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Sujet: The Wire (Série) Mer 27 Avr 2011 - 13:00
Plus qu'une série policière, un véritable chef d'oeuvre, la série a pour sujet la criminalité dans la ville de Baltimore, à travers la vision de ceux qui la vivent au quotidien : policiers, trafiquants en tous genres, politiques, enseignants, journalistes, résidents de Baltimore, drogués etc. Avec un aspect de quasi-documentaire par son réalisme et son non-manichéisme, la série est acclamée par la critique et le publique bien qu'elle ne soit pas très connu en France car toujours inédite sur nos écran.
Création : David Simon et Ed Burns (II) Réalisation : David Simon, Agnieszka Holland, Anthony M. Hemingway, Clark Johnson, Daniel Attias, Dominic West, Joy Kecken, Seith Mann, Scott Kecken, Joe Chappelle Scénario : David Simon, David Mills, Dennis Lehane, George Pelecanos, K.C. Collins, Richard Price, Ed Burns (II), William F. Zorzi Production : Ed Burns (II), Karen L. Thorson, Nina Kostroff-Noble, David Simon, Eric Overmyer, Joe Chappelle Diffusion : Sur la chaine HBO du 2 Juin 2002 au 9 Mars 2008 (USA) Durée : 5 saisons pour 60 épisodes.
Dominic West : inspecteur James « Jimmy » McNulty John Doman : major William A. Rawls Frankie R. Faison : préfet de police Ervin H. Burrell Clarke Peters : inspecteur Lester Freamon Wendell Pierce : inspecteur William « Bunk » Moreland Lance Reddick : lieutenant Cedric Daniels Sonja Sohn: inspecteur Shakima « Kima » Greggs Jim True-Frost : inspecteur Roland « Prez » Pryzbylewski Seth Gilliam : inspecteur Ellis Carver Delaney Williams : sergent Jay Landsman Domenick Lombardozzi : Thomas « Herc » Hauk Robert Wisdom : Howard « Bunny » Colvin Corey Parker Robinson : Leander Sydnor Al Brown : Stanislaus « Stan » Valchek Amy Ryan : Beatrice « Beadie » Russell Idris Elba : Russell « Stringer » Bell Wood Harris : Avon Barksdale Larry Gilliard Jr. : D'Angelo Barksdale J. D. Williams : Preston « Bodie » Broadus Hassan Johnson : Roland « Wee-Bey » Brice Brandon Price : Anton « Stinkum » Artis Robert F. Chew : Joseph « Proposition Joe » Stewart Anwan Glover : « Slim Charles » Jamie Hector : Marlo Stanfield Felicia Pearson : « Snoop » Gbenga Akinnagbe : Chris Partlow Method Man : Melvin « Cheese » Wagstaff Maestro Harrell : Randy Wagstaff Julito McCullum : Namond « Nay » Brice Tristan Wilds : Michael Lee Jermaine Crawford : Dunquan « Dukie » Weems Aidan Gillen : Thomas J. « Tommy » Carcetti Isiah Whitlock Jr. : sénateur Clayton « Clay » Davis Glynn Turman : Clarence Royce Reg E. Cathey : Norman Wilson Chris Bauer : Franck Sobotka Chad Coleman : Dennis « Cutty » Wise Deirdre Lovejoy : procureur adjoint Rhonda Pearlman Andre Royo : Reginald « Bubbles » Cousins Melvin Williams : le diacre Michael K. Williams : Omar Little
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Tracevol Commandant Cyborg
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Tracevol dans Possible adaptation en série de Fondation sur HBO a écrit:
Ah content que The Wire t'ai plus. Le créateur de la série, David Simon, est à l'origine de "Treme" qui a aussi été diffusé sur HBO, que je te conseil. En ce qui concerne "Carnivàle", désolé mais je ne l'ai jamais vu. Je vais me pencher dessus un jour merci pour le tuyau !
Oui, je compte commencer Treme. D'ailleurs, The Wire m'a fait une tellement forte impression que je vais également regarder les deux autres créations télévisuelles de David Simon, les miniséries The Corner et Generation Kill, qui ont toutes deux aussi été diffusées sur la chaîne HBO.
