Jamais je n'avouerai

Encore une fic ship light.

Une chanson que j'aime beaucoup. J'avais écrit cette fic mais elle ne me plaisait pas. Ayant, il y a peu, fais du rangement, je l'ai retrouvé et amélioré. Voilà le résultat en espérant que ça vous plaise.

Bonne lecture !

Jamais je n’avouerai

Elisabeth était dans son bureau tapant un de ses éternels rapports sans fin. Elle soupira et se massa la nuque. Elle regarda sa montre : 3h du matin. Se levant, elle éteignit son ordinateur en prenant soin de sauvegarder. Fermant la porte de son bureau avec un soupir de plaisir, elle se dirigea lentement vers ses quartiers.

La citée était endormie et elle ne croisa que de rares gardes. Pour aller se coucher, elle du passer devant la salle d’entraînement et vit qu’il y avait un raie de lumière qui filtrait sous la porte. Pensant qu’un membre avait oublié de l’éteindre, elle l’ouvrit mais la salle n’était pas vide. Un homme tapait dans un sac de boxe et elle reconnut en une seconde. C’était John. Son dos, qu’elle apercevait, luisait de sueur et ses muscles jouaient sous sa peau. Une chaleur qu’elle commençait à connaître lui enflamma les joues. Revenant à la réalité, elle referma la porte doucement et, ne se sentant plus fatiguée, commença à errer dans la citée. Elle se reprit à penser à John et se mit à fredonner d’une voix cristalline.

- S'il y a un prix pour manque de jugement, je crois que j'ai le ticket gagnant ! Nul homme ne vaut de souffrir autant, c'est de l'histoire ancienne, je jette, j'enchaîne !

Un murmure venu d’on ne sais où se fit entendre. Elle s’arrêta sans comprendre qui lui parlait et lui murmurait sournoisement la suite de cette chanson venant de son enfance.

« Qui crois-tu donc tromper, ton coeur en feu est amoureux. N'essaies pas de cacher, la passion qu'on lit dans tes yeux. Pourquoi donc le nier, il t'a envoûté, il t'a ensorcelé ! »


- Non, non, jamais je ne le dirai ! Non, non ! continua-t-elle tout en cherchant d’où venait la voix qui l’accompagnait.

« Ton coeur soupire, pourquoi mentir ? Oh, oh ! »

- C'est trop banal d'être sentimentale... répondit-elle en baissant les yeux.

Elle s’assombrit en pensant à sa première impression de vie à deux. Simon et elle, c’était du passé. Maintenant elle avait John, même si lui ne le savait pas.

- J'avais pourtant appris la leçon, mon coeur connaissait la chanson. Mais tout vacille, accroche-toi ma fille ! T'as le coeur trop fragile, évite les idylles ! essaya-t-elle de se convaincre.

« Pourquoi nier, c'est dément, le tourment de tes sentiments ? Remballes ton compliment, quand tu mens c'est passionnément ! Tu l'aimes, et c'est normal, la passion t'emballe, et ça fait très, très, très, très mal ! »

- Non, non, jamais je n'avouerai ! Non, non ! dit-elle en secouant la tête.

« Même si tu nies, tu souris car tu l'aimes. »

- Laissez tomber, je ne suis pas amoureuse !

« Lis sur mes lèvres, lis ton coeur, car tu l'aimes ! »

La voix lui sembla proche, comme si quelqu’un lui parlait à côté d’elle. Se retournant, elle vit le couloir sombre et sans fin. Elle se mit à courir, voulant échapper à tout prix à cette voix insidieuse qui savait tellement bien ce qu’elle ressentait.

- Jamais, jamais je ne vous dirai... s'exclama-t-elle tout en courant.

« Jamais, jamais, non ! »

- Jamais, jamais, je n'oserai !

« C’est pas la peine d'hésiter car tu l'aimes ! »

La jeune femme arriva alors sur un balcon, leur balcon. Elle ne savait pas où elle en était, et elle se retrouvait là, sans savoir pourquoi. Elle sourit à travers ses yeux embués et regarda le ciel, semblant chercher une réponse à ses innombrables questions.

- Oh, Oserai-je un jour t'avouer comme je t'aime ?

S’adossant au mur de métal, elle regarda les étoiles qui scintillaient quand une étoile filante vint percer le ciel. Fermant les yeux, elle fit un vœu.

« Faites qu’un jour, je puisse goûter à la douceur de ses lèvres, au moins une seule fois. Il vaut mieux les goûter une seule fois dans sa vie et mourir après, plutôt que de mourir sans les avoir embrassées ne serait-ce qu’une fois. »

Une forme blanche étincelante apparut derrière elle sans qu’elle s’en aperçoive. Celle-ci lui ressemblait étrangement mais avait les yeux noirs et les traits moins fins. Voyant que la diplomate avait fermé les yeux, elle s’approcha doucement d’elle. S’agenouillant, elle lui murmura quelques mots à l’oreille et s’évapora en une lumière blanche. Cette phrase résonna autour de la jeune femme qui ouvrit les yeux ; c’était la voix qui avait chanté avec elle. Une larme silencieuse coula sur sa joue.

« Suis ton cœur ma fille. Il te mènera vers celui que tu aimes »





Musique de « Hercule », Jamais je n’avouerai

C'est très joli, assez poétique, mais pour une fois, je vais dire que ce n'est vraiment pas mon style.

Je suis désolée, ce n'est pas contre toi, mais je n'ai jamais aimé les fics-chansons... Et celle là ne sera pas l'exception à la règle...

Et puis, je trouve que (mais avis personnel) que dans cette fic particulièrement, on est assez loin du caractère de nos personnages...

Mais bon, sinon pour le style, ben c'est toujours bien. C'est, comme je le disais, très joli et bien écrit.

Au contraire, j'aime bien les song-fic. Je trouve que ça donne une dimension plus poètique que normalement.
Celle-ci est ma deuxième et je compte en faire d'autres (mais pas dans l'immédiat).

génial, je suis encore retourné. Elle est magnifique et contrairement à mara, je trouve ça très beau et c'est la première fic chanson que je lis.
Comme je le dis souvent, c'est du grand bibi. Tu pourras poster ta première fic chanson.

C'est une song fic sur Stargate SG1. Je trouvais que les paroles cadrait mieux. Je vais la poster dans l'instant. Merci pour ton com, ça fait très plaisir

Avis d'un anti-shippeur.

Mhm... J'ai lu.

En fait, je post principalement pour dire ça. En gros, continue à en écrire, tu vois ? On les lis.

Mais, bon, j'ai pas vraiment accroché... Je suppose qu'avec la musique, et peut-être un peu plus de description...

Enfin, bref... Voila...