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 [FANFIC] Stargate : La nouvelle menace

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chupeto
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MessageSujet: [FANFIC] Stargate : La nouvelle menace   [FANFIC] Stargate : La nouvelle menace EmptyDim 27 Mar 2011 - 20:27

Bien le bonjour, je suis chupeto. Certains me connaissent peut-être sur Stargate Fusion sous le même pseudo. Moi même et plusieurs autres personnes nous nous attelons à la création d'une fan-série ayant pour thème l'univers Stargate. Ces personnes m'ont demandé de créer le scénario dont je vais vous présenter le premier épisode.
J'espère que ces lignes vous plairons, et que vous aurez ensuite le bon réflexe de laisser un petit commentaire bon ou mauvais, je ne me fais pas de soucis sur ce point, laissez vos critiques. Bonne lecture...

Mise en page et rédaction : Chupeto
Scénario originel de Thori


#101 New Threat

Dans son bureau, Monsieur Woolsey était en train de rédiger un rapport des activités de la cité d’Atlantis au cours de la dernière semaine qui venait de s’écouler. C’était un travail nécessaire que lui demandaient ses supérieurs sur Terre.
Alors qu’il était en train d’écrire une phrase sur l’une des missions qui ne s’était pas très bien déroulée, il reçut une transmission radio :
- Monsieur Woolsey, ici la salle de contrôle nous avons besoin de vous ici.
- J’arrive tout de suite, dit-il en laissant son rapport inachevé.

En arrivant à la salle de contrôle, un major qu’il ne connaissait pas vint immédiatement lui faire un rapport.
- Vous êtes nouveau ici non ? Comment vous appelez vous ? demanda Woolsey.
- Oui, je suis le major Dickers.
- Que sa passe t-il ? demanda Woolsey.
- Il y a quelques minutes, nous avons intercepté un message provenant du sub-espace.
Le major Dickers lui montra un ordinateur sur lequel était inscrit le fameux message. Mr Woolsey le scruta mais il ne parvenait pas à le comprendre.
- Qu’est ce qu’il dit ?
- On ne sait pas. Nous avons fait une recherche dans la base de donné à propos de cette langue, mais aucun résultat pour l’instant, c’est une langue inconnue, répondit Dickers
- Envoyez une copie du message au SGC, ils pourront peut-être faire une traduction. Qui sait, il y a peut-être une nouvelle alliance avec une espèce très puissante à la clé !
- A vos ordres ! dit le majors Dickers
Le major Dickers s’approcha du DHD et composa l’adresse de la Terre. Une fois la porte des étoiles ouverte, il tapota sur son clavier d’ordinateur et désactiva ensuite la porte des étoiles.

Quelques heures plus tard, en orbite autour de la planète Terre le Dédale reçut une transmission radio qui venait du SGC. Sur la passerelle du croiseur de combat Terrien, le Colonel Caldwell trouvait étrange d’être contacté par le SGC à seulement deux heures d’intervalle.
- Ici Caldwell, nous vous recevons cinq sur cinq.
- Ici le général Landry, vous allez devoir retarder votre prochain départ pour Pégase colonel, nous avons une mission pour vous.
- Quelle est cette mission ? demanda Caldwell
- Il y a quelques heures Atlantis a intercepté un message dans une langue qu’ils ne pouvaient pas traduire avec le base de donné. Ils nous l’ont transmit et le Docteur Jackson à pu en traduire une partie grâce à son savoir.
- Que dit ce message ? demanda Caldwell
- D’après ce message, il va y avoir une attaque de la Terre à grand échelle.
Le colonel Caldwell eut comme une boule qui lui tomba dans le ventre.
- Savez-vous qui va nous attaquer ? demanda le colonel Caldwell
- Non, ni la date de cette présumé attaque, nous n’avons aucune autre information. Mais Daniel Jackson n’a pas pu traduire la totalité du message, il faudra demander l’aide de nos amis extraterrestres. Cependant, Atlantis a pu repérer l’endroit d’où le message a été transmis, c’est entre la Voie Lactée et Pégase, et vous allez vous y rendre.
- Quand partons-nous ? demanda Caldwell
- Tout de suite, le plus tôt sera le mieux. Nous vous souhaitons bonne chance !
- Merci général.
Juste avant que la transmission soit coupée, le Dédale reçut les coordonnées dont parlait le Général Landry et où le Dédale devait se rendre.
- Mettez le cap sur ces coordonnées, ordonna le colonel.

