Terra Astreais / Histoires parallèles

@earth99: Le chapitre écrit avant la rentrée était le chapitre 6 (coup de chance) .
Mais ne t'inquiète pas, la suite est en cours d'écriture, je n'ais pas abandonné, c'est juste que je n'ais pas trop le temps en ce moment. Alors je ne vais pas dire de date, ou même une approximation pour la sortie du prochain chapitre.

Voilà . Et puis en attendant la suite, il y a plein d'excellentes fics à lire sur ce forum.

Bon alors, dans un précédent post, j'ai dit que je transformerais toute mon histoire, quand elle sera terminé, en style roman. Mais plus j'avance, et plus je me dit qu'il vaut mieux tout remmettre au style roman, et continuer ensuite.

Alors j'ai commencé par le prologue (logique ).

Dites-moi ce que vous en pensez, pas tellement l'histoire, mais plutôt la transformation en style roman



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Prologue




Il y a plusieurs millions d’années, quelque part en Antarctique, Terre

Atlantis se préparait à partir pour une autre galaxie, Pégase, pour fuir le fléau qui avait touché la Voie Lactée. Mais cette cité n’était la seule à se préparer, en effet, une autre cité, Astreais, devait partir non pas pour Pégase, mais pour la galaxie de la Carène. Cette citée était en tout point semblable à Atlantis, elles avaient été construite en même temps.
L’heure du départ arrivait, Astreais décolla en première, suivie par Atlantis. Les deux citées arrivèrent en orbite en quelques secondes et, après une dernière communication pour se souhaiter bonne chance, Atlantis et Astreais sautèrent en hyperespace dans des directions opposées.



Notre époque, Salle de briefing, SGC, Terre

Daniel était devant un écran encore blanc, il attendait que les autres membres de SG1 et le général Landry arrivent. Sam sortit du bureau du général avec ce dernier, Teal'c était absent du briefing, il était en mission de reconnaissance avec SG3. Cameron arriva enfin, essoufflé.

« - Excusez moi, j’étais au mess.
- Mais il n’est que 11h30 du matin ! S’étonna Sam
- Je n’avais pas déjeuné... répondit le Lt Colonel
- Bien, Dr Jackson, vous pouvez commencer, ajouta le Général Landry en stoppant la discussion des deux Lt colonel »

Daniel commença donc son exposé :

« - Il y a une semaine, SG15 a découvert les ruines d’une cité ancienne...
- À non pas encore, coupa Cam : des prêcheurs débarquent dans toute la galaxie, des peuples entiers se font exterminés, et on s’occupe d’une cité en ruine !
- Colonel Mitchell, trancha Landry. Laissez finir le Dr Jackson. Docteur, continuez s’il vous plaît.

L’archéologue remonta ses lunettes d’un air contrarié, et recommença son récit :

« - Je disais donc, il y a une semaine, SG15 a découvert les ruines d’une citée ancienne. Seul un bâtiment était encore debout. Etrangement, il n’y avait qu’une pièce où trônait un socle.... »

Il alluma le rétro projecteur et des photos apparurent sur l’écran blanc, des photos représentants ce qu’avait décrit l’archéologue précédemment se dessinèrent. Cameron regarda l’écran, puis se tourna vers Daniel :

« - Et ? C’est tout ? J’ai dû abandonner mon déjeuner pour un socle ancien ?
- La patience n’est pas une de vos qualités Cameron, répondit Sam, amusée...Laissez finir Daniel.
- J’aimerais savoir quand je pourrai finir, ajouta Daniel de plus en plus contrarié.
- Allez-y, nous vous écoutons, dit Landry en lançant un regard noir à Mitchell.
- Bien. Quand Connors entra dans la salle à la suite de ses coéquipiers, une tablette apparut sur le socle. Daniel se tourna vers Cam et dit : Connors a le gène des Anciens.
- Et cette tablette elle racontait quoi ? Questionna Sam.
- Justement, c’est ça le plus surprenant, elle ne voulait rien dire, à première vu seulement, ajouta-il à l’adresse de Cameron, qui allé encore lui couper la parole. En la relisant plusieurs fois, j’ai réussi à déchiffrer le code qui rendait cette tablette incompréhensible.

Daniel appuya sur un bouton et les photos de la pièce et du socle laissèrent place à plusieurs photos de la tablette gravées de signes Anciens. Sam montra son enthousiasme par son plus beau sourire :

« - Vous me surprendrez toujours Daniel
- J’ai juste mis la semaine pour la déchiffrer, répondit l’archéologue avec modestie. Et donc, elle signifie : nous les Anciens, créateurs des Astreaportas, co-fondateurs de l’Alliance des 4 races...
- Ca continue longtemps comme ça ? Coupa Cameron. On pourrait aller au principal s’il vous plaît ?
- C’est vrai que ça continue comme ça assez longtemps... Voilà : Après le terrible fléau qui toucha toute la galaxie, nous décidâmes de nous envoler vers d’autres galaxies... continua-il après avoir regardé ses notes et cherché le passage qui intéresse toutes les personnes installés autour de la table. Il marqua une pause et s’adressa à Sg1 et au général Landry : Les Anciens ne sont donc pas seulement partis pour Pégase, mais aussi pour une autre galaxie !
- Mais c’est génial, s’exclama le Lt Colonel en faisant tomber son dossier. En fin de compte, ça valait bien mon déjeuner...
- Je n’avais pas fini, mais je suis heureux que cette nouvelle vous plaise ! Je reprends : ...d’autres galaxies. Pour cela, nous avons construit 2 cités semblables en tous points : la cite d’Atlantis, qui partit pour Pégase, et la cité d’Astreais, qui partit pour La Carène. Nous sommes les Anciens D’Astreais, et nous n’avons plus jamais eu de contact avec Atlantis depuis notre départ de la Terre. Notre voyage vers notre nouvelle galaxie...Je passe ce passage qui raconte la vie des Anciens dans la citée pendant leur voyage, ça dure assez longtemps et c’est assez ennuyeux...
- D’accord, la suite s’il vous plaît Dr Jackson, demanda le Général.
- Bien, c’est la partie qui m’a le plus surpris, continua Daniel : Dès notre arrivée dans la galaxie, nous avons cherché une planète viable où poser notre cité, nous étions tombé sous le charme de la Terre. Nous avons donc décidé de terraformer notre planète pour avoir une nouvelle Terre...
- Ils ont terraformer toute une planète ! S’étonna la scientifique
- Oui, et si j’en crois ce qui est écrit plus loin, elle serait exactement identique à notre Terre !
- Une autre Terre dans une autre galaxie, c’est très intéressant. Je dois prévenir le président. Ajouta Landry.

Tout le monde se tourna vers Cameron, qui était près à se lever :

- C’est très bien tout ça, mais est-ce que je peux aller finir de déjeuner maintenant?







Ps: Je poste juste le prologue en réponse, j'éditerais le reste, en prévenant quand j'édite évidamment.

ta fanfic est TROP BIEN c'est sans appelle.L'histoire est super original.En plus le fait que la galaxie de la caren soit plus pret me semble bizzard très bizzard , non c'est super parce que dans cette galaxie ils vont devoir retrouver la deuxième cité.
Bye

PS Vive Terra Astreais et L'empire Arkilien (pourquoi regnier ma fic)

Merci!

Ca me fait plaisir que tu apprécie ma fic .

Mais j'ai pas trop compris ce que tu voulais dire par :

Citation :

En plus le fait que la galaxie de la caren soit plus pret me semble bizzard très bizzard

titto il n'y a rien a comprendre c'est une réflexion idiote dont j'ai le secret.
Bye

Hum, d'accord... Et au fait, c'est la galaxie de La Carène :209:


Je suis assez pointilleux sur ce genre de truc

A quand la suite ...

Je commence à m'ennuyer.

Voilà, comme je l'ai dit il n'y a pas très longtemps, j'ai édité mes posts sur les chapitres 1 et 2.

Comme quoi, on dirait pas, mais ça prend du temps de tout réécrire en style roman .

earth99 a écrit:

A quand la suite ...

Je commence à m'ennuyer.

Quand j'aurais tout reformuler

J'ai (enfin me diront certains) terminé de réécrire tout ce que j'avais déjà écrit pour ma Fic en style roman . Alors c'est l'occasion de lire (ou de relire) tout ce que j'ai déjà poster, parce que j'en ai profiter pour tout "raffraichir un peu", enlever les lourdeurs, les répétitions, etc....

Donc pour ceux que ça intéresse, j'ai édité tous mes anciens post .



En prime, pour vous faire patienter pour le 7e chapitre, un petit dessin réaliser pendant mon temps libre (c-à-d pendant un cours d'histoire ).
C'est comme ça que j'imagine la salle où Jack et James ont attérit après leur téléportation.

Chapitre 7 : Activation intérieure de l’Astreaporta





Lieu inconnu

« -Vous pouvez ouvrir les yeux James, déclara Le Dr Daren qui était passé le premier par la porte. Il n’y a rien n’à craindre ici. Regardez, c’est magnifique.
-Je ne fermais pas les yeux, j’avais quelque chose dans l’œil....Waw ! »

Magnifique était un faible mot pour décrire cette salle. En face des deux disparus, un vitrail incrusté dans le mur luisait à la lumière que dégageaient les parois, ce qui renforçait la couleur orangée qui s'obscurcissait avec le hauteur du vitrail.
Jack et James s'avancèrent comme hypnotisés, ils n'avaient jamais vu quelque chose d'aussi beau. A droite et à gauche, des balcons surplombaient la salle où l'on pouvait apercevoir les formes de quelques consoles bâchées à l'abri d'une vitre transparente.
James repéra alors, à la base du balcon à sa gauche, des inscriptions dans la langue qu'il retrouvait partout depuis trois jours. Il les suivit du regard et se retrouva devant un escalier majestueux, où, sur chaque marche, était gravée une phrase qui brillait d'une lueur orangé, comme tout dans cet endroit. En haut de ce dernier ce trouvait un deuxième vitrail qui faisait face au premier et reflétait les alentours.
Le Dr Daren reprit ses esprits et arracha James à sa contemplation.

« -Je pense que l’on devrait monter ces escaliers. Qu’est t-il marqué sur les marches James ?
-En gros, les Anciens nous souhaitent la bienvenue.
-Les Anciens ?
-C’est le nom du peuple qui a construit tout ça. Un peuple vraiment évolué, ce sont les concepteurs de l’Astreaporta.
-Et vous n’auriez pas pu me dire tout ça plus tôt ?
-Tout est écrit sur mon rapport, qui est resté dans la salle souterraine d’ailleurs...
-Vous avez d’autres choses à me dire qui pourrait nous être utile ?
-Eh bien, on peut dire que leur langue se rapproche d’une très ancienne langue de l’Hexagone, et se nomme de la même manière que ses créateurs. Le reste des écrits décrivait essentiellement le mode de vie anciens ; et leurs principaux idéaux. Mais leur principale religion était la science !
-Ca devait être de bons gars alors ! Bon, on le monte cet escalier, je pensais que vous vouliez quitter cet endroit !
-C’est qu’il commence à me plaire, mais je n’y passerais pas mes journées... »
Jack et James enjambèrent donc les marches de cet escalier si imposant, la lumière orangée des écritures anciennes se reflétait sur leurs chaussures. Ils tournèrent à droite pour arriver dans la salle où James avaient remarqué plusieurs consoles bâchées. Les pièces de l’endroit semblaient remarquer leurs présences, les lumières continuaient de « s’allumer toutes seules ».
L’archéologue se mit au travail et commença à traduire les premières inscriptions qu’il voyait. Le scientifique, quand à lui, souleva la bâche blanche de la console la plus proche de lui. Il découvrit alors de nouvelles plaques translucides, mais celles-ci étaient plus grandes, et posées horizontalement dans les encoches de la console.

« -James, vous devriez voir ça, s’exclama Le scientifique, émerveillé par tant des technologies. Pouvez-vous me traduire ce qui est inscrit en haut de la console s’il vous plaît ? »

James abandonna donc les inscriptions où il avait jeté son dévolu, et s’approcha de Jack. Il se pencha sur la console et s’appuya sur celle-ci. Elle se mit alors en marche ce qui surprit James et lui fit perdre l’équilibre. Il se rattrapa de justesse sur la rampe du balcon.

« James, expliqua le Dr Daren. Comme je vous l’ai dit tout à l’heure, je crois que vous seul pouvait interagir avec toutes les technologies des...euh...
-Anciens, ce sont les ... »

Un écran descendit du plafond au fond de la salle, ce qui capta l’attention de James qui ne termina pas sa phrase. Jack regarda à son tour l’écran orangé. Des lignes horizontales et verticales s’y déplaçaient en continue.

« -On dirait que cet écran attend des instructions, en tout cas, il est sous tension, déclara le scientifique, puis il se retourna vers la console. Ces plaques ne correspondent pas à celles dans la console de la salle de téléportation, nous devons encore chercher. Mais nous sommes sur la bonne voie ! James, essayez de déplacer ces plaques, on verra ce que ça donne sur l’écran.
-Vous êtes sûr que nous pouvons y toucher, demanda le linguiste, ayant peur de déclencher autre chose. Je veux dire : est-ce bien prudent ?
-Ca à l’air d’être une salle de commande, expliqua Jack qui poussa légèrement James vers la console. Et puis nous devons tenter quelque chose !
-Bien, dit James en s’avançant un peu plus. Je vais essayer de déplacer ces deux plaques... »

Des données s’affichèrent sur l’écran apparu quelques secondes auparavant, elles étaient constamment en changement et défilaient de haut en bas.

« -James ! S’exclama le scientifique.
-Je pense que j’ai déclenché un diagnostic, dit l’archéologue en s’approchant de l’écran......cet endroit s’auto diagnostic : c’est stupéfiant !!
-Bon, je vais chercher du côté des autres consoles, déclara Jack. Essayez de trouver des informations utiles sur ces diagnostics. »

Le scientifique se dirigea donc vers une seconde console, elle aussi bâchée. Il retira la protection transparente, et commença à étudier cette console. Il se tourna alors vers l’archéologue.

« -James, les symboles de cette console me rappellent quelques choses. Ce sont ceux de l’Astreaporta.
-Quoi ? Vous êtes sûr ? Comment ce fait-il qu’il se trouve ici ? Demanda le linguiste sans reprendre son souffle.
-Ca c’est votre boulot...Mais ce n’est pas tout, 35 symbole sont alignés sur trois rangées. Et un dernier est situé à part : je pense qu’on a trouvé notre point de départ !
-Le symbole d’origine ? Celui qui nous manque pour pouvoir activer l’Astreaporta ?
-Celui là même ! Je vais tenter la séquence que vous avez découverte sur les murs de la salle souterraine, en y ajoutant le symbole isolé. On va voir ce que ça donne.
-Mais comment savoir si ça va marcher, l’Astreaporta se trouve dans un entrepôt à...Nous ne savons même pas où nous sommes !
-Je pense bien que quelque chose dans cette pièce nous le dira, répondit Jack. A chaque fois que nous faisons quelque chose, cette salle nous préviens de l’effet produit, ou provoque quelque chose. »

Le scientifique se pencha de nouveau sur la supposée console de commande de l’astreaporta, et enclencha un à un les symboles de la séquence qu’il avait retenu de tête. Quand Jack appuyait sur une touche, celle-ci s’illuminait d’une lumière orangée, et un bruit léger se faisait entendre pour confirmer l’enclenchement du symbole.
Arrivé au symbole le plus isolé, c’est-à-dire le prétendu symbole d’origine, Jack hésita quelques secondes. Il regarda son compagnon qui attendait à quelques pas la fin de cette expérience.

« -James, déclara le Dr Daren. Vous devriez regarder s’il ne se passe pas quelque chose sur l’écran.
-Je ne pense pas que ce que nous faisons soit une bonne idée, déclara l’archéologue en s’avançant devant l’écran. Mais bon, vous êtes toujours le chef des scientifiques...
-James ! Je ne vais pas rester comme ça des lustres, nous devons tenter quelque chose ! »

Sur ces mots, et avec un sang froid étonnant, Jack appuya rageusement sur le septième symbole.

