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| [Stargate SG-2] 3. La tablette des Anciens | |
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Chewie Chrysalide Astéroïdale
Nombre de messages : 71 Age : 39
| Sujet: [Stargate SG-2] 3. La tablette des Anciens Sam 30 Sep 2006 - 13:50 | |
| Tout le monde n'a d'yeux que pour la célèbre équipe de SG-1, mais saviez-vous que dans l'ombre de l'équipe phare un autre groupe d'exploration ne demandait qu'à sortir du lot ?
C'est dans ce contexte que l'équipe SG-2 sous le commandement du major Hicks prend son envol ! Oubliez SG-1 et penchez-vous un peu plus sur les hauts faits du major Hicks, ou bien encore sur le loufoque Dr Evans, expert en jeux de hasard et coups tordus en tout genre.
Stargate : SG-2 est une mini série composée actuellement de six épisodes : Suite à la remarque de Ienpk sur le topic réservé à l'épisode 1, j'ai décidé de mettre les synopsis et l'époque SG où se situent les épisodes de SG-2. Je tiens aussi à préciser que dans cette fiction le Goa'uld Arès a échappé au piège de SG-1 et est donc toujours en vie, ceci pour ne pas porter confusion. -1 Arès (saison 7, pendant -Heroes- #717) Au cours d’une mission d’exploration, SG-2 se fait capturer par un seigneur de guerre Goa’uld, il se nomme Arès et est à la solde d’Anubis… -2 Manipulés (saison 7, dans les environs de -Inauguration- #720) Sur Tallena, le major Hicks et ses compagnons représentent la Terre lors de négociations, seulement quelque chose cloche, il semblerait bien qu’ils se soient glissés dans une situation des plus délicates… -3 La tablette des Anciens (saison 7, quelques jours avant -The Lost City- #721)Sur P3X-439, l’équipe SG-2 fait la découverte d’un artefact Ancien, mais le seigneur Goa’uld Anubis semble également s’intéresser à la fameuse tablette. En effet, avec cette tablette, il lui serait alors permit de situer la cité perdue des Anciens… -4 Trop-plein de mémoires (intersaison, plusieurs semaines écoulées, Weir aux commandes !)Au sein du SGC, le Dr Evans est victime d’un accident étrange, il a par mégarde été frappé par un artefact Ancien ramené lors de la précédente mission sur P3X-439. Il est alors sujet à d’étranges visions… -5 Traque (saison 8, après l'épisode -Lockdown- #803) C’est pourchassée par une bande habile et rusée de chasseurs de primes que l’équipe de SG-2 doit fuir… 6- L’escadre fantôme (saison 8, avant l'épisode -Full Alert- #814) --- > EN COURS D'ECRITURE Depuis son dernier affrontement avec les guerriers de la Torri le seigneur Goa’uld Arès ne rêve que de vengeance, c’est dans ce but qu’il a déployé une armada de vaisseaux destructeurs en direction de la planète Terre. Entretemps, le docteur Evans et toute l’équipe scientifique du SGC sont excités à l’idée d’étudier un spécimen de Furling en parfait état de conservation, prit dans la glace il y a plusieurs milliers d’années de cela… Envolez-vous auprès de l’équipe SG-2 et suivez la plus passionnante de leurs aventures ! __________________________________________ __________________________________________ STARGATE SG-2
(Titre original : La tablette des Anciens)Avec John Hicks, major, officier de l’Air Force des États-Unis d’Amérique, Terre (SG-2) Samuel Burk, capitaine, officier de l’Air Force des États-Unis d’Amérique, Terre (SG-2) Peter Evans, docteur en archéologie, civil, Terre (SG-2) Rebecca Wood, lieutenant, officier de l’Air Force des États-Unis d’Amérique, Terre (SG-2) Reynolds, colonel, officier de l’Air Force des États-Unis d’Amérique, Terre (SG-3) William Conan, major, officier de l’Air Force des États-Unis d’Amérique, Terre (SG-3) Elric Serval, capitaine, officier de l’Air Force des États-Unis d’Amérique, Terre (SG-3) Letash, garde suprême du seigneur Goa’uld Anubis, chef de bataillon Jaffa SG-2 La tablette des Anciens – Première Partie Quelque part, dans l’espace infini Dans cette étendue silencieuse qu’était l’espace, immense et glaciale, le temps n’existait pas. Rien n’avait d’importance. À l’échelle cosmique, tout paraissait si infime, si peu conséquent. Alors, si deux flottes armées guerroyaient dans l’immensité, qui s’en soucierait ? À l’abri de tout regard, les bâtiments spatiaux s’entredéchiraient les uns les autres, s’éperonnaient, se pulvérisaient, puis au bout du compte, sombraient dans un gouffre sans fond. Les hangars des puissants et redoutables croiseurs Goa’ulds vomissaient des petits chasseurs biplace par centaine. Ces derniers qui d’ailleurs ne faisaient que la bouchée des terrifiants canons des navires de guerre. Tout le réseau de transmission était saturé de cris et de crachotements. Au fil du combat l’espace se clairsemait. Des bâtiments en proie aux flammes s’échappaient d’innombrables cargos et capsules de sauvetage. Alors même que le conflit semblait prendre fin, les deux camps semblaient continuer la lutte. Dans son vaisseau amiral, l’insondable et intimidant Anubis qui était confortablement installé dans son fauteuil contemplait la bataille à travers le hublot. De son poste d’observation, il pouvait voir de façon nette un croiseur Ha’tak ennemi se disloquer dans une gerbe de flammes. C’est à ce moment qu’un Jaffa décida de faire son entrée, il s’inclina devant son Dieu et attendit que celui-ci lui accorde le droit de parole. Anubis se pencha sur le serviteur, d’un geste de la main il attribua la parole au Jaffa. - Monseigneur, l’une de vos sondes nous a donnée des informations des plus intéressantes, apparut ensuite dans le creux de la main du soldat un minuscule appareil qu’il s’empressa d’actionner. L’objet que tenait le Jaffa s’illumina soudainement, un mince faisceau lumineux s’en échappa et une série d’images prit forme au-dessus des têtes de tous les occupants de la salle de commandement. Tandis que le Goa’uld observait l’hologramme, tout le monde dans le niveau se tut. - Excellent, continua Anubis de sa voix caverneuse avant de se tourner vers le Jaffa, j’exige qu’un contingent soit envoyé sur les lieux. Si cette piste est la bonne, la Cité Perdue des Ancien sera très bientôt sous mon contrôle. Las du Jaffa, le seigneur Goa’uld lui fit signe de partir. Anubis se redressa et posa de nouveau son regard sur le champ de bataille. Le serviteur qui était aux commandes du vaisseau amiral se tourna vers son Dieu. -Monseigneur, le vaisseau amiral de Bes est sérieusement endommagé, il propose une trêve. Tout l’équipage se figea de marbre lorsque Anubis émit un faible ricanement. - Pas de reddition, conclut calmement ce dernier. Détruisez-le. Le pilote qui venait tout juste de se remettre de sa frayeur mit à exécution les ordres de son Dieu, de son tableau de commandes, il fit pivoter tous les canons du vaisseau sur celui agonisant de Bes. En une fraction de seconde, le croiseur vola en éclat par une pluie démentielle de plasma. De la flotte ennemie, il n’en restait à présent que des vestiges brisés et éparses. SG-2 La tablette des Anciens – Deuxième Partie Au SGC Arpentant les couloirs labyrinthiques de la base, le major Conan cherchait éperdument le docteur Evans dans tout le niveau. Le soldat avait ratissé de fond en comble le complexe, mais aucune trace de l’archéologue. Le major Conan était un homme à forte carrure, les cheveux bruns coupés courts et un regard aussi dur que celui de Hicks, mais qui pouvait tout aussi bien être aussi amical comme ce dernier. C’est en passant tout près de la réserve qu’il lui sembla entendre des murmures. Lentement, Conan passa la tête derrière la porte pour en savoir un peu plus. Installé autour d’une table ronde dans une pièce faiblement éclairée, le docteur Evans était occupé à jouer aux cartes avec des collègues de travail. Une fois la dernière mise terminée, il fut grand temps pour les joueurs de montrer leur jeu. Étant à la gauche du brasseur le sergent Siler fut le premier à commencer, voyant l’ampleur de la mise il observa un à un les autres occupants de la table. Evans sourit intérieurement en voyant le sergent quitter la mise. Il ne restait à présent plus que le docteur Balinsky et un jeune lieutenant. - Alors, Balinsky, plaisanta Evans, vous êtes sûr de vous ? - Désolé, doc, répondit Balinsky, je continue. Evans inclina légèrement la tête, puis il se mit à sourire. - Et vous, Ford ? Le jeune lieutenant qui jusque là s’était montré peu présent sembla soudain se réveiller, à son tour il finit par abandonner le jeu en tirant une grimace. - On