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 Dans la jungle...

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bibi
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bibi


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MessageSujet: Dans la jungle...   Dans la jungle... EmptyLun 25 Sep 2006 - 13:20

Auteur : moi ^^
Genre : Aventure
Description : Une mission diplomatique qui tourne mal.

Bonn lecture à tous et n'oubliez pas les com's, ça fait toujours plaisir Wink


Dans la jungle...




La jeune femme se trouvait devant la porte des étoiles. Elle fixait émerveillée cet immense engin qui l’avait forcée à changer de vie radicalement. La jeune femme ne regrettait rien, au contraire. Ici, elle avait enfin trouvé sa place. Atlantis était sa famille maintenant. Elle sentit des fourmillements dans sa nuque et sut qu’il l’observait. John devait se trouver devant son bureau. Elle se retourna et croisa les yeux bleus de son subalterne. Elle lui sourit.

E : Bonjour colonel.
J : Bonjour docteur Weir. Pressez de partir ?
E : Oui assez. Ça fait quand même huit mois que je ne l’ai pas traversé.

John la regarda plus attentivement. Ces yeux verts pétillaient de bonheur et d’excitation. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas eu cette expression. Il se mit à la contempler.

E : Vous aviez quelque chose à me demander John ?
J (sorti de ses pensées) : Quoi ?
E : Je me demandais ce que vous faisiez là si ce n’était pas pour me demander quelque chose.
J : Je vous cherchais.
E : Pourquoi ?
J : On part dans moins d’une heure.

Elisabeth regarda sa montre. En effet, il était déjà 9h30. Elle lui fit signe qu’elle arrivait. Il acquiesça et la laissa seule. Elle se retourna vers la porte, la remerciant d’avoir bouleversé sa vie. Grâce à elle, elle avait peut-être trouvé l’amour.

Une heure plus tard.

T : Vous savez où est encore Rodney ?
J : Ne vous inquiétez pas Teyla. J’en suis sûr qu’il est en train de remplir son sac de barres vitaminées.
R : On parlait de moi ?
J : Pourquoi ? Vous avez entendu « barres vitaminées » ?
R (ironique) : Heureusement colonel que je suis intelligent sinon vos vannes me toucheraient presque.
Ro : Weir ne devait pas venir avec nous ?
E (arrivant essoufflée) : Désolée, j’ai quelques minutes de retard.
J : Ce n’est pas grave.
R : Evidemment avec Elisabeth c’est normal, mais si c’est moi qui arrive en retard, c’est une faute impardonnable !
Ro : C’est ce qui fait la différence entre un leader et un chef scientifique.
T (coupant les discutions) : Si on y allait ? Ce peuple avait très envie de voir notre chef. Ça ne serait pas correct de le faire attendre.
E : Oui, allons-y. (tout bas) Merci Teyla.
T : Mais de rien docteur.

Les deux jeunes femmes se sourirent et, ensemble, suivirent les trois compagnons à travers la porte.

Sur Litana

Arrivés à destination, deux hommes et une femme les attendaient. Ils étaient vêtus comme des indiens sauf qu’ils avaient la peau blanche. John s’adressa directement au premier homme. Celui-ci fixait Elisabeth, ce qui la rendait mal à l’aise.

J : Bonjour Cormack.
C (dévisageant Elisabeth) : Bonjour colonel.
R (aux autres) : Et vous, vous êtes ?
? : Je m’appelle Jila et lui c’est Manir. Bienvenu sur Litana.
Ro : nous savons où nous sommes merci.
J (hochant la tête) : Naturellement.
M : Suivez-moi, je vais vous indiquer le chemin de notre village.

Les atlantes hochèrent la tête et suivirent leurs hôtes. John parlait à Manir, Teyla à Jila, Ronon était tout seul derrière elles, tandis qu’Elisabeth venait juste de se faire rejoindre par Cormack. Au bout de quelques minutes.

C (s’adressant à Elisabeth) : Excusez-moi, mais on ne se connaît pas ?
E : Non, je m’appelle Elisabeth Weir. C’est moi qui dirige la citée d’Atlantis.
C (impressionné) : Une femme à la tête d’une citée toute entière. Ça doit être une lourde responsabilité.
E (souriant) : Ce n’est pas facile tous les jours en effet.

Ils discutèrent durant tout le trajet sous le regard mi-jaloux, mi-protecteur de John. Celui-ci quitta Manir pour parler à Ronon. En effet, il avait été, selon lui, trop agressif envers Jila.

