Galaxy of terror

Ah les production Corman et leurs jaquettes n'ayant rien à voir avec le contenue du film !

En tout cas je me suis bien bidonné en regardant ce film.
A noter qu'il vaut pour deux choses : les décors conçus par un James Cameron en apprentissage chez Corman, et

Spoiler:

XD

Citation :

A noter qu'il vaut pour deux choses : les décors conçus par un James Cameron en apprentissage chez Corman, et

Spoiler:

XD

Et bien lui je le met directement dans ma liste des films à voir sous peu :D

En tout cas j'adore l'affiche. Si je la trouve elle risquerait même d'arriver dans ma chambre. Mais hum... je sais pas si ma copine serai d'accord...

Ma note : 1/5

J'me suis tellement ennuyé en regardant ce film, c'est simple il n'a pas de scénario !
Certaines scènes sont drôles, mais bon elles sont rares ! C'est dommage car j'adore les films de cette époque qui ont ce genre de décors.

Celle dont le nom est une référence à Asimov (et oui, ils osent faire des références dans un film si bidon) joue la mère de Laura Palmer dans la série Twin Peaks !

C'est une production Roger Corman, et comme toutes les productions Roger Corman, faut pas s'attendre à voir des chefs d’œuvres scénaristique et visuel. Ce sont surtout des films d'exploitation la plupart du temps surfant sur la vague des gros succès de l'époque (Alien pour le cas de la Galaxie de la terreur).

M'enfin, Corman a fait débuter Francis Ford Coppola, James Cameron, Martin Scorsese, Joe Dante et bien d'autres.
Ils passaient d'un poste à l'autre au gré des films, ce qui fait que se sont tous des touches à tout et des as du système D (très utilisé chez Corman).

Comme Nobuko l'a déjà précisé, surtout ne pas se fier à l'affiche pour se décider... comme pour beaucoup de films de cette catégorie à cette époque, elle est parfaitement mensongère et la fameuse bête n'est même pas esquissée dans le film.^^ C'est cependant une affiche sublime!

Dans les années 80, une flopée de séries B a été commandée dans le but de tenter un court-circuit simultané de Star Wars (1977) et Alien (1979) . On y retrouve des axes communs très forts :
-soit la quête initiatique, soit le chemin de croix, le ou les héros traversant des épreuves chevaleresques ou sordides pour ressortir grandit d'un nouveau statut, explicite ou implicite.
-l'espace cesse d'être une extension extraordinaire de la civilisation, comme dans 2001, pour devenir le théâtre normal et immémorial de l'histoire. Les héros ne sont plus scientifiques ou cosmonautes, ce sont des garçons de ferme et des routiers. Quant à la Terre, elle n'est qu'un pixel secondaire ou oublié, quelque part dans l'espace-temps.
-esthétique exagérément mécanique, électronique, usée. Éventuellement des emprunts gigeriens signifiant l'étranger insondable.

Certains de ces films ont massivement été identifiés du côté du nanar (Starcrash) , d'autres ont surpris dans le bon sens (Battle beyond the stars : si on retire au premier Star Wars ses suites et sa remasterisation récente, le fossé entre les deux est réel mais pas ridiculisant) . Galaxy of terror (vive l'usage parfaitement inapproprié du terme galaxie) , de 1981, c'est 70% d'Alien dans lesquels on tente de perfuser 30% de Guerre des étoiles (télépathe et forces obscures, statut et nature du Maître, style de la planète Xercès...), le tout construit sur un emprunt fondamental au classique des années 50 qu'est (je balise car si vous avez vu le film, vous risquez de déduire la clé de l’intrigue)

Spoiler:

En ce qui me concerne, il en ressort hélas un film le plus souvent soporifique, avec une absence notable de tension. J'ai tout particulièrement été refroidi par l'invraisemblable idiotie des protagonistes : entre un clone quinquagénaire de Ripley comme pilote gouvernemental parfaitement irresponsable, et des enquêteurs/sauveteurs qui annihilent immédiatement tous les cadavres rencontrés alors qu'ils sont couverts d'indices sur la menace inconnue qui les massacre lentement, comme si la planète Xercès ignorait toute notion de procédure, ou même de logique basique, il me devient impossible de rentrer dans cet univers.

Le film reste toutefois pourvu de quelques atouts à destination de certains publics précis : pour les fans de nanar SF, il y a de quoi se marrer (évidemment c'est un état d'esprit qui ne convient pas à tout le monde) . Pour les amateurs de l'esthétique très particulière des films spatiaux "mécaniques rouillées" des années 80, le détour est utile car franchement, avec les moyens du bord, les limites de l'époque et son expérience d'alors, Cameron fait un boulot intéressant au niveau des décors, des vaisseaux et des créatures. Généralement, le visuel n'est pas le point le plus mauvais dans les films des années 80 qui essayent de pomper Alien et Star Wars, loin de là, et ça reste une imagerie unique avec un charme très particulier.
Notons aussi que le dénouement est somme toute plutôt pas mal et pourrait même se révéler inspirant.

Ce dont je suis sûr, c'est qu'en mettant, en plus d'un délai plus clément, un O'Bannon au scénario et un Scott à la réalisation, le film aurait pu, avec le même financement et les mêmes effets spéciaux, donner une perle des années 80. Sans refaire une fois encore à la carrière de Cameron le procès qu'on est censé lui faire systématiquement depuis Avatar, j'aurais trouvé très intéressant qu'à l'époque, au lieu de faire Piranha 2, Cameron fasse son propre Galaxy of terror ou Battle beyond the stars.

Cameron s'est occupé des effets-spéciaux de Battle beyond the stars (autre production Corman, qui a eut beaucoup de succès), et il me semble avoir lu quelque part qu'il aurait faillit réaliser La galaxie de la terreur.

Pour ma part, j'ai apprécié ce film, y trouvant pile ce que je venais chercher. Il faut dire que j'étais exactement dans l'état d'esprit recommandé par Mat:

Citation :

pour les fans de nanar SF, il y a de quoi se marrer (évidemment c'est un état d'esprit qui ne convient pas à tout le monde) . Pour les amateurs de l'esthétique très particulière des films spatiaux "mécaniques rouillées" des années 80

J'avoue que le début est un peu soporifique, passé le décollage effectué en 2 secondes. Surtout que comme le dit Mat encore une fois, certains membres de l'équipage ont un comportement douteux vu leur poste et leur fonction. Quoique ce comportement soit typique de ce genre de film. Par contre, à partir du moment ou les protagonistes rentrent dans l'étrange pyramide, j'ai trouvé que le film devenait franchement intéressant. Et pas seulement à cause de la scène dont parle Nobuko... tsss mauvaises langues ^^. Bon cette scène est poilante mais je trouve aussi qu'à partir de ce moments le niveau est relevé: les décors déjà pas mal deviennent franchement beaux, la tension augmente d'un cran, l'on commence à saisir de quoi il va être question et je trouve que c'est bien amené et comme le dit Mat (caramba toujours lui...) le dénouement est intéressant.

Tiens, j'avais raté ce poste.
J'ai bien aimé le film, difficile d'en parler plus, ça fait un moment que je l'ai vu...
Tout ce que je peux, c'est qu'il est légèrement soporifique, c'est vrai, mais moi je parle de l'ensemble du film sans passage en particulier.
Pour rester dans le Corman, je regarde les Carnausaur en ce moment