No ani Ancuetas
Chapitre premier: le commencement J’étais dans mes quartiers, le commandant du vaisseau m’appela, je m’habillai en vitesse, mes habits étaient de couleur bruns. Puis je sortis dans le couloir, le vaisseau était déjà en effervescence, le combat était proche, je devais me dépêcher.
Tout était prévu, du début à la fin, chaque mouvement était programmé. Le combat avait une fin, nous étions sûrs et presque certains que nous allions la gagner mais le début n’avait pas encore eu lieu, il était proche c’était vrai mais pas encore là. Le temps, nous n’avons jamais réussi à l’apprivoiser, je devais me contenter de ce que nous avions, c’était déjà pas mal.
J’arrivais sur le poste de commandement, le commandant était assis sur son siège, paré à la bataille, pourtant nous avions encore une heure devant nous. J’évitais les techniciens qui vérifiaient une dernière fois le vaisseau, tout le vaisseau, en entier, chaque circuit était passé au peigne fin depuis ce poste.
Il était grand, avec une large baie vitrée qui permettait de voir l’espace, mais sur cette baie vitrée, il y avait plein d’informations diverses qui étaient affichées holographiquement. La place qui restait était réservée uniquement pour les passages, il n’y avait que des instruments spécialement développés pour la bataille à venir, normalement il n’y avait presque rien dans cette pièce.
Moi: que me voulez vous, mon commandant?
Commandant: Je sais que nous sommes sur le point de perdre plein de vies, mais le plus important est l’issue de la bataille, nous l’avons préparé de tous les côtés, maintenant il ne reste plus qu’à se lancer. Je te demande simplement de ne jamais abandonner, ton escadron non plus, je te promets de te donner ce que tu veux si tu reviens, ta famille aura tout ce qu’elle aura besoin si tu décède, rien ne leur sera interdis. Dolan, je te conjure de ne jamais abandonner le combat, c’est l’avenir de notre peuple qui en dépends, vas. Vas, maintenant vas te préparer, il faut que tu sois prêt pour le début du combat.
Le commandant n’en dit pas plus, je le connaissais depuis longtemps, c’était un homme juste, d’une cinquantaine d’années, les cheveux blancs, le regard bleu mais dur. Il était un bon commandant, un combattant affirmé, pilote plus que parfait, tout le monde voulait être comme lui. Mais très peu y arrivaient, j’étais à peu près de son niveau, d’après ce qu’il me disait, mais sur les simulateurs je n’ai jamais réussi à égaler son niveau. C’était un pilote qui ne ratait jamais ses buts, ses objectifs. Pour bataille il aurait du être à ma place, au commandement de l’escadron un. Il a préféré prendre le commandement du vaisseau amiral trois. Ce choix à été approuvé par tous, la plupart des vaisseaux lui ont ouvert les portes, il a choisi le trois, je ne sais pas pourquoi, peut être est-ce parce que je suis dedans. Il pourra à tous moments contrôler mes mouvements, me dire ce que je dois faire. C’est lui qui a le commandement de tout ce qui sort ce vaisseau, de tout ce qui le quitte. Il a le contrôle de tout. Mais je lui fais confiance, moi, Dolan, trente ans plus jeune, je suis presque à son niveau, pilote hors pair, d’après lui. Mais je n’ai pas encore fini ma formation, c’est le gouvernement qui m’a placé à la place du commandant, à la tête de l’escadron un.
Comme il me le demande, je sors sans bruit de la salle de commandes, je repars dans l’autre sens, les couloirs sont toujours remplis de monde, je me fraie un chemin en faisant attention à ne pas me prendre de gens ou de caisses. Le bordel accumulé pour la bataille dans les couloirs est faramineuse, je me demande comment autant de gens peuvent d’y déplacer en les évitant.