J : Qu’est-ce qu’elle vous a fait ?
Ro : Rien mais j’ai un mauvais pressentiment envers ce peuple.
J : Vous en avez toujours !
Ro : Je suis sérieux Sheppard.

La conversation s’en tint là. John était en train de réfléchir à ce que lui avait dit Ronon quand de petites maisons en bois apparurent soudain dans le paysage. Manir leur présenta Aldin, son village. En se retournant, John vit Elisabeth rire à une des blagues de Cormack. Cela le mit de mauvaise humeur : il n’y a que lui pour la faire rire.

Les habitants furent très accueillants de même que leur chef, Dirac qui apprécia très vite Elisabeth pour ses qualités de diplomate ainsi que ses qualité de chef. Ils déjeunèrent donc avec les habitants. L’après-midi, Elisabeth essaya de convaincre Dirac des biens fondés d’une alliance avec Atlantis alors que le reste de l’équipe découvrait les us et coutume de ce peuple.

Une grande fête fut préparée en leur honneur avec des habits traditionnels, ce qui n’enchanta pas Rodney qui ne s’intéressait qu’à leur technologie, très peu évoluée. Il grommela dans son coin toute la journée et essaya d’éviter les enfants, très attirés par les objets Anciens qu’il baladait.

Enfin, une alliance fut signée. Les Litans s’engagèrent à donner aux atlantes de la nourriture en échange de médicaments, puis des femmes prirent Elisabeth et Teyla en les poussant gentiment dans une tente. Les enfants gloussaient autour de la maison en toile. Les hommes, quant à eux entrèrent dans une tente plus à l’écart. Des Litans leurs montrèrent leurs habits et les laissèrent s’habiller seuls.

R : Bon, qu’est–ce qu’on fait ?
J : On s’habille Rodney.
R (effrayé) : Vous plaisantez ?
Ro : Non, je ne crois pas.
R : Pas question que je porte (essayant de leurs trouver un nom)… ÇA !
J (agacé) : Rodney, je ne vais pas faire échouer cette alliance parce que vous ne voulez pas portez ces vêtements ! Vous les mettez, point barre !

Toujours en grognant, le scientifique mit les habits qui étaient à leur disposition. C’était des chemises en peau tannée et des pantalons larges avec des espèces de mocassins. Rodney soupira en se regardant dans le miroir de la tente. John et Ronon se regardèrent : la soirée ne faisait que commencer !

Quand ils sortirent, toutes les personnes étaient autour d’un immense feu au centre du village. La nuit était déjà tombée. Les flammes éclairaient les visages d’une lumière rougeâtre, les faisant paraître plus beau mais aussi plus effrayant.

Certains Litans avaient sortit leurs instruments : il y avait des djembé, une sorte de guitare avec des sons mélodieux et une flûte taillée dans du bois. Ils avaient déjà commencé à jouer et quelques couples dansaient sur une piste improvisée. Teyla et Elisabeth étaient toujours dans leur tente.

Doucement, la tenture qui servait de porte se souleva et tout le monde vit apparaître Teyla dans une tunique orange avec des reflets mordorés. Elle sourit timidement à ses coéquipiers. Ronon était subjugué par sa beauté. Sa robe cachait en soulignant les qualités de son corps : athlétique, fin, superbe. Il vint vers elle et la prit par la taille. Teyla le suivit sans hésiter. Ronon hésita puis l’invita à danser. La jeune femme, touchée par cette attention, accepta.

Tout en regardant le couple, John parlait avec Cormack quand soudainement, celui-ci s’arrêta bouche bée, fixant un point au-dessus de l’épaule de Sheppard. John se retourna et vit alors Elisabeth qui sortait à son tour. Elle portait un débardeur rouge en perles qui laissait voir son ventre. Comme bas, elle avait une jupe en biais de la même couleur, elle aussi en perles. Celle-ci partait de mi-cuisse et lui arrivait aux genoux. Un rubis en forme de larmes était collé entre ses deux yeux. Cormack alla directement vers elle et lui offrit son bras. Elle sourit puis accepta. John fixait le couple sans se rendre compte que Rodney l’avait rejoint et lui parlait.

