[Stargate Fate : And what we destroy] Chapitre 4 - Pills

La Terre. Six milliards cinq cent milles habitants répartis sur plus de cinquante millions de kilomètres carré. Alors que cette planète a été ravagée par les guerres les plus sanglantes, alors que cette planète se meurt, torturée par l’Homme, la Terre est entrée dans une nouvelle ère. La révélation de la Porte de Etoiles avait véritablement changé la face du monde. L’univers s’ouvrait aux Terriens, une nouvelle fois, et c’était le moment d’en faire bon usage.

Le C.T.I avait rapidement mis en place un système de voyages réguliers vers différents mondes extra-terrestre alliés. Le but était de rassurer la population par rapport à cette découverte. Mais tout ne se passait pas réellement comment le gouvernement et l’armée de l’air avaient pensé. De nombreuses communautés avaient manifestés, sur la planète entière, contre les Etats-Unis et le fait qu’ils aient gardé le secret sur quelque chose d’aussi grandiose.

De son côté, Peter McGowan était à son apogée. Alors que le gouvernement et le C.T.I lui avaient donné l’exclusivité de la révélation, le journaliste avait profité de se vent de révolte pour se mettre du côté du peuple, le côté le plus sûr désormais d’après lui. Son émission battait tous les records d’audience. De nombreuses fois, les membres de SG1 avaient été invités sur le plateau de l’émission, mais aucun n’avait répondu.



« Nous sommes en direct du siège du C.T.I, où nous avons rendez-vous avec Christopher Simon qui va apparemment nous parler de diverses choses encore gardées secrètes, autour de ce porte. »
Jessica Smith se tenait debout devant la porte, abordant un sourire éclatant. La jeune femme aux cheveux courts et bruns était mince et portait un tailleur sombre, mis en valeur par un foulard écarlate. Elle continuait d’expliquer aux téléspectateurs ce qui allait se passer dans cette émission. A quelques mètres de là, dans son bureau, Simon était immobile dans son fauteuil. On frappa à la porte.

« M. Simon ? »
Une petite femme ronde entra après avoir tapé.
« M. Simon ? Mlle Smith est ici. »
La secrétaire s’approcha lentement de son patron et lui posa une main sur l’épaule.
« M. Simon ? Que … »

Un hurlement retentit dans le couloir. La secrétaire était allongée au sol, sanglotant. Tout le monde se précipita vers elle. Jessica Smith courut jusqu’au couloir, suivit de près par son caméraman. Elle passa a côté de la pauvre femme au sol, puis ouvrit la porte d’un rapidement mouvement de bras. Le caméraman essayait de filmer malgré l’étroitesse du couloir et la foule qui se bousculait dedans. Il fut propulsé dans le bureau de Simon, tombant au sol. Se relevant rapidement, il bloqua la caméra sur le fauteuil. Simon ne bougeait pas. Des dizaines de pilules étaient éparpillées sur la moquette du bureau. Un fin filet de bave s’écoulait de la bouche du dirigeant du C.T.I. Jessica Smith attrapa la caméra et la tourna vers elle.
« C’est horrible ! Ici Jessica Smith, en direct du siège du C.T.I. Christopher Simon est mort ! Il est mort !! »


Cette scène fut rediffusée des dizaines de fois sur toutes les chaînes mondiales. Tout portait à croire à un suicide. Mais est-ce que c’était réellement le cas ? Beaucoup pensaient à un meurtre. Simon devait apparemment savoir des choses qu’ils n’aurait pas du, et cela l’avait mené a sa perte. Il fut incinéré deux jours plus tard, dans l’oubli le plus total.


