Auteur : moi ^^
Genre : Aventure
Description : Une mission diplomatique qui tourne mal.
Bonn lecture à tous et n'oubliez pas les com's, ça fait toujours plaisir
Dans la jungle...
La jeune femme se trouvait devant la porte des étoiles. Elle fixait émerveillée cet immense engin qui l’avait forcée à changer de vie radicalement. La jeune femme ne regrettait rien, au contraire. Ici, elle avait enfin trouvé sa place. Atlantis était sa famille maintenant. Elle sentit des fourmillements dans sa nuque et sut qu’il l’observait. John devait se trouver devant son bureau. Elle se retourna et croisa les yeux bleus de son subalterne. Elle lui sourit.
E : Bonjour colonel.
J : Bonjour docteur Weir. Pressez de partir ?
E : Oui assez. Ça fait quand même huit mois que je ne l’ai pas traversé.
John la regarda plus attentivement. Ces yeux verts pétillaient de bonheur et d’excitation. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas eu cette expression. Il se mit à la contempler.
E : Vous aviez quelque chose à me demander John ?
J (sorti de ses pensées) : Quoi ?
E : Je me demandais ce que vous faisiez là si ce n’était pas pour me demander quelque chose.
J : Je vous cherchais.
E : Pourquoi ?
J : On part dans moins d’une heure.
Elisabeth regarda sa montre. En effet, il était déjà 9h30. Elle lui fit signe qu’elle arrivait. Il acquiesça et la laissa seule. Elle se retourna vers la porte, la remerciant d’avoir bouleversé sa vie. Grâce à elle, elle avait peut-être trouvé l’amour.
Une heure plus tard.T : Vous savez où est encore Rodney ?
J : Ne vous inquiétez pas Teyla. J’en suis sûr qu’il est en train de remplir son sac de barres vitaminées.
R : On parlait de moi ?
J : Pourquoi ? Vous avez entendu « barres vitaminées » ?
R (ironique) : Heureusement colonel que je suis intelligent sinon vos vannes me toucheraient presque.
Ro : Weir ne devait pas venir avec nous ?
E (arrivant essoufflée) : Désolée, j’ai quelques minutes de retard.
J : Ce n’est pas grave.
R : Evidemment avec Elisabeth c’est normal, mais si c’est moi qui arrive en retard, c’est une faute impardonnable !
Ro : C’est ce qui fait la différence entre un leader et un chef scientifique.
T (coupant les discutions) : Si on y allait ? Ce peuple avait très envie de voir notre chef. Ça ne serait pas correct de le faire attendre.
E : Oui, allons-y. (tout bas) Merci Teyla.
T : Mais de rien docteur.
Les deux jeunes femmes se sourirent et, ensemble, suivirent les trois compagnons à travers la porte.
Sur Litana Arrivés à destination, deux hommes et une femme les attendaient. Ils étaient vêtus comme des indiens sauf qu’ils avaient la peau blanche. John s’adressa directement au premier homme. Celui-ci fixait Elisabeth, ce qui la rendait mal à l’aise.
J : Bonjour Cormack.
C (dévisageant Elisabeth) : Bonjour colonel.
R (aux autres) : Et vous, vous êtes ?
? : Je m’appelle Jila et lui c’est Manir. Bienvenu sur Litana.
Ro : nous savons où nous sommes merci.
J (hochant la tête) : Naturellement.
M : Suivez-moi, je vais vous indiquer le chemin de notre village.
Les atlantes hochèrent la tête et suivirent leurs hôtes. John parlait à Manir, Teyla à Jila, Ronon était tout seul derrière elles, tandis qu’Elisabeth venait juste de se faire rejoindre par Cormack. Au bout de quelques minutes.
C (s’adressant à Elisabeth) : Excusez-moi, mais on ne se connaît pas ?
E : Non, je m’appelle Elisabeth Weir. C’est moi qui dirige la citée d’Atlantis.
C (impressionné) : Une femme à la tête d’une citée toute entière. Ça doit être une lourde responsabilité.
E (souriant) : Ce n’est pas facile tous les jours en effet.
Ils discutèrent durant tout le trajet sous le regard mi-jaloux, mi-protecteur de John. Celui-ci quitta Manir pour parler à Ronon. En effet, il avait été, selon lui, trop agressif envers Jila.
J : Qu’est-ce qu’elle vous a fait ?