R : Leur technologie est si primitive qu’elle ne nous servirait à rien.
J (absent) : D’accord.
R : De toute façon, ce ne sont que des indiens.
J (absent) : D’accord.
R (voyant qu’il ne l’écoutait pas) : Vous êtes aussi invité au mariage d’Elisabeth et de Cormack.
J : D’accord…. (réalisant) Quoi ? Qu’est ce que vous avez dit ?
R : Je savais que vous ne m’écoutiez pas ! C’est à cause d’Elisabeth ?
J (cherchant Elisabeth des yeux) : Je ne vois pas de quoi vous voulez parler.

Ne la trouvant pas, il prétexta une envie pressante pour les chercher et, en même temps, échapper à Rodney. Au bout de quelques minutes, il les retrouva éloignés du village. Ils s’étaient assis au bord d’un lac. Cormack avait passé son bras autour de la taille de la jeune femme et celle-ci posa sa tête sur son épaule. John, caché par un buisson, sentit la morsure de la jalousie lui tirailler les entrailles. Les deux jeunes gens ressemblaient à un couple d’amoureux.

Soudain, un cri retentit dans le village. John se retourna en reconnaissant le cri de Teyla. Un dernier regard vers le couple enlacés et il partit en faisant le moins de bruit possible. Quand il arriva, Ronon tenait par la gorge un Litan qui se débattait. Teyla était derrière lui et tout deux était entourés par une dizaine de gardes armés de lances aiguisées. Ronon était furieux.

Homme : je ne voulais
R (hurlant) : Vous ne la toucherez plus jamais de toute votre vie !
H (voix étranglée) : Je le jure.
R (resserrant sa prise) : Si vous ne tenez pas parole, je vous tue. Est-ce que c’est clair ?
H : Oui, très.

Ronon le jeta à terre et le Litan s’enfuit sans demander son reste. Dirac arriva à ce moment-là, suivit de près par Cormack et Elisabeth

D (glaciale) : Docteur Weir, vous nous devez une explication.
E : Ronon ?
R (en rage) : Cette petite ordure a fait des avances à Teyla.
E : Et ?
T (tremblante) : J’ai dit non. Mais cet homme a voulu me…forcer.
J : Vous avez bien réagi Ronon.
D (à Elisabeth) : Veuillez me suivre docteur.

La diplomate suivit donc Dirac. John voulu la suivre mais elle l’en empêcha d’un signe discret de la main. Il lui répondit par un regard inquiet mais il la laissa partir seule. Au bout d’une dizaine de minutes, on entendit un homme et une femme se disputer. Tous savaient que c’étaient leurs deux chefs. Enfin, Elisabeth apparu, plus furieuse que jamais.

E : Colonel ! On s’en va.
J (docile) : Bien madame.
D : Vous ne partirez pas tant qu’il se soit excusé !
E (glaciale) : Pas question. C’est un homme de VOTRE peuple qui s’est mal conduit. C’est lui qui doit des excuses à Teyla.
D (essayant de dédramatiser) : Vous n’allez quand même pas gâcher une si belle alliance à cause d’une femme !
E (s’énervant) : C’est vous qui l’avez gâché. Une femme mérite le même respect qu’un homme. Si vous ne vous excusez pas, vous ne nous reverrez plus !

Un silence pesant s’abattit sur le village. Les deux parties ne cèderaient jamais, chacun le savait.

D : Très bien. Vous ne nous laissé pas le choix. Gardes emparez-vous d’eux !

À ces mots, les atlantes coururent vers la porte. John assomma un garde et lui prit son arme. Ronon et Teyla réussirent à récupérer leurs P90, en lancèrent un à John et à Rodney qui commencèrent à tirer.

C : STOP !

Tous les tirs cessèrent. Cormack avait agrippé Elisabeth, son bras autour de sa gorge. Il avait un poignard qu’il enfonçait dans les côtes de la jeune femme.

C : Rendez-vous ou je la tue !
E : Partez John. Laissez moi.
R : On va pas faire ça colonel !
C (enfonçant un peu plus le poignard) : Je ne plaisante pas.
E (grimaçant) : Dégagez ! Allez, dépêchez vous !

Elle fit un clin d’œil au militaire qui comprit aussitôt. Elle pourrait se débrouiller. Il recommença donc à faire feu. Un geste aux deux autres, ils courraient à perdre haleine sur le chemin qui les avait conduit au village. Dix minutes plus tard, ils franchissaient la porte. Sheppard n’entendit pas le cri d’Elisabeth quand Cormack lui enfonça jusqu’à la garde le poignard dans le ventre. Elle n’avait pas eu le temps de s’enfuir mais au moins, son équipe était vivante. IL était vivant. Elle ferma les yeux et perdit connaissance.
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bibi
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MessageSujet: Re: Dans la jungle...   Dans la jungle... EmptyLun 25 Sep 2006 - 13:21

Sur Atlantis

? : Colonel Caldwell. Le code d’urgence du colonel Sheppard a été envoyé.
Ca : Baissez le bouclier lieutenant.
Lt : Bouclier baissé.