« Tu penses réellement qu’on l’a tué ? Demanda Samantha intriguée.
- Tu sais aussi bien que moi que ce n’était pas quelqu’un de très normal. On ne sait même pas comment il est revenu je te rappelle, expliqua Cameron. »
Tous les deux étaient assis à la terrasse d’un restaurant, en attendant d’être servis.
« Tu veux dire, après Dakara ?
- Oui ! Je le tenais pour mort moi …
- A vrai dire, il a eu tout le temps de se sauver par la Porte.
- Peut être … oui, tu as sans doute raison, coupa Cameron lorsque le serveur arriva à leur table.
- Bon appétit messieurs dames, dit alors le jeune homme avec un grand sourire.
- Merci, répondirent en cœur les deux amis. »
Le repas commença sans qu’aucun d’eux ne dise un mot. Ils mangeaient lentement, prenant le temps de vivre. Cette nouvelle vie avait tout de même un côté pratique, ils devaient le reconnaître, c’est qu’ils avaient le temps qu’ils voulaient pour faire ce qu’ils voulaient.
« Je me demande quand même qui a pu vouloir le tuer. Si on regarde bien, le C.T.I n’est pas une organisation très dangereuse, et Simon ne l’était pas lui non plus.
- Si Simon meurt, qui prendra sa place, Sam ?
- Je ne sais pas trop, sans doute un homme aux mêmes compétences.
- Qui pourrait vouloir contrôler le C.T.I et l’accès à la porte ?
- Tu penses à quoi exactement ?
- A qui surtout ! Enfin, ce ne sont que des idées en l’air … et ce n’est pas l’endroit pour en parler.
- Oui … sans doute, dit alors Samantha un peu déçue que Cameron coupe rapidement cours à la conversation.
- En tout cas, Teal’c est repartit à temps. Mon petit chantage à Simon a marché a merveille, mais à quelques jours près, c’était impossible, expliqua le lieutenant colonel.
- En effet, ajouta Carter en rigolant. »
Cameron sourit puis avala un gros morceau de viande.



Kal’Lamos

Anders marchait depuis bientôt une heure. Le soleil se levait à peine lorsqu’il avait franchi la porte. L’air frais du matin lui faisait un bien fou. Pour cette fois, il ne s’était pas encombré de tout son équipement. Tout d’abord, il n’abordait plus les emblèmes du SGC, car il savait pertinemment que ça lui causerait plus d’ennuis que ça ne lui donnerait d’avantages. Son treillis et un simple débardeur noir, voilà ce qu’il portait. Son arme à la main, il marchait rapidement vers l’ouest, où il devrais normalement trouver une petite ville réputée pour avoir un marché noir d’objets de haute qualité.

Malcolm se rendait compte qu’il suivait de nouveau les indications d’un inconnu sans réellement se poser de questions. Il était sûr d’une chose, c’était que jusque ici il ne s’en sortait pas trop mal. Un vol de vaisseau fructueux, une échappée à une mort certaine, une alliance inattendue, puis maintenant, un marché avec celui qui possède le vaisseau qui le fera rentrer chez lui.

Le jeune lieutenant arriva enfin. La ville était organisée de façon circulaire autour d’une place pavée sur laquelle se dressait une fontaine couleur nacre. De l’eau coulait en abondance de celle-ci, éclaboussant parfois les passants. Passants. Tout était relatif en fait. Ce n’étaient pas réellement des passants ordinaires. La plus part étaient des trafiquants de technologie ou d’armes. Malcolm prit un air de gros dur et s’engouffra dans un des bâtiments.

La lueur du jour ne passait pas la porte. Devant lui, une sorte de saloon futuriste. La scène était sombre, a peine éclairée de quelques lampes grésillantes. Il avança d’un pas assuré, et alla jusqu’au comptoir. Il n’y avait ni barman, ni serveuse. La salle était étrangement vide à vrai dire. Face à lui, un large miroir sale était accroché. Il fixa son reflet. Il constata qu’il avait pas mal changé depuis qu’il était partit. Ses cheveux autrefois très courts et redressés avec du gel, faisaient plus du double en longueur et étaient hérissés dans tous les sens. Son visage était dur, creusé par la fatigue et sali par le voyage. Que ne donnerait-il pas pour une bonne douche …

A gauche, une porte murale s’ouvrit tout à coup en montant dans la paroi. Un homme en sortit d’un pas assuré. C’était un homme de type coréen, brun aux cheveux longs, des lunettes de soleil sur la tête. Son visage ne laissait paraître que la colère. Il sortit rapidement tout en frappant le mur d’un grand coup de poing.

Un faible bip se fit entendre. Puis un second. Un troisième. Anders se retourna vers la porte ouverte sur la gauche, et remarqua qu’au dessus d’elle était apparut un mot lumineux rouge.
« NEXT »
Le lieutenant balaya la salle d’un regard, puis constatant qu’il était seul, s’engouffra dans le passage.