dirait que tout ce joue entre-nous, doc. - En effet, poursuivit Evans, c’est l’instant de vérité. Les deux hommes se regardèrent droit dans les yeux, au final, ils abattirent tous les deux leur main. Balinsky dévoila alors avec le sourire aux lèvres une paire de Valet. Quant à Evans, il révéla un carré (Four of a kind) de Sept, une main gagnante, il prit alors le joli butin au centre de la table. Le major Conan entra dans la pièce et se mit face à l’archéologue qui finissait de se remplir les poches de sa veste. - Docteur Evans, soupira Conan, sa fait déjà 10 minutes que vous devriez être au briefing. Evans qui semblait pour la première fois voir l’officier le dévisagea avec curiosité, puis il regarda sa montre et la rapprocha de ses yeux. - Ah, en effet, mais sa valait bien la peine de faire attendre ce bon vieux Hicks. Le major Conan attendit que le scientifique ait terminé sa prospection pour quitter la réserve avec lui sous bonne garde. Ils longèrent un couloir et se dirigèrent vers la salle de réunion où les attendaient déjà le général Hammond et le major Hicks. - Dites-moi, major, vous aimez jouer aux cartes ? - Non, docteur, répliqua sèchement Conan, ce n’est pas dans mes attributions. Evans se figea soudain sur place et se tourna vers son homologue. - N’y aurait-il pas un lien de famille entre vous et le major Hicks ? demanda le scientifique en haussant des sourcils. Le docteur Evans suivit du major Conan entrèrent dans la salle de briefing. Le général Hammond, le major Hicks et le reste de l’équipe, ainsi que SG-3 étaient déjà tous assis autour de la table. Evans se dépêcha de prendre place aux côtés de Hicks. - Veuillez excuser mon retard, général, j’étais tellement plongé dans mes études que j’en ai oublié la notion de temps. Le général hocha de la tête comme s’il souhaitait rapidement passer à autre chose, ensuite il distribua des dossiers à chaque membre. - Bien, maintenant que le docteur Evans est présent, nous allons pouvoir commencer la réunion, dit le général. Ce matin à 7h45, un émissaire de la Rébellion Jaffa nous a transmit des informations des plus vitales. Il y a quelques heures de cela, une transmission Goa’uld a été interceptée par le Mouvement Jaffa. Il s’agirait de l’envoi d’une expédition. Voyez plutôt, docteur Evans. Evans feuilleta les pages et découvrit alors un ensemble de données et d’inscriptions, il fit les yeux ronds en regardant le contenu. Le document était également accompagné de photos. De vieilles ruines. - C’est… c’est des inscriptions Anciennes. - En effet, reprit Hammond, nous savons depuis déjà un moment qu’Anubis retourne toute la galaxie à la recherche de la Cité Perdue des Anciens. Nous ignorons si ce monde est bien celui où est cachée la Cité, mais le temps nous fait défaut. C’est pour cela que nous devons agir au plus vite. La Rébellion Jaffa nous aurait volontiers prêtée main forte, mais elle ne peut rien faire pour l’instant, c’est pourquoi elle nous envoie ces informations. - Hum, je vois, murmura Evans à son supérieur, ils nous tendent un joli cadeau emballé et c’est à nous de tirer le ruban. Le major Hicks acquiesça légèrement tout en écoutant le général Hammond. - Afin de prendre Anubis de vitesse, il nous faut envoyer une mission sur ce monde, autrement nommé : P3X-439. Le colonel Reynolds de SG-3 sera l’officier dirigeant de l’opération et tiendra position près de la Porte des Étoiles. Le major Harper étant indisponible, c’est le major Conan qui prendra le commandement en second de SG-3 et de la mission. Quant à l’équipe SG-2, elle sera assignée à l’exploration des ruines. Des questions ? Étant donné qu’aucune main ne se leva la réunion prit fin. Les membres des deux équipes se dirigèrent aussitôt vers la porte de sortie. |
| | | Chewie Chrysalide Astéroïdale
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| Sujet: Re: [Stargate SG-2] 3. La tablette des Anciens Jeu 5 Oct 2006 - 0:07 | |
| SG-2 La tablette des Anciens – Troisième Partie Dans les vestiaires, le major Hicks eut fini d’enfiler son gilet tactique, il resserra la sangle de son casque avant de se diriger dans la direction de la salle d’embarquement. Le suivant à la trace et bien que les yeux rivés sur le sol le docteur Evans vérifiait les poches de sa veste, de temps en temps il lui arrivait de faire un bond de côté pour éviter un membre du personnel qu’il n’aurait pas vu venir. - Bon sang, Evans, regardez où vous mettez les pieds, siffla le major. Sa vous évitera pas mal de surprises désagréables. - Oui, major, répondit le scientifique. En fait, je me demandai pourquoi ce n’était pas le colonel Reynolds qui se chargeait d’explorer les ruines ? Hicks tourna à une intersection et emprunta un autre couloir de la base. - L’équipe du colonel ne comporte pas d’archéologue, ni de scientifique par ailleurs, je ne verrai donc pas l’intérêt de l’envoyer visiter des vestiges. Les deux hommes escaladèrent l’escalier menant à la salle de contrôle. Le général Hammond et le colonel Reynolds étaient déjà arrivés. Hicks vit par-delà la baie vitrée l’équipe technique s’affairer auprès d’une sonde volante. Les deux membres de SG-2 se placèrent derrière le sergent Harriman qui entrait les coordonnées de la planète. Un à un les chevrons s’enclenchèrent dans un gargouillis métallique, une fois le septième chevron entré la Porte des Étoiles s’activa. Le vortex se forma soudainement comme à son habitude, se déployant hors de l’anneau, puis comme aspiré se retrouva avalé par ce dernier. - Envoyez la sonde, fit le général Hammond par le biais d’un micro. Le chef technicien se tourna vers la salle de contrôle et leva le pouce en guise de réponse. Dans la seconde qui suivit, l’aéronef autonome s’envola à travers la Porte des Étoiles, laissant derrière lui un mince filet de fumée. - L’U.A.V. est partit, mon général, glissa Harriman. Nous devrions avoir les premières images d’ici quelques secondes. Sur le tableau de commandes, les moniteurs s’animèrent et dévoilèrent l’environnement de P3X-439. À première vue, la planète semblait recouverte d’une espèce de mousse rosâtre et d’arbres gigantesques tous plus ou moins espacés pareillement. La sonde continua d’explorer les environs et nota aucunement la présence de vie intelligente, ni d’habitations. Seulement des ruines traînant ça et là. - Cette planète semble inhabitée depuis longtemps, mon général, dit Harriman. À son tour le docteur Evans se pencha sur l’écran. - On dirait que tout est rose bonbon, continua l’archéologue en se rapprochant un peu plus du moniteur. Mon général, bienvenu dans le monde merveilleux des Barbapapa. - Bien, fit le général Hammond tout en ignorant la remarque du scientifique. Colonel Reynolds, major Hicks, vos hommes vous attendent. Bonne chance. Les deux officiers saluèrent leur supérieur, puis ils descendirent les marches et rejoignirent la salle d’embarquement à grands pas. Quand le colonel Reynolds arriva dans la pièce il donna à l’un des soldats le boîtier de commandes de la sonde mobile. - Tenez, Serval, et vous me suivez juste derrière. Reynolds se tourna vers le reste de la mission. SG-3 ouvrira la marche en inspection des environs. Major Hicks, votre équipe suivra nos pas. À présent, allons-y. Le colonel Reynolds monta sur la passerelle et emprunta la Porte des Étoiles. Le capitaine Serval qui dirigeait le M.A.L.P. disparut à son tour. Bientôt la totalité de la mission eut franchit le vortex. SG-2 La tablette des Anciens – Quatrième Partie Sur P3X-439 Le major Hicks en compagnie de ses hommes campait auprès de la Porte des Étoiles, il attendait le retour du colonel partit inspecter les alentours. Tandis que les nuages défilaient à l’horizon, Hicks s’impatientait, il vérifia à plusieurs reprises son fusil mitrailleur. Ce n’était pas dans son habitude de rester sur place à rien faire. Le major se tourna vers Burk qui lui aussi commençait à s’ennuyer, il frappait rapidement du pied sur le sol à plusieurs reprises tout en restant figé sur place. - Les voilà qui reviennent, dit Evans en se redressant lentement. Hicks leva la tête et vit le colonel Reynolds et son groupe réapparaitre derrière un monticule voilé d’une fine mousse à l’aspect rosâtre. Comme vu lors du passage de l’U.A.V., la planète était recouverte de plantes bryophytes, constituées de petites tiges roses feuillues fixées au sol par des filaments, elles poussaient en tapis sur toute la