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| Le space-opéra face aux nouveautés scientifiques | |
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Mat Le Pharaon
Nombre de messages : 5127 Age : 34 Localisation : Amiens
| Sujet: Le space-opéra face aux nouveautés scientifiques Mer 3 Aoû 2011 - 16:47 | |
| Je me faisais récemment la réflexion qu'un faisant-office-de-Star Trek avec une volonté de rigueur, dont les bases seraient posées de nos jours, aurait à composer avec des notions nouvelles, généralement évoquées, pour la plupart des gens, sous le filtre relativement abstrait des théories scientifiques sérieuses. Théories dont souvent, il est difficile de se faire une représentation matérielle. D'autant que la frontière entre le très théorique et le démontré n'est pas forcément toujours très claire pour une personne extérieure à la recherche.
De quelle manière les univers de Babylon 5, Star Trek... devraient-ils en théorie être modifiés de manière "tangible", à hauteur de données économiques, tactiques, géopolitiques... par la matière noire et l'énergie sombre? Quid des théories sur la présence d'antimatière "naturelle" dans notre espace? Sous quelle forme, avec quelles implications?
Depuis une première découverte en 1992, on recense selon Wiki, au 29 juin 2011, 564 exoplanètes, sachant que la progression des techniques est censée rendre la moisson croissante. Quel genre d'effectif minimum peut-on en attendre en... 2100?
Quel rôle "logique" le sempiternel trou noir pourrait-il à priori jouer dans ce genre d'univers? Et toutes les notions et théories de cordes, branes...?
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| | | fangate1 Commandant Cyborg
Nombre de messages : 546 Age : 39
| Sujet: Re: Le space-opéra face aux nouveautés scientifiques Mer 3 Aoû 2011 - 23:44 | |
| - Citation :
- De quelle manière les univers de Babylon 5, Star Trek... devraient-ils en théorie être modifiés de manière "tangible", à hauteur de données économiques, tactiques, géopolitiques... par la matière noire et l'énergie sombre?
Dans les univers SF que tu cites, il y a une utilisation de l'hyper-espace, les voyages interstellaire ne sont donc pas affectés par la matière noire et l'énergie sombre, il n'y a donc pas de répercussions sur les planètes. - Citation :
- Depuis une première découverte en 1992, on recense selon Wiki, au 29 juin 2011, 564 exoplanètes, sachant que la progression des techniques est censée rendre la moisson croissante. Quel genre d'effectif minimum peut-on en attendre en... 2100?
10 ans = 500 exoplanètes - 100 ans = 5000 exoplanètes découvertes en 2100 au rythme actuel.. Il faudrait une boule de crystal pour te répondre précisement, on ne sait pas si la recherche sur la découverte d'exoplanètes va s'accélérer ou non dans l'avenir, ça dépend surement du financement des recherches sur tout ce temps. C'est quand même très récent la découverte de la première exoplanète, je me demande si les astronomes avant la découverte en 1992(de la 1ère EXO), s'ils soupconnaient l'existence de planètes en orbite autour de certaine étoiles grâce à differends calculs? (calcul de la masse d'un système par ex;. bon ça me dépasse tout ça^) |
| | | Kezako Gouverneur Planétaire à Mandibules
Nombre de messages : 1179 Age : 32 Localisation : Bruxelles
| Sujet: Re: Le space-opéra face aux nouveautés scientifiques Mer 3 Aoû 2011 - 23:46 | |
| - Citation :
- 10 ans = 500 exoplanètes - 100 ans = 5000 exoplanètes découvertes en 2100 au rythme actuel..
Sauf que ce n'est pas comme cela que cela fonctionne, ce n'est pas constant mais bien exponentielle. Je ne sais pas si quelqu'un dispose d'une source à ce sujet. |
| | | Mat Le Pharaon
Nombre de messages : 5127 Age : 34 Localisation : Amiens
| Sujet: Re: Le space-opéra face aux nouveautés scientifiques Mer 3 Aoû 2011 - 23:58 | |
| - Citation :
- Dans les univers SF que tu cites, il y a une utilisation de l'hyper-espace, les voyages interstellaire ne sont donc pas affectés par la matière noire et l'énergie sombre, il n'y a donc pas de répercussions sur les planètes.
Pas dans Star Trek... Et puis, même dans un univers avec hyperespace, il y a forcément des déplacements conventionnels de différente durée et nature à un moment ou à un autre, même probablement quotidiennement (c'est le cas dans B5, SW, SG, BSG...) . Sans même évoquer de possibles époques spatiales antérieures à sa découverte. D'ailleurs, rien ne dit que l'existence de ces données de navigation dans notre espace-temps de référence ne peut pas avoir de répercussion sur l'hyperespace utilisé, en fonction de la manière dont les auteurs l'ont pensé (dans SW, il est intriqué dans l'espace normal et des facteurs tels que la gravité influencent l'un en influençant l'autre) Et dans tous les cas, ce serait intéressant de comprendre ce que "sont" à priori l'énergie sombre et la matière noire, concrètement, à échelle humaine. Même pour le premier cosmonaute venu, pendu à son Soyouz.^^ - Citation :
- Sauf que ce n'est pas comme cela que cela fonctionne, ce n'est pas constant mais bien exponentielle.