Cité d’Atlantis

Accoudée au balcon, elle frissonna. Depuis qu’elle était sortie, elle avait sentit ce petit vent, sorte de gros courant d’air. Devant elle, une spirale infinie se profilait. Le voyage n’allait pas être long. Rodney n’avait pas su dire combien de temps exactement, mais une journée était le grand maximum. Ils étaient entrés en hyperespace depuis seulement une grosse demi-heure. Elle frissonna de nouveau. Un bras musclé se posa alors autour de ses épaules. La jeune femme se retourna avec étonnement.



Il la plaqua avec force contre la porte avant de lui donner un long baiser langoureux. Entrant dans la pièce tout en la poussant, il les fit s’étaler sur le lit sans vraiment faire attention. Elle s’accrochait à lui. Ce moment qu’elle avait tant rêvé. Enfin. Leurs langues se mêlaient. Détachant quelques secondes ses lèvres des siennes, il enleva son t-shirt, dévoilant son torse sur lequel elle plaqua ses mains. Quelques secondes plus tard, ce fut son tour de dévoiler sa poitrine à son partenaire. Ils se découvraient enfin, ils jouaient l’un avec l’autre. Pourquoi tout arrivait si soudainement, pourquoi maintenant ? Ils n’en avaient rien à faire. Ils s’embrassèrent de nouveau.

En quelques minutes ils étaient nus, collés l’un à l’autre. Elle passa sa main dans son cou, passant sur sa joue où cette barbe de quelques heures était déjà installée. Cela faisait son charme, il était irrésistible. Elle lui offrait son corps. Ses mains s’agrippèrent sur son dos, plantant délicatement ses ongles dans sa peau. Elles glissèrent lentement jusqu’à son cou pour ensuite se perdre dans ses cheveux sombres. Elle s’abandonnait enfin à lui.



Il avait disparu. Elle glissa lentement ses doigts entre ses cheveux. Les draps collaient à son corps plein de sueur. Elle passa délicatement sa langue sur ses lèvres. Ce goût persistait. Elle se retourna maladroitement et se retrouva sur le bord du lit. Elle se débarrassa rapidement des draps, exposant sa nudité aux rayons de lumière hyperspatiale qui traversaient la fenêtre. Ses formes se dessinaient lentement à mesure qu’elle avançait. Elle passa la porte pour se retrouver dans la salle de bain. La fraîcheur de cette pièce contrastait avec la chaleur persistante d’à côté. La jeune femme arriva devant le miroir devant lequel elle s’arrêta quelques instant. Fixant son reflet avec attention, elle termina par un mince sourire puis entra délicatement dans la douche.

L’eau s’écoulait lentement sur sa poitrine. Elle frottait délicatement son corps. Pendant plusieurs minutes, elle oublia tout ce qui se passait dans sa vie pour ce concentrer et s’enfermer dans cet unique moment de plaisir. L’eau fraîche ruisselait le long de ses seins, continuait sur son ventre pour se perdre entre ses cuisses. Elle fermait les yeux et se caressait. Sa peau brûlante finit par se calmer.

S’enveloppant dans une serviette, elle retourna dans la chambre, laissant des traces de pas mouillés derrière elle. Une fois devant la fenêtre, elle l’ouvrit pour laisser l’air envahir la pièce. Une légère brise entra en contact avec sa peau, ce qui la fit frissonner de plaisir. Elle regardait avec distraction les lumières au loin. Elle ferma de nouveau les paupières pour se laisser bercer par ce vent salvateur.

Elle ne l’entendit pas rentrer. Posant délicatement ses mains sur ses hanches, il déposa un léger baiser dans son cou encore humide. Elle ne bougea presque pas à son contact. Lui, un simple caleçon recouvrait son corps. Il se plaqua lentement contre elle, ses mains la caressant. L’attrapant par la taille, il la vit pivoter avec légèreté. Une fois face a lui, elle le fixait. Après un sourire, elle passa sa langue sur sa lèvre inférieure tout en plissant les yeux.