surface de ce monde. Le colonel Reynolds revint le souffle court, il se rapprocha de Hicks et lui exposa son propre rapport de la situation. - Nous avons fait un rapide tour des environs, concéda Reynolds, et nous n’avons trouvés aucune présence hostile. L’endroit semble sûr. Vous êtes donc libres de partir. Ravi de pouvoir enfin bouger le major Hicks fit un bond en avant, il se tourna vers le reste de son équipe qui était déjà prête pour l’exploration. Seul Evans semblait réticent, mais lorsque le lieutenant Wood passa devant lui, ce dernier suivit le reste de la bande sans poser le moindre problème. - Major, continua le colonel, je veux un compte-rendu des évènements toutes les demi-heures. Quant à moi et mon équipe, nous allons établir un périmètre de sécurité dans le cas où nous devrions nous replier rapidement. Hicks acquiesça et s’engagea droit devant avec le capitaine Burk à ses côtés, suivait ensuite le lieutenant Wood et en fin de la marche le docteur Evans. L’équipe SG-2 avait perdue de vue la Porte des Étoiles depuis un moment déjà, elle progressait à vitesse constante sous les branchages des gigantesques arbres. Evans remonta le groupe et s’approcha de Hicks. - Major, par simple curiosité, murmura l’archéologue. Comment se sont passés vos derniers jours de permission avec votre femme ? - Vous êtes très indiscret, lâcha Hicks sans ralentir la cadence. Est-ce que je vous en pose des questions sur Wood, moi ? Le scientifique émit un léger grognement, il passa la main sur son crâne chauve et préféra passer à un autre décor. Tout autour le vent se mit à souffler, bientôt des bruits étranges se firent entendre, ils étaient même très inquiétants. Les cheveux coupés courts de Burk ondulèrent sous la brise. Un son, ou plutôt un murmure sourd bourdonna dans les oreilles des quatre explorateurs terriens. Le ronflement était froid et faisait régner un silence de mort, puis finalement il se tut. Hicks caressa délicatement son pistolet gentiment emprisonné dans son holster, il se tourna vers ses compagnons et nota la même expression d’inquiétude sur leur visage. Le major s’arrêta un moment sur Evans. - Ne me regardez pas comme ça, major, se précipita Evans en faisant un bond de côté, ce n’est pas moi ! Je peux vous l’assurer. - Silence, fit Hicks en faisant signe aux autres de ralentir le pas, on dirait que nous sommes enfin arrivés à destination. Un gigantesque champ de ruines s’afficha sous les yeux de l’équipe SG-2. Le docteur Evans eut un hoquet de surprise en voyant la chose. - C’est sans doute la découverte archéologique la plus importante, déclara ce dernier dans un murmure, enfin, je veux dire qu’il m’ait été permit de voir jusqu’alors. Le scientifique fit un pas en avant, marchant au milieu des vestiges plus ou moins intacts de ce qui semblait être un village. |
| | | Chewie Chrysalide Astéroïdale
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| Sujet: Re: [Stargate SG-2] 3. La tablette des Anciens Sam 7 Oct 2006 - 11:38 | |
| SG-2 La tablette des Anciens – Cinquième Partie Le major Hicks et le reste de l’équipe déambulèrent au travers des décombres. Ils examinèrent avec précision tout motif ou symbole permettant de les faire progresser dans leur recherche. Le docteur Evans s’intéressa plus particulièrement à une imposante colonne de pierres renversée sur le côté. Elle était dissimulée sous un amas de plantes grimpantes au feuillage rose bonbon. Celles-ci étaient profondément enracinées dans la roche. - Il y a quelque chose d’inscrit, fit Evans, mais difficile de lire avec toutes ces plantes. - Tenez, dit Hicks en tendant une paire de gants à l’archéologue. Evans enfila rapidement les gants et écarta les frondaisons de ses mains. Il remarqua alors une série d’inscriptions faite dans la pierre. - Les Renseignements de la Rébellion Jaffa ne s’étaient pas trompés, major, les Anciens sont effectivement passés par ici, il y a bien longtemps. Evans s’apprêta à se redresser sur ses deux jambes lorsque soudain une minuscule créature sauta sur le pilier. Cette dernière était dressée sur ses pattes arrière, une queue épaisse lui servait de balancier. Le lézard qui n’était pas plus grand qu’un rat continua de regarder étrangement les intrus, il avait un corps jaune fluo et des rayures rouge sang. Evans contempla avec incrédulité le petit bout de viande qui se mit à gazouiller, puis le taquina de ses doigts. - Faîtes attention, Evans, ajouta calmement Hicks, il pourrait bien vous croquer. - Voyons, glissa le scientifique en se tournant vers son acolyte, ce n’est pas ce petit tas d’os qui va me faire la peau… Au même instant, alors que le lézard mordillait sauvagement de ses petites dents le gant, quelque chose de plus volumineux se manifesta. La scène se passa si rapidement que l’archéologue n’eut le temps que de ciller de l’œil. Un végétal d’un rose ensanglanté surmonté d’une large protubérance s’abattit sur la minuscule créature. La plante dévoila les crocs et en un instant goba le lézard qui glapit de terreur. - Merde alors ! s’écria Evans en se précipitant sur le côté. La plante se replia sur elle-même, puis elle disparut en emportant son maigre butin. Dans la précipitation le scientifique avait tenté de sortir du fourreau son pistolet, mais l’arme s’était malencontreusement échappée de ses mains. Le docteur Evans se releva rapidement et ramassa le pistolet qui gisait à ses pieds. Ce dernier tira une grimace lorsqu’il croisa le regard interloqué du major. - Reprenez-vous, Evans, on n’est pas dans un camp scout que je sache. Hicks se rapprocha un peu plus du pilier, son fusil mitrailleur dressé, mais l’étrange plante carnivore s’était volatilisée. - Cette planète n’est pas rassurante, dit le capitaine Burk qui surveillait les arrières du groupe. - Je vous le concède, poursuivit Hicks en terminant son inspection. Le lieutenant Wood était affairée sur son appareil, elle observait les diagnostiques sur les flux énergétiques des ruines. Cette dernière plissa des yeux en visionnant les données. - Major, mon détecteur m’informe d’un piquet d’énergie droit devant. Il semble venir des ruines tout là-bas. Le major Hicks se tourna vers la direction indiquée par la jeune femme, il vit une construction qui était toute aussi délabrée que les autres. Il était temps à SG-2 de reprendre la route, leur mission ne faisait que commencer. La fine équipe reprit son chemin, progressant un peu plus loin jusqu’à l’émission d’énergie. Parfois il arrivait qu’une bande de petits lézards apparaissent et sautillent tout autour des explorateurs, mais le major les repoussait à chaque reprise. L’atmosphère environnante était oppressante, de plus les lieux étaient tous plus ou moins ressemblants. - C’est ici, dit Wood en continuant de regarder son détecteur. En face de SG-2 se dressait un édifice en piteux état, mais qui tenait malgré les millénaires passés. À priori, il n’y avait pas d’ouvertures sur l’intérieur. - Heu, souffla lentement Evans, elle est où la porte d’entrée ? SG-2 La tablette des Anciens – Sixième Partie Le major Hicks qui se tenait toujours devant la structure vieillissante envoya son second, le capitaine Burk, faire un examen rapide du périmètre. Ce dernier revint penaud et balança la tête de droite à gauche en guise de réponse. Hicks se grata le menton, puis défit la lanière de son casque et prit en main son communicateur qu’il porta à sa bouche. - Mon colonel, dit Hicks par le biais de son émetteur, nous somme arrivés dans les ruines. Wood a repérée une source d’énergie provenant d’un bâtiment et nous nous efforçons de la trouver. La voix du colonel Reynolds se fit en retour, disant de faire attention et de le contacter au moindre problème. Hicks lâcha son communicateur et s’approcha de l’édifice. Il passa ses mains sur la pierre effritée par le temps et inspecta la surface, mais sans succès apparents. - Un simple « sésame » suffirait peut-être ? glissa Evans en s’installant sur un pilier. - Un simple « fermez-la » serait bien plus efficace encore, s’énerva le major. Lieutenant, vous-êtes sûr de votre outil ? La jeune femme qui continuait de lire les données sur l’écran du détecteur répondit sur l’affirmative. À son tour, le lieutenant Wood se dirigea vers le mur et l’examina avec détail. - Aucuns signes apparents, dit-elle. Le capitaine Burk qui s’accorda un second tour du bâtiment revint quelques instants plus tard. Il semblait