Les couloirs ne sont pourtant pas si large que ça, c’était fait exprès pour laisser le plus de place aux postes de commandements, aux armes, à tout ce qui est essentiel pour les batailles. Mais il y avait une bonne centaine de personne dans ce couloir. Je bifurquai dans une pièce à droite, elle était petite et composée d’un panneau avec le plan du vaisseau, j’appuyai sur le rond qui était situé sur le hangar principal un. Je fus téléporté, en moins de temps qu’un millième de secondes j’arrivai dans le hangar. Ce court voyage me fit traverser le vaisseau hyper rapidement. Puis je vis que tout les membres de l’escadron étaient plus vieux que moi, mais ils m’obéiraient dans tous les cas, c’est moi le chef cette fois-ci.
Dolan: Tout le monde dans son vaisseau, préparez vous au décollage!
L’ordre fut clair et sec, mon premier ordre depuis que je suis dans les pilotes de mon armée. J’ouvris le cockpit de mon propre appareil, je mis mon casque et entra dedans. Je m’attachai avec les sangles puis referma le cockpit. J’enclenchai la radio, elle n’était reliée à aucun système de l’appareil, pour l’instant mais je devrai mettre en application le relais sub-spatial pendant la bataille, pour que mon escadron et le vaisseau amiral puisse m’entendre. J’envoyai un message à mes hommes.
Dolan: démarrage du vaisseau, allumage des moteurs, enclenchement du système de survie, filtration de l‘oxygène, armement!
Mon escadron était prêt, les appareils étaient parés à s’envoler dès que l’ordre m’en sera donné. Je me concentrai le plus possible pendant que c’était possible, je me préparais à la bataille qui allait suivre. La survie de tout mon peuple était entre mes mains et celle de mon armée. Ma vie sera donnée pour la survie de mon peuple, à moi de rester en vie et de tout faire pour que je réussisse à la victoire!
Chapitre deux: combat difficile Les escadrons étaient prêts, tous sans exceptions, les batteries, les lasers, et les canons à plasma étaient prêts, le commandant était à son poste. Plus personne ne bougeait. Nous attendions tous le départ de la bataille. J’étais au commandes de mon appareil, les oreilles à l’écoute du canal deux, le canal réservé aux chefs d’escadrons et de batailles. Tous les chefs, de n’importe quelle équipe étaient connectés sur ce canal, c’était sur celui-ci que les informations filtraient, les plus importantes, le départ de la bataille devrait être annoncé dans pas très longtemps. Ce devrait être dans deux minutes. Mais il était rare que ce genre de bataille commence plus tôt. Tout dépends de quand l’ennemis est en position, dans la position prévue sur les plans. Comme je l’avais dit, chaque mouvement est prévu dans le plan, chaque solution était étudiée longuement, pour trouver le meilleur moyen de s’en sortir, de gagner. C’était ce qui était le plus recherché que l’adversaire.
Dans certaines batailles nous n’avions pas de plan mais c’était sur les simulateurs, dans ces batailles, l’important était de voir notre réaction. Mais les faux mouvements ne portaient pas de grande conséquence. Le simulateur pouvait recommencer à de nombreuses reprises, à l’infini même. Mais dans la bataille qui m’attendait, aucun faux mouvement ne pouvait être admissible, l’issue de la bataille en serait presque certaines. Nous pouvions perdre plusieurs escadrons mais pas le mien, le seul qui devait attaquer directement l’ennemis sans se préoccuper des autres personnes.
L’heure avance, les deux minutes sont écoulées, c’est à se dire que le combat n’arriverai jamais à temps, jamais à l’heure prévue. Mais c’est mieux que tout arrive plus tard que plus tôt, au moins le commandant est sûr que tout le monde est prêt à partir. Une minute de retard, ce n’est pas grave, je me concentre sur le pilotage de mon appareil, je suis prêt à partir au signal.
Je devrais être le premier dehors, le premier du hangar. Celui qui donne le signal du départ aux membres de ce hangar, c’est-à-dire mon escadron et l’escadron deux et trois. C’est moi qui donne le départ, celui-ci doit être le plus précis possible, c’est ma première fois, la première fois que je commande un escadron en situation réelle, la première fois que je combat dans l’espace, ça fait beaucoup de première fois, je me demandes toujours pourquoi c’est moi qui a été choisi pour ce poste. Je dois être le plus jeune de tout le vaisseau, je suppose, je n’ai vu personne de plus jeune que moi, du même âge c’est possible mais personne avec un poste si important.