Il resserra son étreinte et colla ses lèvres aux siennes. Leurs corps se rencontrèrent, sa serviette tomba sur le sol sans bruit. Elle passa ses mains derrière son cou, lui sur ses fesses. Leurs langues se mêlèrent. Il la souleva en même temps pour la reposer sur le lit juste après. Collés l’un à l’autre ils roulèrent sur les draps froissés et humides de leurs précédents ébats. Elle au dessus de lui, ils s’embrassèrent alors qu’une nouvelle brise pénétrait dans la chambre, faisant frissonner leur deux corps en chaleur.



Kal’Lamos

Le couloir était à peine éclairé. Anders marcha près de trente mètres puis arriva devant un rideau pourpre. Après un moment d’hésitation, il le tira d’une main et s’engouffra dans l’ouverture. La pièce était circulaire. Trois marches descendaient vers le véritable sol de cette salle. Sur le côté droit en entrant on voyait un véritable bar, semblable a celui de l’entrée, mais cette fois, celui-ci était extrêmement propre et rempli de boissons de toutes sortes. Au milieu de la pièce, trois fauteuils formaient un triangle. Le premier, faisant face à la porte, était d’un noir profond. Les deux autres étaient d’un rouge écarlate. L’ambiance fumeuse était en accord avec la lumière tamisée.

Un homme, apparemment grand, était assis en face de l’entrée. Il était chauve mais abordait une fine barbe. Il portait également un long manteau noir. Le lieutenant avança lentement, descendit les marches, puis se dirigea vers l’homme confortablement installé dans le fauteuil sombre. L’inconnu lui fit alors signe de s’asseoir. Après une hésitation, Malcolm s’exécuta.
« Excusez moi mais qui êtes vous ? Je veux dire … je suis rentré ici par hasard, et je ne sais même pas …
- Que veux tu ? »
Anders fut étonné d’entendre ça sortir de sa bouche si soudainement.
« Je cherche un … un générateur de … bouclier de type Asgard.
- Asgard. Hum … Quel modèle ? »
Le militaire sonda son esprit pour retrouver ce que Thorn lui avait indiqué.
« Un AS … 003-X … 7.
- Je pense en avoir un. »
Il consulta un carnet usé posé à côté de lui.
« Oui, j’en ai. Mais je t’avertis, il faudra y mettre le prix !
- Combien ?
- Trois mille.
- Trois mille quoi ?
- Ca ! »

L’inconnu sortit une petite pièce métallique de sa poche. L’objet était carré et épais de quelques millimètres. Une seule inscription : « GB ». L’objet semblait pouvoir se brancher sur quelque chose car quatre minuscules fiches de couleur or sortaient d’un des côtés.

Anders restait perplexe. Il pouvait avoir son bouclier contre trois mille de ces choses, mais où allait-il les trouver ? Les deux hommes discutèrent quelques minutes. L’étranger donnant quelques informations, mais pas trop … la méfiance étant de mise dans ce genre d’affaires.

« T’as un mois maximum pour trouver de quoi me payer, sinon je suis pas sur que ton matos soit toujours disponible.
- Je les aurais ! Ne le vendez pas, je les aurais !
- Marché conclut, dit alors l’inconnu avec un faible sourire. »
Anders se passa la main dans le cou en affichant un air gêné.
« Et je peux savoir votre nom ?
- On m’appelle Sink !
- Moi c’est Anders. »
Il inclina la tête d’un bref salut militaire.
« Je reviendrais dès que j’aurais la marchandise alors. Merci encore. »
Sink le salua d’un mouvement de tête, et regarda le lieutenant disparaître derrière le rideau.

Cité d’Atlantis

Il était allongé, et elle assise sur lui. Ses yeux fermés, elle vibrait à la fréquence de ses mouvements. Lui, avait ses mains sur sa poitrine, la caressant, l’embrassant parfois. Elles glissèrent pour se poser dans le creux de son bassin, sur ses hanches, sur ses fesses.