Je ne sais pas si quelqu'un dispose d'une source à ce sujet. Je sais juste que selon les médias, certains scientifiques attendent une avalanche d'exomondes avec les télescopes Darwin... |
| | | Warrius Routard Interstellaire
Nombre de messages : 305 Age : 36 Localisation : Ca te regarde pas.
| Sujet: Re: Le space-opéra face aux nouveautés scientifiques Jeu 4 Aoû 2011 - 0:21 | |
| D'ici moins de 5 ans, nous aurons découvert autant voire plus d'exoplanètes qu'il n'en a été découvert depuis 1992. Pourquoi ? Parce qu'on a mis au point des techniques de plus en plus avancées pour trouver ces planètes, qu'on a balancé dans l'espace des satellites pour traquer ces planètes et qu'on alloue beaucoup de budgets à ces découvertes. Alors on va ptet pas avoir des avalanches de planètes, mais on va en connaitre de plus en plus et surtout, les techniques actuelles permettent de découvrir des planètes de plus en plus petites. Avant, on ne découvrait presque que des planètes gazeuses d'un gabarit proche de celui de saturne, voire plus gros. Aujourd'hui, on parvient à découvrir des planètes telluriques qui sont 2 à 3 fois plus grosses que la Terre, alors d'ici à trouver des planètes identiques à la Terre, ça ne serait pas impossible.
Après, d'une je ne connais ni B5, ni ST (de nom oui, mais après, j'ai jamais vu le moindre épisode ...), et de deux, je ne connais pas suffisemment les sujets tels que la matière noire, l'énergie sombre et toutes ces théories pour expliquer les incohérences dans les autres théories expliquant le fonctionnement de l'univers. Je ne pense donc pas que je me prononcerai plus avant là dessus. |
| | | ketheriel Conquérant Itinérant
Nombre de messages : 1441 Age : 44
| Sujet: Re: Le space-opéra face aux nouveautés scientifiques Jeu 4 Aoû 2011 - 2:00 | |
| - Citation :
- Parce qu'on a mis au point des techniques de plus en plus avancées pour trouver ces planètes, qu'on a balancé dans l'espace des satellites pour traquer ces planètes et qu'on alloue beaucoup de budgets à ces découvertes.
Contrairement à ce que tu penses les budgets pour ce type de recherche sont assez restreints. Au point même de devoir faire des calculateurs via des cartes graphiques au lieu d'avoir des calculateurs dédiés (la chance est que d'une année sur l'autre l'informatique allant si vite que l'on rattrape très vite la puissance de calculateurs dédiés). En revanche, tu as parfaitement raison sur les techniques qui sont de plus en plus performantes (cela va avec la technologie) qui permettent vraiment d'accélérer ce type de découverte. - Citation :
Je sais juste que selon les médias, certains scientifiques attendent une avalanche d'exomondes avec les télescopes Darwin... De toute façon, on sait depuis la découverte des premières exoplanètes que le nombre de système planétaire dans notre galaxie se compte en milliards. Donc la technique aidant, on va en trouver de plus en plus et en effet de façon exponentielle. - Citation :
- C'est quand même très récent la découverte de la première exoplanète, je me demande si les astronomes avant la découverte en 1992(de la 1ère EXO), s'ils soupconnaient l'existence de planètes en orbite autour de certaine étoiles grâce à differends calculs? (calcul de la masse d'un système par ex;. bon ça me dépasse tout ça^)
Tout le monde savait qu'il y avait des planètes autour de nombreuses étoiles et cela bien avant la découverte de la première exo. On avait notre système solaire comme exemple parfait et nous savions que l'univers était isomorphe. A partir du moment où les règles de la physique s'appliquait à tout système dans l'univers, il était logique que des systèmes stellaires aient un cortège de planètes. C'était une évidence, il ne manquait plus que la confirmation par l'observation. De la même façon, tout le monde sait qu'il y a de la vie ailleurs, il suffit juste de le confirmer par observation. - Citation :
- De quelle manière les univers de Babylon 5, Star Trek... devraient-ils en théorie être modifiés de manière "tangible", à hauteur de données économiques, tactiques, géopolitiques... par la matière noire et l'énergie sombre? Quid des théories sur la présence d'antimatière "naturelle" dans notre espace? Sous quelle forme, avec quelles implications?