Je n’entends plus rien sur le canal deux, c’est le pré-départ, je suis prêt, je me prépare du mieux que je peux, je ne peux pas dire que je suis tranquille. Le stress me prends, je transpire malgré la température basse de mon appareil, je tremble. C’est le moment, le moment du départ, il arrive, j’en suis sur. Quelque secondes plus tard, un message me parvient aux oreilles, c’est le commandant.
Commandant: je sais que la bataille doit être remportée mais c’est possible seulement par votre courage et votre dévouement. L’issue de la bataille ne peut être décidée d’avance, je sais que je ne suis pas le plus stressé dans l’histoire, je suis celui qui risque le moins de mourir. Mais je le ferais, pour vous, pour notre nation, pour notre peuple! Je compte sur vous! Je n’ai plus que quelques mots à vous dire: Bonne chance! Que la bataille commence!
Je ne pensais pas que le commandant ferait un message si long, j’étais prêt à partir. C’est le moment, je dois y aller. Mon vaisseau avance, lentement au sol il est très lent, il arrive au bout du hangar, je déplie les ailes, je branche ma radio sur le canal onze, mon canal, celui qui est réservé pour mon escadron, pour mes ordre. Je vois mes hommes s’engager à ma suite. Je m’envole quelque secondes avant eux.
Pour le moment, tout va bien, aucun faux mouvement à l’horizon. Les Wraiths s’avancent, ils sont plus lents que nous, les Darths viennent dans notre direction, j’accélère. Mes hommes me suivent. Je n’ai aucun ordre à donner pour le moment. Je me concentre sur mon objectif: les réacteurs des Wraiths, les Darths je ne dois pas m’en occuper, c’est aux escadrons trois et quatre du vaisseau amiral trois, mon vaisseau de s’en occuper. Je m’approche de leurs vaisseaux amiraux, mes réacteurs poussés au maximum.
Mon objectif est de détruire leurs réacteurs hyperspatiaux puis les conventionnels. Une mission périlleuse et difficile, ils n’ont peut être pas de boucliers mais ils ont des armes, plus d’armes, plus de petits vaisseaux, plus de Darths.
Je sors du champ de nos boucliers, de longues minutes de vol m’attendent avant d’arriver au vaisseau amiral Wraith, je regarde derrière moi, mes hommes sont là, nous sommes dix pour effectuer cette mission. Il n’y a que trois vaisseaux Wraiths, pour le moment. Je dois séparer mon escadron en trois, dix ne se divise pas par trois. Je vais faire deux équipes de trois et une de quatre.
Dolan: Aquilum deux, cinq et dix, vaisseau Wraith trois. Aquilum trois, huit, neuf et sept, vaisseau Wraith un. Aquilum quatre et six avec moi, vaisseau Wraith deux.
C’était prévu d’avance, je savais qui envoyer où, sur quel vaisseau. Mes hommes me répondirent par l’affirmatif, on se sépara. Maintenant je n’avais que Aquilum quatre et six derrière moi. Nous avançons vers le vaisseau du centre. Des Darths continuent d’en sortir, je dois me méfier des tirs, des vaisseaux et des Darths. Pour l’instant je m’en sors, le vaisseau réagit à mes moindres pensées. Les réacteurs hyperspatiaux sont en vue mais trop loin pour que je puisse tirer, le drône, à cette distance, pourrait être détruit sans avoir atteint sa cible. Quelques secondes plus tard, je décélère légèrement, je laisse le temps à Aquilum quatre et six d’atteindre les autres réacteurs hyperspatiaux.
Ils sont en place, je lâche le drône, inverse la poussée de mes réacteurs, je recule. La secousse de l’inversement, je l’ai sentie, c’est normal, les compensateurs inertiels laissent passer ce genre de secousse, question de sécurité.
Le réacteur explose, puis le deuxième, enfin le troisième, je suis content, puis un peu plus lorsque j’apprends que les réacteurs des vaisseaux un sont détruits. Je suis très confiant dès que c’est au tour du vaisseau trois de perdre ses réacteurs hyperspatiaux. Un objectif sur deux est rempli. Je passe au second objectif, les réacteurs conventionnels. C’est plus simple, ils sont proches des réacteurs hyperspatiaux. Je lâche de nouveau un drône, les réacteurs conventionnels sont détruits à leur tour.