Quelques secondes après arrivèrent John, Rodney, Teyla et Ronon. Toue l’équipe attendait le docteur Weir. Mais la porte se désactiva. John resta pétrifié sur place. Il ne pouvait pas y croire. Où était Elisabeth ? Son cœur se brisa quand il réalisa qu’elle n’avait pas traversé.

Ca : Colonel ! Où est le docteur Weir ?
J : Elle… elle est…
T (tremblante) : Elle est restée là-bas monsieur.
Ca : Mais c’est une planète amie non ?
Ro (sombre) : Plus maintenant.

Rodney s’était assis sur les marches en face de la porte, la tête dans les mains. Sans dire un mot, John le rejoignit. Il restait juste assis, là, sans rien dire, n’essayant pas de se réconforter. Ronon prit Teyla dans ses bras en la serrant fort. Celle-ci, en état de choc, se laissa faire.

Ca (à son oreillette) : Docteur Beckett, pouvez-vous venir tout de suite ? C’est urgent.

L’équipe eut de mal à s’en remettre mais John fut le plus affecté. Le choc de la disparition d’Elisabeth l’avait rendu très irritable, presque détestable. Son manque de discipline était encore plus marquant si bien que le général O’Neill lui-même l’avait sanctionné. Il se mettait en danger pour rien et était sans cesse sur ses gardes.

Les missions de recherche se succédèrent. Tout le monde voulait aider mais personne eu des nouvelles d’elle. Les équipes approchaient au maximum le village sans se faire remarquer. Rien ne faisait penser qu’elle était encore vivante. Aucun ne l’avait vu, ni entendu, ni aperçu. John essaya même de se faire prendre exprès pour pouvoir aller dans le village mais les autres le découragèrent.

Ce ne fut que lorsque Elisabeth fut déclarée « disparue en mission » deux mois après Litana que John craqua. Le soir de la sépulture, il alla voir Rodney et fondit en larme devant lui. Maintenant, les deux hommes se soutenaient mutuellement. Ronon et Teyla aussi étaient dans leur monde à seulement eux quatre.

Le remplaçant d’Elisabeth ne fut autre que le colonel Caldwell. Celui-ci menait Atlantis d’une main de maître mais il n’inspirait pas le respect qu’avait gagné le docteur Weir. Il ne discutait que très rarement avec les Athosiens ou avec ses hommes. Il était froid et inaccessible.

C’est lui qui avait donné l’ordre d’arrêter les recherches pour retrouver la trace de la diplomate, ce qui donna lieu à la pire des colères de John. Celui-ci lui cria tellement dessus qu’il en tremblait après. Il reçut un blâme et eut beaucoup de chance de ne pas se faire rapatrier sur Terre.

Quatre mois plus tard

Depuis quelques mois, l’équipe de John n’était envoyée que pour des missions mineures à cause de leurs états d’esprit. Cette fois-ci, ils étaient seuls. L’équipe de major Lorne avait découvert une source d’énergie mais n’avait pas réussi à la trouver. Le colonel Caldwell envoya donc Mac Kay avec ses équipiers pour essayer de la trouver et de la ramener sur Atlantis.

Ils traversèrent la porte, aux abois. Le major Lorne leur avait parlé de bruits bizarres, de chuchotements. Ronon et John jetèrent un œil eux alentours pendant que Teyla veillait sur Mac Kay. Celui-ci déballait ses affaires de scientifiques. Il en prit un qui commença à clignoter. Il le pointa dans des directions différentes. Puis il regarda la forêt qui s’étendait jusqu’à l’horizon.

R (hésitant) : Je crois qu’on va devoir aller là-dedans.
J : Vous en êtes sûr Mac Kay ?
R : Oui, c’est de là que viennent les fluctuations.
J : Bon, alors on y va.

Ils entrèrent donc dans la forêt. Celle-ci était sombre et fraîche comparé à la clairière d’où ils venaient. Ils avaient faits à peine cinq cent mètres quand…

Ro : Une attaque !
J (se baissant) : Tous aux abris !

Des formes leurs étaient tombés dessus, dans le premiers sens du terme. Elles étaient sûrement grimpées dans les arbres attendant des proies. Les créatures étaient très nombreuses mais se battaient à mains nues. John se battait avec l’une d’entre elle. Il réalisa que c’étaient des humains, son adversaire était une femme bien qu’il ne puisse voir son visage. Celle-ci le ceintura et le fit tomber à terre. Mais le colonel se releva et la gifla. Puis il essaya d’aider Rodney qui était à plat ventre, un homme sur lui. Il l’envoya valser quand une rafale de P90 les força à tous se baisser. Le combat était trop inégal et les atlantes furent submergés.

C’était la femme que John avait giflé qui tenait le P90. Il semblerait que ce fut la chef du clan.

Femme : Qu’on les emmène.

Cette voix fut familière mais il ne put l’écouter une nouvelle fois. Quelqu’un venait de l’assommer et il sombra dans un tour noir.

***


? : Kali, dépêches-toi pour une fois.

La jeune femme leva les yeux d’un gadget des hommes qu’elle avait capturé avec son escouade.

K : D’accord, j’arrive.

Le jeune homme sortit de la cabane, espérant de tout son cœur que tout ce passerait bien. Kali, ayant déjà contrarié le chef une fois, serait condamnée encore si elle n’obéissait pas. Cette femme a toujours eu un fort caractère et, malgré le peu de temps qu’ils se connaissent, il la connaissait mieux que quiconque.

K : Alors, il a décidé quoi cette fois-ci Zirkel ?
Z (sombre) : À priori, il veut leur trancher la tête demain matin, à la première heure.

Les yeux verts de la jeune femme s’assombrir un peu plus. Zirkel la regarda : brune, élancée aux cheveux bouclés mi-longs, Kali était très belle. Il soupira : oui, mais pas pour lui.

K (décidée) : Je veux leur rendre visite avant.
Z (étonné) : Tu sais que c’est interdit !
K (levant les yeux au ciel) : Bien sûr.
Z : Pourquoi alors ?
K : Je ne sais pas.

Zirkel baissa la tête. Il savait par expérience qu’elle le ferait même s’il ne l’aidait pas. Il décida donc de faire le premier pas.

Z : Que dois-je faire ?

***


Ronon repris conscience le premier. Il se releva le plus vite possible et sentit sa tête tourner. Au bout de quelques secondes, il parvint à percevoir ce qui l’entourait. Il était enfermé dans un cage suspendu à, à peu près, cinq mètres du sol. Il vérifia le pouls de tous. Chacun dormait paisiblement.

John se réveilla enfin. Les autres le regardaient bizarrement. Où plutôt, c’était le fait qu’ils ne le regardaient pas qui l’inquiétait.

J : Tout le monde va bien ?
R (suant) : Non ça va pas. Pas du tout.
Ro : Sheppard, nous sommes suspendus à cinq mètres du sol donc on ne peut pas dire que tout est nickel.
J : Et Rodney ?
T (expliquant) : Il a le vertige.
J (soupirant) : On est mal partit.

Tous partageaient la vision de leur leader, même si aucun ne l’avait avoué à voix haute. Rodney essayait, lui, d’éviter de regarder en bas. Inspiration…Expiration… Inspiration… Expiration… Tout va bien. Dans le meilleurs des mondes. Enfin presque…
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MessageSujet: Re: Dans la jungle...   Dans la jungle... EmptyLun 25 Sep 2006 - 13:21

***


Z (souriant) : Eh les gars, il faut que je vous dise un truc…

Kali écoutait son ami détourner l’attention des gardes. Elle jeta un coup d’œil rapidement. Il y en avait seulement deux, donc les étrangers ne sont pas très dangereux. Elle se cacha dans un recoin en entendant les gardes passer avec Zirkel, bras dessus dessous. Il lui fit un signe discret de la main. Trois… Donc elle avait à peu près un quart d’heure. Ça devra suffire.

Le jeune femme grimpa les escaliers à toute vitesse, puis, regardant derrière elle, entra. La pièce n’était pas très lumineuse. D’après Silar, leur chef, cela poussait les criminels aux aveux. Elle haussa les épaules mentalement: pour une fois que les idées stupides de leur chef étaient un atout.

Elle marcha silencieusement jusqu’à la cage suspendue dans le vide. Elle frissonna : elle y était déjà rester un jour et deux nuits pour avoir teint la panthère noire de Rila en bleu turquoise. Pas très agréable comme sanction.

Elle n’entendit pas un garde s’approcher derrière elle.

