Merci à tous!
C'est déjà bien pour commencer. Il n'y a pas grand chose, mais il y aura plus d'options plus tard. Là c'est juste histoire de lancer le truc. "Une histoire dont vous êtes le héros"? J'en ai un peu entendu parler, si c'est bien ce à quoi je pense alors, oui, je me suis inspiré de ce livre.
DEBUTAutrefois, Numeros fut un monde paisible, habité par un peuple uni sous l’égide d’un monarque apprécié de tous.
Les terres étaient bordées par de somptueuses rivières brillant sous l’éclat de la lune, les oiseaux chantaient à l’unisson, le vent était majestueux et berçait les montagnes de son souffle divin. Les hommes vivaient heureux, les femmes étaient exquises et la vie n’était qu’amour.
Cependant, un évènement fit basculer ce climat serein. Le monarque…sa disparition…une tragédie. Quelques opportunistes y virent alors l’occasion de devenir le nouveau monarque par la force et ainsi exercer un contrôle total sur le peuple (et le monde), grâce à des soldats qui leurs sont loyaux. Les clans s’affrontèrent sans relâche…
Le temps et les générations ont passé depuis, mais aucun nouveau roi ne vit le jour. Les terres sont désormais souillées par le désir de vengeance, les rivières sont devenues sang, les oiseaux pleurent à l’unisson et le souffle du vent est devenu malfaisant.
Les
Un à l’Ouest, les
Deux au Sud et les
Trois à L’Est sont les derniers clans qui s’affrontent encore pour le pouvoir. Ils ont signé un pacte de non-agression pour un temps indéterminé, mais l’équilibre est fragile.
Et ainsi l’histoire commence.
Royaume des Un.Dans ce clan, les leaders des différentes générations ont fait en sorte que les fidèles leur vouent un culte divin.
Le Seigneur du royaume,
Rufus, discute avec son fils,
Vyslanté.
Vyslanté : _ Père ! Je vous en prie ! Accordez le pardon à mon ami ! Son blasphème n’était pas à prendre au sérieux ! Il trouvait cela amusant…
Rufus : _ Ne m’appelle plus « père ». Etre mon fils ne fait pas de toi une personne privilégiée. Alors fais comme tout le monde et appelle moi « mon Seigneur ».
Vyslanté : _ Qu’il en soit ainsi mon Seigneur ! Mais qu’en est-il donc de ma requête ?
Rufus : _ Refusée…
(Voici le premier choix à faire, le protagoniste concerné me répondra par MP : cela n’affectera pas forcément dans l’immédiat, mais possiblement dans le futur. Ici par exemple, le choix peut avoir une incidence sur la nature des relations entre le Roi et son fils).
1) Le fils s’insurge et hausse le ton.
2) Le fils se soumet et part sans un mot (choix effectué).Vyslanté quitte la salle sans un mot, sans un regard pour son père. Il s’attendait clairement à une négociation. Soudainement, il entend des bruits de pas non loin de sa position. Piqué par la curiosité, il se dirige vers ceux-ci afin de découvrir l’identité de leur auteur.
Une femme se dresse alors devant lui, vêtue d’une cape usée et tenant dans sa main un médaillon à l’usage indéterminé. D’une voix svelte mais inquiétante, elle lui dit : « J’ai une révélation à vous faire mon Prince ».
Vyslanté : _ Femme ! Veuillez décliner votre identité je vous prie.
Femme : _
Daehan…
Vyslanté : _ Je n’ai jamais entendu parler de vous. Comment avez-vous pénétré dans la demeure royale ? Et quel est donc votre statut dans le royaume ?
Femme : _ Ces informations vous seraient inutiles…pour le moment. Lisez juste ceci.
Elle lui donne un petit papier puis s’en va, sous le regard interloqué du Prince. Ce-dernier jette un œil au papier qu’il vient de recevoir : (
NE PAS LIRE sauf si vous êtes Daehan ou Vyslanté s’il vous plait. Si vous préférez que j’envoie les informations par MP la prochaine fois, faites le moi savoir).
- Spoiler:
Vous n’êtes pas celui que vous croyez être.
Bien qu’émettant des réserves sur ce qu’il vient d’apprendre, il est tout de même déboussolé. Il aurait bien voulu en parler à d’autres personnes mais décide finalement de garder ça pour lui. Cela serait préférable, se dit-il. Il quitte alors la demeure seigneuriale de son père et se rend chez lui.
Mercenaires.Du coté des mercenaires, on fait grise mine. Ce sont de redoutables guerriers, adroits avec une épée et faisant preuve de dextérité au tir à l’arc. Jadis, les clans ennemis se payaient les services de ces hommes, espérant ainsi s’octroyer un avantage considérable. Cela dit, certains étaient des charlatans qui s’enfuyaient après avoir reçus leur argent, sans même participer à une bataille.
Exia est de ce bord. C’est un combattant honorable…enfin, seulement de réputation. Nul ne l’a jamais vu combattre. Pourtant, il prétend avoir accompli bien des exploits lors de ses confrontations avec autrui. Crédules, beaucoup de gens l’ont cru et c’est ainsi qu’il est devenu le Chef d’un groupe de mercenaires.
Depuis que l’accord de non-agression a été signé, ces valeureux guerriers sont au chômage. Ils n’ont pas d’itinéraire précis, ils se contentent de voyager au gré du vent à la recherche de trésors ou de quincailleries. Qu’importe, ils passent le temps en attendant que les affrontements reprennent entre les royaumes.
Cela fait maintenant quelques semaines qu’Exia, accompagné de deux autres mercenaires, est sur la piste d’une mine d’or. Durant ce temps, ils ont marché…encore et encore…sans succès. La décision d’abandonnée est prise à l’unanimité, la volonté de poursuivre se faisant moindre. Sur le chemin du retour, le sol s’effondre sous leurs pieds sans raison apparente et tous trois tombent dans le gouffre qui s’est crée. Exia s’exclame alors : « Bordel ! Qu’est-ce qu’il se passe bon sang ?! On a pris la même route à l’aller et on n’a pas eu de problème ! ».
« Je vois un passage par ici ! Venez ! » répond un de ses hommes.
Arrivé au bout dudit passage, une porte se dresse devant eux.
Exia : _ Je n’arrive pas à ouvrir la porte. Hey vous deux ! Vous allez m’aider ou rester là sans rien faire !
Mercenaire 1 : _ Désolé chef mais je ressens comme une douleur au bras gauche.
Exia : _ Sers toi de ton autre bras, incapable !
Mercenaire 2 : _ Regardez ! Il y a des inscriptions par ici.
Exia : _ Hum…Ca m’a tout l’air d’être une énigme. La résoudre devrait ouvrir la porte. Ecartez-vous ! Laissez-moi réfléchir…
Tout à coup, la terre se met à trembler de nouveau. Trois chemins s’ouvrent alors (c’est une référence à Stargate). Au sol est inscrit ceci : « A gauche la force est requise ; à droite la ruse vous sauvera la vie ; au milieu la chance décidera ».
Exia : _ C’est quoi encore ça ?!
Mercenaire 2 : _ Par où on va chef ? A
gauche, à
droite, ou au
milieu ?
Exia : _ Tentons tout droit.
Le chef et ses hommes traversent alors le passage pour se retrouver de l’autre côté. Le passage se referme derrière eux. Dans cette pièce, il n’y a qu’un bouton sur lequel appuyer. Exia s’exécute et un texte apparait, ainsi que 3 dés : « 1, 3, 5 vous disparaitrez ; 2 ou 4 vous serez libérés ; 6 vous obtiendrez fortune ».
Exia : _ Vous avez vu ça ? Un trésor à la clé !
Mercenaire 1 : _ Euh…hum…c’est trop risqué…
Mercenaire 2 : _ Comme si on avait le choix…
Exia : _
Lançons les dés tous en même temps.
A peine les dés étaient-ils jetés que les effets se sont appliqués. Ayant obtenu un 2, Exia fut ramené à la surface sain et sauf. L’aventure s’arrête ici pour ses deux hommes, l’un tué par un carreau d’arbalète et l’autre transformé en statut d’or.
Encore abasourdi, le chef comprend toutefois rapidement que c’est terminé pour ses partenaires. Il décide alors de retourner au campement.
Malheureusement pour lui, les péripéties ne vont pas s’arrêter de suite. Après quelques minutes de marche seulement, il tombe sur un groupe de soldats lui barrant la route. A leur tête le seigneur du royaume des Deux,
Fry.
Celui-ci commence à poser la main sur son épée. De son point de vue, Exia n’est qu’un homme seul, exténué et sans défense aucune. La tentation de se le farcir est grande.
Après mûre réflexion, le mercenaire parvient à la conclusion que la parole reste le meilleur moyen d’apaiser l’envie meurtrière du roi.
Quel discours pourrait-il donc tenir pour rester en vie ?
Le roi se laissera-t-il convaincre ?