Elle n’avait jamais pensé que cet homme était aussi entreprenant dans un lit. Mais pour son plus grand plaisir, elle s’était trompée. Pour une fois, elle n’avait pas à se soucier de garder le contrôle de la situation. Elle se laissait aller, et lui en profitait. Il augmenta la cadence. Elle, prenait d’avantage de plaisir, et elle le montrait par différents cris d’extase. Quelques minutes plus tard, tous deux atteignirent le septième ciel, le plaisir suprême, le Valhalla pour lui, le Paradis pour elle …


Leurs deux corps nus étaient étendus sur le lit, l‘un collé à l’autre dans une étreinte parfaite. Il avait la tête posée contre son sein. Il y déposa un baiser avant de remonter cherche ça bouche déjà en manque de baisers. Le micro grésilla …
« Elizabeth. Ici Rodney, nous allons sortir d’hyperespace dans un peu moins d’une demi-heure. Je pense que vous devriez venir à la salle de commande. »
Quelques secondes plus tard, le second micro s’enclencha également.
« Sheppard ! Nous allons bientôt sortir d’hyperespace, je pense que vous voulez voir ça. »

Elizabeth et John abordaient tous deux un sourire. Après un long baiser, le colonel se leva et se dirigea vers la salle de bain, laissant la jeune femme seule enveloppée entre les draps. Elle regarda vers la fenêtre où le passage hyper spatial défilait toujours.



Kal’Lamos

Anders était de nouveau sur la place centrale de la ville, observant la fontaine avec distraction. Il plongea la main dans sa poche et en ressortit un polaroïd. Dessus on voyait la pièce que Sink lui avait montré. C’était lui qui lui avait donné cette photo, après avoir constaté que le lieutenant n’avait jamais vu ce genre d’objet.

Tournant en rond, Malcolm essayait de réfléchir au moyen de trouver cette marchandise avant le temps impartit, mais il n’avait vraiment aucune idée de comment s’y prendre. Il marcha le long de plusieurs rues et se figea lorsqu’il aperçut cette femme. Pas très grande, les cheveux longs et noirs, mais attachés, elle portait un costume moulant sombre. Il la vit entrer dans bâtiment qui se trouvait être un véritable bar cette fois.

Voulant être sur qu’il n’hallucinait pas, il emboîta le pas de la jeune femme et pénétra à travers l’ouverture. Une grande salle bondée de monde. Après un rapide coup d’œil, Anders repéra sa cible. Il se fraya un chemin a travers les clients et vint se tenir debout devant elle.

« Vala Maldoran ? »



Cité d’Atlantis

Quelques minutes avant la sortie d’hyperespace, John et Elizabeth arrivèrent dans la salle de contrôle, faisant attention d’arriver par deux couloirs opposés et à quelques minutes d’intervalle. Pour eux ce n’était pas le moment de dévoiler cette histoire. Tout aurait pu changer, surtout pour John, si les militaires l’apprenaient.

Rodney était assis, impatient que tout se termine. Il tapait à toute vitesse sur son ordinateur, s’assurant que tout allait bien.
« Attention ! Sortie d’hyperespace … maintenant ! »
Ce fut comme une chute violente sur un manège d’un par d’attraction. Comme si leurs organes étaient descendus de plusieurs centimètres d’un seul coup. Tous reprirent leur respiration.
« On y est ! La Terre ! »

Elizabeth se précipita au balcon et se pencha pour voir sa planète. L’astre bleu était éblouissant de beauté. A l’intérieur de la cité, dans la salle de contrôle, Zelenka capta une transmission.
« Docteur Weir, la Terre a ouvert un canal avec nous »
Dans les hauts parleurs on entendait tout d’abord un faible grésillement, puis lorsque la porte du balcon se referma derrière Weir, la voix d’une jeune femme résonna dans toute la salle d’embarquement.
« Atlantis, ici la Terre. Bienvenue à la maison, j’espère que vous avez fait bon voyage ! »
John et Elizabeth se regardèrent avec un sourire.
« Docteur McKay, voici les coordonnées où vous devez poser la cité.
- Merci. Je vais lancer les préparatifs et je vous contacte avant de lancer l’atterrissage, expliqua Rodney.
- Très bien docteur, à tout a l’heure. »


McKay était exténué, mais ce n’était pas le moment de craquer. Tout ça lui mettait une pression monstre mais il devait continuer. Il entra les coordonnées dans la console, qui donnèrent une position dans l’océan Atlantique, à environ trente minutes en hélicoptère de la côte est des Etats-Unis. L’endroit avait été choisit pour des questions d’aisance. La Cité ne devait pas être trop éloignée des côtes, mais en même temps, il ne fallait pas qu’elle soit facile d’accès pour quiconque. Evidement, c’étaient les Etats-Unis qui allaient bénéficier d’Atlantis en priorité.