Cela est très difficile à dire, car cela dépend si les prochaines séries et oeuvres SF sont construites par des fans de science fiction ou pas. Si ce n'est pas le cas on se retrouve avec le dernier star trek (un bouse aussi bien niveau scénario que scientifiquement parlant). En revanche si ce sont des fans de SF (ou des personnes ayant le souci de coller à la science, comme l'était roddenberry) là c'est une toute autre histoire. Il est globalement clair qu'on tendra plutôt à éliminer les théories farfelues pour tendre vers du réalisme plus tangibles. D'ailleurs on commence à plutôt voir en SF du survival type falling skies que des trucs plus compliqués à la Star trek. Mais si un jour on se retrouve avec un St like ou B5 like, on tendra vers un recentrage plus réaliste des technologies. Vaisseaux spatiaux adoptant des trajectoires semi parabolique, disparition des plasma SG pour les lasers, les godsticks, les gauss/coil gun. disparitions des chasseurs au profit des drones a comportement crédible dans l'espace. En revanche la matière noire et l'énergie noire n'ont aucun avenir parce que par définition ce n'est qu'une appellation pour des composantes que l'on ne comprend pas et que l'on interprète/explique certains phénomènes par ces hypothèses sans pouvoir en définir les contours. A priori, la plupart des futures oeuvres SF vont éviter d'incorporer des éléments si peu tangibles et incompris. Je pense que les space opera vont devenir beaucoup moins "grands". On avait l'habitude de traverser des régions entières de la galaxie rapidement...je pense que l'on va petit à petit tendre vers du star hunter/firefly à ce niveau. Et que même si on fait du "supraluminique" , on va prendre en compte que l'univers est réellement vaste et qu'aller d'une étoile à une autre est plus compliqué que prévu. (l'enthousiasme des années 60/80 sur le sujet est en train de retomber il me semble) A moins bien sur d'une découverte/percée technologique ou de l'engouement hypothétique d'une nouvelle théorie. |
| | | Artheval_Pe Chief of Spatial Operations
Nombre de messages : 3590 Age : 33 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Le space-opéra face aux nouveautés scientifiques Jeu 4 Aoû 2011 - 6:57 | |
| - Citation :
- De quelle manière les univers de Babylon 5, Star Trek... devraient-ils en théorie être modifiés de manière "tangible", à hauteur de données économiques, tactiques, géopolitiques... par la matière noire et l'énergie sombre? Quid des théories sur la présence d'antimatière "naturelle" dans notre espace? Sous quelle forme, avec quelles implications ?
Pour compléter ketheriel, notamment sur ce qui ne relève pas des sciences de la nature, je pense qu'à l'avenir, si le Space Opera fait son retour, on verra beaucoup moins souvent de visions d'une humanité unifiée (encore moins sous domination anglo-saxonne). Firefly était intéressant dans le sens où la série partait d'une culture humaine à dominante americano-chinoise. Mais à l'avenir, je pense que si les auteurs de science-fiction se basent sur les relations internationales actuelles, ils auront tendance à beaucoup plus nuancer le caractère uni de l'humanité et de la Terre que ce qu'on a pu voir par le passé. Starfleet, l'Earth Alliance et consorts me donnent l'impression d'être une vision un peu optimiste de fin du XXème siècle pensant qu'après la guerre froide (quelle que soit la manière dont elle se terminerait, que ce soit par coexistence de deux blocs ou domination de l'hyperpuissance américaine), le monde tendrait lentement vers une relative unité. L'éclatement vers des relations internationales d'autant plus multipolaires depuis le début des années 2000 tend à montrer le contraire. Il est fort possible que diverses nations ou puissances régionales continuent longtemps à exister et qu'elles partent séparément dans l'espace à terme. L'autre aspect, c'est que la conquête spatiale pourrait être beaucoup plus lente que ce qu'on espérait pendant la guerre froide ou même encore dans les années 1990. The Economist titrait récemment sur ce sujet là. L'intérêt économique à aller envoyer l'homme explorer le système solaire est extrêmement limité (en tout cas l'intérêt à court et moyen terme). Du coup, dans un contexte où les puissances publiques sont sans le sou et risquent d'être embourbés pour dix ans (ou plus) dans une récession, il y a peu de chances qu'elles continuent à attribuer les sommes nécessaires à la course à l'espace. L'un des leaders dans ce domaine, les Etats-Unis, avait déjà annoncé de considérables restrictions durant le mandat Obama. Avec les réductions de dépenses que va devoir réaliser la commission bipartisane dans les mois à venir, même si la NASA n'est pas directement dans le collimateur, il y a peu de chances qu'elle en sorte intacte et encore moins renforcée. Après, pour en revenir aux points abordés par ketheriel, il est aussi fort probable que le space opera des décennies à venir se concentre sur un système stellaire, et probablement le notre, à la manière d'Universal War One qui se contente (hormis pour les nouveautés exotiques introduites justement dans l'histoire), d'un niveau technologique quasi-envisageable actuellement. Cependant, on parle bien là de Space Opera consacré à l'humanité et désirant adopter une vision à moyen terme (à l'échelle de l'histoire). Rien n'empêchera à l'avenir des auteurs de se détacher complètement de ça et de livrer des visions d'une humanité dans 15 000 ans dont les évolutions n'ont plus grand rapport avec ce qu'on peut voir actuellement, ou encore présenter des civilisations uniquement extraterrestres sans rapport avec la terre. Je pense notamment à ce qu'on peut lire chez Iain M. Banks, par exemple. - Citation :
Quel rôle "logique" le sempiternel trou noir pourrait-il à priori jouer dans ce genre d'univers? Pas grand chose. Si je me souviens bien, le bulbe galactique est inhabitable (ou du moins peu propice à l'apparition de la vie) donc il y a peu de chance qu'on s'amuse à aller se balader près du trou noir géant du centre de la Galaxie. Pour le reste, il suffit de les éviter. Comme on a peu de raisons d'aller se balader dans des systèmes stellaires où les étoiles sont mortes, il y a peu de chances que des voyageurs de l'espace tombent sur un trou noir. |
| | | fangate1 Commandant Cyborg
Nombre de messages : 546 Age : 39
| Sujet: Re: Le space-opéra face aux nouveautés scientifiques Ven 5 Aoû 2011 - 0:10 | |
| - Citation :
- Tout le monde savait qu'il y avait des planètes autour de nombreuses étoiles et cela bien avant la découverte de la première exo. On avait notre système solaire comme exemple parfait et nous savions que l'univers était isomorphe. A partir du moment où les règles de la physique s'appliquait à tout système dans l'univers, il était logique que des systèmes stellaires aient un cortège de planètes. C'était une évidence, il ne manquait plus que la confirmation par l'observation. De la même façon, tout le monde sait qu'il y a de la vie ailleurs, il suffit juste de le confirmer par observation.
- Citation :
- il était logique que des systèmes stellaires aient un cortège de planètes. C'était une évidence
Oui c'était évident, logique aussi, je me demande juste si les chercheurs en astronomie de l'époque avant 1990 avaient une vraie preuve indirecte, un peu comme celle qui suppose par des calculs l'existance de la matière noire(chose qui elle ressemble pas mal à du vent/fantasme es scientifique^^ quand même pour l'instant). - Citation :
- De la même façon, tout le monde sait qu'il y a de la vie ailleurs,
Moi je suppose qu'il y a de forte chance qu'il y ait de la vie dans l'univers vu le nombre astronomique d'étoiles. Tout le monde sait qu'il y a de la vie? Tu t'avances un peu là, faut voir chez les astronomes ce qu'ils en pensent eux. Se baser sur 1 exemple de vie (la terre) et dire qu'il y a de la vie ailleurs, c'est un peu juste.Il y a les expérience en labo, où les chercheurs arrivent à créer des acides aminés dans un environnement de Terre primitive qui font penché la balance pour une vie extraterrestre. Pas de preuve pour l'instant mais c'est logique de penser qu'il y a de la vie ailleurs. (la nasa doit lancer un rover cette année sur Mars je crois ? Warrius ! on aura peut-être la réponse bientôt avec cette mission) Une SF réaliste , déjà on abandonne le supraluminique, pas de compensateur inertiel à la SG, pas de bouclier, pas de vaisseau de plus 10000 t car je vois mal un vaisseau plus lourd voler et ne pas se briser en deux lors d'accélération brutale et avec une accélération linéaire ça ira mais vla la puissance qui faudra pour lui faire atteindre des vitesse très élevé avec un poid si énorme, vitesse permettant de faire du voyage entre planète d'un même système, le voyage interstellaire sera possible mais en plusieurs années. Bref si on respecte trop certaine lois physique, on risque de s'ennuyer devant cette série réaliste, pas beaucoup d'aliens, des combats aux lasers avec des millions de km séparant les vaisseaux(SG est pas réaliste au niveau combat spatial, mais c'est quand même bien quand les vaisseaux gentils et ennemis qui se tirent dessus tiennent dans la même image, plus cool à voir quoi) des vaisseaux riquiquis donc aussi. Bon faut surtout pas tomber dans la surenchère technologique non plus comme dans la fin de SG, téléporteurs qui sauvent SG1 au dernier moment, boucliers invincibles et armes trop puissantes.
Dernière édition par fangate1 le Ven 5 Aoû 2011 - 0:34, édité 1 fois |
| | | Kezako Gouverneur Planétaire à Mandibules
Nombre de messages : 1179 Age : 32 Localisation : Bruxelles
| Sujet: Re: Le space-opéra face aux nouveautés scientifiques Ven 5 Aoû 2011 - 0:24 | |
| Et pas de son dans l'espace |
| | | fangate1 Commandant Cyborg
Nombre de messages : 546 Age : 39
| | | | Kezako Gouverneur Planétaire à Mandibules
Nombre de messages : 1179 Age : 32 Localisation : Bruxelles
| Sujet: Re: Le space-opéra face aux nouveautés scientifiques Ven 5 Aoû 2011 - 0:46 | |
| Firefly l'a fait pour l'absence de son par exemple et c'était très réussi (Une musique en arrière plan et c'est joué). Il suffit d'avoir un tant soit peu d'imagination et on peut combler pas mal de vides dus à un respect plus ou moins stricte de la science (Même si là c'est un exemple très simple à gommer). |
| | | Vyslanté Conquérant Itinérant
Nombre de messages : 1463 Age : 30 Localisation : Banana State Building, dernier étage, dans un fauteuil présidentiel de maître du monde en cuir véritable de plastique.
| Sujet: Re: Le space-opéra face aux nouveautés scientifiques Ven 5 Aoû 2011 - 10:10 | |
| (A propos de https://le-multivers.forumpro.fr/t2963p90-obama-n-a-pas-rendez-vous-avec-la-lune , page 7) A noter que ce nouveau rover, baptisé Curiosity devait au départ embarquer une caméra 3D pour filmer Mars en relief. "Gadget" annulé pour causes budgétaires. - Citation :
- Il y a une autre mission visant à expédier un rover sur Mars, sous l'égide de l'ESA avec collaboration de la NASA, le programme ExoMars, qui regroupe 3 projets en réalité : un satellite, un attérisseur statique et un rover. Le satellite, ExoMars GTO, et l'attérisseur, ExoMars EDL, seront lancés simultanément en 2016, tandis que le rover partira en 2018. Au départ, deux rovers étaient prévus, un ESA, un NASA, mais celui de la NASA a été annulé et il n'y aura finalement d'un appareil conjoint plus gros que celui initialement prévu.
D'ailleurs, la Russie n'est pas en reste avec la mission Phobos Grunt, qui, certes, ne concerne que l'un des satellites martiens, mais reste néanmoins extrêmement ambitieuse. - Citation :
- 10 ans = 500 exoplanètes - 100 ans = 5000 exoplanètes découvertes en 2100 au rythme actuel.
Kezako l'a dit, nous avons plus affaire à un rythme exponentiel. Et si l'on ajoute à ça le plus-d'un-millier de planète que l'équipe de Kepler déclare avoir découvert, en 2100 nous nous retrouverions plutôt avec une ou deux dizaine de milliers de planètes... Quand à ce que cela change dans les univers de space opera... Peut-être à mieux "situer" l'action, à la faire se dérouler sur des lieux réels... Peut-être une nouvelle dénomination des planètes : si l'on prend B5 comme exemple, toutes les planètes inhabitées avec un nom du genre Sigma 957 ou Epsilon 3 pourraient avoir un nom plus... "correct", formé de celui de l'étoile, puis d'une lettre selon l'ordre de découverte. |
| | | ketheriel Conquérant Itinérant
Nombre de messages : 1441 Age : 44
| Sujet: Re: Le space-opéra face aux nouveautés scientifiques Ven 5 Aoû 2011 - 13:55 | |
| - Citation :
- Moi je suppose qu'il y a de forte chance qu'il y ait de la vie dans l'univers vu le nombre astronomique d'étoiles. Tout le monde sait qu'il y a de la vie? Tu t'avances un peu là, faut voir chez les astronomes ce qu'ils en pensent eux. Se baser sur 1 exemple de vie (la terre) et dire qu'il y a de la vie ailleurs, c'est un peu juste.Il y a les expérience en labo, où les chercheurs arrivent à créer des acides aminés dans un environnement de Terre primitive qui font penché la balance pour une vie extraterrestre. Pas de preuve pour l'instant mais c'est logique de penser qu'il y a de la vie ailleurs. (la nasa doit lancer un rover cette année sur Mars je crois ? Warrius ! on aura peut-être la réponse bientôt avec cette mission)
Non je ne m'avance pas c'est une simple déduction logique. La "Vie" que nous connaissons se résume a des prérequis simples : une planète dans une zone d'habitation viable, de l'eau liquide et de l'oxygène (les 2 vont un peu ensemble). Il n'y a aucun besoin de découvrir une de ces planètes pour être certains qu'il y en a une adéquate. De l'eau y en a partout aussi bien sur Terre, la lune que sur Mars ou ailleurs, idem pour l'oxygène qui se trouve même dans des nuages stellaires. Il ne reste plus qu'à démontrer qu'il existe des planètes dans la zone de viabilité (pas trop loin et pas trop proche de son étoile). En simple terme de probabilité, il est évident que des planètes sur les milliards de systèmes stellaires de la voie lactée sont dans cette configuration. De même on a découvert 2 exo planètes qui sont dans cette zone de viabilité a à peine une vingtaine d'AL (exemple Gliese 581 ) Donc la question n'est pas de savoir si la vie existe mais de savoir quand nous la découvriront. - Citation :
