je vous remet le début de l'histoire parce qu'il y a des trucs de changé
plus la suite des chapitres
Chapitre 1 : Meurtre Le jeune homme qui faisait les cents pas devant l’entrée du Beyonce Parc était visiblement nerveux. Il regardait sans cesse sa montre et ne cessait de se passer la main dans les cheveux. Tout d’un coup il arrêta sa marche et fixa un point bien précis. Si un observateur extérieur avait prit soin de suivre son regard il aurait pu voir que le jeune homme fixait une belle brune qui marchait dans sa direction. Dès qu’elle le vit la jeune fille se mit à sourire et ses yeux brillèrent d’une joie contenue. Lorsqu’ils furent face à face ils se regardèrent au fond des yeux durant de longues minutes. Rompant le charme, le jeune homme fit signe à la jeune fille d’avancer vers l’entrée du parc.
Cela faisait vingt ans que Pierrot travaillait au Beyonce Parc. Il était d’abords arrivé comme simple contrôleur et se retrouvait , depuis 18 ans, confortablement installé dans sa cabine de contrôle de la grand roue. Il chérissait plus que tout sa grand roue mais ces derniers temps il était de plus en plus irascible. Son patron avait décidé de transformer les nacelles de sa roue en bulles sous prétexte que les clients avaient trop froid en hiver ! Soupirant de lassitude Pierrot appuya sur la manette pour arrêter la grand roue. Celle-ci ne voulut pas s’arrêter. Pestant, Pierrot engagea les manoeuvres d’urgence pour l’arrêter. Il y parvient moins d’une minute plus tard. Jetant un œil par la vitre de sa cabine il constata que les clients n’avaient rien remarqué. Du coin de l’œil il vit un magnifique couple monter dans la bulle qui se présentait à eux. Les regardant avec attendrissement Pierrot se dit que sa roue attirait toujours les amoureux.
Une dizaines de minutes plus tard c’est un cri qui attira son attention. Intrigué, il sortit de sa cabine et se dirigea vers la jeune femme qui hurlait. Elle se tenait devant la bulle dont la porte s’était ouverte automatiquement à l’arrivée. En s’approchant de la cabine Pierrot jeta machinalement un œil à l’intérieur. S’arrêtant net, il franchit les derniers pas qui le séparait de la cabine. Ce qu’il avait vu du coin de l’œil lui sauta à la figure. La vue des deux cadavres qui se trouvaient dans la cabine lui retourna l’estomac.
Dès qu’il fut remit du choc Pierrot écarta les gens qui commençaient à affluer et demanda à son assistant d’appeler la police. Sitôt qu’elle fut là les gens paniquèrent encore plus. De plus en plus de gens se rendaient compte que quelque chose n’allait pas et certaines personnes virent le sang qui constellait la cabine ce qui alimenta encore plus leur peur. Malgré les efforts des policiers pour maintenir un calme relatif et faire une évacuation sans blessé il eut une bousculade à l’entrée du parc faisant quelques accidentés légers.
L’inspecteur Morrison était tranquillement installé dans son fauteuil lorsque son ami et chef Bill Morrow entra en trombe dans son bureau.
-Debout Trevor tu as du boulot ! Deux cadavres ont été découvert dans la grand roue du Beyonce Parc. Je te met sur l’affaire. Pour cette enquête je t’adjoint Larry.
-Ha non pas Larry. C’est un bleu !
-Ne discute pas ! Tu as deux refroidis qui t’attendent.
En grommelant Trevor Morrison sortit de son bureau et se dirigea vers un grand gaillard qui tapait soigneusement à l’ordinateur.
-Debout Larry tu viens avec moi.
-Ou ça chef ?
-Au Beyonce Parc. Il y a deux cadavres qui traînent dans la grand roue.
-C’est une blague ? dit Larry abasourdit
-Pas du tout
Comme piqué à vif, Larry Mansfield attrapa son arme, son veston et courut derrière son collègue qui ne l’attendait pas. Larry était tout excité ! Son premier meurtre ! Cela allait être nettement plus intéressant que de taper des PV !