Depuis la révélation de la Porte des Etoiles, le gouvernement américain n’avait plus donné accès aux technologies extra-terrestres aux autres pays alliés. Tout ça était très mal vu par l’ONU qui pensait qu’une telle connaissance en armement et en moyens détournés de provoquer des dégâts dans les mains d’une grande puissance économique, industrielle et politique était pure folie. Les grands gouvernements mondiaux se disputaient déjà l’accès à la porte. Avec le retour d’Atlantis sur Terre, la guerre allait s’amplifier et engendrer de véritables catastrophes mondiales.


« Ici McKay, vous me recevez ?
- Oui docteur, nous vous recevons.
- Je vais lancer la première phase d’atterrissage. Nous allons d’abord pénétrer l’atmosphère. Priez pour nous, car si tout ce passe bien maintenant, le reste sera du gâteau !
- On vous fait confiance, docteur. Bonne chance !
- Merci … McKay, terminé ! »
Rodney toucha la console sur plusieurs touches, puis les moteurs de la cité s’enclenchèrent de nouveau. Atlantis bougea lentement, puis au bout de quelques secondes, de fortes secousses se firent ressentir. C’était comme lors du décollage … mais en pire. On aurait dit que la cité allait exploser à tout moment, se briser en deux, s’enflammer …

Quelques secondes plus tard, les secousses diminuèrent, bien que restant assez puissantes. Atlantis avait traversé l’atmosphère terrienne et se dirigeait vers l’océan Atlantique. Après une grosse minute de descente, ce fut le premier contact avec l’eau de la planète bleue depuis des dizaines de siècles.

L’océan fut comme percé par une pointe géante. La base de la cité s’engouffra dans l’eau a une vitesse folle, inondant la plus part des quais. Comme si elle rebondissait, Atlantis ressortit immédiatement de l’eau et les quais refirent surface. Le bouclier était toujours enclenché et empêchait l’eau d’envahir la cité. Quelques secondes plus tard, les moteurs s’arrêtèrent sous les ordres de Rodney.

L’atterrissage était réussi. Rodney se leva, marcha quelques mètres et se retourna vers Elizabeth.
« Si vous me cherchez … je dors … »
La jeune femme éclata de rire.
« Merci Rodney ! Merci pour tout. Sans vous jamais nous n’aurions pu faire tout ça !
- Vous me remercierez demain, Elizabeth … »
Le scientifique disparut au coin d’un couloir. Tous les autres se relaxèrent également, certains allèrent dans leurs quartiers, tandis que d’autres partirent manger.

Elizabeth sortit sur le balcon, suivie de John. Tous les deux se penchèrent et regardèrent l’océan sans dire un mot. Etrangement, c’était comme si ils n’étaient jamais partis. A part les vagues violentes provoquées par l’atterrissage d’Atlantis, l’océan était identique. Et une immensité d’eau a perte de vue. Ils étaient sur Terre. Ils étaient sur Lantia. Ils étaient tout simplement sur Atlantis, et où qu’elle soit, elle restait la même.

John regarda la jeune femme qui se tenait à ses côtés. Elizabeth lui rendit son sourire. Ils ne s’étaient toujours pas adressés la parole, alors qu’ils observaient la mer depuis presque vingt minutes.
« Ca va me manquer … tout ça … commença John.
- Oui … à moi aussi. Tout ça … ajouta-t-elle en posant son regard sur lui. »

Quel magnifique chapitre !

Le début avec les réactions sur Terre à la révélation de la porte et avec le reportage et le suicide (ou meurtre tintintin... ?!?!?!) c'était super sympa à lire tout comme le petite scène avec Cam et Sam.

J'aime toujours autant les aventures d'Anders ! Cette partie de l'histoire est vraiment super cool. Et maintenant que Vala chérie et lui se sont rencontrés j'ai hate de lire la suite pour voir ce que ça donne !