Cela faisait trois jours que le Dédale était en hyperespace. Cependant, l’équipage était habitué à ces longs voyages car c’était le Dédale qui assurait une partie du ravitaillement de la cité d’Atlantis. Le colonel Caldwell était au réfectoire en train de déjeuner avec le Capitaine Abi Warner. Abi Warner était une militaire très entrainée et très compétente qui avait fait partie du premier bataillon de sauvetage envoyé sur Atlantis. C’était aussi une brillante scientifique qui avait suivi les cours que le colonel Carter donnait aux cadets de l’Air Force.
Caldwell était en train de déjeuner dans la bonne humeur avec le Capitaine Abi Warner lorsqu’il reçut une voix, dans le haut parleur de la cafétéria l’appela :
- Le colonel Caldwell est prié de se rendre immédiatement sur la passerelle.
- Capitaine, le devoir m’appelle ! lança Caldwell en riant alors qu’il s’éloigna vers la porte du réfectoire
Lorsque le colonel sortit de la cafétéria, il traversa les longs couloirs ornés de plaques de métal du Dédale. Lorsqu’il arriva devant la porte fermée de la passerelle, il sortit sa carte d’accès et la passa dans le vérificateur de carte qui activa le mécanisme d’ouverture de la porte.
Une technicienne était assise dans son fauteuil et semblait plongée dans son travail, mais lorsque Caldwell entra sur la passerelle, elle l’interpella :
- Nous vous attendions mon colonel, nous allons sortir de l’hyperespace dans quelques minutes.
- Très bien, dit Caldwell
- Sortie de l’hyperespace dans, cinq…quatre… trois…deux…un…
A ce moment, le tunnel bleuté s’estompa et le Dédale sortit de l’hyperespace au milieu de ce qui semblait un champ d’astéroïdes en orbite autour d’une planète. C’est alors qu’une alarme stridente retentit.
- Mon colonel, nous allons entrer en collision avec l’un des astéroïdes ! s’écria la technicienne
En effet, le vaisseau n’ayant pas complètement décéléré, il fonçait droit sur l’un des astéroïdes qui était particulièrement imposant. A travers le pare-brise de la passerelle du Dédale, l’équipage vit l’objet qui grossissait très dangereusement.
- Activez le bouclier ! Chargez les canons, parés à tirer sur ce caillou ! Et manœuvrez pour éviter de le percuter ! ordonna Caldwell
- A vos ordres ! lança la technicienne
Le colonel sentit son vaisseau qui ralentissait, l’objet grossissait de moins en moins vite. Cependant il paraissait toujours aussi menaçant.
- Colonel, nous n’arriveront pas à éviter la collision ! lança la technicienne
- Ouvrez le feu dans ce cas !
C’est alors que des rayons d’énergie partirent en direction de l’objet qui semblait de plus en plus près d’eux. Au bout de quelques secondes l’astéroïde vola en éclats et partit en milles morceaux. Certains des morceaux vinrent entrer en collision avec le bouclier du Dédale qui tint bon.
- Nous sommes bon mon colonel.
- Essayez de procéder un à scan de ce champs d’astéroïdes, de sorte d’en tirer une carte, ordonna Caldwell
- C’est déjà fait mon colonel, et il semble que se ne sont pas des astéroïdes, ce sont des débris de vaisseaux, dit la technicienne avec un air de stupeur
Pendant que le vaisseau était en mouvement, ils n’avaient pas pu voir avec attention ce qu’ils pensaient être un champ d’astéroïdes. Immobiles, ils pouvaient voir à présent des restes de vaisseaux éparpillés tout autour de la planète. C’étaient quelquefois des parties entières de vaisseau, ou alors de simples morceaux qui paraissaient, au premier coup d’œil, être des roches.
- Colonel Caldwell, nos capteurs ont repéré une faible signature énergétique un peu plus loin dans le champ de débris.
- Ordonnez à une équipe dirigée par le Capitaine Abi Warner de prendre un Jumper et d’aller voir la source de cette source d’énergie.
- A vos ordres !