que l’homme ait finalement trouvé quelque chose d’intéressant. - Vous devriez venir voir, major, souffla Burk. Toute l’équipe se précipita derrière le capitaine, le suivant jusque de l'autre côté de l’édifice. Ils découvrirent alors plusieurs symboles cachés sous des plantes grimpantes. Les inscriptions étaient selon toutes vraisemblances extraterrestres. Le docteur Evans bien qu’à l’arrière du groupe et à bonne distance reconnut immédiatement l’écriture des Anciens. - Si vous le permettez, glissa ce dernier en se faufilant jusqu’aux écrits dont l’usure n’en avait pas moins fait des dégâts, il s’agit peut-être d’une invitation à entrer. - D’une invitation à rentrer ? reprit Hicks d’une voix mélodieuse. Le scientifique pivota sur son homologue. - Un moyen d’ouvrir la porte, si vous préférez. Cela faisait déjà de nombreux mois que Evans étudiait aux côtés du docteur Jackson, mais il n’avait pas tant de connaissances sur ce dialecte que son inestimable collègue. Il inspecta les inscriptions, les effleurant de ses doigts comme s’il espérait qu’elles dévoilent leur secret. - Navré, fit l’archéologue en se retirant, je n’y arrive pas. Dès que Evans s’éloigna de la façade, il se produisit un ronflement presque sourd qui rappelait vaguement celui d’un tambour. Le mur commença alors à trembler et quelques minuscules parcelles de celui-ci se détachèrent pour rouler sur le sol. Au fur et à mesure, une ouverture se dessina devant les quatre explorateurs. Le major Hicks s’approcha prudemment du passage, mais il lui était impossible de distinguer l’intérieur à cause de la pénombre qui y régnait. Le docteur Evans qui était toujours dos à l’antique bâtisse haussa des sourcils, puis il afficha un large sourire au lieutenant Wood. Le capitaine Burk qui se trouvait aux côtés de la jeune femme remarqua la grimace de l’archéologue et secoua la tête d’un air fatigué. Chacun leur tour, ils s’introduisirent à l’intérieur du bâtiment branlant en franchissant l’ouverture. Hicks qui était toujours en tête avait allumé sa lampe torche et explorait précautionneusement les alentours, faisant attention où il posait les pieds. - On n’y voit rien, avait murmuré Evans. Soudain, un faible faisceau luminescent parcourut les murs vieux de plusieurs milliers d’années, sans doute les derniers vestiges d’un peuple au savoir infini. Une douce, mais faible lueur blanchâtre vint bercer les visages des membres de l’équipe en ce lieu peu rassurant. - Nous y sommes, dit Wood qui continuait d’observer son appareil, c’est ici. - Vous plaisantez ? lâcha Hicks qui faisait face à une impasse. Il n’y a rien. Le docteur Evans intervint finalement, il s’avança tout près de Hicks et dessina alors un immense sourire avant de tendre la main en direction du mur. - Vous connaissez les Anciens, déclara ce dernier en plaisantant, toujours joueurs. Le major Hicks au premier abord fut surpris de voir le bras de l’archéologue disparaître derrière la roche, puis il finit par conclure que son partenaire avait une intelligence déroutante doublée d’une chance insensée. - Joli coup, reprit Hicks en tapotant l’épaule du scientifique. Sans ciller des yeux, le major Hicks traversa la cloison rocailleuse sous le regard de ses compagnons. Evans qui était tout juste derrière restait figé sur place, mais la main du major réapparut et le tira de l’autre côté. Le major Hicks en compagnie du docteur Evans se retrouva dans une pièce bien plus étroite que la précédente, selon toute vraisemblance, les quelques éclairages qui subsistaient avaient rendue l’âme. L’archéologue avait donc pointé sa torche en avant. Le faisceau lumineux se baladait lentement sur les murs de la salle. Le major Hicks qui avait posé sa main sur ce qui ressemblait à un panneau de contrôle fit un bond sur le côté. Une étagère s’éleva du sol et grimpa jusqu’au plafond. Le lieutenant Wood qui était entrée en ce même temps ne put détacher son regard pétillant des précieux objets que contenait cette étagère. Les secondes s’écoulèrent, mais elles se rompirent lorsque le capitaine Burk fit interruption dans la salle. - Major, s’écria Burk tout alerte, le colonel Reynolds nous signale des mouvements ennemis ! - Très bien, déclara Hicks tout en empoignant son fusil mitrailleur. Wood rassemblez le tout, et ensuite on s’en va. |
| | | Chewie Chrysalide Astéroïdale
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| Sujet: Re: [Stargate SG-2] 3. La tablette des Anciens Jeu 12 Oct 2006 - 19:31 | |
| SG-2 La tablette des Anciens – Septième Partie Perché sur le haut d’un petit monticule mousseux, le capitaine Serval de son mètre quatre-vingt-cinq observait silencieusement les lieux. Un peu plus bas, le colonel Reynolds et le major Conan discutaient ensemble. - Capitaine, cria le colonel pour couvrir la distance qui les séparait, vous me ferrez le plaisir après cette mission de vous raser convenablement. Compris ? Serval hocha brièvement la tête et retourna à ses occupations. Il quitta un moment son fusil mitrailleur afin de chatouiller sa barbe de plusieurs jours, avant de passer la main dans ses cheveux bruns coupés courts. Le soldat continua de scruter les environs. Tout était calme, tellement calme que sa en devenait troublant. Comme si cette quiétude incongrue devait soudainement prendre fin, un léger bourdonnement soutenu, mais lointain, se fit entendre aux oreilles des membres de SG-3. Le capitaine Serval tendit la main au-dessus de son visage pour se protéger du soleil, mais aussi pour mieux voir ce qui se tramait au loin. Après quelques secondes de concentration il vit enfin plusieurs formes sombres et indistinctes se faufiler à l’horizon. Tout d’abord informes, celles-ci se dessinèrent très nettement à leur approche du sol. Serval quitta aussitôt son poste pour rejoindre à grands pas ses compagnons. - Mon colonel, s’écria Serval à pleins poumons, mon colonel !... Le colonel Reynolds se tourna vers Serval, il nota l’expression grave de ce dernier et à son tour observa le ciel. Le major Conan qui était à ses côtés fulmina. - Aux rochers, hurla Reynolds en indiquant un tas de rocs un peu en amont. Courrez ! Une horde d’appareils Goa’uld s’abattit sur la petite équipe terrienne. Elle était composée de plusieurs Al'Kesh et de vaisseaux de transport, mais également escortée d’un nombre croissant de planeurs de la mort. Les vaisseaux Goa’ulds, aussi imposants soient-ils, survolèrent le groupe fuyant du colonel Reynolds comme si de rien n’était. Lors de leur passage, tout n’était que désolation. Les propulseurs gigantesques et dévastateurs des engins volants retournaient toute la terre derrière eux, provoquant à ce qui ressemblait même à une tempête de végétaux, informes et incolores. Les navires volaient si bas qu’ils arrachaient les branchages des arbres pourtant si immenses et robustes. Tout autour le sol tremblait. Reynolds et ses hommes avaient réussis à prendre refuge dans un gouffre rocailleux. L’absence d’hostilité des nouveaux venus démontrait qu’ils n’avaient pas étés détectés. Les vaisseaux Goa’ulds passèrent au-dessus de leur tête et disparurent derrière la cime des arbres. Cependant, alors que le colonel et ses compagnons reprenaient leur souffle, un élément nouveau vint s’afficher à la liste déjà longue des problèmes du corps expéditionnaire. La Porte des Étoiles qui était à pas plus d’une centaine de mètres de Reynolds et ses hommes commença à frémir. Les panneaux coulissèrent jusqu’à ce que le dernier chevron soit enclenché et forme par conclusion le vortex. Le colonel se tassa un peu plus dans son trou tout en gardant un œil dans la direction du point d’arrivée. Plusieurs Jaffa firent alors leur apparition à travers le mur bleu océan… L’instant d’après, une fois l’alerte donnée, toute l’équipe du major Hicks s’en alla vers la sortie. Le lieutenant Wood s’était occupée de vider une partie de l’étagère, tandis que le docteur Evans s’était entiché d’une tablette qui lui rappelait vaguement celle récupérée sur Abydos par l’équipe SG-1, il l’a rangea soigneusement dans son sac et suivit le reste du groupe. - Dépêchez-vous, Evans, avait glissé le major Hicks qui se trouvait en amont. L’archéologue quitta à son tour la salle cachée, il passa au travers du mur et se retrouva dans la pièce principale. L’on pouvait voir les quelques rayons de soleil crever les ténèbres qui régnaient en ce lieu. Le major Hicks tendit l’oreille et perçut