Entrepôt de l’Astreaporta

« .....mais qu’est-ce que fais ce linguiste ! Je suis sûr que ces inscriptions sont la clé de notre problème ! »

Le Dr Naric s’assit brusquement sur une chaise qui traînait à quelques mètres de l’anneau. On voyait par une des rares fenêtres de l’entrepôt la nuit polaire tomber. Quelqu’un alluma les néons de la pièce.
Le scientifique sentait une certaine pression monter en lui, en effet, étant le second du Dr Daren, c’est lui qui assurait le poste de chef des chercheurs de la base. Il se devait de retrouver son supérieur et le Dr Taylor.
Il avait décidé d’arrêter pour un moment les recherches sur les consoles, et s’était réfugié à l’endroit où il n’y a avait personne à cette heure-ci, c’était l’heure du repas.
Un néon grésillait tranquillement au dessus de sa tête. Il s’éteignit brusquement, un grondement se fit sentir et entendre. Le Dr N aric releva la tête. Ce bruit si étrange se répéta, il venait de l’astreaporta. Le scientifique se retourna. C’était impossible ! L’anneau était en fonctionnement. Le docteur se leva lentement, il remarqua que deux chevrons étaient enclenchés. Un cercle tournait à l’intérieur de l’anneau, un troisième chevron s’enclencha. Puis tous s’accéléra : les chevrons s’enclenchèrent à la suite, jusqu’au sixième. La secousse provoquée renversa la chaise sur laquelle le Dr Naric était assit quelques secondes auparavant.
Le scientifique recula de quelques mètres, et attendit l’enclenchement du septième chevron. Il avait peur de se qui allait se produire, mais était également intrigué par l’activation d’une technologie qui dépassait de loin celle de son monde.
Ceci prit beaucoup plus de temps, une attente difficile pour un scientifique avide de savoir. Le Docteur amorça une avancée vers l’anneau, mais une secousse beaucoup plus intense que les précédentes se fit sentir, le septième chevron se verrouilla. Le scientifique s’arrêta net. Une énorme onde de matière sortit de l’anneau, semblable à de l’eau. Cette onde engloutit le cadran qui avait été placé juste devant l’anneau. Elle resta quelques secondes dans cette position, à une cinquantaine de centimètre du sol, puis se rétracta dans l’anneau pour former une paroi irréelle. Il ne restait du cadran plus que sa base, où des étincelles brillées à la lueur du mur de matière formé qui ondulait à quelques centimètres au dessus.
Le scientifique n’en croyait pas ses yeux, ce spectacle était magnifique, il était comme paralysé. L’activité du cadran s’intensifia, les étincelles devenaient de plus en plus grosses, et sortaient de ce qui restait du cadran. Le Dr Naric eu juste le temps de plonger par terre, le cadran explosa, et l’astreaporta s’éteignit.
Il se releva tant bien que mal, et sortit le plus vite qu’il pu de l’entrepôt.

Lieu inconnu

« -Jack ! Des relevés défilent sur l’écran, déclara James sans se tourner vers son collègue.
-Et ils disent quoi ?
-« Stabilité : 100%, Puissance : 100%, en attente de voyageur ». Enonça l’archéologue. Je pense que vous avez réussi.
-Je pense aussi.....Dit Jack en réfléchissant. En attente de voyageur vous dites ?
-Oui, c’est étrange n’est-ce pas ?
-Non, ça confirme ma théorie selon laquelle, si c’est bien l’astreaporta que nous avons activé, l’anneau crée un passage entre deux endroits.
-Attendez une seconde, les données changent ! Déclara James en se retournant cette fois-ci. « Disfonctionnement, manque d’énergie désactivation imminente »
-Quoi ? Mais nous n’avons rien fait ! S’exclama le Dr Daren.
-Ca ne vient peut-être pas d’ici....Une autre message arrive : « Désactivation » !
-Regardez, les touches se sont éteintes...Je crois s’en est fini de cette expérience....Déclara amèrement Jack. J’espère que quelqu’un a vu ça ! Et surtout qu’il a compris le message.
-Excusez moi mais quel message ? Répliqua James. Honnêtement, je ne vois pas le rapport entre l’activation de l’astreaporta, et l’appel au secours de deux scientifiques disparus....
-Ne soyez pas si pessimiste ! S’exclama Jack en s’approchant du Dr Taylor. Je n’arrête pas de vous répéter que nous devons faire quelque chose !
-Calmez-vous ! Répondit James en se reculant lentement à mesure que Jack s’approchait.
-Mais je suis calme, répliqua le Daren en inspirant profondément. Je vous propose de continuer à chercher à quoi servent ces consoles. Vous êtes d’accord ? Je pense qu’il vaut mieux cherche d’ici les consoles de téléportation, étant donné que cette salle contrôle cet endroit.
-Bien je cherche de ce côté, déclara James en désignant la console derrière lui.
-Je vais étudier la console contrôlant l’astreaporta, dites moi si vous trouvez quelque chose. »

Quelques pas plus tard, l’archéologue commença à étudier la console. Celle-ci se trouver légèrement excentrée par rapport aux autres. Il hésitait à poser la main sur ce panneau de commandes, si seulement c’était Jack et pas lui qui pouvait interagir avec cette technologie ! Mais le désir de s’en sortir était plus fort, il se décida à échanger deux plaques translucides. Un bruit sonore mais léger se fit entendre, Jack se retourna avec James. Ce qu’ils pouvaient voir sur l’écran les réjouit.

« -Bien joué James, s’exclama le Dr Daren. Je pense que ceci nous sera grandement utile !
-On dirait une sorte de...plan....Regardez, il y a deux point bleu au centre de la carte.
-Je serais près à parier que nous connaissons très bien ces deux points...Dit-il avec un léger sourire.
-Que voulez-vous dire ?
-C’est nous ! Je veux dire, ces points nous représentent. Expliqua Jack en s’appuyant sur une touche d’une console.
-Cet endroit est vraiment immense, déclara James content de lui.
-Et pas seulement en....James ? Pourquoi ma voix résonne comme ça ? Demanda Jack légèrement inquiet.
-Je n’en ai aucune idée...répondit le linguiste en réfléchissant.
-C’est assez bizarre...continua le Dr Daren en souriant. J’ai l’air....Tien, ma voix est redevenue normale...
-Et cela quand vous vous êtes relevé....Vous étiez appuyé sur la console !
-Oui, mais regardez, répliqua Jack en se ré-appuyant sur la console. Ma voix est normale.
-Là ! S’exclama James. La touche à côté de votre main, vous avez dû vous appuyer dessus...Essayez pour voir.
-Un, deux, c’est moi Jack Daren en direct d’un endroit inconnu ! Dit le scientifique en appuyant sur la touche. Vous avez raison, c’est bien cette touche, continua-t-il en enlevant sa main de la touche. Mais je pense que cette touche ne sert pas à faire raisonner sa voix. Ca doit être une touche pour les communications intérieures....James, je suis volontaire pour chercher une autre console de téléportation. Grâce à ce plan et à ce haut parleur, vous pourrez me guider dans cet endroit.
-Vous êtes sûr ? Je veux dire, vous dites ça si soudainement.
-Oui, vous seul pouvez contrôler cette technologie, et puis vous pourrez chercher de votre côté, je me sens vraiment inutile ici.
-Je vous guide alors, bonne chance....Jack, continua l'archéologue en voyant que Jack descendait les escaliers. Vous feriez mieux de passer par là, ajouta-t-il en désignant un étroit escalier situé après la console de l'astreaporta.
-Euh.....Oui, vous avez sans doute raison. »

J'ai été très inspiré pour ce chapitre, qui est deux fois plus long que mes "chapitres" habituels. Alors j'me suis permet d'y mettre un peu de Ship Sam/Jack (mais léger léger ), un peu de jargon technique, et un peu de souffrance pour les personnages...(c'est pas à l'enfanteuse que ça va déplaire... ).
Et on peut le lire sans avoir lu ce qui était avant...

Bon assez parler, place à la lecture!





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Chapitre 8 : Entre deux galaxies



On pouvait voir à travers une des fenêtres de la pièce une lumière oscillant entre le violet et le bleu. Celle-ci s’ajoutait à la lumière déjà vive des lampes de la salle. Mais personne n’avait l’air d’y prêter attention, sans doute parce que ces personnes avaient l’habitude d’un tel spectacle.

Sam déplaça son plateau, et prit une part de gelée verte. Elle alla ensuite s’asseoir avec ses amis, installés sur une table au centre de la pièce. La scientifique s’assit à la dernière place libre, à côté du Dr Jackson, qui était en plein débat avec Cameron ; Teal’c regardait impassiblement les deux amis se renvoyer la balle.

« -....mais je suis sûr que les habitants de cette Terre ont découvert la cité, s’exclama Cameron.
-Honnêtement, si mon hypothèse est la bonne, ça m’étonnerait fort ! Répliqua Daniel.
-Et que dit-elle votre hypothèse ?
-Elle dit que, quand Atlantis se trouvait sur Terre - notre Terre - elle était située en Antarctique. Les Anciens d’Astreais ont donc selon moi posé leur cité sur l’Antarctique de leur Terre. Et que trouve-t-on au pôle sud ?
-De l’eau gelée. Répondit le Jaffa.
-Euh...oui, vous avez raison Teal’c, de la glace. Astreais est donc surement recouverte de glace à l’heure qu’il est, peut-être une centaine de mètres de glace !
-Et imaginez que ces mêmes Anciens ont posé Astreais autre part, s’obstina Cameron. Par exemple, dans un....
-Endroit que nous découvrirons en arrivant en orbite de la Terre grâce à nos détecteurs ! Déclara Samantha en interrompant le Lt Colonel. Vous n’avez pas la patience d’attendre encore trois jours ? Ce n’est pas la première fois que nous faisons un voyage de cette durée !
-Et savez vous où nous nous trouvons actuellement Sam ? Demanda Daniel.
-Dans une heure environ, nous arriverons en bordure de la galaxie de la Carène, répondit-elle. Je dois aller aider Kvasir pour contrôler les moteurs d’hyperpropultion quand nous y arriverons, si quelqu’un veut m’accompagner, ce n’est pas de refus...
-C’est que cet Asguard n’a aucun sens de l’humour, déclara Cam. Etait-il obligé de venir ? Je veux dire, nous savons faire fonctionner leur technologie maintenant, non ?
-C’est vrai, mais les Asguards ont insisté pour faire le voyage, sans doute pour la même raison qui les avait poussé à venir sur Atlantis avec le Dédale l’année dernière, répondit Sam. Bon, le temps passe, je dois aller vérifier quelques données avant le retour en espace conventionnel. Vous êtes sûr de ne pas vouloir m’accompagner ?
-Vous savez, je ne m’habituerais jamais à leur présence, déclara le Colonel Mitchell. Et en plus, ils se baladent....tout nus !
-C’est une mode.....Déclara Daniel, impassible. Je vais vous accompagner Sam, j’ai terminé le travail que j’avais amené pour le voyage... »


Les quatre amis se levèrent, et suivirent Samantha qui posa son plateau, où trônait encore sa gelée à peine entamée. Ils se séparèrent à la sortie du mess : Daniel et Sam se dirigèrent vers la passerelle du vaisseau, tandis que Cameron et Teal’c partirent vers les parties supérieures du bâtiment.
Après quelques minutes de marche dans le dédale de couloirs de l’Odyssée, L’astrophysicienne et le linguiste arrivèrent au niveau de la passerelle, qui était plutôt calme pendant que le vaisseau était en hyperespace. Les voyant entrer, le commandant de l’Odyssée interpella les deux amis :

« -Sam, Dr Jackson, qu’est-ce qui vous amène ici ?
-En fait, je l’ignore encore...déclara Daniel en ouvrant grand les yeux. Sam ? Ajouta-il à l’adresse de celle-ci. »


Mais la scientifique avait déjà commencé son travail, et s’était assise sur le fauteuil à droite de celui du Colonel Emerson. Elle releva la tête en entendant son nom et répondit à la question du colonel :

« -J’avais besoin de vérifier quelques données avant notre sortie de l’hyperespace, mais je ne pouvais le faire que d’ici.
-Je pensais que nous retournions en espace conventionnel dans une heure ? Déclara Daniel.
-Oui, Répondit la scientifique en se levant de son fauteuil pour laisser la place au pilote du vaisseau. Mais l’hyperpropultion est en marche depuis quatre jours maintenant, je dois donc vérifier sa stabilité avant de la stopper. Bon, j’ai terminé ici, allons en salle de contrôle »


Cinquante-cinq minutes plus tard, c’était l’effervescence autour de la console asguard, et de son utilisateur privilégié. Tous s’affairaient aux diverses procédures nécessaires avant l’arrêt imminent du réacteur intergalactique. Daniel, qui attendait à l’écart de cette agitation, avait été rejoint par Cam et Teal’c. Samantha, après une ultime pression sur la touche d’un des ordinateurs de la salle, interpella le contrôleur asguard :

« -Kvasir, tout est prêt ?
-Tout est près Colonel Carter.
-Bien, je préviens le Colonel Emerson, déclara-t-elle en sortant de sa poche sa radio. Colonel, ici Carter, nous sommes prêt pour l’arrêt du moteur d’hyperpropultion.
-Bien reçu Sam, vous pouvez y aller.
-A mon commandement ! Cinq, quatre, trois, deux, un.....allez-y ! »


Le vaisseau émergea d’une fenêtre hyperspatiale, qui se referma après son passage. D’un côté, seule une spirale lumineuse était visible, de l’autre, on pouvait distinguer les premières étoiles de La Carène.
C’était toujours l’effervescence dans la salle de contrôle du vaisseau, Sam dirigeait les opérations, assistée de Kvasir.

« -Lancez le diagnostic ! Ordonna la scientifique.
-Les premières données me parviennent, déclara Kvasir sans relever la tête de sa console. Le contrôle des moteurs devrait prendre quelques heures, je pense que je pourrais m’en occuper sans votre assistance.
-Vous êtes sûr ? Je veux dire, ajouta-t-elle en croisant le regard luisant de l’extraterrestre, je pourrais quand même vous être utile...
-Je ne pense pas, allez vous reposer, si je ne me trompe, cela fait 36 de vos heures que vous n’avez pas dormit. Mon organisme n’a pas besoin d’un repos quotidien...
-Bien, je me résigne, mais juste pour.....
-ON DEMANDE LE COLONEL CARTER A LA PASSERELLE ! JE REPETE ! ON DEMANDE LE COLONEL CARTER A LA PASSERELLE.
-Je crois que pour la sieste, ça sera pour une autre fois....Vous me suivez, ajouta Sam se tournant vers ses trois amis toujours plantés devant la porte. »


Quelques minutes plus tard, les quatre soldats arrivèrent à la passerelle, qui était beaucoup plus remplie qu’à la dernière visite de Sam et Daniel.

« -Qu’y a-t-il mon colonel ? Demanda Carter légèrement essoufflée.
-Nos scanners longue portée ont repéré un vaisseau non identifié se dirigeant vers notre position, déclara le commandant du vaisseau en se retournant pour accueillir l’arrivée de SG1.
-Et dans combien de temps arrivera t-il ?
-Environ dix minutes....
-Quoi ? S’exclama la scientifique en prenant la place du second d’Emerson. Nous aurions dû le détecter depuis beaucoup plus longtemps ! Si j’en crois ces données, il serait dix plus gros que notre vaisseau. L’ordinateur de bord commence à le comparer avec notre de base de donnée.
-Et ça peut prendre longtemps, demanda Cameron qui prenait la menace d’un vaisseau inconnu très au sérieux.
-Eh bien, l’ordinateur va comparer le vaisseau par rapport à sa taille, et sa vitesse dans un premier temps. Puis quand le vaisseau sortira de l’hyperespace, nous pourrons l’identifié- s’il se trouve dans la base de données du vaisseau- grâce à sa signature thermique.
-Arrivée du vaisseau inconnu dans 9 minutes, déclara le pilote de l’Odyssée. L’ordinateur n’a trouvé qu’un seul vaisseau compatible.
-Oh non ! Relancez la recherche Major, il faut que nous soyons sûrs que ce soit ce vaisseau !
-Une vielle connaissance Carter ? Demanda Cameron qui avait été rejoint par Daniel et Teal’c.
-Il y a deux ans, lors d’un voyage à bord du Prométhée, nous avons remarqué une nébuleuse étrange non loin de la trajectoire du vaisseau. J’ai demandé au commandant si nous pouvions y jeter un œil. Mais à la sortie de l’hyperespace, un vaisseau inconnu – du type de celui qui arrive sur nous – nous a attaqué, puis nous a pourchassé jusque dans la nébuleuse, où il a téléporté tout l’équipage du Prométhée, à l’exception de...
-Vous, termina Cameron à la surprise générale des personnes qui écoutaient Sam. J’ai lu le rapport de cet...« incident », précisa t-il. Et vous avez sauvé tout l’équipage en aidant le vaisseau extraterrestre à sortir de la nébuleuse.
-Le problème, c’est qu’avant d’enlever l’équipage de notre vaisseau, cet appareil nous a attaqué, et nos armes conventionnelles n’ont eu aucuns effets sur lui.
-En effet, ça peut poser quelques petits problèmes...Rassurez moi, notre vaisseau est censé être plus évolué que le Prométhée, non ?
-Oui, les DSC-304 sont beaucoup plus performants que le X-303, mais l’appareil extraterrestre qui va nous tomber dessus dans ... Combien de temps Major ?
- Dans cinq minutes maintenant.
- ...dans cinq minutes est une dizaine de fois plus gros et puissant que l’Odyssée ! Alors même si notre vaisseau est plus évolué que le Prométhée, je ne suis pas sûre que cela change grand-chose... »


Pendant cette discussion entre les deux Lt-colonel, qui commençait à devenir mouvementée, tout le monde se préparait dans le vaisseau à rentrer en confrontation avec un appareil alien. La rumeur, puisque le commandant n’avait pas encore annonçait la nouvelle, d’un énorme vaisseau qui allait sortir de l’hyperespace dans quelques minutes, s’était répandue comme une traînée de poudre. Pour rassurer l’équipage, le commandant informa toutes les personnes dans le vaisseau de la situation.

