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Sujet: Midnight Nation Dim 9 Déc 2012 - 16:22
David Grey est un inspecteur de la police de Los Angeles. Il enquête sur le meurtre d'un jeune noir dans un quartier populaire, certainement un règlement de comptes entre dealers de drogue selon son supérieur. Sur la piste d'un certain Arlan Jaeker, Grey découvre des êtres monstrueux et leur chef qui lui vole son âme. À son réveil, David découvre que les gens sont translucides, ne le voient, ni ne l'entendent. Une jeune femme lui explique qu'il est passé dans l'entre-deux-mondes, qu'il a un an pour reprendre son âme ou il deviendra un "Walker"... à moins qu'elle ne le tue avant...
Scénario : J. Michael Straczynski Dessins : Gary Frank Couleurs : Matt Milla Editeur : Top Cow Parution : octobre 2000 à juillet 2002 Série finie
Barlbatrouk Virtual Knight
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Sujet: Re: Midnight Nation Lun 28 Mar 2016 - 16:19
Comics avec le grand J. Michael Straczynski au scénario, Midnight Nation est un bon comics, mais pas forcement le chef d'oeuvre auquel on peut s'attendre.
En effet, j'ai trouvé le message fort, mais un peu maladroit (contrairement à B5) et le tout sonne parfois un peu daté, ça sent bon les 90's Je n'ai pas trop été emballé par les dessins de Gary Frank qui ont au moins le mérite de ne pas prendre le pas sur l'histoire (mais pour une oeuvre sensé faire date c'est léger).
Midnight Nation se présente sous la forme d'un voyage initiatique avec le parcourt des USA dans un entre-monde qui fait penser au chemin du christ portant sa croix. On y rencontre Lazare (de Béthanie ?) et carrément Lucifer à la fin. Si les métaphores sur la religion sont assez subtiles au début je trouve que ça devient un peu lourd à la fin.
Heureusement, Straczynski dresse aussi un portrait social des USA en présentant d'une manière fantastique tous les reclus que l'Amérique ne veut pas voir.
En fait, la BD livre un formidable message d'espoir mais n'est pas dénouée de défauts. C'est d'ailleurs aussi ce qui fait son charme : pas forcement un chef d'oeuvre, mais une histoire prenante, c'est déjà ça !
Je n'ai pas trop été emballé par les dessins de Gary Frank qui ont au moins le mérite de ne pas prendre le pas sur l'histoire (mais pour une oeuvre sensé faire date c'est léger).