l’approche d’appareils ennemis. Il fit signe à ses compagnons d’avancer, mais sous la prudence. SG-2 La tablette des Anciens – Huitième Partie Les troupes Jaffa continuaient de déferler à travers la Porte des Étoiles. Les guerriers extraterrestres portaient tous une épaisse tunique d’acier, mais ils avaient également en mains leur menaçante et destructrice lance de guerre qui pouvait lâcher des salves de plasma sur l’ennemi. Le colonel Reynolds qui continuait d’observer discrètement les allées et venues des Jaffas remarqua alors tout un groupe franchissant le vortex. Les soldats soutenaient avec peine un immense canon énergétique qui devait probablement assurer la défense du site. Tandis que les membres de SG-3 étaient terrés dans un trou, les mouvements ennemis se faisaient plus importants. De nombreux planeurs de la mort survolaient les lieux en ce moment même. Reynolds redressa légèrement la tête et vit l’équipe Jaffa dressé le canon à quelques dizaines de mètres de l’anneau. Plus inquiétant encore, ces derniers semblaient également s’intéresser à la sonde M.A.L.P. qui était restée en arrière. L’un des guerriers s’était approché de l’étrange appareil et l’inspectait avec précaution, puis du revers de sa lance commença à taper sur la machine. Dans son coin, Reynolds tentait de reprendre son calme. Le Jaffa qui apparemment ne portait plus aucun intérêt pour la sonde se tourna en direction de la cachette de SG-3. Il parut alors la désagréable sensation que l’extraterrestre fixait droit dans les yeux le colonel Reynolds, mais bien entendu c’était impossible. Le Jaffa quitta son poste et avança lentement vers les rochers, la lance prête à cracher son jet de plasma. Le colonel arma son pistolet. Le Jaffa ne put éviter le tir qui le propulsa à terre dans un fracas métallique quand il passa la tête au-dessus de la cachette, sans compter la lance qui laissa échapper une déflagration et se perdit dans le ciel. Les autres guerriers alertés par le bruit se rapprochèrent rapidement. Le major Conan et le capitaine Serval qui étaient toujours campés dans le trou se dressèrent à leur tour et joignirent leur effort à celui du colonel. Ils décimèrent toute une rangée d’ennemis, mais qui fut bientôt remplacée par une autre, et ainsi de suite… Le major Hicks sortit le premier du bâtiment branlant. Les rayons du soleil vinrent lécher son visage. Il fut bientôt rejoint par le lieutenant Wood et le capitaine Burk qui le suivait de près. Bien que le fait de revoir la lumière soit gratifiant et rassurant, il n’en fallait pas moins rester vigilant. Cela s’avéra vrai lorsque surgit soudain de tous les côtés des guerriers à la solde du seigneur Goa’uld Anubis. Un Jaffa qui semblait taillé dans la roche se démarqua des autres, il brandit sa lance et mit en joue les explorateurs. Ce dernier semblait être le chef du groupe. Il était de grande taille, le teint noir et recouvert de la tête aux pieds d’une épaisse cuirasse. - Baissez les armes, déclara le Jaffa de sa haute voix, sans abaisser sa lance. Et peut-être aurez-vous le grand honneur de mourir de la main de votre Dieu. Hicks tourna la tête tout autour de lui et nota la présence de nombreux Jaffas. Toute retraite était vouée à l’échec. À moins d’un miracle. - Toujours la même rengaine, souffla Evans à l’oreille du major, qui venait tout juste de surgir de l’édifice. Laissez-les-moi. Hicks écarquilla les yeux. Il devait sans aucun doute avoir eut une déficience auditive. Voilà qu’à présent Evans se décidait à attaquer tout un bataillon ennemi à lui tout seul ! - Restez en dehors de ça, glissa-t-il nerveusement. - Pas la peine, dit l’archéologue en écartant le major du coude, et s’avançant vers le Jaffa. Excusez-moi, mais se serait plutôt à vous de… Mais le docteur Evans ne termina pas sa phrase, il remarqua pour la première fois les autres Jaffas qui l’entourait lui et ses compagnons. - Vous ne m’aviez pas dit qu’ils étaient si nombreux, déclara ce dernier tout pantelant en dévisageant Hicks d'un regard alarmant. Le Jaffa qui était tout près bomba le torse et fit s’effondrer Evans sur le sol mousseux d’aspect rosâtre, les quatre fers en l’air et le postérieur encré dans la terre molle. L’extraterrestre sortit sa dague et s’avança d’un pas déterminé vers l’archéologue… |
| | | Mat Le Pharaon
Nombre de messages : 5127 Age : 34 Localisation : Amiens
| Sujet: Re: [Stargate SG-2] 3. La tablette des Anciens Dim 15 Oct 2006 - 9:07 | |
| c'est toujours bien sympathique à relire, c'est sympa de retrouver de bonnes idées qui nous étaient sorties de la tête depuis la lecture sur Fusion :o |
| | | Chewie Chrysalide Astéroïdale
Nombre de messages : 71 Age : 39
| Sujet: Re: [Stargate SG-2] 3. La tablette des Anciens Mer 25 Oct 2006 - 13:18 | |
| SG-2 La tablette des Anciens – Neuvième Partie L’instant d’après, tout le monde s’agenouilla à terre, les mains plaquées sur la tête. C’était comme si des centaines de cors s’étaient mis à rugir simultanément. Humains et Jaffas se roulaient au sol, couvrant au mieux leurs oreilles du bourdonnement assourdissant à en faire vaciller l’esprit à plus d’un. Le docteur Evans redressa la tête et aperçut tout près de lui le chef du bataillon Jaffa qui se tortillait lui aussi sous l’explosion assourdissante. L’un des guerriers d’Anubis à la silhouette frêle s’était approché d’eux et tendit la main en direction de son compagnon d’arme, il s’écria : - Que se passe-t-il, Letash ? Est-ce le… le Dieu-Tout-Puissant-Anubis ? Peu à peu, le bruit s’estompa. Le calme et les gazouillis des petits lézards tigrés aussi. Le Jaffa qui faisait face à Evans secoua la tête de droite à gauche, mais il paraissait aussi effrayé que les autres. Quelqu’un cria non loin de là. Le lieutenant Wood était au coude à coude avec l’un des extraterrestres, ce dernier dressait un long poignard au-dessus de sa tête mais Burk, précis et méthodique, arracha l’arme des mains du Jaffa d’un tir de son fusil mitrailleur. L’archéologue fut saisit d’un hoquet de surprise lorsqu’il se retourna vers le Jaffa à son côté, il ne parvint à esquiver le poing et se trouva de nouveau étendu sur la mousse. Hicks qui avait vu la scène se jeta sur le Jaffa et le plaqua au sol, en criant à pleins poumons. D’un mouvement rapide, le major se trouva propulser dans les airs. Le Jaffa se redressa d’un bond et fondit sur Hicks à toute vitesse. Hicks fit un bond de côté, et alors que le guerrier ennemi pivotait il lui asséna un coup de pied dans l’estomac. Le Jaffa - Letash - devint alors rouge pivoine et poussa un cri de douleur. La seconde d’après, le major Hicks fut assaillit par plusieurs adversaires désireux de venger leur chef. Il réussit néanmoins à se glisser entre leurs jambes. Hicks tourna brièvement la tête pour voir où ils en étaient, mais ne vit pas le Jaffa lui faisant face. Il s’effondra de tout son long. Le gros de la troupe, et ce n’était peu dire, était resté en arrière et défiait à présent de toute sa hauteur le major Hicks. Hicks observa longuement l’homme dont la démesure semblait inexistante chez lui. Lorsque le Jaffa s’approcha de lui pour l’emprisonner entre ses deux grandes mains il fut incapable de faire le moindre geste, comme s’il était paralysé. C’est alors que de nulle part surgit la longue tige d’une lance Goa’uld et qui vint se figer entre les jambes du Jaffa. Hicks sentit les doigts boudinés de l’individu glisser sur son visage. La Jaffa se dodina de droite à gauche, chancelant, il fut saisit d’un spasme, puis s’abattit dans un nuage de poussières. Le docteur Evans s’élança vers Hicks et aida ce dernier à se remettre sur ces deux pattes. - Je ne voudrai pas être ce Jaffa, fit remarquer le major. - À vrai dire, personne ne le voudrait, plaisanta Evans en gardant en coin de bouche un fin sourire. Tous deux retournèrent sur leurs pas, apportant leur aide au capitaine Burk et au lieutenant Wood, lorsque soudain, la centaine de cors retentit une fois de plus. Hicks et Evans bouchèrent leurs oreilles et accoururent tête baissée à la rencontre de leurs amis. Un jaffa se dressa sur leur passage mais avant qu’il ne puisse dresser son arme il s’évanouit, les yeux roulant dans ses orbites. Il se mit alors à pleuvoir des petits flocons rosâtres. Evans stoppa sa course et regarda tout autour de lui, malgré le bruit il tendit la main pour recueillir un flocon. - EVANS ! s’écria Hicks qui était occupé à filer avec Burk et