Final Fantasy VII

Le jeu qui a permis à la franchise Final Fantasy de faire découvrir le J-RPG au public occidental. Si le VI est considéré par beaucoup comme le Magnum Opus de Squaresoft, le VII a une place unique dans l'inconscient collectif des joueurs de l'époque. Premier FF à quitter la 2D et à offrir une simili-3D dans des environnements préconcus de toute beauté, il quitte brutalement le genre de la fantasy/steampunk pour se lancer tout droit dans le cyberpunk, avec la cité de Midgar, qui n'aurait pas choqué dans Blade Runner.

A nouveau, on se retrouve avec un casting d'excellence, tant au niveau des personnages que des antagonistes. En effet, le groupe principal a été très travaillé, chaque membre ayant motivation, traits de caractère, styles et réactions particuliers. Mais, à l'instar du VI, les ennemis récurrents permettent de véritablement profiter du travail effectué sur les personnages du groupe central : Sephiroth, unanimement considéré comme le "méchant" le plus charismatique de l'histoire du jeu vidéo, malgré un nombre d'apparitions limitées, les Turks, agents secrets et exécutants des sales boulots de la Shinra Inc., qui, au-delà de leur job impliquant meurtres, enlèvements, destruction, sont des personnes très sympathiques et qui ne sont pas foncièrement mauvaises, Rufus Shinra, mon homonyme, qui rend trouble la frontière entre "ordure finie" et "héros sociopathe", Hojo, Jenova, etc.

Bref, une floppée de personnages très réussis qui font vivre l'histoire. Parce que, peut-être plus encore que dans le VI, l'histoire du VII est centrée sur les personnages, sur leurs forces, sur leurs faiblesses, et est bien plus complexe que pourrait le faire présager une lecture superficielle du scénario.

L'aspect technique est en mi-teinte, le style adopté durant les phases d'exploration pouvant déplaire à certains, et montrant les premiers jours de la Playstation. Les cinématiques sont cependant toujours agréables à regarder, et se font surtout accompagner par un répertoire musical exceptionnel (enfin, Uematsu nous habitue à l'exceptionnel). La remarque principale se fera au niveau des musiques associées à chaque personnage, qui parviennent à retranscrire très efficacement ceux-ci : j'ai personnellement fait écouter ces musiques à une personne n'ayant jamais connu le jeu, et les descriptions qui m'ont été données sont très fidèles aux différents membres du casting principal. Et le reste de la bande original est rempli de perles, avec le légendaire "One-Winged Angel", hommage à Carmina Burana et qui fera vibrer tous les joueurs, thème majestueux par excellence.

Le point pouvant être problématique est la traduction française, qui est la première pour un FF, et malheureusement de qualité moyenne, venant à certains moments casser l'ambiance ou dénaturer certains personnages. Pour pallier ce problème, les possesseurs d'une PS3 pourront acheter à bas prix le jeu dans sa version U.S., avec la version anglaise de grande qualité.

Quoi qu'il en soit, il s'agit, avec FF VI, d'un RPG absolument indispensable pour comprendre l'influence du J-RPG sur l'industrie du jeu vidéo.

Et puis pour voir à quoi ressemblaient les personnages avant le massacre fait par Advent Children ! Hum, zen... Détends-toi, Rufus...

Un jeu magnifique et titanesque.

Bizarrement et encore une fois sans trop savoir pourquoi je ne l'ai jamais fini... Il faut dire que bêtement je ne l'avais pas acheté à l'époque ou j'avais du temps libre à souhait, je me le suis procuré sur le tard mais n'ai jamais eu le courage de m'y mettre réellement. Il faudra que je répare cette tare... un jour...

En tout cas on sent que le 6 est passé par là. Les personnages et l'histoire gagnent encore en complexité, l'univers est incroyable... Je me souviens avoir adoré le concept d'élevage de chocobos.

Un des meilleurs titre de la Playstation première du nom.

Eh bien, ça fait un petit moment que je n'avais plus posté sur le forum ( ... 6 mois quand même ) même si je passe régulièrement lire les news et vos avis sur les différentes œuvres. Mais alors là, je ne pouvais pas passer sans mettre un petit commentaire sur l'épisode que je préfère de ma franchise favorite.

1997 ... ah oui, 15 ans quand même. Bref, ce serait dur de vraiment bien développer sur ce jeux tellement il y a de chose à dire. L'un des premiers souvenirs qui me revient en tête et le fait que l'on se retrouvait tout les matins avec un copain pour commenter chacun de notre côté notre avancée respective sur le jeux. Et vu que j'y ait passé plusieurs centaines d'heures ... il y avait de quoi occuper nos récréation.

Ce fut mon premier FF et comme le rappel Rufus, c'était une vraie révolution à l'époque. J'enjolive peut-être mes souvenirs, mais je n'y trouve absolument aucun défauts. Les personnages étaient vraiment géniaux, tant les principaux que les secondaires (même Cait Sith) et je ne pourrais dire lequel à ma préférence entre Clad, Aerith, Barret, Tifa, Red XIII, Sephiroth, Youfie, ...

Je me souviens aussi d'un système de matérias très bien pensé, des quêtes annexes prenantes (en effet, l'élevage de chocobo était addictifs, que de croisement pour enfin avoir le chocobo d'or), un grand nombre de scène culte avec bien sur la fin du premier CD, un Golden Saucer jubilatoire, le challenge des Armes et j'en passe.

Citation :

Et puis pour voir à quoi ressemblaient les personnages avant le massacre fait par Advent Children ! Hum, zen... Détends-toi, Rufus...

C'est sur qu'il n'est pas au niveau de FF7, mais de là à parler de massacre. Enfin c'est peut-être moi qui suit indulgent mais j'avais eut un vrai plaisir à retrouver cet univers.

@Barlbatrouk

Moi, je l'ai terminé... partiellement, enfin je veux dire je me suis débarrassé assez facilement de Sephiroth (sans tricher, car aussi fragile qu'un jénova, mais faut être patient) mais pas de deux autres boss:
- Celui qui navigue dans l'océan (à chaque fois que je lui rends visite avec mon sous-marin jaune, mes persos gonflés à bloc se font massacrer en 5 minutes chrono ).
- Celui qui tourne autour du village de Barret (là aussi mes persos se font massacrer en un temps record).
C'est désespérant, alors j'ai arrêté d'y jouer (après d'avoir tué Sephiroth), et je l'ai oublié.


Pour les chocobos, j'ai jamais réussi à distinguer un mâle d'une femelle, mais j'ai découvert une triche (en appuyant au hasard sur des boutons de la manette) pour régénérer leur jauge de sprint pendant toute les courses (manuelles) et ainsi avoir la récompense.