Très marquant aussi l'atterrissage de la citée sur Terre.

Bon je laisse aux autres le soin de commenter le passage superbement bien écrit qui fait le gros du chapitre et dont je n'ai pas parlé...

T'inquiète Repli, avec ma "super" réputation, je pouvais pas passer à côté...
C'est donc à Mara la ******* de commenter cette partie...

Franchement, je m'en doutais que c'était John et Liz. Quoique, j'ai eu un doute à un moment... Mais je le savais.
Une seule chose à dire ... Il était temps! Entre John qui fait ses yeux de chien battu chaque fois qu'elle est en danger, et Elizabeth qui passe son temps à s'inquiéter pour lui... (Come on! Même Lorne l'a remarqué dans The lost boys.....................)
Commençais à me demander s'ils ont pas un problème là dessus les deux petiots.
Enfin... Ah oui, m****, j'oublie que ce n'est qu'une fic.

Bon, sinon, plus généralement sur ce chapitre : Toujours aussi bien écrit, une lecture toujours aussi fluide...
L'atterrisage de la cité était une scène très impressionnante, quand on l'imagine surtout....
Simon s'est suicidé? Il s'est fait tué? Haaaaan......
Le traitement de l'info par les terriens est toujours traité de manière pessismiste, mais réaliste. L'ONU ne sert à rien dès que les enjeux sont grands, ça on l'avait tous compris. Bravo sur ce coup-là, la révélation du programme est difficile à traiter, tu t'en sors magnifiquement.
Le repas Cam/Sam, j'adore. Surtout le "En effet" de Sam Aaah, Teal'c, j'espère qu'il va revenir... Il va revenir?

Voilà, pour résumer, j'ai adoré ce chapitre ! Un grand bravo à toi, j'adooooooore cette fic ^_^

C'est bon, cela a été commenté, je peux y aller (pour pouvoir y couper et parce que je suis d'accord, je vais dire que je suis d'accord avec ce qu'a dit Mara. ).

Et bien, c'est toujours bien écrit, bien traité, bien fait.

Je n'ai rien à y redire (pas de DHD détruit ou d'infiltration de chevalier du moyen age dans la cité).

Bref, c'est excellent.

Que dire de plus?

Repli a commenté l'histoire avec Anders, mara le reste .


Non, sérieusement, l'histoire de le révélation de la porte prend vraiment forme à mon sens: on sent les frictions, voir les conflits arriver, avec le meurtre du président de CTI, et l'arrivée d'Atlantis qui reste sous le contrôle des E-U.

Anders continue sa petite aventure pour rentrer chez lui, qui est toujours aussi bien écrite, et en plus Vala entre en scène (va t-elle l'aider?).

Alors, le plus gros morceau de ce chapitre....Que dire? Les shippers diront "enfin" , les autres "waw", tellement l'écriture est fluide et précise... .

Enfin, Cam et Sam font la paire, et se doute bien que tout ça va partir en c******. Bien sympa le resto .



Vivement la suite! Prend ton temps pour nous offrir encore quelque chose d'aussi bien!

Merci de vos compliments

Pour la suite il faudra être un peu plus patient que d'habitude car avec la reprise des cours, j'aurais moins de temps pour écrire. J'essayerais d'aller assez rapidement pour ne pas que vous ayez la suite dans 2 mois

Ta fanfic est bien écrit, c'est évident. Le style est fluide, agréable, et je n'ai détecté que quelques très rares fautes de langage ou d'orthographe.

Malheureusement, je n'ai absolument pas accroché à l'histoire, pour deux raisons très basiques (et totalement indépendantes de la qualité de ta fic) :

-Les Wraiths vaincus
-La cité d'Atlantis sur Terre

C'est dingue, tu as réussi à réunir dans une seule fanfic mes deux pires cauchemars. Le fait de penser qu'Atlantis se trouve sur Terre, et que des gouvernements vils, pourris, corrompus, se disputeront la cité et les connaissances des Anciens, ça me donne envie de gerber comme c'est pas imaginable. Je viens d'ailleurs de dire à mara que je cesserai de regarder Stargate si cela se produisait. Voilà les deux raisons scénaristiques qui sont à l'origine de ma non appréciation de ta fanfic. Et j'adore les Wraiths. Alors fatalement....

