Battlestar Classe Mercury Modèle le plus récent des Battlestars de la flotte Coloniale, le Mercury fait partie des modèles de vaisseaux conçus après la guerre contre les Cylons pour renforcer la flotte. Tirant partie des dernières technologies militaires disponibles, le bâtiment est équipé, contrairement à ses plus anciens prédécesseurs, d'un réseau informatique interne. Les classe Mercury ont ainsi tous été équipés, à l'instar du reste de la flotte, du Programme de Commande de Navigation du Docteur Baltar, ayant permis leur mise hors service par les Cylons. Sans cette faille inopportune, il est certain que la seconde guerre pour la défense des colonies aurait pris un tout autre tour.
Capacités :Ayant bénéficié du retour d'expérience de la première guerre contre les Cylons, les concepteurs de la classe Mercury se sont concentrés sur l'amélioration la plus importante possible de toutes les capacités du bâtiment.
Essayant de palier à un des défauts principaux des Battlestar de la classe du Galactica, ils ont ainsi conçu et agencé un armement lourd plus performant.
La principale force de frappe du vaisseau est ainsi constituée de quatre canons principaux avant à répétition de gros calibre, tirant des munitions hautement explosives à fragmentation. Encastrés dans le corps du vaisseau, ils nécessitent l'alignement de celui-ci vers leur cible, mais dans le même temps tirent parti de l'espace intérieur disponible en ayant une longueur de canon et un calibre plus importants impossibles à obtenir avec une tourelle extérieure mobile.
Une salve de ces engins est capable d'endommager très lourdement un base star, et un tir continu soutenu par les autres batteries est capable de détruire très rapidement un vaisseau Cylon.
Les canons avant ouvrant le feu Cet équipement est complété par des tourelles doubles lourdes orientables, similaires à celles présentes sur le Galactica, montées ici en bien plus grand nombre et disposées sur toute la coque, principalement dans les tranchées latérales et verticales. Contrairement aux canons des bâtiments plus anciens principalement contrôlés manuellement par des opérateurs à l'intérieur des tourelles, celles des classe Mercury sont téléopérées depuis le système de combat dans le CIC, bien qu'elles puissent être également contrôlées manuellement par des opérateurs sur place. Ces canons sont capables de tirer des munitions anti-blindage, mais aussi des obus de flak pour former une bulle de barrage tout auteur du vaisseau.
Le barrage de flak est complété par des canons CIWS de petit calibre à tir rapide répartis sur tout le vaisseau et destinés à intercepter les agresseurs proches.
Un autre domaine ayant été largement amélioré est la protection passive : Contrairement au Battlestar Galactica n'ayant des plaques de blindage lourd que sur une partie de sa surface, les classe Mercury sont entièrement couverts de blindage, ce qui améliore grandement leur résilience au combat. Ainsi, ils sont capables d'encaisser plusieurs détonations nucléaires avant de perdre leur intégrité structurelle et leurs capacités opérationnelles. Malgré cela, les missiles nucléaires restent des menaces redoutables contre ces Battlestar.
Un missile nucléaire touchant le BSG-62 Pegasus sur le flanc Groupe Aérien : Disposant d'un groupe de Vipers Mk. VII dépassant la centaine d'appareils et d'un nombre important de Raptors, le bâtiment a d'emblé été conçu pour mettre en œuvre un très important groupe aérien. Ainsi, il dispose d'un grand nombre de tubes de lancement pour chasseurs, mais aussi de deux baies superposées de chaque coté, permettant une récupération plus rapide des appareils. Cet équipement montre également l'excellente maîtrise de la technologie de gravité artificielle par les ingénieurs des colonies, chaque baie ayant un sens de gravité différent. L'accent sur la rapidité et la fluidité des opérations est également visible de par la présence d'un système d'appontage automatique pour les appareils, réduisant ainsi les temps d'entrées et de sorties et réduisant le stress des pilotes.
Le grand nombre de Vipers déjà disponible peut également être augmenté grâce à la présence à bord d'une chaine de fabrication dédiée. Cela montre l'attention qui a été portée aux nécessités auxquelles le vaisseau peut être confronté en temps de guerre.
Les tubes de lancement des Vipers dans la tranchée latérale Comme tous les autres Battlestars, un classe Mercury peut déployer une Combat Air Patrol (CAP) en permanence et dispose d'une patrouille d'Alerte prête à décoller en quelques minutes. Cette dernière peut-être cependant renforcée très rapidement par un nombre important de chasseurs, mettant ainsi dans l'espace une puissance de feu respectable en très peu de temps.
Propulsion :Contrairement aux Battlestars originels, les Mercury disposent de baies d'appontage latérales qui ne nécessitent pas d'être rentrées dans le vaisseau avant chaque saut FTL. Ceci rend les déplacements plus rapides. De plus, le temps de chargement du système FTL est plus rapide que sur le Galactica.
La propulsion conventionnelle est assurée par huit moteurs principaux situées à l'arrière du vaisseau, complétés par des tuyères de manœuvre placés à différents endroits sur le vaisseau, dont deux moteurs placés sur le nez. Le bâtiment est ainsi capable d'opérer des manœuvres rapides, notamment d'autorotation, pour présenter une face ou une autre au feu ennemi. De plus, son système de navigation lui permet de se placer sur des axes très précis pour opérer ses canons avant à des distances respectables.
Organisation Interne :Le Commandement est organisé de la même manière que sur les autres Battlestar. Le vaisseau est dirigé par un C.O. qui peut assurer ce poste au grade d'Amiral, secondé par un X.O. tandis que les opérations aériennes sont dirigées par le C.A.G.
Le réseau informatique interne est conçu de manière à pouvoir contrôler n'importe quel élément du vaisseau depuis n'importe quel terminal en utilisant les bonnes procédures. Ainsi, la redondance en cas de perte des infrastructures de contrôle originelles est maximale.
Cependant, cette architecture en réseau a permis aisément aux Cylons de se débarrasser très rapidement des 120 Battlestars de la flotte coloniale.
Ainsi, après la première attaque, le Battlestar Pegasus désactiva son réseau et ces possibilités et modifia son système informatique de combat en compartimentant les fonctions par postes, autant que possible, à l'instar de ce qui se faisait sur les Battlestar originels. Malgré cela, des virus informatiques Cylons arrivèrent à pénétrer ponctuellement certains systèmes.
Le CIC du Pegasus Grâce à l'automatisation poussée du bâtiment, l'équipage est réduit de moitié par rapport à la dotation en hommes standard d'un vaisseau de la classe du Galactica. Cela est aussi visible dans le C.I.C. qui grâce à l'informatisation plus poussée permet d'opérer et commander le vaisseau avec beaucoup moins de postes et de personnes que sur le Galactica.
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