Chapitre 2 : InterrogatoiresLorsque les deux hommes arrivèrent au parcs ils se rendirent bien vite compte que les gens étaient partit. Le parc était complètement vide. On voyait seulement des équipes de policiers ça et là. Arrivant en vue de la grand roue, les deux policiers constatèrent que le légiste s’affairait déjà autour des cadavres. Le saluant, l’inspecteur Morrison observa les deux corps tandis que l’inspecteur Mansfield filait se vider l’estomac dans les buissons. Sortant de la cabine et laissant le légiste terminer ses observations Trevor se rendit auprès de la dame qui avait découvert les cadavres. Lorsqu’il arriva près du groupe qu’elle formait avec le policier qui l’interrogeait il garda le silence.
-Je sais que c’est dur mais s’il vous plaît madame faites un effort. Racontez moi ce qu’il c’est passé.
-Je … C’est horrible ! Comment est-ce possible ? elle éclata en sanglots.
Faisant signe à l’agent de partir, Trevor s’approcha de la dame et lui tendit un mouchoir qu’elle prit avec reconnaissance.
-Tenez. Comment vous appeler vous ?
-…Méridith Collins.
-Très bien Méridith j’ai besoin que vous me disiez ce qu’il s’est passé.
-Je…J’attendais pour la roue. Vous savez je vient de temps en temps après mon travail. Faire un tour dans la roue me détend. Si j’avais su je ne serai pas venue aujourd’hui !
-Bien vous attendiez. Et après ?
-La porte s’est ouverte et je n’ai pas trop fait attention si il y avait quelqu’un à l’intérieur. Lorsque mon pied à glissé j’ai regardé par terre et…ho mon dieu ! J’ai vu le sang ! Il y en avait partout ! Après ça je ne sait plus trop. Tout le monde courait, hurlait et la police est arrivée.
-Merci Méridith. Je vais vous faire raccompagner chez vous.
Trevor donna ses instructions à un des agents puis il rejoignit Larry qui, ayant reprit des couleurs, tenait compagnie à un agent qui avait un tas d’affaires étalées devant lui.
-Quoi de neuf Larry ?
-Les deux cadavres s’appellent Tim Brake et June Brooks. Ils ont 21 et 19 ans, dit-il en lisant les deux cartes d’identité qu’il avait en main.
-Vous avez dit Brooks ?
-Oui chef.
-Il y a plus d’un âne qui s’appelle Martin mais j’ose espérer que ce n’est pas la fille du sénateur Brooks.
-Le sénateur Brooks ! s’exclama Larry
-Ouais. Qu’as-tu d’autre ?
-Leurs tickets d’entrée dit qu’ils ont franchit les grilles du parc à 10h32. Ils ont mangés au snack du parc à 12h46, on a retrouvé le ticket de caisse. Après on ne sait pas trop si ce n’est qu’il ont été découvert mort à 17h18. Sur eux ils avaient leurs portefeuilles et de menus objets et on a retrouvé ceci dans la poche du garçon.
Ce que Larry tendit à son chef était un bel écrin bleu roi. Trevor l’ouvrit et devant ses yeux il vit une bague dont le minuscule diamant vert bouteille brillait de mille feux.
-Ca a du coûter un max chef !
-Oui sûrement, lui répondit Trevor en fermant l’écrin d’un geste sec. Dit à l’agent d’emmener les pièces à conviction au labo. Dès que le légiste à finit que les ambulanciers emmènent les corps. Au fait pourquoi n’y a-t-il plus personne dans la roue ?
-Les agents qui sont arrivés les premiers ont ordonné de tous les faire descendre pour ne pas qu’ils attendent. Ils ont relevés tout les noms de ceux qui sont descendu. Vous voulez la liste chef ?
-Non ça va. Si tu as finit rentre chez toi il se fait tard.