Ro : Rien mais j’ai un mauvais pressentiment envers ce peuple.
J : Vous en avez toujours !
Ro : Je suis sérieux Sheppard.
La conversation s’en tint là. John était en train de réfléchir à ce que lui avait dit Ronon quand de petites maisons en bois apparurent soudain dans le paysage. Manir leur présenta Aldin, son village. En se retournant, John vit Elisabeth rire à une des blagues de Cormack. Cela le mit de mauvaise humeur : il n’y a que lui pour la faire rire.
Les habitants furent très accueillants de même que leur chef, Dirac qui apprécia très vite Elisabeth pour ses qualités de diplomate ainsi que ses qualité de chef. Ils déjeunèrent donc avec les habitants. L’après-midi, Elisabeth essaya de convaincre Dirac des biens fondés d’une alliance avec Atlantis alors que le reste de l’équipe découvrait les us et coutume de ce peuple.
Une grande fête fut préparée en leur honneur avec des habits traditionnels, ce qui n’enchanta pas Rodney qui ne s’intéressait qu’à leur technologie, très peu évoluée. Il grommela dans son coin toute la journée et essaya d’éviter les enfants, très attirés par les objets Anciens qu’il baladait.
Enfin, une alliance fut signée. Les Litans s’engagèrent à donner aux atlantes de la nourriture en échange de médicaments, puis des femmes prirent Elisabeth et Teyla en les poussant gentiment dans une tente. Les enfants gloussaient autour de la maison en toile. Les hommes, quant à eux entrèrent dans une tente plus à l’écart. Des Litans leurs montrèrent leurs habits et les laissèrent s’habiller seuls.
R : Bon, qu’est–ce qu’on fait ?
J : On s’habille Rodney.
R (effrayé) : Vous plaisantez ?
Ro : Non, je ne crois pas.
R : Pas question que je porte (essayant de leurs trouver un nom)… ÇA !
J (agacé) : Rodney, je ne vais pas faire échouer cette alliance parce que vous ne voulez pas portez ces vêtements ! Vous les mettez, point barre !
Toujours en grognant, le scientifique mit les habits qui étaient à leur disposition. C’était des chemises en peau tannée et des pantalons larges avec des espèces de mocassins. Rodney soupira en se regardant dans le miroir de la tente. John et Ronon se regardèrent : la soirée ne faisait que commencer !
Quand ils sortirent, toutes les personnes étaient autour d’un immense feu au centre du village. La nuit était déjà tombée. Les flammes éclairaient les visages d’une lumière rougeâtre, les faisant paraître plus beau mais aussi plus effrayant.
Certains Litans avaient sortit leurs instruments : il y avait des djembé, une sorte de guitare avec des sons mélodieux et une flûte taillée dans du bois. Ils avaient déjà commencé à jouer et quelques couples dansaient sur une piste improvisée. Teyla et Elisabeth étaient toujours dans leur tente.
Doucement, la tenture qui servait de porte se souleva et tout le monde vit apparaître Teyla dans une tunique orange avec des reflets mordorés. Elle sourit timidement à ses coéquipiers. Ronon était subjugué par sa beauté. Sa robe cachait en soulignant les qualités de son corps : athlétique, fin, superbe. Il vint vers elle et la prit par la taille. Teyla le suivit sans hésiter. Ronon hésita puis l’invita à danser. La jeune femme, touchée par cette attention, accepta.
Tout en regardant le couple, John parlait avec Cormack quand soudainement, celui-ci s’arrêta bouche bée, fixant un point au-dessus de l’épaule de Sheppard. John se retourna et vit alors Elisabeth qui sortait à son tour. Elle portait un débardeur rouge en perles qui laissait voir son ventre. Comme bas, elle avait une jupe en biais de la même couleur, elle aussi en perles. Celle-ci partait de mi-cuisse et lui arrivait aux genoux. Un rubis en forme de larmes était collé entre ses deux yeux. Cormack alla directement vers elle et lui offrit son bras. Elle sourit puis accepta. John fixait le couple sans se rendre compte que Rodney l’avait rejoint et lui parlait.
R : Leur technologie est si primitive qu’elle ne nous servirait à rien.
J (absent) : D’accord.
R : De toute façon, ce ne sont que des indiens.
J (absent) : D’accord.
R (voyant qu’il ne l’écoutait pas) : Vous êtes aussi invité au mariage d’Elisabeth et de Cormack.
