A la découverte du système solaire

Fic qui est déjà présente sur SGF depuis un bout de temps, mais comme j'ai jamais eu beaucoup de com's, j'aimerais savoir ce que vous en pensez:

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Chapitre 1 :

- Depuis de nombreuses années nous rencontrons de nouvelles formes de vies, de nouveaux peuples, un peu partout dans la galaxie, disséminée à chaque coin de celle-ci, mais pourquoi s’obstiner à aller si loin avec l’Odyssée alors que nous ne connaissons pas notre propre système solaire ?

Sam avait raison, nous connaissons mieux les autres planètes de la galaxie, des choses qui ne sont même pas dans le système solaire alors que l’endroit où nous vivons nous est presque inconnu !

- Sans parler de la galaxie d’Ida, celle des Oris. Je dois avouer que nous avons tiré beaucoup de connaissances de la base de données Asgard. Mais bien qu’avec les missions d’exploration telle que Cassini-Huygens, les télescopes terrestres, ou même Hubble, nous n’avons jamais été sur place. Nous ne savons rien de Titan, enfin seulement les données reçues de Cassini –Huygens. Nous n’avons jamais été voir Neptune, ce qui se cache sous son enveloppe de Méthane ou Pluton ! Io et son volcanisme, Europe, monde qui pourrait abriter la vie sous la glace qui le recouvre.

Maintenant qu’il n’y a plus les Oris ; les Réplicateurs qui ne se montrent plus et beaucoup moins de Goa’ulds, Sam était révoltée, elle qui avait passé du temps, beaucoup de temps dans l’astrophysique, qui avait quand même une grande connaissance des étoiles et des planètes. Ils avaient un vaisseau capable d’aller visiter les planètes, de passer en hyperespace, de résister à des températures extrêmes, l’Odyssée n’allait quand même pas rester en orbite de la Terre à aeternam ?
Il était capable d’aller chercher des indices, créer des instruments sur mesure avec la connaissance des Asgards. Cassini n’allait pas dépérir seule en orbite autour de Titan ? Non, Sam était persuadée que son idée allait être acceptée par le Général Landry. Elle en était plus que sûre !

- Colonel, vous voulez dire que l’Odyssée devrait quitter la Terre et la laisser sans protection ? demanda le général Landry
- Mon Général, l’Odyssée peut revenir en quelques minutes à peine de l’autre bout du système solaire, même depuis la Ceinture de Kuiper ! Ce…
- Colonel ! Ce sont justement ces minutes qui nous manquent ! Nous ne pouvons pas nous permettre de laisser la Terre sans protection tant que des vaisseaux Oris se trouvent encore dans la galaxie !
- Nous pouvons repérer les vaisseaux quand ils sont en hyperespace à des milliers d’années d’ici ! l’Odyssée sera au courant bien avant qu’ils n’arrivent dans le système solaire, il n’y aucun danger !

Pendant quelques secondes il reste un silence lourd de sens, Sam avait l’impression d’avoir perdu. Mais peut être que si elle arrivait à rallier O’Neill à sa cause, ça pourrait marcher….
Il fallait encore savoir ou se trouvait O’Neill… ou il trainait. Il pouvait se trouver chez lui, dans son chalet perdu au milieu de nulle part ou encore dans un endroit inconnu entrain de pêcher…

- Ça ne sert à rien de continuer Colonel, c’est non !

Le général n’attendit pas plus longtemps, il lui montra la porte de son bureau. Dépitée, Sam sortit et se dirigea directement vers son labo, sans faire attention à ce que voulait lui dire Walter, ce pouvait être important, mais elle s’en fichait, personne ne prenait en compte ce qu’elle disait – c’était l’impression que lui avait donné le général – alors pourquoi devrait-elle faire attention à ce que les autres lui disaient ?

Elle entra dans son labo et le téléphone sonna. Il ne manquait plus que ça. Rien d’intéressant, c’était son frère, avec qui elle devait manger le soir même, qui annulait la soirée à cause d’un empêchement à son travail. Ça arrangeait Sam…

Elle se plaça devant son ordi et l’alluma, elle ouvrit son mail et commença à écrire un message qu’elle allait envoyer à Jack. Elle lui expliqua tout ce qui s’était passé dans la journée avec le général. Tout ce qu’elle voulait faire avec l’Odyssée et que Landry lui avait interdit de faire. Puis elle l’envoya. Elle comptait sur le point « astronomie » de Jack pour qu’il comprenne l’enjeu de ce qu’elle voulait entreprendre.

Elle patienta en regardant et triant les dossiers et fichiers contenus sur son disque dur de son ordinateur portable. Dès qu’elle releva la tête, elle vit qu’il était deux heures du matin, heureusement que son frère avait annulé la soirée… Elle décida d’aller se coucher en espérant que Jack lui aurait répondu le lendemain.

***
Le réveil sonna, Sam se leva et s’assit dans son lit, elle avait envie de rester encore un moment dans son lit, mais ce n’était pas le temps des vacances, malheureusement. Une journée de travail l’attendait. Au bout de quelques minutes elle sortit enfin de son lit et alla prendre une douche. Dès qu’elle fut prête et habillée, Sam regarda ses mails. Elle n’en avait aucun. Jack n’avait pas regardé ses mails, ou tout simplement il avait eu la flemme de lui en renvoyé un. Mais bon, elle n’allait pas s’arrêter à ça.

Le colonel se dirigea vers le mess pour prendre son petit-déjeuner. Elle décida de prendre un toast et des œufs. Puis elle s’installa à une des tables pour les manger tranquillement. Elle ne vit, ni O’Neill, ni quelqu’un de son équipe. Ils devaient être déjà au travail, c’était tard. Dès qu’elle eut finit, elle se remit dans le bain du travail et alla à son labo pour faire des recherches sur ce qu’ils avaient apprit des techniques scientifiques d’une des planètes qu’ils avaient explorés.

Elle n’eut pas le temps de commencer quoi que ce soit car à peine elle était entrée dans son labo que le téléphone sonna. Elle décrocha.

- Colonel Carter ? dit elle
- Colonel, c’est O’Neill.
- Mon général ? elle était surprise de son appel, elle ne pensait en tout cas pas que ce pouvait être Jack.
- C’est à propos de ce que vous m’avez envoyé hier. Bien que je sois d’accord avec vous, je pense que Hank ne voudra jamais prendre une décision qui lui fera perdre le contrôle de l’Odyssée pendant un moment. J’en ai parlé au Président, lui est d’accord aussi, nous n’avions jamais pensé à notre système solaire, il est trop proche de nous, c’est pour ça…
- Le Président ? Je n’aurais jamais eu l’idée de parler avec lui d’un projet tel que celui-ci ! Mais merci mon général ! Au moins j’ai un appui, enfin deux, qui peuvent avoir du pouvoir sur le général Landry
- Oui, normalement le Président va appeler le général sous peu, c’est possible qu’il ne vous en parle pas, mais je trouve que votre projet est une bonne idée !
- Je ne sais quoi dire, je ne pensais pas que vous auriez été dans ces hauts lieux avec une idée pareil, bien qu’elle vienne de moi. Merci mon général !
- Je dois vous laisser, quelqu’un m’attends, bonne chance colonel.

Sam n’eut pas le temps de placer un mot supplémentaire que Jack avait déjà raccroché. Elle ne croyait pas que Jack avait été voir le Président pour ça ! C’était fait et elle ne pouvait rien y changer. La mission était possible, il y avait toujours un espoir maintenant.

***
Quelques minutes plus tard, Sam était déjà au travail, elle attendait le moment où Landy l’appellera pour lui dire que la mission allait être accordée, le moment où elle allait entrer dans l’Odyssée en direction de la première planète du système solaire. Elle ne savait pas encore laquelle allait être la première sur la liste, mais elle voulait aller les voire toutes, sans exception, même les satellites les plus importants. Et pourquoi ne pas mettre des sondes longue durées, qui pourraient prendre des informations sur ces planètes, l’Odyssée pouvait toujours aller les rechercher plus tard.

/SG-1 est demandé dans la salle de briefing immédiatement/

C’était fait, la mission allait être acceptée ! Sam se dépêcha d’être la première à aller en direction de la salle de briefing, elle en courait presque. Dès qu’elle entra dans la pièce, il n’y avait que Landry, qui ne lui adressa rien. Il continuait de regarder ses feuilles, dont la plus part étaient blanches. Quelques minutes plus tard, Teal’c et Cameron arrivèrent les deux ensemble. Puis Daniel juste après.


- Bon, comme je vois, votre projet à été plus haut que je ne le pensais, malgré mes réticences, le Président veut que cette mission soit effectuée, je ne peux me mettre en travers de son chemin, je pense que cette exploration pourrait nous apporter quelque chose, mais qu’elle peut se révéler dangereuse.
- Mon général, l’Odyssée peut revenir sur Terre en moins de quelques secondes et nous serons au courant si un vaisseau s’approche de la Terre avant qu’il ne soit dans le système solaire, donc nous avons toujours le temps de revenir sur Terre en cas de problèmes.
- Général Landry, est-ce que nous pourrions savoir de quoi est faite cette mission ? demanda Cameron
- C’est tout simple, je veux prendre l’Odyssée pour aller explorer notre système solaire. Car nous ne savons presque rien de lui alors que nous connaissons beaucoup mieux la galaxie. Annonça Sam
- Bon, Sam, prenez tous les scientifiques que vous voulez et vous rejoignez l’Odyssée dès que vous êtes prête, on vous le laisse le temps que vous voulez, à condition que vous reveniez quand on vous appelle, dit Landry
- A vos ordres mon général !

Ils quittèrent tous la salle de briefing, Sam alla chercher la liste des gens qu’elle avait préparé bien avant que la mission soit sur pieds et alla les appeler pour leur expliquer la mission, ils étaient tous surpris. Mais ils acceptèrent malgré ça.

Chapitre 2 :

Sam fit embarquer tout son monde à bord de l’Odyssée, elle prépara tout elle-même, comme ça elle ne s’en voudra qu’à elle si la mission est un échec à cause d’un manque de matériel. Après avoir vérifié le contenu de ce qu’elle avait embarqué à bord du vaisseau, elle fut soulagée de voir qu’il y avait tout. En passant des besoins de bases comme la nourriture aux besoins les moins importants tel que les feuilles de papier qu’ils n’utiliseraient certainement pas.
Quelques minutes plus tard, elle regagna la salle de contrôle et s’assit sur le siège du commandant. C’était sous son contrôle que le général Landry avait mis le vaisseau, c’était elle la seule responsable en cas de problèmes. Elle regarda longuement la petite planète bleue avant d’appuyer sur le bouton de communication qui était placé sur un des accoudoirs de son siège.

- Général Landry, ici le Colonel Carter à bord de l’Odyssée, nous sommes prêts à quitter la Terre, annonça-t-elle
- Colonel Carter, vous pouvez y aller, mais je vous rappelle que nous avons besoin de ce vaisseau, revenez dès que nous vous appelleront.
- Bien reçu mon Général, première destination, Mercure !

La communication fut coupé et les moteurs conventionnels furent mis en activation, le vaisseau quitta l’orbite de la Terre en peu de temps et fila en direction de Mercure. Le voyage ne devait pas durer longtemps, mais Sam rejoignit ses quartiers pour se reposer un moment, elle n’avait pas dormi assez longtemps.

Après sa courte sieste de quelques dizaines de minutes, un des scientifiques, ce fut le docteur Lee en conséquence qui vient la réveiller. Ils étaient arrivés en orbite de Mercure. Sam, toute excitée par la mission qu’elle avait enfin réussi à mettre sur pied se leva d’un bond, surprenant le pauvre Lee et courut jusqu’au pont. Elle regarda un bon moment la surface de la planète, elle était de couleur brune, comme beaucoup de planètes gazeuses. Mais il ne fallait pas oublier que Mercure est une planète tellurique, comme la Terre.

- Regardez, il y a beaucoup de cratères, c’est possible que l’activité volcanique y soit encore présente. Essayez de trouver des mouvements souterrains, demanda Sam.
- Tout de suite madame !

Elle continuait à regarder la planète, elle ne pouvait pas y détacher les yeux. Elle souriait jusqu’aux oreilles, impatiente que le technicien analyse les mouvements de la planète. Quelques minutes après, elle s’assit sur le siège qui lui était réservé. Elle ne voulait pas attendre indéfiniment debout…

- Il y a quelques mouvements, mais rien de très intéressants, madame

Rien de très intéressant pour lui. Mais c’était une bonne découverte au moins, il y avait du mouvement, donc c’était possible qu’il y ait des plaques continentales comme sur Terre. Le volcanisme était sûrement éteint manque de mouvements plus forts. Les cônes des volcans étaient encore présents, ils n’avaient pas étés érodés, ce qui voulait dire que le volcanisme s’était éteint il n’y a pas si longtemps que ça.

- Température au niveau du sol ? questionna le colonel
- Entre -192°C et 200°C
- Bien, composants de la surface ?

N’entendant aucune réponse, elle se tourna vers le technicien à qui elle l’avait demandé. Il était bouche bée et ne bougeait plus du tout, comme paralysé.

- Sauber ? appela-t-elle

Toujours aucune réponse, la découverte devait être drôlement étrange. Ou peut-être très intéressante au point de rester paralysé comme lui. Ne voulant pas gaspiller sa salive à l’appeler indéfiniment, elle se leva. Avant même qu’elle ait pu faire un pas, Sauber bégaya quelque chose.

- Na…na…naquadah en grande quantité, madame
- Du Naquadah sur Mercure ? Du Naquadah ?
- Oui, madame

Il n’y avait plus aucun bruit sur le pont. Tout le monde avait entendu la réponse donnée par Sauber. Si c’était vrai, il y avait du Naquadah sur Mercure, donc dans le système solaire. C’était toujours possible que le composé minéral se trouve sur toutes les planètes telluriques mais qu’il n’y a que sur Terre qu’il ait été extrait.

- SG-1, partez sur la planète, vous ramènerez le plus de roche possible, il faut savoir en quelles quantité le Naquadah se trouve.

Personne ne contesta ses ordres, elle était maître du vaisseau et de l’équipage. C’était elle qui commandait. Son équipe se prépara et fut téléporté à la surface de la planète. Pendant ce temps, Sam s’enferma dans ses quartiers pour écrire une sorte de journal de bord.

***

Journal de bord :

Mercure :
Nous avons trouvé du Naquadah, reste à savoir en quelle quantité. SG-1 est parti sur la planète pour ramener le plus de roches possible pour le déterminer.
Supposition : possibilité que les autres planètes telluriques du système possèdent du Naquadah.