Quelques secondes plus tard, dans un des nombreux couloirs du Dédale, le biper dans la poche du capitaine Abi Warner émit un bip sonore. Elle y jeta un coup d’œil et se détourna pour prendre la direction du hangar.
Arrivé au hangar, elle vit que l’équipe d’exploration qui devait l’accompagner était déjà prête à partir dans le Jumper.
- Etes-vous près à partir ? demanda Abi Warner avec un soupçon d’enthousiasme dans sa voix
- Oui Capitaine ! répondirent en chœur les membres de son équipage qui eux semblaient tout à fait enthousiastes à l’idée d’aller explorer l’inconnu.
Le capitaine s’assit sur le siège avant gauche du Jumper et mit le vaisseau en fonction. Le tableau de commandes s’illumina aussitôt, signe que ses nombreux systèmes étaient activés.
- Colonel Caldwell, demandons permission de décoller, demanda Abi Warner.
- Permission accordée capitaine, répondit Caldwell.
- Alors allons-y !
Les portes du hangar s’ouvrirent et le Jumper décolla. A la sortie du hangar, l’équipage vit que les nombreux débris qui s’amoncelaient autour du Dédale semblaient plus menaçants encore vus de l’extérieur. C’était une immense ceinture de morceau de vaisseaux totalement déchiquetés qui s’étendait aussi loin que pouvait porter le regard des quatre membres d’équipage. Pour la plupart, ces carcasses de vaisseaux déchiquetés avaient environ la même traille que le Jumper, mais certains morceaux étaient deux à trois fois plus gros que le minuscule vaisseau envoyé par le Dédale.
- Bien, à quelle distance se trouve l’objet ? demanda le capitaine.
- Droit devant monsieur, lui répondit le scientifique qui faisait partie de l’équipe.
Le Jumper se faufilait à une vitesse réduite parmi les nombreux débris. Certains d’entre eux, qui étaient trop près l’un de l’autre, entraient en collision, ce qui les éloignaient l’un de l’autre. Ces débris en mouvement pouvaient tout aussi bien percuter le Jumper et l’anéantir.
Le petit vaisseau Lantien parvint alors aux coordonnées d’où partait cette signature énergétique.
- Il faut être très prudent, il y a énormément de débris de vaisseaux dans cette zone, dit le scientifique.
- Vous voyez quelque chose ? demanda le capitaine.
- Oui, énormément de cailloux, répondit l’un des deux marines, pouvez vous afficher la carte de proximité pour qu’on puisse y voir plus clair ?
Le capitaine appuya sur une touche du tableau de commande du Jumper et aussitôt, un écran holographique s’afficha. De nombreuses informations étaient inscrites sur cet écran ainsi qu’une carte de tous les débris. Soudain, la carte effectua un agrandissement sur une zone précise.
- Il y a effectivement quelque chose ici. Ca ressemble à une sorte de caisson. Je vais contacter le Dédale, dit le capitaine Abi Warner, Dédale, ici équipe de reconnaissance, nous sommes sur place et nous avons trouvé un caisson au milieu des débris. Demandons instructions.
- Ici Caldwell, le caisson contient-il des signes de vie ?
- Négatif mon colonel. Mais nous devrions peut-être le ramener pour l’analyser sur le Dédale, d’après sa taille, je crois qu’il est possible de le transporter à bord du Jumper.
- Très bien, ramenez-le, ordonna Caldwell.
- A vos ordres mon colonel.
Le capitaine ferma alors la cloison intermédiaire du vaisseau et vida l’atmosphère du compartiment arrière. Il fit effectuer une rotation au Jumper, de sorte que la capsule entre par le SAS arrière. Une fois l’objet à l’intérieur, Abi Warner referma le SAS arrière.