Je m’éloigne du vaisseau, en compagnie des deux Aquilum, nous retournons vers le vaisseau amiral trois. L’escadron se compléta au fur et à mesure que nous ressortions de la zone proche. Un témoin s’alluma au milieu des hologrammes de mon appareil, un message du commandant. Je l’acceptai et vira ma radio sur le canal deux. Cette manœuvre se révéla compliquée, j’entrais en même temps dans la zone de combat.
Commandant: Dolan, nous avons perdu l’escadron cinq du vaisseau amiral dix, sa mission vous revient, il faut détruire leurs postes de commandes, aux trois vaisseaux. Je vous fais parvenir les plans holographiques de guidage.
Dolan: à vos ordres! Escadron un compris, nous retournons au contact des vaisseaux ennemis.
La conversation était finie. Nous avions un autre objectif, les postes de commandes des vaisseaux Wraiths. La mission était tout aussi périlleuse, l’escadron cinq n’avais pas atteint le vaisseau, ils avaient échoués. Je me reconnectai au canal onze et envoya mes ordres.
Dolan: Les mêmes équipes, mission explosion des postes de commandes des vaisseaux Wraiths. J’envoie les plans holographiques de guidage.
Ceci ne faisait pas partie du plan original. Mais il y entrait. Le plan défilait devant mes yeux, je n’y prêtais pas attention, ce n’était pas important. Les équipes étaient reformées, nous arrivions face aux vaisseaux.
Chapitre trois: mission dangereuse Je voulais à tout prix réussir cette mission, à n’importe quel prix, c’était sûr. L’avenir de mon peuple était en jeu, je ne pouvais pas faillir maintenant, j’avais été sélectionné, du moins je l’espère, j’en ai les capacités c’est presque certain. Mais pourquoi je devais aller avec mon escadron, les drônes ne sont pas illimités, il nous en reste juste assez pour cette mission, après on en aura plus, même plus pour nous défendre, c’est un prix cher pour nous.
Mais je ne vais pas abandonner notre peuple juste pour une mission et dix vies. Je me plaçai en ligne droite devant la salle de contrôle du vaisseau Wraith. Je ne devais pas rater mon coup, c’était le dernier drône de mon appareil. Je m’approchai à la vitesse maximum, les deux Aquilums étaient derrière moi. J’avançai mon appareil le plus proche possible, je ne devais pas exploser en même temps, à cette distance, les manœuvre sont très complexes. Heureusement que les engins sont commandés par les pensées et pas par les mouvements comme l’étaient les anciens avions.
J’étais très proche, le moment de lâcher le drône était arrivé, je le décrochai et inversa de nouveau la poussée des réacteurs. Ceux-ci étaient en inversion maximum, je pu éviter d’exploser en même temps que la salle de commandes. Puis je fis un petit looping pour me remettre dans le bon sens. Ensuite je revins en arrière, vers mon vaisseau amiral.
Dolan: mission finie, on rentre!
Je passai ce message à mon escadron, nous quittions la zone proche, c’était fait, il ne restait plus qu’à réussir à revenir sans problèmes vers le vaisseau amiral.
Tous les Aquilums conversaient vers moi, ils sont arrivés en quelques secondes. J’accélérai et nous entrions dans la zone de combat, il y avait toujours autant de Darths. Je virai brusquement à droit pour éviter un tir de Wraith. Puis je tirai sur celui qui suivait un de nos appareils. Je n’avais plus de drônes, plus moyen de me défendre ou d’attaquer. C’était une situation critique.
Nous continuions d’avancer, je vis un drône passer juste à côté de moi pour frapper un des vaisseaux. Puis je remarqua un nuage de Darth avancer dans ma direction. Nous ne pouvions plus nous défendre, je savais exactement le nombre de drône restant sur les vaisseau de mon équipe. Plus personne n’en avait. Je contactai le vaisseau mère.
