The Lazarus Effect (2015)

Synopsis : Une équipe de chercheurs universitaires découvre comment ramener les morts à la vie. Ils n'imaginent pas ce que leurs expériences vont déclencher. (Allociné.com)

Réalisation : David Gelb
Scénario : Luke Dawson et Jeremy Slater
Pays d’origine : États-Unis
Genre : Horreur
Durée : 83 minutes
Dates de sortie en France : 11 mars 2015

Casting :
Mark Duplass : Frank
Olivia Wilde : Zoe
Donald Glover : Niko
Evan Peters : Clay
Sarah Bolger : Eva

The Lazarus Effect, c'est un peu Lucy rencontre Carrie rencontre Splice. Des inspirations, ou influences, relativement correctes mais qui donnent des impression de déjà vu. Dommage, car le film commence de façon assez efficace, non sans évoquer certains films indépendants qui traitent de sujets parfois un peu marginaux ou en tout cas moins conventionnels. C'est vrai qu'en terme d'horreur, c'est la maison hantée qui fait encore fureur (allez savoir pourquoi...).

Le principe du film est assez simple et pas forcément novateur. Si on a jeté un coup d'oeil à la bande-annonce, on a plus ou moins vu les grandes lignes du film. A vrai dire, le long métrage peine à atteindre les 1h20, ce qui est court, même pour le genre. La faute à une intrigue assez linéaire et sans surprises. Les retournements de situation sont prévisibles, du chien à l'attitude bizarre à la mort de Zoe (c'est dans le trailer, c'est pas vraiment un spoiler). Le problème, c'est que la mort de Zoe n'est pas l'élément déclencheur du film mais déclenche le second acte. C'est un peu classique comme structure. C'est à ce moment qu'on passe de la science à l'épouvante. Et si ça fonctionne bien car la réalisation est assez intelligente, on s'ennuie un peu. A vrai dire, j'ai trouvé que la première partie dégageait d'avantage de malaise, par rapport au recherches que les personnages produisent et à la ligne morale sur laquelle ils se tiennent. Mais l'éthique de tout ça n'est que rapidement abordée, et on tombe bien dans un film d'épouvante assez conventionnel.

C'est assez dommage, car le casting était vraiment intéressant. Ce n'est pas un groupe d'acteurs que je me serais attendu à voir ensemble. Je suis assez content de voir Donald Glover dans un nouveau long métrage (très sympa dans Mystery Team, et bien entendu la série Community) et Evan Peters (qui à l'air plus à l'aise dans ce film que dans un X-Men, il faut le dire). Olivia Wilde, toujours au top. Elle fait preuve de beaucoup de talent à jouer sur les différentes émotions que le personnage traverse. Mais c'est une actrice confirmée, on s'attend à ce qu'elle excelle. Je ne me souviens d'avoir vu Mark Duplass que dans Safety Not Guaranteed (excellent film) avec Aubrey Plaza. Il est assez bon dans le film, même si son personnage n'est pas très original. Pour finir, Sarah Bolger fait honneur à son personnage (qui prend étrangement le centre de l'intrigue sur la fin), c'est une actrice sympathique mais un peu en retenue comme dans les films ou séries où j'ai pu la voir.

The Lazarus Effect part d'une bonne intention et n'échoue pas vraiment dans la mission qu'il s'est donné. On entre facilement dans l'histoire et le film se regarde très facilement. On sursaute quelques fois, pas forcément dans les séquences d'épouvante, mais au final le film ne fait que peu d'effet. J'ai cependant été impressionné par les effets spéciaux du film, et la mise en scène autour de l'éclairage, pas forcément originale mais très bien réalisée. The Lazarus Effect est un film satisfaisant, mais qui ne parvient pas à se démarquer, faute d'originalité.