10x06 - My Struggle II

J'ai trouvé ce dernier épisode vraiment bon, assez bien mis en scène malgré les quelques raccourcis scénaristiques au niveau de la résolution. J'imagine qu'on ne pouvait pas passer vingt minutes à regarder Scully mettre au point le vaccin. C'était habile de montrer la progression des épidémies en revenant régulièrement sur O'Malley dont l'état empire à chaque séquence. C'était un moyen de donner un vrai rythme à l'histoire et j'ai trouvé que cela fonctionnait bien.

Le retour de Miller et Einstein m'a assez plu. Je suis content qu'ils utilisent ces personnages, et pas que lors d'un seul épisode. Même si leur utilité est bien moindre que Mulder et Scully, c'est quand même bien pour compléter la mise en scène. Je trouve d'ailleurs Lauren Ambrose et Robbie Amell très bons dans leur rôles respectifs.

Un peu frustré de ne pas avoir de fin un peu plus satisfaisante à l'épisode. Je comprend l'idée de laisser sur un cliffhanger. Cela créé un buzz, cela créé de l'attente et cela incite à renouveler pour une saison supplémentaire (qui serait plus que probable, si on en croit Chris Carter). On peut quand même se demander pourquoi ils ont limité la saison à six épisodes, puisqu'il a clairement envie de raconter une histoire plus riche entourant cet évènement.

La fin était assez bonne. On comprend bien pourquoi au fil des épisodes de cette saison on a pas cessé de nous parler de leur fils, de l'ADN alien de Scully. Tout s'emboite assez bien, c'est cohérent. La scène finale avec l'ARV qui apparaît au-dessus de Mulder, Scully et Miller était très spectaculaire et une bonne fin d'épisode. Dommage simplement que la suite n'arrive pas rapidement.

Globalement, j'ai trouvé cette dixième saison assez bonne. Il faut dire aussi qu'il est difficile de faire fausse route avec une mini-saison de six épisodes dont quatre sont des fillers. Mais l'ensemble était maîtrisé, ce qui est appréciable. Peu de séries parviennent à rester pertinentes après autant de saisons (et d'années !).

Mention spéciale à Gillian Anderson, qui porte largement la série sur ses épaules.