« -Ici le Colonel Emerson. Je voudrais vous informer de la véritable situation dans laquelle nous nous trouvons, pour palier les rumeurs qui circulent dans les couloirs de mon bâtiment...Dans maintenait trois minutes, un vaisseau, seul, sortira de l’hyperespace à proximité de notre appareil. D’après la base de données de l’Odyssée, ce vaisseau ne nous est pas inconnu. Peut-être certains membres de l’équipage s’en souviennent : il y a deux ans, un vaisseau de ce type avait attaqué le Prométhée, mais grâce au courage du Lt Colonel Carter, tout s’est bien terminé. Espérons qu’il en sera de même aujourd’hui. Je demande donc à tous le personnel non nécessaire aux manœuvres de combat de se rendre dans ses quartiers, les autres doivent se tenir en alerte. Bonne chance à tous. Terminé. »


Le colonel s’affaissa légèrement sur son siège, mais se redressa presque aussitôt. En effet, durant son « discourt », l’équipage du vaisseau s’était arrêter pour l’écouter, ainsi, tous les regards de la passerelle étaient fixés sur lui. Il reprit la parole, et s’adressa à son pilote :

« -Major, combien de temps avant l’arrivée du vaisseau alien ?
-Un peu plus d’une minute maintenant.
-Bien, merci. Colonel, continua-t-il en se tournant vers Samantha. Vous avez une idée pour nous sortir de là ?
-Eh bien en fait...
-Excusez-moi de vous interrompre Sam, dit Daniel qui prenait pour la première fois la parole, ma question peut vous paraître stupide, mais pourquoi ne nous enfuyons pas ?
-En utilisant les moteurs subliminiques, l’appareil extraterrestre pourra facilement nous rattraper. Et nous ne pouvons malheureusement pas utiliser nos moteurs intergalactiques durant leurs diagnostics...Ils sont coupés de tous les systèmes du vaisseau, et ils pourraient ne pas redémarrer si nous tentions de les relancer.
-Eh bien on a de la chance dites-moi, déclara Mitchell avec son habituelle pointe d’ironie.
-Quelles chances avons-nous Sam ? Demanda Emerson.
-Les seules armes que nous connaissons à ce vaisseau son ces deux canons latéraux, capables de détruire nos missiles avant qu’ils n’atteignent leurs cibles. Il peut également, comme vous le savez déjà, téléporter ce qu’il veut, mais si vous me le permettez, je peux lancer la contre-mesure qui l’empêchera de téléporter quoi que soit de notre vaisseau.
-Allez-y, c’est toujours ça de gagner. »


Emerson commençait à s’inquiéter, en effet, il n’avait pas souvent eu l’occasion de commander une bataille spatiale. Son cœur commençait à palpiter anormalement, la sueur perlait dans dos, et ses mains se crispaient sur les accoudoirs de son fauteuil. Mais son équipage comptait sur lui et ses décisions, il se reprit en main.

« -Combien de temps avant l’arrivée du vaisseau Major ?
-Il sortira de l’hyperespace dans approximativement 30 secondes maintenant.
-Bien, préparez les bouliers, mettez en attente les missiles Mark VIII et les canons électromagnétiques. Et lancez les F-302.
-Colonel, est-ce que Teal’c et moi nous pouvons nous joindre à l’escadrille de chasseur ? Demanda Cameron, qui se sentait inutile quand il ne participait pas à l’action.
-Accordé, vous commanderez la flottille.
-Bien mon colonel.
-Revenez nous en un seul morceau Cameron, déclara Sam avec un sourire qui cachait mal son inquiétude. »


En effet, Samantha Carter, pour qui le stress était habituel, n’était qu’un Homme !! (enfin une femme...). Elle avait reprit la place du second d’Emerson et attendait, fixant son écran de contrôle, en décomptant les secondes dans sa tête.
« 10 secondes ». Elle pensait à son père, et passa tout de suite au souvenir de son frère, l’autre étant trop douloureux...
« 7 secondes ». Elle pensa aux amis qu’elle s’était fait durant ces huit dernières années, l’un étant derrière elle, regardant impassiblement à travers la vitre de la passerelle les quelques étoiles qui trouaient la noirceur de l’espace. Seuls ses doigts, qui étaient crispés sur le haut du fauteuil de Sam, trahissaient cette apparence tranquille.
« 3 secondes », Sam pensait à Jack, à son général....
« -Le vaisseau extraterrestre sort de l’hyperespace ! S’exclama le pilote, ce qui sortit la Lt Colonel de ses pensés...
-Bien, je vais leur envoyer un message, sait-on jamais....Transmettez sur toutes les fréquences !
-A vos ordres !
-Ici le colonel Emerson, du vaisseau terrien Odyssée. Identifiez-vous, ou nous serons contraints d’ouvrir le feu.
-...
-Je répète, Ici le colonel Emerson, du vaisseau terrien Odyssée. Identifiez-vous s’il vous-plait !
-Monsieur, ils nous scannent ! S’exclama Samantha.
-En bien si c’est pour téléporter mon équipage, j’espère que votre brouillage tiendra bon...
-Ce n’est pas ce qui m’inquiète pour l’instant...
-Que voulais vous dire Sam ?
-Ils sont en train de charger leurs armes...D’après nos estimations, ils tireront dans....45 secondes. C’est assez étrange, la dernière fois, ils avaient tiré directement...
-Mais c’était pour détruire des missiles, ils vont sûrement tirer sur le vaisseau !
-Et ils augmentent la puissance de leurs cannons !! J’ai une idée : demander au F-302 concentrer leurs frappes sur les deux canons.
-On a de la chance, ils viennent juste de partir. Major, mettez moi en contact avec le colonel Mitchell.
-A vos ordres... »

Trente secondes plus tôt, Cameron et Teal’c arrivaient dans le hangar à F-302 (celui de l’aile gauche pour être précis). Ils n’avaient pas beaucoup de temps pour lancer les chasseurs. Les pilotes et leurs copilotes se dépêchaient donc de monter dans leurs appareils, qui attendaient de sortir de leurs hangars depuis le début du voyage.
Les cockpits se fermèrent un à un, et les premiers chasseurs décolèrent. Le tour de Cameron et Teal’c arriva :

« -Vous êtes prêt Teal’c ?
-Oui Mitchell, vous pouvez partir »


Le Lt colonel fit un signe de la main au technicien responsable du hangar, et enclencha ses moteurs. Ils se retrouvèrent en quelques dixième de secondes au dehors du vaisseau, Mitchell vira à gauche pour s’éloigner de l’Odyssée, se positionna à une vingtaine de mètre des appareils déjà sortis, et se mit en « Stand-by ».
Quelque chose attira l’attention des pilotes en stationnement : une fenêtre d’hyperespace venait de s’ouvrir devant eux, ce qui en sortit étonna Mitchell, le vaisseau était beaucoup plus gros par rapport à ce qu’il avait imaginé. Une communication leur parvint au moment où la fenêtre se refermait.

« -Le vaisseau extraterrestre sort de l’hyperespace ! »
-Ca, on avait remarqué, déclara Cameron en mettant la main sur sa radio, pour que seul Teal’c puisse entendre sa remarque. D’après la description de Sam, je pensais que ce vaisseau allait être plus menaçant, pas vous Teal’c ?
-Ce n’est pas votre arme qui fait de vous un bon guerrier...
-Mouais, les Sodans m’ont appris ça... Mais enfin, ça peut toujours aider d’avoir...
-Colonel Mitchell ! Ici le Colonel Emerson.
-Ah ! Colonel, vous avez déjà besoin de nous ?
-Le vaisseau extraterrestre n’a pas répondu à nos appels, et nos capteurs indiquent qu’il charge ses deux canons latéraux. Pouvez vous allez voir ça de plus près ?
-Teal’c et moi, on s’en charge, dites au reste des chasseurs de se tenir prêt, au cas où... »




Mitchell réenclencha ses moteurs, et se dirigea vers le vaisseau ennemi. Plus il se rapprochait, plus son champ de vision était obstrué par le gigantesque bâtiment. L’Odyssée paraissait vraiment ridicule par rapport à lui, alors que dire d’un F-302...

Sam suivait la trajectoire de ses deux amis grâce aux scanners de l’appareil terrien. Mais elle savait que bientôt, leur présence allé être masqué par l’ombre de l’énorme vaisseau extraterrestre.

Encore quelques centaines de mètres. Ils avaient déjà passé l’avant du vaisseau, où des carrés de lumière se laissé entrevoir sur toute la coque. S’il avait eu le temps, Mitchell aurait fait le tour du propriétaire, mais il pouvait à présent apercevoir les canons du vaisseau. Ils faisaient à peu près la longueur d’un DSC-304, ce qui, comparait à la taille du vaisseau alien, était bien peu de chose...

« -Vous avez vu la taille de ce truc ! S’exclama Cameron.
-En effet, sa taille est assez conséquente, confirma Teal’c...Nous ferions bien de contacter l’Odyssée.
-Vous avez raison Teal’c, branchez la radio... Odyssée, ici Mitchell, nous sommes à hauteur d’un des canons du vaisseau ennemi. Attendons instructions.
-Mitchell, ici Sam. D’après nos estimations, les canons tireront dans environ 25 secondes. Vous avez l’autorisation de tirer pour les détruire.
-Envoyez-moi McFerson en appui. Harmman et Brainlow peuvent s’occuper du canon à droite du vaisseau.
-Bien reçu, on les envoie. Tenez nous au courant, vous n’avez plus que 20 secondes.
-Ne me mettez pas la pression Sam... »


Cameron avait suivit le canon pendant sa conversation avec Samantha, il vira donc à gauche pour s’en éloigner. McFerson arriva vite près de sa position, et les deux chasseurs partirent à la charge, simultanément avec Harmman et Brainlow, qui s’occupaient de l’autre canon. Quatre missiles partirent de sous l’aile droite des quatre chasseurs. Il ne restait plus que 10 secondes avant le tir des armes du vaisseau extraterrestre. Toutes les personnes présentes sur la passerelle étaient pendues aux lèvres de Sam, qui décomptait les secondes avant l’impact des missiles.

« -3. 2. 1. Impact ! Cameron, avez-vous un visuel ? Nos capteurs sont brouillés par l’explosion des missiles.
-Malheureusement, les canons ennemis ne semblent en aucun cas touchés. »


Ces quelques mots suffirent à pétrifier la passerelle. Plus que 5 secondes avant le tir du vaisseau ennemi. Emerson ouvrit un canal pour parler à son équipage.

« Ici votre commandant, notre manouvre pour contrer l’attaque du vaisseau ennemi a échoué. Le temps que nous retentions, il sera trop tard. Préparez vous tous au tir du vaisseau. Dans 5. 4. 3. 2. 1. 0 ! »

Le tir parcouru la distance entre les canons et le vaisseau terrien en quelques secondes. Le vaisseau terrien s’était placé face au tir ; en effet, toute la puissance du bouclier avait été redirigé vers l’avant du vaisseau, qui avait été évacué précipitamment pour minimiser les dégâts.

« -IMPACT !! S’exclama Samantha qui se tint comme elle pu au commande devant elle. »


Les quelques personnes encore debout sur la passerelle vacillèrent sous le choc, bien qu’il soit localisé de l’autre côté du vaisseau. Certaines arrivèrent à se rattraper sur l’armature du vaisseau, voire à amortir leur chute à l’aide de leurs mains. Mais d’autres eurent moins de chance. Car les secousses n’étaient pas les seules conséquences du tir ennemi, en effet, les divers systèmes électriques du vaisseau supportaient mal un tir d’une telle puissance. Les systèmes grillaient tous les uns après les autres, projetant aux alentours des germes d’étincelle, provoquant des incendies à plusieurs endroits dans le croiseur terriens.
Daniel, qui se retrouva projeté à l’avant de la passerelle, se cogna violemment contre les barres métalliques qui maintenaient la vitre de la pièce en place. La douleur vint presque immédiatement, comme si quelqu’un s’amusait à lui taper sur le crâne avec un marteau. Sa vue se brouilla, il parvenait juste à entrevoir des formes qui bougeaient sans cesse autour de lui. Il se frotta légèrement le crâne, comme pour s’assurait qu’il n’avait pas laissé un morceau en route, et sentit quelque chose de chaud et liquide.

« -Oh non....murmura-t-il avant de perde connaissance »


Samantha se protégea la tête comme elle pouvait des étincelles qui jaillissaient de partout autour d’elle. Les secousses s’estompèrent, elle leva la tête et son regard fut attiré immédiatement par une personne inconsciente allongée devant son poste de commande.

« -Daniel ! S’exclama-t-elle en se levant pour porter secours à son ami. Marks, demandez immédiatement une équipe médicale à la passerelle !
-Désolé Colonel, répondit le pilote. Mais les communications internes sont coupées.
-Eh bien faites quelque chose ! Vous voyez bien qu’il est inconscient !
-Tenez, dit Marks en tendant au Colonel la trousse de premiers secours qui se trouvait sous son siège. C’est tout ce que je peux faire... »




Pendant ce temps, Cameron et Teal’c, avait rejoint la formation de F-302. Ils avaient assisté à l’attaque du vaisseau alien sans pouvoir rien faire, mais restaient en Stand-by, en attendant des nouvelles de L’Odyssée, qu’ils espéraient bonnes.

« -Colonel Mitchell, ici Emerson. Me recevez-vous ?
-Cinq sur cinq Colonel. Teal’c et moi commencions à nous inquiéter...
-Rester en Stand-by pour l’instant, nous lançons les premiers diagnostics pour voir l’état de notre vaisseau.
-Bien Colonel, attendons instructions »


Carter, après avoir effectué les premiers soins sur Daniel (c’est-à-dire la pose d’une compresse, après avoir désinfecté la plaie et positionné l’archéologue dans une position de sécurité), se réinstalla sur son siège. Elle lança les premiers diagnostics en s’inquiétant du coin de l’œil pour son ami.

