il y a Cameron, qui est, à mon avis, le personnage qui évolue le plus dans la saison 1. De robot programmé pour tuer et protéger au premier épisode, elle devient un être qui ne sait plus ce qu'elle est ni ce qu'elle veut : être une jeune "fille" séduisante (cf épisode 8 lorsqu'elle se met du vernis à ongles ou d'autres où elle tente des essais de maquillage) tout en n'étant pas vraiment consciente de l'effet qu'elle peut provoquer auprès d'un ado "impressionnable"... ou une machine pure et dure. Elle "s'humanise" au contact de John et Sarah, elle apprend à aimer l'art (cf épisode 7 et la magnifique scène du ballet)... J'aime cette quête d'elle-même que lui font mener les scénaristes et ce, tout en douceur, sans précipitation.
+1 plus rapide de quoter
Je trouve d'ailleurs dommage que ce personnage soit moins présent dans la saison 2.
Spoiler:
Même si l'épisode qui lui est plus ou moins consacrée sur ces visites aux archives est excellents
Et puis il y a le mystère qui l'entoure concernant son modèle et sa vrai mission (tant celle que futur-John lui a donné que sa mission initiale).
Spoiler:
Ainsi que cette alliance avec John Henry? La nature de cette troisième faction voulant la paix?
Les thèmes de l'I.A et de la robotique sont également bien traité. Cameron évolue mais reste une machine avec un beau code source hurlant TERMINATE : JOHN CONNOR. Sa relation avec John n'en est que plus ambigu et nous n'auront peut être pas les réponses à ces questions .
Les flash-forwards sont également très bon puisqu'ils nous en apprennent beaucoup sur la résistance et la vie post-Judgement Day en tout cas beaucoup plus que dans T1 et T2 (et je n'ai pas vu T3 et T4). L'Australie, le sous marin, la banalisation de l'utilisation de T dans les bases de la Résistance ...
Spoiler:
J'ai également bien aimé tout l'arc Weaver/John-Henry même si au final, on a plus de questions que de réponses. Qui est sera Skynet : lui ou son frère? On finit quand même par s'y attaché à ce petit robot.
Bref, ce commentaire est un peu décousu parce c'est assez dur de commenter comme ça deux saisons d'un coup. Mais la réalisation est excellente à tout point du vu ainsi que l'interprétation. Cette série a cependant quelques défauts et surtout éléments qui m'ont vraiment embêté mais l'ensemble est suffisamment prenant pour pousser outre cela. Je conseille fortement cette série (même si je dois être un des derniers à l'a connaitre sur ce forum).
Heureusement que la nouvelle de la possibilité de film direct-to-DVD tombe cette semaine.
sunjin Skinjob N°7
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Sujet: Re: Terminator: The Sarah Connor Chronicles Lun 26 Oct 2009 - 9:08
Double plaisir que de te lire EvilLoki : je ne savais pas pour le film et la nouvelle me ravit, et surtout ton arrivée dans la série qui mérite, oui, d'être découverte et qui aurait amplement mérité une troisième saison à la place de la 2ème de Dollhouse (autre débat^^).
Pour moi la série décolle vraiment à partir du 2.04 et s'offre un season finale que j'ai trouvé très bon, et ce sur les 2 derniers épisodes.
Je parle de tous les épisodes ICI (écrit avant la création section ici....)
Et je conclus avec cet extrait sublime du 2.21
Skay-39 The Vortex Guy
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Sujet: Re: Terminator: The Sarah Connor Chronicles Mer 4 Nov 2009 - 21:12
The Sarah Connor Chronicles compte parmi mes séries préférées, malgré la regrettable absence de conclusion. Elle sait préserver l'ambiance si propre aux films Terminator, emprunte d'imminence, écrasée par la menace du Jugement Dernier, toujours aussi présent dans le futur - et régulièrement rappelé par des flash-back (ou flash-forward ?) ; tout en s'en démarquant par un traitement plus moderne et énergique, puisque la lutte ici se déroule autant dans le futur que dans le passé.
Le Pilote est excellent, et laisse présager de la suite ; la scène du coffre-fort est un bon exemple de l'usage qu'il sera fait dans l'avenir des voyages temporels, une sorte de mécanique complexe qui nécessite des plans sur le long terme.
