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Sujet: [5x02] The beast Below Sam 10 Avr 2010 - 23:11
The Beast Below -Scénariste : Steven Moffat - Réalisateur : Andrew Gunn Le Docteur amène Amy dans une Grande-Bretagne qui n'est autre qu'un vaisseau spatial!
Il y feront la connaissance d'une race appelée les "Smilers".... mais riront-ils vraiment ?
Fiche Technique IMDB
Sur BBC 1 le samedi 10 Avril à 6.15pm (donc 19h15 en France) [/center]
désolée pour l'image "pub", j'ai rien d'autre là ^^
sunjin Skinjob N°7
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Sujet: Re: [5x02] The beast Below Dim 18 Avr 2010 - 23:43
Well, like I say, depends on the angle.
J'ai beaucoup aimé cet épisode que j'ai trouvé chargé de beaucoup d'émotions voire capital quant au Doctor, mais j'ai aussi trouvé cet épisode d'une richesse proche du vertige, à tel point que je vais renvoyer/compléter la lecture par les commentaires et analyses de Beans On Toast, et 2 autres reviews :
- Beans On Toast ici : sur la solitude du Doctor, sur les parallèles avec Peter Pan, les hommages à Star Wars (truc que je risque pas de voir, j'ai pas accroché à SW et quasi rien vu XD) et plus...- -"Le guide de l'électeur galactique" par le journaliste Thierry Attard ici : qui développe plus l'aspect politique, qui vaut ici, une fois encore son pesant de... bananes!
-et celle de l'excellent webzine "Le Village ici ; sur l'aspect conte et le fond de toute l'histoire....
Et ce qui apparait incontestablement c'est effectivement la multiplicité des angles et grilles de lecture possibles pour cet épisode!
Le premier truc qui m'a frappé et bien fait rire avec cette rire (et on se moque pas) c'ets ce truc énorme quand même d'Amy, l'héroïne qui passe tout l'épisode en chemise de nuit! Le Doctor nous l'avait fait un peu pendant "The Xmas invasion" mais là : une héroïne féminine et tout l"épisode : je dis bravo!
Pour en revenir aux parallèle avec Peter Pan auxquels je n'aurais pas pensé outre le fait que son auteur (James Barrie) est écossais, tout comme... Steven Moffat (je viens d'aller confirmer cet "horrible" soupçon lol) et comme Amy Pond! Et ça commence avec image d'Amy/Wendy en chemise de nuit (tient-tient) en train de voler....
Aurais-je pensé à Peter Pan seule ? Je ne le saurai jamais mais lire les divers commentaires qui pointent :
1 - qu'on ne sait pas en quelle année le Doctor rencontre Amy, 2 - que la faille (Two parts of space and time hat should never have touched, pressed together.) semble la suivre et 3 - qu'Amy fait beaucoup penser à Donna m'ont emmenée dans des rêveries qui collent bien à l'univers de Peter Pan!
Je m'explique et si le Doctor n'était pas dans la réalité, si cette faille s'ouvrait en fait sur la "vraie réalité" et que le Doctor soit tombé dans le monde d'Amy Pond (qui a un nom de conte de fée!), un monde comme celui de Cal et de Donna dans 'Silence in the Library", ou un univers parallèle, ou encore autre chose ??
Le Doctor est-il dans le pays imaginaire, le Neverland d'une Amy Pond qui refuserait de grandir ? Cette faille va-t-elle permettre à d'autre ennemis terribles de revenir tels les Daleks et les Cybermens dans Doomsday... ? Que quel côté de la faille/porte le Doctor est-il donc ?
A horse and a man, above, below One has a plan, but both must go Mile after mile, above, beneath One has a smile, and one has teeth Though the man above might say hello Expect no love from the beast below
In bed above, we're deep asleep While greater love lies further deep. This dream must end. This world must know. We all depend on the beast below.
J'en reviens à l'épisode et ses multiples niveaux de lecture tout comme cette remarque anodine - et fort drôle- du Doctor : Sorry. Checking all the water in this area. There's an escaped fish : soit c'est juste drôle -car décalé- dans l'histoire, mais ça peut être une référence à l'épisode précédent et au prisonner Zero, mais on peut également y voir une ironie quant au vaisseau qui n'est autre qu'un poisson cosmique (la starwhale)...
Pour ma part ce qui m'a marqué (outre en pyjama) c'est le registre émotionnel de cet épisode avec un Doctor qui parle un peu de lui, et se trouve une fois de plus confronté à un impossible choix, et ce par la faute (encore) des humains, ceux là même "responsables" de sa dernière régénération...
Et puis ce Starship UK, c'est juste génial, j'adore!
Starship UK. It's Britain, but metal. That's not just a ship, that's an idea.
"That's a whole country, living and laughing and shopping." lol oui longue histoire que celle du Doctor et des boutiques de shopping!
Et tout l'épisode est ainsi fait : tout y a un double voire un triple sens, et renvoie -entre autre- à des épisodes précédents (et encore, je ne connais pas les classics *__* ni star wars ^^).