« -Colonel. Avez-vous de bonnes nouvelles ? Demanda Le commandant après sa brève communication avec Cameron.
-Eh bien, d’après les premiers rapports, nous avons perdus les moteurs conventionnels...
-De toute façon, il ne nous servirait à rien, pensa le Colonel Emerson. J’ai parlé à voix haute ? reprit-il en se rendant compte de que Sam le regardait avec des yeux ronds. Hum, excusez-moi Colonel, continuez.
-Comme nous l’avons remarqué, les communications internes sont également hors-service. Nos armes sont également inutilisables...
-Je vous avez demandé de bonnes nouvelles Colonel !!
-Nous avons encore la téléportation, les capteurs et scanners, les communications subspatiales, et l’hyperpropultion, qui est toujours en diagnostic, à été épargnée. Nous avons réussi à rétablir nos boucliers à 40%, mais je crains que ce soit insuffisant pour nous protéger d’un autre tir du vaisseau ennemi...
-D’autres nouvelles Colonel ?
-D’après nos capteurs, les canons ennemis sont en train de se recharger...
-Mitchell ! S’exclama Emerson en appuyant un peu fort sur le bouton des communications radios. Vous devez retentez quelques chose contre le vaisseau ennemi, il s’apprête de nouveau à faire feu ! Utilisez toutes la force de frappe dont vous disposez !
-A vos ordres ! Dans quel état se trouve l’Odyssée ?
-Nos boucliers sont à 40%. Et il ne nous reste plus que des systèmes qui ne servent pour l’instant à rien, comme la téléportation.....
-La téléportation vous dites....Sam, vous m’entendez ?
-Je vous reçois Cam, que voulez-vous faire au juste avec la téléportation ?
-Eh bien, je pense que ça ne va pas plaire à Kvasir, mais il est dans la même galère que nous alors....Dans combien de temps le vaisseau alien tirera ?
-40 secondes maintenant.
-Pouvez scanner le vaisseau pour trouver où se trouve sa source d’énergie ?
-Attendez.....Voilà, je vous envoie les coordonnées ?
-Pas la peine, envoyez-les plutôt à Kvasir, pour qu’il y téléporte un bon vieux missile Mark VIII. »


Samantha mit quelques secondes à assimiler ce que venait de lui dire Cameron, puis, elle comprit où voulait en venir son ami. Mais elle se figea presque aussitôt, en effet, elle se rappela soudain que les communications internes étaient coupées. Comment prévenir Kvasir ?

« -Major Marks, les ascenseurs fonctionnent-ils encore ? Demanda t-elle en se levant à moitié.
-Oui Colonel, mais je ne sais pas s’ils sont très sûrs...
-Tant pis, nous n’avons plus trop le choix, je dois reconnecter les communications internes. »


Elle quitta la pièce à grandes enjambés, et se rendit en une dizaine de secondes à l’étage inférieur, où se trouvaient les contrôles des systèmes de la passerelle. Elle retira un panneau, et remarqua que quatre des cristaux étaient grillés. Elle modifia donc le système comme elle pu et appuya sur l’interphone à quelques mètres d’elle pour voir si son bidouillage avait fonctionné.

« -Colonel Emerson, ici Carter. Me recevez-vous ?
-Je vous reçois Colonel.
-Bien, envoyez immédiatement les coordonnées de téléportation à Kvasir !
-Je m’en occupe, remontez à la passerelle. »

Vingt secondes avant le nouveau tir du vaisseau extraterrestre. Le commandant pianotait aussi vite qu’il pu sur son clavier, et enclencha la communication interne pour la salle des machines.

« -Kvasir, ici Emerson. Nous n’avons pas beaucoup de temps avant le nouveau tir du vaisseau ennemi. Alors je vous demande de téléporter un de nos missile aux coordonnées que je viens d’envoyer sur votre moniteurs. Je sais que c’est contre vos principes, mais vous êtes dans le même navire que nous, ne l’oubliez pas... »


L’asguard fit la moue la plus désagréable dont il était capable devant sa console, seul élément familier autour toute ces technologies si primitives...Il décida de répondre au colonel après quelques secondes des paroles asguards incompréhensibles.

« -J’ai besoin de quelques secondes pour calibrer les téléporteurs, espérons que votre plan marchera...
-N’oubliez que nous avons un timing très serré...Plus que dix secondes avant le tir ennemi, continua le Colonel dont la gorge commençait à se nouer. »


Il se rappela alors que ces chasseurs se trouvaient encore en stand-by non loin du vaisseau extraterrestre, la réaction en chaine allait surement balayer la flottille comme un fétu de paille. Il appuya alors machinalement sur le bouton des communications extérieures.

« -Colonel Mitchell, Kvasir s’apprête à téléporter l’ogive, dégagez de là, et protéger-vous derrière notre vaisseau ! Les hangars sont inutilisables pour le moment.
-Je fais aussi vite que je peux... Allez les gars, continua-t-il en s’adressant à ses pilotes. On se bouge de là si on veut pas finir en toasts !
-Marks, continua Emerson, re-dérivez toute la puissance restante sur l’avant du bouclier. Dans tous les cas, on va se prendre un sacrée secousse. »


Sam, qui arriva sur la passerelle haletante, appela une équipe médicale dès son retour devant son écran de contrôle, elle regardait Daniel d’un œil inquiet, et se rappela combien il était désagréable de se réveiller avec une belle plaie sur le crâne...Sous doute à cause des hallucinations que ce traumatisme peut causer, hallucination qui soit dit en passant ne sont parfois pas si désagréables que ça...

« -Votre bombe à été envoyée, déclara Kvasir à travers les haut-parleur de la passerelle, ce que sortit Samantha de ses agréables souvenirs... Préparez vous à l’onde de choc.
-Bien, merci Kvasir, dit le commandant. Vous pouvez suivre tout ça de votre terminal. Ca aurait déjà du marché non ? Ajouta t-il à l’adresse de Carter.
-Hum, pas nécessairement. L’explosion localisée de notre bombe doit normalement conduire à..... »


Mais elle fut interrompu par le spectacle qui s’offrait devant elle. De sa position, elle pouvait voir l’onde choc, suivie de près par une vague de feu avancer vers l’avant du vaisseau alien. Elle suivait les formes et les contours du vaisseau, faisant exploser au passage les quelques excroissances qui déformées la ligne du bâtiment. Et puis, sans prévenir, l’arrière du vaisseau ennemi explosa, entraînant avec lui le reste du vaisseau.
Toutes les personnes ayant vue sur l’appareil ennemi furent éblouies par l’intense lumière que dégagea l’explosion du bâtiment extraterrestre. L’onde de choc atteignit presque immédiatement sur les boucliers de L’Odyssée, ce qui provoqua encore dans le vaisseau déjà endommagé des courts-circuits, des incendies, et projeta de nouveau les personnes qui s’étaient relevé à terre, ajoutant de nouvelles blessures aux nombreuses déjà présentes. Les F-302 restèrent blottis derrière le vaisseau terrien, à l’abri incertain d’un bouclier sur le point de lâcher.
L’onde continua son voyage dans l’espace, laissant derrière elle les restes carbonisés d’un énorme vaisseau et un croiseur venant d’une autre galaxie légèrement endommagé.

« -Dites-moi, on s’en tire pas si mal vous ne trouvez pas ? »


C’était Cameron qui s’adressait à la passerelle, il s’était positionnait sur le flanc gauche de l’Odyssée, en attendant la remise en marche des hangars du vaisseau.

« -Vous avez raison Cam, déclara Sam avec une pointe de soulagement dans la voix. Votre plan est tombé à pic !
-Hum, en fait, je n’étais pas mon plan...J’avais emprunté quelques rapports de la mission d’Atlantis pour lire durant mon temps libre et...
-Durant votre temps libre ! S’exclama Sam qui avait retrouvé le sourire.
-Souriez ! Mais ça vous à sauvez la vie ! Cette technique à été utilisée par le Colonel Sheppard et son équipe pour détruire plusieurs vaisseaux ruches il y a quelques mois....
-Hum, je me souviens de ce rapport. Mais si je me rappelle bien, les Wraiths ont réussi à mettre en place un système de brouillage, n’est-ce pas ?
-Bon l’important, c’est que cette technique ai marché aujourd’hui, déclara le Colonel Emerson pour couper les deux Lt Colonel. Colonel Mitchell, les hangars devrais être opérationnels dans un peu moins d’une heure, vous pourrez attendre jusque là ?
-Pas de problème monsieur, Teal’c et moi sommes en train de nous raconter nos expériences au combats, et il a beaucoup plus à dire que moi... »


C’était le soulagement le plus complet qui s’était emparé du vaisseau terrien. Mais le répit allait être de courte durée...
L’équipe médicale déposa Daniel, qui était toujours inconscient, sur un brancard, et l’emmena à l’infirmera. Des techniciens s’affairaient à remettre les systèmes principaux en route. Sam dirigeait les opérations de son poste de commande, tout en vérifiant les codes des systèmes réparés. Quelque chose attira son attention. Elle interpella le colonel Emerson en conversation avec son pilote.

« -Colonel, je crois que nous avons un problème...
-Qu’y a-t-il Sam ?
-Il semblerait que nos systèmes de survie soient endommagés....Nous pouvons encore tenir environ trois jours...Il était prévus pour tenir un aller-retour...Si ne trouvons rien au coordonnée trouvée par Daniel....
-Vous avez de la chance qu’il ne soit plus là pour entendre ça, je ne suis pas sûr que ça lui aurait plu...
-L’hyperpropultion sera de nouveau opérationnelle dans moins d’une heure, je vais m’atteler à la remise en marche des hangars à F-302, pour que nous puissions partir tout de suite après.
-Bien Colonel, faites ce que vous avez à faire, quand à moi, je vais prévenir l’équipage pour qu’il se prépare au départ. »


Une heure plus tard, Mitchell et Teal’c arrivèrent sur la passerelle : Cameron triomphant, Teal’c en inclinant la tête. Il venait de rentrer dans le vaisseau, et était passer par l’infirmerie pour prendre des nouvelles de Daniel.
Les deux amis s’approchèrent de Samantha, encore en plein travail.

« -Alors Sam, c’est pour quand le départ ? Demanda Cam.
-J’allais justement rejoindre Kvasir en salle des machines. Vous voulez me suivre ?
-Hum, je pensais plutôt retourner au chevet de Jackson un petit moment...Teal’c, vous pouvez venir aussi bien sûr.
-Volontiers, déclara le Jaffa tout en suivant Cameron qui s’était déjà rapproché de la porte. »


Sam les laissa partir avec un sourire, elle se rappela de ce que lui avait dit Cameron quelques heures auparavant : « Vous savez, je ne m’habituerais jamais à leur présence. Et en plus, ils se baladent....tout nus ! ». Soit il avait peur des gens ayant un cerveau plus évolué que le sien, soit il ne voulait pas être gêné par la tenue d’Adam de nos alliés...pensât Samantha en élargissant son sourire.
Elle arriva rapidement en salle des machines, et son humeur la suivie jusque là.

« -Vous avez l’air de bonne humeur Colonel Carter, puis-je savoir pourquoi ? Demanda l’asguard en levant la tête de son panneau de commande.
-Hum, répondit Samantha en souriant, je ne pense pas que vous pouvais comprendre...Où en êtes-vous avec le diagnostic des moteurs d’hyperpropultion ?
-Ils seront opérationnelles dans une minute.
-Bien, nous ne devons pas traîner ici. Colonel Emerson, continua Sam à travers sa radio, nous relancerons l’hyperpropultion dans environ une minute, tenez vous prêt. »


Pendant ce temps, Teal’c et Cameron étaient en pleine conversation au chevet de Daniel, qui avait gagné un beau bandage autour de la tête...

« -...mais non Teal’c, je vous dis qu’Anakin Skywalker s’est fait manipulé avant de devenir Dark Vador.
-Au contraire, je pense qu’il a agi de son plein gré, pour l’amour de Padmé...
-Je ne vous dérange pas trop tous les deux ? Déclara une voix derrière eux, une pointe d’amusement dans la voix.
-Daniel ! S’exclama Cameron. Comment ça va ? Pas trop mal à la tête ?
-Mhhh, je me suis déjà senti mieux. La prochaine fois qu’un vaisseau une dizaine de fois plus gros que le notre nous tirera dessus, je m’accrocherais quelque part...Au fait, où est-il ? Que s’est-t-il passé ?
-Grâce à l’ingéniosité du Colonel Mitchell, nous avons gagné cette bataille Daniel Jackson, déclara Teal’c en donnant un tape amical sur le dos de Cameron, ce qui le fit vaciller légèrement. »


Une secousse se fit sentir, les trois amis braquèrent instinctivement leurs regards sur la fenêtre de l’infirmerie : Le noir de l’espace avait laissé sa place à une lumière oscillant entre le violet et le bleu. Ils étaient rentrés en hyperespace.


Les trois jours qui suivirent se passèrent sans encombre. Daniel était vite sortit de l’infirmerie, et avait participé avec le reste de l’équipage à la remise en état des systèmes mineurs du vaisseau. Sam passait la majeure partie de son temps en salle des machines, avec Kvasir. Elle supervisait les réparations et tentait de réduire la consommation d’oxygène du vaisseau, l’élément le plus vital pour les personnes présentes à bord du bâtiment.
Enfin, le vaisseau se prépara à sortir de l’hyperespace, le commandant espérait qu’il ne serait pas encore une fois accueillit par les méchants locaux, mais ce qu’il avait sous les yeux l’étonna autant qu’il le stupéfia...

Et bien, Titto, je viens de tout lire, et c'est excellent ! Tu écris vraiment très bien, c'est un plaisir de te lire... Pas de fautes, pas de lourdeurs, pas de maladresses... Vraiment très bon.

L'histoire est interressante aussi, même si je commence à faire une petite overdose des nouvelles galaxies colonisées par les Anciens... Mais bon, ce n'est pas parce que l'idée à déjà été exploitée que tu ne peux pas le faire également.

Sinon, je trouve vraiment interressant le parrallèle qui est fait entre les deux histoires... Seulement, je regrette que la découverte de la porte sur l'autre Terre n'ait pas été déclenchée par la découverte du socle ancien par l'équipe SG. Genre, ça déclenche un signal subspatial qui lance un diagnostique du DHD de Terre II, et les scientifiques de cette planète repère l'émission d'énergie et repèrent la porte ainsi... C'aurait peut-être été moins "improbable"... Mais bon, c'est pas bien grave : vivement la suite !

Merci Skay : :208: !!


Bon, je ne vais quand même pas me contenter de ce genre de réponse, alors...

Citation :

L'histoire est interressante aussi, même si je commence à faire une petite overdose des nouvelles galaxies colonisées par les Anciens... Mais bon, ce n'est pas parce que l'idée à déjà été exploitée que tu ne peux pas le faire également.

Je te l'accorde, l'idée d'une autre galaxie colonisée par les Anciens n'était pas très originale, à la base... Parce que je m'attache à raconter les évènements d'une planète bien précise. A la limite, j'aurais pu mettre la "Terre de La Carène" dans notre galaxie...(mais ça aurait poser un problème pour le chapitre 8 ) .

Citation :

je trouve vraiment interressant le parrallèle qui est fait entre les deux histoires... Seulement, je regrette que la découverte de la porte sur l'autre Terre n'ait pas été déclenchée par la découverte du socle ancien par l'équipe SG. Genre, ça déclenche un signal subspatial qui lance un diagnostique du DHD de Terre II, et les scientifiques de cette planète repère l'émission d'énergie et repèrent la porte ainsi... C'aurait peut-être été moins "improbable"... Mais bon, c'est pas bien grave

J'avoue que je n'y avait pas penser, mais bon, pour maintenant hein . Eh puis, j'aime l'idée que cela soit du au "hasard".

Spoiler:

Eh bien, en avant pour le chapitre 9 !!!

Je vous laisse le découvrir, mais contrairement au chapitre précédent, il est fortement conseillé de lire tout ce qu'il y a avant...



Bonne lecture !!!








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Chapitre 9 : Survol





Dans une base top secrète du pays le plus puissant du monde, deux militaires discutaient sur la probabilité pour que leur équipe gagne le tournoi local. Ils attendaient toute la journée qu’un signe improbable leur vienne de leurs appareils : ayant commis une bourde lors de leur formation, ils avaient été envoyés à ce poste, si ennuyeux...
Un bip sonore les interrompit, l’un d’eux enleva ses jambes du clavier devant lui, et regarda ce qui se passait sous le regard interrogateur de son compère. Puis il pointa avec son doigt l’écran au dessus du clavier.

« -T’as vu ça, dit celui qui pointait l’écran, quelque chose est apparu sur le radar.
-Eh alors ? Répondit son ami, c’est sans doute une météorite qui va rentrer dans l’atmosphère...
-Hum, ça a une forme bien définie, eh puis ça s’est stationné en orbite géostationnaire au niveau de l’équateur... »

Les deux hommes se regardèrent avec des yeux ronds : les seuls objets qui gravitaient autour de leur planète étaient habituellement les quelques satellites envoyés par leur gouvernement, pour surveiller les régions instables de leur monde. Dont bien sûr le satellite qui les avait prévenu de la présence de cet objet.

« -Tu ne penses pas à ce que je pense ? Ca ne peut pas être possible, enfin je veux dire...
-Il nous faudrait une confirmation visuelle, je préviens tout de suite nos amis de l’État-major... »

Celui qui avait regardé son ami pianoter sur son clavier se leva, et sortit de la salle d’un pas mal assuré, sans doute parce que cela faisait six heures qu’il était assis sur la même chaise. Il revint quelques minutes plus aussi décontenancé que l’on pouvait l’être, lorsqu’on apprenait quelque chose qu’on ne pensait pas pouvoir être vrai, voire impossible...

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Emerson avait entre temps été rejoint par SG1 au grand complet. Ils se tenaient tous devant la vitre de la passerelle, observant le spectacle qui s’offrait à eux. Mais ils étaient tous plus ou moins mal à l’aise, en effet, cette scène leur rappelait à tous quelque chose, mais ils savaient très bien que ce n’était pas chez eux. Une planète dominée par le bleu se dressait devant eux, avec quelques tâches marrons telles des îles dans un océan azur. Le tout était en partie camouflé par une couche légère de blanc recouvrant toute la planète. La Terre. Enfin, ce n’était pas leur Terre, mais elle lui ressemblait tellement...
C’est Cameron qui rompit le silence qui commençait à devenir pesant.

« -Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait ?
-C’est simple, on prend contact avec la planète, répondit Daniel qui avait retrouvé son sens de la découverte.
-Attendez un peu Dr Jackson, déclara le commandant en arrachant son regard de la planète. Notre mission prioritaire est de découvrir la citée d’Astreais. Mais vu la situation actuelle, nous avons besoin de poser notre vaisseau. Il faudra y aller avec tact, imaginez un peu, si un vaisseau inconnu avait survolé la Terre – celle de la Voie Lactée- avant le programme porte des étoiles. Comment auriez vous réagit ?
-Eh bien, je pense que l’état-major aurait contacté le vaisseau ? Répondit Daniel avec l’espoir d’avoir raison, en effet, il ne s’était jamais posé la question.
-Je pense qu’il l’aurait fait dans un premier temps...déclara Emerson
-Mais si la réponse n’eut pas été satisfaisante, continua Cameron. Le vaisseau aurait eu le droit au comité d’accueil militaire planétaire...
-C’est pourquoi nous ne devons pas dire pourquoi nous sommes venus, pas tout de suite en tout cas...Termina le Colonel Emerson en retournant sur son siège. »

Samantha se dirigea elle aussi vers son siège attitré, pendant que Daniel restait à observer la planète bleue entouré de Teal’c et de Cameron. La militaire commença alors à pianoter sur ses commandes, avec une rapidité étonnante. Elle jetait parfois un coup d’œil sur l’écran à sa droite incrusté dans le mur de la pièce, sur lequel défilait des tas de données. Puis, après que Sam ait appuyé sur un bouton de la première télécommande à sa portée, une sphère en rotation légèrement aplatie sur le dessus apparu sur l’écran. On pouvait y voir un point qui clignotait sur le dessous de la sphère. Sam se tourna alors vers ses trois amis restés en contemplation devant la planète bleue.

« -Daniel, vous aviez raison, déclara-t-elle avec un léger sourire.
-Quoi ? S’exclama la personne concernée. Que voulez vous dire ? »

Son corps suivit sa tête qui s’était retournée en entendant Samantha. Teal’c et Cameron suivirent le mouvement, tandis que Daniel s’avançait légèrement et s’appuya sur les commandes de la scientifique.

« -J’avais raison ? Continua-t-il en sourcillant.
-Eh bien, expliqua Sam en se levant pour montrer l’écran à côté d’elle. Je viens de scanner la planète, et j’ai trouvé une structure, à l’évidence d’origine altéranne, localisée au pôle sud de la planète ! »

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Quelqu’un d’autre entra dans la salle de surveillance de la base top secrète. L’homme resté dans la pièce se leva brusquement, au garde à vous.

« -Repos Lieutenant Painder, ordonna l’homme, puis il se tourna vers celui qui était rentré avant lui. Lieutenant Failn, avez-vous informé le Lieutenant Painder de la situation ? »

Le soldat secoua lentement la tête de droite à gauche, il paraissait encore atteint par ce qu’il venait d’apprendre.

« -Bien, reprit le supérieur des deux soldats. Ce que je m’apprête à vous dire ne devra en aucun cas sortir de cette pièce, vous m’avez compris ?
-Oui Colonel, répondit le Lieutenant Painder d’une voix qu’il croyait assurée.
-C’est valable aussi pour vous Failn, continua le Colonel.
-Compris mon Colonel, déclara l’autre Lieutenant sur le même ton que son compagnon.
-Ce que vous avez détecté n’est autre qu’un vaisseau, qui comme vous l’avez remarqué est en orbite autour de notre planète. L’Etat-major s’apprête à prendre contact avec ce vaisseau inconnu. Mais en attendant, vous avez l’ordre de continuer à le surveiller. »

Le colonel n’eut droit pour réponse que deux hochements de tête. Il tourna les talons, et se dirigea vers la porte, mais le Lt Painder, qui avait retrouvé sa voix, l’interpella.

« -Un vaisseau....alien ? Mais, euh...Il ne s’est pas encore manifesté ? Je veux dire, il est hostile ?
-Je n’ai pas le droit de vous dire plus de ce que vous ne savez déjà...Pour l’instant en tout cas.
-Mais...
-Vous avez du travail Lieutenant ! »

Et le colonel sortit de la salle sans se faire prier, sous le regard ahuri des deux lieutenants. En tant que haut gradé, il ne devait pas montrer ses émotions devant ses soldats, mais le Colonel était incontestablement aussi retourné que les deux lieutenants...Un vaisseau spatial ! Son pays était juste en train d’imaginer d’envoyer des hommes sur le seul satellite naturel qui gravitait paisiblement autour de sa planète...Un vaisseau spatial...Et dire que c’est lui qui devait prendre contact avec ce bâtiment...Il n’arrivait pas à se faire à l’idée qu’il allait parler à des extraterrestres ...« Ressaisit-toi ! » pensa t-il avec force avant d’émerger de ses pensées.
Il s’était retrouvé sans s’en rendre compte à l’étage supérieur, dans une salle beaucoup plus grande que celle des deux lieutenants. C’était une pièce en demi-cercle, où une demi-douzaine de gradins descendaient jusqu’à une zone dépourvue de tout mobilier, au dessus de laquelle trônait un gigantesque écran qui couvrait le mur. Des personnes allaient et venaient sans cesse d’une dizaine de portes situées en haut des gradins (c’est par une de ces portes qu’était arrivé le Colonel) et descendaient par un escalier central pour aller à la rencontre des militaires et des ingénieurs répartis entre les gradins, devant des centaines de claviers et d’écrans d’ordinateurs. Un cliquetis régnait continu dans la salle se qui provoquait chez les personnes aux sens fragiles des maux de têtes interminables...
Le colonel secoua la tête, et descendit l’escalier à la suite de blouses blanches particulièrement agitées. Il se laissa tomber sur le premier siège du premier gradin, devant un micro qui lui arrivait au dessus du crâne. Il l’abaissa au niveau de sa bouche, sans grande conviction, et posa sa main sur une touche du clavier devant lui. Quelqu’un lui tapotait légèrement son épaule droite, le Colonel tourna lentement la tête. « Ho non, encore une blouse blanche » pensa-t-il en un soupir qui exprimait son exaspération, mais la blouse blanche ne le remarqua pas, et se contenta de lui sourire bêtement.

« -Colonel Hawkins, c’est à vous.
- Si vous le dites, grogna le colonel dans souffle. »

Le militaire prit fermement son micro, il s’aperçu alors que ses mains, comme tout son corps, étaient inondées de sueur froide. Il leva la tête, et s’aperçu qu’il n’était pas le seul à être tendu. La salle, si bruyante à son arrivée, était maintenant baignée d’un calme inquiétant, seul les battements de cœur brisaient le silence qui régnait dans la pièce. On pouvait voir sur l’écran géant une vue de la planète et de l’espace environnant, un point bleu clignotait au dessus de l’atmosphère. Tout le monde s’était assis, les têtes étaient plongées sur les moniteurs, les écouteurs se plaçaient uns à uns dans les oreilles des scientifiques et des militaires.
Hawkins se racla la gorge. « J’espère au moins qu’ils parlent notre langue » pensa t-il en enclenchant un canal de communication vers le vaisseau qui survolait paisiblement la planète bleue.





Daniel tendit la main d’un geste négligeant tandis que Cameron retirait un billet de la poche arrière de son pantalon militaire. L’archéologue le regarda d’un air satisfait puis se retourna de nouveau vers Samantha. Celle-ci était divisée entre l’amusement et l’agacement.

« -Vous aviez parié la dessus ! S’exclama-t-elle avec un léger sourire sur le coin des lèvres. Teal’c, vous étiez au courant ?
-En effet Colonel Carter, acquiesça le Jaffa en inclinant la tête. Daniel Jackson et le Colonel Mitchell avait parié 20 $ sur l’emplacement de la citée d’Astreais peu avant votre arrivée à notre table, lorsque nous déjeunions ensemble il y a trois jours.
-Tous les mêmes, soupira la Colonel en levant les yeux au ciel (enfin, au plafond de la passerelle...).
-Bon, et maintenant, qu’est ce qu’on fait ? Demanda Daniel qui mettait paisiblement son billet dans une de ses nombreuses poches.
-On attend que quelqu’un nous contacte, lui répondit Cameron.
-En espérant que ce quelqu’un n’est pas déjà pointé ses missiles sur nous...répliqua Daniel.
-Ne soyez pas pessimiste Jackson ! Ils nous attendent sûrement avec des couronnes de fleurs et une de leurs ...
-Nous recevons une transmission Commandant, déclara le pilote en interrompant Mitchell. Voulez-vous que j’ouvre un canal ?
-Attendez encore un seconde Marks. Dr Jackson, je pense que vous êtes le mieux placé pour notre premier contact avec les habitants de cette Terre.
-Hum, c’est vous le commandant...Vous me laissez votre place Sam ? »

Daniel s’assit calmement à la place de Samantha, et prit l’oreillette que lui tendait un technicien. Il avait l’habitude de ce genre de négociations, mais en l’occurrence, d’habitude, il était bien au chaud devant un écran du SGC. Tout l’équipage d’un vaisseau ne dépendait pas de lui...
Il fit un bref signe de tête au Major Marks, une voix résonna alors dans les hauts parleurs de la passerelle.

« -Ici le représentant des Etats-alliés, je m’adresse au vaisseau inconnu survolant la planète. Je répète, ici le représentant des Etats-alliés, répondez s’’il vous plaît.
-Je suis le Dr Jackson, membre de l’équipage du vaisseau Odyssée...
-Odyssée ? L’interrompit le représentant. Qu’est ce que vous voulez dire ? C’est un nom de code ?
-Non non, répondit Daniel, légèrement troublé. C’est le nom de notre vaisseau...
-Ca commence mal...Lui souffla Cameron. On a l’air d’être bien tombé...
-Que voulez-vous ? Continua le représentant pour Daniel.
-Nous avons, hum..., besoin d’assistance, notre vaisseau a été endommagé lors d’un affront avec un autre vaisseau et...
-Vous avez engagé le combat ?
-Quoi ? Non, nous avons été attaqués, répondit Daniel qui commençait à être légèrement exaspéré par son interlocuteur. Ecoutez, nous commençons à manquer de vivres et d’eau, et surtout nos réserves d’oxygènes sont au plus bas ! Nous vous demandons juste l’autorisation de nous poser sur un terrain sûr.
-Je dois en parler avec mon gouvernement, je vous recontacterais. »

Le Colonel Hawkins se racla une nouvelle fois la gorge, le vaisseau mettait du temps à répondre, ou bien ils ignoraient tout simplement son appel ?
Il venait de lancer un premier appel, et se demandait ce qui allait lui tomber dessus. Enfin, une voix ferme et déterminée parvint à ses oreilles...dans son langage !

« -Je suis le Dr Jackson, membre de l’équipage du vaisseau Odyssée...
-Odyssée ? L’interrompit le Colonel. Qu’est ce que vous voulez dire ? C’est un nom de code ? »

Les blouses blanches à côté de lui le regardèrent avec un œil noir, certains lui firent signe de la main de se calmer. Il venait de perdre son sang froid, il le savait. Il n’avait plus l’âme de quelqu’un qui prenait contact, mais on lui avait donné l’ordre de le faire... « Calme toi, demande lui pourquoi ils sont là, oui c’est bien ça... ».
Son interlocuteur répondit à ces questions maladroites...

« -Non non. C’est le nom de notre vaisseau...Nous avons, hum..., besoin d’assistance, notre vaisseau a été endommagé lors d’un affront avec un autre vaisseau et...
-Vous avez engagé le combat ? »

Ces mots lui avaient encore échappé. Il s’affaissa légèrement sous les regards accusateurs des blouses blanches environnantes. Les sourcils froncés, certaines levaient le poing en l’air, d’autres lui faisaient signe de se détendre.
Le Dr Jackson répondit à sa nouvelle question, avec une voix plus froide qu’auparavant.

« -Quoi ? Non, nous avons été attaqués. Ecoutez, nous commençons à manquer de vivres et d’eau, et surtout nos réserves d’oxygènes sont au plus bas ! Nous vous demandons juste l’autorisation de nous poser sur un terrain sûr. »

Il ne savait quoi répondre, le seul militaire au alentour lui souffla doucement à l’oreille qu’il devait en parler à ses supérieurs. Hawkins envoya sa réponse au vaisseau.

« -Je dois en parler avec mon gouvernement, je vous recontacterais. »

Et il coupa soudainement la communication. Le militaire qui lui avait dit quoi faire lui fit signe de le suivre. Ils montèrent ensemble l’escalier, le bruit dans la salle était revenu aussi rapidement qu’il était partit. Quelques blouses blanches regardèrent monter le Colonel et le militaire d’un œil indigné.
Ils passèrent l’une des nombreuses portes en haut des gradins, et atterrirent dans un couloir sombre, où une lampe solitaire vacillait de gauche à droite au rythme d’un métronome, éclairant par instant le visage du colonel qui s’était appuyé contre le mur. Le militaire s’appuya en face de Hawkins, et le fixa quelques secondes. Hawkins décida de briser le silence qui commençait à devenir pesant.

« -Mon....mon général ?
-Colonel ! J’aimerais bien savoir ce qui vous a pris, demanda t-il très calmement.
-Eh bien...J'ai...
-Perdu votre sang froid ? Paniqué ? Bon dieu ressaisissez-vous ! Je ne veux pas être obligé de vous imposer les choses à dire ! C’est votre dernière chance Hawkins.
-Oui, bien sûr mon général...Mais vous, vous ne voulez pas prendre ma place ? Je veux dire, pourquoi ce n’est pas vous qui prenez contact avec ce vaisseau ?
-Parce que je ne suis pas un spécialiste en négociations ! Vous si...
-J’ai atterris ici à cause d’une faute que je n’aurais jamais du commettre, je ne suis plus fait pour ce genre de choses...
-Vous devez reprendre confiance en vous ! Et vous avez une excellente occasion de redorer votre blason ! S’exclama le général en posant une main compatissante sur l’épaule du Colonel. Et vous êtes surtout le seul négociateur que nous avons sous la main, pensa-il en posant son regard sur le visage déconfit de Hawkins.
Bon, reprit-il, je dois avertir l’Etat-major de la demande du vaisseau...Retournons dans l’amphi.
-A vos ordres... »





Daniel resta bouche bée par la fin si brutale de sa conversation. Il regarda le reste de SG1 qui paraissait aussi déconcerté que lui. Cameron jeta un coup d’œil par la vitre de la passerelle, puis se retourna vers ses coéquipiers.