Garde : Toi ! Que fait tu ici ?

Les occupants de la cage levèrent les yeux et virent deux personnes en train de se battre. Kali envoya un crochet du droit qui atteint son but mais le garde ne fit que tituber. Il se rua vers elle mais elle feinta vers la gauche et lui envoya son genou là où ça fait mal. Le garde tombe à terre ses mains crispées sur son appareil génital. Elle l’assomma avec son coude.

La jeune femme s’approcha alors et, en faisant le cochon pendu, arriva sur la cage. En voyant son visage, John faillit hurler. Teyla et Rodney eurent un mouvement de recul et Ronon resta impassible.

K : Je m’appelle
J (voix sourde) : Elisabeth.

Kali eu un mouvement de recul à son tour.

K (froide) : Non je m’appelle Kali.
R : Bien sûr. Elisabeth, vous voulez vraiment nous faire gober un truc pareil !
K : Je venais vous offrir mon aide mais je vois que vous n’avez pas besoin de moi.
T : On n’a pas dit ça… Kali.

Kali les regarda méfiante. À qui pouvait-elle faire confiance ? C’est vrai qu’elle ne connaît pas son passé à cause d’une mauvaise chute. Mais… Est-ce que ça pouvait être possible qu’elle ne soit pas native de cette planète ?

K : Je vais vous aidez…
J (souriant) : Merci
K : … Mais c’est parce que je sens que je dois vous aider. C’est tout.

Elle commença par couper les liens qui bloquaient la porte de la cage. Pendant qu’elle s’affairait, John la détailla. Elle était resté la même : même yeux, même bouche, même corps. À part les cheveux qui les arrivait aux épaules maintenant, même si elle les avait attaché. Sa tenue était aussi bizarre : une tunique apparemment en peau. C’était une robe simple avec un cordon plus foncé pour la ceinture. Elle portait un collier ras le cou et un bracelet. Lui qui pensait ne plus la revoir, voilà qu’elle venait les sauver. Une pensé lui traversa l’esprit.

J : Vous risquez quelque chose en nous aidant ?
K (en continuant) : Oui.
J (insistant) : Quoi ?
K (s’arrêtant) : Je risque ma peau, ça vous va comme réponse ou vous en voulez une autre plus claire ?

John ne sut plus que dire devant l’attaque de la jeune femme. Ronon la regarda bizarrement. Rodney toujours avec sa respiration.

K (ouvrant la trappe du haut de la cage) : Et voilà !
J : Merci beaucoup.

Il lui sourit et cela la chamboula intérieurement. Pendant que les quatre coéquipiers s’aidaient mutuellement à sortir de ce trou à rats, elle se donna une grosse gifle mentalement et fit comme si rien ne c’était passé. « Mais rien ne s’est passé ! Ma fille tu perds la tête ! » . C’est là qu’elle regarda la grande horloge. Mince les quinze minutes étaient presque écoulées !

K (pressante) : Ecoutez-moi, les gardes arriveront dans moins de deux minutes. Dépêchez-vous de vous enfuir !
J (ferme) : Pas sans vous.
K : Je ne suis pas qui vous pensez.
J : Je ne vous crois pas.
K (s’énervant) : Bon sang écoutez-moi et foutez le camp d’ici John !

Un long silence s’ensuivit. Kali pâlit tellement que Rodney crut qu’elle allait tomber dans les pommes. John se contenta de la regarder avec un air de victoire sur le visage.

J : Comment connaissez-vous mon nom ?
K (bredouillant) : Vous me l’avez dit.
J (secouant la tête) : Non, c’est faux. Et vous le savez aussi bien que moi.

Kali regarda l’heure une nouvelle fois et sentit un frisson glacé parcourir sa colonne vertébrale. Ils étaient perdus. Et elle avec.

***


K : Vous êtes prêt à vous battre j’espère !

Une dizaine de gardes venaient d’entrer dans la salle et regardaient les « prisonniers ». Silar entra le premier, un sourire suffisant aux lèvres. Son sourire s’agrandit quand il vit qui était avec leurs ennemies.

S : Kali ! Ma chère enfant.
K (froidement) : Silar. Comment va votre panthère bleue ?
S (sourire perdu) : Elle était noire, avant que tu ne la peignes.
K (ironique) : Ne vous inquiétez pas, c’est de la peinture indélébile. Comme ça dès que tu la vois, tu penses à moi.
S (en colère) : Assez ! Pour ton impertinence tu seras exécuté avec eux demain, quand le soleil se lèvera.
K : J’en salive d’avance !