- pas de vaisseau de plus 10000 t car je vois mal un vaisseau plus lourd voler et ne pas se briser en deux lors d'accélération brutale et avec une accélération linéaire ça ira mais vla la puissance qui faudra pour lui faire atteindre des vitesse très élevé avec un poid si énorme,
La masse n'a absolument aucune incidence réelle, hormis pour le passage sol-->espace. De même dans l'espace une accélération brutale est totalement idiot, la meilleure façon de voyager en subluminique est d'utiliser une accélération constante relativement faible mais sur une longue durée. (propulsion ionique par exemple). Cela permet d'atteindre des vitesses bien plus élevées qu'avec une propulsion ayant une énorme poussée mais avec un autonomie très faible. C'est ce qui est utilisé pour nos sondes actuellement...c'est bien parce que c'est plus performant dans un environnement avec ces distances si grandes. - Citation :
- Firefly l'a fait pour l'absence de son par exemple et c'était très réussi (Une musique en arrière plan et c'est joué). Il suffit d'avoir un tant soit peu d'imagination et on peut combler pas mal de vides dus à un respect plus ou moins stricte de la science (Même si là c'est un exemple très simple à gommer).
Clairement. Le son dans l'espace n'est absolument rédhibitoire, ce n'est qu'une question de mise en scène. On est doué ou on ne l'est pas tout simplement^^ Les batailles spatiales à la starwars ou autres ce n'est issu que de l'ignorance de scénaristes de comment se déroulerait dans l'espace ce type de conflit...ils fond donc ce qu'ils connaissent un simili de bataille terrestre qu'ils transposent. Mais plus les connaissances se populariseront plus on tendra vers une approche plus réaliste. |
| | | Warrius Routard Interstellaire
Nombre de messages : 305 Age : 36 Localisation : Ca te regarde pas.
| Sujet: Re: Le space-opéra face aux nouveautés scientifiques Ven 5 Aoû 2011 - 14:24 | |
| Quand je parlais des exoplanètes telluriques de taille "proche" de celle de la Terre, c'est au système Gliese 581 auquel je pensais, mais je me rappellais plus tu nom, merci Ketheriel pour ce rappel. Et en plus des 2 planètes confirmées dans la zone viable, il y en a une troisième qui pourrait s'y trouver, plus 2 planètes trop proches pour être viables et éventuellement un de plus trop loin cette fois pour être viable. Et quand je parle de taille "proche" de celle de la Terre, je mets beaucoups de guillemets, parce que la plus petite du système, Gliese 581e fait tout de même dans les 1,7/1,8 fois la masse terrestre, ces planètes sont donc tout de même assez massives. |
| | | Mat Le Pharaon
Nombre de messages : 5127 Age : 34 Localisation : Amiens
| Sujet: Re: Le space-opéra face aux nouveautés scientifiques Ven 5 Aoû 2011 - 15:28 | |
| - Citation :
- En revanche la matière noire et l'énergie noire n'ont aucun avenir parce que par définition ce n'est qu'une appellation pour des composantes que l'on ne comprend pas et que l'on interprète/explique certains phénomènes par ces hypothèses sans pouvoir en définir les contours. A priori, la plupart des futures oeuvres SF vont éviter d'incorporer des éléments si peu tangibles et incompris.
Mais concrètement, si on veut faire un space-opéra incorporant ces questions à l'heure actuelle, ce qui correspond à la matière noire, l'énergie sombre ou l'antimatière naturelle ne constitue pas des facteurs perceptibles (ou même actifs à quelque niveau que ce soit) pour le système logistique, économique, militaire, géopolitique, d'un space-opera? Il n'y aurait rien qu'on sache adapter en fonction de cela? - Citation :
- Et que même si on fait du "supraluminique" , on va prendre en compte que l'univers est réellement vaste et qu'aller d'une étoile à une autre est plus compliqué que prévu. (l'enthousiasme des années 60/80 sur le sujet est en train de retomber il me semble)
Paradoxalement, si on se reporte aux illustrations et scénarios depuis la littérature française de la fin du dix-neuvième siècle jusqu'aux pulps US des années 30-40, eux avaient parfaitement saisi la richesse et le potentiel de la réalité de l'espace environnant. Vénus, la Lune, Mars, Titan, Io, Ganymède... à l'honneur, et une incartade occasionnelle du côté d'Alpha du Centaure ou de Bételgeuse était le maximum de la démesure^^ La moindre illustration d'une petite civilisation locale logeant sur une lune secondaire de Jupiter ou de Saturne était plus riche en histoires, en visuels et en idées que l'ensemble des galaxies Pégase, Ida et Origin réunies. - Citation :
- je pense qu'à l'avenir, si le Space Opera fait son retour, on verra beaucoup moins souvent de visions d'une humanité unifiée (encore moins sous domination anglo-saxonne).