J'aime découvrir au fur et à mesure de la série de nouveaux modèles de Terminator, disposant d'un équipement différent, de programmations plus ou moins élaborée... TSCC enrichie efficacement l'univers Terminator, et c'est une chose extrêmement appréciable pour un fan. ^^ Enfin, peut-être ne l'étais-je pas auparavant, mais c'est désormais le cas.
La saison 1 était bonne, la seconde encore meilleure. Le premier épisode en particulier... Waoh ! Bon sang, quelle tension ! J'était littéralement transporté. Au cours de cette seconde saison, l'axe de Catherine Weaver m'a laissé un peu dubitatif : il était trop nébuleux, un peu trop plat aussi. L'histoire de John et Riley, bien qu'étant une très bonne idée initialement, a également durée un peu trop longtemps à mon goût. De plus, j'ai regretté que Riley n'ait pas été une fille comme les autres. Cela aurait eut bien plus de sens, aurait signifié que John aurait pu vivre une vie normale, s'il s'était détourné de son destin. En faire un traquenard avait un petit côté machination sentimentale à la Feux de l'Amour.
On peut certes regretter qu'aucune mise au point ne soit faite rapport aux voyages temporels ; en effet, si Skynet peut envoyer tant de Terminators dans le passé pour retrouver ses chances de victoire, comment la victoire est-elle possible ? La guerre ne risque-t-elle pas d'exister indéfiniment, éternellement remise en jeu par un nouvel acteur envoyé dans le passé ? Il n'aurait pas été inutile de "légiférer" sur le voyage temporel... Mais peut-être était-ce prévu pour la saison 3.
Cependant, ce sont là les deux seuls points noirs que je trouve à cette deuxième saison (avec sa conclusion, mais j'aborderais ce point plus tard) ; ceci mis à part, la transformation de John depuis l'ado renfrogné vers le leader que nous connaissons, les péripéties de Cameron qui ne cesse jamais de nous donner froid dans le dos, la radicalisation de Sarah, bien décidée à empêcher l'innommable de se produire, et l'increvable Chromartie... Autant d'éléments qui provoquent une accélération stimulante du rythme et accroissent la tension d'épisode en épisode. Certains sont vraiment de petits bijoux. Je crois que mon préféré est le 2x11 Self Made Man.
Mon plus grand regret, en réalité, tient à la dernière minute du dernier épisode, et c'est d'autant plus agaçant : en effet, il est totalement, entièrement, absolument invraisemblable que Sarah Connor laisse son fils partir seul vers un futur apocalyptique en compagnie d'un Terminator aux intentions troubles, et ce pour sauver un autre Terminator dont il s'est inconsidérément épris ! Elle ne le mettrait pas en danger, elle ne condamnerait pas l'avenir de la Résistance pour sauver Cameron, qu'elle considère au mieux comme une machine défectueuse.
Enfin, ce final grotesque mis à part, et malgré l'absence de conclusion, TSCC est définitivement une série à voir. Un vrai délice d'un bout à l'autre...
tarja Chrysalide Astéroïdale
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Sujet: Re: Terminator: The Sarah Connor Chronicles Ven 11 Déc 2009 - 20:58
en ce qui concerne la fin et Sarah qui laisse John partir, c'est au contraire tout a fait dans la psychologie de celle ci: elle veut a tout prix empecher l'arriver du jugement dernier si elle part, ca arriveras, et personne ne pourras l'arreter... le fait que John arrive dans un monde apocalyptique demontre d'ailleurs, que celle ci a echouée ou du moins, n'as pas reussit a l'arreter completement.
Kodeni Larve Toxique
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Sujet: Re: Terminator: The Sarah Connor Chronicles Lun 9 Déc 2013 - 14:27
J'arrive après la bataille mais vu qu'il s'agit d'une de mes sagas fétiches, je voulais donner mon avis. Je me refais actuellement la série en BR et je ne me souvenais plus que je l'avais autant apprécié.
Un T888 qui se veut être une amélioration du T800, un modèle féminin (incarnait par une jolie actrice), un Connor bien choisi (physiquement à mi-chemin entre celui de T2 et celui de T3, même si T3 ne compte pas dans cette timeline), quelques explications sur la façon dont Skynet a réussi à prendre le contrôle et l'introduction de personnages inédits. Je me suis régalé et j'ai regrette l'abandon de la série alors que la saison 3 aurait permi d'explorer bien des pistes.
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Sujet: Re: Terminator: The Sarah Connor Chronicles