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| ENTRE DEUX MAUX… | |
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muriel MARTIN-TIROLE Homme-Lézard
Nombre de messages : 115 Age : 62 Localisation : Bavilliers (90)
| Sujet: ENTRE DEUX MAUX… Jeu 15 Fév 2007 - 15:02 | |
| Coucou, Bon voila je me lance dans les fanfictions, mon histoire a environ 23 pages (tout est écrit) je vais un mettre un petit morceau dès que j'aurai des critiques, favorables, si elles ne le sont pas j'adapterai mon histoire en fonction (si je peux). Une suite est déjà sur les rails. J'espère qu'elle vous plaira.
1ère partie Rapport du Général Landry
Date : Planète : RHM2+1X 99.... Répertoriée habitable, minérale, espèces végétales, animales, propice à l’espèce humaine, favorable à la multiplication, découverte en 1999, répertoriée en ....
Habitants : humanoïdes Technologie : supérieure à celle de la Terre Atmosphère : gaz déléter Avis : favorable sous réserve
J’avais décidé que l’équipe SG-1 méritait un repos de quelques jours, à l’unanimité ils avaient choisis la planète : RHM2+1X 99...., sauf Teal’c qui avait désiré faire une retraite sur sa planète natale Dakara.
Cela faisait 5 jours que Vala, Sam, Jackson et Mitchell étaient en vacances, pourtant d’après leur rapport quotidien il semblait fuser entre eux quelques soucis et c’est ainsi que j’avais désiré leur retour prétextant un nouveau problème avec les Prieurs sur la planète des Sodans…
Ils franchirent l’Iris, et immédiatement je réalisais que quelque chose d’anormal c’était produit :
Jackson avait un œil au beurre noir Vala nymphomane et hystérique (somme toute normale) Sam semblait avoir été frappée par la foudre. Cameron avait la lèvre tuméfiée et paraissait absorbé par le devant de son uniforme Ils marchaient silencieusement dans ma direction quand Mitchell pris d’une inspiration soudaine s’exclama : - Je ne les ai plus ! Jackson stoppa net Sam également
Vala éclata de rire : -Vous avez mis vos menaces à exécution Daniel ?
Un aigle survola la scène silencieusement.
Daniel horrifié :-Non ! Vala amusée :-peut-être faudrait-il vérifier ? Sam stupéfaite :-Daniel comment avez-vous osé ? Mitchell stoïque :-De quoi parlez-vous ? Moi inquiet :-salle de débriefing immédiatement.
Plus tard Mitchell :-il me manque des petits pois. Vala jubila :-vous les appelez ainsi ? Pourtant ils n’ont rien de petit. Jackson devint plus rouge que rouge, Sam sourit, Cameron fit la moue.
- des petits pois jaunes et verts, ridés, 1ère génération, 2ème génération etc.…
Puis devant mon air effrayé et celui de ses partenaires et, il crut bon d’ajouter : - la théorie de Mendel. Vous pensiez à quoi ?
Daniel :-moi ? rien ! Vala toute souriante :-devinez ? Sam malgré tout inquiète :-à votre avis ? Moi :-Sans importance, mais enfin qu’avez-vous fait sur cette planète ? Vala :-de la multiplication Mitchell :-Vala ! Vala :-Mais enfin Cam, 2 couples en vacances sur une planète merveilleuse, peuplée d’humanoïdes compatibles, magnifiques, vivant à moitié nus en parfaite harmonie avec la nature, vous et Daniel toujours en chasse, moi et Sam traitée comme des divinités, vous ne pourrez pas faire croire qu’il ne sait rien passé. Mitchell :-C’est la stricte vérité. Vala :-Vous ne vous êtes pas battu pour une femme avec Daniel ? Mitchell :-Pas pour une femme pour vous ? Vala faussement offusquée :-Et vous me classez dans quelle catégorie ? Mitchell :-Désolé je n’ai pas eu le temps de vérifier. Moi :-Daniel, Sam, vous qui me semblez plus rationnelle que pouvez-vous me dire ? SAM :-En fin de compte ils ont raison tous les deux. Daniel :-C‘est une façon de voir les choses. Moi :-Mais que s’est-il passé ? Mitchell sur la défensive :-Général nous étions en vacances nous n’avons pas de rapport à faire sur nos activités. Sam :-Peut-être que si en considérant l’état dans lequel vous êtes revenus Daniel et vous. Mitchell :-Les vacances c’est fait pour s’éclater au sens propre et au sens figuré. Pas vrai Daniel ? Daniel :-Si c’est vous qui le dites. Moi :-C’est votre dernier mot ? Mitchell :-Oui ! Daniel :-On ne peut pas négocier ? Moi :-Présentez-vous tous les 4 au docteur Lam pour des examens complets.
Les 4 équipiers furent soumis à divers examens, scanner, prises de sang, durant tout le reste de la journée, sans qu’il soit détecté dans leur organisme quelque trace de substance nocive, tous leurs chromosomes étaient « présents », seul Mitchell devenait de plus en plus irritable, le Dr Carolyn Lam m’en informa et d’un commun accord nous décidions de le garder en observation.
A ce moment-là le lieutenant colonel fut pris d’une véritable crise de delirium, qui nécessita l’intervention immédiate des forces de sécurité afin de le maîtriser, ce qui ne fut pas aisé, après quelques minutes de lutte acharnée, Mitchell se retrouva sanglé fermement sur un lit en chambre de décontamination.
Carolyn :-tu sais papa je ne comprends rien, tous ses résultats sont négatifs, de même que ceux des autres membres de l’équipe. Moi :-alors recommence les siens
Les heures passèrent lentement, et l’état mental du Lieutenant Colonel Cameron Mitchell continua à se dégrader. Même les calmants n’avaient plus d’effet sur lui, ses moments de lucidité duraient de moins en moins longtemps et s’espaçaient de plus en plus. Vingt deux heures venaient de sonner quand Carolyn vient me rendre visite. Carolyn :-Papa : Teal’c vient d’arriver, Moi :-Quelles sont les nouvelles ? Carolyn :-D’après lui Mitchell souffrirait de la maladie des Tarkans, connu sous le nom de Xyridium, Moi :-Les prêcheurs ? Carolyn :-oui Moi :-elle est contagieuse ? Carolyn :-Pas au stade terminal, il ne passera pas la nuit. Puis devinant ma question, il n’y a aucun antidote connu, elle a fait des millions de morts sur plusieurs planètes, du système Thollien, peu on survécu, d’après Teal’c la maladie n’a jamais progressé aussi vite, il a préparé quelques médications afin de le soulager, Cameron semble moins agité. Cette nuit-là personne ne se coucha, on se relayait afin de veiller le malade, surveillant les moniteurs, au petit matin les bip-bip furent remplacés par un bip continu, Jackson était à ses côtés.
A 05h55 le Lieutenant Colonel Cameron Mitchell fut déclaré mort officiellement d’un arrêt cardiaque, son décès fut consigné dans le rapport : Planète : RHM2+1X 99....
2ème partie Trois jours après il y eut la cérémonie, la nuit commençait à tomber ils étaient tous là, de O’Neil au Vice Président, des Jaffas aux guerriers sodans, des hommes de troupes aux gradés, également une délégation d’Atlantis et de la Planète : RHM2+1X 99.... Une page venait de tourner…
Le général Landry s’attarda quelques minutes tout seul, une haute silhouette vêtue de cuir noir, une casquette vissée à l’envers s’approcha silencieusement, - Ce fut un bel enterrement. L’officier supérieur sursauta, et se retourna d’un bloc, deux yeux bleus le fixaient. - Mitchell vous êtes vivant ? - Je ne suis pas Mitchell. - Qui êtes-vous ? - Un duplicata recréé à partir de ses tissus cellulaires.
Landry indiqua le cercueil
- Et lui ? - Egalement, il est le côté obscur dommage qu’il n’ait pas survécu le temps nécessaire, moi je suis plus conforme, je devrai survivre plus longtemps, si nos médecins arrivent à synthétiser un antidote à partir de notre banque de données. - Et le vrai Mitchell ? - Chez nous, grâce à lui nous trouverons la parade à la maladie des Tarkans. Nous vous le rendrons dès qu’il ne nous sera plus utile. - Vivant ? - Nous ferons notre possible mais il n’adhère pas à notre cause. C’est le lien émotionnel qui liait l’original et la copie qui a été rompu, il n’est pas très coopératif de ce fait ses réactions violentes ont déclenché la maladie des Tarkans de façon accidentelle et à distance, sans cela je n’aurai jamais pris contact avec vous. Il va falloir nous trouver un autre donneur pour nos expériences, - Mitchell est un militaire, un héro, il a un instinct de survie très fort. - C’était le spécimen le plus intéressant des quatre. - Pourquoi ne nous avoir pas contacté et expliqué vos soucis dès le début ? - Je trouve les terriens pas sérieux et peu digne de confiance, vous êtes dangereux même pour vous, cette Vala est infernale. Et les hommes je n’en parle même pas, instables, émotionnels, fragiles… - Vala n’est pas de notre race. Généralement le colonel Mitchell a plutôt la tête froide, et reconnaît les causes justes. - Nous avons manqué de tact. - Quelques personnes infectées appartenant au système Thollien ont survécu à cette maladie, il faudrait peut-être les contacter pour leur demander de l’aide. - Nous le savons, mais nos deux espèces sont incompatibles et nous ne pourrons synthétiser l’antidote qu’à partir d’un autre donneur compatible. - Pourquoi un autre donneur ? - Votre homme doit se reposer si nous voulons vous le rendre totalement « opérationnel ». - Je veux le voir. - Ce n’est pas possible. - Dans ce cas je ne vous aiderai pas. - Soit. Le duplicata sorti de sa poche un petit boîtier de la taille d’une carte de crédit et épais de 2 cm, il le lui apposa sur le front, et appuya sur la boucle de son ceinturon. Le corps de Landry se tendit an arc de cercle sous la violence, puis tomba par terre en transe. Le duplicata de Mitchell s’accouda à un tombeau et attendit.
Enfin Landry se releva blanc comme un linge. - Comment osez-vous ? - C’est pour la bonne cause et souvenez-vous : vous êtes trop fragile. Nous avons choisi notre donneur, le général Jack 0’Neil. - Jamais. - Nous ne vous demandons pas votre accord, c’est juste une information. - Ils vont mourir tous les deux. - Nous devons forcer leur corps à produire des anticorps cela demande plus de temps que nous le pensions, il y a eu des complications... normalement les sujets ne souffrent pas. - Jack est plus âgé et proportionnellement moins résistant, même si cela était possible, les séquelles seraient trop importantes. - Nous adapterons nos expériences, soudain le ton changea, il nous le faut et tout de suite.
Le lendemain Le général Landry se réveilla avec un mal de tête digne d’une cuite de fin de promotion, ils se trouvaient dans une pièce de 12 mètres carrés, aux murs blanchis, la porte était faite des traditionnels barreaux en fer, il était libre de ses mouvement. A ses côtés le Docteur Carolyn Liam, et Jack O’Neil, tout deux le regardait un peu inquiets.
Landry :-Quelle est la situation ? O’Neil :-Pas brillante. Carolyn :-Qu’attendent-ils de nous ? Landry :-Que nous les aidions à trouver un antidote contre la maladie des Tarkans, ils veulent s’affranchir des Oris. Ils recherchent des sujets pour leurs expérimentations. Après Mitchell ils veulent vous utiliser Jack. O’Neil :-Si je refuse ? Landry :-Leur résister ne sert à rien, voyez ce qui est arrivé à Mitchell. Carolyn :-Il n’est pas mort, je l’ai vu. Landry :- Comment va-t-il ? Es-tu sure que c’était bien lui. Carolyn :-Oh que oui, ils ne peuvent pas dupliquer la mémoire, je lui ai parlé librement. Son état n’inspire pas d’inquiétude, il se remet bien, il n’aura pas de séquelles, et ils m’ont promis de le relâcher. Landry :-Quand ? Carolyn :-Bientôt, ils en ont fini avec lui. Ils ont réussi à isoler une des souches de la maladie, la plus puissante, je pense qu’ils sont prêts d’aboutir, leurs derniers tests ne sont que formalité. Le faux Mitchell s’approcha de la porte de leur cellule, avec un garde armé, - Général O’Neil c’est à votre tour ; veuillez nous suivre. O’Neil se retourna :-Pure formalité ? Carolyn :-Oui. Une fois les 3 hommes éloignés - Enfin je crois. |
| | | Skay-39 The Vortex Guy
Nombre de messages : 4190 Age : 35 Localisation : TARDIS 39th room (blit), on Moya third level, in orbit around Abydos (Kaliam galaxy)
| Sujet: Re: ENTRE DEUX MAUX… Jeu 15 Fév 2007 - 21:17 | |
| Une fanfic interressante, pour l'instant, même si j'ai un peu de mal à accrocher au style théatrale... Au fait, la maladie des Tarkans, est-ce que c'est un spoiler saison 10, ou bien l'as-tu inventée ? Egalement, je n'ai pas bien compris en quoi tes aliens ont besoins particulièrement de Mitchell pour fabriquer un antidote... A part ça, j'ai relevé quelques incohérences. Les planètes dans Stargate sont désigné par un code de six, voir sept caractère, mêlant chiffres et lettres, comme par exemple P3X-888. Les adresses débutant par P3X sont d'ailleurs les plus répandues, mais on trouve aussi des BP6-3Q1, P3X-8596 et autre KS7-535. Dans tout les cas, jamais un code de planète SG n'a comporté plus de sept caractères, ni de +... La traduction VF de "Prior" est "prêcheur", et non "Prieur". Dakara n'est pas le monde natal de Teal'c, pas plus que Chulak. Il est né selon toute vraissemblance sur une planète du domaine de Cronos, qui était le Dieu de son père. Vala est bien de la race des terriens, elle est humaine. A la limite, on peut considérer qu'elle n'est pas de notre peuple... O'Neill s'écrit avec un seul "l" dans le film, mais dans la série, il en à deux. Comme ton O'Neil est général, il doit s'agir de O'Neill. Voila, c'est tout... J'attends la suite, maintenant ! _________________ ________________ « My name is Skay-39, an administrator… An enthusiasm wave hit and I got shot through a link... Now I'm lost in some distant part of the webniverse on a forum – a crazy forum – full of strange, geek life-forms… Help me… Listen, please. Is there anybody out there who can read me ? I'm being tyrannized by an insane fondator… doing everything I can… I'm just looking for a real life. » |
| | | muriel MARTIN-TIROLE Homme-Lézard
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| Sujet: Re: ENTRE DEUX MAUX… Ven 16 Fév 2007 - 0:46 | |
| Voilà je suis démasquée je ne connais rien en SG-1, disons plutôt pas grand-chose,
La maladie des tarkans est une maladie totalement inventée, de toute façon à partir de la suite on n’entendra plus parler, ni d’elle, ni de Vala, ni de Teal’C, et encore moins des prêcheurs, c’était juste pour planter le décor. Par contre O’Neill il faut que je le retienne.