Si on prend l'Alliance Terrienne comme référence, ça se discute. Il ne s'agit que de la confédération instable et terriblement disparate des mentalités nationales et des constructions étatiques et inter-étatiques qui le veulent bien (plus ou moins d'ailleurs, avec des guerres terrestres de grande ampleur entre membres) . - Citation :
- L'éclatement vers des relations internationales d'autant plus multipolaires depuis le début des années 2000 tend à montrer le contraire.
L’aspect multipolaire oui, mais l'aspect réseau/organisation aussi. On arrivera peut-être à un oecoumène sans rien à voir avec un état-nation ou même une fédération efficace, mais plutôt une forme inédite d'équilibre nébuleux "sans tête" basé sur l’interaction étroite et multilatérale (internet, finances, agences supranationales...) entre entités de formes très divergentes (états, communautés, firmes multinationales, associations, tribunaux, mécènes, organisation internationales) , et peut-être le maintien d'un simili ONU/OTAN/G20 tourné vers la défense et un arbitrage interne en général. - Citation :
- Il est fort possible que diverses nations ou puissances régionales continuent longtemps à exister et qu'elles partent séparément dans l'espace à terme.
La Chine pourrait avoir ce genre d'idées... Après, je doute qu'on ait jamais l'ambition et les moyens de donner de tels programmes solitaires à l'ESA ou à la JAXA. Quant à la NASA elle-même, on sait désormais que tout projet tant soit peu ambitieux sera rejeté s'il n'est pas précisément soutenu par les économies étrangères. Le vautrage de l'idéal américano-lunaire de W. Bush le rappelle^^ Pour Roskomos ou le programme spatial Indien, par contre, je ne vois pas trop quelle ligne de conduite ils auraient en particulier... même si je me souviens via Warrius de projets Russes extrêmement ambitieux. - Citation :
- L'autre aspect, c'est que la conquête spatiale pourrait être beaucoup plus lente que ce qu'on espérait pendant la guerre froide ou même encore dans les années 1990. The Economist titrait récemment sur ce sujet là. L'intérêt économique à aller envoyer l'homme explorer le système solaire est extrêmement limité (en tout cas l'intérêt à court et moyen terme). Du coup, dans un contexte où les puissances publiques sont sans le sou et risquent d'être embourbés pour dix ans (ou plus) dans une récession, il y a peu de chances qu'elles continuent à attribuer les sommes nécessaires à la course à l'espace. L'un des leaders dans ce domaine, les Etats-Unis, avait déjà annoncé de considérables restrictions durant le mandat Obama. Avec les réductions de dépenses que va devoir réaliser la commission bipartisane dans les mois à venir, même si la NASA n'est pas directement dans le collimateur, il y a peu de chances qu'elle en sorte intacte et encore moins renforcée.
En parallèle il y a émergence d'un facteur privé, même s'il est encore embryonnaire. - Citation :
- Une SF réaliste , déjà on abandonne le supraluminique, pas de compensateur inertiel à la SG, pas de bouclier, pas de vaisseau de plus 10000 t car je vois mal un vaisseau plus lourd voler et ne pas se briser en deux lors d'accélération brutale et avec une accélération linéaire ça ira mais vla la puissance qui faudra pour lui faire atteindre des vitesse très élevé avec un poid si énorme, vitesse permettant de faire du voyage entre planète d'un même système, le voyage interstellaire sera possible mais en plusieurs années. Bref si on respecte trop certaine lois physique, on risque de s'ennuyer devant cette série réaliste, pas beaucoup d'aliens, des combats aux lasers avec des millions de km séparant les vaisseaux(SG est pas réaliste au niveau combat spatial, mais c'est quand même bien quand les vaisseaux gentils et ennemis qui se tirent dessus tiennent dans la même image, plus cool à voir quoi) des vaisseaux riquiquis donc aussi.