Alors que Silar venait juste de tourner le dos.

K : Maintenant !

Tout le petit groupe sauta sur la passerelle de justesse, Rodney les pieds dans le vide. Pendant que Ronon, John et Teyla s’occupaient des gardes, Rodney essayait de se hisser sur la passerelle tandis Kali avait pris Silar en duel. Celui-ci sortit un couteau mais la jeune femme ne broncha pas. Les coups pleuvaient. Les quatre atlantes, ayant finit avec les gardes, voulait l’aider mais elle les arrêta.

K : Non ! Il est à moi.

Les quatre jeunes gens le regardaient sans rien faire. Puis après un coup plus violent que les autres, Silar ne se releva pas. Kali se pencha en avant pour retrouver une respiration normale. Elle avait la lèvre coupée, sa robe était déchirée à plusieurs endroits et, plus grave, l’homme lui a enfoncé la lame dans l’épaule.

K : On se tire !
J (à son équipe) : Allez on y va !

Ils la suivirent de près, évitant comme la peste les individus tandis qu’une alarme résonnait pour indiquer la fuite des prisonniers. Ils réussirent quand même à s’enfuir à travers la jungle.

Une fois qu’ils furent sûrs d’être assez éloignés du « village », Kali se rapprocha de John. Au début, elle resta silencieuse, mais à la fin, la curiosité finit par l’emporter.

K : Parlez-moi de là où vous venez.
J : De là où vous venez aussi.
K (baissant la tête) : Oui.
J (soupirant) : Vous vous appelé Elisabeth Weir. Vous dirigez une cité du nom d’Atlantis. Je ne connais pas votre âge.
K (souriant) : Ça ne m’étonne pas.
J : Quoi donc ?
K : Que vous ne connaissiez pas mon âge.
T : Ne vous inquiétez pas, tout va revenir petit à petit.

Pendant le trajet du retour, John, Teyla, Ronon et Rodney racontèrent à Kali (ou Elisabeth) sa vie d’avant, quand elle était le docteur Elisabeth Weir, grande diplomate et leader d’Atlantis. Quand à elle, elle leur raconta ses aventures pendant six mois, de son recueillement à son emprisonnement. Elle n’accepta le prénom d’Elisabeth que lorsqu’elle fut convaincue que c’était bien elle. John lui posa alors une question qu’elle attendait.

J (intrigué): C’est quoi l’histoire de la panthère ?
E : Ce fut une farce que j’ai faite à la fille de Silar, Rila. Elle a une panthère, Zyrardów. Celle-ci est noire comme la nuit. Elle en est très fière et c’est vrai qu’elle est vraiment magnifique. Un jour, l’animal avait fait une connerie dans le magasin d’un ami. Evidement, Silar refusa de la punir. Il fallait que quelqu’un le fasse et j’étais d’accord. J’ai fabriqué avec des plantes une espèce de pâte bleu turquoise très collante et presque indélébile. J’ai endormi l’animal et je l’ai barbouillé avec !
T : Et ?
E (rigolant) : Il fut furieux et quelqu’un me dénonça. J’ai passé un jour et deux nuit dans une cage comme la votre.
R : Vous êtes dingue ?!
E : Il faut croire ! Pour me racheter, je lui ai promis que je serais plus docile que jamais.
Ro : Eh bien ! Jamais je n’aurais cru ça de vous.
E : Ouais.
J (suspicieux) : Vous n’avez plus fait de coup tordu après votre promesse ?
E (se tournant brusquement vers lui) : Bien sûr que si ! Ça sert d’avoir des relations. Tout le monde me servait d’alibi dès que je le demandais. (haussant les épaules) Et comme je ne me faisais jamais prendre, il ne pouvait rien contre moi !
J : Je ne connaissais pas « Elisabeth la rebelle » !
E : Je n’étais pas comme ça… dans me vie passée ?
J : Non, vous étiez plutôt sage.
E : Ah bon…

Arrivé à la porte, Elisabeth prit John à part.

E (hésitante) : Je peux vous poser une question embarrassante ?
J : Allez-y, vous verrez bien si j’y réponds.
E (se jetant à l’eau) : Est-ce que-nous-étions-amants-?
J (offusqué) : Non ! Bien sûr que non ! Vous étiez ma supérieure !
E (vexée) : Désolée si je vous dégoûte.