S’écartant de la grand roue, Trevor renversa sa tête vers le ciel et observa l’attraction. Comment diable ces deux jeunes avaient pu être tués là haut ?
Chapitre 3 : PistesLe lendemain Trevor trouva le légiste faisant le pied de grue devant son bureau. Il le fit entrer dans son bureau et s’installa confortablement dans son fauteuil.
-Hello doc. Alors quoi de neuf sur nos deux macchabées ?
-Tué d’une balle en plein cœur. La mort a été instantanée. Ils n’étaient pas drogués. Dans leur estomac il y avait juste le contenu de leur dîner. La jeune fille portait des marques rouges aux poignets. On aurait dit des traces de main comme si elle avait fermement été tenue par quelqu’un. Les traces étaient à demi-effacées lors de l’autopsie donc je n’ai pas plus e précision. Le garçon avait un bel œil au beurre noir et une estafilade sur la joue. Rien d’autre à signaler.
-Par quoi aurait pu être causée cette marque ? Un objet contendant ?
-Je dirais plus par une bague ou quelque chose de la sorte.
-D’accord doc merci. Si vous croissez Larry envoyez le moi.
Deux secondes plus tard Larry entrait tout joyeux dans son bureau.
-Bonjour chef.
-Salut Larry. Quelles nouvelles ?
-On a inspecté la cabine de la roue de fond en comble et on a pas retrouvé l’arme du crime. Il n’y a pas de trou dans les vitres donc les deux jeunes ont étés tué de l’intérieur et …
-Attend ! Tués de l’intérieur ? Comment l’assassin s’est-il enfui alors ?
-On ne sait pas chef mais personne n’est sortit de la cabine dès la découverte des cadavres.
-Tu es sur ?
-Oui chef. Le gars qui commande la roue n’a laissé personne s’approcher jusqu'à l’arrivée de nos collègues.
-D’accord, d’accord continue.
-Nous n’avons pas retrouvé les douilles donc l’assassin les a emportées. Il y a une foule d’empreintes dans la cabine et toutes les identifier prendra du temps mais les gars du labo sont déjà dessus depuis hier soir.
-Ca prendra le temps qu’il faudra mais dit au labo d’être minutieux sur toute les empreintes. Notre assassin a sûrement laissé une trace. Des nouvelles sur l’identité des jeunes ?
-On est sur que la fille est la gamine du sénateur Brooks. Le gars est le fils du pétrolier Brake. Du beau linge !
-Beau linge auquel il va falloir aller annoncer les décès de leurs gosses !
-Vous voulez que j’envoie quelqu’un chef ?
-Non on va le faire nous même. Enfile ta veste et vient.
Chapitre 4 : CondoléancesRuminant ses pensée Trevor conduisait en direction de l’immense villa qu’habitait le sénateur Brooks avec sa famille. Lui annoncer la mort de sa fille unique n’allait pas être une mince affaire ! Le sénateur Brooks n’était pas réputé pour sa chaleur humaine. On le voyait rarement en public avec sa femme ou sa fille. Et quand bien même l’une ou l’autre l’accompagnait il se montrait toujours froid et distant avec.
Une fois arrivé dans la villa Trevor et Larry durent attendre une bonne vingtaine de minutes pour que le sénateur soit libre. Après leur attente, ils furent introduit dans un somptueux bureau au milieu duquel trônait un immense table de travail derrière laquelle se tenait un homme. L’allure générale de cet homme n’inspirait pas la sympathie. Il est vrai que son costume sombre et son visage grave lui donnait une allure austère.
-Inspecteurs… ? interrogea-t-il sans lever les yeux de son dossier.
-Morrison et Mansfield monsieur le sénateur.
-Je n’ai pas beaucoup de temps à vous consacrer alors faites vite. Que voulez-vous ?
-J’ai une mauvaise nouvelle à vous annoncer monsieur, déclara prudemment Trevor.
-Venez en au fait inspecteur, lui répondit sèchement le sénateur.
-Votre fille a été assassinée hier, annonça abruptement Trevor.
Seul l’arrêt du crayon qu’il tenait à la main témoigna que le sénateur avait entendu ce que Trevor venait de lui dire. Un silence s’instaura durant quelques minutes. Le sénateur le rompit en renvoyant rudement les deux hommes. Sortant sur la pointe des pieds les deux policiers n’avaient pas fait cinq mètres qu’ils entendirent le sénateur hurler comme une bête désespérée. Se jetant un regard compatissant les deux hommes remontèrent en voiture et se dirigèrent vers la maison des Brake. Ils y furent chaleureusement accueillit par madame Brake.
-Entrez, entrez messieurs. Souhaitez vous parler à mon mari ?
-A vrai dire nous souhaiterions vous parler à tout les deux, lui répondit Trevor.
-Bien installez-vous, prenez quelque chose à boire je vais chercher mon mari.
Elle les laissa seul dans un salon très chic. Cela faisait à peine deux minutes qu’ils s’y trouvaient lorsqu’un jeune homme franchit la porte du salon.
-Dit m’man…, il s’interrompit lorsqu’il vit les deux inconnus. Heu… bonjour, dit-il timidement.
-Bonjour
-Vous êtes qui ?
-Je suis l’inspecteur Morrison et lui c’est l’inspecteur Mansfield, lui répondit gentiment Trevor.
-Des flics ? demanda le jeune homme méfiant.
-Ha tu es là Jake ! dit madame Brake qui revenait en compagnie de son mari. Laisse nous tu veux nous devons parler avec ces messieurs.
-Hum madame cela vaudrait mieux qu’il reste, dit précipitamment Trevor.
-D’accord cela ne pose pas de problème. Jake assied toi, dit doucement madame Brake à son fils cadet.
-Qu’est ce qui vous amène messieurs ? demanda monsieur Brake
-Une bien triste nouvelle
-Laquelle ?
-Nous sommes désolé de vous apprendre le décès de votre fils monsieur, madame, jeune homme. Je vous présente nos plus sincères condoléances.
Il y eut un blanc puis la mère de Tim éclata en sanglots. Son mari la prit dans ses bras les larmes aux yeux. Jake, quant à lui, blanchit et sera les poings.
-Comment est ce arrivé ? demanda-t-il avec des trémolos dans la voix
-Il a été assassiné hier alors qu’il se trouvait au Beyonce Parc en compagnie de June Brooks.
-June aussi est morte ? s’exclama-t-il
-Oui je suis désolé.
-Bordel de merde ! hurla-t-il. De rage il frappa dans le divan et des larmes perlèrent au coin de ses yeux.
Un silence s’installa seulement rompu par les sanglots de madame Brake. Jake semblait comme fou : il tournait en rond et grommelait des choses incompréhensible. Son père le regardait avec énormément de tristesse dans les yeux. Soudain Jake sortit de la pièce précipitamment.
-Excusez-le messieurs, dit monsieur Brake. Il aimait beaucoup son frère ainsi que June. C’est un énorme choc pour lui.
-Vous n’avez pas à vous justifier monsieur je comprend, dit amicalement Trevor.
-Comment est-ce arriver ? intervient madame Brake
-Ils se trouvaient dans une nacelle de la grand roue lorsqu’ils ont été tués
-Avez-vous déjà une piste ?
-Pas encore mais l’enquête ne fait que commencer. Si vous le souhaitez nous pouvons vous fournir des rapports réguliers sur l’avancement de l’enquête.
-Je…Non je ne veut pas vous mettre de la pression et me mêler de ce qui ne me regarde pas, dit madame Brake.
-D’accord. Si vous le permettez nous allons vous laisser, dit Trevor compatissant.
Il sortit discrètement suivit de Larry. Dans le couloir ils tombèrent sur Jake qui pleurait assit par terre la tête entre les genoux. Le cœur lourd ils quittèrent la maison en deuil et retournèrent en silence au commissariat.