Et puis le "crime free zone" qui laisse penser qu'on arrive dans une société utopique mais que nenni, j'adore (hélas) commet le Doctor a démonrer que c'est un état policier... Le tout toujours avec un débit accéléré et juste en voyant une petit fille pleurer : Hundreds of parents walking past and not one of them's asking her what's wrong, which means they already know, and it's something they don't talk about Secrets. They're not helping her, it's something they're afraid of shadows. Whatever they're afraid of it's nowhere to be seen, which means it's everywhere. Police state!! et plus tard son très ironique "Democracy in action."!
Car oui, quelle vision, encore, de la politique dans la série, vision pour moi qui fait écho et nous propose le pendant de la saison 3 de Torchwood "Children of Earth" certains plans, dans les couleurs en plus du thème : cet alien qui aime et sauve les enfants... Très touchants aussi, tout comme le parallèle qui va s'établir entre lui et le Time Lord...
Sans compter l'humour et le cocasse des situations, et les phrases récurrentes sur les écossais-es (scottish pride!) et le personnage très surprenant de la reine d'Angleterre aka Liz 10!
I'm the bloody Queen, mate. (not to mate XD)
Basically, I rule.
Le mot n'est pas de moi, mais il est : très taratinesque et doctoresque (basically : run !) cette reine! Très surprenante de prime et de second abord, encore une perosnnage féminin énergique (et c'est le moins qu'on puisse dire) et un personnage, partagé entre devoir et morale...
J'ai apprécié! Sacré vision du futur que nous offre là Steven Moffat en plus d'une vision toujours aussi cynique du politique... De ce côté là la série fait toujours fort et c'est un point que j'apprécie énormément.
Autre élément compulsif-obsessionnel de cette saison : le Royaume-Uni, jamais une série n'aura été autant dans son identité, il y a des drapeaux partout, sur le téléphone, jusqu'à l'affichage des ordi qui se fait sur l'Union Jack, énorme, j'adore aussi! Beaucoup d'humour aussi et une complicité Doctor/Amy qui fonctionne bien, mention spéciale au bain de bouche cosmique!
Bravo à Nanou pour la créa ci-dessus
Mention spéciale encore à la réalisation qui nous offre des images et des éclairages très réussis, j'ai d'ailleurs appris il y a peu que j'avais déjà pu admirer le travail d'Andrew Gunn qui a officié sur quelques épisodes de Survivors...
Et lol je n'ai pu m'empêcher également d'avoir des réminiscences en entendant le "Half Smiler, half human."... *soupir*
Et sur la langue de la starwhale, c'était excellent!! Et le "Say, "Wheee!", et la séquence de "aum" et
:clap Un grand bravo à Yeles pour le gif ^___^
Quant à Amy, j'adore toujours aussi! Débrouillarde et téméraire, un peu tête brulée "And because you're not supposed to, you don't? Watch and learn", mais aussi très observatrice, un peu dans l'empathie je dirais même...
Sans compter un côté malicieux qui me plait aussi beaucoup et son franc-parler! Par contre à la fin, je ne trouve pas du tout que ça fasse "TIme Lord" Doctor-style sa déduction ! Là où le Doctor dans l'épisode précédent faisait appel à une mémoire eidétique, là on a juste une simple déduction, un assemblement logique de la part d'Amy.
Le Doctor a été le point central de rêve et de souffrance pour Amy depuis 14 ans, elle est focalisée sur lui et vit ce qu'elle a attendu durant 14 ans, cette attention ainsi canalisée la rends sensible, attentive à tout ce qu'il dit, tout ce qu'il fait, et pour moi, il est logique qu'elle en arrive à ce rapprochement, sans compter que comme l'a dit si bien Artahe, la solitude est quelque chose qu'elle aussi connait bien, c'est un thème qui ne peut manquer de trouver écho chez elle... Le Doctor qui va par ailleurs beaucoup se dévoiler dans cet épisode je trouve...
What are you going to do? What I always do.
Stay out of trouble. Badly.
Et l'aventure continue donc avec un Doctor toujours anarchisme et rebelle ! Un DOctor qui une fois d eplus affirme son rejet des règles établis, et sa ténacité ne peut aire écho qu'à Gallifrey.... ce que le Doctor amènera aussi, doucement, dans cet épisode, sa vie d'avant, ses pertes, sa solitude, et c'ets juste une émotion qui va monter crescendo tout au long de l'épisode pour ce conclure avec Amy : magistral, brillant, mais triste, ô combien...
The Doctor :Any parent knows that. Amy : Are you a parent? [...]
The Doctor : I'm way worse than Scottish. I can't even see the movie. Won't play for me. It played for me. The difference being the computer doesn't accept me as human.
Amy : Why not? You look human.
The Doctor : No, you look Time Lord. We came first. (lol)
Amy : So there are other Time Lords?
The Doctor : There were, but there aren't... Just me now. Long story. There was a bad day. Bad stuff happened, and you know what? I'd love to forget it all, every last bit of it, but I don't. Not ever. Cos this is what I do, every time, every day, every second. This. Hold tight. We're bringing down the government.