Il la rattrapa dix mètres plus loin en l’agrippant par le bras. Il la força à se retourner et elle croisa de nouveau ce regard bleu qui l’avait tant captivé.

J : Ne croyez pas que je n’en avais pas envie.
E : Qu’est ce qui nous empêche de le faire ?

Il ne répondit pas et la doubla, rejoignant Teyla et Rodney qui venait d’enclencher la porte des étoiles. Elle soupira et regarda une dernière fois la planète qui l’avait accueilli avec tant de bonté. Et elle se demanda pour la première fois depuis le début de l’aventure si elle ne venait pas de faire le mauvais choix.

FIN


Je ne pense pas faire de suite, je trouve qu’elle est bien comme ça. Qu’en pensez vous ?


Lire une fic, c’est bien. Laisser un commentaire, c’est mieux.
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Atlantrice
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MessageSujet: Re: Dans la jungle...   Dans la jungle... EmptyVen 29 Sep 2006 - 22:28

J'adhère et j'adore! clap! (même si ma préférée reste "lettre à john" )Mais par contre c'est vrai que une fois la lecture terminée j'ai ressenti comme un manque,peut être un petit prologueserait il le bienvenu?non?
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amster
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MessageSujet: Re: Dans la jungle...   Dans la jungle... EmptyMer 11 Oct 2006 - 18:00

bounce Enorme, une des meilleurs que j'ai lu sur SGA, jespère que tu fera beaucou d'autre!!! Encore bravo!!
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bibi
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MessageSujet: Re: Dans la jungle...   Dans la jungle... EmptyMer 11 Oct 2006 - 19:00

Merci beaucoup Embarassed
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MessageSujet: Re: Dans la jungle...   Dans la jungle... EmptyMer 18 Oct 2006 - 2:50

dire que je venais de te faire un super laiüs et que le PC du boulot à bugger!!!!! bon je recommence alors....

Tu vas me detester car je n'ai pas du tout adhéré à ton histoire.
Atlantrice te dira que c'est parce que je n'aime pas le ship John/Elisabeth, mais que nenni, je ne suis pas comme ça!

La première chose qui m'a gêné, c'est le style qui induit pas mal de confusion entre Rodney et Ronon et qui par manque de description m'a un peu égarée dans l'espace et le temps.

La seconde chose qui vraiment m'a perturbée, c'est la personnalité des protagonistes. Etrangement, je ne retrouve pas du tout ceux d'SGA et ça m'embête un peu quand même. Surtout Teyla qui a l'air d'une jeune prude qui colle à Ronon. C'est quand même une guerrière qui n'a en aucun cas du mal à se débarrasser d'un roméo un peu envahissant. c'est ce qui m'a gênée le plus je crois.

Enfin, l'histoire ne semble etre qu'un prétexte pour la jalousie, la peine et les retrouvaille de John avec sa belle...que personnellement je n'aurai pas nommée "jeune femme"... mais bon, là, c'est ma jalousie à moi Suspect
je la trouve donc un peu juste. Que devient le peuple qui a agressé Weir? Qui sont ceux qui ont acceuillit weir... Y'a matière à faire pourtant.

sinon, j'aime toujours ta façon de raconter les choses, assez agréable et très fluide. ton vocabulaire et tes idées sont très sympa.

Disons que de toutes tes fics, ce n'est pas ma préférée, mais rassures-toi, je ne suis en rien experte et j'ai vu que tu avais donné du plaisir à bien d'autres lecteurs. n'est-ce pas le principal.
Au plaisir, sur tes autres fics.
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Skay-39
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MessageSujet: Re: Dans la jungle...   Dans la jungle... EmptyMer 21 Fév 2007 - 15:03

Tout comme l'enfanteuse, je n'ai pas beaucoup accroché, trop de points sont laissés dans l'ombre. Comment Weir perd-elle la mémoire ? Comment echappe t-elle au peuple indien ? Comment se retrouve t-elle sur cette nouvelle planète ? Pourquoi tout le monde l'y accepte ?

Sinon, je n'ai pas vraiment accroché au comportement de Ronon et Teyla... De même, l'attitude de l'expédition après la disparition de Weir n'est pas crédible ; ils auraient du déclencher une opération militaire, un peuple primitif ne peut rien faire contre deux ou trois Jumpers...

Enfin, le style théatrale, allié au fait que ne soient mises que les initiales des noms, n'aide pas à la lecture de l'historie.

Bref, désolé, mais je n'ai pas accroché... silent

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