« -Ca aurait pu être pire...Au moins ils ne nous envoient pas de comité d’accueil...
-On peut dire que vous savez voir le bon côté des choses ! S’exclama Samantha.
-Eh bien, nous ne pouvons qu’attendre qu’ils reprennent contact, déclara Daniel. Mais j’ai bien peur que se soit difficile, mon interlocuteur était, hum, comment dirais-je ?
-Incompétent, pas du tout sûr de lui, répondit Cameron avec un sourire forcé. Dites vous qu’il devait bien y avoir quelqu’un derrière lui qui vous écoutait avec plus d’insistance.
-L’important pour l’instant, déclara Emerson, c’est de poser notre vaisseau, vous devez donc arriver à obtenir cela en priorité. Mais je pense que nous devons aussi agir pour ce à quoi nous sommes ici, c’est-à-dire Astreais. Colonels Carter et Mitchell, préparez-vous à être téléportés à l’endroit découvert par le Colonel Carter.
-Mais je devrais aussi y aller ! S’indigna Daniel. Il y a obligatoirement des tonnes d’indications en Ancien, ils auront besoin de moi...
-Et nous avons besoin de vous ici, l’interrompit le commandant. Les Colonels vont juste faire de la reconnaissance ! Et puis nous ne devons pas changer de contact avec cette Terre !
-Si j’avais su, je vous aurais laissé le micro, murmura Daniel, mais personne ne le remarqua. »

Samantha prit une télécommande abandonnée sur son panneau de contrôle occupé par Daniel. On pouvait encore voir sur l’écran à côté d’elle un point clignotant montrant quelque chose au pôle sud de la planète...La scientifique appuya fermement sur un bouton au centre de la télécommande, un rectangle entoura quelques instants le point bleu, puis une image de synthèse représentant la structure altéranne occupa tout l’écran. Les membres de l’expédition Atlantis auraient pu s’y tromper, la cité qui se dressait devant les membres de SG1 était en tout points identique à la cité de Pégase, pour autant qu’ils pouvaient le juger devant une image de synthèse...A la vue de la citée, Daniel ouvra grand les yeux, il avait si souvent voulu se rendre sur Atlantis, qu’être si proche de sa sœur jumelle le rendait totalement surexcité, voire même euphorique.
Samantha le remarqua et esquissa un sourire, avant de commencer ses habituelles explications avant une nouvelle mission. Elle appuya de nouveau sur un bouton de la télécommande et l’image de la citée entière laissa sa place au haut de sa tour principale.

« -Je pense que nous devons être téléportés dans la salle d’embarquement de la citée, c’est sans doute l’endroit le plus sûr, et celui qui est certainement intact...
-Que voulez-vous dire par « intact » ? Demanda Daniel qui sentait sa joie le quitter quelque peu.
-Eh bien, comme vous l’aviez deviné, la citée est enfouit sous la glace polaire depuis je ne sais combien de temps. Nous ne savons pas si le bouclier est activé – s’il a été activé -, ou même si la zone est viable. Nous devons donc prendre des précautions, et d’après la base de données d’Atlantis, c’est la tour centrale la plus résistante de la citée...Grâce à mes quelques connaissances en technologie ancienne, je pourrais réactiver les principaux systèmes, et ainsi voir précisément l’état de la citée...
-Bien Colonel, déclara Emerson. Vous pouvez d’ores et déjà vous préparer pour partir... »

Samantha acquiesça d’un signe de tête, et sortit de la passerelle, suivie de Cameron. Daniel les regarda partir, un léger nœud lui contracta l’estomac, il aurait tellement voulu être le premier terrien à poser le pied sur Astreais...Il arracha son regard de la porte désormais vide et se tourna vers le Colonel Emerson. Le commandant était en train de discuter avec son pilote de quelques réglages à faire pour le bon fonctionnement du vaisseau, quelque chose qui laissait donc l’archéologue totalement indifférent. Daniel lança un regard noir au colonel et se reporta sur le seul ami qui était resté avec lui : Teal’c. Il avait beau être un des meilleurs guerriers Jaffas de la Voie Lactée, il se sentait certainement totalement inutile dans des situations comme celle où ils se trouvaient tous. Daniel le remarqua, en effet, une veine palpitait légèrement à côté de l’œil droit du Jaffa, ce qui signifiait que le guerrier se sentait inutile, voire même contrarié...

« -Quelque chose ne va pas Teal’c ? Lui demanda Daniel en essaya de cacher sa propre contrariété.
-Je pense pouvoir vous retourner la question Dr Jackson...
-Eh bien, pour tout dire, je me sens inutile dans ce vaisseau... Je préfèrerais largement descendre sur la planète avec Sam et Cameron...
-Tout comme moi, mais je pense que le Colonel Emerson à de bonnes raisons de nous laisser ici...
-Le pire, continua Daniel en souriant, c’est que vous avez raison... »





« -Aïe ! ******* de **** de ***** »

Ces cris résonnèrent comme un écho dans les couloirs vides de la cité. Jack de massa le front une fois de plus. Cela faisait cinq minutes qu’il se baladait dans une zone où les lumières ne s’allumaient plus sur son passage, seul ce qui semblait être un éclairage de secours éclairait faiblement ses pieds. James lui avait précisé que cela n’était que temporaire, et qu’il commençait à comprendre les systèmes de contrôles anciens. Il essayait donc de remédier au problème de courant...Des caisses jonchaient le sol du couloir, et Jack ne cessait de se prendre les pieds dedans. Il avançait lentement en longeant les murs, guidé par la voix de James.

« -Au prochain croisement, tournez à gauche. Avancez encore une dizaine de mètre. Il devrait avoir sur votre droite une porte qui donne sur une pièce de la même taille que la salle où nous avons atterrit... »

Jack pressa le pas, il avait hâte de sortir de cet endroit, mais il était également fasciné par quelle surprise pouvait encore l’attendre...
Arrivé au croisement, quelque chose attira son attention devant lui. Un faible reflet, autre que la lumière de secours, luisait au sol à une dizaine de mètre de lui. Une voix intérieure se manifesta : « Allez, vas-y, tu pourras revenir sur tes pas de toute façon... ». Mais une autre contra la première : « Tourne à gauche ! Tu pourras de toute façon revenir ici après avoir trouvé le cristal ! ». La seconde voix l’emporta, et Jack tourna à gauche.
Après encore quelques secondes de marche, Jack arriva devant la porte indiqué par le Dr Taylor. Il passa lentement sa main de devant la borne ancienne, et les deux panneaux de la porte coulissèrent dans un léger bruit, mais le porte ne s’ouvrit pas totalement. Il y avait juste la place pour passer un bras. C’est ce que fit Jack<. Il poussa de toutes ses forces entre les deux panneaux, mais la porte ne semblait vraiment pas décidée à s’ouvrir.

« Allez ouvre toi !! Ce n’est pas une porte qui va résister à Jack Daren ! Même si t’es ici depuis plus longtemps que moi ! »

Un léger bruit se fit entendre, et l’ouverte de la porte s’enclencha, en même temps que l’éclairage de la zone. Jack se félicita à haute voix, croyant que son tour de biceps avait eu raison du mécanisme défaillant de la porte.

« -Eh bien, j’ai bien fait de reprendre la musculation. Je t’avais dit que tu n’allais pas me résister longtemps...
-Jack ? dit la voix de James dans les Haut-parleurs du couloir. Je viens de rétablir le courant dans la section où vous vous trouvez. Je pense que vos devez y voir plus clair...Hum, d’après ce que je vois, vous êtes arrivé devant la porte de la salle de téléportation. A vous de jouer ! »

Le Dr Daren cligna des yeux. Il se sentait légèrement stupide planté devant la porte qu’il avait cru ouvrir. Quand il posa le pied sur le sol de la salle, les lumières s’allumèrent comme à leur habitude. Mais quelque chose d’anormal flottait dans l’air, une légère odeur de brulé...
Jack continua sa marche, et passa à côté d’une plateforme identique à celle sur laquelle ils avaient atterri, le Dr Taylor et lui. L’odeur ne venait pas de là...Comme il approchait de la baie vitrée de la pièce, l’odeur devint plus forte. Il franchit le passage qui permettait de passer de l’autre côté de la baie vitrée. L’espace était légèrement enfumé, et l’odeur de brulé y était beaucoup plus intense. Jack se pinça le nez et se dirigea vers la console. Il sortit un couteau de sa poche et retira le panneau – celui-là n’était pas éventré – qui donnait accès aux cristaux de contrôle. Un épais nuage de fumée sortit de la console et enfuma Jack avant de s’écraser contre le plafond de la pièce.

« -Oh non ! S’exclama Jack en exprimant sa frustration par un coup de poing sur la vitre qui résonna dans un « bang » sourd; geste qu’il regretta presque immédiatement à cause de la douleur lancinante qui se manifesta le long de ses doigts. Ce n’est pas possible ! Quelqu’un doit nous en vouloir, ça ne peut pas être autrement... »

Il retira le cristal qui l’intéressait, mais le morceau de technologie avancée était complètement carbonisé, tout comme ses congénères restés dans leurs encoches. Jack fulminait, il devait retourné prévenir James que son escapade était un échec, et donc revenir dans la salle de contrôle. Mais il se consola en se disant qu’il pourrait aller voir en chemin ce qui avait attiré son attention quelques minutes plus tôt...Il glissa le cristal dans sa poche et repartit dans la direction opposée.
Arrivé au croisement, le scientifique tourna à gauche, mais il est beaucoup plus difficile de repérer un faible reflet lorsque toute les lumières sont allumées à pleine puissance. Jack avança lentement, scrutant le sol à la recherche d’une zone plus lumineuse que les autres. Il repéra un petit objet abandonné au à deux mètres devant lui. Un objet qui n’avait pas sa place ici...

Dans la salle des machines de l’Odyssée, c’était comme d’habitude l’effervescence. Mais un climat de tension et de peur imprégnait chaque centimètre carré de la pièce. Tout le monde avait peur, peur de ne jamais revoir sa maison, sa famille, sa planète ! Que se passerait-il si les terriens de cette Terre ne les laissaient pas atterrir ? Nul ne pouvait le dire. Chacun savait qu’il leur prendrait sans doute plusieurs jours pour trouver une autre planète viable dans cette galaxie inconnue. Ils étaient en train de survoler la seule planète dont ils connaissaient les coordonnés...Le seul être qui paraissait calme était Kvasir, qui dirigeait le personnel d’une main (grise) de fer. Mais il s’était mit à parler beaucoup plus souvent dans sa langue natale depuis l’arrivée du vaisseau en orbite de la Terre (de la Carène), ce que certains scientifiques prenaient pour de l’anxiété.
Les portes de la salle s’ouvrirent, mais personne ne se retourna, les va-et-vient étant habituels... Le Colonel Carter entra en se faufilant entre deux scientifiques trop absorbés par leur conversation pour s’écarter, le Colonel Mitchell la suivait de près. Samantha continua sa progression entre les techniciens jusqu’à la console de l’asguard. En la voyant arriver au travers de ses yeux globuleux, le petit être gris leva paresseusement la tête, et jeta à la Colonel un regard qui semblait lui dire qu’elle venait de le déranger dans une tâche extrêmement importante...Samantha n’y prêta pas attention, et posa son sac à dos aux pieds de la console asguard.

« -Vous devez nous envoyer, le colonel Mitchell et moi, à ces coordonnées, dit-elle en montrant à l’alien différentes données de son ordinateur portable.
-J’ai entendu dire que vous avez découvert la cité altéranne sous la glace du pôle sud de la planète, cette information est-elle exacte ?
-C’est là que vous devez nous envoyer, dans la salle de contrôle de la cité.
-Je remarque que ses coordonnées sont approximatives...vous pourriez réapparaître dans une cloison, où même pire, en dehors de la citée.
-Les téléporteurs asguards n’ont pas de systèmes de sécurité pour éviter ça ?
-Bien sûr, sur nos vaisseau, ces systèmes sont tout à fait normaux, mais nous avons dû adapter nos systèmes à votre ... technologie...Au détriment de quelques programmes, tel que certains systèmes de sécurité.
-Eh bien, les coordonnées que je vous ais donné proviennent de la base de données d’Atlantis, ce sont celles de la salle d’embarquement, je pense qu’il y a assez de marge d’erreur pour que nous ne courions pas un grand risque...
-Très bien, préparez vous Colonel Carter... »

Samantha rangea rapidement son ordinateur dans son sac, et le remit sur son dos. Les techniciens s’écartèrent de la zone de téléportation, et Cameron rejoignit Sam en lui tendant son P-90. Ils étaient tous les deux habillés de noir, le gilet tactique sur les épaules et les rangers bien lacées. Carter fit un signe de tête à Kvasir, qui déplaça lentement un galet en haut de sa console. Une lumière blanche enveloppa quelques secondes les deux militaires, puis tous les deux disparurent accompagné du bruit si caractéristique de la téléportation asguarde.

---

Plus le Dr James Taylor lisait de données sur l’écran ancien derrière lui, plus il comprenait la langue des êtres qui avait construit l’endroit où il était enfermé, mais il ne pensait pas à cela. Tout ce qu’il pouvait déchiffrer était, même s’il n’était qu’un archéologue, et pas un scientifique, était fascinant, voire même extraordinaire. Il s’était quelque peu familiarisé avec les contrôles du plan affiché sur l’écran, et avait réussi à avoir une vue globale d’où ils avaient atterri. Il venait juste de dire à Jack qu’il s’occupait de rétablir le courant dans laquelle le scientifique se trouvait avant de faire cette découverte.
James s’était retourné pour voir si ce qu’il avait enclenché avait bien eu l’effet escompté, et il ne fut pas déçu ! Sur l’écran s’étalait, vue de haut, une structure de plusieurs kilomètres de diamètre (il avait encore un peu de mal avec les chiffres anciens...). Six branches se rejoignaient au centre de la structure, où deux points bleutés clignotaient lentement. L’archéologue resta bouche bée : devant l’écran, de nombreuses inscriptions accompagnaient l’image de la structure, mais deux lui sautèrent aux yeux. « Cité » et « Astreais ». Le premier mot voulait bien dire quelque chose, et James compris à ce moment qu’il ne se trouvait pas dans un bâtiment ordinaire...Par contre, il n’arrivait pas à saisir la signification du deuxième mot...Il regarda plus précisément l’écran. A côté des mots « cité » et « Astreais » se trouvaient les mots « plan », «général », reliés par quelques articles définis et indéfinis. « Plan général de la citée d’Astreais »...Un nom, normal que James n’arrivait pas à traduire le deuxième mot, c’était le nom de la cité...
L’archéologue se rendit soudain compte qu’il devait toujours trouver comment rétablir le courant dans la section où son collègue se baladait...Il arracha son regard du plan de la cité en se disant qu’il annoncerait ce qu’il avait découvert quand Jack reviendrait et commença à chercher comment rendre la progression de son ami plus facile. Il appuya sur quelques touches de la console. Une colonne remplie de données apparue à la gauche du plan. Celui-ci avait encore changé, James pouvait à présent voir un point bleu avançant difficilement dans une zone dont les contours étaient surlignés en rouge. Quelques salles et couloirs avant cette zone, un autre point bleu était immobile. James remarqua qu’une salle dans la zone où Jack se trouvait était identique à la salle de téléportation où les deux collègues étaient arrivés. James s’empressa de prévenir Jack et appuya sur la touche des communications intérieure.

« -Au prochain croisement, tournez à gauche. Avancez encore une dizaine de mètre. Il devrait avoir sur votre droite une porte qui donne sur une pièce de la même taille que la salle où nous avons atterrit... »


Quelques minutes plus tard, alors qu’il voyait le point représentant Jack immobile devant la porte qu’il lui avait indiqué, James trouva enfin comment rétablir l’alimentation en énergie. La zone concernée sur le plan perdit sa couleur rouge.

« -Jack ? dit la voix de James dans les Haut-parleurs du couloir. Je viens de rétablir le courant dans la section où vous vous trouvez. Je pense que vos devez y voir plus clair...Hum, d’après ce que je vois, vous êtes arrivé devant la porte de la salle de téléportation. A vous de jouer ! »

L’archéologue suivit le déplacement de Jack dans la supposée salle de téléportation. Il n’y resta pas longtemps, et repartit plus rapidement dans la direction opposée. Mais au lieu de revenir à la salle de contrôle, Jack partit encore plus profondément dans la citée, par le couloir en face de celui par lequel il était arrivé.
Pourquoi Jack ne revenait pas à la salle de contrôle ? Qu’est-ce que le scientifique avait trouvé ? James sentit une certaine inquiétude monter en lui. « Jack doit avoir besoin de moi » Pensa t-il.
Il mémorisa la position de Jack dans la cité, et quitta la salle de contrôle sans perdre de temps, en suivant le même chemin que le scientifique.
Quelques secondes plus tard, après que James eu tourné dans un premier couloir, une intense lumière blanche illumina la pièce en dessous de la salle de contrôle...

Aaaaaah une excellente suite, vraiment. J'aime beaucoup : les personnages sont bien respectés, les éléments de la série reprit avec justesse, cohérence et habilité, les personnages ont toujours autant de présence et la situation évolue notablement ! J'aime particulièrement la manière dont s'établit le premier contact entre L'Odyssée et la Terre-bis. Enfin, les deux arcs majeurs de ta fanfic se rejoignent ! Ca promet d'être interressant...

En bref, rien à redire, et ceux qui me connaissent savent combien c'est exceptionnel !

Un vrai plaisir, en somme !

Encore un grand merci Skay !

Citation :

En bref, rien à redire, et ceux qui me connaissent savent combien c'est exceptionnel !

Un vrai plaisir, en somme !

Je vois que j'ai vraiment à être flatté... : :208:
Nan, sérieusement, ça fait vraiment plaisir d'avoir un vrai avis

Citation :

J'aime particulièrement la manière dont s'établit le premier contact entre L'Odyssée et la Terre-bis.

Qu'est ce que je me suis poilé quand j'ai écrit cette scène, je l'imaginais tellement bien ce colonel en panique... . Et Daneil qui essaie de s'en sortir, c'est vrai que les négotiations se passent toujours bien d'habitude, avec quelqu'un d'à peu près compétent... Eh bien j'ai voulu changer un peu !!
Arf, mais bon, faut dire que Hawkins à quand même droit aux circonstances atténuantes...


Concernant les deux arcs qui se rejoignent, les chapitres suivants devraient avoir le même format que le chapitre 9, c'est-à-dire que je passerais d'une scène à l'autre (évidemment au bon moment^^) tout au long des chapitres...Alors je voulais savoir si c'était génant, où au contraire, si c'était mieux comme ça

Spoiler:

Voici mon 10e chapitre (oula, ça commence à faire dis-donc ! ).










Chapitre 10 : Transparence






Qui voir ? Qui prévenir ? Le scientifique n’en savait rien...Il errait seul entre les abris chauffés. La nuit polaire tombait rapidement au dessus de lui, le soleil laissant sa place aux multiples étoiles qui scintillaient déjà. Quelques aurores australes ondulaient éclairant la récente couche de neige de reflets rouges, orangés.
Le Dr Naric était perdu dans ses pensées, il n’arrivait pas à se rendre compte de ce qu’il venait de voir. Seul des flashs, des bribes de souvenirs lui revenaient par instants. La seule chose dont il était sûr, c’est qu’il devait prévenir quelqu’un.
BAM !
En un instant, le scientifique se retrouva à terre, le dos à moitié enfoncé dans la neige. Un visage apparut dans le champ de vision de docteur, une connaissance...Il lui tendit la main et l’aida à se relever. Les rouages se mirent en route, et le Dr Naric se mit à parler très vite. Il avait enfin la personne qui pouvait l’aider...

«-Colonel Garrison! Je ... Des secousses... L’Astreaporta... Ouverte... Le cadran... Disparu... Et puis ... Boum ! ... Plus rien... »
-Bon sang calmez-vous Docteur ! S’exclama le colonel en plaquant le scientifique contre un mur pour assurer sa position. Essayez de construire une phrase compréhensible... »

Le scientifique regarda le militaire avec le regard de chien battu le plus intense dont il était capable, le colonel relâcha quelque peu la pression qu’il exerçait sur les épaules de docteur. Après quelques secondes d’un regard absent, les yeux du scientifique se rallumèrent. Il prit une profonde inspiration avant de déverser sur le pauvre colonel une tirade à faire pâlir les plus grands prosateurs...

« -Je me suis rendu dans le hangar où est entreposée l’Astreaporta, pour me changer les idées après les recherches infructueuses pour retrouver Les Dr Daren et Taylor. Et, alors que j’observais l’anneau, celui-ci s’est mit à bouger, enfin, c’est la partie intérieure de l’anneau qui s’est mise à tourner. Quand il s’arrêtait, un chevron s’engageait, ce qui était manifesté par un bruit et une secousse. Et quand le dernier chevron, c’est-à-dire le septième, se verrouilla, une...une...
-Allez-y docteur.
-Non, enfin, c’est indescriptible...Comment dire...Une vague d’eau, mais ce n’était pas de l’eau, enfin...Ca à jaillit de l’anneau, le flux de matière stagna quelques instants au dessus du sol, tout en engloutissant la moitié de cadran de contrôle. Et puis, ce jet de matière se rétracta dans l’anneau, en emportant avec lui ce qu’il avait engloutit du cadran, pour former une paroi verticale, miroitante, à l’intérieur de l’anneau...
-Vous voulez dire, l’interrompit le colonel, que l’anneau s’est activé ?
-Je pense que oui...
-Très bien, calmez-vous, calmez-vous... »

Il disait en fait cela plus pour lui que pour le docteur Naric. Il devait paraître assuré, confiant, mais il était en fait totalement paniqué. Pourquoi cela devait t-il arriver le premier jour de son affectation dans ce trou paumé ? D’abord la disparition de deux importants membres de l’équipe scientifique, et maintenant ça...Il commençait vraiment à regretter d’avoir postulé pour ce poste qu’il croyait être tranquille...Il devait en savoir plus.

«-Autre chose ?
-Eh bien, reprit le Dr Naric après avoir observé le colonel Garrison plongé dans ses pensées, le cadran a explosé...
-Quoi ? Comme ça ?
-Non, je vous ai dit que l’activation de l’Astreaporta avait engloutie une bonne partie du cadran, et quand il manque une partie d’un système électrique, quelque soit son évolution, forcément, ça marche beaucoup moins bien...Alors, à la vue les étincelles que dégageaient les restes du cadran, je suppose que c’est un disfonctionnement qui l’a fait sauter... »

Le colonel baissa légèrement les yeux, une partie de ce qui l’avait amené ici était partit en fumée...Il remarqua alors, sur le bras droit du docteur, une légère tâche rougeâtre. Et au milieu de cette tâche, quelque chose brillait à la lueur artificielle de la lampe au dessus des deux hommes.

« -Docteur, commença le Colonel, vous devriez aller à l’infirmerie, votre bras...
-Comment ? Qu’y a-t-il ? »

Le Docteur Naric détacha son regard du colonel, il remarqua alors la blessure sur son avant bras. La douleur se réveilla instantanément, et remonta les nerfs du pauvre docteur à la vitesse d’une balle de fusil et le traversa de part en part. Il serra son bras, mais ceci ne fit qu’augmenter la douleur. Il vacilla légèrement, et fut rattrapa par le colonel, qui passa l’autre bras du docteur autour de son épaule, et entama une marche. Sa vision se troubla. Le moindre geste, le moindre effort qu'il faisait décuplait sa souffrance. Il se laissa trainer par le militaire, ne comprenant que des brides de phrases lancées par le colonel, comme « conduire » ou « infirmerie ».
Quand il rouvrit les yeux, ce n’est pas la douleur lancinante de son bras qui le marqua, mais la blancheur aseptisée de la salle dans laquelle se trouvait son lit. Il remarqua son sauveur à quelques pas, discutant calmement avec une infirmière – pas si mal que ça d’ailleurs...- et semblant pressé de partir.

« -... devrait rester ici une nuit, mais ne vous inquiétez pas, cet éclat était sans doute la goutte d’eau qui a fait débordé le vase. Ces scientifiques sont survoltés depuis la découverte de...Oh, je crois que mon patient s’est réveillé... »

Le colonel se retourna en souriant, sourire légèrement crispé, mais sourire quand même. Mais le docteur ne le remarqua pas, sans doute à cause du léger brouillard qui flottait encore devant ses yeux. Le colonel Garrison s’approcha du scientifique, en prenant au passage un plateau où trônait un épais morceau de métal enrobé de ce que le docteur Naric supposa être une faible couche d’hémoglobine, son hémoglobine...
Il se laissa mollement retomber sur son lit, le colonel s’assit lentement à côté de lui.

« -Comment ça va ?
-Ca pourrait aller mieux, répondit le docteur avec une légère grimace de douleur. En tout cas, je n’aurais jamais pensé venir ici – il désigna l’infirmerie d’un coup de tête – pour ce genre de chose, -d’un autre signe de la tête, il montra la plateau-.
-Vous savez d’où vous tenez ce ... « trophée » ?
-Eh bien, je suppose que c’est un cadeau du cadran lors de son explosion...
-En parlant de ça, je vais vous laisser vous reposer, je n’ai pas encore prévenu l’État-major de ce nouvel, hum, incident... Je sens qu’ils vont être ravis de m’entendre... »





Sans le plan sous les yeux, se diriger dans la cité était beaucoup plus difficile qu’il n’y paraissait. C’était un enchaînement continu de couloirs orangés jonchés de caisses bien rangées, de croisement sans indication, de salle dont on ne soupçonnait même pas l’utilité... Mais heureusement, James s’était efforcé, en guidant le Dr Daren, de retenir son parcours. S’il ne s’était pas trompé. Non, il ne s’était pas trompé ! A la prochaine intersection, il devra tourner à gauche, et apercevra Jack après la bifurcation suivante, enfin, s’il n’avait pas bougé...
Quelques pas encore, et un scientifique dans un état inconnu se dressera devant l’archéologue. Inquiet, sans doute, rassuré, pas tellement...Bon, quand faut y aller, faut y aller ! Le Dr Taylor passa la tête, puis le corps dans le couloir ou était supposé se trouver son homologue. Rien ! « Etrange » pensa t-il prit d’une soudaine panique.

«- James ? Déclara une voix derrière le linguiste »

Son cœur repartit de plus belle dans sa poitrine. Il se retourna si vite qu’il en perdit l’équilibre, et se rattrapa in extremis au mur du couloir.

«- Jack ? C’est vous ?
-Bien sûr que c’est moi, qui voulez vous que ça soit ? »

Le visage du scientifique apparut dans le champ de vision de l’archéologue. Enfin il n’était plus seul dans cet amas de métaux froids et impersonnels. Il avait eu peur, seul, errant dans les couloirs déserts de la cité, peut-être pas la peur de sa vie, mais une sacrée peur quand même. Il avait eu l’impression d’être suivit, observé, et même maintenant, alors que Jack se trouvait près de lui, cette sensation de malaise persistait.
James se raccrocha alors aux lèvres du Dr Daren.

« -...vous qui m’aviez dit que nous étions seuls dans cette cité.
-Euh..., oui. Il n’y avait que deux points sur le plan de la salle de contrôle...
-La salle de contrôle ?
-Je pense que nous pouvons l’appeler comme ça non ? Etant donné que cette salle est remplie de panneaux de contrôle...D’ailleurs, comment se fait t-il que vous ne soyez pas revenu dans la salle de contrôle ?
-Et vous, pourquoi n’y êtes vous pas resté ? Comment allons nous y retourner maintenant que nous n’avons plus de guide ?
-J’ai posé ma question en premier. »

Daren leva les yeux au ciel, avant de raconter son escapade dans la cité à un James de plus en plus déconfit à chaque phrase, dont l’apothéose fut l’annonce de la carbonisation de la console de téléportation. Encore un espoir qui s’envolait. Encore du temps de perdu, pour rien... Et puis, Jack montra à James ce qui l’avait empêché de revenir dans la salle de contrôle.
Un boitier, plus translucide que blanc, qui tenait dans la main du scientifique. Il paraissait inerte, ou en tout cas il avait l’air de ne plus avoir d’énergie. On pouvait tout de même remarquer deux parties bien distinctes au dispositif. La première, suivant les contours morcelés de l’objet et s’arrêtant à quelques centimètres du haut (ou du bas) de l’appareil, semblait être l’écran de cette technologie. En dessous (ou au dessus) de cet écran se trouvait un unique bouton, mais Jack avait beau appuyer dessus, l’appareil ne semblait pas vouloir sortir de sa léthargie. Il avait même cherché un possible mécanisme caché sur les côtés du dispositif, mais rien ! L’appareil semblait rire de son impuissance en restant inlassablement inerte dans sa main.
C’est pour cela qu’il le tendit au Dr Taylor, espérant que son don pour activer les technologies anciennes se montre encore une fois. Et il eu raison. Dès l’instant où le boitier effleura les doigts tremblants de l’archéologue, l’appareil émit un léger appel sonore et une espèce de carte apparue sur l’écran. En tout cas ; c’est ce que James supposa, puisqu’a l’intérieur d’un cadre lumineux se dessinaient des lignes orangées qui s’entrecroisaient autour de deux points bleu. Les deux disparus se regardèrent, l’un souriant de bon cœur, l’autre cherchant toujours à comprendre...

« -Vous êtes ... magique ! S’exclama Jack ! Vraiment, on dirait que vous attirez ces technologies !
-Je n’ai fait que ... toucher ...
-Eh bien, nous avons notre billet de retour dans votre salle de contrôle. »

Sous le regard interrogateur de l’archéologue, Jack poursuivit en reprenant des mains de Jack le boitier ancien...

La tête dans les mains, le Colonel Garrison se reposait le corps et l’esprit. Il allait composer pour la deuxième fois, le même jour, un numéro qu’il n’aurait jamais pensé devoir joindre lors de sa mission de commandement. Dommage, il avait eu tort, mais comme n’avait cessé de lui répéter le Colonel qui l’avait formé alors qu’il n’était encore qu’un jeune capitaine fraichement sortit de l’école militaire : « Préparez vous toujours à réagir à l’évènement imprévisible ». Lui était sage, avait de l’expérience, et surtout avait raison... C’est tellement bon d’avoir raison...
Emergeant de ses pensées, le Colonel retira sa tête de ses mains, des étoiles flottèrent quelques secondes devant ses yeux, avant de se dissiper avec le retour de la vision du Colonel.
Il attrapa d’une main le combiné du téléphone, et composa le numéro de l’autre. Grâce à une toute nouvelle technologie, il allait parler à une personne se trouvant à plusieurs milliers de kilomètres de son bureau.

« Tiitututiitutu »

Comment allaient-ils réagir en apprenant que c’était encore lui qui les appelait...

« Tiitututiitutu »

« -Allo ? Déclara une voix totalement impersonnelle dans le combiné du Colonel Garrison.
-Major Lienb, c’est de nouveau le Colonel Garrison à l’appareil, pouvez-vous – encore une fois – me passer le Colonel Slanwer je vous prie.
-A vos ordres mon Colonel, répondit le major d’une voix tout à fait différente, ce que Garrison ne manqua pas de remarquer.
-Et dépêchez-vous, il en va de la sécurité nationale ! »

Cette phrase avait toujours un certain effet sur les jeunes officiers qui n’avait pas beaucoup gouté à l’autorité de leurs supérieurs, ni aux joies du combat en conditions réelles. C’était ceux qui étaient assignés en tant que « secrétaires » dans les bureaux de l’Etat-major, ceux qui avaient été pistonnés par une connaissance, et ceux qui se dégonflaient à vue d’œil au contact d’un officier plus gradé qui lui...

« Tiitututiitutu »

Le passage de communication était souvent long dans les bureaux officiels, la musique d’attente commençait à avoir raison des nerfs de Garrison. Mais une voix familière le calma aussitôt.

« -Doug ! C’est encore toi ? J’espère que cette fois, tu m’appelles pour m’annoncer une bonne nouvelle, s’exclama une voix cette fois chaleureuse et amicale.
-Hélas non mon vieux, quelque chose d’autre est arrivé à la base...
-T’as vraiment pas de chance toi, le jour de ton arrivée... »

Comme si il avait besoin qu’on lui remue le couteau dans la plaie. Sa tension remonta quelque peu, mais il s’appliqua à raconter au Colonel Slanwer ce que lui avait d’abord détaillé le Dr Naric. Lorsqu’il eu finit son récit, la réaction du militaire à des milliers de kilomètres de là étonna Garrison.