Dolan: Escadron un à vaisseau amiral trois, nous sommes en situation critique, plus personne n’a de drône dans l’équipe, je répète, plus personne n’a de drône dans l’équipe, nous nous dirigeons vers le vaisseau mère. Demande assistance!
Commandant: Dolan, bien reçu, escadron huit va arriver, je répète escadron huit va arriver, il sera vers votre position dans quelques secondes!
Dolan. Merci mon commandant, nous allons essayer de…
La conversation fut coupée, mon antenne radio subspatiale avait été touchée, je ne pouvais plus envoyer ni recevoir de message, j’étais perdu. Je voyais des vaisseau de mon camps arriver vers moi, je ne savais pas qui c’était mais je supposai que ce devait être la huitième escadrille.
Chapitre quatre: soins intensifs (risque de Spoilers)
Je n’entendais qu’un bip régulier, rien d’autre. Où étais-je? Je ne pouvais le dire, je n’était point dans mon vaisseau, c’était différent. J’essayai d’ouvrir les yeux, soit je n’y arrivais pas soit je ne voyais plus. Je restai dans cette position plusieurs secondes avant de distinguer des formes, floues mais elles étaient là. Je recouvrais la vue.
J’entendis quelqu’un approcher, je regardai dans la direction du bruit, l’homme ou la femme en question était habillée en blanc, ce n’était pas un Wraith, je devais être dans le bon camp. Elle me parla mais je ne compris aucun mot. Mon cerveau devait se remettre en place.
Le bip accéléra un peu, ce devait être mon rythme cardiaque. Où étais-je? Je ne le savais toujours pas. Ça ne ressemblait pas du tout à ma planète ou à un de nos vaisseaux amiraux. Je regardai dans la direction du bruit, encore un, ils venaient vers moi, cette fois-ci ils étaient plusieurs, je pu les distinguer plus nettement. L’un avait les cheveux noirs, l’autre était une femme avec les cheveux bruns quant au troisième, il avait les cheveux noirs mais celui-ci était habillé en blanc, comme la personne qui s’était approché de moi la dernière fois.
L’homme en blanc: Je ne sais toujours pas qui est cet homme, mais il a récupéré en peu de temps, c’est exceptionnel! Il vient de se réveiller
La femme: C’est bien Carson, laissez-lui le temps de récupérer avant de le stresser.
Je savais maintenant que celui qui était habillé en blanc devait se nommer Carson. Je ne connaissais personne de ce nom là. Je ne connaissais même pas ce nom, c’était sûrement un personne qui venait d’une autre planète. Sur une des planètes ou nous avions semé la vie.
Le dernier homme: Bon moi je vais aller manger un coup, appelez moi quand vous avez du nouveau Carson.
Carson: je le ferais colonel! Elizabeth, vous pouvez aller faire un tour si vous le désirez, je vous avertirais quand il sera prêt.
Elizabeth: Bien Carson, appelez moi dès que possible, je serais dans mon bureau.
La femme se nommait Elizabeth, et l’homme avec les cheveux noir, celui qui n’avait pas encore de nom devait se nommer Colonel. Ces deux noms ne signifiaient rien pour moi, tout comme le nom de Carson. Ils parlaient dans une langue inconnue, mais je réussi à l’apprendre en peu de temps, je fis attention à chaque conversation qui se déroulait dans les alentours de mon lit.
Le bip qui continuait d’accélérer, mon rythme cardiaque, je le faisais accélérer lentement. Ma guérison avait été rapide d’après eux. Mais leur façon de voir le temps devait être différente de la mienne. Je ne connaissais toujours rien à ce que je voyais.
Puis je remarquai les murs, ils ressemblaient à Abomis, la cité dans laquelle je suis né. Ce ne devait pas être celle-là, parce que je connaissais tous les gens qui y vivaient, nous n’étions qu’un milliers. J’avais lu les archives de ma cité, je connaissais tous les noms des gens qui y vivaient ou qui était passés sur ma cité, je connaissais aussi tous les noms des gens qui avaient vécu et qui étaient décédés depuis lors.