Je profite également de ce message pour mettre la vidéo d'un discours (les 27 premières minutes) que David Simon a prononcé dans le cadre du Festival des Idées Dangereuses à Sidney en novembre 2013 et qui illustre parfaitement les idées de Simon mises en scène dans The Wire sur les dérives de la société américaine ou, plus généralement, de la société occidentale:
Source: Ragemag (Traduction en français du discours disponible).
Bon, si on veut pinailler, je trouve que Simon passe un peu rapidement sur le New Deal et oublie de dire que le président démocrate Truman, vice-président sous Roosevelt qui a mis en place la politique de New Deal, contrairement à son prédécesseur, va avoir dès la fin de la Deuxième Guerre mondiale une politique extrêmement brutale envers les syndicats. En fin de compte, les Etats-Unis n'auront connu qu'une courte phase de réformes sociales et de droits syndicaux. Mais autrement, je trouve le discours de Simon véritablement pertinent et je suis sur le fond en accord avec lui.
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Tracevol Commandant Cyborg
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Sujet: Re: The Wire (Série) Dim 15 Fév 2015 - 21:34
Je n'avais même pas vu ta réponse.
En ce qui concerne Treme, c'est aussi très bon ! Generation Kill ne m'a pas autant emballé que The Wire et je crois d'ailleurs que je ne verrais plus jamais une série aussi aboutie. Quant à The Corner c'est sur ma liste depuis un moment , il faudrait que je m'y mette. N'hésite pas à faire part de tes retours sur ces différentes séries !
Haiyken Chat de synthèse
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Sujet: Re: The Wire (Série) Dim 17 Mai 2015 - 21:47
J'ai enfin eu l'occasion de terminer de regarder toutes les saisons de The Wire et il me serait difficile de faire dans l'originalité concernant ce qui est à dire sur cette série. Beaucoup l'ont appelée un chef d’œuvre, et je n'ai pas tout de suite compris pourquoi. Comment une série de ce genre pouvait être particulièrement remarquable ? Et pourtant ...
Si la première saison était bonne et posait "l'univers" de la série, un univers criant de réalisme, ce n'est pas tout de suite que j'ai perçu le potentiel de The Wire. Petit à petit, pourtant, les pièces du puzzle commencent à s'imbriquer les unes avec les autres. Le casting, magistral - y a-t-il une meilleur mot ?, est tout en nuance. Au fil des saisons, on découvre toute une ribambelle de personnages, de chaque côté de la loi, et on se met à ressentir pour eux. Dans leurs joies et leurs peines, et au moment de leur mort.
Car si récemment c'est Game of Thrones qui fait parler d'elle à cause des morts particulièrement violentes et imprévisibles de ses personnages, The Wire, en son temps, n'était pas bien différent. C'est amusant, et un peu triste aussi, de voir que dans une fresque médiévale comme dans le Baltimore contemporain les gens meurent tout autant et de façon aussi brusque. The Wire rend ses "méchants" tellement humains qu'on est impliqué dans le sort de tout le monde.
L'évolution de la série est très bien gérée, avec des arcs bien précis dédiés à chaque saison. Le casting s'étoffe en conséquence sans jamais privilégier les acteurs au détriment de l'intrigue. Ainsi, certains personnages disparaissent pendant de nombreux épisodes ou n'apparaissent que ponctuellement, toujours pour servir l'intrigue et la renforcer - et ça même pour les personnages principaux, comme McNulty, pas toujours au centre de l'intrigue.
J'ai adoré l'équilibre entre l'humour et la noirceur de cette série. Si dans son ensemble elle me laisse avec un sentiment de finalité, je ne peux m'empêcher d'éprouver une certaine mélancolie une fois le dernier épisode terminé. L'impression d'avoir assisté au pire de ce que notre société a à offrir, et ce n'est que la distance évidente entre Baltimore aux USA et ma vie à la française qui m'évite d'être trop bouleversé par ce que j'ai vu dans The Wire.
The Wire c'est une série toute en nuances de gris, qui ne verse jamais dans le manichéen, et qui mérite amplement son statut de chef d’œuvre. Si il y avait une série à proposer, elle serait surement en tête de liste.