***

Après avoir écrit son journal, elle prit la liberté de se reposer encore, histoire de digérer la nouvelle. Elle ne pensait en tout cas pas trouver du Naquadah sur cette planète. Enfin, d’en trouver dans le système solaire. Ils avaient pensé que le système était l’exception, le seul qui ne possédait pas de Naquadah. Ils pouvaient rajouter un élément de plus au tableau périodique. Mais comme ça n’existait pas sur Terre, ils ne pouvaient pas se dire : « on le rajoute et on dira qu’on l’a trouvé sur la Lune… »

En une heure seulement, une tonne de roches furent ramenés dans le vaisseau. Des équipes furent mises en place pour permettre un travail efficace en moins de temps possible. Chaque équipe travaillait un nombre d’heures fixe par jour et d’autres travaillaient de nuit. Comme ça, tout le monde faisait quelque chose et pouvait tranquillement aller se reposer en se disant que quelqu’un continuait le travail commencé.

Sam faisait les cent pas sur le pont. Elle voulait travailler mais comme elle faisait aussi partie d’une équipe, enfin, elle en faisait partie mais pas directement. Puisque c’était elle qui commandait tout, elle avait le droit de s’absenter sans dire où elle allait. Son heure de travail n’était pas encore arrivé. Elle voulait aider. Mais trop de monde dans les labos ne servait à rien, ça ralentirait le tout.

Dès que ce fut à elle et à son équipe, c’était la première présente dans la salle. Elle continua à travailler sur ce que l’équipe de Lee avait commencé à faire, c'est-à-dire à extraire le Naquadah d’une certaine masse de roche. Ils faisaient presque tous le même travail. Mais dès que le Naquadah était extrait d’une de ces masses, c’était une autre personne qui la pesait.

A la fin de la journée, ils découvrirent qu’il y avait environs 32% de Naquadah sur la planète. C’était énorme. Personne ne pensait à un pourcentage aussi élevé. Tout le monde croyait qu’il devait y avoir au maximum 9% voir 15%.

Chapitre 3 :

Peu de temps après s’être remis de la nouvelle, toute l’équipe s’y mettait de bon cœur pour trouver une théorie. Une théorie sur le fait qu’il y ait 32% de Naquadah sur Mercure. Mais il n’y avait pas la possibilité de blaguer, Sam voulait des réponses, tout le monde voulait des réponses. Trouver le maximum d’informations sur les planètes avant que le général Landry ne veuille que l’Odyssée revienne en position sur Terre.

La première théorie stupide qui fut exposée avait été inventée par Lee et son équipe. Comme d’habitude, la base de la théorie était bien, mais le reste, enfin, ce qui restait n’était pas vraiment compatible avec la planète…

Théorie sur le fait qu’il y ait 32% de Naquadah sur Mercure
Docteur Lee :

Il est possible d’avoir autant de Naquadah sur une planète si une pluie de météorites sont tombées sur la planète il y a très longtemps. Mais il est peu probable qu’il y ait un taux aussi élevé sur toute la planète.

En effet, 32% de Naquadah qui tombe du ciel, c’est magique… Mais comme ils n’avaient étudié qu’une partie de la planète, c’était possible…
Sam demandait tout de suite, pour prouver la théorie de Lee, un scanner de la surface. Il y avait beaucoup de cratères. Mais avec un scanner plus poussé, rien n’indiquait qu’une météorite y était tombée… La plus part étaient des cônes volcaniques. Donc, pas des cratères de météorites. Pour être sûre qu’il y avait bien le même pourcentage de Naquadah sur toute la surface, elle fit déplacer le vaisseau de l’autre côté de la planète et envoya une équipe chercher de la roche. Comme ils avaient procédé la dernière fois, des équipes se chargèrent de vérifier s’il y avait bien 32% de Naquadah à cet endroit-ci.
Comme Sam avait prévu, il y en avait 32% aussi. La théorie de Lee s’effondra…

Mercure :
Nous avons trouvé du Naquadah, reste à savoir en quelle quantité. SG-1 est parti sur la planète pour ramener le plus de roches possible pour le déterminer.
Supposition : possibilité que les autres planètes telluriques du système possèdent du Naquadah.
Présence de 32% de Naquadah dans le sol de Mercure.

Théorie sur le fait qu’il y ait 32% de Naquadah sur Mercure
Docteur Lee :

Il est possible d’avoir autant de Naquadah sur une planète si une pluie de météorites sont tombées sur la planète il y a très longtemps. Mais il est peu probable qu’il y ait un taux aussi élevé sur toute la planète.

Théorie improbable. Nous en cherchons une autre.

Après plusieurs jours de recherche et de tests, rien ne s’était encore dévoilé à l’équipe. Même à tout l’équipage. Il ne restait plus qu’à changer de planète et continuer les recherches… Quitte à revenir sur Mercure plus tard. Sam se rendit dans la salle de contrôle, sur le pont et s’assit dans le grand fauteuil.

- On continue, planète suivant, on passe à Vénus.
- Bien madame !

Le vaisseau quitta l’orbite de Mercure pour se plonger dans l’espace avant d’arriver, quelques dizaines de minutes après en orbite autour de Vénus. Comme prévu, l’aspect de la planète était comme tout le monde disait, elle était recouverte d’épais nuages.

- Scannez la planète, ordonna Sam

Le scanner Asgard mis quelques minutes pour scanner complètement le morceau de planète qu’il pouvait atteindre. Les résultats ne se firent pas attendre très longtemps.

- Il y a des volcans, certains sont encore en activité.
- Composition du sol ?
- Naquadah, comme Mercure, acidité très grande, une combinaison ne supporterait pas l’atmosphère ni le sol. Le reste est essentiellement de la roche comme sur Terre, Carbone, Silicium, Fer, Aluminium et j’en passe.
- Température ?
- Entre 400 et 475 °C
- C’est à cause de l’effet de serre des nuages. Est-ce qu’un F-302 pourrait supporter l’acidité ?
- Je ne sais pas madame, je pense que oui.
- On prend le risque.

Sam quitta la salle de contrôle et alla droit dans les quartiers de Cameron, il devait bien s’y trouver. Elle frappa et le militaire lui ouvrit presque à la seconde. Sam entra et commença à lui parler.

- Bonjour Cameron, nous avons besoin de vous pour un vol en F-302. Nous ne sommes pas sur que le vaisseau pourra supporter l’acidité mais nous vous faisons confiance pour le ramener dans toutes les situations. Vous allez prendre toutes les mesures impossibles et inimaginables de la planète. Je ne sais pas si vous allez y arriver mais quelques morceaux de roche seraient utiles. Nous allons monter quelque chose sur le vaisseau pour que ce soit possible.
- Ben, je vais essayer.
- On vous attend dans le hangar n°1 dans dix minutes.

Sam ne laissa pas le choix à Cameron de refuser. Elle quitta la pièce pour aller directement dans le hangar à F-302. Elle n’eut pas à attendre très longtemps, Cameron fit son apparition, déjà prêt à prendre son envol. Les préparatifs pour la mission, c'est-à-dire, installer un appareil rendant possible l’extraction de roche de la surface de Vénus, étaient déjà installés depuis quelque temps.

- Bien, tu connais ta mission, je ne peux que te dire bonne chance Cameron, dit Sam
- C’est la seule chose que j’attendais, mais ne t’inquiète pas, tout va bien se passer !

Sam regarda Cameron prendre son envol, puis dès que le F-302 fut hors de portée de ses yeux, elle rejoignit le plus rapidement possible la salle de contrôle. Elle s’assit sur le grand fauteuil avant de demander où se trouvait Cameron.

- Pour le moment tout va bien, il commence à entrer dans l’atmosphère de la planète, lança le technicien
- Bien, dites moi quand il arrivera à la surface du sol ou si quelque chose ne se passe pas comme il le faut.

Elle quitta la salle pour aller dans ses quartiers pour continuer le journal de bord.

Mercure :
Nous avons trouvé du Naquadah, reste à savoir en quelle quantité. SG-1 est parti sur la planète pour ramener le plus de roches possible pour le déterminer.
Supposition : possibilité que les autres planètes telluriques du système possèdent du Naquadah.
Présence de 32% de Naquadah dans le sol de Mercure.

Théorie sur le fait qu’il y ait 32% de Naquadah sur Mercure
Docteur Lee :

Il est possible d’avoir autant de Naquadah sur une planète si une pluie de météorites sont tombées sur la planète il y a très longtemps. Mais il est peu probable qu’il y ait un taux aussi élevé sur toute la planète.

Théorie improbable. Nous en cherchons une autre.

Vénus :
Nous avons quitté l’orbite de Mercure pour aller en orbite autour de Vénus. Toujours aucune théorie, nous continuons de chercher.
Le lieutenant-colonel Mitchell est partit en F-302 chercher de la roche sur Vénus, personne ne peut marcher à sa surface à cause de l’acidité de l’atmosphère. Nous espérons que le F-302 pourra être confronté à cette acidité sans problèmes.

Elle eut à peine le temps de finir ce petit chapitre que le technicien lança un appel, un appel destiné à Sam justement.

//Le colonel Carter est demandé en salle de contrôle le plus vite possible//

Carter courut le plus vite qu’elle pouvait pour arriver le plus tôt possible dans la salle de contrôle. Dès qu’elle fut arrivée, elle ne prit pas le temps de reprendre son souffle avant de demander des nouvelles.

- Que se passe-t-il ?
- Le F-302 commence à souffrir de l’acidité, l’alliage extérieur commence à se désagréger rapidement.
- Ouvrez un canal avec le F-302 !
- Bien madame ! Le canal est ouvert, vous pouvez parler.

Elle attendit quelque secondes avant de parler, elle ne savait pas vraiment quoi dire.

- Cameron, continue la mission ! Si ça commence à être trop dangereux nous ferons une téléportation d’urgence !

Sam ne reçut pas de réponse, elle savait très bien que Cameron continuerait la mission, c’était pourtant dangereux, mais rien ne pouvais lui faire peur. Après tout ce qu’ils avaient enduré pendant les années de travail ensemble, dans la même équipe, elle connaissait Cameron, elle connaissait ses limites.

Chapitre 4 :

Sam attendait des nouvelles, Cameron ne disait toujours rien à la radio, sans rien d’autre, on aurait pu dire qu’il était mort, mais non, les scanners voyaient toujours le seul signe de vie qui était sur Vénus, Cameron.

- Je dois en ramener combien de tonnes ? demanda Cameron

C’était la première conversation qu’il entretenait avec le vaisseau depuis qu’il était partit. La question était certes bizarre, mais il avait dit quelque chose.

- Le plus que vous pouvez, tant que le F-302 peut voler ! répondit Sam
- Reçu 5 sur 5 !

Puis, plus rien, enfin, plus aucune conversation. Sam était contente, Cameron avait du arriver à la surface. Tout à coup elle se souvint de quelque chose, ils avaient installé une caméra sur le F-302. Cameron devrait la mettre, ce seraient les premières images de la surface de Vénus.

- Cameron, enclenchez la caméra installée sur le cockpit du F-302 !
- C’est quel bouton ???
- Celui qui sert normalement à tirer !

Ils avaient transformé le F-302 de manière à ce qu’il n’ait pas de missiles mais une caméra. Le bouton qui servait normalement à tirer servait désormais à la mettre en route une caméra…

Pendant plusieurs minutes, il n’eut aucune réponse, aucune discussion entre l’Odyssée et le F-302. L’état du F-302 se désagrégeait rapidement, la mission pouvait être mise en péril à tout moment. Mais Sam espérait que le vaisseau puisse tenir suffisamment longtemps. Le téléporteur pourrait très bien ramener Cameron et le vaisseau en entier. Ce qui voulait dire le vaisseau et les cailloux…

La caméra avait été branchée, enfin, c’est ce que Sam pensait, ils ne pouvaient pas avoir les images, la densité de l’atmosphère troublait déjà les communications à un point tel que le signal avait dû être augmenté au maximum. Alors, pour la vidéo, ils pouvaient attendre… ce n’est pas le plus important, ni le plus urgent.

Après plusieurs longues minutes d’attente, le silence fut rompu à nouveau dans la salle de contrôle. C’était Cameron, pour une fois qu’il parlait en premier…

- Demande téléportation d’urgence ! le cockpit va bientôt se rompre !

Sam regarda le technicien qui était censé rester concentré sur l’état du vaisseau. Il secoua la tête négativement, d’après lui, il n’y avait aucun problème de ce côté.

- On ne prend aucun risque, téléportez le dans le hangar n°1 tout de suite.
- Bien madame !

Sam ouvrit un canal interne au vaisseau.

- Une équipe médicale est demandée d’urgence dans le hangar n°1

Le vaisseau fut ramené ainsi que Cameron et toute la roche que celui-ci avait rapportée de la planète. Sam le rejoignit dans le hangar, toujours le plus vite possible… c’était une mission qui lui tenait à cœur et elle ne voulait mettre en péril personne pour cette recherche purement scientifique.

Elle entra en trombe dans le hangar et fut bouleversée par l’état du F-302, celui-ci était rongé de partout, des fils étaient complètement coupés en deux, les ailes devaient soutenir à peine le vaisseau. Mais pourtant aucune information de ce genre n’était parvenue à l’ordinateur du technicien.

Mais Cameron avait raison, le cockpit aurait pu se rompre à tout moment, l’épaisseur n’était plus que de deux centimètres par endroit et ne devait pas dépasser les cinq sur l’ensemble à la place des vingt qui étaient à l’origine.

Le militaire était assis sur un brancard. Elle avait préféré ne pas jouer avec la vie, c’était de son devoir de vérifier que Cameron allait bien. Elle s’avança vers lui, tranquillement.

- Ça va ? Rien de cassé ? demanda-t-elle
- Non, de justesse je dirais, pourquoi vous n’avez rien dit sur l’état du vaisseau, c’est quand j’ai presque pu toucher l’extérieur que j’ai vu que ça n’allait pas, t’a voulu me tuer ou quoi ?
- Nous n’en savons rien encore, mais je pense que c’est à cause de la densité de l’atmosphère, pour nous le vaisseau allait très bien, je suis désolée.

Cameron fut emmené à l’infirmerie pour être sur que tout allait vraiment bien. Tant que l’on connait les militaires de la base, on sait très bien qu’ils peuvent mentir sur leur état de santé pour pouvoir continuer leurs missions normalement. Une sécurité en plus. Même si le militaire n’en voulait pas, il était obligé d’aller à l’infirmerie.

Sam alla voir comment allait le chargement. Elle demanda une équipe de scientifique pour enlever ces pierres du vaisseau. Mais il fallait avant tout pouvoir les dégager sans se brûler. Dès qu’ils furent arrivés, ils commencèrent les travaux.

- Commencez par savoir si ces cailloux sont acides, ensuite on essayera de les enlever, mais ne les touchez pas avec les mains ou quoi que ce soit avant d’être surs qu’ils sont complètement inoffensifs.

Ils commencèrent par faire des tests sur l’acidité, mauvaise nouvelle, tous étaient acides, dont pas moyen de les toucher avec les mains.

- Il faudrait pouvoir les laver complètement, mais comme on risque de mettre de l’acide partout dans ce vaisseau, il faudra faire attention. Amener un jet d’eau, on va commencer par ça.