Quelqu’un s’approcha de moi, je le regardai, c’était le dénommé Carson, il me regarda en me faisait un sourire. Il regarda un écran qui était posé sur une table à côté de mon lit, puis il regarda un autre appareil et pour finir les poches de liquides qui pendaient à côté de mon lit. Puis il regarda les bandages et autres pansements qui sont posés sur moi. Enfin il m’adressa la parole. Je savais comprendre leur langue mais pas encore la parler.
Carson: Bonjour, comment allez vous?
Dolan. Comment allez-vous….?
Je ne comprenais pas cette expression, c’était étrange, où voulait-il que je me déplace? Sa phrase ne voulait rien dire, je ne pouvais pas encore marcher, je le savais, mes blessures ne pouvaient pas encore me le permettre.
Carson: Vous comprenez ce que je dis?
Je lui fis un signe de tête affirmatif, je supposai qu’il comprenait ce geste, c’était pourtant un geste universel pour mon peuple, je supposai alors que ce devait être la même chose pour tous les peuples humains.
Carson: je vois, alors comment allez-vous?
Il reposa la même question, je ne la comprenais toujours pas, ce devait être une expression de son peuple. Je ne lui répondis pas peut être qu’il allait me poser une autre question compréhensible cette fois.
Carson: ça va?
Cette question je le compris, c’était donc ça, comment je me sentais et pas comment j’allais. Tout était une question de sens, pour moi sa première question voulait me demander où je voulais me déplacer et pas comment je me sentais. Je lui répondis par le même geste qu’avant, je ne savais toujours pas dire quelque chose dans leur langue.
Carson: Quel est votre nom?
Dolan: Dolan
Carson: je me nomme Carson, bienvenue sur Atlantis Dolan
Atlantis, ce nom me disait quelque chose, c’était la cité qui avait été construite par nos aïeuls, la première cité construite qui pouvait passer en hyperespace . Je pensais qu’elle avait été abandonné il y a longtemps, depuis que les autres étaient revenu sur leur planète d’origine, il y en avait qui étaient resté et qui étaient partis sur une autre cité, que les Wraiths ne connaissaient pas l’existence.
Dolan: Atlantis. Moi connaître. Honneur pour moi être ici.
Les premiers mots que je réussi à mettre les uns derrières les autres. C’était pas mal, Carson semblait comprendre ma phrase rudimentaire. Il appela quelqu’un avec sa radio, je compris que c’était les deux autres personnes qui étaient vers moi avant, les dénommés Colonel et Elizabeth.
Carson: n’ayez pas peur, je vais m’occuper de vous, le Colonel Sheppard vous a ramené ici il y a deux jours, nous vous avons trouvés dans un vaisseau dans l’espace.
Donc je n’avais pas quitté mon vaisseau depuis la bataille mais il ne restait que moi, est-ce que nous avions perdu cette guerre? Etais-je le dernier membre de mon peuple? Ces questions me trottaient dans la tête, je ne pouvais pas m’en séparer.
Dolan: comment?
Je ne me souvenais pas d’avoir fait quoi que ce soit pour survivre pendant la guerre, s’ils avaient gagné, ils m’auraient rapatrié dans le vaisseau amiral. Si nous avions perdu, il devrait rester encore d’autres personnes que moi dans l’espace. Mais ce qui était possible c’était d’avoir cassé la balise que je portais sur moi en cas de problème.
Carson: Nous avons trouvé un appareil dans une région de l’espace puis quand nous sommes allés voir ce que c’était, nous vous avons trouvé dedans. D’après ce que sait, vous étiez en stase mais ça me parait bizarre étant donné que vous étiez dans un vaisseau. Mais reposez vous, on discutera de ça plus tard.
Carson s’éloigna de mon lit, il passa dans une pièce adjacente. Je me demandais toujours ce que j’avais pu bien faire pour survivre, il n’y avait pas de module de stase dans ces vaisseaux, seuls les amiraux en avaient.
Je pensai que je l’avais fait moi-même, j’y étais arrivé une fois, peut être que le danger dans lequel je me trouvais m’avait fait effectuer cette opérations sans que je le sache. C’était arrivé pendant une guerre par un membre d’équipage.