J’ai été obligé de couper mon histoire donc il est vrai que cela ne veut plus rien dire en l’état.
Je joints de suite la seconde partie.
Désolée pour le style théâtral, je vais essayer d’y remédier, lorsque j’écris je me représente la scène, le décors, je vis les sentiments de mes personnages, je change de femme à homme et inversement sans problème, je me dis que ferait-il à ce moment, quelle serait leur action, Mitchell ferait…, Sheppard…, Weir…j’accorde de l’importance à un détail, je pense que j’écris mes histoires comme des scénarios, je les mets littéralement en scène, je ne demande qu’à changer pour le forum, peut-être quelques tuyaux. Je prends cette critique (constructive) comme un Compliment.
Lorsque je pense une histoire, je commence par le milieu, la fin, et le début.
P.S. Mitchell pour l’antidote ? Parce que j’adore Ben Browder, je veux le voir souffrir, mais surtout c’est l’un des personnages principaux de mon histoire, je laisse Danièle et Vala à leurs amours, et Teal’C à son parlement. Mais je garde les autres.
Avec de telles incohérences je ne pouvais prétendre écrire pour SG-A ou SG-1.
Merci infiniment.
RHM2+1X 99
Le nom de ma planète correspond à :
RHM
Répertoriée habitable, minérale,
2 espèces végétales, animales
+1X possibilité d’évolution
99 découverte en 199.
ce n’était pas trop mal ? désolé pas trop SG. |
| | | muriel MARTIN-TIROLE Homme-Lézard
Nombre de messages : 115 Age : 62 Localisation : Bavilliers (90)
| Sujet: Re: ENTRE DEUX MAUX… Ven 16 Fév 2007 - 1:03 | |
| 3ème partie.
Le lieutenant colonel Cameron Mitchell se réveilla, il était allongé sur le ventre les bras en croix, l’air sentait les algues, l’iode, un vent frais du large parcourait doucement son corps, il se mit à frissonner, il se releva en grimaçant, il était pieds nus vêtu d’un short et d’un tee-shirt, sous ses pieds une plage de sable blanc, devant lui le large, derrière lui une palmeraie, de chaque côté de hauts pitons rocheux, instinctivement il porta sa main droite à son cou, pas d’identification, il ressentit alors une douleur au plis du coude : un bleu, à gauche : un bleu, derrière les genoux : un bleu, en fait tout son corps était couvert de bleu plus ou moins grands.
Où était-il ? Mais surtout qui était-il ?
Mitchell fit quelques pas en direction des palmiers, et découvrit un abri de fortune, une couche, un sac de sport, quelques vêtements, de la nourriture. Il fouilla dans le sac, pris un carnet à spirales un stylo et entreprit de commencer un journal.
Jour N° 1… Peu de temps après le ciel s’assombrit, le vent forcit, épuisé par les quelques pas qu’il venait de parcourir il s’effondra sur la couche, et s’endormit immédiatement, tous les éclairs, toute bourrasque n’aurait pas suffit à le réveiller.
Lorsqu’il se réveilla à nouveau le ciel était bleu, il flottait dans l’air un odeur d’herbe coupée, de roses, il se leva mangea quelques fruits, fit quelques exercices d’assouplissement sans difficulté, toute douleur et trace de coup avait disparues. Il s’habilla et décida de faire un tour, il se heurta rapidement à un champ de force, son univers se résumait à 300 mètres carrés, en bordure de mer. Revenu à son abri il chercha son journal afin de compléter le premier jour, le carnet s’ouvrit à la page 144 : Jour N° 23 : toutes les pages précédentes étaient remplies, il s’assit et lut ses notes.
- Ce n’est pas possible je n’ai pas pu vivre plus de 3 semaines sans me souvenir.
Son emploi du temps depuis son arrivée était noté précisément, heure par heure, minutes par minutes, ses repas, ses explorations, ses rencontres ? …
- Quoi quelles rencontres ?
…
Jour N° 2 : je viens de recevoir la visite d’un homme se disant un Ancien, il se nomme Artukis… Jour N°4 : Artukis est venu me voir à nouveau, il m’a donné des informations précieuses, ses origines, ses croyances… Jour N° 6 : Artukis m’a apporté d’autres vêtements : une aube blanche (celle du premier niveau) selon lui j’appartiens à sa race, je porterai le nom de HaiLe… Jour N° 8 : Artukis est venu avec un autre « Ancien » nommé Khurst, ils m’ont proposé de partager leur croyance... Jour N° 9 : j’ai accepté leur proposition… Jour N° 10 : Khurst m’a donné un livre de méditation… Jour N° 12 : Interrogation sur mes lectures… Jour N° 14 : En compagnie de mes deux nouveaux amis j’ai subit l’initiation au temple, j’ai rencontré une jeune femme appelée Kali, qui sera ma bientôt ma compagne… Jour N° 16 : Kali a eut l’autorisation de passer la journée et la nuit avec moi : c’est la cérémonie du mariage… à présent je porterai une aube orange. Jour N° 20 : Artukis est enfin venu me voir, j’étais inquiet, Kali est souffrante, je lui ai transmis la maladie des Tarkans, elle est mourante, je me sent responsable. Quel dilemme, si Kali meurt elle connaîtra l’ascension et je serai seul, si elle survit je finirai ma vie avec elle…
Jour N° 22 : je suis seul, je ne me souviens de rien, je lis ce journal sans comprendre ce que j’ai écrit précédemment pourtant c’est mon écriture, que ce passe-t-il ici ? Quel est mon véritable nom ? Pourquoi on-t-il besoin de moi ? J’ai parfois l’impression d’être un animal de laboratoire, je veux que ce cauchemar finisse et que je me réveille au « Cheyenne Mountain Complex »…
Quel est ce lieu ? Il me semble familier. Je l’ai écrit instinctivement…
A ce moment Mitchell prit peur, tout était confus dans sa mémoire, tout se mélangeait, rien ne correspondait à … rien.
Au milieu des vêtements dans son sac un éclat de métal noir scintilla sous le soleil : une arme, il l’a prit entre ses mains, hésita un instant, puis la braqua sur sa tempe droite… et fit feu.
DIRECT jour N° 23 mais pour moi il sera le premier jour : rien de nouveau la journée se déroule normalement, je nage de plus en plus loin, rien ne m’en empêche, j’ai trouvé des lianes assez solides,et quelques troncs d’arbres, je vais passer la journée à construire un radeau. Jour N° 25 : ne peut-on avoir le choix : vivre ou mourir, pourquoi cette agonie, je viens de quelle époque ? Cette nuit j’ai rêvé, cela faisait longtemps, un rêve fait de bougies, de cris de joie, de symboles militaires, de convictions, je voyais un homme en uniforme, cheveux coupés courts, les yeux bleus, un homme heureux, avec ses amis : ils se nommaient Daniel, Samantha, Jack, Teal’c, Général Landry… et même Vala.
Inlassablement le cerveau du Lieutenant-Colonel Cameron Mitchell glissait vers la folie, rien ne pourrait l’arrêter, à travers ses quelques moments de lucidité il percevait des souvenirs intacts. Il n’arrivait plus à distinguer le vrai du faux, des rêves et de la réalité.
Pourtant ON l’observait, ON le testait, ON était intervenu afin qu’il ne mette fin à ses jours, malgré tout ON ne COMPATISSAIT pas, il devait finir toutes les épreuves, ON l’épaulait, tout simplement.
But final : s’il survivait, si son esprit resté intact pouvait gérer toutes ces informations, il serait alors rendu au monde des vivants, et il aurait comme don le gène des anciens.
A la fin de ce 25ème jours Mitchell décida de s’enfuir de son île, il ferait sa tentative le lendemain à l’aube, ce dernier soir il observa le coucher de soleil ; la mer s’embrasait de couleurs orangées, déjà il avait établit son cap.
Si Artukis venait lui rendre visite ce matin il ne trouverait personne…
Au-dessus : au ciel des yeux observaient le militaire terrien, - Il se fatigue pour rien - Laissons-le partir - Pour où ? - Il ne sait pas qui il est, où peut-il aller ? ce n’est pas sa planète. - Des dissidents pourraient lui venir en aide. - On pourrait peut être s’amuser un peu. - Tu penses à quoi ? - Attends cela va devenir intéressant |
| | | muriel MARTIN-TIROLE Homme-Lézard
Nombre de messages : 115 Age : 62 Localisation : Bavilliers (90)
| Sujet: suite enre deux maux Ven 16 Fév 2007 - 1:14 | |
| 4ème partie.
Inlassablement la mer le rejetait sur la rive après jour, pourtant il progressait (enfin d’après lui) car il avait enfin atteint un autre rivage, taillé à même la roche, bordé de falaises de craie blanche, personne ne lui rendait visite il était seul, il continuait à écrire son journal à présent il en était à la page : 42ème jour. Il pêchait, se nourrissait d’algues bleues au goût acidulé, de temps en temps le ciel changeait de couleur, un anneau argenté apparaissait, des vaisseaux le traversaient, des combats ayant lieu dans le ciel il avait recueillit diverses choses : morceaux de carlingue transformés en refuge, armes, munitions, de choses qu’il avait rejeté dans la mer, d’autres qu’il avait enterré… il s’organisait avec patience et ordre.
En ce 43ème jour le plouf qu’il entendit le réveilla, il flottait sur la mer un parachute blanc, Cameron nagea jusqu’à lui et le remorqua jusqu’au rivage, son fardeau était lourd, une fois à terre il en dégagea la base : une balise de détresse. Il l’activa. Bip-Bip – bip-bip – bip-bip-bip - …
- De toute façon au point ou j’en suis ?
Deux jours après un « pot de yaourt » se posa à plusieurs centaines de mètres, il prit une arme et s’avança prudemment caché par quelques dunes.
- Dites Mc Kay j’espère que nous ne sommes pas venus pour rien ? - Non colonel la balise émet toujours. - Est-ce celle d’un wraith ? - Non une des nôtres. - Depuis quand lance-t-on des balises de détresse ? - Après que Carson et moi sommes partis en expédition sur le continent sans boussole. - Oui il est vrai que la couleur rouge ne vous convient pas. - Je ne supporte pas le soleil. - Bon alors rentrez à l’intérieur. Le Dr Mac Kay ne se le fit pas dire 2 fois. Sheppard continua seul. - Colonel Mitchell êtes-vous là ? Il eut pour toute réponse un tir qui fit exploser un tas de « pierres » à ses côtés. - Ni tirez pas c’est moi John Sheppard - Donnez moi une preuve - Je suis sous les ordres de Elisabeth Weir sur Atlantis. - Tout le monde sait qui commande Atlantis, et le nom de son second. - Vous connaissez Jack O’Neill ? - Lui aussi tout le monde le connaît. - Rodney Mc Kay ? Un autre tir ; John posa son incapacitant à terre et leva les mains, - Carson Beckett ? Le troisième tir coupa son ceinturon sur le côté gauche, ses armes tombèrent à terre, John déglutit difficilement, mais il conserva son humour. - Ca ce n’est pas drôle. Il continua d’avancer tout en cherchant quoi dire. - J’ai le gène des anciens. Le tir suivant plus précis lui frôla les cheveux, il y eut comme une odeur de roussi. John Sheppard arriva près des dunes Mitchell se leva, le mis en joue. - Je n’ai jamais aimé votre coiffure. Alors cette preuve ? - Je peux vous donner des détails sur la bataille sur d’Anubis que vous avez conduite. - Pas suffisant. John Sheppard avança encore jusqu’à ce que l’arme de Mitchell lui touche le front, la froideur du canon le surprit et lui remit « un peu de plomb dans la cervelle », il se traita mentalement de tous les noms. - Pourquoi avoir activé la balise si vous ne vouliez pas être sauvé ? - Simple curiosité. Mitchell arma son pistolet manuellement. Clic, - Vous n’oserez pas. - Tournez-vous. - Tirer dans le dos est l’acte d’un lâche, ce n’est pas votre cas. - Obéissez et cessez de parler - On s’est servi de vous pour créer un antidote à la maladie des Tarkans. Clac. Une sueur glacée commençait à couler le long du dos de Sheppard. - Ca c’est la phrase qui tue. Mc Kay à l’entrée du jumper les fixait un incapacitant à la main, ne sachant quoi faire, la précision de tir n’était pas son fort, et les deux hommes étaient hors de portée. En orbite Caldwell observait la scène au millimètre près, quand il vit les phalanges de Mitchell se crisper sur la gâchette de son arme il ordonna - Maintenant. Le coup de feu se synchronisa avec le pschitt du téléporteur. Au poste de commande c’est un John Sheppard évanoui qui se matérialisa. Sam Carter observa le commandant du Dédale le regard plein de haine, puis se précipita sur le lieutenant -colonel, un filet de sang coulait de sa tempe droite. - Envoyez une équipe médicale immédiatement au poste de commande. Pourquoi avoir attendu ? - Je ne pensais pas Mitchell capable de le faire. Désolé. - Non je ne le crois pas vous êtes jaloux, vous n’attendez que cela pour prendre sa place sur Atlantis. - Vous êtes injuste. Comment va-t-il ? - Sa blessure est grave. S’il meurt je veillerai personnellement à ce que vous soyez puni. - Quelqu’un pourraît me dire ce que je fais ? - Mc Kay ici Sam, barricadez-vous à l’intérieur du Jumper, je vous rejoints. - Vous n’allez pas y aller c’est trop dangereux, perdre John, et Cameron, est suffisant pour aujourd’hui. - Mc Kay a besoin d’aide. Mitchell ne me fera pas de mal, des brancardiers emmenaient Sheppard. Prévenez Elisabeth Weir de la situation.