Wood. L’archéologue prit ses jambes à son cou et galopa pour rejoindre le major, sans se soucier des Jaffa qui s’écroulaient sur son passage. Qui s’écroulaient ?! Les Jaffas se tenaient la main autour de la gorge, suffoquant, puis tombant à terre où ils restaient à terre. Evans redoubla d’effort tandis que partout des hommes gisaient inertes. Morts. SG-2 La tablette des Anciens – Dixième Partie Evans se faufila tant bien que mal jusqu’à ses compagnons qui déjà avaient prit les devants. Il lui sembla lors de sa course que sa gorge s’enflammait, que ses poumons se retournaient en manquant de le faire vomir et que bientôt sa respiration se faisait de plus en plus irrégulière et douloureuse. L’archéologue prit de tournis s’écroula de tout son long, le souffle coupé. Il entendit la voix du major par-dessus le bourdonnement incessant : - Ne respirez pas l’air ! Quelqu’un aida Evans à se relever. Ce dernier leva la tête et vit le lieutenant Wood qui le supportait de tout son poids, elle lui plaqua un morceau de tissu sur le visage et l’emmena de force loin de ce lieu. Quelque part derrière eux, les quelques Jaffas survivants agonisaient lentement. Certains avaient réussi comme l’équipe du major Hicks à s’éloigner des ruines et étaient à présent lancés à leur poursuite. Le lieutenant Wood en compagnie du docteur Evans rejoignit le reste du groupe. Ils continuèrent de progresser dans l’étendue rosâtre lorsque soudain, ils se figèrent sur place. L’un des gigantesques arbres étaient en proie aux flammes. Il se mouvait en tout sens, comme parcouru de spasmes et sembla se tasser sur lui-même puis, dans un rugissement insoutenable, cracha une pluie de flocons roses. Les membres de SG-2 se bouchèrent les oreilles tandis que le végétal hurlait de douleur. Une partie de son écorce calcinée s’abattit lourdement sur le sol, tout près des humains. - Ne restons pas ici, cria Hicks en serrant plus fort le mouchoir sur son visage. - Attention… fit Wood en tendant l’index. Evans se sentit poussé à terre. Une ombre massive passa au-dessus de lui et quand il releva la tête il découvrit le lieutenant Wood avachit sur une colonne. L’arbre émit un nouveau rugissement, plein de colère cette fois-ci, et se contorsionna tant qu’il le pouvait sur les individus responsables de son état. Le major Hicks et le capitaine Burk firent un bond de côté pour esquiver une immense branche qui s’écrasa là où ils se tenaient quelques instants plus tôt. - Wood ! s’écria Evans en accourant vers elle. L’archéologue se précipita vers la jeune femme, mais voilà qu’un des Jaffas rescapés se dressa devant lui, pointant sa lance destructrice dans sa direction. L’arbre, toujours en furie, se balança en direction des deux hommes. Evans se baissa à temps et repartit à la rescousse de Wood. Hélas, le Jaffa n’eut pas cette chance et il fut projeté d’une force inouïe dans les airs telle une poupée de chiffon. Le scientifique porta le lieutenant sur ses épaules et s’en retourna, se jetant sous les tentacules. Le groupe dût faire mille et une pirouettes pour se sauver de ce traquenard feuillu. Après quelques minutes de marche forcée, ils trouvèrent finalement un moyen de s’épargner une dure retraite. En effet, dans une plaine isolée se tenait un cargo Goa’uld n’attendant qu’à être cueillit. Le major Hicks qui avait perdu son fusil mitrailleur au cours de l’entretien avec le végétal prit celui du lieutenant Wood, toujours inconsciente. Avec le soutient du capitaine Burk il s’engagea vers le vaisseau. - Comme sur P2X-128, major, plaisanta Burk. - Si on veut… S’approchant du cargo, ils se turent et contournèrent la structure. Hicks longea la coque et remarqua une sentinelle postée au sas d’ouverture, lentement, il sortit un poignard de son ceinturon… |
| | | Chewie Chrysalide Astéroïdale
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| Sujet: Re: [Stargate SG-2] 3. La tablette des Anciens Jeu 2 Nov 2006 - 19:45 | |
| SG-2 La tablette des Anciens – Onzième Partie Le garde se recroquevilla sur lui-même, glissant le long de la coque. Le major Hicks enjamba le cadavre et se glissa dans le sas d’écoutille. Burk s’introduisit à son tour dans le vaisseau, assurant les arrières du major. Le docteur qui était resté à l’extérieur supportait toujours le lieutenant Wood, inanimée. Au sein du navire, les occupants étaient loin d’imaginer qu’ils allaient très bientôt avoir de la visite. Ne se doutant de rien, le pilote et son second tournaient le dos aux deux soldats terriens. Quand le copilote vit le reflet des deux intrus il n’eut le temps que de japper et s’affaisser sur le tableau de commandes, un long poignard fiché dans la poitrine. Le pilote avait réussi à plonger sur le siège de navigation, ses doigts s’emparèrent d’un Zat’n’ktel qui se déploya dans la seconde et laissa fuser une décharge d’énergie. Hicks et Burk esquivèrent l’attaque en faisant un bond de côté puis s’empressèrent d’en terminer avec le Jaffa en le réduisant au silence. Une fois l’appareil nettoyé le capitaine Burk s’en alla chercher le reste de l’équipe. Avant de monter à bord, Evans salua la planète en s’écriant par-dessus le tumulte des arbres géants : - Au plaisir de ne pas revenir ! Après avoir solidement attaché Wood à son siège, le docteur Evans s’approcha du major Hicks et du capitaine Burk. Ils étaient tous deux affairés aux commandes du cargo. - Vous avez fermé le sas d’ouverture ? dit Hicks en se tourna vers l’archéologue. - Bah, justement, ce n’est pas moi qui suis aux commandes, major. Le major Hicks se retint de lancer une remarque acerbe à son illustre compagnon. - En fait, commença Hicks, c’est la première fois que je pilote un vaisseau Goa’uld. Evans ouvrit grand la bouche, incapable d’émettre le moindre son, comme s’il était scandalisé par de tels propos. - Je suis certain que vous serez à la hauteur, fit ce dernier en cherchant un autre siège dans le compartiment avant du navire. Hicks continuait de bidouiller les commandes du navire lorsque Evans le ramena très vite à la réalité. Un Jaffa avait surgit sur le côté et fixait maintenant les trois terriens à travers la verrière du cockpit, il dressa sa lance et tira. La déflagration heurta de plein fouet le panneau qui noirci légèrement mais qui tint bon. - Eh, ben… déglutit Evans, tout pâle. C’est la première fois que je suis heureux de me trouver dans un appareil hostile. - Ne parlez pas trop vite, répliqua Hicks qui luttait toujours contres les contrôles du cargo, encore faut-il ne pas y rester trop longtemps… ah, enfin ! Le vaisseau commença lentement à s’élever au-dessus du sol. - Vous voyez, continua Hicks face à un Evans grisonnant, je maîtrise la situation. Le cargo était maintenant à une vingtaine de mètres au-dessus de la terre ferme. Il s’éleva ainsi jusqu’à avoir dépassé les arbres en furie qui étaient toujours aux abois, puis il prit le large. - Nous rejoignons la Porte des Étoiles ? demanda Evans en retournant auprès de Wood, d’un pas chancelant. - En effet… mais le major s’interrompit. Bon sang ! Hicks qui avait les commandes en main manqua de s’écraser contre la verrière. L’impact projeta tout le monde sur le carreau. Hicks poussa un juron et revint à son siège comme si de rien n’était. Burk qui était à ses côtés regardait d’un air affolé les planeurs de la mort apparaître sur le radar du cargo. - J’en vois deux, déclara-t-il. Evans fut projeté en avant sous le coup. Il était enchevêtré dans un nœud de liens, plus ou moins positionné dans une situation inconfortable. L’archéologue parvint malgré tout à se ressaisir et se libéra rapidement. Il entendit le major grogner mais ne fut pas préparer au second impact qui le propulsa aux pieds du lieutenant Wood qui toujours inconsciente était solidement attaché dans son siège. - Vous allez bien ?... Evans se figea sur place. Cette voix lui était méconnaissable. Il fit volte-face et tomba nez à nez avec le chef du bataillon Jaffa à terre. Letash… Tout se passa très vite. Letash s’était jeté sur l’archéologue, brandissant de sa main encore valide un Zat’n’ktel. Un nouveau tir heurta le vaisseau, arrachant une bonne partie du sas d’ouverture. Hicks criait de plus belle. Evans enroula son bras aux pieds du siège auquel était installé Wood pour ne pas être aspiré dans le vide. Le jaffa tint bon lui aussi en s’accrochant à la jambe de l’archéologue, il n’avait plus son arme en main, sans doute emporté par la dépressurisation. - Major, s’écria Evans à pleins poumons. Le sac que tenait Evans en bandoulière commença à être comme aspiré par le vide, il s’était dressé droit devant, sous les yeux avides du Jaffa. Letash, remarquant la tablette écrite par les Anciens sortit un long poignard. - Donnez-moi… hurlait le Jaffa par-dessus le vent glacial. Donnez-moi ça ! Le poignard remontait lentement le corps de l’archéologue. - Donne le moi… ou meurs ! siffla Letash d’une voix forte. Evans se mit en quête de chercher le moindre objet lui venant en aide, son bras commençait à s’endolorir. Il fouilla tant bien que mal les poches de sa combinaison mais mis à part les crèmes solaires et barres chocolatées il ne trouva rien. - Major ! cria-t-il alors que le couteau était bientôt à sa gorge. Le major Hicks qui tentait bien malgré lui de garder le contrôle du cargo sembla finalement entendre les cris de détresse du scientifique. Sous les yeux ébahis de Burk le major se détacha de son siège. - Mais que… ?! lâcha le capitaine en reprenant de justesse les cmmandes du cargo. Hicks se jeta hors de son fauteuil et fusa à toute vitesse vers l’arrière du vaisseau, aspiré par le vide. Au dernier moment, avant de tomber définitivement, il réussit à s’accrocher aux liens dans lesquels s’était empêtré plus tôt le docteur Evans. Le major pivota et posa le canon de son pistolet sur la tempe du Jaffa qui émit un hoquet de surprise. Evans n’osa ouvrir les yeux pour constater qu’il devait être certainement maculé de sang. - Eh, merde… gémit Burk. Une fois de plus le navire fut touché par un planeur de la mort, ou en fait, pas du tout. Hicks qui parvint à ne pas se défaire des liens tourna la tête vers le cockpit et regarda, horrifié, qu’ils avaient perdus de l’altitude et qu’ils servaient à présent de défouloir aux arbres sauvages… SG-2 La tablette des Anciens – Douzième Partie Le cargo rebondissait de branches en branches. La coque se tordit à plusieurs endroits et le capitaine Burk dût se baisser lorsque la verrière du cockpit se constella puis explosa. Un nouvel impact et le vaisseau tourna comme une toupie, plongeant dangereusement vers la terre ferme. Le docteur Evans qui avait le teint verdâtre s’agrippa de toutes ses forces au siège auquel était toujours attaché le lieutenant Wood mais la secousse le fit lâcher prise. L’archéologue tendit les bras à la recherche d’un support mais rien ne lui vint aux mains. Il fut plongé dans le nœud de liens où se maintenait avec peine le major Hicks. Cependant, Evans se sentit aspiré dans le vide et ce ne fut que par l’intervention de Hicks qu’il réussit à ne pas quitter le bord. Le major le ramena à son côté. - J’espère que ce vaisseau a de sacrés amortisseurs, glapit Evans en observant à travers le pont avant le sol rosâtre se rapprocher dangereusement. Le choc fut si rude que le vaisseau sembla se plier en deux et rebondit sur une centaine de mètres. Malgré les secousses, le major Hicks remarqua qu’ils étaient revenus au point de départ. La Porte des Étoiles n’était qu’à une distance minime du cargo bon pour la casse. Evans qui était entortillé dans les liens se démena comme un fou pour en réchapper, il tira de tous les côtés et courut vers le lieutenant. Quand à Hicks, ce dernier s’était rapproché du cockpit et transporta le capitaine Burk qui semblait avoir prit un sacré coup. Le capitaine avait le corps et le visage strié de petits éclats de verres. - On quitte le navire, s’écria Hicks en faisant attention de ne pas toucher les panneaux de contrôle éventrés d’où s’échappaient des gerbes d’énergie. Hicks passa devant tandis que l’archéologue détachait Wood et la posait sur son dos. Ils descendirent tous les quatre du vaisseau et se dirigèrent vers la Porte des Étoiles. Hicks vit alors qu’ils avaient croisé en route quelques Jaffas malchanceux. En effet, l’on pouvait voir sous la structure fumante du cargo les restes d’un canon énergétique et quelques morceaux d’individus. - Cachez-vous, major, hurla une voix déformée par le communicateur que portait Hicks. Sans attendre, le major poussa Evans à terre et fit de même alors que plusieurs tirs ennemis filèrent au-dessus de leur tête. Le colonel Reynolds qui était enfoncé en compagnie de ses hommes dans une saillie rocailleuse leva brièvement le bras pour donner sa position au groupe du major Hicks. Une dizaine de Jaffas s’était regroupé auprès de la Porte des Étoiles, tirant à vue sur les soldats terriens. Les échanges de tirs fusaient de toute part. Au-delà les arbres continuaient de pousser des hurlements et de libérer des poussières toxiques. Plusieurs Jaffas avait le visage violacé. Hicks s’en alla faire le tour de l’appareil échoué, rampant telle une chenille sur le sol. Il poursuivit un peu plus sa route et atteignit finalement un rocher derrière lequel il pourrait se dissimuler. Alors que les Jaffas canardaient les hommes du colonel Reynolds, le major Hicks en profita pour surprendre l’ennemi sur le côté. Il les arrosa d’une salve de son fusil mitrailleur qui envoya valser plus d’un guerrier extraterrestre. Ceux-ci, surpris, firent volte-face et firent vomir leur lance sur le rocher. Sous le feu croisé des forces terriennes les Jaffas ne tinrent guère longtemps et bientôt la zone fut complètement nettoyée. Il était grand temps pour le major Hicks et ses compagnons de prendre le large. Evans courut jusqu’à la porte, supportant sur son dos le lieutenant Wood. Le major Hicks agrippa à son tour son second, le capitaine Burk, et le tira jusqu’au reste de la troupe. - Major, dit Reynolds à haute voix. Hicks se tourna et nota la présence d’un Al'Kesh survolant la zone du crash puis il fonça en direction de la Porte des Étoiles… |
| | | Chewie Chrysalide Astéroïdale
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| Sujet: Re: [Stargate SG-2] 3. La tablette des Anciens Ven 1 Déc 2006 - 0:11 | |
| SG-2 La tablette des Anciens – Treizième Partie Le vaisseau Goa’uld survola l’équipe d’exploration et déploya les anneaux de transfert. Un long faisceau d’énergie frappa le sol mousseux et libéra tout un contingent de Jaffas solidement armé. Le docteur Evans qui venait tout juste d’entrer les coordonnées de la Terre dût se baisser pour ne pas être frappé par les rayons mortels. Le major Hicks en compagnie du colonel Reynolds et de ses hommes escalada à reculons le socle où se dressait la Porte des Étoiles. Evans se dépêcha d’entrer le code de réception et ramassa le lieutenant étendue à ses pieds pour franchir le vortex. Un nouveau peloton de Jaffas fut transféré de l’Al'Kesh jusqu’au sol. Il devint rapidement impossible au reste de l’expédition terrienne de maintenir la position. Le colonel Reynolds donna l’ordre de se retirer le plus vite possible. Hicks emprunta finalement le vortex et tout ce qui avait attrait à P3X-439 était à présent loin derrière lui. Une fois arrivé de l’autre côté le major s’empressa d’avaler une bouffée d’oxygène, bien qu’inutile puisque le voyage avait été instantané. - Bienvenus au SGC, dit le général Hammond lorsque toute l’équipe d’exploration eut franchit la Porte des Étoiles et que l’iris fut rétractée. Le major Hicks descendit la passerelle alors que des bruits sourds retentissaient dans son dos. Le général Hammond qui discutait avec le colonel Reynolds se tourna vers lui. - Bravo, major, souligna le général. Le colonel Reynolds me parlait justement de la réussite de la mission. Le docteur Evans a déjà remit la tablette aux mains de nos chercheurs. Hicks remarqua par-dessus l’épaule de son supérieur l’archéologue s’enfoncer dans un couloir de la base en compagnie d’une ribambelle de scientifiques. - Merci, mon général, répondit-il. L’équipe médicale arriva à son tour et s’occupa du lieutenant Wood, toujours inconsciente. Les médecins l’installèrent dans un brancard et foncèrent en direction de l’infirmerie. Le capitaine Burk suivit le même chemin peu après. - Colonel Reynolds, major Hicks, continua le général Hammond. Vous et vos hommes avez bien mérité un moment de répit. Le débriefing se fera plus tard. Rompez. Hicks enleva son casque et s’essuya le front tout ruisselant. Il passa près du soldat Conan qui disait tout en examinant son bras blessé par une lance Goa’uld : - Mais non, Serval, ce n’est qu’une égratignure. Pas besoin d’aller à l’infirmerie. Le major Hicks sourit et poursuivit son chemin. Tout en longeant le couloir, Hicks rencontra le docteur Evans qui prenait la galerie menant à l’infirmerie de la base. - Où allez-vous, Evans ? - Ho, et bien… je vais voir comment va le lieutenant Wood. Vous savez, en tant que membre de l’équipe l’on se doit de lui donner tout le réconfort possible. Hicks retint une grimace. - Je vois… et n’oubliez pas de réconforter Burk. Quant à moi, je m’en vais faire mon rapport. - Maintenant ? fit Evans avant de comprendre que sa question était inappropriée. Bien, faites-donc, major. L’archéologue emprunta un nouveau couloir et disparut aux yeux du major. Au sein de l’infirmerie, l’équipe soignante s’occupait des blessés de la dernière mission. Le capitaine Burk qui était entre les mains expertes d’une infirmière se laissa faire sans émettre le moindre reproche. Un peu plus loin, un médecin était penché sur le lieutenant Wood qui n’avait toujours pas reprit conscience. Une aide-soignante s’était approchée pour l’examiner de plus près et parut intriguée lorsque cette dernière ôta la veste du lieutenant. Le toubib s’avança à son tour et parut déconfit lorsqu’un petit objet circulaire roula sur la peau du lieutenant et émit une faible fumée grisâtre. Dans la seconde qui suivit Wood disparût dans un halo d’énergie et laissa place à une créature d’aspect reptilienne recouverte d’une carapace brunâtre. En un éclair le médecin s’effondra à terre, le cou brisé… SG-2 La tablette des Anciens – Quatorzième Partie Le major Hicks venait à peine de fermer la porte derrière lui et de taper la première ligne de son rapport sur son ordinateur lorsque l’alarme retentit dans le complexe militaire. Revenant tout juste de mission, ce dernier n’avait pas eut le temps de se changer, ou même de ranger son arme à l’armurerie, ce qui d’ailleurs il se félicita lui-même. Hicks s’empara de son fusil mitrailleur et partit en courant dans le couloir. Le docteur Evans suivait un long corridor en direction de l’infirmerie. Il vit alors le lieutenant Wood marcher vers lui. L’archéologue sourit à l’adresse de la jeune femme et tendit le bras pour la saluer. - Ravi de vous revoir deb… L’usurpateur empoigna le scientifique et l’enfonça tête première dans le mur. Le docteur Evans roula sur le côté et s’effondra dans son propre sang. L’extraterrestre continua sa route, envoyant au passage plusieurs soldats sur le carreau. Hicks déboucha dans le couloir et vit le docteur Evans à terre. Il s’empressa de le rejoindre et l’aida à se ressaisir. L’archéologue avait le visage dégoulinant de sang, son nez était fracturé et saignait abondamment. - Mavor, gémit Evans avec difficulté. Wood… - Quoi ? qu’est-ce qu’elle a Wood ? Evans tenta de se redresser mais il ne fit qu’accroître la douleur et le vertige qui en résultait. - F’est bas le lieubtenant… Le major relâcha son compagnon, ignorant la plainte de ce dernier. C’est comme si soudain tout devenait limpide. - Ne bougez pas d’ici. - Bas de risque… Hicks se releva et partit dans la direction que venait de lui indiquer Evans. La salle d’embarquement. Le sergent Harriman poussa un petit cri avant de s’écrouler sur le panneau de contrôle. Le reptile l’y délogea sans manières et commença à entrer une nouvelle adresse dans l’ordinateur. Déjà la Porte des Étoiles s’activait dans la salle adjacente. Un garde fit alors irruption dans la salle et déchargea son arme sur l’intrus mais cela fut sans gros succès lorsque l’extraterrestre le projeta contre la verrière accompagné d’un sinistre craquement. La pseudo Wood se dirigea par la suite dans la salle d’embarquement. L’extraterrestre était déjà sur la passerelle de lancement lorsque Hicks pénétra dans la pièce. Le major bondit sur la rampe et se jeta sur l’alien. Au même instant le vortex se forma, libérant une importante vague d’énergie. Les deux combattants s’abaissèrent pour ne pas être désintégré. Le major se redressa mais son assaillant lui asséna un coup qui le renvoya à l’autre bout de la salle. Hicks n’en resta pas moins sur la touche et se précipita de nouveau vers l’usurpateur. La créature en le voyant surgir de nouveau poussa un rugissement et le réceptionna en plein vol. Le major cogna de sa tête l’ennemi et délogea le casque de ce dernier, le rendant momentanément aveugle. L’alien fit volte-face et se jeta vers le vortex. Au même instant l’iris se rétracta et la créature n’eut le temps de pousser un cri d’effroi lorsque l’acier eut raison d’elle. Le regard de Hicks se tourna vers la salle de contrôle, c’est alors qu’il vit le docteur Evans affalé sur le panneau de contrôle, esquissant un sourire léger et le pouce levé. Un médecin s’occupait du major, appliquant du désinfectant sur une coupure peu profonde au-dessus de son front mais il fut repoussé. - Aïe, fit Hicks en fixant d’un regard noir le toubib. Le docteur Evans était à quelques mètres de là sans aucune compagnie. Hicks s’en alla le rejoindre et ce fut la première fois qu’il nota l’expression grave qu’affichait son visage. - Vous allez bien ? demanda Hicks en s’installant auprès du scientifique. - Je ne sais pas, répondit Evans d’une voix normale. Je ne sais pas… - Vous verrez, tout s’arrangera, répondit Hicks en tapotant doucement l’épaule de son compagnon. Evans se tourna à présent vers lui. Ses yeux exprimant une certaine lassitude. - Vous croyez ?... - J’en suis sûr, dit Hicks en feignant une grimace empruntée de peine. FIN PS : et encore désolé pour cette longue absence ! |
| | | Ienpk Commandant Cyborg
Nombre de messages : 654 Age : 36 Localisation : Nomade
| Sujet: Re: [Stargate SG-2] 3. La tablette des Anciens Ven 1 Déc 2006 - 22:35 | |
| Bien, bien, tout ça. C'est toujours aussi bien écrit, fluide, agréable.
L'histoire est intéressante, l'ouverture....
C'est surtout l'interaction entre Hicks et Evans qui est developpée, parce que les autres membres de l'équipe ont tendance à disparaitre? |
| | | Skay-39 The Vortex Guy
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| Sujet: Re: [Stargate SG-2] 3. La tablette des Anciens Sam 5 Mai 2007 - 19:35 | |
| Décidemment, plus tu parles de ces aliens duplicateurs, et plus je les aime. J'ai beaucoup apprécié tout ce qui se passe sur la planète, la plante carnivore, la poudre toxique et asphyxiante, ce paysage original... C'est bien sympatique, de tomber enfin sur une planète étrange. Tu dévelloppes aussi très bien la relation entre Hicks et Evans, et entre ce dernier et Wood (Wooooooood... ). Cependant, comme dans les deux épisodes précedents, il arrive que tu comettes des erreurs gênantes, en particulier lorsque tu mélanges deux expressions que l'on doit démêler pour comprendre le sens de la phrase. Je n'ai pas non plus trouvé très crédible la facilité avec laquel les deux équipes neutralisent tout un bataillon Jaffa, sans la moindre victime... Et aussi, ce son assourdissant dont tu parles, qu'était-ce ? Le cri de l'arbre brûlé ? J'ai également noté incohérences. Un vaisseau cargo est doté de substanteurs inertiels. En cas de freinage brusque, les occupants ne ressentent pratiquement rien, et c'est heureux... A la fin de l'épisode ou apparaissent pour la première fois les aliens duplicateurs, Carter installe dans la salle d'embraquement un dispositif émettant en continu le signal sonore qui perturbe le camouflage des créatures. Alors, comment la fausse Wood à t-elle pu déjouer ce dispositif ? Tu dis qu'un soldats tire sur la créature sans résultat. Pourtant, toujours dans le même épisode, Carter abat l'une des créature de quelques tirs bien placés. Comment ce fait-ce ? Même épisode. Pour pouvoir agir comme les originaux, les duplicateurs doivent garder un lien avec leur esprit en plaçant ces derniers dans une sorte de sommeil artificiel, et en plaçant sur leur crane un appareil grisatre en forme de goute d'eau. Cela signifit-il que Wood est quelque part, au SGC ? Voila, tout ça mis à part, j'ai réellement hâte de lire la suite pour savoir ce qu'il adviendra (est advenu ?) de Wood. :vala: _________________ ________________ « My name is Skay-39, an administrator… An enthusiasm wave hit and I got shot through a link... Now I'm lost in some distant part of the webniverse on a forum – a crazy forum – full of strange, geek life-forms… Help me… Listen, please. Is there anybody out there who can read me ? I'm being tyrannized by an insane fondator… doing everything I can… I'm just looking for a real life. » |
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