Et cet oubli recherché par le Doctor est ironiquement celui que les habitants du Starship UK choisisse, qu'Amy a choisis, que la Reine a choisi, car ici, et les rebelles finissent dans le ventre de la baleine (lol, je doute vraiment que ce soit sa nourriture de base, mais bon...).
Tout ce épisode va assombrir le Doctor, alors qu'il partait tout sautillant et enthousiaste nous offrant même quelque belles déclarations de principe... pour le principe et Amy ne manque pas direct, de pointer la faille, pas de Pompéi ou autre, droit au but :
The Doctor : An important thing. In fact, thing one we are observers only. That's the one rule I've always stuck to in my travels. I never get involved in the affairs of other peoples or planets.
Amy ; That's interesting. So we're like a wildlife documentary (lol)[...] Don't you find that hard being all, like, detached and cold?
Stop it.
I'm not leaving and I'm not forgetting
and what are you fellows going to do about it? Stick out your tongues? :xd
Car oui nous le savons, le Doctor n'arrive jamais à être détaché et à rester en dehors "badly"! Un doctor qui ne semble d'ailleurs pas tout à fait remis de sa régénération, un peu éparpillé, dispersé, "I think a lot. It's hard to keep track." et son "Oh, Liz. So everything." qui semble contenir le poids de sa vie toute entière...
Je continue de le trouver vieux ce Doctor, dès qu'il se pose, s'arrête de courir, il semble porter l'univers sur ses épaules, écrasé, son regard se voile et je n'ai pu m'empêcher de penser à Nine lors de sa déclaration à Jabe dans le "The End of the World (1.02)... *outch*
Un Doctor qui renouera aussi avefc la rage de sa régénération, à choisir sa ie contr ecelle de Wilf, toujours de schoix impossible, toujours...Because you knew if we stayed here, I'd be faced with an impossible choice. Humanity or the alien. You took it upon yourself to save me from that. And that was wrong. You don't ever decide what I need to know.!
Ce Doctor qui a le verbe dur, contrairement à Nine qui avait pardonné à Rose dans le sublime "Father's Day". Il blâme ici Amy pour un acte dont elle ne se souvient même pas, submergé de rage, et de désespoir, un désespoir mordant : This one, as far as we are aware is the last of its kind. And what we have done to it breaks my heart. [...] Yeah. I know. You're only human.
Amy : What are you doing?
The Doctor : The worst thing I'll ever do. (là je doute quand même, il est emporté cet Eleven!) [...] One, I let the Star Whale continue in unendurable agony for hundreds more years. Two, I kill everyone on this ship. Three, I murder a beautiful, innocent creature as painlessly as I can. And then I find a new name, cos I won't be the Doctor any more.
Rien que ça en jeu, son nom! Ce nom qu'il a choisit pour guider sa vie : *outch*... Que d'émotions, d'enjeu dans cet épisode...
Nobody talk to me.
Nobody human, has anything to say to me today!
Ouch sa colère, sa rancune et son amertume... et c'est là que la chute est d'autant plus grandiose, c'est Amy qui voit les choses telles qu'elles sont, que la starwhale et le Doctor ont tant en commun, que c'est juste une histoire simple et belle, tellement simple et tellement belle que personne n'a compris l'évidence : It came because it couldn't stand to watch your children cry. What if you were really old, and really kind and alone? Your whole race dead, no future. What couldn't you do then? If you were that old, and that kind, and the very last of your kind you couldn't just stand there and watch children cry.
J'avoue : toute cette fin d'épisode m'a beaucoup touchée et émue, je l'ai juste trouvé magnifique et un si bel hommage à ce personnage que j'aime tant, de sa folie à sa profondeur, à sa brillance géniale et à son désespoir, mais toujours si touchant : le Doctor!
All that pain and misery... and loneliness.
And it just made it kind. [...]But I've seen it before.
Very old and very kind, and the very, very last.
Cet épisode confirme une chose, que ce soit Eccleston, Tennant ou Matt Smith, le Doctor est bel et bien de retour, le personnage que j'ai découvert et qui m'a amené dans son univers en 2005 sous les traits de Nine est bel et bien là , avec tout ce qui fait que je l'aime!
Mais que cette saison s'annonce grave je trouve... parce que la prophétie du prisonner zero est liée à la faille laquelle est liée à Amy...
Gotcha. Ha!
Gotcha.
Bravo cette fois à Circus Doll pour ce gif pour une séquence qui offre une émotion qui m'a surprise j'avoue: Il se passe vraiment quelque chose, le Doctor s'abandonne un instant il me semble... une première, comme s'il avait posé son fardeau quelques secondes...
En conclusion, j'ai adoré cet épisode qui outre d'offrir un décor absolument délirant, un conte philosophique des plus réussis, nous propose un Doctor qui n'a jamais été autant lui même...
It's always a big day tomorrow. We've got a time machine. I skip the little ones.