Ronald Mc Kay sauta au cou de Sam et l’emlassa. - Mon dieu Sam que se passe-t-il ? La situation est grave. - Mais pas désespérée. - Comment va Sheppard ? - Bien, il ne lui fallait pas inquiéter d’avantage le docteur. Rodney je vais sortir pour lui parler ; Cameron me connaît, je ne risque rien. - Vous avez un plan ? - Peut-être. Sam carter sorti du Jumper désarmée, les bras en l’air. - Cameron êtes-vous là ? - Je n’y crois pas, Sheppard, maintenant vous, qui sera le prochain, Vala ? Jackson ? ma mère ? - J’ai la preuve que vous désirez. - Intéressant, allez-y. - Le général Landry vient de me fournir un élément de votre dossier personnel, celui qui vous a permi de déjouer le plan de…… sur ……… , avez-vous besoin de détails. - Ces données sont confidentielles. Vous n’avez pas à les connaître. - La situation est exceptionnelle, Cameron vous êtes porté disparu depuis plus d’un mois. Sans Sheppard, on ne vous aurait jamais retrouvé, vous lui devez la vie. - Avez-vous une idée de ce que j’endure depuis tout ce temps ? - En partie seulement laissez moi vous rejoindre, parlons, je suis là pour vous aider. - Sam vous êtes là ? - Oui Caldwell que se passe-t-il. - Nous devons vous laissez Sheppard ne peut être opéré à bord il nous faut repartir sur Atlantis. - Comment va-t-il ? - Son état est stationnaire. Qu’elle est votre situation ? - Elle est sous contrôle. - Dites Sam, Sheppard va bien ? - Il est vivant. - Je suis plus mauvais tireur que je le pensais. - Il est vivant Cameron, juste vivant. Et vous tirez toujours aussi bien. Pourquoi ? - Je vis l’enfer depuis plusieurs semaines, je pensais qu’une force le sauverait. - Quelle force ? - Ceux qui me retiennent prisonnier, et s’amuse avec moi. - Cameron je viens vous sauver. - Je vous fais confiance. Venez avec moi. Sam suivit Cameron jusqu’à son repaire, il n’avait pas changé toujours aussi athlétique, souple, séduisant… - Impressionnant ce que vous avez fait. - En moins de 18 jours. Depuis combien de jours suis-je porté disparu. - Un peu plus de 40 jours. - Précisément. - 42 ou 43 vous le savez mieux que moi. - 43 jours exactement. - Nous vous savions vivant, Sheppard vous a cherché tout ce temps. - Il est coriace. Il n’avait que cela à faire ? - C’était un ordre de Weir avec l’accord de 0’Neill. - Il a l’air d’un type bien. - Vous êtes pareils. - Il a aussi une chauve-souris dans le donjon ? - Vous et vos citations. - Avouez qu’elles vous manquaient ! …
5ème partie. Huit jours s’étaient écoulés, tout le monde sur Atlantis attendait des nouvelles de Beckett, mais rien de nouveau ne se produisait John Sheppard était toujours dans le coma, on attendait la nomination de son remplaçant, lorsque la nouvelle tomba tout le monde fut surpris, choqué : Le Lieutenant-Colonel Cameron Mitchell. La réaction immédiate de Elisabeth Weir démontra l’attachement qu’elle portait à son officier. Mais toutes ses objections furent balayées par O’Neil. - Elizabeth laissez lui une chance. - Il en a laissé une à John ? Elle pensait que Jack O’Neill ne pouvait la voir, elle était au bord de la crise de larmes. - Vos différents rapports montraient une certaine tension entre vous et le… Colonel Sheppard. - Mais tout c’était arrangé depuis. - Il est tête en l’air. - Mais sérieux. - Impulsif. - Courageux. - Insupportable. - Mais tellement attachant. - Dangereux. - Sur. - Irritable - C’était John… Elle en était devenue presque agressive, défendant son second comme une mère poule son poussin préféré. - Mitchell est pareil, en plus il a le sens de l’humour. - Il lui en fallait pour supporter Mc Kay, les larmes commencèrent à couler le long de ses joues, elle ne pu les empêcher, - Il respecte l’ordre hiérarchique. - John aussi. Jack 0’Neill faillit s’étouffer. - N’exagérez pas. Mitchell n’est pas un gamin insupportable. - Je sais mais John était… - Souvenez-vous de votre première rencontre. Il n’y connaissait rien. - Depuis il s’était amélioré. - Qu’avait dit de lui le Docteur Beckett ? - Il touchait à tout et niait même lorsqu’il était pris la main dans le sac. - C’est ce que je dis pénible. Elle se rendit compte subitement que sa position était devenue indéfendable. - Docteur Weir, J’ai une web-cam. - Quoi ? C’était le coup de grâce. - Elizabeth, vous êtes-là ? - Oui ! - Vous l’aimez ? Evidemment si O’Neill pouvait la voir, elle était prise la main dans le sac. - C’était un bon ami. - Et ? - C’était une épaule secourable. - Et ? - Il nous avait sauvé la vie plusieurs fois, - Et ? Elle s’écroula sur la table qu’elle martela de ses poings, pleura, hurla au monde entier. - Oui je l’aime, c’est interdit ? je ne veux pas qu’il meurt, Depuis quelques instants Mc Kay était dans la pièce, il s’approcha de son amie, et posa sa main sur son épaule souhaitant partager sa peine. - Elizabeth : John est réveillé, il vous réclame. - Je vous autorise à l’aimer si vous acceptez Mitchell. Et c’est un ordre. Elizabeth partit pour l’infirmerie après s’être reprise, Mc Kay l’accompagnait. - Docteur Weir ? - Oui Rodney ? - Je suis vraiment si insupportable ? La porte de l’infirmerie s’ouvrit ce qui sauva Elizabeth d’une réponse. Beckett s’approcha la mine des mauvais jours. - Désolé il est retombé dans le coma. - Il a dit quelque chose ? - Juste votre prénom ! - Il va s’en sortir ? - C’est trop tôt, mais Rodney vous pleurez ? - Personne ne m’aime, je suis la mascotte des persécutés. - Elizabeth voulez-vous rester un peu seule avec lui ? - Oui merci. Les deux hommes quittèrent la pièce tête basse. Elle s’assit à son chevet, elle n’avait même plus la force de pleurer, il semblait dormir, elle passa sa main dans les cheveux ébouriffés, - Comment pourrais-je continuer à diriger la cité sans votre aide ?
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| | | muriel MARTIN-TIROLE Homme-Lézard
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| Sujet: ENTRE DEUX MAUX… Sam 17 Fév 2007 - 11:10 | |
| Carson la retrouva à la même place deux heures plus tard, elle s’était endormie, il la recouvrit doucement d’une couverture. Lorsque Elizabeth convoqua Mitchell pour lui notifier sa nomination ce dernier fut étonné. - Le général O’Neill m’affirme que vous êtes le plus qualifié pour remplacer le colonel Sheppard. - Vous êtes contre ? - Vous ne pourrez pas le faire oublier, ici à Atlantis personne ne vous pardonnera, - Ils m’apprécieront lorsqu’ils me connaîtront plus. De toute façon ce n’est que temporaire. - Priez Dieu pour qu’il en soit ainsi. Elisabeth referma d’un coup sec le dossier personnel de Mitchell, se leva lui tendit la main, - Bienvenu à Atlantis Lieutenant-Colonel Mitchell. La poignée de main était glaciale. Elle lui remit également son code d’accès, un communicateur, ainsi que des armes. - Mes amis m’appellent Cameron. - Disposez Mitchell. Un dernier conseil, surveillez toujours vos arrières. - J’ai l’habitude des menaces, elles ne me font plus peur. Puis sur un ton moqueur : vous n’êtes par armée donc je ne craint rien… - Rompez. Au-dehors Samantha Carter attendait le nouveau promu. - Alors. - Vous regardez un condamné à mort. - Vous serez à la hauteur j’ai confiance en vous. - Moi j’ai confiance en ceux qui veulent me tuer, et la liste est longue. Vous repartez quand ? - Dans une heure avec le Dédale. - Les rats quittent le navire. - Alors on a les chocottes ? - Les oris, les wraith, les habitants d’Atlantis, pas de quoi s’inquiéter, la routine quoi. - Cameron vous êtes le meilleur. - Sam je dois vous quitter une personne me demande, Teyla je crois, elle va me faire visiter la Cité. Bon retour. - Alors tout va bien, c’est une jeune femme tout à fait charmante. Elle va vous plaire, vous avez plein de points communs. En effet Teyla se montra agréable avec Cameron, trop au goût de ce dernier. - Vous endormez le gibier avant sa mise à mort ? - Je ne vous comprends pas ? - Teyla vous êtes la seule ici à être gentille avec moi, je me promène avec une cible dans le dos. - Venez je vais vous conduire aux quartiers qui vous ont été attribués, le jumper n’est pas trop confortable. - Oui mais il ferme à clef. - Nous y voici. - C’est le quartier des officiers ? - Non chacun a choisi. Mais ceux-ci sont stratégiques. Les Dr Mc Kay, Beckett, et Weir logent ici, ainsi que les Colonels Sheppard et Caldwell. Ils se vérouillent, vous avez peur de quoi ? - Je n’ai pas peur, je suis juste prudent. - Moi aussi j’ai faillit le tuer, et je l’aurais fait pour le bien de tous. - J’ai lu le rapport. La situation était différente. - Moi aussi j’ai eu accès aux rapports de vos missions vous êtes l’homme de la situation. Mais ne cherchez pas à le remplacer. - Ce n’est pas mon intention. Je vous paye un verre ? Mitchell s’effaça pour la laisser entrer la première, la pièce était faiblement éclairée mais le terrien s’aperçu tout de suite d’une intrusion, il poussa instinctivement Teyla à terre, en même temps il dégainait et faisait feu sur le mur nu, il aida la jeune femme à se relever. - Wraith à bord. Mitchell se précipita au poste de commande, suivit de prés par Teyla. - Mc Kay les détecteurs longue porté n’ont rien indiqué ? Rodney ne répondit pas tout de suite il chercha l’approbation de Weir. - Rien - Pas de vaisseaux ruche ? - Aucun en approche pour les 3 prochaines semaines. - Faites sécuriser les générateurs, - Bien Monsieur. Le signe de l’activation extérieure de la Porte des Etoiles retentit. - Levez le bouclier. - Attendez docteur Weir c’est pour moi. Un F-302 flambant neuf pointa doucement son arrière, puis recula silencieusement, respectueusement. - Mc Kay fermez la porte. Mitchell s’approcha de l’appareil, de sa main droite il parcourut amoureusement le fuselage, les moteurs se mirent en route, pas de bruit, aucune fumée. - Docteur Weir, mesdames-messieurs, l’arme ultime contre les wraith le F-302 classe Manhtan., prêt pour son vol d’essai. Les yeux de Mitchell brillaient d’excitation lorsqu’il se tourna vers Elisabeth. - C’est très bien colonel rangez votre joujou et au travail, cherchez le ou les intrus. Commencez par la tour nord. - Bien docteur. Le F-302 se leva doucement et prit tout seul la direction du hangar. Mais Mitchell n’était déjà plus là. Zelenka s’approcha doucement d’Elisabeth Weir. - Je n’aurai cru vivre ce moment un jour, il est magnifique. Il a fait du bon travail. - Qui l’a créé ? Quelles sont ses possibilités ? - Mitchell l’a conçu, le Manhtan a toutes les options possibles, il est unique. Vous l’avez déçu Elisabeth, il attendait ce moment depuis si longtemps. - Zelenka : Atlantis n’est pas un bac à sable, et elle quitta la salle de la porte. Rodney se pencha à l’oreille de son concurrent. -Radek vous n’avez pas de cœur. Les recherches furent un échec, en fin de journée un homme manquait à l’appel : Cameron Mitchell. - Il s’est perdu. - Mc Kay ce n’est pas possible les patrouilles étaient composées de trois personnes, c’est tout ou rien. - Ils l’ont perdu… sans doute volontairement. - Qui était avec lui ? - Dex et le lieutenant Ford. - Vous l’avez fait exprès. - Non. - Convoquez-les immédiatement. La réunion fut tendue, les deux hommes furent outrés qu’ils puissent être accusés de conspiration. - Il est bien quelque part, vous vous êtes séparé quand ? - Il est reparti un moment à ses quartiers, et depuis il n’est plus réapparut. - Docteur Weir - Oui Mc Kay ? - Les détecteurs internes de signes de vie ne le détectent pas. Il… n’est plus à bord. - Le F-302 ? - Les moteurs viennent de se mettre en route, les amarres sont rompues, mais personne n’est à bord. Il demande un équipage et l’autorisation de sortie. - Quel équipage : - Ford, Teyla, Dex, et Zelenka. - Il y a la place pour deux pilotes. Où compte-t-il mettre les autres ? - Vous devriez venir voir. - Réunion terminée. Face à la Stargate un vaisseau attendait l’autorisation de départ. Un F-302 dont l’arrière ressemblait à un jumper, le sas d’embarquement ouvert, le Manhtan attendait ses passagers. - Faites ce que vous voulez je ne force personne. Teyla et Zelenka, Ford prirent place à bord, et s’instalèrent. Docteur Weir personne ne mérite de mourir de la main de wraith, même pas lui. Dex les rejoignit. . La porte se ferma. - Entendu autorisation en cours. « Mettez vos ceintures » « éteignez vos cigarettes » « lancement enclenché » le F-302 se dématérialisa, il réapparut proche du système d’origine des wraith, celui qui demeurait caché depuis des milliers d’années, là où personne n’avait encore pensé à les chercher : le système Cassion. Les passagers du F-302 reprirent connaissance. Zelenka s’approcha d’une console, décoda les informations. - Nous sommes près de Caulis. Mc Kay vous m’entendez ? - Oui Radek où étes-vous ? - Dans le système Cassion. - Répétez. - Nous sommes en orbite autour de Caulis. - Vous ne boirez plus d’alcool. - Je vous envoie les coordonnées vérifiez. - Ce n’est pas possible, Elisabeth le F-302 est dans le système Cassion en orbite autour de Caulis. - Plus précisément ? Mc Kay fit un schéma : à droite Atlantis, 1 cm à gauche la Terre, et à 2 mètres : Caulis. Les wraith. - Comment est-ce possible ? - C’est impossible. En théorie. En si peu de temps. - Docteur Weir ici Carson pouvez-vous venir à l’infirmerie tout de suite. - J’arrive, Mc Kay ! Ce dernier était déjà debout, d’accord venez avec moi. - Comment va-t-il ? - Il est sorti du coma quelques instants et a prononcé un mot : Caulis, puis il s’est retombé dans le coma. - En êtes-vous sur ? - Oui : qui est-ce ? - Pas qui mais quoi, Mc Kay affirme que c’est la planète des wraith, Mitchell s’y trouverait peut être. - C’est loin ? - Il nous faudra plusieurs pleins. - Le colonel Sheppard va mieux ses ondes cérébrales sont plus régulières, il est sorti d’affaire. - Ne le maintenez pas en coma artificiel, nous allons bientôt avoir besoin de lui. - Il devra se reposer, je crains des séquelles motrices, - Sérieuses ? - Suffisamment pour une retraite anticipée. - Je lui fais confiance. C’est un battant. - Ne lui en demandez pas trop Elisabeth il a faillit y rester, il lui faudra du temps. - Carson si les wraith sont capables de parcourir la distance que nous indique Mc Kay, c’est la fin de tout. Peu de temps après la porte s’activa, une boîte blindée la traversa. Une étiquette, un nom, un message, - Dr Carson Beckett : colis urgent. |
| | | muriel MARTIN-TIROLE Homme-Lézard
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| Sujet: ENTRE DEUX MAUX… Sam 17 Fév 2007 - 11:31 | |
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Système Cassion
Mitchell ouvrit les yeux sur un plafond grisâtre, aux nombreuses toiles d’araignées, sa couche faite de pierres pointues lui lacérait le dos. Il se leva, s’étira, il était vêtu d’un simple caleçon. - Au moins ils m’ont laissé le bas. Eh les affreux montrez-vous un peu, tête de mort, revenants, vampires, ploucs, tête à claques, saucisse, ah désolé je retire ce mot. moules à gaufres, gaufrier, hier au soir, soir d’hiver, ver solitaire, terre de feu, feux folet , lait de poule, poulagas, gare au Nord, Nord et Sud ... - Ca suffit arrêtez. - J’en ai encore plein d’autres Sud-Est, estropiés, pied à terre, termidor, doriphore, fort en gueule, gueule de bois, bois - Mais c’est pas vrai il ne va pas la fermer. - Boi d’Ebene, ben à ordures, dur à cuire, cuire de vache, vacherie, riz au lait… - Samantha Carter m’avait prévenu il est comme ça. - On devrait l’enfermer avec Mc Kay. - Ils s’entretueraient pour savoir qui aurait le dessus. - Eh là-haut qui êtes-vous ? - C’est moi Teyla nous sommes en orbite à bord du Manhtan. - Qui est avec vous ? - Dex, Ford, Zelenka, - Toute la bande. Merci je vais bien. - Que s’est-il passé ? - Vos petits copains les wraith me sont tombés dessus. Savez-vous où nous sommes ? - Dans le système Cassion. - Autrement dit ? - Très loin d’Atlantis. - Plus précisément. - Trop loin pour des secours conventionnels. Vous les avez vu ? - Depuis mon arrivé non. J’ai de la visite je dois vous quitter. Hello l’ami vous allez bien ? Vous connaissez le salut vulcain. Vous prenez les deux doigts là ensemble vous les écartez de ces deux-là ensemble également, le pouce écarté, vous vous tenez sur une jambe et vous chantez « En avant, en avant ». - Vous ferez moins le malin dans quelques jours. - Vous aviez peur de vous montrer ? Vautours, charognards. - Vous ne vous arrêtez jamais de parler ? - Si quand j’ai la bouche pleine, ou pour vous paraphraser les mains remplies. - Pourquoi sautez-vous comme cala. - Premièrement je sautille, deuxièmement on se les gèle ici. Et ce n’est pas votre tronche de cake pas cuite qui me réchauffera. En plus j’ai faim je me plaindrai au service de chambre, pendant qu’on y est je voudrai des draps propres, à fleur si possible, un oreiller en plumes d’autruches, du champagne avec deux coupes on trinquera à votre santé. Le wraith se boucha les oreilles. Le canal était resté ouvert, les Atlantes en restaient bouche bée. - Ce n’est pas vrai ils nous l’ont envoyé pour s’en débarrasser. - Je comprends qu’on l’ait abandonné sur une île déserte. - Sheppard n’aurait jamais du le retrouver. - Les bonnes actions ne sont pas toujours récompensées. - Il est normal ? Il a été drogué ? Il a bu ? Au sol Mitchell continuait son monologue. - Des rideaux à fleurs, de la moquette bouclée vert jade, une TV câblée, un lecteur MP3, des DVD de Tic et Puce, des CD de l’Archange Gabriel, un frigo américain, de la bière et de la bonne, un vélo de grotte. - Ah celle-là je ne la connaissait pas. - Il aurait du faire carrière dans la comédie. - Demandez ce que vous voulez mais fermez-là. - Je veux voir le boss, j’ai un marché à lui proposer. En attendant apportez-moi un sandwich au poulet-mayo, et un coca. Le wraith s’enfuit littéralement. - Eh là-haut toujours là ? Teyla ma puce ? - Mitchell ? - Oui ? - La ferme.
6ème partie : Sur Caulis le silence était total, les wraith s’étaient mis en mode veille, et surtout Cameron Mitchell dormait. Même à bord du Manhtan ses tirades dignes de Molière étaient attendues. Dex : -Teyla vous savez parler aux hommes. Teyla : -Je postule pour le prix nobel du silence. Zelenka : -Il n’existe pas. Teyla : -Je vous fais confiance pour un créer un. Des nouvelles de Sheppard ? Zelenka : -Non.
6ème partie B : - Mc Kay essayez une nouvelle fois. - Le contact est rompu. - Ils ont été détruits ? Capturés ? - Non, le signal énergétique du F-302 émet toujours. - Combien de jour sans contact. - C’est le troisième. - L’émetteur sub-spatial ? - Détruit. - John vous devriez vous reposer. Sheppard se tenait debout discrètement appuyé sur le coin du bureau, prés de la console de Zelenka. - Je vais bien, il faut que je fasse de l’exercice. O’Neil sera bientôt-là ? - Nous l’attendons d’un moment à l’autre. - Programmation extérieure de la porte des étoiles, c’est l’identifiant du général O’Neill. - Baissez le bouclier. - Elisabeth, Rodney… Sheppard que faites-vous debout ? Le garde à vous fut parfait, jusqu’au claquement de talons, - Je vous attendais. - Repos. - Jack vous êtes son supérieur, faite lui entendre raison. Moi j’ai renoncé. - John suivez-moi nous avons à parler. - Prenez mon bureau il est plus proche. - Pas de mouchards ? - Non. Une fois les deux hommes sortis : Elisabeth rajouta à voix basse. - Surtout il n’y a pas de marches. Les deux hommes se mirent assis autour du bureau, - Alors ? - Le Manhtan est en place, Zelenka attend les ordres. - Personne n’est au courant. - Non les conversations sont sécurisées. - Combien de temps perdu ? - Trop. Je suis désolé. - John le plus important est que vous vous en soyez sorti. - Je n’ai pas le plus mauvais rôle, il paraît que Mitchell est déchaîné. Zelenka attend notre feu vert. - Cette nuit transmettez lui le protocole, et surtout reposez vous. - Je le ferai la mission terminée. J’ai mes hommes à sauver. - Qui vous sauvera vous ? O’Neil s’apprêta à quitter la pièce. - Restez assis. Sheppard obtempéra avec soulagement. - Carson pouvez-vous me joindre ? - J’arrive de suite - Alors tout va bien ? - Carson vous êtes un génie. Cette petite invention fait des miracles, des « décharges électriques » afin de stimuler mes muscles et terminaisons nerveuse, O’Neil n’y a vu que du feu, Elisabeth aussi. Je suis l’homme qui valait 1 milliard. - C’était 3 milliards - Il y a l’inflation, 1 milliard de livres sterling, j’ai converti, cela vous évite de calculer… Comment avez-vous fait ? - Je l’ai piraté de la technologie du Manhtan avec l’aide de Mc Kay, ainsi que le téléporteur individuel, le général O’Neill nous avait donné les codes d’accès, on en a abusé un peu. Combien de temps ? - Trente minutes. - Je vous conduit à l’infirmerie et vous déconnecterai une fois là-bas pour la recharge. - L’autonomie est d’une heure en tout, n’est-ce pas ? - Vous êtes encore trop faible pour supporter le mécanisme plus longtemps. Sheppard fut allongé sur un lit et rideau. Carson s’afféra aussitôt à son moniteur : Code d’accès personnel : …………….CB Programme : Micra - Manhtan Sous programme : MM Fichier : recharge *autonomie totale 2h00 – utilisée 33 mn – recharger OUI-NON* - Oh le vilain cachottier, une heure n’est-ce-pas ? - Mc Kay vous voulez me faire mourir avant l’heure ? Oui une heure pour lui, car il la dépassera forcément et je veux avoir une marge de sécurité importante, de plus s’il découvre le bouclier occulteur… - Et il le fera - Sans nul doute, ce temps sera diminué d’un tiers. Mc Kay claqua des doigts. - Euréka j’ai trouvé. Carson ? - Rodney? - Cette technologie peut être adaptée à chacun d’entre nous enfin ceux qui portent le gène des anciens. - Certainement le boîtier de commande est de la taille d’un timbre poste et peut être greffé sans problème, le bouclier Indépendant est activé grâce à une sorte de montre. - C’est fabuleux. - Expérimental. - C’est géant. - Dangereux. - C’est fantastique. - Vous voulez l’essayer ? - Moi ? non ! Je pourrai ? Je peux ? Dites oui. - Calmez-vous. Demain matin c’est promis. - Juré ? - Sortez avant que je ne change d’avis. - Il faut que je mange et que je boive. - Peur ? - Le cobaye humain que je suis a pris de la bouteille, et la dernière fois… - C’est ça mangez, buvez, - Ben quoi ?Je suis prudent. - Disparaissez Rodney. Mc Kay sorti de la pièce en marmonant - Du chocolat il me faut du chocolat…Du chocolat, et du café, pauvre Rodney il ne savait pas à quoi il allait s’exposer, pauvre Mc Kay qui espérait changer son image de poule mouillée face au danger, et sur qui allait reposer la survie des Atlantes et des Terriens, pauvre scientifique le plus doué de toutes les galaxies, qui allait mourir (?) pour qui, pour quoi, loin de chez lui ; du hockey, de l’Eté Indien et du sirop d’érable, et surtout son plus grand regret : de na pas avoir vu les chutes du Niagara comme tout bon canadien qui se respecte. Il était scientifique pas médecin, rat de bibliothèque pas explorateur, douillet pas courageux. Evidemment il était là le lendemain, il n’avait pas dormi de la nuit, et était excité comme une puce, à l’infirmerie, un silence relatif régnait, car quelques ronflements bousculaient la quiétude de ce lieu. Le docteur Beckett était endormi sur son clavier, sa tasse à café renversée sur ses dossiers. Rodney marchait sur la pointe des pieds afin de ne réveiller personne et évidemment trébucha sur un mug en fer, faillit s’étaler, se raccrocha à une desserte qui ne demanda qu’à rouler et à cogner contre le bras de Carson. - Quoi qu’est-ce qu’il y a ? - Désolé je ne voulais pas faire de bruit. - Un éléphant dans un magasin de porcelaine. - Quelle idée de laisser traîner tout partout. - Rodney ? - Oui ? Répondit ce dernier tremblant devant une représaille éventuelle. - Que faites-vous là ? - Nous avions rendez-vous. - Oh pardon j’ai travaillé toute la nuit. - Sur quoi ? - Vous avez mangé, bu ? Rodney se mit au garde à vous, fit le salut militaire ; Sheppard aurait été fier de lui. - Affirmatif commandant. - Je n’arrive pas à comprendre votre aversion pour les enfants. - Pourquoi ? - Vous avez la mentalité d’un gamin de 6 ans. - Très drôle. Allez hopopop au travail. - Enfin crèche supérieure. - C’est ça oui. Sur quoi avez-vous travaillé ? - Sur le bouclier occulteur, j’en ai dupliqué un pour vous, je l’ai boosté il aura une autonomie de 2 heures pleines. - Comment va le Colonel ? - Il dort, il m’a aidé une partie de la nuit. - Et une autre partie il m’a remplacé à la salle de contrôle. - Oui il voulait faire de l’exercice, quand la cité dort il peut crapahuter sans montrer son handicap. - Je ne le vois pas finir sa vie derrière un bureau. - Rodney j’ai un mauvais pressentiment. - Oui moi aussi. - Informons Elisabeth. - Ne l’embêtons pas avec nos petits problèmes personnels, nous allons gérer tout ça comme des grands. - Mettons nous au travail. Depuis qu’il était sorti du coma et qu’il avait repris « du service » Beckett avait imposé à Sheppard de squatter un lit à l’infirmerie, en premier lieu pour être sur qu’il se reposerait, ensuite pour pouvoir surveiller l’évolution de ses progrès, et surtout mettre au point l’ingénieux mécanisme qui permettait au colonel de marcher « normalement ». Moins de 20 mn s’étaient écoulées que Carson s’exclama. - Voilà c’est fait, vous êtes le nouvel homme invisible. - Invulnérable, invisible, quel est la prochaine étape irrésistible ? - Désolé pour cela je ne peux rien faire, et de toute façon vous n’avez pas besoin de moi. - Oui, puis réfléchissant : c’est vrai. - Vous avez compris le fonctionnement - Oui ? - Prêt pour un essai. - Oui. - Que compter-vous faire ? - faire un tour au mess, c’est l’heure du petit déjeuner.
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| | | muriel MARTIN-TIROLE Homme-Lézard
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| Sujet: ENTRE DEUX MAUX Mar 3 Avr 2007 - 14:19 | |
| 7ème partie
Deux mois plus tard sur Terre.
John Sheppard avait été admis dans la même clinique spécialisée qui avait pris en charge Cameron Mitchell après son crash à la Base 51, Sheppard mettait de l’ambiance dans tout le service avec ses blagues douteuses, ses coups de gueule, il était isolé dans un monde stérile coupé de toutes nouvelles extra-terrestres. Il était impatient de reprendre du service, parfois découragé il devenait insupportable, plus d’une fois sa canne et son plateau avaient traversé la chambre frôlant le personnel.
- Colonel ce n’est pas comme cela que vous reprendrez du service.
Une fois de plus Mitchell avait évité le projectile, il ramassa la canne et le mis à sa place prés du lit.
- Cameron j’en ai marre.
- Je suis resté ici plus de six mois ce ne sera pas votre cas, prenez votre mal en patience. Vous avez l’autorisation de sortir la journée où voulez-vous aller ?
Deux petits coups furent frappés à la porte.
- Entrez.
Une petite tête chauve passa la porte.
- Bonjour John je ne vous dérange pas ?
- Non Sylla entre. Je te présente Cameron, Cameron ; Sylla une amie.
La petite impressionnée s’avança la main tendue.
- Bonjour.
Cameron la pris dans ses bras et l’embrassa sur la joue.
- Ravi de te connaître.
- Toi aussi tu construits des objets volants.
John précisa.
- Les maquettes.
- Oui d’une certaine façon.
Je suis venue apporter le petit déjeuner vous vous joignez à nous ?
- Avec plaisir.
Sylla revint dans la pièce avec un plateau de dînette. Elle servit du « thé », du « café », offrit des biscuits maison imaginaires.
Cameron se prit au jeu,
- Sylla je peux avoir un peu de crème S.T.P., tes biscuits sont délicieux il faudra que tu me donnes la recette pour ma Tante Agathe, les siens sont trop cuits.
- Elle a un four à gaz ou électrique ?
- A gaz je crois.
- 15 mn sur 150.
Sylla était aux anges enfin un adulte qui parlait popotte, elle se blottit dans ses bras.
- Cameron vous êtes gentil.
- Si j’avais une infirmière aussi charmante je ne voudrai pas quitter ce lieu.
- Dans ce cas prenez ma place.
L’infirmière : Melle Shilley arriva avec son plateau de soins, tension et pilules, elle avait l’air d’une matrone
- Vous avez bien dormi cette nuit ?
- Oui.
- Je vais vous détacher vous pourrez allez faire votre toilette. Sylla, laisse nous tranquille.
C’est alors que Cameron aperçu les sangles qui maintenaient Sheppard au lit, deux sangles poitrine et bassin
Une fois ce dernier dans le cabinet de toilette il s’approcha de l’infirmière.
- Pourquoi ?
- Pour sa sécurité, la nuit il ne doit jamais rester libre de ses mouvements, il est dangereux il a des visions et fait des cauchemars… Les somnifères n’ont pas d’effet… C’est pour cela qu’il est encore ici sinon il serait chez lui.
- Est-il dangereux pour la petite ?
- Elle lui fait faire tout ce quelle veut, ils s’entendent à merveille. Sylla ne verra pas le prochain Noël et s’il la rends heureuse les quelques mois qu’il reste ici…
- Il aime les enfants.
- Il en a ?
- Je ne crois pas… à part Rodney Mc Kay. Parle-t-il dans ses cauchemars ?
- Oui il nomme des personnes, Bob, Steve, Mickael…
- Comme dirait Mc Kay, nous avons un problème. Il faut que je téléphone d’urgence… Un appel sécurisé.
- Suivez-moi.
Plus tard
- Colonel Landry ici Mitchell.
- Oui qu’y a-t-il ?
- Faites venir le docteur Beckett au Mémorial.
- Un problème ?
- J’en ai peur, Sheppard rêve des wraith.
- J’informe le Docteur Weir immédiatement.
A présent grâce aux EPPZ, dérobés aux wraith, qui alimentaient les deux portes de SGC et SGA les échanges entre bases se faisaient instantanément, la petite délégation d’Atlantis fit bientôt son apparition sur Terre, accueillie par le général Landry.
- Elisabeth, Carson, Rodney, bienvenue sur Terre.
- Vous nous avez refusé nos congés depuis 2 mois, nous étions inquiets, il va bien.
- Vous le verrez plus tard, pour l’instant il est avec Mitchell, ils sont à Disneyland.
Rodney toujours lumineux.
- Les fêtes foraines, alors il va bien. |
| | | muriel MARTIN-TIROLE Homme-Lézard
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| Sujet: ENTRE DEUX MAUX Mar 3 Avr 2007 - 14:21 | |
| Landry : -Ce n’est pas certain. Suivez moi dans mon bureau nous avons à parler de choses sérieuses. Le colonel Sheppard fait des cauchemars.
Elisabeth : -Est-ce inquiétant ? ces dernières semaines ont été éprouvantes pour lui.
Landry : -Je sais mais il parle de Bob, Steve, Mickael,
Rodney : -C’est gênant et inhabituel.
Carson : -Est-ce le résultat de nos expériences ?
Landry: -Ce n’est pas certain, c’est pour cela que j’ai souhaité que vous veniez avec tous vos appareils et analyses, vous vous installerez ici dans notre clinique vous serez secondé par le Dr Carolyn Lam ma fille, s’il le faut nous pourrons le faire venir, et sécuriser la zone.
Elizabeth :-Que craignez-vous plus précisément ?
Landry: Que son ADN ne se transforme à nouveau…
Elisabeth : -Techniquement c’est impossible. N’est-ce-pas Carson ?
Carson : -En théorie oui. Mais entre temps il y a eu l’épisode Caulis
Sergent-chef Walter Harriman : -Général Landry Le lieutenant-colonel Mitchell vient d’arriver.
Landry : -Parfait je l’attends.
Mitchell pénétra dans la pièce 15 minutes après, il semblait satisfait de sa journée. Il salua chaleureusement les nouveaux arrivants.
-Cela fait plaisir de vous voir ici, vous êtes rapides.
Elisabeth : -L’invitation ressemblait plus à un ordre. Alors votre journée ?
Mitchell: -Merveilleuse, on s’est amusé comme des fous tous les trois.
Landry :-Qui était le troisième lascar ?
Mitchell : -L’infirmière personnelle de Sheppard.
Landry: -Cette pauvre Mademoiselle Shilley ?
Mitchell : -Pas cette mégère : non elle s’appelle Sylla, elle est adorable, charmante, souriante, et elle est petits soins pour lui, Mitchell aimait soigner ses effets, il continuait imperturbablement sa description, tous les regards étaient tournés vers lui exprimant la plus totale stupéfaction, il est sous son charme, il irait décrocher la lune pour elle, en plus c’est une cuisinière hors pair elle nous a apporté des biscuits délicieux ce matin.
Elizabeth était sous le choc, il m’a déjà oublié, comment a-t-il osé ?
Rodney : -Ne me dites pas que vous êtes tombé amoureux de la même femme ?
Mitchell s’amusait il voulait continuer à les torturer jusqu’au lendemain matin.
Mitchell: -Il trop tard ce soir pour les visites nous irons à la clinique demain à la première heure.
Le reste de la réunion se déroula normalement : rapports, etc…
Les quatre Atlantes mangèrent au mess avec le Docteur Carolyn Lam, Sam Carter, Daniel Jackson. Il va sans dire que nombre des conversations tournaient autour de Sheppard, de sa probable transformation en wraith, ainsi que des mesures qu’il faudrait envisager, car ceux-ci pouvait connaître la position exacte de la Terre au dernier émetteur : John Sheppard.
Le lendemain ils partirent à bord d’une voiture de la base pour la clinique, Sheppard était en salle de sport, une infirmière les conduisit à un petit salon proche de sa chambre. Mitchell se proposa de leur payer un café, tous acceptèrent.
Mitchell : -Carson voulez-vous m’accompagner ?
Carson : -Si vous voulez.
Mitchell: -Nous serons de retour dans cinq minutes.
Les deux hommes disparurent, mais Mitchell avait une idée derrière la tête.
Mitchell : -Docteur Beckett
Aie c’était mauvais signe lorsqu’il l’appelait par son titre.
Carson : Oui
Mitchell : Les anciens avaient fait des découvertes médicales.
Carson : -Peu en fin de compte mais ils étudiaient les maladies,
Mitchell : -Toutes les maladies ?
Carson :- Sans doute. Il faudrait que je consulte la base de données. Un problème ?
Mitchell : -J’aurai peut être besoin de vos services.
En se rapprochant du petit salon ils croisèrent Sylla, cette dernière sauta au coup de Mitchell et lui fit un gros câlin.
Mitchell : -Carson je vous présente Sylla.
Carson : -Enchantée mademoiselle, puis avec un temps de retard caractéristique du médecin. La Sylla ?
Mitchell : -La Sylla.
Sylla : -J’ai fait des gâteaux ce matin je vais en chercher.
Mitchell : -Splendide.
Plus tard
Les quatre amis buvaient leur café dans des gobelets en plastique blanc, Sylla arriva avec un énorme plateau qu’elle posa sur la table,
Sylla : - Je pense qu’il y en aura assez,
Mitchell : - sans doute à part Mc Kay, nous sommes bien élevé.
L’interpellé se jeta littéralement sur le plateau, sembla choisir, puis jeta son dévolu sur un gâteau au glaçage en chocolat.
Rodney : -Celui-là me semble parfait. Il le mâchonna avec délectation, Hum délicieux, puis subitement s’exclama affolé, du citron il y a des agrumes.
Sylla : -Comment avez-vous devinez ?
Rodney : -J’y suis allergique, je vais mourir. Puis il se leva la main sur le cœur, - je suis mort. Il s’écroula à terre : mort.
Sylla lui sauta dessus et le chatouilla, « réveillant » le mort qui éclata de rire, et l’embrassa.
Rodney : -un miracle je suis revenu à la vie.
Elisabeth : -Rodney cessez de faire le pitre.
Sylla : -Vous êtes le docteur Mc Kay ?
Notre scientifique fût étonné :
Rodney : -Oui ! Comment le sais-tu ?
Sylla :- John m’a si souvent parlé de vous, vous êtes son héro.
Rodney : -Enfin il m’aime bien. Puis le flash, le bip-bip salvateur. Sylla tu es Sylla.
Sylla :-Oui
Quelques instants ils oublièrent l’objet de leur visite et rirent de bon coeur.
John Sheppard : -Vous avez enfin trouvé l’adresse de la clinique ?
Il était là devant elle, il était vêtu d’un pantalon marron foncé, et d’une chemisette écrue, à demi boutonnée, deux mois qu’elle attendait ce jour, et elle resta sans voix, paralysée, tellement stupide, un vent glacial souffla sur les atlantes.
Carson : -Vous allez l’air en forme
Rodney : -Tout va bien ?
John Sheppard : -Oui merci. Mais ses yeux pleins de reproches se posèrent sur Elisabeth la pulvérisant sur place. Elle avait souvent imaginé leurs retrouvailles, elle était à l’origine de toutes ses souffrances, ses doutes, elle pensait qu’il lui avait pardonné, elle refoula ses larmes.
Elisabeth : -Prêt à reprendre du service ? Le médecin affirme que c’est une question de 2 semaines 3 au plus.
John Sheppard : -J’ai bien réfléchi ces dernières semaines, je ne retournerai pas sur Atlantis. Cameron s’est bien intégré, et il est plus efficace que moi.
Il ne l’avait pas quitté des yeux, et avait parlé d’une seule tirade, s’il s’était arrêté le courage lui aurait manqué pour finir sa phrase.
Elisabeth : -Qu’en pense le général Landry ?
John Sheppard : -Il sera d’accord.
Rodney et Carson avaient les yeux baissés, eux aussi étaient coupables.
Elisabeth : -Quelle meilleure place que celle de dirigeant militaire d’Atlantis ?
John Sheppard : -Je prendrai la place de Cameron : dirigeant de SG-1.
Elisabeth : -John : nous…j’ai besoin de vous.
John Sheppard : -Vous vous êtes toujours servis de moi, dès le premier jour, j’ai joué les baby-sitter pour Rodney, je faisais le tampon entre vous et
Caldwell, je n’exigeais pas grand-chose en retour, jamais je n’ai utilisé notre amitié pour faire pression, et le seul jour où j’ai eu besoin de vous vous m’avez trahis, Rodney et Carson obéissaient à vos ordres, mais vous il la pointa du doigt, comment avez-vous pu ME faire une chose pareille : me livrer aux wraith, en échange de votre précieuse Cité.
Elizabeth :- Nous sommes revenus vous chercher.
John Sheppard : - Pas vous : Mitchell, et il n’était pas sous vos ordres. Il ne put en dire plus, fit demi-tour trop brusquement sa jambe lâcha, il s’étala, il se releva péniblement, tant bien que mal il rejoignit sa chambre, Sylla sur ses talons.
Mitchell : -C’est comme cela depuis le début.
Elisabeth :- Ce n’est plus le John Sheppard que j’ai connu.
Rodney : -Moi aussi j’ai joué les baby-sitters pour lui.
Carson : -Je vous laisse je vais au laboratoire.
John s’allongea sur le lit, pris la télécommande de la TV : c’était l’heure de son émission préféré. Sylla se coucha et se blottit contre lui, il la repoussa brutalement,
- Sylla sort avant que je ne te fasse du mal, sur son avant bras droit, une tache bleutée faisait déjà son apparition.
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| | | muriel MARTIN-TIROLE Homme-Lézard
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| Sujet: ENTRE DEUX MAUX Mar 3 Avr 2007 - 15:26 | |
| 8ème partie. Flash-back Carson -Que compter-vous faire ? Rodney :-faire un tour au mess, c’est l’heure du petit déjeuner.
Pour sur que même dans les moments critiques notre bon vieux scientifique ne perdait pas le nord. Devant son sourire béat Carson s’inquiéta un peu, certainement que l’expression bien terrienne : « Ca va saigner », allait être mise en pratique. Rodney activa le bouclier occulteur peut avant son entrée dans le mess.
- Non mais crèche supérieur, pourquoi pas couche + 4 pendant qu’il y était.
C’est ainsi que le Docteur Weir reçu pendant près de 2 heures des plaintes de toute la cité : verre qui se buvait tout seul, disparition de choses et d’autres, porte qui se refermait sans raison, éclairage défaillant, objet qui changeait de place, razzia sur les barres chocolatées, hurlement dans les douches des femmes (tout le monde peut se tromper). Et vengeance ultime Rodney alla jusqu’à pincer les fesses de Caldmann alors qu’elle se trouvait avec Carson, du coup ce dernier reçue une gifle magistrale, il en resta sans voix. Quand Elizabeth vint prendre des nouvelles de Sheppard, elle croisa Caldmann furieuse.
Caldmann : -Ne m’approchez plus jamais gougeât. Elizabeth : -Comment va-t-il ? Carson encore sous le choc : - Il dort depuis ce matin. Elizabeth : - Où est Rodney, j’ai besoin de lui, il y a des phénomènes étranges sur la Cité. Un être maléfique se promène et sème la terreur. Carson se frotta la joue : -Il me semble en effet. Rodney s’il vous plait. Clic Mc Kay se rematérialisa, il était hilare. Rodney : -La tête que vous avez faite. Carson :- Voilà votre être maléfique, il peut se rendre invisible durant la période de 2 heures par tranche de 24 heures. Weir furieuse : -C’est vous le responsable de tout ce cirque ? Rodney :-J’en ai bien l’impression. Carson : -Je dois vous avouer que j’y suis pour quelque chose, mais je pensais qu’il ferait des essais plus constructifs. Rodney :-Constructifs pour sur. Elizabeth : -Carson quelqu’un d’autre aura les mêmes pouvoirs ? Carson : -Oui le Colonel Sheppard. Mais je pense qu’il est plus sérieux, et il n’aura une autonomie que de 1 heure. Elizabeth : -Mais enfin à quoi avez-vous pensé en équipant ainsi Rodney. Carson : -Il me fallait un cobaye pour l’essai. Elizabeth : -Il n’y avait personne d’autre plus sérieux ? Moi, Bates… Carson : -Désolé, c’est une technologie qui ne peut être activée que par le gène des anciens. Elizabeth : -Rodney n’étant pas un « ancien à pedigree » vous auriez du vous attendre à quelques débordements. Carson : -Oui sans doute. Cela sera une histoire à raconter à vos petits-enfants.
Le brouhaha réveilla John en sursaut.
John Sheppard :-Que se passe-t-il ? C’est vous Elizabeth qui faites tout ce bruit ? Elizabeth : -Oui ! Car Rodney s’amuse depuis prés de deux heures à terroriser toute la cité. John Sheppard :-Qu’avez-vous encore fait ? Rodney :-Rien d’exceptionnel. Puis il lui raconta tout jusqu’à l’histoire avec Caldmann. John Sheppard :-Dire que j’ai manqué ça. Pauvre Carson, je crois bien que pour les rendez-vous galants… Elizabeth : -Pour l’instant Caldmann ne doit rien savoir. Elle oubliera. Carson :-Je lui ai bien pardonné son baiser. Rodney devint cramoisi. -Je vous avais pourtant demandé de ne plus évoquer cet événement.
John redevint plus sérieux, plus miliaire. -Pas de nouvelles de notre équipe sur Caulis. Elizabeth :-Non. Je crois que s’ils avaient parlé, la Terre aurait déjà été visité. John Sheppard :-Sans aucun doute. Elizabeth :-John ? John Sheppard : -Ils reviendront. Il faut nous préparer.
En orbite de Caulis, Zélenka était à pied d’œuvre, et parlait en tchèque, Teyla s’approcha de lui étonnée de sa subite activité.
- Radek que faites-vous ?
- J’élabore un plan pour nous sortir tous d’ici. Atlantis n’avait pas la puissance nécessaire pour envoyer des secours, aussi la solution consistait à créer et téléporter à des endroits définis par avance des portes relais activées et rendues visibles au fur et à mesure de l’avancée. Zelenka était « moins » intelligent que Mc Kay, mais aussi subtile, certes ce n’était pas un homme de terrain, mais quand même… Sur la planète Mitchell allait enfin rencontrer la reine. Il fut escorté assez durement à travers le complexe, une poussée brutale le fit tomber à terre. Il leva la tête, elle était là, toute habillée de blanc, bottée de Santiags aux boucles d’argent, machinalement il suivit les courbes parfaites, de longs cheveux blonds cendrés, légèrement ondulés entouraient un visage aux pommettes hautes, aux tatouages « anciens », et inhabituellement maquillé. Il en resta sans voix un moment.
- Salut ça va ? - Bien. J’attendais avec impatience notre rencontre, l’homme qui nous a si souvent battu, ridiculisé, il est dommage que vous ne soyez pas un de nos adorateurs, votre collaboration serait très appréciée en haut lieu. Mais j’ai besoin de vous, vous avez le gène des anciens, notre avons découvert récemment une cité semblable à Atlantis, vous allez nous aider à l’activer, en échange de votre vie ? - Vous plaisantez j’espère ?
Un sourire carnassier éclaira le visage de la reine. Ses dents étaient blanches, parfaitement alignées.
- Je ne pense pas non. - Jamais je ne vous donnerai un libre accès à une porte, - Je ne vous laisse pas le choix. - Alors votre plan a une faille. - Laquelle ? - Vous vous êtes trompés de Lieutenant-Colonel. - Nos détecteurs avaient trouvés les codes d’accès des deux dirigeants, une femme et un homme, vous ne ressemblez pas au Docteur Weir. Donc j’en déduis que vous êtes John Sheppard. - Pas tout à fait, il se releva et fit une sorte de révérence. - Lieutenant-colonel Cameron Mitchell, à votre service. - Ce n’est pas possible. - Si jamais j’arrive à activer votre cité, je me donne en pâture volontairement. - Vous m’amusez, je pense vous garder en vie quelque temps. Peut être que je vais proposer un échange au Docteur Weir. - Je pense que cela peut être drôle. - Nous pouvons prendre Atlantis quand nous voulons. - Pourquoi cette hésitation alors ? - Nous avons besoin de votre aide. Vous devez nous sauver. Mitchell faillit s’étouffer. - Pardon ?
La reine s’approcha de lui, dans un geste tendre elle promena sa main droite le long de son visage, dans son cou, puis arracha sa veste, sa chemise, et continua son manège, Mitchell frémit, tenta de reculer, mais elle le paralysait par la pensée. Sa main continua de descendre, plus précise, plus insistante.
- Je ne vous plais pas ? - Ne soyez pas vexée, mais vous n’êtes pas mon genre. - Je ne suis pas attirante ? Pas assez femme ? Nous sommes compatibles pourtant. - Je ne fréquente jamais un ennemi ; c’est un principe. - Tous les terriens sont comme vous ? - La plupart. Si vous nous connaissiez plus vous le sauriez. - Nous vous connaissons suffisamment. - Comme plat unique et principal. Subitement elle arrêta son manège, au grand soulagement de Mitchell. Toute la pression s’évapora. - Suivez moi… s’il vous plait. Une wraith séduisante et polie, cela méritait le détour.
Il lui emboîta le pas volontairement, intrigué. Ils empruntèrent un téléporteur, et arrivèrent près de « Atlantis B », la vieille cité était identique à celle qu’il connaissait, la seule différence était qu’elle avait été construite au sommet d’une montagne boisée. Il l’a suivit jusqu’à une pièce « de contrôle », comme dirait Mc Kay :
- Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la sexualité des wraith sans jamais oser le demander.
Elle s’assit à un PC portable,
« Incubation 489 » Mitchell était intrigué.
- C’est le nombre de nos fœtus, lorsque la mission Atlantis a réveillé les vaisseaux ruches, « notre nurserie » s’est mise en auto-fécondation, il y a 489 bébés prêts à naître, il faut initialiser notre cité afin que le système contrôlant leur « croissance » puisse fonctionner, et pour ceci nous avons besoin d’une personne portant le gène ATA. - Désolé je ne peux vous aider, aucun humain ne le fera, car ce faisant il libérera 489 prédateurs assoiffés d’énergie vitale. - Ce n’est pas à vous de décider. Mais à vos chefs. - Ils auront la même réponse que moi.
Mais seulement la réponse du Pentagone fut positive. Il souhaitait une alliance en échange de l’expérimentation du rétrovirus, corriger l’erreur des Anciens qui les avaient crées. Un Atlante serait désigné afin d’entamer des négociations : le volontaire désigné d’office : Sheppard, c’était une mission diplomatique, sans dangers, et tranquille.
- Mais enfin Elizabeth notre devoir est de les détruire pas de les aider à proliférer. - Je sais bien, mais c’est un ordre du président, moi aussi je n’aime pas ça. - Quel marché souhaitez vous établir avec des suceurs de sang ? - Le rétrovirus est quasiment au point, Carson et Rodney partirons avec vous et… - Nous risquons de ne jamais revenir, vous le savez très bien. - Pourtant jusqu’à présent vous étiez pour l’exploration d’autres galaxies. Ce ne seront que des nouveaux-nés, ils ne seront dangereux que dans 15 ans. La reine m’a donné sa parole. - C’est sensé me rassurer. Pourquoi ne pas les aider à remettre en état leurs vaisseaux ruches ? - C’est prévu c’est la raison de la venue de Rodney. Elizabeth baissa la tête elle prononça la dernière phrase dans un murmure. - Alors là c’est la meilleure. Bravo. - Mitchell est sur place, et le Manthan, avec son équipage. - Ils sont rappelés, j’ai intercepté le message sécurisé.
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| | | muriel MARTIN-TIROLE Homme-Lézard
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| Sujet: ENTRE DEUX MAUX Mar 3 Avr 2007 - 15:35 | |
| Le Docteur Weir blêmit sous le choc.
- C’était la première condition de notre alliance. De plus vous partirez en Jumper désarmé, par relais avec les portes des étoiles nouvellement installées. Je ne vous laisserai pas tomber.
John Sheppard parlait calmement depuis le début,
- Tout est dit alors ? Me cachez-vous autre chose ?
Elizabeth ne leva pas les yeux. Rodney et Carson étaient absorbés par les dessins au sol.
- Je ne veux pas de vous sur l’aire de départ.
La réunion préliminaire à la mission se déroula tranquillement, de toute façon tout était dit. Le reste de la journée se déroula normalement : Mitchell aida Carson à installer tout le matériel médical nécessaire. Rodney étudia la « science des wraith », Elizabeth s’enferma dans son bureau afin de mettre à jour des rapports imaginaires, et John Sheppard, commença un « journal de bord ». Teyla vint le déranger en fin d’après-midi.
- Que faites-vous ? - J’écris un journal - Ce n’est pas fait que pour les enfants. ? - C’est une lettre pour le général qui m’a convaincu de participer à la Mission Atlantis. - Vous la commencez seulement aujourd’hui ? - Ce n’est pas un rapport, c’est personnel. - Je suis contente que vous alliez mieux, vous nous avez fait une sacrée peur. - Sans doute. - John je comprends vos appréhensions et je les partage. Je suis sure que vous ferez ce que vous avez à faire.
L’interpellé ne répondit pas, Teyla quitta la pièce silencieusement. Puis ce fut au tour de Ronnon de le déranger peu avant 20 h 00, il portait un plateau repas.
- J’ai pensé que vous aviez faim. - Merci. - Sheppard ? - Quoi ? - Pulvérisez les, je vous y autorise. - Mes supérieurs ne sont pas de cet avis. - Depuis quand obéissez-vous aux ordres stupides ? - Trop longtemps à mon goût. - Besoin de quelque chose ? - De solitude.
Ronnon quitta la pièce dépité. Remplacé bientôt par Mitchell.
- Sheppard j’ai quelque chose à vous montrer, il tendit à l’Atlante un dossier « Top Secret » lisez cela, normalement vous n’auriez pas du le lire, mais je vous dois bien cela. Ce disant il s’assit à la table et se mit à picorer le « plateau repas ». - C’était votre mission initiale ? - Oui elle n’a pas pu être finalisée sur le terrain, c’était un programme souche tout a été initialisé automatiquement au nez et à la barbe de Zélenka, j’ai téléchargé la mise à feu à bord du Jumper. - Pourquoi me le dites-vous ? - En cas de besoin vous saurez en faire bon usage. De toute façon je n’ai jamais reçu de contre-ordre à ma mission.
Mitchell le quitta une heure après, ils parlèrent de tout et de rien, s’apprécièrent… Finalement ils n’étaient pas si différents. Il s’attendait à ce quelle vienne lui parler, lui expliquer, se justifier. Il resta seul, face à ses regrets, sa stupidité… Sur le plus haut balcon de la cité Elizabeth scrutait l’océan, la pleine lune régnait, muant les flots bleus en des larmes d’argent, les mêmes que celles qui coulaient le long de ses joues, comment avaient-ils pu accepter un tel marché ? Elle sentit une présence derrière elle, elle ne se retourna pas, le courage lui manquait, voir son regard résigné, plein de reproche,
- Je me demande lequel de vous deux est le plus borné ? - Teyla ! - Il a besoin de vous, de votre soutien… Les docteurs Mc Kay et Beckett également. - Je l’ai trahi, vendu, je ne peux plus le regarder en face. - Il a raison alors c’est une mission sans retour. - Non Teyla ils reviendront … tous les trois. - Allez le voir faites la paix, ne vous séparez pas fâchés. - Il dort il est tard. - Les officiers ne dorment jamais avant une mission périlleuse, c’est lui que me l’a dit. - J’ai peur de le regarder en face. - Elizabeth !
L’interpellée sursauta jamais Teyla ne l’appelait par son prénom.
- Oui ? - Vous l’aimez ? - Je ne sais plus.
Teyla quitta le balcon. Elle resta là les yeux dans le vague, les mots du Président raisonnaient encore dans son esprit.
- Vous savez bien qu’il n’ira sans doute plus jamais sur le terrain et c’est un homme d’action, il est devenu un « élément sacrifiable». - C’est trop bête. Elle partit en courrant, traversa les couloirs comme une folle, arrivée devant sa porte elle l’appela, aucune réponse, elle recommença, le supplia d’ouvrir. Elle actionna l’ouverture de la porte. La pièce était vide, bien rangée, le lit refait sur lequel était soigneusement plié un uniforme militaire. - Carson, Rodney, aucune réponse. Mallone ? - Oui docteur Weir ? - Le jumper du colonel Sheppard est parti. - Il y a 5 minutes.
9ème partie.
- Rodney cessez de geindre. - C’est pas des manières de faire, - Vous ne dormiez pas. - C’est pas une raison. - Regardez Carson, lui ne se plaint pas. - Beckett dites quelque chose. - Nous étions prêts. - Merci vous m’êtes d’une aide précieuse. Colonel sheppard le trajet va durer combien de temps ? - Environ 5 minutes entre chaque porte, et il y a 19 portes, à partir de la première nous seront en automatique. - C’est la nouvelle tenue de l’armée ?
John Sheppard était habillé en civil, très décontracté : chemise écrue, gilet en cuir noir, pantalon en jean couleur délavée, déchiré, et tennis blanches.
- Ce n’est pas une mission militaire. - Dans une ambassade vous feriez fureur. - Concentrez-vous plutôt sur votre mission. - Tout est prêt. - Carson vous avez fini ? - A l’instant, maintenant votre autonomie de mouvement est de 5 heures par tranches de 20 heures.
Environ 1h30 plus tard le Jumper était en approche finale, il se posa délicatement sur un astroport sommairement délimité. Les trois hommes sortirent peu rassurés, bientôt ils furent entourés par des wraith en tenue combat, armé jusqu’aux dents.
Sheppard :- Salut
Beckett : - Nous sommes attendus
Mc Kay :- C’est exact ne nous faites pas de mal.
En trois tirs nos atlantes furent maîtrisés. La mission commençait bien. |
| | | muriel MARTIN-TIROLE Homme-Lézard
Nombre de messages : 115 Age : 62 Localisation : Bavilliers (90)
| Sujet: ENTRE DEUX MAUX Mar 3 Avr 2007 - 15:47 | |
| John se réveilla il était couché sur un semblant de matelas dans une cellule, un mince filet de lumière provenait d’une fenêtre, pas de trace de ses amis. Il n’avait plus sa montre, mais son implant de contrôle était encore là, son capital temps était intact. Il actionna le mécanisme. Des bruits rapides le sortirent de sa rêverie. Elle était là encore plus belle que ne l’avait décrite Mitchell.
- Colonel John Sheppard, je présume ? - Oui. - Je me présente : Soraya Benford. - Vous avez un nom ? - Il m’a été transmis par mon père. Je suis à moitié wraith, nous avons des serviteurs humains, et nous sommes compatibles. Puis devançant sa question, ma nourriture est mixte, à chaque génération nous perdons la moitié de « nos envies vitales », et un peu de notre apparence wraith, dans deux générations mes enfants seront à 95 % humains. - Où sont les deux personnes qui m’accompagnaient ? - Elles vont nous rejoindre pour le petit déjeuner. Est-ce correct comme appellation ? - Oui, je crois.
Elle s’avança sur lui, il se leva, recula, elle prit par les épaules et l’embrassa sur la joue.
- C’est ainsi que des amis se disent bonjour.
Il ne pouvait plus reculer, les aspérités du mur lui rentraient dans le dos. L’espace d’un moment il revit l’image du colonel Sunmer juste avant qu’il ne le tue.
- Je suis ici sur ordre, je n’ai aucune envie de devenir votre ami. - Quel dommage, ce disant elle lui caressa tendrement la joue, le cou, quel gâchis. Elle sursauta de peur, jamais elle n’avait ressentit une telle expression de haine même de la part de ses victimes. Vous ne m’aimez pas ? - Dois-je vraiment répondre ? - Non bien sur. Ce serait superflu. Suivez moi.
Il retrouva bientôt Rodney et Carson, les deux docteurs allaient bien. Ils prirent place autour d’une table, café, thé, lait, des fruits, des céréales, des jus de fruits, Sheppard ne prit rien, sa dernière expérience avec Ford lui avait suffit. Méchamment il interrogea Soraya.
- Qui avez-vous dévoré ce matin ? Homme, femme, enfant, quel âge, de combien a-t-il vieillit ?
Les docteurs en laissèrent tomber leur cueillere.
- Pourquoi tant de cruauté, je ne vous veux pas de mal.
Il la fixa les bras croisés.
- Ce n’est pas réciproque.
Carson : -Colonel
- Nous ne sommes pas des ennemis.
Rodney leva l’index droit :-Excusez moi, mais je crois qu’une explication s’impose dans ce cas. - Vous êtes bien traités, vous ne manquez de rien ? Rodney :-Oui c’est exact. Carson : -Il n’y a rien à dire. Soraya : -De quoi vous plaignez vous alors ? Sheppard :-Nous sommes ici contre notre volonté. Soraya :- Vous m’en voyez navrée. Sheppard :-De plus je doute que notre retour soit inscrit au programme. Soraya :-Vous avez ma parole vous retournerez sur Atlantis. Il n’y a que la date à déterminer.
Sheppard désigna de la main tous les aliments disposés sur la table.
-D’où cela vient-il ? Soraya :-Nous avons un synthétiseur de nourriture et de boisson en état de marche, il pourvoit à nos besoins… humains Sheppard : -Alors j’ai changé d’avis, je voudrai un sandwich au poulet, et une bière brune bien fraîche. Soraya :-Quel marque ? Sheppard :-celle qui vous avez en stock.
Peut de temps après tout était là, du pain aux céréales, quelques feuilles de salade un filet de poulet grillé avec une sauce barbecue, et une bière de marque « Zip ».
Soraya :- c’est votre préféré je crois. Sheppard :-12,4° quand même, c’est un peu tôt, je souhaiterai l’ouvrir moi-même. C’est possible ?
Soraya quitta la pièce.
Rodney :-Mais enfin à quoi jouez-vous ? Sheppard :-Rodney faites votre travail, je ferai le mien. Carson :-Nous sommes des invités, vous pourriez Sheppard :-Le sujet est clos. Vous avez vos ordres. Rodney :-Mais quels sont les vôtres ?
La wraith revint avec une bière sans alcool, il la décapsula et l’a but d’un trait.
- Pas mal, le sandwich fut avalé rapidement. Faîtes des compliments au chef. - Si vous avez fini nous allons initialiser le réveil de notre nurserie il faudra 10 jours.
Deux heures après la vieille cité avait retrouvé quelques activités mécaniques, Rodney et Carson trouvèrent sans problème l’un le hangar aux navettes, l’autre son labo, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. La cité était identique à Atlantis, les phrases sur les 13 marches, les dessins, les couloirs, etc… Le temps passait vite et Sheppard surveillait régulièrement son chrono.
10ème partie
Il prit la direction de ses « quartiers » afin de se reposer, il se coucha, désactiva l’appareil, et repensa à son entretien avec Mitchell, il avait le pouvoir de détruire tous les wraiths, de pulvériser leur base secrète, leurs incubateurs il s’endormit. Une douce odeur de jasmin arriva jusqu’à son nez, il sursauta, elle était là assise près de lui à le regarder dormir.
- Vous n’aviez pas fermé la porte. - Ce n’est pas la peine, je ne crains rien, vous avez besoin de moi ? - Je vous ai réveillé ? - Non. - Je dois vous parler.
Il tenta de saisir de sa main valide le coussin derrière sa tête afin d’être surélevé. L’aventure s’annonça plus périlleuse qu’il n’avait pensé.
- Je sais vous aider, ses mains douces le frôlèrent, elle l’aida à se mettre assis, ses gestes étaient tendres. - Il y a plusieurs nurseries sur notre planète, il va falloir les initialiser manuellement une à une selon un ordre très précis. - Combien en tout ? - Vingt sept, elles sont en réseau avec la cité. Il faut 3 jours d’attente entre chaque réveil. - Soit vingt sept multipliés par quatre cent quatre vingt neuf. Il réfléchit, calcula : 13203 wraith à naître ? Plus de deux mois de travail. - A quelques centaines prés. Normalement il y a 1000 embryons par nurserie mais tous ne survivent pas. - Je ne le ferai pas, une seule sera activée. - C’est tout ou rien. - Alors ce sera rien. - Ce n’est pas l’avis de vos chefs. - Ils ne savaient pas l’enjeu. - Oh que si, ils étaient au courant… des 13203 embryons. Tous au courant. (elle insista bien sur le tous). - Elizabeth... (il prononça le nom comme dans un soupir). - Même elle. - Je dois lui parler, il faut que je rejoigne le jumper. - Trop tard. - Pardon ? - Ils viennent de partir à l’instant, détruisant toutes les portes une à une derrière eux, neutralisant ainsi le système de mise à feu des détonateurs sur nos sites stratégiques. - … - J’étais au courant depuis le début. A présent vous m’appartenez, Il me faut le gène. Dans un éclair il vit la main insatiable planer au-dessus de lui, les doigts crochus amorcer une descente, et se planter dans sa poitrine. Combien d’année de sa vie lui coûterait la position de la Terre ? Il sentit une douce chaleur l’envahir, pas de douleur, juste une gène, puis soudain des crampes violentes, tout son corps se tendit, ses doigts se crispèrent sur les draps, il hurla de douleur,
L’audio demeuré ouvert dans le jumper raisonna violemment, Carson se recroquevilla sur son siège puis pria, Rodney (soudain une explosion violente retentit, la première porte venait de s’autodétruire) se renferma sur lui-même et se mit à pleurer.
11ème partie
Le Doceur E. Weir attendait ce moment depuis longtemps, elle ne saurait dire combien de temps mais, elle dévala quatre à quatre les marches de la cité, il était là. Mais du jumper ne descendirent que deux personnes les Docteurs Beckett et Mc Kay, leurs yeux étaient rouges, ils fuyaient les regards. Elle attendit mais personne ne vint la retrouver, où était-il ?
Mc Kay :-Il est mort. E.W. : -Vous mentez… Carson : -Nous n’avons pas pu le prévenir de notre départ. Tout a été trop vite. McKay :-On est parti sans lui. E.W. : -pourquoi ? McKay :-Il a hurlé votre nom dans son dernier souffle, il vous aimait Elizabeth. Même abandonné… loin de chez lui et d’Atlantis, il est resté lucide. E.W. :-Pourquoi ?
Un homme ; un Lt Colonel, osa en ce moment lui cracher en pleine figure la haine de tous.
- Pour vous et votre fichue cité. Souvenez-vous : il était devenu un « élément sacrifiable», et vous l’avez sacrifié, puisse les dieux avoir pitié de vous. E.W. :-Mitchell taisez vous.
Teyla et Ronnon arrivèrent à ce moment-là, pas besoin d’explication ils avaient compris.
Teyla :- Nous sommes prêts. Mitchell : - Composez le code nous partons.
C’était une mission de routine, rien de bien excitant, mais il fallait qu’il parte, il ne supportait pas l’injustice. Déjà il avait un plan. Ils franchirent la porte.
Teyla :-Colonel nous ne sommes pas des soldats nous n’obéissons pas à la hiérarchie Ronnon :-Exacte si vous avez besoin de nous, nous sommes prêts. Mitchell :-Mais moi j’obéis à ma hiérarchie et je ne suis pas prêt.
12ème partie :
11ème jour sur Atlantis
Salle de débriefing. E.W. -Alors cette mission ? Mc Kay : -Rien à signaler Dr Weir, le E2PZ des gamins fonctionne toujours, E.W. :-Et le mariage. Teyla :-J’ai dansé avec le marié. Ronnon :-Notre civilisation leur apporte beaucoup, maintenant ils se servent d’ordinateurs. E.W. :-Et vous colonel Mitchell votre impression ? Mitchell :-RAS. E.W. :-Impressionnant depuis votre arrivée Ronnon fait des phrases complètes et vous vous parlez en code. Mitchell :-… E.W. :-Mitchell ! Mitchell :-Pardon ? E.W. :-RAS ? Mitchell :-En effet. Ils vous remercient pour le cadeau. E.W. :-C’est parfait, qu’elle est votre prochaine destination ? Mitchell :-Athos. E.W. :-La raison ? Teyla :-vérifier qu’il ne reste pas un foyer de résistance. Et rapatrier les résistants. E.W. :-Tant mieux. Vous partez quand ? Teyla :-demain dans la matinée, 9h30 je crois ? Mitchell :-Exact. E.W. :- Parfait disposez. Ils se levèrent. - Pas vous Mitchell j’ai un message confidentiel pour vous. Elle lui tendit une missive. Mitchell :-Vous l’avez lu ? E.W. :-Non ! Il vient du général Landry Votre supérieur.
Il parcourut le message, puis le plia soigneusement.
E.W. :-Alors ? Mitchell :-confidentiel. E.W. :- J’ai obéis aux ordres, vous êtes militaire, vous seul pouvez me comprendre. Mitchell :-J’aurai du aller avec eux, on ne laisse jamais un homme derrière nous. E.W. :- C’était sa devise. Mitchell :-Nous avons un code d’honneur. E.W. :-Que voulez-vous faire ? Mitchell :-Retourner là-bas. E.W. :-Vous avez entendu Rodney et Carson il est mort. Mitchell :-souvent les wraith ne tuent pas et s’alimentent en plusieurs fois, il y a une chance qu’il soit toujours vivant. E.W. :-oui mais dans quel état, si vous le retrouvez… il faudra peut être vous résigner à le tuer. Mitchell :-Je sais. Je suis prêt. E.W. :-Je ne veux pas risquer de perdre un seul homme même vous, pour une mission de sauvetage vouée à l’échec. Mitchell :-Dans quarante huit heures je serai en congés pour 5 jours, donc je n’aurai plus à vous obéir durant ce laps de temps. E.W. :-Je vous l’interdit. Mitchell :-Comme vous avez remarqué tout à l’heure mon supérieur est le général Landry. E.W. :-Vous irez comment ? Mitchell : -le Manhtan. E.W. :-Bien je vois que tout est prévu, qui vous accompagnera ? Mitchell :-personne. Elle le haïssait : son professionnalisme, Il était pire ; et c’était peu dire.
Puis il s’approcha d’elle la prit par les épaules et l’embrassa sur le front.
Mitchell :- J’y vais aussi pour vous. |
| | | muriel MARTIN-TIROLE Homme-Lézard
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| Sujet: ENTRE DEUX MAUX Mar 3 Avr 2007 - 16:00 | |
| 11ème jour sur Caulis. Le hurlement intense raisonna à travers la cité nouvellement réveillée. - John… Il ouvrit les yeux, toujours cette même odeur de jasmin. - Encore ce mauvais rêve ? - Oui. Je vous apporte le petit déjeuner, elle l’aida et posa le plateau repas sur son ventre, il beurrât un toast et annonça triomphant : - Mission accomplit. - Nos séances fonctionnent, c’est agréable de vous voir sourire, nous pourrions continuer jusqu’à ce que votre jambe soit complètement guérie. - En quelques jours j’ai gagné plusieurs mois de rééducation. J’ai perdu combien d’années ? - Deux ans. Mais vous avez raison ce n’est pas sans risques, le flux vital que je vous restitue est wraith, non humain. - Quels risques ? - De vous transformer en wraith ? Même en arrêtant le traitement il est sans doute trop tard. John je vous aime, restez avec nous. Nous formerons une famille, nous aurons des enfants… - Donc ces rêves sont prémonitoires. - Je pense que oui. - … - Vous saurez gérer. Vous maîtriser.
L’espace d’un moment il revit Steve, Bob, sa réaction, les séances de « torture », sa propre expérience. - Nous sommes votre seule famille à présent. Rien que cette éventualité lui enleva sa bonne humeur pour toute la journée. - Je suis venue vous chercher les bébés vont éclore. - J’arrive dans un instant. 13ème partie
48 heures plus tard.
Cameron Mitchell était prêt il vérifia une dernière fois son équipement, ses armes, quitta ses quartiers silencieusement. Le Manhtan était prêt pour le départ, la porte arrière était ouverte, et il semblait y régner une effervescence inhabituelle ; les voix de Rodney et Radek. - Le signal émet toujours. - Ce n’est pas possible. - Je vous dit que si. Il est encore vivant. - Radek vous êtes ridicule. - Si, regardez ses bio-signaux sont normaux. - Si vous l’aviez entendu vous sauriez que c’est impossible, il est mort. - Que faites-vous ici ?
Mc Kay :-Nous partons avec vous. - Hors de question.
Mc Kay :-Nous sommes en congés également. - Tous les deux ? - Enfin nous ne sommes pas tout à fait seuls. Teyla, Ronnon, et Ford passèrent la tête par la porte. Teyla :-Nous aussi nous sommes en vacance. Il ne manquait plus que : - Désolé je suis en retard. Mitchell :-Carson vous aussi ? -Vous aurez besoin d’un médecin -D’un scientifique -Du meilleur -D’un soldat -D’un guerrier -De moi.
Mitchell :-il est hors de question que vous veniez.
- Grrrrrrrr… Ronnon s’avança menaçant. Le saisit par le collet le souleva de terre, le plaqua avec violence contre le mur. Teyla :-Ronnon non. ! Ronnon :- Pourriez –vous répéter ? Je n’ai pas bien entendu. Mitchell :-Vous ne… La pression sur son cou s’accentua, il manqua d’air, viend… les deux hommes se fixaient, se jugeaient. Le géant le lâcha il s’écroula par terre, …drez pas. Ronnon :-En route partons. Mitchell se releva, c’était le moment où jamais, il devait faire ses preuves. Il fit un plaquage à Ronnon, une lutte acharnée s’ensuivit. Teyla voulut les séparer Ford s’interposa. - Laissez, il doit apprendre. Teyla :-Nous avons besoin du colonel opérationnel. - Je ne parlais pas de lui. Teyla :-Je connais Ronnon, il bat tout le monde même Sheppard.
Après quelques minutes les deux hommes essoufflés gisaient à terre, Ils ne s’étaient pas fait de cadeaux, sur un dernier crochet Mitchell prit le dessus. Il se releva mit de l’ordre dans ses vêtements, et aida Ronnon à se relever. - Rien de tel qu’une bonne bagarre pour bien commencer la journée.
Ronnon :-Vous vous battez bien. - Merci, vous aussi. Ford :-Je vous l’avais dit. Teyla :-Comment avez-vous deviné ? Ford :-Mitchell fait parti des forces spéciales, si quelqu’un sait se battre c’est bien lui. - Sheppard lui aussi, ils sont pilotes de chasse. Ford :-Vous ne le voyez pas comme un leader. Moi si. Teyla :-Nous avons fait des missions ensemble. Ford :-Des missions de routine. Pas d’action. - Je prends 3 personnes avec moi, et c’est sans discussion. - Mc Kay, Teyla et Ford. Atlantis doit rester sous contrôle, Ronnon vous me remplacerez le temps de mon absence. - Bien. Ford :-Vous lui avez collé une sacrée raclée. - Je n’aime pas me battre pour rien, personne ici ne m’a jamais vraiment pris au sérieux, même les wraiths. Teyla sourit :-Après l’épisode de Caulis c’était difficile. Ford :-Moi aussi j’ai lu vos rapports de mission. - Alors qu’en pensez-vous ? Ford :-Si un homme peut mener à bien cette mission c’est vous. Mais je vous placerai quand même après Sheppard. - Merci de votre confiance. Ford :-Nous sommes marginaux sur Atlantis, moi à cause de mon apparence, et vous… - Je suis le remplaçant. Rodney vous n’avez rien à dire ? Rodney :- Si d’après Zélenka le colonel Sheppard serait toujours en vie.
Le Docteur Weir arriva juste pour entendre la dernière phrase. Mais elle ne fit aucun commentaire.
E.W. :-Votre équipe est constituée. Mitchell :-Oui.
Mitchell cracha du sang.
E.W. :-Un problème ? Mitchell :-Juste une mise au point.
Elle fixa les deux combattants, - Qui a gagné ? Mitchell :-Il n’y a pas de gagnant… entre amis. Il tendit la main à Ronnon, celui-ci la serra après un moment d’hésitation. - C’est exact. E.W. :-Si SG-1 vous demande que dois-je dire ? Mitchell :-Je suis en vacances. Rodney :-Moi aussi. Teyla :-Officiellement je ne fait pas partie de l’expédition Atlantis. Ford :-Et moi je suis considéré comme wraith. Tout le monde partit vaquer à ses occupations sauf Elizabeth qui voulut rester pour le départ. Tous embarquèrent sauf Mitchell qui s’attarda un peu
- S’il est vivant je le ramènerai.
Caulis
- Voilà Soraya : les modules de stase vont bientôt s’ouvrir, vous avez compris, vous pourriez initialisez les autres vous-même, le protocole est en mémoire, vous n’aurez plus besoin du gène. Pourquoi avez-vous voulut que je vous explique tout ceci. Vous craignez qu’il ne m’arrive quelque chose ? - Je crains que vous ne partiez. Vos amis vont revenir je le sais, vous partirez. - Si vous m’y autorisez, - Vous avez fait votre travail, un marché est un marché. Mais ne nous détruisez pas. - … - John, il y a quelque chose que vous devez savoir. - … - Une vingt-huitième nurserie vient de voir le jour. Il y a peu d’embryons, seuls 62 œufs ont pu être fécondé… - … - John ! Vous m’écoutez. - Oui bien sur. - Ils ont été fécondés par de l’ADN humain portant le gène. - … - Le vôtre, vous allez être père de wraith. Ils auront besoin de vous que vous les éduquiez. Restez avec nous. Pschitt il disparut dans un faisceau de téléportation. Il se rematérialisa dans la salle de contrôle du Manthan. - Colonel Sheppard bienvenue à bord. - Renvoyez-moi là bas tout de suite. Re pschitt. - Vous avez dit quoi ? - Vous allez être papa, les bébés qui naîtront dans quelques mois seront vos enfants. - Comment avez-vous osé ? - C’était le prix à payer. - Je n’ai jamais rien demandé, surtout pas cela. - Je sais que la mission du colonel Mitchell était de faire exploser notre planète, maintenant vous devez protéger nos « petits ». Re pschitt. - Nous ne pouvons plus attendre Sheppard, le compte à rebours vient d’être lancé la planète va exploser dans 5 minutes. - Ne faites pas cela, - Pardon ? - Arrêtez le processus. - La raison ?
La raison, la raison il en avait de bonne, laquelle ? Un marché, une intuition, les wraiths étaient maîtrisés, - J’ai « couché » avec Soraya, des bébés vont naître. - Trop tard. La première explosion retentit. - Arrêtez tout. - C’est bon la première charge devait détruire leur faisceau de téléportation longue distance. Rodney en resta bouche bée. - Vous avez fait quoi ? Le processus était interrompu, pas annulé, Mitchell maintenait son doigt au-dessus du bouton. - Elle m’a promis de ne pas nous nuire. Si nous les laissons vivre. Sinon tous les vaisseaux ruches trouveront le chemin de la Terre. - Vous êtes bien conscient de la situation dans laquelle vous êtes ? - Oui. - Des conséquences ? - Oui.
Sheppard : - Puis-je espérer que cette conversation demeure confidentielle. Le oui ne fut pas unanime immédiatement, mais pour le bien et la sauvegarde de tous ils acceptèrent. Sheppard : -Mitchell ? -Oui ? Sheppard :-Je veux repartir sur Terre. -Et Atlantis ? Sheppard : - Par pour l’instant. Je dois m’éloigner de Caulis, et d’Elizabeth. Mc Kay : -Ca c’est sur vous l’avez sacrément trompé. -Mc Kay ? -C’est pourtant bien le terme approprié. Sheppard : -Elizabeth et moi n’avons jamais eu de relation. MC Kay eut ce petit sourire en coin qui lui était familier. Sheppard : -Quoi ? Mc Kay : -Rien. Teyla : -Elle vous aime. Mc Kay : -Je confirme. Teyla : -Dites lui au moins que vous allez bien, que vous êtes vivant, elle est morte d’inquiétude. Le jour de votre départ elle est venue vous voir, vous étiez déjà partis. -Tout avait été dit. Teyla -Elle n’est plus la même quand vous n’êtes pas là.
John demeura silencieux les yeux dans le vague, oui mais lui il aimait Soraya Benford, il avait commis l’ultime trahison, comment pouvait-il s’en sortir. A vitesse maximum le Manhtan mis une semaine pour rejoindre la Terre, à son bord cinq hommes et femmes partaient vers leur destin.
Direct : Le lendemain matin une femme se présenta à l’accureil de l’hôpital, elles était très grande, de longs cheveux blonds cendrés, légèrement ondulés divisés en deux couettes entouraient un visage aux pommettes hautes. Maquillée avec excès, elle était vêtue d’un jean délavé, et d’un débardeur bleu ciel floqué « liephloa » (la dernière marque à la mode), qui ne pouvait cacher une opulente poitrine, bref elle avait tout l’air d’une p… - Bonjour madame, je souhaiterai voir M. SHEPPARD s’il vous plait - Vous êtes de sa famille ? - Je suis son épouse. - Je pensais qu’il était célibataire. - En fin de compte, je suis la mère de ses enfants. L’infirmière la regarda de travers. Et fouilla ses fiches. - Pensez-vous que nous parlions du même M. SHEPPARD ? - Oui John SHEPPARD. - Je lis ici personne à prévenir : aucune famille. Je trouve cela étrange. - Annoncez moi vous verrez, notre relation est discrète. - Qui dois-je annoncer ? - Soraya Benford.
la suite est déjà en route retrouvez tous les personnages, connus et inconnus bientôt dans : la ligne blanche
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