Réfléchir à propos de certains nouveaux points n'oblige pas forcément à "purger" radicalement l'ensemble des libertés prises par le genre^^ - Citation :
- De même on a découvert 2 exo planètes qui sont dans cette zone de viabilité a à peine une vingtaine d'AL (exemple Gliese 581 )
Et je me demandais, quel serait l'effet du surplus gravitationnel, à court et long terme, si on pouvait y expédier des cosmonautes? Est-ce plus ou moins problématique que, dans l'autre sens, le déficit Martien? |
| | | ketheriel Conquérant Itinérant
Nombre de messages : 1441 Age : 44
| Sujet: Re: Le space-opéra face aux nouveautés scientifiques Ven 5 Aoû 2011 - 18:44 | |
| - Citation :
- Mais concrètement, si on veut faire un space-opéra incorporant ces questions à l'heure actuelle, ce qui correspond à la matière noire, l'énergie sombre ou l'antimatière naturelle ne constitue pas des facteurs perceptibles (ou même actifs à quelque niveau que ce soit) pour le système logistique, économique, militaire, géopolitique, d'un space-opera? Il n'y aurait rien qu'on sache adapter en fonction de cela?
C'est compliqué de faire intervenir quelque chose dont on a aucune connaissance sauf que ça existe mais dont on ne sait pas la nature et l'influence. - Citation :
Paradoxalement, si on se reporte aux illustrations et scénarios depuis la littérature française de la fin du dix-neuvième siècle jusqu'aux pulps US des années 30-40, eux avaient parfaitement saisi la richesse et le potentiel de la réalité de l'espace environnant. Vénus, la Lune, Mars, Titan, Io, Ganymède... à l'honneur, et une incartade occasionnelle du côté d'Alpha du Centaure ou de Bételgeuse était le maximum de la démesure^^ La moindre illustration d'une petite civilisation locale logeant sur une lune secondaire de Jupiter ou de Saturne était plus riche en histoires, en visuels et en idées que l'ensemble des galaxies Pégase, Ida et Origin réunies. Oui et c'est parfaitement logique (pas que SG a un univers vide) avant la course à l'espace. Les Hommes avaient tous l'impression que l'espace était inaccessible ou presque et surtout immensément vaste. Avec la course à l'espace, ils se sont mis a rêver de pouvoir aller loin, très loin et rapidement. Et maintenant avec le quasi abandon de l'espace du moins pour cette décennie (hormis des robots), on va voir un repli petit à petit vers des distances moins importantes (on voit déjà des séries tendre vers ça). - Citation :
- La Chine pourrait avoir ce genre d'idées...
Après, je doute qu'on ait jamais l'ambition et les moyens de donner de tels programmes solitaires à l'ESA ou à la JAXA. Quant à la NASA elle-même, on sait désormais que tout projet tant soit peu ambitieux sera rejeté s'il n'est pas précisément soutenu par les économies étrangères. Le vautrage de l'idéal américano-lunaire de W. Bush le rappelle^^ Pour Roskomos ou le programme spatial Indien, par contre, je ne vois pas trop quelle ligne de conduite ils auraient en particulier... même si je me souviens via Warrius de projets Russes extrêmement ambitieux. Franchement, il ne faut pas se voiler la face, les seuls capables d'établir un projet spatial réel ambitieux ce sont les américains. L'Europe est incapable d'investir un minimum là dedans et ne le veut pas. La russie n'a pas les moyens financiers et pas de programme de développement. Tous les projets qu'ils ont se basent sur des acquis soviétiques...Pour les autres pays ils sont très loin de pouvoir ne serait-ce qu'avoir la technologie en question. En fait ces projets sont conditionnés par la vivacité d'un pays. C'est à dire la vision/le rêve qui entraine la volonté politique, les avancées technologiques et bien sur la conjoncture économique (mais cette dernière n'est pas rédhibitoire). Actuellement, on sait que les USA redresseront un jour la barre économiquement, tout simplement parce qu'ils ont les prérequis pour le faire de façon inaliénable (ça mettra plus ou moins de temps mais ça sera le cas). Ils ont la vision et le rêve que l'on peut voir via la puissance de son industrie culturelle. Le nombre de films et de séries l'atteste. Et lorsqu'un pays a le rêve, la vision, la volonté politique, il a aussi invariablement le développement technologique (c'est lié, tout simplement parce que développer quelque chose se fait à partir d'une vision à long terme). Tant que les gens ont cette vision exploratrice, il y a de grandes possibilités d'évolutions positives dans le domaine. Si cette vision s'estompe voire disparait là on est vraiment mal^^ - Citation :
- Et je me demandais, quel serait l'effet du surplus gravitationnel, à court et long terme, si on pouvait y expédier des cosmonautes?
Est-ce plus ou moins problématique que, dans l'autre sens, le déficit Martien? Le déficit martien pose des problèmes principalement en terme d'atrophie musculaire (moins que l'espace). Une gravité trop élevée (mais supportable) entraine des problèmes plutôt au niveau des os (plus que le déficit de gravité). Mais bon 1,5/2 fois la gravité terrestre c'est jouable tant que ce sont des séjours courts. |
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