Le tuyau fut apporté quelques minutes après. Le F-302 fut placé le plus près possible des portes du hangar, comme ça en cas de problème, il serait jeté dans le vide de l’espace assez rapidement.

- Commencez à le gicler en commençant par le haut.

Dès qu’il fut totalement lavé, Sam enclencha les attaches magnétiques et tous les scientifiques sortirent de la pièce. Sam ordonna l’ouverture de la porte du hangar. Puis elle sortit à son tour juste derrière la porte qui la séparait du hangar. Le champ de force retenant l’air qui était contenu dans hangar fut coupé, toute l’eau et l’air qui était dans la pièce fut propulsé à l’extérieur de l’Odyssée.

Ils entrèrent à nouveau dans la pièce lorsque tout fut refermé. Heureusement, le lavage avait enlevé le plus dangereux de l’acide. Ils purent transvaser la roche dans les laboratoires. Les équipes furent remises en place pour déterminer le taux de Naquadah qui se trouvait sur Vénus.

Sam ne fut pas affectée à la première équipe. Elle passa un moment avec Cameron qui était confiné dans l’infirmerie. Pendant ce temps, tout l’équipage devait travailler ou se reposer. Personne n’était ici pour ne rien faire. Quelques minutes après l’arrivée de Cameron à l’infirmerie, le reste de SG-1 arriva à son tour.

Ils discutèrent pendant plusieurs heures avant que Sam ne soit appelée pour travailler sur les pierres. Elle se dépêcha d’aller dans le labo qui lui était attribué pour reprendre le travail déjà commencé. Les équipes précédentes avaient déjà travaillé sur la moitié des roches, il n’en restait plus qu’une autre moitié.

Après deux heures de boulot dans le labo, Sam laissa les scientifiques passer le relais, ils avaient une moyenne de 17% de Naquadah, mais elle pouvait très bien se réduire encore, vu qu’il devait encore rester un quart des roches ramenées par Cameron. Quant à Sam, elle se dirigea vers ses quartiers, mais elle partit juste récupérer la bande vidéo qui se trouvait encore sur le F-302 en ruine.

Elle visionna la bande deux fois avant de passer de scènes en scènes. A première vue il n’y a avait rien de très concret, rien de très intéressant à voir. Cependant en faisant passer le film scène par scène, plusieurs détails lui sautèrent aux yeux, en premier il y avait des sortes de trous, toujours placées contre les montagnes. Ces creux lui faisaient penser directement aux carrières de pierres que l’on peut voir contre les parois de certaines montagnes.
En deuxième, il y avait des traces de constructions, comme s’il y avait eu un peuple qui avait bâti, il y a plusieurs millions, voir milliers d’années des villes. Il y avait un relief typique, qui ne pouvait être que construit par des hommes, ou des créatures semblables à des humains.

Elle passa plusieurs fois les scènes avant de prendre des impressions écrans de ce qu’elle trouvait le plus significatif. Puis elle alla voir d’autres scientifiques pour confirmer ses observations. Tout semblait coïncider avec la présence d’une civilisation sur Vénus. Ces scientifiques étaient tous d’accord avec Sam. Aucun doute possible. Cameron avait ramené des images de Vénus, présentant très clairement des ruines très anciennes d’une ville. Daniel allait être très content de voir ces images. Dommage pour lui, il ne pourrait jamais aller directement observer de ses propres yeux les vestiges de cette cité.

Elle laissa la bande originale à Daniel pour qu’il puisse regarder de plus près. Pendant que Daniel visionnait le film, Sam alla dans les labos voir l’avancée des travaux. Quand elle arriva, elle se trouva nez à nez avec le docteur Lee, responsable de la dernière équipe de la journée. Celui-ci lui annonça qu’ils avaient terminé les analyses, il y avait seulement 15% de Naquadah, très peu par rapport à Mercure. Ils devaient trouver la solution à l’énigme. Néanmoins, Daniel pourra toujours leur fournir des suggestions grâce à la bande qu’il était entrain de regarder.

Sam quitta les labos pour retourner encore une fois dans ses quartiers pour écrire le journal de bord. Les nouvelles importantes qu’elle avait pu entendre dans toute la journée ne devaient pas être perdues. Tout pouvait être important.

Mercure :
Nous avons trouvé du Naquadah, reste à savoir en quelle quantité. SG-1 est parti sur la planète pour ramener le plus de roches possible pour le déterminer.
Supposition : possibilité que les autres planètes telluriques du système possèdent du Naquadah.
Présence de 32% de Naquadah dans le sol de Mercure.

Théorie sur le fait qu’il y ait 32% de Naquadah sur Mercure
Docteur Lee :

Il est possible d’avoir autant de Naquadah sur une planète si une pluie de météorites sont tombées sur la planète il y a très longtemps. Mais il est peu probable qu’il y ait un taux aussi élevé sur toute la planète.

Théorie improbable. Nous en cherchons une autre.

Vénus :
Nous avons quitté l’orbite de Mercure pour aller en orbite autour de Vénus. Toujours aucune théorie, nous continuons de chercher.
Le lieutenant-colonel Mitchell est partit en F-302 chercher de la roche sur Vénus, personne ne peut marcher à sa surface à cause de l’acidité de l’atmosphère. Nous espérons que le F-302 pourra être confronté à cette acidité sans problèmes.
Le F-302 est rentré dans un état limite, le verre du cockpit a failli fondre par endroit à cause de cette acidité. Les épais nuages qui se trouvent dans l’atmosphère de Vénus empêchent les communications vidéo et directes. Il a fallu augmenter au maximum les relais de communication.

Présence de 15% de Naquadah à la surface de Vénus. D’après la bande vidéo ramenée par le F-302, il y a possibilité qu’une civilisation ait prospéré sur la planète.

Daniel faisait plus long que prévu. Mais Sam profitait du temps que le scientifique prenait pour visionner la bande pour se reposer un moment. Dans ce vaisseau, ils manquaient souvent de sommeil, chaque moment de libre comptait pour se reposer.

Quelques heures plus tard, alors que Sam dormait, elle se senti revenir à la réalité. Elle ouvrit les yeux alors que quelqu’un la secouait dans tous les sens, tout à coup elle prit peur. Mais quand la forme qui se trouvait devant elle devint clair et précise, elle remarqua que c’était seulement Daniel. Sam pensa tout de suite qu’il avait trouvé la solution, qu’il avait trouvé un indice.

- Daniel, tu as trouvé quelque chose ? demanda-t-elle
- Des ruines ! Il y a des ruines qui prouvent qu’une civilisation a prospéré sur cette planète il y a des millions voire des milliers d’années. J’ai trouvé des restes de ruines mais pas seulement ça, il y a encore un seul bâtiment debout. J’aimerais bien aller y jeter un coup d’œil !
- Non Daniel, on ne peut pas y retourner, tu as vu dans quel état est le F-302, je ne peux pas donner l’ordre à qui que ce soit d’y retourner, dit la militaire d’un air dur
- S’il te plait, s’il te plait, c’est une découverte importante, peut être la découverte du siècle !
- Non Daniel, et je ne te répèterais pas pourquoi je refuse ta demande, tu le sais autant que moi les dangers de cette planète, et je ne peux rester ici plus longtemps. On a vu ce qu’on voulait voir. Tu pourras travailler autant que tu veux avec cette bande vidéo, et trouver pourquoi ces bâtiments sont ici, avec toutes les légendes que tu connais. Et si possible découvrir qui a vécu sur cette planète.

Daniel s’en alla, dépité, il avait tellement envie d’aller sur cette planète que Sam en avait de la peine. Mais elle ne pouvait surtout pas prendre le risque d’envoyer un autre F-302, surtout qu’ils n’en n’ont pas une réserve infinie. Chacun de ces engins coutent chers. Sam pensait aussi que le F-302 qui avait fait sa sortie dans l’atmosphère de Vénus ne pourrait en aucun cas être réparé. Rien qu’en regardant la tête du vaisseau et le nombre de fils qui ont étés sectionnés par l’acidité.

Sam prit le temps de s’asseoir sur son lit pour s’étirer avant de se relever et de remettre ses chaussures. Elle se dirigea vers le pont. Pour voir si tout le monde allait bien et aussi pour mettre le cap sur la planète suivante.

Quand elle arriva sur le pont, elle remarqua que la moitié des gens étaient partis se reposer. Ils n’avaient pas eu de repos depuis longtemps. Elle avait oublié de leur laisser un moment de repos. Ils attendaient tous qu’elle en donne l’ordre. Heureusement elle se dit qu’ils n’avaient pas eu peur de prendre la décision tous seuls. Elle demanda au seul technicien encore présent dans la salle où ils étaient tous passés. Selon ses idées, il lui répondit qu’ils étaient tous partis dans leurs quartiers, depuis au moins trois heures.

Elle décida de donner plus de temps à Daniel sur Vénus, pour s’il le désirait essayer de scanner à nouveau la planète. Mais comme toujours, ça n’allait pas être facile, à cause de la densité des nuages et de l’électromagnétisme de ces mêmes nuages.

Daniel entra sur le pont avant que Sam ait eu le temps de faire quoi que ce soit. Elle venait de finir de discuter avec le technicien.

- Alors, que se passe-t-il Daniel ? Demanda Sam
- J’ai peut être trouvé quelque chose d’intéressant dans ces ruines. A un moment sur la vidéo, nous pouvons voir une sorte d’inscription.
- Et tu vas me dire que ça ressemble à de l’ancien ? de l’Asgard ?
- Effectivement, je pencherais plus pour de l’Ancien. Mais je ne suis pas sur, la qualité de la bande est pas terrible lorsque j’utilise le zoom. Mais j’ai pu relever quelques lettres, avec un peu de recherche je pense que je peux essayer de trouver le reste et de savoir ce qui est marqué.
- Bien Daniel, allez voir ce qui est dit sur cette image.

Le scientifique quitta à nouveau la salle, Sam commençait à en avoir marre de Daniel. Il lui sautait dessus à chaque occasion. La seule chose qu’elle avait vraiment compris de cette discussion c’était qu’il était têtu comme une mule, voire pire. Daniel ne voyait la situation que sous un seul angle, c’est-à-dire que quelqu’un retourne sur la planète avec un autre F-302 et qu’il prenne tout une série de photos de meilleure qualité pour que Daniel puisse travailler dessus. Mais Sam n’avait pas l’intention de renvoyer quelqu’un sur cette planète, c’était trop dangereux. Elle ne savait même pas pourquoi elle avait envoyé Cameron, simplement qu’elle était consciente des risques que pouvaient générer cette planète.

Sam ne savait pas quoi faire, elle préférait toujours rester aux alentours de Vénus, ne pas la quitter pour le moment, elle savait très bien que si elle restait, Daniel n’arrêterais pas de lui parler, de lui demander de pouvoir descendre en F-302 ou par quelque autre moyen, il était tellement obsédé par ces ruines, que c’était pire que devenir prêcheur…
La militaire revint dans ses quartiers afin de compléter le journal de bord, de nouvelles informations étaient arrivées, il fallait qu’elle ne les oublie pas. Malgré la nature de ces informations, un oubli était vite arrivé.

Mercure :
Nous avons trouvé du Naquadah, reste à savoir en quelle quantité. SG-1 est parti sur la planète pour ramener le plus de roches possible pour le déterminer.
Supposition : possibilité que les autres planètes telluriques du système possèdent du Naquadah.
Présence de 32% de Naquadah dans le sol de Mercure.

Théorie sur le fait qu’il y ait 32% de Naquadah sur Mercure
Docteur Lee :

Il est possible d’avoir autant de Naquadah sur une planète si une pluie de météorites sont tombées sur la planète il y a très longtemps. Mais il est peu probable qu’il y ait un taux aussi élevé sur toute la planète.

Théorie improbable. Nous en cherchons une autre.

Vénus :
Nous avons quitté l’orbite de Mercure pour aller en orbite autour de Vénus. Toujours aucune théorie, nous continuons de chercher.
Le lieutenant-colonel Mitchell est partit en F-302 chercher de la roche sur Vénus, personne ne peut marcher à sa surface à cause de l’acidité de l’atmosphère. Nous espérons que le F-302 pourra être confronté à cette acidité sans problèmes.
Le F-302 est rentré dans un état limite, le verre du cockpit a failli fondre par endroit à cause de cette acidité. Les épais nuages qui se trouvent dans l’atmosphère de Vénus empêchent les communications vidéo et directes. Il a fallu augmenter au maximum les relais de communication.

Présence de 15% de Naquadah à la surface de Vénus. D’après la bande vidéo ramenée par le F-302, il y a possibilité qu’une civilisation ait prospéré sur la planète.

Après analyse de la bande vidéo par le Docteur Daniel Jackson, il se trouve que des ruines sont à la surface de la planète. Le docteur Jackson a, en effet, découvert des traces d’écriture, surement de l’Ancien ou de l’Asgard, des analyses complémentaires sont en cours.

Sam n’arrivait toujours pas à se dire que les Anciens ou les Asgards avaient pu vivre ici, comment la vie avait pu prospérer, ou du moins être présente sur une planète aussi étrange et rapprochée du Soleil. Malgré le fait que ce ne soit que la première qui se trouve entre la Terre et notre étoile, elle voyait mal comment la vie avait pu se développer, s’être implantée, ou avait pu construire sur une planète aussi dangereuse et déserte que Vénus. Tout était possible avec les Anciens ou avec les Asgards.
Les petits humains primitifs ne connaissent encore rien de la galaxie, malgré ce qu’ils ont déjà pu constater. La galaxie est bien trop vaste pour acquérir assez de connaissances pour comprendre les fondements de la culture Ancienne, Asgard ou même Goa’uld en une seule génération. Il leur faudra surement de nombreuses générations avant de comprendre le tout. En attendant, les créatures plus avancées doivent pardonner aux petits humains primitifs tout ce qu’ils pourraient causer dans une si vaste galaxie.

***

Après une bonne nuit de sommeil, Sam se leva, en même temps que la moitié du vaisseau, que l’équipe de jour (suivant l’heure terrestre de la base Cheyenne Mountain), elle prit le temps de s’étirer et de s’habiller. Puis elle se dirigea vers le mess, les chaussures toujours pas lacées. Elle se servit un bon café, bien noir, elle avait de la peine à garder les yeux ouverts, une bonne nuit parmi un grand nombre d’heures de sommeil en retard. Sam s’assit à une table, toute seule. Elle regarda un moment les autres personnes présentent dans la salle. Elle se décida enfin d’attacher ses lacets.
Elle n’eut pas le temps de se relever que Daniel était déjà en face d’elle. Il avait de grandes cernes sous les yeux. La militaire eu un sursaut de recul, elle failli tomber à la renverse de sa chaise. Elle ne s’attendait en tout cas pas à trouver Daniel aussi tôt le matin, et aussi soudainement que cela.

