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Sujet: Evolution Dim 10 Jan 2016 - 13:22
Nicolas, onze ans, vit avec sa mère dans un village isolé au bord de l’océan, peuplé uniquement de femmes et de garçons de son âge. Dans un hôpital qui surplombe la mer, tous les enfants reçoivent un mystérieux traitement. Nicolas est le seul à se questionner. Il a l’impression que sa mère lui ment et il voudrait savoir ce que les femmes font la nuit sur la plage…
Réalisation : Lucile Hadzihalilovic Scénario : Lucile Hadzihalilovic & Alanté Kavaïté Production : John Engel, Genevieve Lemal, Julien Naveau, Sylvie Pialat, Benoît Quainon, Nico Villarejo Farkas et Sebastián Álvarez Musique : Jesús Díaz et Zacarías M. de la Riva Durée : 1h21 Sortie : 19 novembre 2015 (France - PIFFF)
Max Brebant : Nicolas Roxane Duran : Stella Julie-Marie Parmentier : La mère Mathieu Goldfeld : Victor Nissim Renard : Franck Pablo-Noé Etienne : Le 4e garçon Nathalie Legosles : Le docteur (Nathalie Le Gosles) ...
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"-Talby, looks like I'm headed for the planet. Going right toward it. - When you hit the atmosphere you start to burn ... What a beautifull way to die - as a falling star - I guess you 're right"
Barlbatrouk Virtual Knight
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Sujet: Re: Evolution Mar 22 Mar 2016 - 10:52
Evolution a finalement eu une sortie nationale le 16 mars dernier. Bon, c'est plutôt restrain puisque sur Paris je n'ai trouvé que deux ciné qui le passaient, et encore, pendant une semaine seulement... Du coup, je me suis dépêché d'aller voir ce qu'il donnait.
En sortant de la séance, je ne savais pas trop quoi en penser, mais plus j'y repense et plus je me dis que ce second film de Lucile Hadzihalilovic (apparement la femme de Gaspard Noé) est une réussite. Ce qui est sûr c'est que ce film, à l'instar de ceux de son mari, dénote pas mal avec le reste du cinéma français, même celui dit "de genre".
En fait Evolution est assez prenant de par son ambiance, imposée par une réalisation millimétré et le fait que Lucile Hadzihalilovic ne nous en montre pas trop. Nous sommes plongé dans un monde dont on ne saisi pas les codes et l'on découvre l'horreur petit à petit, sans trop savoir à quoi correspond exactement ce qui nous est montré, en fait on n'en sais jamais plus que ce que les yeux de l'enfant (Nicolas) peuvent voir et son esprit comprendre.
Ça peut être assez déconcertant, mais c'est en fait génial. Du fait de cette horreur insaisissable, il flotte sur le métrage une ambiance lovecraftienne réussie, c'est même l'un des films qui retranscrit le mieux cette ambiance que j'ai pu voir.
Le film m'a aussi donné envie de voir son premier film Innocence qui a l'air tout aussi particulier.
Si vous avez la chance d'avoir un ciné qui le passe près de chez vous n'hésitez pas (non il n'y a pas de super-héros dedans mais faites un effort ^^).
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