Une fois le Jumper de retour au Dédale, on déchargea le compartiment arrière et on transféra la capsule dans un laboratoire du Dédale. Plusieurs scientifiques vinrent pour examiner l’objet qui avait environ la taille d’une moitié d’homme. Quelques minutes plus tard, un diagnostic fut établi par les scientifiques :
- Ca ne ressemble à rien de ce qu’on connait, mais nous ne détectons aucun signe de vie, donc nous pouvons affirmer que soit il n’y a rien de vivant, soit que nos capteurs sont trompés. Et la bonne nouvelle, c’est qu’on peut l’ouvrir, et devinez quoi, nous avons repéré le bouton d’ouverture.
- Ouvrez-le, ordonna Caldwell.
- Mais on ne sait pas ce qu’il y a dedans ! protesta l’un des scientifiques.
- Je vous rappelle que c’est probablement d’ici que la transmission qu’Atlantis a reçu ait été émise, je veux connaitre l’identité de celui qui nous menace, réplica Caldwell.
- Bon très bien, ouvrez, dit le scientifique.
Lorsque l’on déclencha l’ouverture, rien ne se produisit. Caldwell pensa que l’objet devait être endommagé lorsque il y eu un petit bruit provenant de l’objet inconnu. Une épaisse fumée blanchâtre se dégagea alors dans toute la pièce, ce qui empêcha les hommes présents de suivre l’ouverture. Il fallu attendre quelques minutes que la fumée se dissipe et lorsque l’on pu voir plus clair, tout le monde vit avec étonnement une ouverture béante sur la surface de l’appareil. Deux marines du Dédale se risquairent à jeter un œil à l’intérieur de cette ouverture. Ils regardèrent dedans pendant quelques secondes, puis se relevèrent. Tout le monde les interrogea du regard et l’un des deux hommes dit alors :
- Il y a des cristaux à l’intérieur.
Le colonel Caldwell jeta à son tour un œil dedans et vit des cristaux très similaires à ceux utilisés par les Goa’uld.
- Pouvez-vous les analyser ? demanda Caldwell.
- Oui, je crois que nous arriveront à nous interfacer avec cette technologie, répondit un des scientifiques présent.
- Très bien prévenez-moi lorsque ce sera terminé.
Caldwell sortit de la pièce et se rendit sur la passerelle pour faire son rapport à la Terre.

Quelques heures plus tard, les scientifiques n’ayant pas contacté le colonel, il décida de se rendre à leur laboratoire. Lorsqu’il rentra, il vit quatre hommes plongés dans leur travail. Il prit alors la décision de les interrompre :
- Avez-vous découvert quelque chose ?
- Oh, j’allais vous appeler, je terminais l’analyse et …, le scientifique s’interrompit, venez voir s’il vous plait.
Caldwell s’approcha de l’ordinateur du scientifique et vit que des coordonnées de porte des étoiles y étaient inscrites.
- Des coordonnées, y a-t-il d’autres informations ? demanda le colonel.
- Oui, bien bien-sûr, j’ai trouvé diverses information dans un langage extrêmement proche du Goa’uld. Je ne sais pas qui sont ces personnes, mais ils ont reprit le dialecte de nos anciens ennemis.
- Les avez-vous traduites ?
- Oui, alors ce texte met surtout en avant une planète sur laquelle il y aurait une base abandonnée contenant diverses technologies avancées. Cependant, nous ne savons pas à qui appartenait ce poste avancé.
- De la technologie avancée ? Le docteur Mckay sera ravi. Calculez une trajectoire et ordonnez à la passerelle de mettre le cap dessus.
- A vos ordres mon colonel.

Le Dédale était maintenant en hyper-espace depuis quelques heures, et l’arrivé était prévue dans encore plusieurs dizaines de minutes. Le colonel était assit dans le fauteuil qui lui était réservé sur la passerelle.
Alors que tout semblait normal, une technicienne interrompit le silence qui régnait sur la passerelle :
- Mon colonel, nous avons un problème, je ne maitrise plus le système de navigation.
- Que dîtes-vous ? demanda Caldwell surpris, mais comment est-ce possible ?
- Je ne sais pas, mais je ne contrôle plus rien.
Soudain, le Dédale sortit de l’hyper-espace beaucoup plus tôt que prévu. Au moment où ils retournèrent en espace conventionnel, plusieurs rayons d’énergie frappèrent le Dédale de plein fouet. De violentes secousses se faisaient sentir dans tout le vaisseau.
- Activez le bouclier ! lança le colonel, pourquoi sommes nous sortit plus tôt que prévu de l’hyper-espace ?
- Je l’ignore ! répondit la technicienne, colonel, nous avons des dégâts sur plusieurs ponts avec des fuites d’atmosphère, et nous avons perdu quarante pour cent de nos boucliers !
- C’est pas vrai, dit le colonel Caldwell plus pour lui-même que pour les autres, nous sommes tombés dans un piège !
Le vaisseau inconnu continuait de bombarder le croiseur terrien avec force. Le vaisseau était hors de porté du Dédale, toute réplique était malheureusement impossible et le système d’hyper propulsion ne fonctionnait plus.
- Colonel Caldwell, nos boucliers sont en dessous de vingt pour cents !
- Le vaisseau est-il à portée de tir ?
- Négatif, ils ont des armes avec une grande portée mon colonel !
Le bouclier du Dédale continuait à subir les assauts du vaisseau ennemi et paraissait de plus en plus faible. Partout sur le vaisseau, des gerbes d’étincelles volaient en tout sens et les tris ennemis se faisaient sentir sur la totalité du vaisseau.
Le temps de résistance du champ de force du Dédale était maintenant compté …


Dernière édition par chupeto le Jeu 21 Avr 2011 - 11:55, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [FANFIC] Stargate : La nouvelle menace   [FANFIC] Stargate : La nouvelle menace EmptyDim 3 Avr 2011 - 16:59

Mise en page et rédaction de Chupeto
Scénario original de Thori

102 New Treath Partie 2

Le Dédale subissait toujours les assauts du vaisseau ennemi. Le bouclier résistait encore tant bien que mal au bombardement continu. L’ennemi étant hors de portée de tir, le Dédale ne pouvait répliquer et qui plus est, il n’y avait pas d’énergie disponible pour alimenter les moteurs, celle-ci étant réquisitionnée pour des fins plus défensifs. Cependant le vaisseau inconnu, comme s’il eu l’envie de se confronter en combat rapproché avec le Dédale, s’approchait de plus en plus du vaisseau Terrien.
- L’ennemi est à portée de tir ! lança la technicienne qui semblait ravie de la nouvelle.
- Lancez tous nos missiles, et chargez les armes Asgard, nous allons leur mettre la pâtée, ordonna Caldwell.
Les missiles n’eurent aucun effet sur ce vaisseau, qui semblait lui aussi pourvu de boucliers. L’ordre d’enclencher le rayon Asgard fut alors donné. Le premier tir parut n’avoir aucun effet sur le vaisseau ennemi, qui paraissait lui aussi pourvut de boucliers. On ordonna donc de tirer une deuxième salve de l’arme Asgard.
- Quels sont les dégâts ? demanda le colonel Caldwell.
- Nous avons endommagé leur boucliers, mon colonel, mais si ça continue c’est le notre qui va céder ! s’écria la technicienne. Mon colonel, je détecte un signal sub-spatial et une poussée d’énergie en provenance du vaisseau !
- Qu’est ce que c’est ? demanda Caldwell.
- Je ne sais… Oh non, colonel, nous n’avons plus de boucliers !
Le vaisseau ennemi doubla alors les tirs qui vinrent percuter la coque du Dédale avec force et laissant derrière eux des ouvertures béantes laissant entrevoir des compartiments du vaisseau totalement éventrés. Alors que le vaisseau tenait le Dédale à sa merci, il déclencha une fenêtre d’hyper-espace et s’y engouffra. L’appareil ennemi était partit laissant le Dédale sans dessus dessous.
- Rapport d’avaries, ordonna le colonel pour le moins interloqué de la situation.
- Nous avons beaucoup de fuite d’atmosphère dans de nombreux compartiments, nos boucliers ont été détruits et nous avons perdu l’hyper-propulsion.
- Isolez tous les compartiments touchés et réparez l’hyper-propulsion. Et dîtes moi pourquoi le vaisseau est partit si vite ?
- Je ne sais pas, peut-être que a un rapport avec le signal et la poussé d’énergie que nous avons repéré juste avant qu’il ne mette les voiles.
- Très bien, contactez le capitaine Abi Warner et les techniciens de maintenance en chef, et informez les qu’une réunion se tiendra dans cinq minutes en salle de briefing.
- A vos ordres.

Dans la salle de briefing, les trois techniciens de maintenance en chef et Abi Warner étaient déjà réunis lorsque Caldwell prit place autour de la table rectangulaire.
- Faites moi un rapport de la situation, dit-il.
- Alors, comme vous le savez, nous avons récupéré un caisson de données au milieu d’un champ de ruine, nos scientifiques se sont penchés dessus, et ils se sont aperçu, que ce caisson émet un signal très puissant, contenant le même message que celui qu’Atlantis a reçut.
- C’est donc du champ de ruines que partait le signal, compris le colonel.
- Oui c’est ça, je pense que ce serait judicieux pour nous de se débarrasser de cet engin, il émet toujours, et ce n’est pas bon pour nous, nous pourrions être repérés.
- Très bien détruisez le, dit Caldwell qui au vu de l’état de son vaisseau voulait éviter tout nouveau combat, mais récupérez bien toutes les données avant de le détruire.
- A vos ordres.
Le colonel Caldwell repensa à leur sortie prématurée de l’hyper-espace, et au départ du vaisseau ennemi alors que le Dédale était à sa merci.
- Savez-vous pourquoi nous sommes sortis trop tôt de l’hyper-espace ? Et pourquoi l’ennemi est partit sans nous détruire ?
- Je ne sais pas pourquoi nous sommes sortis prématurément de l’hyper-espace, cependant, le signal que nous avons détecté avant leur départ leur était sûrement destiné. Ce devait être un appel, des scientifiques sont en train de travailler sur ce signal.
- Très bien. Quelle est la situation du coté du vaisseau ? demanda Caldwell en s’adressant aux trois techniciens présents.
- Eh bien, le Dédale est assez mal en point, il va nous falloir du temps avant que l’hyper-navigation re-fonctionne, et les boucliers vont mettre un certain temps avant de retrouver toute leur capacité, répondit l’un d’eux. De plus la base n’a aucune idée de l’endroit où nous nous trouvons.
- Pouvons-nous leur envoyer un message ?
- Non, le système de communication est également hors-service. Pour réparer l’hyper-navigation, il va nous falloir atterrir et éteindre les moteurs.
- Y a-t-il une planète à portée de moteurs sub-luminiques ? demanda le colonel.
- Oui, une seule mon colonel. A pleine puissance, il nous faudra un peu plus d’une heure pour y parvenir, répondit le capitaine.
- Très bien, mettez le cap sur cette planète, ordonna Caldwell en se levant.
Les trois techniciens se levèrent à leur tour suivit du capitaine Abi Warner. Les trois techniciens partirent dans un couloir en direction de la salle des machines. Abi Warner prenait la direction de la passerelle pour leur ordonner de mettre le cap sur la planète à portée de moteurs. Le colonel Caldwell pour sa part, se rendit dans ses quartiers pour y rédiger le rapport de cette attaque surprise qu’il donnera à ses supérieurs lorsque les communications seront opérationnelles. Il ne savait pourtant pas encore comment il allait expliquer leur sortie prématurée de l’hyper-espace alors que ce devrait être théoriquement impossible.

Au SGC, la situation devenait de plus en plus tendue. Le Dédale avait maintenant plusieurs heures de retard sur l’horaire de contact prévu. Inquiet, le général Landry se rendit dans la salle de contrôle décidé à avoir des nouvelles de son vaisseau.
- Avez-vous réussi à établir un contact avec le colonel Caldwell ? demanda t-il.
- Navré mon général, lui répondit Walter
- Nous n’avons aucun autre vaisseau disponible pour le moment, contactez la Tok’ra et demandez leur s’ils peuvent aller faire un tour aux dernières coordonnées connues du Dédale.
- A vos ordres mon général.

Lorsque le Dédale arriva à proximité de la planète, le vaisseau se mit en orbite et le colonel Caldwell fut contacté.
- Cette planète est-elle viable ? demanda t-il.
- Oui mon colonel, nous avons même repéré un endroit propice où atterrir, lui répondit la technicienne.
- Quel est l’état du bouclier ? Nous en avons besoin pour atterrir.
- Le bouclier est à dix pour cent de sa capacité maximale.
- Très bien, redirigez toute la puissance disponible vers le bouclier et engagez une descente en atmosphère.
L’énergie disponible du vaisseau fut redirigée vers le bouclier et le Dédale entreprit sa descente sur la planète. Le bouclier semblait tenir bon pendant les premières secondes, mais il céda à mit chemin. La coque du vaisseau subissait alors de nombreux dégâts.
La descente paraissait interminable et la coque s’affaiblissait de minute en minute.
- Mon colonel, nous sommes à dix milles mètres, je ralentis, dit la technicienne.
- Vitesse vingt mille kilomètres par heure, c’est trop rapide ! dit un scientifique penché sur un écran de contrôle du Dédale.
Soudain, une alarme retentit sur la passerelle. Le colonel la reconnue comme une alarme de collision.
- Cinq mille mètres pour sept mille kilomètres par heure c’est encore trop, ralentissez !
A travers la baie vitrée de la passerelle, on pouvait apercevoir le sol de la planète. Il semblait ne pas y avoir beaucoup de végétation sur ce monde.
- Très bien, contre-poussé au maximum ! s’écria la technicienne.
- Essayez de stabiliser notre position à mille mètres d’altitude ! lança Caldwell.
Quelques secondes plus tard, la technicienne avait réussi à conserver une altitude de mille mètres au dessus du sol rocheux de la planète. Lorsque une analyse plus poussée de la planète fut terminée, l’équipage conclut que le climat était très aride et que le sol était jonché de falaises et de précipices. Un endroit assez propice à l’atterrissage fut malgré tout trouvé et le vaisseau se posa sans encombre après cette entré dans l’atmosphère secouée.
- Nous voila posés mon colonel, dit la technicienne.
- Très bien, commencez à réparer l’hyper-navigation et les communications. Envoyez aussi un F-302 pour explorer la surface de la planète.
- A vos ordres.

Au SGC, le général Landry recevait une transmission du vaisseau que les Tok’ra avaient envoyé dans le champ de ruines.
- Nous sommes désolés, mais votre vaisseau n’est pas ici. Nous avons scanné la totalité du champ de débris et nous n’y avons détecté aucun vaisseau de la Terre.
Le général Landry avait espéré une nouvelle contraire à celle qu’il venait de recevoir.
- Très bien, nous vous remercions. Nous continuerons nos recherches seuls, terminé.

Quelques heures plus tard, le colonel Caldwell se rendit sur la passerelle pour prendre des nouvelles de l’avancé des réparations et de F-302 qui était en train de finir d’explorer la surface de la planète.
- Faites moi un rapport de la situation, dit-il en arrivant sur la passerelle.
- Nous ne pouvons pas réparer le système de communications, les circuits ont définitivement grillé, il faut remplacer plusieurs composants clés et ....
- Oui oui, et l’hyper-navigation, y a-t-il des chances ? coupa Caldwell
- Nous ne savons pas, nos scientifiques sont toujours en train de travailler dessus.
- Et le F-302 que nous avons envoyé, a-t-il découvert quelque chose ?
- Je ne sais pas, entrons en contact avec les pilotes, dit la technicienne en appuyant sur son clavier. Allez-y colonel.
- Ici le Dédale, Major Royers me recevez vous ?
- Ici Royers, on vous reçoit cinq sur cinq.
- Faites moi un rapport de votre situation major, dit Caldwell.
- Eh bien nous avons survolé une grande partie de la planète, il ne nous reste plus qu’un secteur à examiner. Je vous contacte dès que …
- Que se passe t-il major ? demanda Caldwell.
Il y eut quelques secondes de silence avant que le major Royers reprenne la parole.
- Mon colonel vous n’allez pas en croire vos oreilles. Nous avons découvert ce qui semble être des bâtiments au bord d’une falaise.
- Répétez cela ! s’écria la technicienne.
- Nous avons découvert ce qui semble être un complexe qui se trouve au bort d’une falaise à environs trois milles kilomètres de la position du Dédale.
- Très bien revenez à bord du Dédale, terminé, ordonna Caldwell.
Le colonel ne savait pas quoi choisir entre sa joie et son appréhension à l’idée d’avoir découvert une nouvelle bas extraterrestre. Cependant cela signifiait une chance de terminer les réparations du Dédale un peu plus rapidement et une chance de pouvoir contacter la Terre.

Une fois que le F-302 était revenu à bord du Dédale, on décida de faire décoller le vaisseau pour se rendre à proximité de la base. Toutes les personnes étaient en train de s’occuper des préparatifs pour ce décollage qui s’avérait risqué. Les moteurs avaient subit des dégâts pendant l’entrée en atmosphère et aucune erreur de calcul n’était permise. Les préparatifs étant terminés, on décida de décoller immédiatement. Sur la passerelle, tout le monde retenait son souffle.
- Moteurs à vingt pour cent. Nous sommes à cent mètre d’altitude, dit la technicienne.
- Très bien, augmentez la puissance des moteurs à cinquante pour cent et commencez à manœuvrer le vaisseau en direction de la base.
- A vos ordres.

Le trajet dura une vingtaine de minutes et se déroula sans encombre. Le silence régnait sur la passerelle, le Dédale se rapprochait de plus en plus du complexe qui était maintenant visible depuis la baie vitrée.
- Maintenez une position stationnaire à cent-cinquante kilomètres de cette base, ordonna Caldwell, et passez toute la base aux capteurs de signes de vie.
- Position : cent-cinquante kilomètres de la base, scanner enclenché, lança un scientifique penché sur l’écran de contrôle.
- Scanner terminé mon colonel, dit la technicienne au bout de quelques minutes, aucun signe de vie n’a été détecté.
- Très bien, atterrissez et réunissez une équipe d’exploration prête à débarquer dans le complexe.
- A vos ordres.

L’équipe d’exploration du complexe était composée du capitaine Abi Warner, de deux marines du Dédale et d’un scientifique. Ils entrèrent sans mal dans le complexe, l’architecture semblait assez familière à Abi Warner, sans qu’elle ne se rappelle vraiment où elle l’avait déjà vu. Les trois hommes et Abi Warner déambulèrent pendant un temps indéterminé dans les couloirs qui leur paraissaient sans fin. Ils arrivèrent enfin dans une pièce sombre qui, lorsque les lampes torches furent allumées, semblait très vaste. Il y avait de nombreuses consoles et écrans un peu partout dans la pièce. Lorsque Abi Warner vit les consoles, elle eut un déclic et se rapella subitement où elle avait déjà vu cette architecture et ces consoles.
- On ne dirait que c’est la même architecture que… commença le capitaine.
- … sur Atlantis, poursuivit le scientifique qui lui aussi voyait la similitude des deux lieux.
- C’est donc une base des Anciens ? demanda l’un des deux militaires.
- Oui, ça m’en à tout l’air, répondit le capitaine, ça signifie que ces consoles nous seront faciles d’accès.
- Hola, attendez, interrompit le deuxième marine, il ne serait pas plus judicieux de contacter le colonel avant de faire quoi que ce soit ?
- Vous avez raison, j’appelle le Dédale. Colonel Caldwell ici équipe d’exploration, nous avons découvert ce qui semble être une salle de contrôle type Lantienne. Nous demandons instructions.
- Une salle de contrôle du même style que celle des Lantiens ? Activez là et essayez de voir quelles informations elle contient. J’arrive, dit le colonel.
- Très bien, terminé.
- Regardez mon capitaine ! s’écria un des marines qui s’était éloigné.
- Une porte des étoiles, dit le scientifique, mais comment c’est possible, nous sommes entre les deux galaxies il ne devrait pas y avoir de porte des étoiles ici.
- Nous pouvons donc contacter la Terre. Mais avant il faut activer tout ça, dit Abi Warner en posant les mains sur une des consoles.
Pour réponse au gène des Anciens du capitaine, la console s’activa, puis le reste de la salle de contrôle s’illumina, dévoilant plusieurs autres consoles et écrans. A ce moment, le colonel Caldwell entra dans la pièce accompagné de deux militaires. Il balaya la pièce du regard, et celui-ci s’arrêta sur la porte des étoiles.
- Nous pouvons enfin contacter la Terre, dit-il. Il faut aussi découvrir quelles informations détient cette base. Mettons nous au travail.

La porte des étoiles fut remise en fonction et un vortex avec le SGC fut établit. Le général Landry fut ravi de recevoir des nouvelles de son vaisseau et envoya des scientifiques et des techniciens pour aider à réparer le Dédale et à découvrir l’utilité de cette base.

Le capitaine Abi Warner vint faire un rapport de l’avancement des recherches quelques heures après l’arrivée des scientifiques du SGC.
- Nous avons découvert de multiples informations sur une race d’Aliens nommé les Tarkans, dit-elle. D’après ces données, c’est une race avancée qui dispose de nombreux vaisseaux de combats. Il y a aussi pas mal d’informations sur quelques technologies dont ils disposent. L’une d’elle étant un appareil qui entraine la sortie de l’hyper-espace de tous les vaisseaux passant à portée.
- Nous aurions alors été victime d’une attaque des les Tarkans ?
- Oui, ça m’en a tout l’air. Il est aussi dit que ce sont les ennemis jurés des Goa’uld, et que même certains Anciens revenus sur Terre il y a dix mille ans auraient combattu ces Tarkans. C’est d’ailleurs pour ça que cette base a été créée, pour donner diverses informations sur ces Aliens.
- Pensez vous que se sont les Tarkans qui menacent la Terre ? demanda Caldwell.
- Je ne sais pas. J’ai trouvé des exemples de langue Tarkan, et c’est très proche du dialecte du message intercepté par Atlantis.
- Il y a donc de grandes chances pour que ce soient les Tarkans qui attaquent notre planète. Avez-vous trouvé pourquoi ils veulent nous attaquer ?
- Non mon colonel, navré.
Caldwell s’éloigna du capitaine et se dirigea vers la console de la porte des étoiles, où un scientifique était en train de travailler.
- Composez l’adresse de la Terre, ordonna Caldwell.
Il devait faire un rapport des découvertes qu’il venait de faire. Si ces Tarkans menaçaient la Terre, il devait en informer ses supérieurs. La Terre devait se préparer à cette attaque.
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