- Bonjour Daniel, dit Sam, dès qu’elle eut repris un peu ses esprits
- Désolé de t’avoir fait peur, mais j’ai des nouvelles, c’est bien de l’Ancien, j’ai même traduit les deux mots qui figuraient sur la bande vidéo. Ça dit :…

- Daniel, je fini tranquillement mon café et ensuite je te rejoins dans ton laboratoire, ça te convient ?
- D’accord !

Aucun des deux ne cherchait à en savoir plus. Sam ne voulait que finir son café, elle n’avait toujours pas digéré l’apparition soudaine de Daniel. Elle prit le temps d’aller se chercher un croissant, son café étant trop chaud, comme ça elle aurait le temps de le laisser refroidir un peu, sans s’endormir.
Le technicien de bord s’approcha de sa table, il la regardait avec envie, c’était la seule table qui était encore libre. Mais ils n’osaient pas lui demander s’ils pouvaient venir, c’était quand même elle le chef du vaisseau. Quand Sam remarquait que deux personnes voulaient s’asseoir avec elle, elle se remit droite sur sa chaise et ramena ses pieds vers elle.

- Assoyez-vous, je ne mords pas.
- Merci madame ! lancèrent les deux techniciens en cœur

Quand ils furent installés, Sam les écouta discuter, ils parlaient de l’ancienne découverte de Naquadah sur Mercure, puis sur Vénus. Ils ne croyaient toujours pas à ça. Ils pensaient que c’était un canular, rien de plus. Manque de chance, ils devaient dormir ou être entrain de faire quelque chose d’autre, éloignés de la salle de commandes quand la nouvelle avait été annoncée. Mais le colonel ne dit rien, elle se contenta de terminer son croissant et son café avant de déguerpir de la cafétéria.
Elle savait très bien que Daniel l’attendait, il pouvait refaire son apparition dans les deux secondes si elle ne se dépêchait pas d’aller le voir. Rien que pour le plaisir de le faire attendre, Sam fit un détour par les toilettes avant de continuer son chemin en direction du laboratoire de Daniel.

A peine elle ait mis un pied dans la salle que Daniel se retourna aussi tôt. Il commença son long discours.

- Voilà, à quelques minutes après le début de la bande, on peut voir l’écriture Ancienne. Tiens, là j’ai imprimé le zoom. Dit Daniel en lui tendant une feuille.
- Merci
- C’est un très ancien dialecte des Anciens. J’ai mis plusieurs heures à pour réussir à le déchiffrer, mais je ne suis pas encore sur de la traduction. Elle me parait quand même bizarre. La traduction de ces deux mots est littéralement : Earth Station. Je ne comprends pas vraiment à quoi pouvais bien servir cette station. Il me faudrait les résultats de l’analyse au carbone 14 des roches de la planète, celles qui ont été prises le plus proche possible de la zone des ruines. Avec ça je pourrais déterminer la fonction de ce bâtiment.

Sam avait de la peine à se dire que le long discours auquel elle avait pensé assister était déjà fini. Mais par chance, elle pourrait s’éclipser dans très peu de temps.

- Bon d’accord Daniel, je vais aller voir si j’ai le nécessaire pour dater ces roches, autrement on les posera sur Terre avant d’aller voir Mars.
- Merci Sam, je compte sur toi pour avoir les résultats le plus rapidement possibles.

Quand la militaire sortit de la salle, elle dit à haute voix « le plus rapidement possible… », quand même assez bas pour que Daniel ne puisse l’entendre. Elle savait très bien qu’elle ne pourrait pas faire une analyse du Carbone 14 sur le vaisseau. Elle marcha tranquillement vers les laboratoires dans lesquels les pierres étaient entrain d’être disloquées pour trouver la quantité de Naquadah. Il en restait encore quelques unes, petites, oubliées par les scientifiques. Elle ne voulait pas dire à Daniel que les roches avaient été disloquées pour trouver la quantité de Naquadah. Les cinq petits morceaux pouvaient toujours servir à quelque chose.

Sam alla dans la salle de contrôle pour annoncer un arrêt provisoire sur Terre. Le voyage ne fut que de quelques minutes, rien de très intéressant. Ils se posèrent en orbite géostationnaire.

- Ouvrez un canal sécurisé avec le SGC
- C’est bon madame, allez-y

La scientifique s’assit sur le grand fauteuil avant de commencer à parler avec le Général Landry.

- SGC ici l’Odyssée, à vous
- Odyssée ici le sergent Harriman
- Appelez le général Landry et le scientifique Chef de la base

Quelques minutes plus tard, le général Landry repris la communication. La séquence vidéo se mit en marche.

- Colonel Carter, que ce passe-t-il ?
- Rien de grave mon général, nous allons téléporter un chargement de roches à l’entrée de la base, il faudrait des analyses au Carbone 14 le plus rapidement possible.
- Faites-le, colonel, nous vous enverrons le résultat quand nous l’auront, répondit le général Landry

Sam fit un signe de tête au technicien chargé de la lourde tâche de la téléportation. Celui-ci envoya ledit chargement à son point d’arrivée. Leur mission n’était pas encore finie, ils quittèrent l’orbite terrestre en direction de Mars.

Chapitre 5 :

Sam était soulagée d’avoir enfin pu se débarrasser un moment d’un certain Daniel Jackson assez encombrant. Manque de chance, elle avait du se plier à la demande du scientifique. Mais bon il faut bien le faire de temps en temps. Tant que ça n’interfère pas trop dans la mission de base. Heureusement pour Daniel, ses recherches peuvent permettre de comprendre bien des choses sur les planètes du système solaire. Surtout avec le nom du bâtiment : Earth Station. Première chose bizarre, c’est de l’anglais, et deuxième chose, qu’est-ce que Vénus a à faire avec la Terre et les Anciens, aucun lien du moins pour le moment…

Le vaisseau était entrain de voyager entre la Terre et Mars, il n’y avait pas beaucoup de distance entre les deux, c’était la raison pour laquelle ils voyageaient en vitesse de propulsion normale et non en hyperespace. La militaire regarda la Lune passer à toute vitesse à côté du vaisseau avant que le néant refasse son apparition à la fenêtre. Elle savait qu’ils arriveraient en orbite de la planète d’une minute à l’autre, c’est pourquoi elle se leva et fit les cent pas devant les pauvres techniciens qui ne pouvaient rien faire face à l’anxiété de Sam.

- Nous sommes arrivés en orbite Madame ! annonça un des scientifiques

Sam, qui regardait tout sauf la baie vitrée, se retourna d’un coup. Elle avait déjà vu la planète en photo, elle n’était pas très différente de cette vue…

- Analyse de la surface, Naquadah, atmosphère, et surface de la planète.
- Bien madame.

Le technicien enclencha les détecteurs de masse volumique et toutes les autres machines présentes sur le vaisseau qui pouvaient potentiellement être utile à leurs recherches. Quelques minutes passèrent avant l’arrivée du premier résultat.

- Environs 95 % de dioxyde de carbone dans l’atmosphère, 2 % de diazote, 1 % d’argon, méthane, ozone, xénon, krypton, néon, vapeur d’eau, monoxyde de carbone, dioxygène, en faibles quantités.
- Autre chose ?
- Pas de traces apparentes de Naquadah, comme sur Terre, il n’y en a pas.
- Pas de Naquadah ?
- En effet Madame, répondit un deuxième scientifique, aucune des machines ne détectent de Naquadah, mais c’est possible que celui-ci soit bien enfoui sous la surface, pour le découvrir il faudrait faire un forage.

Pas de forage, si une autre expédition terrienne est envoyée sur Mars et qu’ils découvraient la présence d’un forage, alors que sur aucun des rapports des missions précédentes le mentionnent, il se poserait des questions, le SGC ne pourrait pas répondre à cela et le Président en serait bien embarrassé d’avoir accepté la mission…

- Pas de forage, il n’y a pas de Naquadah à la surface, on peut dire qu’il n’y en a pas, faire un forage sur Mars est trop dangereux pour le SGC.

Bien qu’aucune mission ne soit encore prévue, c’est trop tôt pour faire un forage. S’il y avait plus de 20 ans que des missions sont organisés en direction de Mars, pourquoi pas, là on pourrait inventer « la perte de documents » mais pour le moment il n’est pas question de mettre le SGC et le Président dans l’embarras pour un simple « coup de tête » de la part de la militaire.

- Aucune trace de « base des Anciens », de « ruines » ou encore de « mines à ciel ouvert » ?, demanda Sam
- Non Madame, pour l’instant nous ne trouvons rien.

Sam repensa à la « présence possible d’eau sur Mars ». Maintenant qu’elle en avait les moyens, pourquoi ne pas essayer de percer le mystère ? Même si elle ne pourrait pas divulguer cette information à quelqu’un d’autre que ceux qui SGC, elle voulait tout de même en être sure. De toute façon, un scannage de plus ou de moins ne coûterait pas plus cher au SGC.

- Est-ce qu’il y a de l’eau à la surface ? Présence de vie ?

Pendant quelques minutes plus aucun bruit ne courait sur le pont, tout le monde était à son affaire, personne ne s’était attendu à ce qu’elle demande ça. Surtout elle, qui était presque sure de tout. Enfin, maintenant que la question était posée, il ne restait plus qu’à répondre.

- Eau en surface complètement gelée, température moyenne de -63°C, pas de vie apparente.

Même avec la température moyenne, il était toujours possible que des créatures microscopiques vivaient dans cette eau. Mais comme le vaisseau ne détectait rien c’était soit que toutes ces créatures étaient en stase ou qu’il n’y en avait tout simplement pas ou plus.

Sam décida de rester un moment en orbite géostationnaire de Mars, même si le vaisseau est performant, il est toujours préférable d’aller jeter un œil de plus près. Elle pensa à Cameron, qui était toujours sous l’emprise des médecins. Même si elle était persuadée que celui-ci n’avait rien, ils ne voulaient pas le laisser partir, sauf en cas de grande nécessité. Bien qu’une mission telle que aller voir de plus près sur Mars n’est pas de première nécessité, elle décida d’aller chercher Cameron, comme pour se faire pardonner de la précédente missions.
Sam alla droit à l’infirmerie, dans la chambre de Cameron. Celui-ci n’avait presque pas le droit de se promener en dehors de l’infirmerie.

- Bonjour Cameron, j’ai une mission pour toi.
- Je peux sortir ? Enfin ?
- Normalement pas, mais il n’y a que toi sur le vaisseau en qui j’ai complètement confiance et qui n’a qu’une envie c’est d’aller s’amuser sur un F-302.
- Merci Sam

Elle n’eut pas le temps de prononcer un mot de plus avant de le voir disparaître quelques minutes pour revenir complètement habillé au près d’elle. Sam n’avait jamais pensé que Cameron avait la faculté de s’habiller aussi rapidement.

Tous les deux se dirigèrent sans un mot vers le hangar, Cameron alla droit vers la place de son F-302 favoris. Malheureusement il n’était plus là, puisque c’était celui qui avait fondu sur Vénus. Le militaire dû se résoudre à prendre le F-302 d’à côté.

Une fois complètement installé, Sam quitta la salle et le laissa prendre son envol avant de courir vers la salle de contrôle afin de coordonner ses mouvements en fonction des endroits encore non explorés de la planète.

- Cameron, tu me reçois ?
- Cinq sur cinq Sam !
- Je t’envoie les coordonnées sur ton ordinateur de vol, met en marche la caméra.

Elle avait pris soins de demander à installer des caméras sur TOUS les F-302 présent sur le vaisseau, puisque les explorations peuvent tourner au cauchemar, il était préférable de prendre des mesures à l’avance. Enfin, installer des caméras était plus simple à faire en une fois que une par une en fonction des vaisseaux perdus ou totalement endommagés.

Sam envoya une dizaine de coordonnées à Cameron, elle savait qu’il ne parlait qu’en cas de nécessité, c'est-à-dire jamais dans des conditions d’exploration dans ce genre.

***

Quelques heures après le départ de Cameron, le F-302 revint, il avait visité tous les sites. Sam alla récupérer le militaire et la bande vidéo directement vers le vaisseau.

- Alors, ça a été cette mission ?
- Oui, une promenade de santé par rapport à la dernière que j’ai effectuée.

La discussion s’était arrêtée ici, ils n’avaient rien d’autre à se dire et rien d’autre à faire ensemble, Sam devait aller voir Daniel pour lui remettre la bande, avant que celui-ci lui demande des nouvelles de la mission. De toute façon elle savait que Daniel allait lui parler pendant plusieurs heures. Elle ne voulait pas, mais était bien obligée de l’écouter, peut être que ça allait les faire avancer dans leurs investigations. De ce point de vue, elle quitta Cameron pour aller en direction du laboratoire de Daniel.

Elle frappa à la porte fermée et quand elle demanda si elle pouvait entrer, la porte s’ouvrit directement, sans qu’elle ait pu finir sa phrase, elle savait que Daniel essayait à chaque fois de lui parler et de lui parler encore et encore.

- Avez-vous reçu des nouvelles concernant le chargement de roches à analyser au Carbone 14 ? demanda Daniel
- Non, pas encore Daniel mais je vous tiendrais au courant et ça ne sert à rien de me le demander toutes les cinq minutes. Par contre j’ai encore une bande vidéo à analyser, si vous pouvez trouver des traces de ruines ou d’autres choses que vous trouveriez intéressante, faites moi signe.
- D’accord Sam

Il lui ferma presque la porte au nez, par contre, Sam était assez contente d’avoir réussir à ce que Daniel la ferme un moment et que cette fois-ci il ne lui avait pas parlé pendant des heures et des heures. Elle était libre d’aller et venir comme bon lui semblait en attendant des réponses.

Elle n’eut pas à attendre longtemps avant que quelqu’un l’appelle. C’était un des techniciens de la salle de contrôle. Ils avaient des nouvelles concernant les roches. Sam s’en voulait d’avoir été si tôt voir Daniel, parce que maintenant elle allait devoir y retourner une deuxième fois et elle devrait attendre au moins une heure pour que Daniel lui expose sa nouvelle théorie sur le sujet.

- Que se passe-t-il au sujet de nos roches ? demanda Sam en arrivant dans la salle
- Elles datent de plusieurs millions d’années, je ne sais pas si ça peu servir à quelque chose pour Daniel.
- Donnez-moi les informations sur papier, je les lui transmettrais.

Dès que Sam reçu la feuille sur laquelle il était inscrit des chiffres et des données archéologiques qui ne l’intéressaient pas vraiment à l’instant présent, elle quitta de nouveau le pont pour aller revoir Daniel dans son laboratoire.

Elle frappa de nouveau à la porte, mais cette fois-ci le scientifique mit plus longtemps avant d’ouvrir la porte, il ne s’attendait ou n’avait pas envie de revoir Sam de si tôt.

- Voici les données concernant la roche de Vénus.
- Merci

Daniel mit le nez dans la feuille et la parcouru en quelques secondes, il alla voir dans un de ses cahiers remplis de dessins et couvert de chiffres et de lettres. Quand il releva la tête, Sam ne pensait pas que Daniel aurait pu, consciemment, l’imiter.

- Que se passe-t-il Daniel ?

Plusieurs scientifiques accoururent quand Sam demanda à Daniel ce qui se passait, ceux-ci savaient de quoi elle parlait, mais voulaient eux aussi connaitre les détails de l’affaire en cours.

- Les roches datent d’il y a quelques millions d’années, plus précisément il y a deux millions d’années, c’est l’époque pendant laquelle les Anciens était censés être sur Terre. Ce qui veut dire que ceux-ci se trouvaient aussi sur Vénus en même temps. Mais les hommes étaient au stade d’Homo habilis et d’Homo Erectus. Ce qui veut dire que la « Earth Station » que nous avons trouvés était une station pour étudier l’évolution des humains. Je pense que les Anciens venaient de créer la vie à partir de la machine de Dakara, mais que eux même n’ont jamais vécu sur Terre, ils ont colonisé Vénus et nous ont installés sur Terre, ils devaient savoir que leur planète dégénérerait plus rapidement, ils ne devaient pas être au même stade qu’ils ne l’étaient quand ils sont partis pour la galaxie de Pégase, leurs industries devaient quand même polluer un peu, vu l’acidité actuelle de la planète. Je pense que la Terre ressemblera à Vénus dans quelques millions d’années ou bien avant.
- Tu veux dire que toutes nos croyances comme quoi les Anciens habitaient sur Terre étaient fausses ?
- Oui, la Porte trouvée en Antarctique était bien là quand les Anciens étaient sur Vénus, je pense que certains d’entre eux venaient quand même sur Terre pour nous étudier de plus près. Mais qu’ils devaient utiliser la Porte d’Antarctique pour la quitter, qu’ils n’allaient pas de la Terre sur Vénus pour voyager.
- Mais la Porte d’Egypte c’est Râ qui l’a amenée alors ? demanda Sam
- Oui, celle-ci devait être sur une autre planète, que c’est Râ qui l’a apportée quand il a trouvé les humains, celle d’Antarctique devait déjà être enfouie sous les glaces, autrement Ayanna ne s’y serait pas retrouvée pendant si longtemps.
- Pourtant, comment explique-t-on que les Anciens parlaient Anglais ?
- Je pense que l’anglais que nous connaissons aujourd’hui, je veux dire celui des Anglais d’Angleterre et pas celui des Américains vient justement des Anciens. Parce que c’est quand même là-bas que nous avons trouvés l’appareil pouvant amener à la Galaxie des Oris et tous leurs souvenirs dans la grotte.
- Donc, les Anciens ont appris l’Anglais aux habitants de la Terre, enfin à ceux qui étaient en Angleterre ?
- Oui.

La discussion s’était close ici, ils avaient matière à réfléchir. De toute façon, malgré ces conclusions certes cohérentes mais très difficile à admettre, il fallait continuer la mission, c’est-à-dire, explorer le reste du système solaire. Il était toujours possible que d’autres trésors des Anciens ou d’une autre civilisation étaient encore en place. Maintenant qu’ils avaient trouvé un bâtiment des Anciens, une théorie cohérente sur le fait qu’ils parlaient anglais,… il était très probable que le système solaire cache d’autres secrets bien gardé des Terriens.

Sam s’enferma une nouvelle fois dans ses quartiers pour écrire le journal de bord, elle avait de quoi écrire et c’était mieux qu’elle le fasse le plus rapidement possible, étant donné que beaucoup de choses s’étaient déroulées dans cette journée.

Mercure :
Nous avons trouvé du Naquadah, reste à savoir en quelle quantité. SG-1 est parti sur la planète pour ramener le plus de roches possible pour le déterminer.
Supposition : possibilité que les autres planètes telluriques du système possèdent du Naquadah.
Présence de 32% de Naquadah dans le sol de Mercure.

Théorie sur le fait qu’il y ait 32% de Naquadah sur Mercure
Docteur Lee :

Il est possible d’avoir autant de Naquadah sur une planète si une pluie de météorites sont tombées sur la planète il y a très longtemps. Mais il est peu probable qu’il y ait un taux aussi élevé sur toute la planète.

Théorie improbable. Nous en cherchons une autre.

Vénus :
Nous avons quitté l’orbite de Mercure pour aller en orbite autour de Vénus. Toujours aucune théorie, nous continuons de chercher.
Le lieutenant-colonel Mitchell est partit en F-302 chercher de la roche sur Vénus, personne ne peut marcher à sa surface à cause de l’acidité de l’atmosphère. Nous espérons que le F-302 pourra être confronté à cette acidité sans problèmes.
Le F-302 est rentré dans un état limite, le verre du cockpit a failli fondre par endroit à cause de cette acidité. Les épais nuages qui se trouvent dans l’atmosphère de Vénus empêchent les communications vidéo et directes. Il a fallu augmenter au maximum les relais de communication.

Présence de 15% de Naquadah à la surface de Vénus. D’après la bande vidéo ramenée par le F-302, il y a possibilité qu’une civilisation ait prospéré sur la planète.

Après analyse de la bande vidéo par le Docteur Daniel Jackson, il se trouve que des ruines sont à la surface de la planète. Le docteur Jackson a, en effet, découvert des traces d’écriture, surement de l’Ancien ou de l’Asgard, des analyses complémentaires sont en cours.
Les inscriptions présentes sur la roche veulent dire : « Earth Station ». L’analyse des roches de la planète ont révélé une date de 2 millions d’années environs.

Mars
Pas de Naquadah, présence d’eau, mais le vaisseau ne détecte aucune forme de vie à la surface, ni en profondeur. Le seul moyen fiable pour trouver s’il y a du Naquadah en profondeur serait un forage, mais c’est trop dangereux si une autre expédition en direction de Mars trouve le forage.

Théorie de Daniel Jackson :
Les roches de Vénus datent d’il y a 2 millions d’années, c’est-à-dire quand les Anciens étaient censés vivre sur Terre. Donc, qu’ils se trouvaient sur Vénus et sur Terre pendant la même période. Le Docteur Jackson pense que la « Earth Station » trouvée sur Vénus est une sorte de laboratoire sur l’évolution des humains de la Terre. Les Anciens ont dû coloniser Vénus après avoir créé la vie dans la galaxie avec la Machine de Dakara. Mais il est très probable que les Anciens n’ont jamais vraiment vécu sur Terre.
L’atmosphère actuelle de la planète montre que des industries ont pollué la planète pendant de nombreuses années. Il est probable que la Terre finisse comme Vénus dans quelques millions d’années, voire bien plus tôt.
La Porte des Etoiles trouvée en Antarctique devait s’y trouver lorsque les Anciens sont venus habiter sur Vénus. Mais que celle d’Egypte, c’est Râ qui l’ait amené avec lui quand la Bêta était sous la glace.
Le Docteur Jackson dit que les Anciens devaient parler Anglais et qu’ils l’ont appris aux habitants de l’Angleterre actuelle. Leur langue a du évoluer par la suite, lors de leur voyage dans Pégase et leur retour, jusqu’à leur mort, c’est pour cette raison qu’elle ne ressemble plus du tout à l’Anglais actuellement.

Sam ne savait plus où donner de la tête, elle espérait que des scientifique trouveraient la provenance du Naquadah sur les planètes, le pourquoi il n’y en a pas sur Terre et beaucoup moins sur Vénus mais beaucoup sur Mercure et ainsi de suite. Elle espérait aussi que Daniel trouverait quelque chose sur Mars. Que leur enquête avancerait plus rapidement avec les conclusions de Daniel. Mais ce n’était pas gagné d’avance. Même avec tous les cerveaux présents dans le vaisseau, il fallait quand même réfléchir et ce n’était pas facile lorsque de nouvelles informations apparaissent toutes les deux minutes. On ne peut pas travailler sur quelque chose de concret.

Chapitre 6 :

Depuis quelques minutes elle se trouvait dans la cafétéria, il était cinq heure du matin, elle venait de passer une bonne nuit dans ses quartiers, comme la moitié des habitants actuel de l’Odyssée. Pour le moment tout était calme. Aucunes nouvelles données n’étaient apparues, la planète avait été analysée sous toutes les coutures. Aucune présence de vie à l’horizon, même dans la calotte glacière de l’un de ses pôles.

Elle mangeait tranquillement son deuxième croissant lorsque Daniel refit à nouveau une apparition soudaine. Sam commençait à en avoir l’habitude, elle ne sursautait plus à chacun de ses apparitions momentanées puisque maintenant elle s’y attendait à chaque instant. Surtout lorsque le scientifique était entrain d’analyser quelque chose, pour le moment c’était la séquence vidéo de la planète, ramenée par Cameron.

- Des nouvelles Daniel ? demanda Sam
- Non, je n’ai absolument rien trouvé sur la séquence vidéo, rien de plus que ce que nous savons déjà.
- On peut passer à la planète suivante ? ou plutôt aux satellites suivants ?
- Oui, s’il y a du nouveau je t’appelle.

Sam se leva, dès que son café et son croissant étaient fins, bien entendu, puis de dirigea vers la salle de contrôle. Elle remarqua que la rotation des équipes était déjà effectuée. C’était une bonne chose, puisque maintenant elle n’allait pas avoir de grognons qui n’avaient pas encore dormis. Sam se dirigea vers le grand fauteuil avant de s’asseoir. Elle se tourna vers l’officier qui était chargé des manœuvres du vaisseau.

- On passe à Phobos et Deimos, annonça Sam
- Bien madame

Même si les deux astéroïdes qui servaient de satellites à Mars n’étaient pas vraiment reconnaissables, mais Sam savait que le plus près de la planète était Phobos, c’était plus simple à se souvenir de cela. De cette manière elle pouvait reconnaitre les deux satellites.

Ils n’eurent pas à attendre deux minutes pour arriver près du premier astéroïde, que Sam nomma Phobos.

- Scanners de la surface.
- Présence de Naquadah, en…très… grande quantité
- Autres composants ?
- Je… ne détecte rien, madame
- Rien d’autres ? Que du Naquadah ?
- Oui madame

Encore une nouvelle à bouleverser le monde, Phobos, monde presque quasi en Naqudah. Maintenant il restait à en être sur, envoyer quelqu’un. Mais il fallait faire attention à la gravité, une gravité très faible. Au moindre saut, ils pourraient être envoyés dans l’espace. Heureusement que la téléportation existe… Enfin il restait à savoir la faire correctement sans pour mettre en péril la vie des occupants du vaisseau et de la personne qui était téléportée.

/SG-1 est demandée sur le Pont !/

L’appel interne était lancé, SG-1 savait qu’une mission allait leur être confiée, mais ce qu’ils ignoraient c’était que cette mission allait presque être plus périlleuse que toutes celles qu’ils avaient déjà effectuées.
L’équipe arriva peu de temps après, les trois en même temps.

- Bon, la mission est simple, il suffit de vérifier que Phobos est composée que de Naquadah. Allez chercher les identificateurs de métaux portables dans le laboratoire du Docteur Lee. Et on vous enverra sur le satellite.

Cameron qui savait que la mission avait quelque danger en plus, coupa Sam dans son élan.

- Mais ?
- Mais, il faut éviter de faire des galipettes et rester les deux pieds au sol pendant toute la mission, au moindre saut, vous pouvez être propulsé loin du satellite et c’est aussi possible que Mars vous attire, c’est la mort assurée si nous ne sommes pas avertis suffisamment à l’avance pour vous téléporter.
- D’accord, mais on va être téléportés sur la planète ? demanda Daniel
- Non, vous y aller avec les anneaux de transport. C’est moins dangereux. Mais quand on vous enverra, il faudra faire attention à ce que vous aillez les deux pieds au sol avant de partir.

Comme il n’y avait plus aucune question, Sam les envoya se préparer, ils devaient revêtir les combinaisons spatiales, celles qui ne vous laissent pas vraiment la liberté de mouvement, peut être qu’avec celles-ci ils seraient moins tentés de faire un saut dans l’espace avant de se crasher sur Mars.

Sam les envoya sur le satellite comme prévu. Pendant toute la mission, elle coordonnait leurs mouvements pour éviter tous problèmes. Les chemins devaient être le plus court possible pour éviter au maximum un faux pas, ils devaient aussi être sûrs, pour éviter tous les sauts involontaires.

Quelques heures après leur dépose sur le satellite, ils furent rapatriés de nouveaux par les anneaux. Leur mission était remplie. Phobos était bel et bien composée de presque 99% de Naquadah. Pourquoi ? Tout le monde l’ignorait. Pour le moment, il restait à effectuer les mêmes mouvements et la même mission sur Deimos.

Le vaisseau enclencha ses réacteurs conventionnels et quitta « l’orbite » de Phobos pour aller voir son frère, Deimos. Le voyage ne dura même pas une minute, tellement que la distance entre les deux était courte.

- Allez de nouveau enfiler les combinaisons, même missions, vous allez aussi être envoyés sur la surface du satellite avec les anneaux. Je vous laisse dix minutes pour vous y rendre à partir de maintenant. Annonça Sam

Aucune réponse ne lui parvint, c’était sur, ils avaient compris, de toute façon, c’était exactement la même missions, donc, ils connaissent les risques et ils connaissent les dangers.
Quand les trois membres de l’équipe furent regroupés aux anneaux, chacun firent très attention à avoir les deux pieds collés au sol du vaisseau, la première précaution. Puis, le rai de lumière blanche les déposa sur le satellite.

Ils n’eurent pas besoin d’autant de temps qu’avant. La mission était connue par cœur, ils n’eurent pas besoin de s’adapter aux conditions de gravité, étant donné qu’elle était presque pareille. Dès que les trois se retrouvèrent aux coordonnées des anneaux, Sam n’eut pas le temps de dire quoi que ce soit pour que les trois fussent revenus sur le vaisseau en moins de trois secondes.

- Alors ? demanda la militaire par la radio
- Pareil, au moins les 99% du satellite est composé de Naquadah

Matière à réfléchir, c’est pour cela que Sam s’enferma dans ses quartiers, elle était sure de ne pas être dérangée, du moins très peu par rapport aux autres endroits du vaisseau.
Phobos et Deimos sont considérés par les scientifiques, qui ignorent le programme Stargate, comme étant composés des éléments primaires. C’est-à-dire, des éléments qui composaient l’Univers à son départ. Pourquoi ne pas commencer par là ?
Ce qui voudrait dire que le Naquadah serait le composé primaire de tout l’Univers ? Pourquoi est-ce que sur Terre, ou bien sur d’autres planètes, il n’y aurait pas de Naquadah en aussi grande quantité ?
La scientifique avait beaucoup d’informations pour peu de résultats. Il manquait peut être un seul indice, une seule chose. Maintenant il restait à savoir lequel et il fallait encore le trouver.
Sam prit le journal de bord afin d’écrire les derniers avancements de leur expédition.

Mercure :
Nous avons trouvé du Naquadah, reste à savoir en quelle quantité. SG-1 est parti sur la planète pour ramener le plus de roches possible pour le déterminer.
Supposition : possibilité que les autres planètes telluriques du système possèdent du Naquadah.
Présence de 32% de Naquadah dans le sol de Mercure.

Théorie sur le fait qu’il y ait 32% de Naquadah sur Mercure
Docteur Lee :

Il est possible d’avoir autant de Naquadah sur une planète si une pluie de météorites sont tombées sur la planète il y a très longtemps. Mais il est peu probable qu’il y ait un taux aussi élevé sur toute la planète.

Théorie improbable. Nous en cherchons une autre.

Vénus :
Nous avons quitté l’orbite de Mercure pour aller en orbite autour de Vénus. Toujours aucune théorie, nous continuons de chercher.
Le lieutenant-colonel Mitchell est partit en F-302 chercher de la roche sur Vénus, personne ne peut marcher à sa surface à cause de l’acidité de l’atmosphère. Nous espérons que le F-302 pourra être confronté à cette acidité sans problèmes.
Le F-302 est rentré dans un état limite, le verre du cockpit a failli fondre par endroit à cause de cette acidité. Les épais nuages qui se trouvent dans l’atmosphère de Vénus empêchent les communications vidéo et directes. Il a fallu augmenter au maximum les relais de communication.

Présence de 15% de Naquadah à la surface de Vénus. D’après la bande vidéo ramenée par le F-302, il y a possibilité qu’une civilisation ait prospéré sur la planète.

Après analyse de la bande vidéo par le Docteur Daniel Jackson, il se trouve que des ruines sont à la surface de la planète. Le docteur Jackson a, en effet, découvert des traces d’écriture, surement de l’Ancien ou de l’Asgard, des analyses complémentaires sont en cours.
Les inscriptions présentes sur la roche veulent dire : « Earth Station ». L’analyse des roches de la planète ont révélé une date de 2 millions d’années environs.

Mars
Pas de Naquadah, présence d’eau, mais le vaisseau ne détecte aucune forme de vie à la surface, ni en profondeur. Le seul moyen fiable pour trouver s’il y a du Naquadah en profondeur serait un forage, mais c’est trop dangereux si une autre expédition en direction de Mars trouve le forage.

Théorie de Daniel Jackson :
Les roches de Vénus datent d’il y a 2 millions d’années, c’est-à-dire quand les Anciens étaient censés vivre sur Terre. Donc, qu’ils se trouvaient sur Vénus et sur Terre pendant la même période. Le Docteur Jackson pense que la « Earth Station » trouvée sur Vénus est une sorte de laboratoire sur l’évolution des humains de la Terre. Les Anciens ont dû coloniser Vénus après avoir créé la vie dans la galaxie avec la Machine de Dakara. Mais il est très probable que les Anciens n’ont jamais vraiment vécu sur Terre.
L’atmosphère actuelle de la planète montre que des industries ont pollué la planète pendant de nombreuses années. Il est probable que la Terre finisse comme Vénus dans quelques millions d’années, voire bien plus tôt.
La Porte des Etoiles trouvée en Antarctique devait s’y trouver lorsque les Anciens sont venus habiter sur Vénus. Mais que celle d’Egypte, c’est Râ qui l’ait amené avec lui quand la Bêta était sous la glace.
Le Docteur Jackson dit que les Anciens devaient parler Anglais et qu’ils l’ont appris aux habitants de l’Angleterre actuelle. Leur langue a du évoluer par la suite, lors de leur voyage dans Pégase et leur retour, jusqu’à leur mort, c’est pour cette raison qu’elle ne ressemble plus du tout à l’Anglais actuellement.

Phobos et Deimos :
Composés tous les deux de 99% de Naquadah. Possibilité que le Naquadah soit le composant primaire de tout le système solaire.

Les deux lignes qu’elle rajouta pourraient changer les convictions de beaucoup de gens sur l’origine de l’Univers, il reste à trouver une explication concrète pour raconter le tout et la conversion serait faite.

Pour trouver la suite des informations, il suffisait peut être de continuer le chemin, de finir le système solaire avant de retourner sur Terre afin de déterminer les quelles sont les théories nouvelles trouvées de cette aventure inédite.
Sam retourna sur le pont et s’assit de nouveaux sur le grand fauteuil. Puis elle se tourna vers le technicien de bord.

- On traverse la ceinture d’astéroïdes et on s’arrête sur Jupiter.

Chapitre 7 :

Le temps du voyage, Sam le passa sur le grand fauteuil, elle n’avait rien d’autre à faire. Bien que le vaisseau regorge de travail à tous les niveaux, elle ne voulait pas, la seule chose qui l’intéressait maintenant, c’était de trouver la solution, de trouver ce qui avait bien pu se passer sur toutes ces planètes et surtout, comment et quand s’est installé les Anciens dans le système solaire. Toutes ces questions étaient longues et difficiles à répondre. Il fallait bien trouver une solution à tout cela.

Quand ils arrivèrent enfin en orbite de la planète, les questions habituelles fusèrent.

- Analyse de la surface, Naquadah, atmosphère, et surface de la planète, demanda Sam

Aucune réponse ne lui fut donnée tout de suite, il fallait laisser le temps aux instruments de mesure du vaisseau quelques secondes avant l’arrivée des résultats.

- Environs 86% d’hydrogène, 13% d’hélium, peu de méthane, vapeur d’eau, ammoniac, éthane, hydrure de phosphore et sulfate d’hydrogène pour l’atmosphère.

Il eu de nouveau un moment de silence avant l’énoncé des éléments composant la planète.

- Pour le noyau rocheux, silice, fer, hydrogène en phase métallique et Naquadah en très faible quantité.
- Est-ce que l’on peu envoyer un vaisseau sur la planète ? questionna Sam
- Non, madame, il y a une pression trop forte, un F-302 serait complètement détruit en essayant d’atteindre le noyau rocheux.

Sam le savait, mais elle avait préféré demander à quelqu’un d’autre avant de donner sa propre impression. Elle était parfaitement qualifiée pour savoir que l’hydrogène en phase métallique demandait beaucoup de pression pour se former, c’est-à-dire plus de 1.4 millions d’atmosphère. Cette pression est telle que même un vaisseau ayant un bouclier alimenté par un E2PZ ne servirait à rien.

La chose qui était la plus importante était le Naquadah, très faible quantité c'est-à-dire très peu. Donc il n’y a peut être rien à voir, rien de très intéressant. De toute façon il manque encore des moyens techniques pour arriver à voir le noyau de la planète. Il ne restait plus qu’à passer à la planète suivante, qui était Saturne.

Le voyage ne dura pas longtemps, Sam resta assise dans le fauteuil en attendant de s’approcher. Mais elle préférait toujours poser les mêmes questions, de cette manière rien ne serait oublié ou mis de côté. Elle aurait toutes les réponses à ses questions.

La planète s’agrandi rapidement, jusqu’à ce que les bords ne soient plus visibles. Une masse brune et or s’étendait devant leurs yeux. Les gaz passaient à une vitesse folle devant eux, ils étaient trop loin pour voir un détail précis de cet amas de gaz.

- Atmosphère ?

Les instruments se mirent en route lorsque le technicien appuya sur les boutons indiqués. La réponse ne devait pas tarder.

- 93% d’hydrogène, 5% d’hélium, méthane, vapeur d’eau, ammoniac, éthane et hydrure de phosphore en faible quantité, répondit le technicien
- Le noyau ?
- Silice, fer, hydrogène en phase métallique, hydrogène liquide, pas de Naquadah

Sam ne répondit rien, c’était la même chose que sur Jupiter, sauf que là il n’y a pas de traces visibles au scanner de Naquadah. Ils devaient trouver pourquoi et comment, enfin ils devaient élaborer une théorie concrète sur le phénomène Naquadah.

Sachant très bien que l’hydrogène métallique leur défendait de descendre sur la planète, ils étaient dans l’obligation de continuer leur chemin… Direction Uranus.

La planète était tellement belle à regarder que si le docteur Lee était sur le pont, il en aurait sortit son appareil photo. Mais étant donné qu’il n’était pas présent, cela laissait plus de place à Sam de profiter du paysage. Les anneaux étaient disposés d’une manière spéciale, ils passaient par les pôles, au contraire de Saturne.

Ils s’arrêtèrent de nouveau en orbite, ils ne voyaient plus l’ombre des anneaux, mais le paysage restait magnifique, les tons bleus émis par le méthane restaient toujours présent, malheureusement ils étaient moins marqués.

- Composition du sol et de l’atmosphère, demanda Sam

Elle voulait tout faire d’un seul coup, de cette manière ils passeraient peut être plus vite aux autres planètes, enfin celle qui restait. C’était beaucoup plus simple.
Le technicien lui répondit encore plus rapidement que pour les deux autres fois, étant donné qu’il commençait à avoir la mémoire nécessaire aux demandes du colonel Carter.

- L’atmosphère est constituée de 83% d’hydrogène, 15% d’hélium, méthane, ammoniac, acétylène, dioxyde de carbone et sulfure d’hydrogène.

Il eut un moment blanc, pendant lequel Sam contempla l’immensité de la planète.

- Composition du sol, silice, fer, mais pas d’hydrogène en phase métallique.

Sam le pensait bien, la planète était trop petite, enfin sa couche de gaz, pour exercer une pression assez forte pour que de l’hydrogène en phase métallique se forme sur le noyau. Par contre, le technicien ne lui avait pas précisé s’il y avait du Naquadah, Sam pensait qu’il devait surement y en avoir, mais c’était seulement une intuition.

- Présence de Naquadah ?
- Non, madame, pas la moindre.

La question eut une réponse rapide, il ne restait plus qu’à quitter l’orbite et passer rapidement à la planète suivante qui était Neptune.

Le voyage se fit rapidement, bien que les deux planètes soient assez éloignées, le vaisseau arrivait facilement à destination en quelques minutes seulement. Il était possible que le voyage ait été plus court à cause de la fatigue qui commençait à se faire sentir dans le vaisseau.

Les questions habituelles ne se posaient plus. A force, chacun savait ce qu’il devait dire et ce qu’il devait faire. Le technicien de bord mit les instruments d’analyse en marche avant que Sam ne dise quoi que ce soit. La réponse se fit rapidement.

- Composition de l’atmosphère, hydrogène à 84%, hélium à 18%, méthane, ammoniac, éthane et acétylène en faible quantité.
- Le sol ? demanda Sam
- Silice, fer, très peu de traces de Naquadah, inférieur à 2%...

La question s’arrêta là, il fallait trouver des réponses aux questions qui se sont posées, c’est-à-dire :

• Pourquoi n’y a-t-il pas de Naquadah sur Terre ?
• Pourquoi les autres planètes n’ont pas beaucoup de Naquadah ou pas du tout ?
• Pourquoi les Anciens se sont installés sur Vénus et pas sur Terre ?

Bien qu’il y ait beaucoup d’autres questions qui se sont posées au cours de cette expédition, celles-ci sont les plus essentielles et les plus posées. Sam décida d’aller voir Daniel, il fallait bien qu’il ait une solution… au moins un petit quelque chose.

Chapitre 8 :

Sam arriva dans le laboratoire de Daniel, il avait toutes les données devant les yeux quand elle entra. Personne ne parla en attendant que Daniel lève la tête et annonce à nouveau sa théorie des Anciens sur Vénus :

- Les Anciens n’ont jamais vécu sur Terre, ils ont caché leurs trésors sur cette planète à cause du problème que l’acidité posait sur leur planète à la fin de leur vie… Mais cette acidité n’est pas naturelle, il se passera la même chose sur Terre si l’on continue de polluer autant. Les Anciens n’ont pas commencé à vivre quand ils avaient leurs E2PZ, je sais qu’ils sont venus après leur fuite de la galaxie des Oris, mais ils devaient commencer à reconstruire leurs villes sur une nouvelle planète, ils n’avaient pas tous les composants pour former leurs nouveaux E2PZ, ils sont revenus aux composants fossiles pour le début, mais ils ont fini par détraquer complètement l’atmosphère de la planète.
- Et pour l’Earth Station ?
- Les Anciens ont recréé la vie dans la galaxie après que les Oris aient tout dévasté avec leurs maladies. Il se peut que ces Anciens nous ait « étudié » pendant des milliers d’années avant de mourir ou de partir dans un autre endroit. J’ignore pourquoi ils nous étudiaient, mais c’est très probable que ce soit parce qu’ils voulaient faire de nous leurs descendants directs… Ils devaient s’assurer que notre développement se fasse de manière correcte et que nous ne soyons pas exterminé de quelconque façon.

Un nouveau silence se fit, il n’eu jamais autant de silence dans une discussion entre deux scientifiques aussi compétents. Mais les théories avancées par Daniel correspondaient à la réalité qu’ils avaient devant les yeux, il ne manquait seulement des réponses aux autres questions….

- Est-ce que tu as une idée pour le Naquadah ? demanda Sam
- Aucune

Sam quitta la salle, elle alla voir les autres scientifiques présents sur le vaisseau, le premier fut le Docteur Lee.

- Ah, Colonel Carter, je voulais vous voir !

Sam ne put répondre avant que le docteur Lee ne lui expose ses théories.

- Je me disais que le Naquadah pouvait être à l’origine de toute autre matière, étant donné que nos anciennes théories parlaient de Phobos et Deimos comme étant composées de l’élément premier de l’Univers, si c’était le Naquadah ?
- Cela voudrait dire que toutes les planètes qui sont composées de peu de Naquadah sont les plus vieilles et que les planètes jeunes sont composées de beaucoup de Naquadah ?
- Exactement, nous savons que la Terre et Vénus ont été côtoyées par les Anciens, mais nous n’avons aucunes traces que toutes les autres planètes étaient déjà présentes.
- Je suis complètement d’accord avec toi.

Le vaisseau passa rapidement en hyperespace, la plus part des questions étaient résolues, il ne restait plus qu’à exposer tout cela devant O’Neill, Landry et les autres…

L'idée de base est originale, c'est le moins que l'on puisse dire. Et totalement cohérente, vu que quand même, on explore pas mal de galaxies, mais sans même savoir ce qu'il y a à même pas cinq milliards de kilomètres d'ici.

Ce commentaire est écrit au fil de la lecture, donc il ne faut pas s'étonner si certains passages ne prennent pas en compte la suite du texte.

[Note après rédaction]Mon commentaire pourra sembler dur à certains moments, mais je me suis efforcé de relever ce qui me semblait à améliorer. Comme je l'ai dit plus haut, l'idée est originale et mérite vraiment d'être explorée, mais tu pêches sur certains aspects scientifiques et techniques, qui constituent justement le cœur de ce texte. J'en ai donc relevé pas mal au cours de ma lecture, avec quelques détails rapides.
Ce qui m'apparait en tout cas, c'est que ton style d'écriture s'est amélioré petit à petit au cours du temps, et je suis persuadé qu'elle mérite un reboot, cette fois-ci avec le feedback des amateurs d'astronomie ici présents, pour lui donner un background plus solide.
Tiens-nous au courant si tu es intéressé, par MP ou avec ce topic prévu spécifiquement pour demander conseil aux connaisseurs de tel ou tel domaine des réponses sur des questions particulières. De même, pour ce qui est des fautes d'orthographe et de grammaire, un bêta-lecteur pourra t'être utile (c'est un standard ici, tout le monde a un ou plusieurs bêta-lecteurs qui corrigent les fautes, car on en fait tous, et donnent leurs commentaires avant toute publication).[/Note après rédaction]


Au niveau de la narration, certains passages me semblent trop familiers et inadaptés à un narrateur extérieur :

Citation :

Sam fit embarquer tout son monde à bord de l’Odyssée, elle prépara tout elle-même, comme ça elle ne s’en voudra qu’à elle si la mission est un échec à cause d’un manque de matériel. Après avoir vérifié le contenu de ce qu’elle avait embarqué à bord du vaisseau, elle fut soulagée de voir qu’il y avait tout. En passant des besoins de bases comme la nourriture aux besoins les moins importants tel que les feuilles de papier qu’ils n’utiliseraient certainement pas.

Le langage est subjectif, ce qui ne va pas pour un narrateur. De plus, je tiens à protester : quelque soit le niveau technologique et la performance des ordinateurs, j'attends toujours de voir un scientifique se balader sans du papier et un stylo. Ils ne seront pas remplacés de sitôt par l'informatique, même si l'on ne fait plus les calculs dessus.

Le coup de l'ordre de mission verbal est un peu contre-protocolaire, mais bon, vu la nature-même de la situation, ça peut passer : après tout, c'est Carter qui s'y connait, pas Landry, et ce n'est pas comme si les besoins logistiques étaient énormes, au vu du Core Asgard et de la proximité avec la Terre.

Citation :

Quelques minutes plus tard, elle regagna la salle de contrôle et s’assit sur le siège du commandant. C’était sous son contrôle que le général Landry avait mis le vaisseau, c’était elle la seule responsable en cas de problèmes. Elle regarda longuement la petite planète bleue avant d’appuyer sur le bouton de communication qui était placé sur un des accoudoirs de son siège.

Là, une petite remarque que je ne peux m'empêcher de faire : depuis quand Carter a-t-elle les compétences pour diriger un navire de guerre de la taille d'un super-porte-avions ?
Et de même, je sais que l'on voit dans SG un poste de commande à la Star Trek, mais c'est tout sauf réaliste pour un navire construit au début du XXIème siècle. Donc, là, je mets la remarque, mais c'est à toi de décider si tu préfères suivre le canon de SG ou bien faire un CIC à la Galactica (qui ressemble dans les faits à la réalité) : les deux solutions sont valables et je ne critiquerai pas ton choix.

Beuh ? Du naquadah sur Mercure ? Comment se fait-il que nos instruments de mesures et nos sondes n'aient jamais repéré ce composant inconnu auparavant ?

Citation :

Ils pouvaient rajouter un élément de plus au tableau périodique. Mais comme ça n’existait pas sur Terre, ils ne pouvaient pas se dire : « on le rajoute et on dira qu’on l’a trouvé sur la Lune… »

Heu, l'un des problèmes dans SG (et j'interdis à Mat et Ketheriel de souligner l'euphémisme) est que ce matériau peut difficilement trouver sa place dans le tableau périodique, à moins de le mettre au-delà des 115 et autres aberrations de laboratoires à la vie plus courte que celle d'une bonne idée dans le cerveau d'un scénariste du SG moderne.

Citation :

En une heure seulement, une tonne de roches furent ramenés dans le vaisseau. Des équipes furent mises en place pour permettre un travail efficace en moins de temps possible. Chaque équipe travaillait un nombre d’heures fixe par jour et d’autres travaillaient de nuit. Comme ça, tout le monde faisait quelque chose et pouvait tranquillement aller se reposer en se disant que quelqu’un continuait le travail commencé.

Un peu étonnant quand même que SG1 parvienne à extraire une tonne de roche en une heure, ou alors, il faut préciser qu'ils ont du matériel d'extraction, et dans ce cas-là, pourquoi les envoyer eux, et pas des techniciens spécialisés ?
De plus, le principe du quart est aussi vieux que la marine elle-même, donc il n'y a pas besoin de le préciser.

Je me dis aussi qu'une telle découverte aurait immédiatement impliqué un retour sur Terre pour faire un rapport aux hautes autorités, parce que la possibilité d'avoir du Naquadah facilement à proximité de la Terre, c'est quand même pas banal.

Citation :

A la fin de la journée, ils découvrirent qu’il y avait environs 32% de Naquadah sur la planète. C’était énorme. Personne ne pensait à un pourcentage aussi élevé. Tout le monde croyait qu’il devait y avoir au maximum 9% voir 15%.

*s'étouffe* 32 % ?! Même quelques pourcents auraient été colossaux ! Vu la densité du matériau, la masse de la planète aurait été clairement anormalement élevée au vu de sa taille, et ça se serait immédiatement vu dans son orbite. Avec une telle proportion, il n'y a strictement aucune chance que l'on ne s'en soit pas aperçu. Et puis, au vu des particularités "explosives" du matériau, je crains qu'il y aurait déjà eu des masses critiques naturelles et donc des explosions cataclysmiques à la surface et au cœur de Mercure.

Citation :

La première théorie stupide qui fut exposée avait été inventée par Lee et son équipe.

Sympa pour Lee.....C'est vrai qu'il ne sert que de faire-valoir à Carter, mais quand même, il ne serait pas dans le Programme SG s'il faisait des théories stupides.

Citation :

Il est possible d’avoir autant de Naquadah sur une planète si une pluie de météorites sont tombées sur la planète il y a très longtemps. Mais il est peu probable qu’il y ait un taux aussi élevé sur toute la planète.

Euh, question : 32 % de quoi ? De la planète entière, de la croute tellurique ? Parce que un tiers d'une planète, même petite, ça fait quand même beaucoup, mais alors vraiment, vraiment beaucoup.

Citation :

Après plusieurs jours de recherche et de tests, rien ne s’était encore dévoilé à l’équipe. Même à tout l’équipage. Il ne restait plus qu’à changer de planète et continuer les recherches… Quitte à revenir sur Mercure plus tard. Sam se rendit dans la salle de contrôle, sur le pont et s’assit dans le grand fauteuil.

Je vois mal des scientifiques repartir au bout de quelques jours à peine face à un mystère de ce niveau-là. C'est quand même assez dingue, pour les raisons que j'ai cité plus haut.

Citation :

Je ne sais pas si vous allez y arriver mais quelques morceaux de roche seraient utiles. Nous allons monter quelque chose sur le vaisseau pour que ce soit possible.
- Ben, je vais essayer.
- On vous attend dans le hangar n°1 dans dix minutes.

Euh, c'est Carter, pas McGyver : monter un système d'extraction de minerais sur un chasseur, plus les systèmes de commandes reliés au cockpit, le logiciel les gérant, et tout le reste, en dix minutes, il n'y a que RDA dans sa meilleure forme pour y parvenir, et encore.

Au passage, pourquoi ne pas envoyer un appareil téléguidé plutôt que de mettre un pilote en danger ?

Citation :

Mais Cameron avait raison, le cockpit aurait pu se rompre à tout moment, l’épaisseur n’était plus que de deux centimètres par endroit et ne devait pas dépasser les cinq sur l’ensemble à la place des vingt qui étaient à l’origine.

Vingt centimètres d'épaisseur ?! Ça tient plus du croiseur lourd que du chasseur, comme protection.

Une ancienne civilisation sur Vénus, probablement antérieure à ses conditions météorologiques dignes de Londres. Why not ?

Citation :

- Non Daniel, on ne peut pas y retourner, tu as vu dans quel état est le F-302, je ne peux pas donner l’ordre à qui que ce soit d’y retourner, dit la militaire d’un air dur
- S’il te plait, s’il te plait, c’est une découverte importante, peut être la découverte du siècle !

o_O : Je sais que Daniel est enthousiaste, mais de là à demander à aller à la surface de Vénus, c'est quand même quelque chose.

Citation :

Mais le colonel ne dit rien, elle se contenta de terminer son croissant et son café avant de déguerpir de la cafétéria.

Carter n'est pas française, que je sache : je la vois mal manger un croissant au petit déjeuner dans un navire américain.

Citation :

Mais les hommes étaient au stade d’Homo habilis et d’Homo Erectus. Ce qui veut dire que la « Earth Station » que nous avons trouvés était une station pour étudier l’évolution des humains.

Euh, là, Daniel saute du coq à l'âne, et je ne vois pas de justification à ses dires. Tout ce que l'on sait, c'est que l'installation remonte à l'époque des Anciens, rien de plus.

Citation :

- Je pense que l’anglais que nous connaissons aujourd’hui, je veux dire celui des Anglais d’Angleterre et pas celui des Américains vient justement des Anciens. Parce que c’est quand même là-bas que nous avons trouvés l’appareil pouvant amener à la Galaxie des Oris et tous leurs souvenirs dans la grotte.
- Donc, les Anciens ont appris l’Anglais aux habitants de la Terre, enfin à ceux qui étaient en Angleterre ?
- Oui.

Aïe, l'une des plus grandes absurdités de SG ! Je crois que là-dessus, le consensus est de faire semblant d'ignorer l'incohérence, parce que toutes les explications, y compris celles impliquant un retour dans le temps, ont été démontées (entre autres par notre Mat Vador national qui a très justement souligné qu'il n'y avait aucune raison pour qu'une même langue source ait pu évoluer de la même manière sur Terre et sur les autres planètes, surtout vu le nombre de mots créés chez nous pour s'adapter aux progrès techniques et humains). Bref, on fait comme si de rien n'était (en tout cas, personne ici ne t'attaquera là-dessus si tu choisis de faire comme si c'était normal, du moins dans SG).

Citation :

Encore une nouvelle à bouleverser le monde, Phobos, monde presque quasi en Naqudah.

Même remarque que pour Mercure, on l'aurait déjà vu avec de simples mesures d'orbites qui permettent de déterminer la masse d'un corps, et donc sa densité.

Citation :

Heureusement que la téléportation existe… Enfin il restait à savoir la faire correctement sans pour mettre en péril la vie des occupants du vaisseau et de la personne qui était téléportée.

La vitesse relative du vaisseau et de la zone cible n'a aucun effet sur la téléportation Asgard, puisque l'on peut téléporter depuis et vers une planète sans le moindre souci, et que si tu arrivais à une vitesse orbitale sur ton point-cible.....tu as vu ce qui est arrivé à la navette Columbia.....
Et pour ce qui est de retomber sur Mars, il n'y a pas de souci non plus, vu les distances impliquées. Une chute vers la planète rouge prendrait des jours, vu que la vitesse radiale serait uniquement la vitesse donnée par le saut initiale, soit au maximum quelques mètres par seconde pour une distance de plusieurs milliers de km.
Sans compter qu'un grappin les aurait arrimés sans trop de difficulté.

Je laisse à Ketheriel le soin de répondre quant au fait que la vitesse de libération de ces satellites soit ou non atteignable "par accident" : exercice à la maison, Keth ! :-P

Citation :

Composés tous les deux de 99% de Naquadah. Possibilité que le Naquadah soit le composant primaire de tout le système solaire.

Euh, au niveau astrophysique, je crains de devoir voter contre, parce que dans ce cas, on l'aurait déjà vu.

Citation :

Cette pression est telle que même un vaisseau ayant un bouclier alimenté par un E2PZ ne servirait à rien.

Pas sûr pour ça, vu ce à quoi ces boucliers ont été amenés à subir.

Ketheriel, deuxième exercice maison !

Citation :

- Silice, fer, très peu de traces de Naquadah, inférieur à 2%...

Pareil, ce genre de pourcentage est quand même assez important, en tout cas, pas à négliger.


J'aurais bien vu ça comme une émission à la "C'est pas Sorcier" ou, pour les moins jeunes "Ordy", parce qu'effectivement, si SG avait su se tailler une place de choix dans la culture populaire, ç'aurait été un bon concept d'émission éducative. Malheureusement, il y a eu la tragédie que nous connaissons tous.....

Citation :

Heu, l'un des problèmes dans SG (et j'interdis à Mat et Ketheriel de souligner l'euphémisme)

Il y a 40 ans il y avait le slogan "il est interdit d'interdire" donc...

Citation :

Ils pouvaient rajouter un élément de plus au tableau périodique. Mais comme ça n’existait pas sur Terre, ils ne pouvaient pas se dire : « on le rajoute et on dira qu’on l’a trouvé sur la Lune… »

En fait, là tu suis à la lettre ce que SG1 a fait. Malheureusement c'est l'une des plus grosses invraisemblances de la série mais bon on peut pas t'en vouloir vu que tu n'es pas à l'origine de la chose.

Citation :

A la fin de la journée, ils découvrirent qu’il y avait environs 32% de Naquadah sur la planète. C’était énorme. Personne ne pensait à un pourcentage aussi élevé. Tout le monde croyait qu’il devait y avoir au maximum 9% voir 15%.

Là c'est beaucoup mais alors beaucoup trop, il faut se rendre compte que les oxydes de fer dans la croute terrestre c'est moins de 6%...qui est infiniment plus abondant que l'uranium (et le naquadah est encore rare normalement)

Citation :

Composés tous les deux de 99% de Naquadah. Possibilité que le Naquadah soit le composant primaire de tout le système solaire.

Si c'était le cas y en aurait partout même sur Terre.

Citation :

c’est-à-dire plus de 1.4 millions d’atmosphère. Cette pression est telle que même un vaisseau ayant un bouclier alimenté par un E2PZ ne servirait à rien.

A priori un ZPM devrait suffire, sachant qu'un zpm ça vaut une supernova, il suffit de voir quelle pression contrecarre l'expulsion des couches supérieures d'une étoile. Normalement 1,4 millions d'atmosphère c'est gérable (mais bon un zpm c'est la démesure sur le papier mais de ce que l'on voit c'est risible...)

Enfin bon c'est du SG, donc même si tu as des idées qui peuvent être intéressante tu vas être bridé par les incohérences de la série^^. Mais bon..bon courage^^

Je vois que mon cher confrère a déjà commenté!

EDIT : mes chers compagnons! Je suis grillé par les deux! Damned!

Je vais me permettre de faire un commentaire des trois premiers chapitres, si tu me le permets. Comme cela je pourrai commenter à mon aise.

L'idée de base est en effet une très bonne idée, et je trouve terriblement dommage que le staff n'ait jamais pensé à cela (au lieu de nous envoyer une bande de guguss au bout de l'univers alors qu'il y a tant à découvrir ici...)


On commence tout de suite, sans perdre une minute en blablatage inutile sur la couleur du ciel ou la température dans le Colorado. Début rapide, mais bon pour moi. Et Sam soulève un bon point. J'aime beaucoup le fait que tu parles de la sonde Cassini-Huygens (bien que j'aurai peut-être aimé qu'elle fasse référence à plus de projets que celui-là). Mais voilà une excellente chose, très rarement faite dans les fictions.

Citation :

les Réplicateurs qui ne se montrent plus et beaucoup

Si tu parles des réplicateurs Lactéens, ils sont sensés être vaporisé depuis Dakara... Donc à priori pour le SGC, les Réplicateurs sont "morts".

Citation :

Ils avaient un vaisseau

On en a plus qu'un (ok je chicane )

Citation :

l’Odyssée n’allait quand même pas rester en orbite de la Terre à aeternam ?

Ne serait-ce pas "ad vitam aeternam"?

Citation :

Non, Sam était persuadée que son idée allait être acceptée par le Général Landry. Elle en était plus que sûre !

Le général Landry dirige le SGC mais je ne me souviens pas qu'il était le commandant de la flotte spatiale terrienne. Même s'il l'était, il ne pourrait pas décider seul sur le fait d'envoyer l'Odyssey en mission.

Citation :

Mon Général, l’Odyssée peut revenir en quelques minutes à peine de l’autre bout du système solaire, même depuis la Ceinture de Kuiper !

Quelques secondes même avec un saut hyperspatial (mais je chicane encore ^^). J'aime beaucoup la référence à la ceinture de Kuiper, preuve que tu essaies d'intégrer des détails à ton récit.

Citation :

La mission était possible, il y avait toujours un espoir maintenant.

Pas mal O'neill. Inutile de s'adresser à ses saints, il suffit d'aller voir le bon Dieu. Si le président a donné son feu vert, Landry n'a qu'à obéir, le président étant le commandant en chef de toutes les armées US il me semble.

Citation :

/SG-1 est demandé dans la salle de briefing immédiatement/

Je ne suis pas certain que pour cette mission qui n'est qu'une mission scientifique, on demande SG-1 au pas de course dans la salle de briefing. Il n'y a pas le feu au lac.

Citation :

Dès qu’elle entra dans la pièce, il n’y avait que Landry, qui ne lui adressa rien.

Je trouve cette phrase un peu bizarre (mes estimés collègues me détromperont peut-être). J'aurais mis "qui ne lui adressa pas la parole" ou qui ne dit mot. Mais peut-être me trompe-je.

Citation :

- Général Landry, est-ce que nous pourrions savoir de quoi est faite cette mission ? demanda Cameron
- C’est tout simple, je veux prendre l’Odyssée pour aller explorer notre système solaire. Car nous ne savons presque rien de lui alors que nous connaissons beaucoup mieux la galaxie. Annonça Sam

Je ne pense pas que Sam puisse répondre à la place du général. Je ne crois pas que cela se fasse... C'est quand même une question adressée à un supérieur...

Citation :

- Bien, composants de la surface ?
- Na…na…naquadah en grande quantité, madame

Je doute que le naquadah, étant très dense, se trouve à la surface. Il a toujours été extrait dans des mines (donc en profondeur).

Citation :

- SG-1, partez sur la planète, vous ramènerez le plus de roche possible, il faut savoir en quelles quantité le Naquadah se trouve.

De nouveau, je doute qu'un archéologue, un jaffa et un colonel de l'armée de l'air soient les mieux qualifiés pour extraire des cailloux.

Citation :

En une heure seulement, une tonne de roches furent ramenés dans le vaisseau.

Quoique, SG-1 semble avoir des talents insoupçonné. (joke inside). Je suppose qu'ils n'ont pas fait le travail tout seul. Mais cela aurait été bien de le préciser. Il serait bien d'introduire quelques descriptions, quelques scènes supplémentaires afin d'améliorer la lisibilité du récit et d'augmenter la cohérence interne (SG-1 qui doit revêtir des combinaisons spéciales qui doivent résister à de très hautes températures, s'équiper d'un matériel d'extraction performant...)

Citation :

Chaque équipe travaillait un nombre d’heures fixe par jour et d’autres travaillaient de nuit.

Dans l'espace (ou à bord d'un sous marin), la notion de jour et de nuit disparaît...

Citation :

A la fin de la journée, ils découvrirent qu’il y avait environs 32% de Naquadah sur la planète. C’était énorme.

Cela me semble exagéré.
De plus, je pense que les senseurs Asgards aurait du détecter ce genre de proportion très facilement, sans aucun travail d'extraction de roche. Sur aucune planète une telle proportion en naquadah n'a été mentionnée. De plus, si mercure avait une telle proportion de naquadah, la gravité y serait bien plus importante.
J'émets aussi de sérieux doutes quant au fait que Sam enverrait un pilote dans une mission dangereuse alors qu'elle doit avoir sous la main un drone de reconnaissance. Je suis surpris aussi que les senseurs Asgards, capables de détecter des cavités souterraines protégées par un système Alteran, se trouve mit en échec face à quelques nuages. Tu sembles vouloir limiter la performance technologique des senseurs, alors que tu avais bien rappelé leur capacité extraordinaire de détection.

Citation :

Les préparatifs pour la mission, c'est-à-dire, installer un appareil rendant possible l’extraction de roche de la surface de Vénus, étaient déjà installés depuis quelque temps.

J'ai de très sérieux doutes quant aux transformations que le f-302 a subies et surtout comment ce dernier fait pour extraire et stocker les roches...

Citation :

Mercure :
Nous avons trouvé du Naquadah, reste à savoir en quelle quantité. SG-1 est parti sur la planète pour ramener le plus de roches possible pour le déterminer.
Supposition : possibilité que les autres planètes telluriques du système possèdent du Naquadah.
Présence de 32% de Naquadah dans le sol de Mercure.

Théorie sur le fait qu’il y ait 32% de Naquadah sur Mercure
Docteur Lee :

Il est possible d’avoir autant de Naquadah sur une planète si une pluie de météorites sont tombées sur la planète il y a très longtemps. Mais il est peu probable qu’il y ait un taux aussi élevé sur toute la planète.

Théorie improbable. Nous en cherchons une autre.

Vénus :
Nous avons quitté l’orbite de Mercure pour aller en orbite autour de Vénus. Toujours aucune théorie, nous continuons de chercher.
Le lieutenant-colonel Mitchell est partit en F-302 chercher de la roche sur Vénus, personne ne peut marcher à sa surface à cause de l’acidité de l’atmosphère. Nous espérons que le F-302 pourra être confronté à cette acidité sans problèmes.

Tu sembles aimer répéter ces passages, qui ne sont qu'en fait des répétitions pures et simples. Il est un peu lourd de toujours devoir lire et relire ces mêmes lignes à tout bout de champ...

Citation :

Sam ne reçut pas de réponse,

Et elle ne s'étonne pas de cette absence de réponse? Pas même un "Roger" de Cameron. Personnellement je serais très inquiet pour le pilote...

Donc voilà mon commentaire pour le début du texte. Attention, malgré le fait que j'ai trouvé pas mal de choses à redire, il ne faut pas t'enfuir en courant. Je ne le fais pas pour te blesser, juste pour relever les faiblesses que j'ai trouvée. Mais rassure-toi, rien de dramatique. Ton style est plaisant à lire, malgré les quelques maladresses facilement imputables au fait que ce soit ta première fiction.
Pas (ou très peu) de fautes d'orthographe, et l'on sent une volonté de créer une atmosphère et d'inclure des détails du monde réel. Malheureusement, je trouve que tout se passe trop vite, des chapitres un peu courts. Je n'aurais pas craché sur plusieurs descriptions ou des ajouts de scènes qui aurait d'une par ralenti le récit à un rythme plus régulier, tout en permettant de donner aux lecteurs des informations supplémentaires, ou bien de décrire certaines scènes qui manquantes donnent l'impression d'une certaine "incohérence" interne (par exemple avec SG-1 qui va s'équiper et qui une heure plus tard remonte 1 tonne de roche). Ce genre de passage oblige le lecteur a imaginer comment SG-1 s'est pris pour effectué un tel travail de titan...

Mais je retiendrai ici le fait qu'un véritable travail a été fourni, une bonne idée de départ et une volonté de présenter une mission de SG-1 différente par rapport aux traditionnelles. Bravo pour cela.
Les erreurs mentionnées ne sont pas forcément toutes mauvaises (je peux me planter aussi ^^) mais peuvent être facilement corrigées avec un petit peu d'aide si tu le souhaites, je vois que Rufus a déjà transmis toutes les infos.

Je commenterai surement la suite plus tard (ca sera du même genre que ce commentaire-ci) juste pour montrer ce qui à mon sens devrait être retravaillé. Quoi qu'il en soit, tu as déjà bien plus de style que moi lorsque j'ai commencé, et maintenant je parviens à épater Rufus, donc tu as une belle marge de progression devant toi

Merci pour vos commentaires nombreux en si peu de temps...

Je n'avais jamais remarqué à quel point il y avait des corrections à faire!

Pour le croissant: j'ai pas réfléchi sur le moment...

Je ne vais pas cacher qu'à la base je n'arrive plus à être passionné par les séries SG, donc je n'ai pas réellement relu ton texte, mais il y a une certaine considération "périphérique" que je peux aborder sur la base de mes souvenirs (j'avais lu la première fournée de la fanfic sur Fusion, à l'époque) .

Les séries SG ont loupé l'occasion de travailler une situation complexe (à tel point que j'admet ne pas vraiment savoir ce qu'il aurait fallu en faire) et, je pense, relativement inédite : la coexistence d'un foetus de premier programme spatial (correspondant à la réalité) , et d'un embryon de marine de guerre sidérale (303, 304...) . La coexistence d'une échelle monostellaire (et encore, je suis gentil, car Mars n'est même pas au tiers du trajet avant la limite extérieure du système solaire, et il faut déjà 1 an minimum pour y aller) laborieusement fragile, modeste et poussive, avec une échelle interstellaire, voire intergalactique, solide, massive et quasi-instantanée dans ses déplacements.
On sait que dans Stargate, la NASA (et probablement ses équivalents d'autres nationalités) existe. Elle s'occupe des navettes spatiales, des sondes automatiques, des satellites, des projets Lunaires et Martiens... et si j'avais pu te conseiller à l'époque de la rédaction, je t'aurais suggéré de baser une partie de ton texte sur cette rivalité/collaboration/coexistence, étrange, enthousiasmante, difficile, entre le petit programme officiel et l'immense programme secret. Tout un ensemble de paradoxes : que reste-t-il à la NASA si les 304 s'emparent même du terrain stellaire local, mais en même temps, comment pourraient-ils décemment et logiquement renoncer à le faire, envoyer les 304 sur Mars, vu le bond en avant logistique, pratique, scientifique et économique qui est ainsi proposé aux Terriens? Vois-tu ce que j'essaye de pointer? Possibles conflits de juridiction entre le HomeWolrd Security d'un côté, et les NASA, ESA, JAXA... de l'autre, ainsi que ce que ces dernières pourraient percevoir des technologies extraterrestres (nature ou copiées) présentes sur le Prométheus et sur les 304, et le rôle et les moyens de chaque bord... dans SG, un soldat embarqué sur le Daedalus peut être le premier à poser le pied sur une planète extralactéenne après trois semaines de voyage, alors qu'aucun cosmonaute n'a encore jamais touché Mars. Personnellement, ça heurte un peu mon intérêt pour les constructions pionnières progressives, mais soit, c'est une franchise qui fonctionne sur cette originalité et pour parler de Sol, il faut l'utiliser.^^

Autre soucis structurel, lié intimement au premier : l'introduction que tu as choisi donne l'impression que les Terriens se sont subitement rappelé à la saison 32 que leur planète mère se trouvait dans un immense système, aux dizaines de corps telluriques de bonne taille, aux ressources économiques et tactiques importantes. Comme s'ils avaient oublié que Mars et Titan existaient, tandis que des 304 découvraient des mondes nouveaux dans Pégase. Je serais toi, j'aurais voulu introduire cette dualité NASA/HomeWorld Security-IOA dés sa naissance, et nous montrer dans la foulée comment elle aurait murie durant les années suivantes, par exemple à partir de la découverte par les cosmonautes présents de loin dans le 02-01 de SG-1, de la validation du projet X-303, et l'ambigüité de leurs réactions, sentiments : entre euphorie et déboussolement, plaisir et appréhension, intérêt et méfiance. Quitte à ce qu'il ne s'agisse que d'un prologue en flash-back, riche en émotions et en informations, et quitte à amenuiser un peu le rôle de SG-1. Il aurait également été sympa d'introduire, par exemple, un personnage de pur cosmonaute classique, qui contrebalance un peu la méthode SG-1, qui peut sembler décalée au beau milieu des mondes morts, désertiques et hostiles, sans portes des étoiles, de ce système.

Voilà, j'espère que ces quelques suggestions rétroactives t'auront intéressée.^^

Ho, et sinon, deux choses : je suis moi aussi un pro-Lee et Felger (et Bates, Kavanagh...) , et à part ça, concernant l'anglais universel : je te conseille de lire cette discussion à partir de mon premier post sur la
page.

PS : merci, Rufus^^

Merci pour tes commentaires Mat Vador...

En parlant de la NASA, j'ai complètement oublié que ça existait sur le moment. J'avais commencé ma fic en cours de géo ennuyant qui parlai de Cassini Hugyens justement...

Je vais voir si je vais faire une remake de ma fic pour plus tard en corrigeant tout ça...

Xanatos a écrit:

Merci pour tes commentaires Mat Vador...

Attention il ne s'agissait pas de critiques portant sur la qualité de ton texte, non, c'est uniquement une préoccupation "structurelle" que j'ai évoqué ci-dessus^^ Et comme je le disais, tu ne t'attaque pas au moindre des sommets, car honnêtement, moi-même je n'ai pas vraiment idée de comment devrait s'être déroulée cette coexistence... c'est réellement complexe.

Mat Vador a écrit:

Xanatos a écrit:

Merci pour tes commentaires Mat Vador...

Attention il ne s'agissait pas de critiques portant sur la qualité de ton texte, non, c'est uniquement une préoccupation "structurelle" que j'ai évoqué ci-dessus^^ Et comme je le disais, tu ne t'attaque pas au moindre des sommets, car honnêtement, moi-même je n'ai pas vraiment idée de comment devrait s'être déroulée cette coexistence... c'est réellement complexe.

Justement, j'ai un peu bâclé la fin, faute de temps et d'idées surtout... donc c'est pour cela qu'elle est en pause, une deuxième partie risque fortement de se créer lorsque j'en aurais le temps... parce que j'ai beaucoup de matière à gérer sur celle-là.