« -Vraiment, très étrange tout ça. Moi qui ne crois pas aux coïncidences...
-Qu’est-ce que tu veux dire ? Demanda Garrison.
-Eh bien, je ne sais pas si j’ai le droit de t’en parler Doug, c’est secret défense !
-Allons Larcin, ce que je viens de te dire est aussi classé secret défense...
-Bon bon, se résigna le dénommé Larcin, t’as gagné. Il y a une heure environ, continua-t-il, un vaisseau s’est positionné en orbite de la planète...
-Un vaisseau ! S’exclama Garrison. Tu te fiches de moi ? J’ai eu mon quota de trucs bizarres pour aujourd’hui...
-Non, je suis très sérieux, la surveillance orbitale nous à prévenue il y a peu de temps, ils ont pris contact avec eux, mais je n’ai pas encore eu le résultat de cette première communication.
-Tu te fiches de moi.... Répéta Doug. Vraiment, c’est tellement... Ca serait une sacrée ...
-Coïncidence, oui je sais. Termina l’autre Colonel. Mais tu sais que je n’y croyais pas...
-Tu es sûr que ça a un rapport ? Je veux dire, les scientifiques de ma base on découvert cette Astreaporta il y a quelques jours et ...
-Ce vaisseau rapplique quelques jours après justement ! Mais attend, tu me dis que l’anneau s’est mis en marche ? C’est peut-être eux !
-Toujours prévoir l’imprévisible...
-Qu’est-ce que tu dis ?
-Non rien... Ne te précipite pas trop tout de même, c’est peut-être simplement ...
-Une coïncidence ! Ca ferait tout de même beaucoup... Désolé, un double appel, je dois te laisser. C’est sûrement le rapport sur le premier contact, je te tiens au courant. Mais j’aurai d’autres coups de fils à passer au plus haut avant...»

Et la sonnerie si agaçante de l’agence gouvernementale se fit de nouveau entendre dans le combiné, laissant Doug l’esprit encore plus embrouillé qu’il ne l’était avant qu’il ne passe ce coup de téléphone ... Mais son ami avait raison, tout cela faisait vraiment une drôle de coïncidence ...






« FLASH »

Deux silhouettes tout de noir vêtues apparurent dans la salle. Immense salle entourée de balcons, de couloirs et de vitraux orangés, le tout aménagé de façon harmonieuse, pour donner quelque chose de magnifique. Magnifique, c’était le mot, mais le tout était pour l’instant masqué par la demi-obscurité qui régnait autour des deux explorateurs, qui allumèrent d’un même geste les lampes de leurs armes. La seule véritable source de lumière provenait d’un des balcons supérieur, projetant sur le haut plafond de la salle une légère lueur orangée.

«-Waw, s’exclama l’un des deux militaires, pour une fois, l’agence de voyage n’avait pas mentit! C’est vraiment mieux qu’en photos.
-Hum, oui, sans doute ... Déclara l’autre soldat, visiblement perturbé.
-Qu’est ce qu’y ne va pas Sam ? Vous n’aimez pas la déco ?
-Non, ce n’est pas le problème, déclara t-il, ou plutôt déclara-t’elle. Vous voyez là haut- continua-t’elle en montrant le balcon d’où provenait la lumière – Ca n’est pas normal ...
-Les installations anciennes ne sont pas censées se ... « réveiller » quand quelqu’un y entre ?
-Si bien sûr, dit Sam en commençant à marcher. Vous voyez ? »

En effet, lorsque la militaire avança, puis posa son pied au sol, toute l’installation lumineuse de la pièce s’activa. Elle continua donc à avancer, et escalada les premières marches de l’imposant escalier que menait aux bacons surplombant la salle. Ses marches s’illuminaient unes à unes lorsque le soldat posait son pied sur ladite marche. Son compagnons la rattrapa dans à mi hauteur de l’escalier.

« -Mais normalement, ces installations s’activent progressivement, avec l’avancée de la personne qui les met en fonction. Mais regardez là-haut, c’est déjà allumé...
-En effet ... Vous n’avez pas remarqué autre chose ? Demanda le militaire.
-La porte oui, elle n’est pas là. Enfin, en tout cas, continua Sam en tournant la tête vers le vitrail en face de l’escalier qu’elle était en train de monter, elle n’est pas où nous pensions la trouver ...
-Vous ne pensez pas que c’est notre arrivée par téléportation qui a allumé les lumières là-haut ?
-Hum, je ne pense pas... »

Sous le regard d’incompréhension de son ami, Sam continua son raisonnement. Ils étaient maintenant tous les deux éclairés par la lueur orangée des lumières qui illuminaient la pièce que formait le balcon.

« -Non, je ne pense pas que ce soit notre téléportation qui ait activé l’éclairage. Nous nous sommes rematérialisé directement à notre point d’arrivée, donc nous ne sommes pas passé à proximité de la salle de contrôle, enfin, pas physiquement en tout cas... Désolé Cameron, mais je continue de penser qu’il se passe quelque chose d’anormal !
-Pour l’instant, c’est juste un peu de jus utilisé à rien... »

Cameron avait bien fait de préciser le « pour l’instant »... Car quand les deux militaires relevèrent la tête, c’est-à-dire quand ils observèrent la salle qui se dressait devant eux, ils se retournèrent l’un vers l’autre, en se lançant des regards lourds de sens.

« -Ca, c’est anormal ... La brochure disait bien que la citée avait été abandonnée il y a plusieurs siècle, mais il était écrit nulle part qu’on trouverait autant de désordre à notre arrivée...
-Cameron ! Moi, ce que je trouve anormal, ce ne sont pas les choses qui traînent, mais que toutes les consoles de la salle de contrôle soient activées ! Regardez, même l’écran permettant de surveiller toutes les actions de la salle est descendu.
-Vous croyez que nos nouveaux amis ont déjà investit Astreais ?
-Eh bien, je ne vois pas d’autres explications possibles. Mais ce qui me paraît étrange ...
-Il y en a des choses qui vous paraissent bizarre !
-...C’est qu’il n’y ait personne ! Je veux dire, s’ils avaient découvert la cité, elle devrait être remplie de scientifiques essayant de percer ses mystères ! Parce que, même s’il ne comprenait pas cette technologie, ils se seraient sans doute rendus compte du potentiel de cet endroit !
-Personne vous dites ? Déclara Cameron en montrant d’un signe de tête l’écran. Je n’en serais pas aussi sûr ... »







« Hawkins ! Retournez à votre place ! »
Ce cri résonna quelques secondes dans le cerveau du pauvre colonel. Il venait de rentrer dans la grande salle semi-circulaire, suivit par le général, et s’était fait de suite harponné par un scientifique qui se voulait au dessus des militaires. Grossière erreur ! Tous les soldats présents dans la pièce le dévisagèrent, manquer de respect ainsi à un officier, même incompétent, était pressentit comme inadmissible. La blouse blanche lança un regard plein de dignité à ses accusateurs, et se rassit malgré tout en faisant attention à lui.
Hawkins, toujours tout penaud, se dirigea donc mollement vers sa place, le général toujours à sa suite. Ils s’assirent l’un à côté de l’autre, un jeune officier laissant sa place au général. Un autre militaire lui tendit un combiné. La sonnerie d’appel résonnait déjà.

« Tiitututiitutu »

Cette sonnerie semblait traverser le crâne du colonel sans s’imprimer dans sans cerveau : il l’entendait sans l’entendre...

« Tiitututiitutu »

« -Allo ? Déclara une voix mal assurée dans le combiné, Hawkins se sentit d’un coup moins seul.
-Ici le général Curtberth, pouvez-vous me passer le Colonel Slanwer je vous prie.
-A... à vos ordres mon Général, répondit la personne au bout du fil d’une voix qui commençait à trembler...
-Qu’y a-t-il Major ?
-Hum, rien mon Général, tout va bien mon général, je vous passe le Colonel mon général... »

« Tiitututiitutu »

Le Colonel se reconnu quelque peu dans la voix chevrotante du jeune major. La sonnerie d’attente résonna encore dans sa tête, puis c’est une autre voix, distante et dure, qui marqua le Colonel. Quelqu’un qui parlait avec autant d’assurance à un général devait forcément être important, très important, quelqu’un qui s’occupait de choses comme ... la sécurité nationale.

« - Général ... ? Je suppose que vous m’appelez pour me dire comment s’est déroulé le premier contact avec le vaisseau extraterrestre ?
-Tout juste Colonel Slanwer. Je vais pour ce faire vous passer le colonel Hawkins : c’est lui qui mène les négociations.
-Négociations. Vous êtes déjà au stade des négociations ?
-C’est juste ne façon de parler, le colonel vous expliquera ça mieux que moi ... »

A l’annonce de son nom, Hawkins s’était redressé brutalement, ce qui le replaça dans une position plus honorable, car l’armée condamnait tout avachissement moral, physique et intellectuel ! Le temps qu’il retrouve une vue à peu près correcte, (en effet, il s’était appuyé sur la paume de ses mains, et l’épais brouillard qui s’agitait devant ses yeux se dissipait encore), le général lui tendit le combiné. Le regard paternel du général le rassura, et il prit la communication.

« -Colonel ? Demande Hawkins en s’imaginant la tête que pouvait avoir son interlocuteur.
-Colonel ! Lui répondit Slanwer en entrant de suite dans le vif du sujet. Que veulent ces ... personnes ? Ont-ils des intentions hostiles ?
-Nan je ne pense pas, s’empressa de répondre Hawkins, avec la vitesse, son assurance revenait. D’après eux, leur vaisseau serait endommagé, ils demandent l’autorisation de se poser en terrain sûr, le temps de réparer l’Odyssée, et de refaire le plein de ... « substances vitales ».
-L’Odyssée Hawkins ?
-C’est le nom du vaisseau, précisa Hawkins. C’est un certain docteur Jackson qui parle en leur nom. Je n’ai détecté aucun mensonge, ni aucun indice qui permettrait de dire si ce docteur ne me disais pas la vérité.
-Vous voulez dire qu’il était sincère ? Demanda le colonel Slanwer.
-C’est ce que je veux dire.
-Bien, je dois en parler à mes supérieur, ne recontactez pas ce vaisseau avant mon prochain appel ! »

Et la sonnerie remplace la voix du Colonel.

Jack avait le don d’énerver le Dr Taylor lorsque qu’il n’en faisait qu’à sa tête. Au sentiment encore légèrement présent de peur s’ajouta celui de frustration. Le scientifique allait-il enfin se décider à lui dire ce qui l’avait rendu aussi euphorique ? Certes, il avait encore activé une technologie ancienne, mais Jack savait qu’il en était capable ... Alors !
James se rapprocha du scientifique, pour voir ce qu’il trafiquait avec l’appareil, mais pour l’instant, il semblait n’arriver à rien.

« -Alors ? Demanda l’archéologue cette fois à haute voix.
-Eh bien je pense que c’est un plan.
-Ca j’avais remarqué !
-Mais vous voyez, il est en ce moment, comment dirais-je, zoomé sur nous. Je cherche le moyen d’agrandir la zone de couverture, pour pouvoir voir plus loin. Je pense que cet appareil agit en quelque sorte comme le plan de la salle de contrôle, mais à une échelle réduite.
-Si je vous suis bien, vous croyez que l’on pourra retourner à la salle de contrôle grâce à cet engin ?
-C’est bien mon intention, mais d’abord, il faut que je trouve comment il fonctionne ! »

Tout en tentant un retour en arrière, vers la salle de contrôle, les deux aventuriers malgré eux - enfin, surtout le plus intelligent des deux- essayèrent de percer le mystère du petit boitier translucide. A croire que les couleurs fétiches des Anciens étaient le orange et le ... translucide, qui n’est même pas une couleur d’ailleurs ! Ce genre de recherche était des plus fastidieuses, surtout quand on ne savait pas par où débuter. Jack commença par tourner l’unique bouton vers la droite, puis vers la gauche, mais cela ne donna rien. Il tenta d’appuyer dessus avec plus ou moins de force, mais seul sur l’écran se déplaçaient les deux points bleus. Le scientifique se résigna donc, et tendit le dispositif au Dr Taylor, qui répéta les gestes de son collègue. Une rotation à gauche du petit bouton plus tard, et l’espace décrit par l’écran du boitier ancien avait triplé : en plus de ce qu’il supposait représenter un couloir, l’intersection des lignes oranges représentait maintenant plusieurs salles, avec plusieurs autres couloirs. L’archéologue essaya une autre manœuvre, la plus simple d’ailleurs : il appuya sur le bouton. Deux traits fins partant des deux points bleus se rejoignirent alors sur le bord de l’écran, et encadrèrent un mot apparemment ancien.
Les deux disparus se regardèrent, l’un observant l’autre comme pour lui demander ce qui cela signifiait.

« -Humains ...
-Comment ?
-Le mot qui s’est affiché veut dire « Humains », précisa James.
-Logique. Voyez si vous ne pouvez pas encore augmenter le rayon d’action de l’appareil.
-Je suis arrivé au maximum, regardez, si je tourne encore le bouton, l’image sur l’écran, elle, ne change plus.
-Ca nous fait tout de même une belle portée. L’appareil semble nous montrer le chemin jusqu’à une dizaine de mètre devant nous, vous voyez, la majeure partie des salles représentées de sont pas entières, enfin, on fait avec ce qu’on a, et on a besoin que des couloirs pour se déplacer.
-Bon, si j’me souviens bien, et je me souviens bien ! A la prochaine intersection, nous devrons tourner à droite. Dix mètre ? Eh bien nous devrions pourvoir observer sur le dispositif la salle de contrôle ! »

Il disait cela sans vraiment en être sûr, mais il voulait rassurer son coéquipier de fortune, car lui devait se sentir inutile, dans cet endroit où rien ne voulait lui obéir (sauf les portes peut être). Car tout en étudiant le boitier ancien, les Dr Daren et Taylor avaient continué de marcher dans les couloirs déserts de la cité. Enfin, ils avaient juste parcouru un premier couloir, tout en évitant les nombreuses caisses toujours disséminées dans l’allée, mais cela était maintenant plus aisé avec le retour du courant.
Il y faisait froid, mais heureusement, les deux scientifiques qui avaient avant travaillé dans la salle souterraine étaient bien équipés : température moyenne, 0°C. Enfin, il faisait beaucoup plus froid à l’extérieur, cela aussi avait intrigué le Dr Daren ... Ca n’est donc pas la dizaine de degré dans les couloirs qui gênaient les deux amis, mais le manque de repères. Tous les couloirs étaient semblables, et James avait peur de se tromper à chaque intersection. Rebrousser chemin était une tâche plus compliqué qu’il ne l’aurait imaginé, mais ils avançaient, dans la bonne direction, ou du moins ils l’espéraient. Le malaise qui avait accompagné le Dr Taylor à l’aller touchait maintenant le Dr Daren au retour. La sensation d’être observé, suivit. De ne pas être seul. Mais pour ne pas être pris pour un fou par l’archéologue, le scientifique ne partagea pas son sentiment, il se contentait de suivre en silence son ami, regardant quelque fois derrière lui...

Enfin, au détour d’un énième couloir, un endroit plus grand se dessina sur l’écran du boitier ancien. Ils étaient entrés dans une autre allée, au bout de laquelle une lumière orange plus intense que celle du couloir baigné l’ouverture qui donnée dans la salle suivante. Ils avancèrent encore, les premières consoles se dessinaient sur l’écran du boitier translucide, puis l’autre écran, bien plus imposant, se dessina, représenté par un long et fin trait bleu. Quand les deux disparus arrivèrent au milieu du couloir, quelque chose d’autre apparut sur le petit écran, à la grande surprise des deux scientifiques.
Deux autres points bleus ...

Pour ménager le suspense, tu sais t'y prendre

Les terriens lactéens vont (enfin) rencontrer leurs homologues


Personnellement, j'veux la suiteuh !

La première chose qui me vient à l'esprit, c'est : pourquoi ce titre, "Transparence" ?

Bon, ensuite, c'est peut-être moi - je commence à fatiguer - mais j'ai eu un peu de mal au moment de la scène du téléphone entre le colonel Hawkins, le colonel Slanwer et le général *manque cruellement d’inspiration*, à savoir qui était qui.

Pour le nom du général, je propose... Curtberth !

Sinon, c'est un vrai plaisir de retrouver ton style d'écriture... Retrouver le cours des évènements sur cette bonne vieille Terre bis, c'est vraiment agréable. Du coup, j'attends la suite avec encore plus d'impatience qu'avant !
Comme l'a dit webkev, tu maîtrises bien le suspence... C'est vraiment éprouvant pour les nerfs, la façon dont les terriens et... heu... les terriens... se tournent autour.

Au fait, quel symbole s'est planté dans le bras du docteur Naric ?

Ah, oui, je pense que la portée des scanners Astre est bien plus importante qu'une dizaine de mètres... Pour connaître la portée exacte, je te conseille de te reporter à ce topic