J : D’accord…. (réalisant) Quoi ? Qu’est ce que vous avez dit ?
R : Je savais que vous ne m’écoutiez pas ! C’est à cause d’Elisabeth ?
J (cherchant Elisabeth des yeux) : Je ne vois pas de quoi vous voulez parler.
Ne la trouvant pas, il prétexta une envie pressante pour les chercher et, en même temps, échapper à Rodney. Au bout de quelques minutes, il les retrouva éloignés du village. Ils s’étaient assis au bord d’un lac. Cormack avait passé son bras autour de la taille de la jeune femme et celle-ci posa sa tête sur son épaule. John, caché par un buisson, sentit la morsure de la jalousie lui tirailler les entrailles. Les deux jeunes gens ressemblaient à un couple d’amoureux.
Soudain, un cri retentit dans le village. John se retourna en reconnaissant le cri de Teyla. Un dernier regard vers le couple enlacés et il partit en faisant le moins de bruit possible. Quand il arriva, Ronon tenait par la gorge un Litan qui se débattait. Teyla était derrière lui et tout deux était entourés par une dizaine de gardes armés de lances aiguisées. Ronon était furieux.
Homme : je ne voulais
R (hurlant) : Vous ne la toucherez plus jamais de toute votre vie !
H (voix étranglée) : Je le jure.
R (resserrant sa prise) : Si vous ne tenez pas parole, je vous tue. Est-ce que c’est clair ?
H : Oui, très.
Ronon le jeta à terre et le Litan s’enfuit sans demander son reste. Dirac arriva à ce moment-là, suivit de près par Cormack et Elisabeth
D (glaciale) : Docteur Weir, vous nous devez une explication.
E : Ronon ?
R (en rage) : Cette petite ordure a fait des avances à Teyla.
E : Et ?
T (tremblante) : J’ai dit non. Mais cet homme a voulu me…forcer.
J : Vous avez bien réagi Ronon.
D (à Elisabeth) : Veuillez me suivre docteur.
La diplomate suivit donc Dirac. John voulu la suivre mais elle l’en empêcha d’un signe discret de la main. Il lui répondit par un regard inquiet mais il la laissa partir seule. Au bout d’une dizaine de minutes, on entendit un homme et une femme se disputer. Tous savaient que c’étaient leurs deux chefs. Enfin, Elisabeth apparu, plus furieuse que jamais.
E : Colonel ! On s’en va.
J (docile) : Bien madame.
D : Vous ne partirez pas tant qu’il se soit excusé !
E (glaciale) : Pas question. C’est un homme de VOTRE peuple qui s’est mal conduit. C’est lui qui doit des excuses à Teyla.
D (essayant de dédramatiser) : Vous n’allez quand même pas gâcher une si belle alliance à cause d’une femme !
E (s’énervant) : C’est vous qui l’avez gâché. Une femme mérite le même respect qu’un homme. Si vous ne vous excusez pas, vous ne nous reverrez plus !
Un silence pesant s’abattit sur le village. Les deux parties ne cèderaient jamais, chacun le savait.
D : Très bien. Vous ne nous laissé pas le choix. Gardes emparez-vous d’eux !
À ces mots, les atlantes coururent vers la porte. John assomma un garde et lui prit son arme. Ronon et Teyla réussirent à récupérer leurs P90, en lancèrent un à John et à Rodney qui commencèrent à tirer.
C : STOP !
Tous les tirs cessèrent. Cormack avait agrippé Elisabeth, son bras autour de sa gorge. Il avait un poignard qu’il enfonçait dans les côtes de la jeune femme.
C : Rendez-vous ou je la tue !
E : Partez John. Laissez moi.
R : On va pas faire ça colonel !
C (enfonçant un peu plus le poignard) : Je ne plaisante pas.
E (grimaçant) : Dégagez ! Allez, dépêchez vous !
Elle fit un clin d’œil au militaire qui comprit aussitôt. Elle pourrait se débrouiller. Il recommença donc à faire feu. Un geste aux deux autres, ils courraient à perdre haleine sur le chemin qui les avait conduit au village. Dix minutes plus tard, ils franchissaient la porte. Sheppard n’entendit pas le cri d’Elisabeth quand Cormack lui enfonça jusqu’à la garde le poignard dans le ventre. Elle n’avait pas eu le temps de s’enfuir mais au moins, son équipe était vivante. IL était vivant. Elle ferma les yeux et perdit connaissance.