Donc voilà, comme d'hab, l'avis d'Ethor est à contre-courant. Mais félicitations tout de même pour ce travail.

EDIT : Weir et Sheppard, vachement osé également.

Hum ... merci (je crois) Ethor. Mais, juste comme ça, as tu lu le reste de l'histoire ? Parce qu'on dirait que ton jugement se porte uniquement sur ce chapitre.

Désolé d'écrire tes cauchemards, mais mon histoire est ainsi, et je ne vais pas pour autant dire que c'est ce que je veux voir dans la série, loin de là, en tot cas pour les deux choses que tu as cité. C'est une voix que j'explore, celle de l'arrivée de monde post-apocalyptique, en tout cas sur Terre. Je pense qu'on commence a le voir depuis quelques chapitres en plus. Même si tu n'aimes pas tellement ce concept, j'aimerais vraiment que tu lises la suite.

Ne crois pas que je n'aime pas les Wraiths. Justement, j'explorerais pas mal mon opinion sur eux dans la partie de la fanfiction que j'appele FATE X. Je ne sais pas si tu l'as déjà lu.

Ta fiction est toujours aussi bien , je dirais même fantastique .

Depuis le temps que j'attendais la relation "Sheppard-Weir" (que tu raconte avec beaucoup de finaisse(désolé si j'ai fais une faute :chat: ) , j'adore parce que tu ne tombe pas dans la ... bon tu vois ce que je veux dire).

Atlantis sur Terre (fantastique) , le voyage en hyperespace (je m'y serais crus ,sauf que j'étais devant mon ordi).

Bye

Et bien, peu de choses à ajouter... La scène entre Elizabeth et Sheppard, j'ai moyennement accroché, ce n'est pas ainsi que je les vois tout deux, et puis j'ai trouvé ça un peu long... Pareil, quand on demande le modèle du générateur de bouclier Asgard... fallait oser... Ils sont ouvert une sucursalle dans la Voie Lactée ?
Pareil, je ne crois pas qu'Atlantis tremble en pénétrant dans l'atmosphère, c'est un vaisseau Ancien après tout...

A part ça, c'est toujours aussi bien... Pas très constructif, mais quand on écrit trois commentaires en une soirée sur la même fansérie, on finit par sécher !

Pour le passage avec Elizabeth et John, j'avoue que je me suis amusé, et je voulais surtout voir si j'étais capable d'écrire ce genre de choses. Apparament je suis assez convainquant dans le style. Rassurez vous, il n'y aura sans doute plus de scènes de ce genre, ou peut être, mais très courtes en tout cas.

Concernant les tremblements d'Atlantis, c'est surtout du au fait que, bien qu'elle reste un puissant vaisseau Ancien, elle a subit de nombreux dommages, surtout au niveau de moteurs, donc quelques perturbations restent inévitables. Et puis si la cité décollait sans broncher, où serait la tension ? ^^

La suite est déjà toute inscrite dans ma tête. Il faut juste que je prenne le temps de poser ça sur papier ...

Haiyken a écrit:

Pour le passage avec Elizabeth et John, j'avoue que je me suis amusé, et je voulais surtout voir si j'étais capable d'écrire ce genre de choses. Apparament je suis assez convainquant dans le style. Rassurez vous, il n'y aura sans doute plus de scènes de ce genre, ou peut être, mais très courtes en tout cas.

Je comprends, c'est tentant d'écrire ce genre de chose de temps en temps... Mais de toute façon, c'était amusant... C'est seulement que j'aurais imaginé une scène de ce genre très differemment. Mais bref...

Haiyken a écrit:

Et puis si la cité décollait sans broncher, où serait la tension ? ^^

Tout à fait.

Haiyken a écrit:

La suite est déjà toute inscrite dans ma tête. Il faut juste que je prenne le temps de poser ça sur papier ...

Pas de problème, prend tout le temps dont tu as besoin... Du moment que tu as besoin de très peu de temps. Nan, je plaisante, j'ai déjà lu le chapitre suivant.

Au fait, je suis sûr que c'est Mat vador qui à nommé ce smiley... -->
Il s'appelle Sora... :tealc: