Episode 18: Confessions and Lamentations

Episode terrifiant qui montre les dérives que peuvent engendrer la religion et les superstitions.

Durant tout l'épisode, je me suis demandé quand le docteur Franklin trouverait finalement un antidote, un vaccin ou un quelconque moyen qui endiguerait l'épidémie. Il trouve bel et bien son antidote, mais c'est malheureusement trop tard... Tous les Markhabs sont déjà morts.

L'épisode nous montre aussi les réactions typiques qui se produisent dans ce genre de situation. Mise à l'écart, stigmatisation et violence envers les malades. Comme le fait remarquer le docteur Franklin, rien n'a vraiment changé depuis le Moyen-Age et l'épidémie de peste noire.

Cependant, l'épisode qui montre l'un des pires fléaux de la religion avec les superstitions et autres absurdités de ce genre, contrebalance un peu le sentiment négatif que l'on pourrait légitimement avoir de celle-ci, avec les personnages de Delenn et Lennier qui nous montre une autre facette extrêmement belle de cette même religion: la compassion et l'entre-aide.

Finalement, l'épisode se termine de façon terriblement cynique avec Franklin, qui après avoir entendu une conversation à la gloire des préjugés et de la peur de l'inconnu, se dit que finalement l'on est de retour à la case départ. Tout ce qui s'est passé n'aura en fin de cause, servit à pas grand chose...

Ce n'est pas l'un de mes épisodes préférés, mais c'est un passage assez fort. Pas de happy end, l'équipe de la série va au bout de son idée. Il y a une lecture très amère et mélancolique du monde, d'ailleurs le scénario peut provoquer non seulement de la tristesse mais aussi plusieurs coups de colère. (Markhabs bornés avec leur religion, cogneurs abrutis, les gros beaufs au bistrot, etc)

Après, le fait que l'on ne se soit jamais vraiment penché sur les Markhabs auparavant atténue un peu l'effet. Ils disparaissent (à priori) dans cet épisode mais c'est aussi là qu'on les découvre vraiment. Ce n'est pas comme si c'étaient les Minbaris ou les Narns qui étaient éradiqués de la sorte.

J'ai été très choquée par cet épisode, je dois le reconnaitre.

Oh mon Dieu !! quelle horreur !! que de tristesse dans cet épisode... la mort des Markabs... quelle tristesse...

Tant la mort du médecin, ami de Francklin, que celle de l'enfant sont traitées de façon tellement douces mais tellement puissantes que j'ai eu du mal à retenir mes larmes... 5000 morts sur la base, 1 million sur la planète... un épisode d'une intensité dramatique incroyable...

Je ne m'étendrai pas sur le 'fanatisme religieux' ni sur les autre sujets car lorsque j'ai vu cet épisode, j'ai surtout été bouleversée par l'émotion constante qui s'en dégage.

Un point positif néanmoins : j'aime énormément la relation Deleen-John Sheridan. Dans cet épisode, on les sent de plus en plus proches... j'aime le moment où Deleen semble lui dire au revoir et lorsqu'elle lui caresse la joue... quelle douceur, quelle tendresse.

Stand alone qui fait froid dans le dos. Non seulement à cause de cette terrible maladie qui tue en moins de 24h, mais aussi de part les réactions envers les Markhabs. Et les humains ne sont pas les seuls à se comporter comme nous au moyen-âge. Pas mal d'aliens font de même. D'ailleurs, mon seul regret sur cet épisode est que les ambassadeurs sont absents, à part Delenn. Or, je doute que Londo ou G'Kar soit sagement resté chez eux quand ils ont appris la nouvelle de cette peste, et du danger qu'elle pouvait représenter pour leur peuple.

Les Markhabs, que l'on avait découvert un peu auparavant (l'intrigue sur Sheridan de l'épisode précédent portait sur eux) se sont éteints. ET qu'est-ce que cela suscite ? Désintérêt, blague de mauvais goût et accusation stupide... Tant qu'on y est dans la stupidité, le fanatisme religieux des Markhabs aura causé leur perte, tandis que le foi des Minbaris aura permis à Delenn et Lennier d'apporter un maigre réconfort aux mourants.

Je suis aussi surpris par la bad-end de l'épisode. Je m'attendais à ce qu'une majorité de Markhabs survive. Eh non, au contraire, la race entière aura disparu, à quelques exceptions près.

Episode très noir, où cette fois-ci, Dame Nature aura été la méchante...

Je suis par contre un peu perplexe quant à la relation qui se développe entre Delenn et Sheridan. Affaire à suivre. Quant au dîner typique Minbari, ca m'a bien fait rire!

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Cependant, l'épisode qui montre l'un des pires fléaux de la religion avec les superstitions et autres absurdités de ce genre, contrebalance un peu le sentiment négatif que l'on pourrait légitimement avoir de celle-ci, avec les personnages de Delenn et Lennier qui nous montre une autre facette extrêmement belle de cette même religion: la compassion et l'entre-aide.

Sauf que la compassion et l'entre-aide existent indépendamment de la religion (heureusement pour nous, quand on voit la compassion et la capacité d'entre-aide dont fait preuve l'église catholique en excommuniant des médecins qui ont avorté une fillette violée) , alors que superstition et absurdités dogmatiques font partie de ses émanations naturelles.

Mais à travers Delenn et Lennier, B5 refait ce qu'elle fait avec l'armée, en opposant les aspects admirables de beaucoup d'individus du rang, à la médiocrité de la structure en tant que telle. Les petits curés qui cachaient des Juifs pendant l'occupation et les soeurs qui passent leur vie au service des pauvres ne doivent en aucun cas être confondus avec certains abrutis rétrogrades et intolérants dans les couloirs du Vatican.

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mais aussi de part les réactions envers les Markhabs. Et les humains ne sont pas les seuls à se comporter comme nous au moyen-âge. Pas mal d'aliens font de même.

Dans l'épisode, tout le monde est con, en fait. Les Markhabs intransigeants et fanatiques à l'absurde avec leur religion à deux balles, les Humains/autres aliens en tant que persécuteurs et dans la scène du bistrot...
Ceci dit, ça fait du bien, quelque part, de ne pas tomber dans le stéréotype des Humains cons qui laissent les aliens exemplaires totalement sidérés... dans B5, les généralités sur les mauvais côté de "l'Homme" (j'aime déjà pas cette expression qui oublie la moitié de l'Humanité) s'appliquent à l'être, quel que soit son code ADN, hors des espèces-ruches sans individualité du moins.

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D'ailleurs, mon seul regret sur cet épisode est que les ambassadeurs sont absents, à part Delenn. Or, je doute que Londo ou G'Kar soit sagement resté chez eux quand ils ont appris la nouvelle de cette peste, et du danger qu'elle pouvait représenter pour leur peuple.

Ha oui, exact. Je n'y avais pas pensé... c'est étrange. Que pouvaient-ils être en train de faire, à votre avis?

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Je suis par contre un peu perplexe quant à la relation qui se développe entre Delenn et Sheridan.

Tu es contre la fraternité, ou quoi?

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dans B5, les généralités sur les mauvais côté de "l'Homme" (j'aime déjà pas cette expression qui oublie la moitié de l'Humanité) s'appliquent à l'être, quel que soit son code ADN, hors des espèces-ruches sans individualité du moins.

ça n'oublie absolument pas la moitié de l'humanité justement^^
Etymologiquement c'est de hominen déclinaison de homo qui veut dire individu. Lorsqu'on utilise homme sans majuscule c'est un corollaire approximatif.
Le fait que les travers de l'humanité s'appliquent à tout individu est dans un sens salutaire (on évite un pseudo manichéisme immédiat) cependant cela montre une faiblesse de la série de faire que certains aliens (hormis ombre et vorlons) ne sont que des transpositions anthropomorphiques. C'est donc un avantage à partir de ce postulat anthropocentrique mais un défaut d'originalité de part cela (hormis justement pour les premiers qui eux sont clairement différent aussi bien dans leur apparence que leur mode de pensée)

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Sauf que la compassion et l'entre-aide existent indépendamment de la religion (heureusement pour nous, quand on voit la compassion et la capacité d'entre-aide dont fait preuve l'église catholique en excommuniant des médecins qui ont avorté une fillette violée) , alors que superstition et absurdités dogmatiques font partie de ses émanations naturelles.

clairement la compassion est un concept issu de l'antiquité grec similaire au sym patheia. C'est dénoté de toute religiosité. En revanche on pourrai presque dire la même chose pour la superstition et les dogmes sauf que justement qu'est-ce qu'une religion si ce n'est superstition et dogme^^

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Après, le fait que l'on ne se soit jamais vraiment penché sur les Markhabs auparavant atténue un peu l'effet. Ils disparaissent (à priori) dans cet épisode mais c'est aussi là qu'on les découvre vraiment. Ce n'est pas comme si c'étaient les Minbaris ou les Narns qui étaient éradiqués de la sorte.

C'est sur que la ça aurait été un véritable épisode coup de poing... Cette idée m'a fait pas mal réfléchir, je me demande notamment si et comment ça aurait pu être incrusté/utilisé dans la trame narrative de B5.

Sans contexte mon épisode favori de toute la saison 2 ! (il faut croire que j'aime les histoires tristes )
La fin est poignante, et très franchement j'étais été un peu traumatisée sur les bords !

Spoiler: