|
|
| Autres regards | |
|
+5Nanne Titto Mara Valornel l'enfanteuse 9 participants | |
Auteur | Message |
---|
Nanne Larve Toxique
Nombre de messages : 39 Age : 41
| Sujet: Re: Autres regards Mar 28 Nov 2006 - 1:20 | |
| décidément elle me plait beaucoup cette petit fic! J'aime beaucoup ton style d'écriture! Et j'ai vraiment hate d'avoir la suite! le suspens devient intenable! |
| | | l'enfanteuse Gouverneur Planétaire à Mandibules
Nombre de messages : 1126 Age : 52 Localisation : sans commentaire
| Sujet: Re: Autres regards Mar 28 Nov 2006 - 12:33 | |
| Merci Nanne. Tu as raison de dire petite car on approche du dénouement. Vu sous mes "autres regards", cela fera peut être deux, voire quatre parties...puis la fin, peut-être bien la délivrance. En tout cas je te l'ai écrite ta ch'tite fic sur R et je constate que de le savoir "cassé" ne te déranges pas beaucoup...sommes nous toutes aussi sadique avec ceux qu'on aime? Mieux vaux que mon zhom ne lise jamais ce texte! |
| | | Nanne Larve Toxique
Nombre de messages : 39 Age : 41
| Sujet: Re: Autres regards Mar 28 Nov 2006 - 15:38 | |
| S'il ne leut arrivait rien rien à nos cher personnages,ça ne serait pas intéressant! Du moment qu'ils s'en sortent. Parce qu'il va s'en sortir, hein, dis! J'adore ressentir un petit frisson dans l'épine dorsale parce qu'il arrive malheur à un personnage que j'aime bien. sadique? oui peut-être |
| | | l'enfanteuse Gouverneur Planétaire à Mandibules
Nombre de messages : 1126 Age : 52 Localisation : sans commentaire
| Sujet: Re: Autres regards Mar 28 Nov 2006 - 19:14 | |
| - Nanne a écrit:
- J'adore ressentir un petit frisson dans l'épine dorsale parce qu'il arrive malheur à un personnage que j'aime bien.
Pareil!!!! Comme j'ai hate de voire la saison trois...devinez pour quel zode... :203: Ouinnnn personne ne l'a en vidéo? l'attente est trop cruelle alors, je me vange dans mes fic |
| | | earth99 Organisme Monocellulaire
Nombre de messages : 10 Age : 45
| Sujet: Re: Autres regards Mer 29 Nov 2006 - 11:15 | |
| O fait, merci pour tes enouragements. Mais je ne sais pas si je peux faire mieux que 2 mots. S'exprimer n'est pas facile. Pour la suite, si en plus tu ajoutes d'autres regards, ce sera encore mieux. Cette façon d'analyser les comportements, d'entrecouper les différentes scènes (je veux dire par là, de revenir sur la fin de la scène précédente à travers l'autre personnage), arriver à nous faire ressentir toutes les émotions des 2 côtés, les doutes, les inquitéudes mais aussi être confronté à la réalité de ce que l'on est ou plutôt la remise en question perpetuel des personnages vu des 2 côtés. Bref, je reste un admirateur |
| | | l'enfanteuse Gouverneur Planétaire à Mandibules
Nombre de messages : 1126 Age : 52 Localisation : sans commentaire
| Sujet: Re: Autres regards Lun 4 Déc 2006 - 13:05 | |
| - earth99 a écrit:
- Pour la suite, si en plus tu ajoutes d'autres regards, ce sera encore mieux.
ça va venir, après celui-ci...patience... *** J’ai bien du mal à contrôler ma tension nerveuse qui s’échappe sous forme de gloussements ridicules et de larmes chaudes et humiliantes. Il me regarde avec cet air de dégoût que je connais si bien maintenant. Tantôt je sens qu’il me sublime, tantôt je l’exècre. J’ignore quel est le moment que je préfère. Sans doute aucun ! Il n’a pas la réponse à sa question et cela le met visiblement en colère. En d’autres temps et d’autres lieux, j’aurais aimé comprendre le fonctionnement cérébral de cet étonnant wraith. Pour l’heure, sachant que le dit comportement me vaut d’avoir été traîné sur plusieurs kilomètres puis d’avoir été observé comme un rat en cage et pour finir jeté sur le mur… je crois que je préfère ignorer le pourquoi du comment. De toute façon la fin est proche, je le sens bien. Oups, je ne croyais pas si bien dire. Maintenant qu’il approche sa main de mon cœur, je me rend compte que finalement j’aurai bien aimé quelques explications…pourvues qu’elles me donne du temps à vivre ! Je me sens particulièrement ambigu. J’aimerai en finir mais la peur me retient. La peur et la curiosité. En tout cas, je réalise que la seule chose qui ne titille pas mon insatiable curiosité, c’est la mort. Haaa. Oulala, j’ai cru que mon cœur allait s’arrêter tout seul. Il a arraché ma chemise. Le contact de sa main est étrange. J’ai l’impression que mon cerveau fonctionne à cent mille volts alors que mon corps est déjà totalement sous sa soumission. Je ne peux plus bouger. Non que je sois paralysé, mais la moindre tentative me déclenche de terribles douleurs. Sa main est chaude et le contact n’est pas aussi désagréable que je le pensais. Je l’imaginais gluant et collant, limite aspirant comme une ventouse, mais il n’en est rien. C’est le simple contact d’une main sur un torse. Un peau à peau charnel avec son lot de frissons, de rejet et d’attirance. Pouah ! Rien que de penser qu’il pourrait y avoir la plus infime parcelle de sexuelle dans ce contact et subitement la mort me semble douce. Je m’interroge alors sur ce que doivent être les relations entre mâles et femelles wraiths. Existe-t-il des femelles autres que les reines ? Soudainement la question de l’amitié ne me semble pas si anodine que cela. Que savent-ils ces monstres verts de ce que sont les relations entre les êtres vivants. Outre bien sur la relation…hum tu sens bon, je crois que je vais te manger… Je devine déjà que l’amitié n’existe pas dans la ruche, mais l’amour, l’affection ? -« Réponds à ma question. »Son timbre de voix me paraît différent, plus doux et plus posé. Est-ce qu’il est capable de le moduler en fonction de ses désirs ? Sa question me ramène à mon débat intérieur. -« Que voulez-vous entendre ? -La vérité. -Ma vérité n’est sûrement pas la votre. Je doute de ne pouvoir jamais vous faire, ne serai-ce que frôler, ce qu’est l’Amitié. »Evidement ma réponse n’est pas celle qu’il voulait. Je pensais qu’il me torturerai jusqu’à obtenir une réponse qui lui convienne, mais maintenant je pense qu’il sait lui aussi, qu’aucun mot ne pourra lui expliquer l’amitié. Cela l’énerve, je le sens et je le vois. Il s’agite et sa main sur ma peau exerce une pression plus forte. J’imaginais que les wraiths aspiraient la vie d’un simple toucher, d’une caresse. Cette pression m’étonne. Je me demande s’il ne cherche pas à canaliser sa faim et sa rage dans ce toucher. Mes réflexions sont de courtes durées. -« Essaye. -L’amitié, c’est ne pas hésiter à donner sa vie pour ceux que l’on aime et qui nous sont chers. -Une vie pour une vie ? Sans d’autres intérêts ? -C’est cela. Sans aucun autre intérêt. »En même temps que je dis cela, j’essaye de me persuader de la véracité de mes propos. Qu’est-ce que l’amitié au fond ? Est-ce que ceux que je considère comme mes amis risqueraient leurs vies pour moi ? Est-ce que l’amitié est forcement réciproque. Suis-je l’ami de mes amis ? Je retiens un fou rire. Jamais je n’aurais imaginé mourir en pleine réflexion métaphysique sur le bien, le mal, l’amitié et l’amour. Mon bourreau est visiblement dans le même questionnement que moi. Sa main n’a pas relâché sa pression mais son regard semble perdu à des millions d’années lumières. Ha si son corps pouvait se téléporter et rejoindre son esprit là-bas ! Malheureusement, c’est tout l’inverse et son esprit revient vers son corps. -« Quel sens y a t il à cela ? -Aucun, c’est cela l’amitié. »On dirait que je viens de lui faire la révélation du siècle. Il a l’air d’avoir vu la vierge, ce qui pour un wraith serait plus qu’un miracle Brusquement j’ai comme un vertige. C’est moi qui ai des hallucinations. Devant moi se tient une femme. Je n’en vois que les contours. Elle est élancée et marche comme si elle flottait sur le sol. Je m’interroge sur mon état mental et sur la possibilité que je vois la vierge en cet instant, moi le scientifique, le cartésien. Subitement un détail trouble ma réflexion. Est-ce que la sainte vierge porterait à sa main un P90 ? Mon wraith a ressenti sa présence lui aussi. Je le sens qui s’agrippe à moi avec violence. Il se retourne brusquement, m’emportant dans son mouvement. La douleur brouille ma vue un instant. Quand la lumière revient, je distingue avec plus de netteté la silhouette féminine. Teyla ! Jamais elle n’avait été aussi jolie, surtout avec son arme visant mon bourreau, surtout avec l’ombre qui se profile derrière elle. Sheppard aussi est de la partie. Je retiens encore un fou rire. Décidément, cela est vraiment pathologique de rire à ce point dans de telles circonstances. Et puis, finalement je ne le retiens pas, je le laisse éclater ce rire emprunt de douleurs, de tristesses et d’ironie. Dire que j’avais pris Teyla pour la sainte vierge me fait déjà beaucoup rire, mais l’idée que j’ai failli confondre Sheppard avec Jésus me fait littéralement exploser. |
| | | l'enfanteuse Gouverneur Planétaire à Mandibules
Nombre de messages : 1126 Age : 52 Localisation : sans commentaire
| Sujet: Re: Autres regards Lun 4 Déc 2006 - 14:56 | |
| une petite référence à "la tombe" car même si mes fics sont indépendantes, je concidère que les personnages ont autant vécu les aventures télévisuelles que celles de mes fics... Ô comme je suis clair là!!! Vais me coucher, ça vaudra mieux! *** Je le sens, ça y est. Nous marchons sur sa trace depuis qu’il a enlevé Rodney. John est beaucoup plus inquiet qu’il ne le laisse paraître. J’avoue que je partage son sentiment. Pourquoi ce wraith a-t-il enlevé McKay au lieu de s’en nourrir immédiatement ? John pense que le wraith doit être masochiste et qu’il se débarrassera de Rodney dès que celui-ci ouvrira la bouche. Sheppard exagère, mais c’est vrai que Rodney a l’art de s’attirer les foudres de ses interlocuteurs, alors un wraith… Nous approchons du massif rocheux qui domine cette région du globe. Jusqu’à présent le wraith était hors de portée mais maintenant je le sens tout près. Sans doute a-t-il interrompu sa marche. Les sensations que je perçois sont étranges. Elles ne sont pas comme celles de wraiths combattants au sein des ruches. Non, celles-ci sont plus colorées. Cela peut paraître insolite de parler de couleurs pour des sensations, mais c’est ainsi que je le perçois. John me fait confiance mais je sens bien que mes interprétations lui sont totalement incompréhensibles. Pourtant nous avons partagé ce lien télépathique il y a peu. Peut être est-ce pour cela qu’il ne tiens pas tant à comprendre. Je sens sa réticence et son effroi. La télépathie est mon héritage bien malgré moi. Il me fait parfois peur également. Mais je béni ce don qui m’a si souvent sauvé la vie. Ce don qui m’a permit de sortir Sheppard de sa transe hypnotique et qui je l’espère nous permettra de sauver également McKay. John me suit de près. Je le sens fatigué et anxieux. Jusqu’à présent les wraith ont toujours agit de façon cohérente avec leurs espèces et leurs modes de vie. Pourquoi celui-ci a-t-il agit différemment ? Nous sommes certains qu’il espionnait déjà le campement avant que John s’en éloigne, laissant Rodney tout seul. Pourquoi ne pas avoir attaqué à ce moment-là ? Un wraith contre deux humains, même deux terriens, ce n’est pas kamikaze, bien au contraire. Chose plus étonnante encore, pourquoi était-il seul ? Une seule trace, outre celle bien reconnaissable de McKay. Beaucoup de questions se bousculent dans mon esprit et les couleurs qui viennent s’y associer ne font qu’amplifier le mal être. Ce wraith est différent de multiple façon. Il agit contre son instinct et sa faim. Pourtant je le sens affamé. J’ai peur de cette faim qui signe la mort imminente de Rodney. J’ai peur de cette faim qui brûle en moi comme en mon ennemi. Nous sommes liés, et beaucoup plus intimement que je ne le voudrais. Cela me fait peur et je ne me l’explique pas. Bon, passons… Un mur rocheux se dresse devant nous, comme un obstacle à toute progression. Sheppard me fait signe d’avancer. Il sait qu’il y a un passage. Parfois je me demande s’il ne serait pas un peu télépathe lui aussi. Il y a un lien qui l’uni avec tant de force aux gens qu’il aime… Il ne l’avouera jamais mais je sais qu’il apprécie Rodney bien plus qu’il ne le montre. Je me souviens de leur première vraie dispute, lors d’une expérience qui a mal tournée. Sheppard a eu bien du mal à refaire confiance à McKay et ce dernier n’a depuis de cesse de lui prouver sa valeur. Mais au fond, John est surtout furieux contre lui-même. Furieux de ne pas avoir su mettre de côté son amitié pour faire entendre sa voix de chef. Ils ont tout deux appris de cette erreur, mais ils en sont marqués au fer blanc. Aujourd’hui cette histoire est classée, rangée parmi les lourds dossiers d’Atlantis, mais elle a longtemps de ronger leur duo. La patience et l’amitié les ont réuni de nouveau et maintenant John s’en veut d’avoir laissé seul son ami. Agirait-il de même pour moi ? Je n’ai pas le moindre doute, et j’en ferai de même. Atlantis nous a uni comme une famille. John s’énerve. Il me sens perturbée et c’est vrai je le suis. Je parle de famille et je pense à mon père, Tagan et à son lien avec les wraiths. Ce lien qui m’uni maintenant avec cet ennemi que je préfèrerais oublier. Une porte s’ouvre à mon approche. Le souvenir de mon père n’était donc pas si innocent. Je devais instinctivement sentir la présence de ce laboratoire wraith. La porte s’ouvre et l’aura du wraith m’enveloppe brutalement. Je perds pieds. Ma tête semble tourner sur son axe. Une main chaude et réconfortante se pose délicatement sur mon épaule. Une autre sur ma joue. John. -« Teyla, ça va ? -Oui. Il est là. C’est un laboratoire, comme celui où mes ancêtres… -Oui. Et McKay ? -Je le sens également, mais si faible. Le lien est si fin, John. »Sheppard pose un doigt sur mes lèvres et me fait son fameux sourire. Comme je l’aime dans ces moments-là. Son regard et son sourire me feraient parcourir des galaxies. Il fait partie de moi, de ma famille. John, Ronon, Elisabeth, Carson, tout mes amis d’Atlantis forment ce tout unique qui me donne des ailes. Même Rodney en fait partie et le savoir seul à la merci de cet étrange wraith… je n’ose imaginer. John me fait signe d’entrer. Ensemble nous pénétrons dans le sombre laboratoire. Tout ou presque y est identique à celui que nous avions déjà visité. Des brides de voix arrivent jusqu’à nous. Le wraith d’abord, puis Rodney. Sa voix me saisi avec brutalité. Ma peau se hérisse de millions de petits boutons, comme autant de frissons. La voix habituellement sarcastique et dynamique de McKay n’est plus que l’ombre d’un murmure glissé entre deux mâchoires crispées de douleurs. Je sens la transpiration qui coule sur mes tempes. La souffrance de McKay se fait mienne et s’amplifie avec les couleurs qui émanent de son bourreau. Je sens que John aussi vacille. Nous baignons tout deux dans une sorte d’empathie qui nous paralyse. Je suis la première à sortir de cette torpeur. -« Colonel Sheppard ! »Il me regarde comme s’il sortait d’une transe. Je me demande soudain si je n’ai pas, à mon insu, émit des ondes avec tant de vigueur qu’elles en ont affecté son esprit et sa conscience. Il est très pâle et son regard à bien du mal à accrocher le présent. John tourne doucement sa tête puis avec énergie, comme s’il chassait de mauvais rêve. -« Allons-y Teyla. »L’arme au poing, John s’avance. Doucement, sans bruit, je le rejoint puis le précède. Il ne se formalise pas de mon attitude. La pièce est peu éclairée, mais même dans le noir le plus absolu, je l’aurai vu. Il se tient à genou devant le corps de McKay. Ma première sensation est celle du dégoût et de la haine. Sa main est posée contre le torse de notre ami. Je sais ce que cela veut dire, pourtant cette posture m’affecte peu. Sans doute ai-je inconsciemment réalisé qu’il ne se nourrissait pas et ne comptait, a priori, pas le faire dans l’immédiat. J’avance doucement vers lui. Je vois le regard de Rodney qui tombe sur moi. Il me regarde, mais je le perçois très loin de moi. J’ai l’impression qu’il me transperce et va bien au-delà. Jamais le regard du scientifique n’a été si vide de sens. Je ne comprends pas très bien ce qui m’arrive. Je me sens bizarre, comme si je flottais au-dessus de cet étrange tableau. Je me vois avançant avec lenteur et fluidité. Je le vois, lui, l’ennemi, qui me tourne le dos mais qui a très bien perçu ma présence. Depuis quand ? Depuis combien de temps sait-il que je le suis et que j’arrive ? Mes questions et mon état de transe cessent brutalement de me torturer quand le wraith se retourne en emportant violement McKay avec lui. Je sors de ma torpeur et le regarde fixement. Il en fait autant. Derrière moi, je sens Sheppard qui pivote pour mieux agir. Le wraith est dos au mur, Rodney dans se bras comme un bouclier humain. Le wraith souri, exposant son horrible dentition à notre regard. Le wraith souri et McKay en fait autant. Il me regarde et me fait un sourire rendu horrible par la grimace de douleur qui l’accompagne. Ses yeux me quittent pour se fixer sur un point derrière moi. John. McKay s’agite légèrement puis se met à rire, nerveusement sans doute, je l’ignore. Ce que je perçoit en revanche c’est toute l’incrédulité du wraith…qui n’a d’égale que la mienne et celle de Sheppard. |
| | | Valornel Chrysalide Astéroïdale
Nombre de messages : 71 Age : 37 Localisation : Dans les meandres de l'AEther
| Sujet: Re: Autres regards Lun 4 Déc 2006 - 21:25 | |
| ( heu, la facon dont tu decris John est assez bizarre, enfin moi je dis ca, c'est peut etre du au fait que tu l'aime beaucoup ...) Bon sinon, C'est toujours tres bien...et l'ajout du 3eme point de vue ne bouleverse pas le rythme du texte...ca rajoute des nouvelles sensations. Bon ce que je regrete un peu, C que l'arrivee des sauveurs de Mckay ( Jesus et la Ste vierge...) signifie que c'est bientot la fin.. Bon, d'ici là il reste peut etre un ou 2 "chapitres"... Allez, Valornel |
| | | l'enfanteuse Gouverneur Planétaire à Mandibules
Nombre de messages : 1126 Age : 52 Localisation : sans commentaire
| Sujet: Re: Autres regards Lun 4 Déc 2006 - 21:45 | |
| - Valornel a écrit:
- ( heu, la facon dont tu decris John est assez bizarre, enfin moi je dis ca, c'est peut etre du au fait que tu l'aime beaucoup ...)
J'aimerai bien avoir ton avis sur mon petit Jésus . Comment le vois-tu toi? En quoi ma perception est-elle étrange à ton sens? (bon, heu c'est vrai, ze l'aiiiiiiiiiiiiiiime... il est où mon zhom?) Bon comme le prochain chapitre donnera la parole au dit "sauveur", on verra vraiment comment je l'imagine dans de telles circonstances. |
| | | Titto Commandant Cyborg
Nombre de messages : 658 Age : 34 Localisation : Sous la tranquilité glaciale de l'Antarctique ...
| Sujet: Re: Autres regards Lun 4 Déc 2006 - 21:51 | |
| T'as revu "L'expérience interdite" réçamment nan? (Hier non?) La suite est toujours aussi excellente, je trouve que l'histoire racontée par Teyla est très bien écrite, tu sais vraiment bien exploité la personnalité des personnages, on sent que Teyla est Teyla (tu comprends ce que je veux dire? ). On sent aussi la fin approcher, comme l'a souligné Valornel, mais bon, comme on dit, les plus belles choses ont une fin . |
| | | l'enfanteuse Gouverneur Planétaire à Mandibules
Nombre de messages : 1126 Age : 52 Localisation : sans commentaire
| Sujet: Re: Autres regards Lun 4 Déc 2006 - 22:01 | |
| - Titto a écrit:
- T'as revu "L'expérience interdite" réçamment nan? (Hier non?)
heu ben non pourquoi? ceci dit, j'adore ce film que j'ai vu au ciné puis en DVD. Suis une fan de la première heure de kiefer, depuis que je l'ai vu en, devinez-quoi? En vampire!!!! Lui donnerai bien le role de mon Wraith moi! Soi dit en passant, je ne vois pas trop le lien avec ma fic? faut p't'être que je me relise parfois non? |
| | | Mara The Doctor's Companion
Nombre de messages : 1639 Age : 35 Localisation : Inside the Tardis
| Sujet: Re: Autres regards Lun 4 Déc 2006 - 22:12 | |
| Je crois que je dois être shootée, mais j'ai mis... les deux tiers du texte à percuter que Teyla était Teyla, dans la dernière vignette. . Bref, j'ai rattrappé ce soir tout ce sur quoi je n'avais pas commenté. J'ai adoré les passages entre le Wraith et McKay, c'était fascinant. Leurs échanges métaphysiques étaient bien transcrits, et les pensées de Rodney aussi. J'adore. Pour la dernière, j'ai justement eu un peu de mal à reconnaître le personnage de Teyla, peut être parce que je suis fatiguée, mais peut être aussi parce que je n'ai jamais vraiment essayer de la creuser un peu, donc cette approche me paraît toute nouvelle. Bon, sinan, j'aime beaucoup. Peut être à part le "ship John/Teyla", mais ça, ç n'engage que moi. ^_^ Et j'ai hâte de lire la suite ! _________________ Take my love, take my land. Take me where I cannot stand I don't care, I'm still free. You can't take the sky from me... |
| | | Titto Commandant Cyborg
Nombre de messages : 658 Age : 34 Localisation : Sous la tranquilité glaciale de l'Antarctique ...
| | | | l'enfanteuse Gouverneur Planétaire à Mandibules
Nombre de messages : 1126 Age : 52 Localisation : sans commentaire
| Sujet: Re: Autres regards Mar 5 Déc 2006 - 22:14 | |
| - Titto a écrit:
- Euh...Je crois qu'on s'est mal compris....
Honte à moi! j'avais pas suivi, suis vraiment nulle parfois Bon, c'était l'occasion de dire toute ma sympathie pour kiefer! Oui, je faisait référence à l'expérience interdite. Retiens jamais les titres moi! |
| | | l'enfanteuse Gouverneur Planétaire à Mandibules
Nombre de messages : 1126 Age : 52 Localisation : sans commentaire
| Sujet: Re: Autres regards Mer 6 Déc 2006 - 0:30 | |
| *** Bon Dieu ce que c’est rangeant ! D’abord Rodney qui trouve le moyen de se faire enlever par un wraith dès que j’ai le dos tourné et maintenant les traces qui se fondent dans la végétation. Si ce n’était pas McKay, je l’enverrais sur les roses…hum, en faite McKay j’ai surtout envie de lui botter les fesses ! Je lui avais dit que cela ne servait à rien d’insister. Ces vieilles ruines ne renferment sûrement pas la moindre technologie pouvant nous aider dans notre lutter contre les wraiths. Mais non, Monsieur voulait rester encore un peu, Monsieur pouvait se débrouiller seul et voulait que je le laisse tranquille car je dérangeais Monsieur. Et bien maintenant Monsieur doit avoir rudement chaud aux fesses et doit regretter ma taloche, dure mais plus agréable que la compagnie d’un suceur d’âme. Et puis, il est agaçant, ce scientifique à toujours se mettre dans le pétrin. Si quelqu’un ici, doit se retrouver dans cette délicate situation c’est moi. Suis-je le chef d’expédition ou pas ! Aucun respect ces wraiths ! Bon sang Rodney, mais pourquoi diable êtes-vous resté au lieu de me suivre comme je vous l’avais demandé. Une vraie tête de mule. Une mule intelligente, il est vrai, mais butée comme pas deux. Enfin… on fait une belle brochette d’emmerdeurs tous les deux. Quand ce n’est pas l’un qui se fait piéger, c’est l’autre. Teyla avance rapidement. Heureusement qu’elle renifle la charogne de loin. Cela la perturbe, je le sens bien. Je lui en demande beaucoup. S’immiscer ainsi dans l’esprit de nos ennemis ne doit pas être chose facile. Teyla est vraiment une femme extraordinaire. Elle est posée et réfléchit. Je sais que je peux compter sur elle, et McKay le sait aussi. J’espère qu’il va bien… pas de sentimentalisme, ce n’est pas le moment…oui, mais sans Rodney, je n’aurais plus personne à persécuter. Courage Rodney, nous arrivons. Je suis certain qu’il est vivant. Je ne sais pas pourquoi mais je le sens en moi. Il est vivant. Il n’est pas mort, il n’en a pas le droit ! Bon, elles sont passées où ces empruntes de pas ? Ce serait bien la première fois que Rodney se ferait discret… Bordel ! McKay où êtes-vous ?! Teyla continue d’avancer. Je la suis de si près qu’il me semble l’entendre respirer. Je me sens si proche d’elle. Son âme et la mienne se sont mélangées… Teyla. Je ne supporterais pas de te perdre. Et toi non plus, McKay, donc débrouilles-toi mais reste en vie. C’est un ordre ! La colline nous bloque le passage. Où sont-ils donc passés ? Et pourquoi ce wraith se ballade-t-il avec Rodney comme boulet ? Faut vraiment être particulièrement stupide pour choisir un bavard imbuvable comme otage. Mouai…personne n’a jamais dit que les wraiths avaient bon goût, mais là quand même, ça relève d’une poisse pas possible. Espérons qu’il continuera avec la malchance et qu’on les retrouvera à temps. Teyla s’approche de la paroi rocheuse. Surprise ! Une porte. Tien tien, ça me rappelle quelque chose. Teyla fait un pas dans le laboratoire secret. Qu’elle est pâle ! Oulala, je sens qu’elle va tomber dans les vapes, ce n’est pas le moment ! Je pose ma main sur son épaule et sens toute son énergie qui vient s’y canaliser. La présence du wraith la perturbe. Je perçois également cette étrange atmosphère, étouffante, emprunte de mysticisme… On se croirait dans un film de série B. Pauvre Teyla. Ce que je lui demande est vraiment douloureux pour elle. J’espère qu’elle ne ressentirait pas la souffrance de McKay si jamais le wraith venait à s’en nourrir. Je chasse cette pensée comme toutes celles qui cherchent à me distraire de ma tâche. Depuis mon arrivée sur Atlantis, bien des choses ont changé en moi. J’y ai trouvé une famille et petit à petit j’apprends à me faire confiance et à faire confiance aux autres. Rodney ! Cela a été si difficile d’admettre qu’une amitié naissante m’a fait commettre une énorme erreur de jugement. Je t’en ai voulu, mais au fond, le fautif, c’était moi. J’aurai du savoir écouter et savoir dire non. Je m’en suis voulu et j’ai renié cette confiance que j’avais donnée un peu trop vite. Je ne peux m’en prendre qu’à moi-même. L’amitié c’est aussi savoir contrarier l’autre…pour mieux le protégé. Je dois dire que depuis je me fais un malin plaisir de contrarier cet égocentrique scientifique imbu de lui-même. Oui, mais c’est mon ami. Nous avons tant de fois déjà risqué nos vie l’un pour l’autre. Tous pour un et un pour tous ! Tiens faudra que je raconte cette histoire à Ronon, ça va lui plaire…Ronon, encore quelqu’un qui est entrée dans ma vie. Marrant comme en voulant quitter la Terre pour m’isoler et oublier, je me suis reconstruis… Teyla semble revenir à elle, un peu de couleur colore ses joues. Juste une petite ombre rose. Je pose mon autre main contre son visage et j’en ressens toute la chaleur. -« Teyla, ça va ? -Oui. Il est là. C’est un laboratoire, comme celui où mes ancêtres… »Je ne la laisse pas finir sa phrase. Je sais ce qu’il y a devant nous et je sais que cela ne peut qu’affecter encore plus Teyla. Les souvenirs sont parfois comme la gangrène, ils rongent au plus profond de nous. -« Oui. Et McKay ? -Je le sens également, mais si faible. Le lien est si fin, John. »Elle est si fragile notre Teyla, derrière sa façade de chef. Comme le fardeau a du être lourd à porter ! Je pose un doigt sur ses lèvres. Cela éveille en moi un tout autre genre de souvenir. Je souri. Je la sens qui s’accroche à ce sourire comme à une bouée de secours. Allez vient, jolie Athosienne, allons jouer les chevaliers et tuer le méchant dragon wraith. L’image m’amuse bien. Je verrai bien Teyla avec une tenue à la Jeanne d’Arc et Rodney couinant en haut d’un balcon. Bon, cessons ces divagations. Je fais un signe à Teyla et nous entrons ensemble. Des voix parviennent du fond de la grotte. J’ai l’impression qu’à tout moment on va nous sauter dessus, mais Teyla semble avancer sereinement. Subitement elle change de teinte. Ses couleurs ont encore disparu. Est-ce la présence si proche du wraith ou la voix torturée de McKay. J’avoue que je me sens mal à l’aise également. J’aimerai disparaître et faire celui qui ne sait pas, celui qui n’a rien vu… Rodney…mon esprit inventif m’emporte et je n’ose imaginer le tableau qui va s’offrir à moi. Faites que McKay ne soit pas vieux et ridés, Dieu faites qu’il ne soit pas mourrant. Des frissons me parcourent tout le corps. Je réalise soudain que je préfère le savoir mort que de devoir abréger moi-même ses souffrances. Non, je ne pourrais pas ! Plus jamais. Pas lui, pas Rodney ! Je voudrais fuir ce lieu et c’est ce que je fais. Je me sens partir. Mon esprit vagabonde. Adieu Rodney ! Non, je ne peux pas ! Sa souffrance me tient au corps comme une chaîne en métal lourd. Je voudrais tant disparaître. -« Colonel Sheppard ! »La voix de Teyla me ramène à la réalité. Je réalise combien cette expérience m’a changé, combien l’empathie est à fleur de peau depuis que je suis sur Atlantis, depuis que j’y ai une famille. Je chasse ses rêveries d’une secousse. Rodney, tenez bon, nous arrivons ! -« Allons-y Teyla. »J’avance, bien décidé à secourir McKay, quelque soit l’application du mot secourir. Teyla me rejoint puis me précède. Elle avance d’un pas décidé. Je la laisse prendre quelques mètres d’avance. Ici, c’est son terrain de chasse. Teyla s’arrête brutalement puis avance très doucement. Elle a sa proie en ligne de mire et se met en position d’attaque. Je me décale pour mieux appréhender la situation. McKay est au sol, couvert de sang. Le mien se glace en voyant cet horrible tableau. Le wraith est à genoux devant lui. Il me tourne le dos mais je distingue nettement sa main sur le torse de Rodney. On arrive trop tard. McKay lève les yeux vers nous. Ce regard…encore un souvenir douloureux, de ceux que l’on chasse mais qui nous collent à la peau avec une rage terrible et un besoin vital de raviver la souffrance. Sumner… McKay regarde à travers Teyla mais n’y fixe pas son regard. C’est sur moi qu’il se pose. J’ai mal. Ma douleur explose lorsque le wraith se retourne avec McKay. Je vois le visage rayonnant et ironique du bourreau. J’ai comme une envie brutale de meurtre. Je ressens le désir de tuer ce wraith non comme l’accomplissement d’un destin inéluctable, mais comme l’aboutissement d’une quête. Je découvre pour la première fois ce désir de vengeance que je ne connaissais pas, du moins pas vraiment. Ce wraith, je le hais au plus profond de moi. Il est différent, je le sens bien, mais je m’en fiche. Il a entre ses mains ce que je convoite…la vie de mon ami. Si je n’obtiens pas la vie de McKay, celle de mon ennemi vaudra de l’or. La vengeance est un plat qui se mange froid dit-on. Moi je le sens qui brûle en moi, comme un brasier qui s’est allumé il y a longtemps, alors que mon doigt pressait une gâchette et ôtait la vie d’un homme. Ce wraith, là, maintenant, ravive en moi cette haine. Je le regarde sourire et cela attise ma colère. Non, celui-là, tu ne me le prendras pas et tu ne m’obligeras pas à le tuer. Jamais ! Je regarde McKay, l’objet de toute mon attention et ma rage disparaît aussi brutalement qu’elle était apparue. Il est hilare. La surprise me stupéfie et calme mes instincts meurtriers. Un regard collégial d’incrédulité nous frappe. Teyla, le wraith et moi-même sommes assommés par la réaction inattendue de McKay. Je réprime un fou rire. Qui à part Rodney est capable de rire dans cette situation. La tension explosive redescend et l’échange de regard se poursuit comme si chacun d’entre nous se demande ce qu’il convient de faire. En fait, je crois que c’est exactement cela. J’hésite. Parler, rire, tirer, tuer, pleurer…que dois-je faire ? Bon sang, Rodney, y’a vraiment que vous pour nous mettre dans des situations pareilles ! *** |
| | | Mara The Doctor's Companion
Nombre de messages : 1639 Age : 35 Localisation : Inside the Tardis
| Sujet: Re: Autres regards Mer 6 Déc 2006 - 6:49 | |
| Bon, là, au moins, à la première ligne, j'ai compris qu'il s'agissait de Sheppard! J'aime bien comment tu décris ses pensées. Toujours pas très fan du Teyla/John, mais bon ^^" Je trouve que tu as très bien retransmis la relation John/McKay du côté de John là. Bravo Je me demande sur qui tu vas te concentrer pour le prochain chapitre... Ronon? Ou... Pas? _________________ Take my love, take my land. Take me where I cannot stand I don't care, I'm still free. You can't take the sky from me... |
| | | Nanne Larve Toxique
Nombre de messages : 39 Age : 41
| Sujet: Re: Autres regards Mer 6 Déc 2006 - 13:17 | |
| Excellent chapitre! le suspens devient intenable! J'adore ta façon de décrire l'amitié entre Sheppard et McKay! C'est vraiment très beau. |
| | | Atlantrice Homme-Lézard
Nombre de messages : 126 Age : 32 Localisation : Dans ma chrysalide spirituelle.
| Sujet: Re: Autres regards Mer 6 Déc 2006 - 14:59 | |
| Aha,alors,je vais te donner mon verdict:c'est super bien,c'est très bien écrit(comme d'habitude),et l'histoire est super interessante.D'ailleurs j'ai totalement été captivée par tes chapitres,mais alors que je me délectais de connaître la suite de ta fic,je vois du ship Teyla/Sheppard! et là ,je pète un câble............ non,serieusement c'est la seule chose que j'ai a te reprocher(je suis même pas sûre que ce soit un reproche),donc ben j'attends ta suite-et fin- avec impatience.^^ |
| | | l'enfanteuse Gouverneur Planétaire à Mandibules
Nombre de messages : 1126 Age : 52 Localisation : sans commentaire
| Sujet: Re: Autres regards Mer 6 Déc 2006 - 16:35 | |
| personne ne me comprend! Arrêtez donc de voire du ship partout! Déjà c'était limite entre le wraith et McKay mais là... :203: Bon, je me repète (cf topic Sheppard) mais la relation entre Sheppard et Teyla est certe un peu charnelle mais ce n'est pas du ship. Ils s'aiment comme des frères avec un petit quelque chose de fusionnel. Quand au bizou, le premier était sous l'emprise du rétro virus, le second était une vengeance et là, c'est juste un ch'tit toucher de lèvre et la remarque: t'es super belle! Bref, on a tous des ami que l'on trouve sexy sans leur sauter dessus non? Et puis moi, je suis très tactile, le toucher fait partie intégrante de mon job et de ma façon d'être...et je ne saute pas sur tout ce qui bouge contrairement à l'image qu'en donne la TV ...quoique... |
| | | l'enfanteuse Gouverneur Planétaire à Mandibules
Nombre de messages : 1126 Age : 52 Localisation : sans commentaire
| Sujet: Re: Autres regards Dim 10 Déc 2006 - 0:20 | |
| ***
Je l’avais senti venir de loin. Elle est exactement comme je l’imaginais. Son flux est si net que je m’étonne d’une telle réussite. Qui aurait dit que notre expérience aurait perdurée au-delà du temps et traversée plusieurs générations ? La fille, fruit de notre savoir, union d’un peuple et du notre. Je la hume sans difficulté malgré la distance. Elle en fait autant à sa façon. Cela la perturbe. Elle réalise que quelque chose entre nous va bien plus loin qu’une simple rencontre entre un wraith et une humaine. A-t-elle seulement la moindre idée de notre lien ? Je la vois qui s’interroge. Décidément, ma petite expérience personnelle prend vraiment une tournure différente de ce à quoi j’aspirais. Ma victime semble regarder aussi en direction de la fille, mais son regard ne s’y arrête pas. Ce qui l’intéresse, c’est l’autre, l’homme, son ami. Je le regarde également avec intensité. Il est celui par qui la connaissance du mot « amitié » va enfin être dévoilée. Sera-t-il vraiment prêt à échanger sa place contre celle de ma petite chose ? Ce jeu devient vraiment intéressant d’un coup. Lui, le chaînon manquant à mon étude et Elle, le fruit d’une expérimentation plus ancienne que je croyais oubliée.
Ma victime s’agite sous la paume de ma main. Je la sens qui vibre. Une nouvelle émotion ? Non, la voila qui glousse puis rit franchement. Je porte mon regard sur son visage blafard et hilare. Je suis particulièrement décontenancé. Que se passe-t-il ? Les deux autres humains semblent aussi surpris que moi. Est-ce la folie ? Voila un mal qui ne touche pas les wraiths. Encore un signe de notre supériorité. La folie est la dégradation d’un esprit. C’est une chose inacceptable que l’on doit éradiquer avant qu’elle ne s’installe et pourrisse le corps.
Je diminue la pression que j’exerce sur mon cobaye. Je le vois se calmer doucement. Il a l’air d’avoir oublié ma présence lorsqu’il s’adresse aux autres humains. -« Que faites-vous là ? » La femme ne répond pas et l’homme semble presque amusé par cette question. J’assiste donc incrédule, à une discussion surréaliste entre mon objet d’étude et son dit, ami. -« Et bien, on se baladait quand tout à coup, Teyla s’est dit que se serait sympa de visiter ce magnifique et paisible site. -… -Que croyez-vous que l’on soit venu faire ici, franchement Rodney, vous en avez d’autres des questions stupides ? -Hé, ho, des fois que cela ne soit pas évident je suis blessé et fatigué. Désolé si je ne brille pas par mon habituelle intelligence et capacité de déduction. Et puis si vous n’avez pas encore remarqué, nous ne sommes pas seul. Que comptez-vous faire de la sangsue qui s’est agglutinée à moi ? »
Je vois bien que l’on parle de moi mais j’avoue que cela m’amuse étrangement. Finalement, rien ne vaux une confrontation entre plusieurs spécimens pour comprendre plus amplement leur mode de vie. L’homme reprend tout en me désignant. -« Je ne sais pas à quel petit jeu il joue, mais je doute que votre parasite nous laisse vous récupérer sans broncher. Je vous ferais également remarquer que sa main est posée sur votre poitrine, prête à dégainer. -Et vous croyez que je l’ignore ? -Bon, maintenant ça suffit tous les deux ! » Ha, voila enfin la femelle qui rentre dans la partie. Elle avance vers nous, le canon de son arme pointé droit sur moi. -« Que voulez-vous ? Qui êtes-vous ? » Je la fixe avec toute mon énergie et je la sens vaciller.
Elle sait. Elle doute et ne veut pas y croire, mais elle sait. J’attends le bon moment, celui où la révélation sonnera le glas de cette expérience. Je me délecte de la tournure des évènements. Le hasard, s’il existe, a vraiment travaillé en ma faveur. Je me sens invulnérable. Etrange remarque…je SUIS invulnérable face à ces humains qui ne sont pour moi que de misérables bestioles. Je me fais ses réflexions et en même temps, je sais pertinemment que je n’en crois rien. Comme j’aimerais parfois avoir l’esprit aussi faible que les humains. Comme j’aimerais agir sans me poser toutes ces questions. Voila encore ma pensée qui divague et s’égare dans les méandres de mon âme. Concentration. Répondre à la femelle.
-« Ce que je veux ? Je veux savoir. » C’est l’homme qui me répond. Lui aussi s’est avancé et pointe son arme sur moi. Tous deux m’ont mis en joue et pourtant aucun ne tire. Veulent-ils des réponses eux aussi ou est-ce simplement par souci de ne pas blesser leur «ami ». Attitude illogique et stupide, mais qui m’arrange bien il faut l’avouer. -« Que voulez-vous savoir ? » Je ne réponds pas, me contentant d’exercer de nouveau une pression sur mon futur repas. Ainsi stimulé, celui-ci donne matière à réfléchir aux deux humains. -« Vous allez rire colonel, mais ce wraith veux connaître le sens du mot amitié. Et pour tout vous dire je crains qu’il ne m’ait gardé en vie que pour vérifier de visu ma définition du terme. » L’homme blêmi et me regarde avec étonnement. Je soutiens cet échange visuel. Cet humain aussi est différent. Si tous les hommes de la Terre sont ainsi, je comprends mieux leur esprit combatif. Il y a dans cet humain quelque chose de très spécial. Ma victime est étrange car ses pensées sont particulièrement intéressantes. Sa façon de raisonner donne vraiment matière à étudier. Mais cet autre humain est aussi très captivant. Je le perçois avec une sensibilité aiguisée et à fleur de peau. J’ai l’impression que son corps réagit à la place de son cerveau. Non qu’il ne soit pas intelligent, enfin, pour un humain, mais je le sens moins tordu que son compatriote. Cependant, il a en lui un petit quelque chose qui le rend vraiment différent. Je sens en lui une démesure. Une absence de limite qui me procure à son contact un sentiment de vertige. Lui prendre sa force vitale doit être extraordinaire. J’ai envie de lâcher ma proie, qui tout d’un coup me semble bien terne. Il me faut résister. Si ce qu’à dit ma marionnette est exacte, cet humain sera mien. Je sens sa force. Elle me donne envie et décuple ma faim. Je ne saurais attendre davantage. Il me le faut, maintenant, de suite !
Je me redresse avec une rapidité qui les laisse sur place. Je me délecte de cette supériorité que je leur crache comme une insulte. Ma proie est collée à moi comme une seconde peau. Je la sens qui perd vie. Les mouvements brusques ne doivent pas convenir à son état. Tiens, il vient de découvrir une nouvelle blessure. Sa souffrance décuple mon plaisir. Encore une fois je crois nécessaire de me rassurer et de me dire que la souffrance en tant que telle n’est pas la cause de ce bonheur physique. Pourquoi ai-je tant besoin de me le dire encore et encore à chaque jouissance. Est-il si important pour moi de me déculpabiliser ? Où est ma responsabilité, en tant qu’individu ? Je suis un wraith et cela ne devrait en aucun cas me poser problème. Comme j’exècre ces moments de dialogue intime où je tourne en rond. Je n’aime pas vraiment faire souffrir mais cela me procure du plaisir. Je voudrais pourvoir dire cette phrase sans en ressentir une gêne intense.
Bon, cessons-là ces divagations de l’âme et revenons au présent. Hum… Je disais donc que la douleur qui vient de prendre naissance dans mon humain me procure beaucoup de pl…plaisir ! Il serre les dents et essaye de cacher son martyre aux autres. Non, je ne le veux pas. La douleur est contagieuse et le mal qui enfle dans leur esprit est source de confusion. Cela ne peut que m’être utile. Je bouscule un peu mon humain, l’obligeant à avancer d’un pas. Sa jambe se dérobe sous lui et il laisse échapper un cri en perdant son équilibre. Je le tiens fermement, il ne tombera pas. La femme a fait un pas dans notre direction, prête à prendre le blessé dans ses bras. Que ces femelles sont donc maternantes et instinctives. L’homme par contre n’a pas bougé. Me serais-je trompé ? Sera-t-il vraiment l’ami tant vanté par ma proie ? Ses yeux brillent d’une colère que je mésestimais. Oui, il sera l’aboutissement de cette expérience. Par ma volonté et je l’espère la sienne. Quelque soit son choix, il m’appartiendra.
-« Jusqu’où irez vous par amitié ? » Voila, la question est lâchée. Je la laisse faire son chemin dans les esprits inférieurs des humains. Je sens mon cobaye se raidir, comme si une balle l’avait frappé en pleine poitrine. La femme ne bouge pas, elle semble médusée. Je la sens qui cherche à infiltrer mon esprit. Je la laisse venir doucement. L’homme baisse son arme. -« Que voulez-vous ? » Je visualise dans mon esprit ce que je veux. Lui. Et ce que j’en ferais…ça ! -« Non !!! » La femelle crie en plaquant ses mains sur ses tempes. Un cri unique puis le silence. Elle s’effondre au sol avec légèreté, comme se pose une plume. Quelle est fragile la vie de ces petits insectes futiles ! |
| | | l'enfanteuse Gouverneur Planétaire à Mandibules
Nombre de messages : 1126 Age : 52 Localisation : sans commentaire
| Sujet: Re: Autres regards Lun 11 Déc 2006 - 0:12 | |
| *** Teyla, Sheppard ! Au-delà de ma surprise et de mon hallucination, je ressens un profond bonheur de les avoir auprès de moi en instant. Je pensais mourir seul et abandonné de tous et voila que mes amis viennent assister à mon dernier souffle. Peut être même qu’ils me permettront de vivre encore un peu ? Je me rends bien compte que mon corps poursuit son rire convulsif, bien que mon esprit essaye tant bien que mal de le stopper. Que faire ? Je lis dans le regard de mes amis la stupeur. Même le wraith semble pris au dépourvu. J’avoue que j’en ressens une joie immense. Plus je peux le surprendre celui-là, mieux c’est ! Il a du percevoir la lutte que j’oppose à mon corps car il me donne un peu de leste, juste de quoi amplifier ma respiration et calmer mon rire ridicule et hors de propos. Je me calme lentement comme après un marathon. Ha ! J’imagine déjà la remarque acerbe de Sheppard… « Comme si vous saviez ce que c’est que de courir un marathon, gnagnagna… » Et bien moi, je considère que c’est chose faite. Je n’accepterai donc aucune critique. Ma respiration est maintenant bien régulière. Je regarde John fixement, essayant de visualiser ses pensées. Comment me voit-il ? Suis-je une loque échouée ou simplement un ami en perdition ? Ma crainte se déporte brutalement sur l’image que je renvois aux autres. C’est bien la première fois que je m’inquiète de mon aura. Aurai-je perdu toute confiance en moi ? Non, ce wraith ne me brisera pas ! -« Que faites-vous là ? »Je tente de rester maître de ma voix, mais je sens celle-ci qui tressaute sur la dernière syllabe. Teyla ne semble pas réagir. Pour être honnête, elle paraît distante et lointaine. N’a-t-elle pas la moindre compassion pour moi ? Cette question me répugne dès la seconde où je la formule. Est-ce ainsi que je souhaite être perçu ? De la compassion ? De la pitié ? Non ! Je suis Rodney McKay, scientifique de génie de la citée Atlante. La panique me gagne. Que suis-je donc devenu ? Je regarde Sheppard comme un sauveur. Son attention ne m’a pas lâché et il sourit. Mon ami. Son sourire m’agace, comme d’habitude et j’aime ça. Je me sens en vie et humain. Je me sens bien car je retrouve ce sentiment que l’on partage lui et moi. John s’adresse à moi avec la même décontraction qu’a l’accoutumé. -« Et bien, on se baladait quand tout à coup, Teyla s’est dit que se serait sympa de visiter ce magnifique et paisible site. »L’ironie et le sarcasme sont perceptibles mais j’en ai cure. Il est là et me voit tel que je suis. Je me sens revivre. Ses paroles me réchauffent le cœur. Je suis l’homme que j’ai toujours été et Sheppard attend de moi que je me reprenne en main. -« Que croyez-vous que l’on soit venu faire ici, franchement Rodney, vous en avez d’autres des questions stupides ? »Voila, je vais me ressaisir et redevenir le Rodney que tout le monde adore…oui, enfin… Allez, on ne me parle pas comme ça à moi !!! -« Hé, ho, des fois que cela ne soit pas évident je suis blessé et fatigué. Désolé si je ne brille pas par mon habituelle intelligence et capacité de déduction. Et puis si vous n’avez pas encore remarqué, nous ne sommes pas seul. Que comptez-vous faire de la sangsue qui s’est agglutinée à moi ? »Tout en parlant je reprend soudainement conscience de la situation. La sangsue en question ne m’a pas lâché et semble boire nos paroles comme du petit lait. Tiens qu’est-ce que ça boit un wraith ? Il y a bien du sang dans leurs veines ? Quel est le fluide qu’utilise leur corps ? De l’eau sans doute. Etonnant, je n’ai jamais vu un wraith se désaltérer ? Sheppard m’extirpe de mes réflexions. Je jubile intérieurement. Si mon cerveau commence à divaguer en tous sens, c’est que je reprends des forces. Ha oui, zut, j’ai encore déconnecté -« Je ne sais pas à quel petit jeu il joue, mais je doute que votre parasite nous laisse vous récupérer sans broncher. Je vous ferais également remarquer que sa main est posée sur votre poitrine, prête à dégainer. »Je visualise la ligne invisible qui s’échappe du doigt accusateur de Sheppard. Mon regard se pose sur le wraith et sur la main, celle qui capte chaque battement de mon coeur. J’avais oublié cette sensation. Je l’avais faite mienne. Un frisson me parcourt. Je le réprime et fait mine de ne pas être surpris. -« Et vous croyez que je l’ignore ? »Sheppard n’est pas dupe. Je vois bien qu’il perçoit parfaitement mon état. Quel est-il d’ailleurs ? -« Bon, maintenant ça suffit tous les deux ! »Tiens, Teyla vient de redescendre sur terre. Elle aussi je l’avais unifier à mon environnement de souffrance. Entendre sa voix me fait prendre conscience de mon étrange capacité à me fondre dans l’instant présent et à m’y perdre. Ai-je encore toute ma raison ? Je jette un regard en ce sens à John. Le wraith est captivé par Teyla et oublie mon existence…si cela pouvait durer ! Mon regard se perd dans celui de Sheppard. Le temps n’existe plus… Quelques brides de son me parviennent. Je reconnais la voix de Teyla, …voulez… êtes-vous…, puis celle de mon bourreau, …ce que … veux savoir. Je me noie dans le regard de John, porté par des vagues qui m’entraînent en un lieu plus paisible. Le wraith aussi est dans une autre sphère. Est-ce lui qui me porte loin des nimbes de mes tourments? Notre symbiose est-elle à ce point ancré dans nos âmes que nos rêves nous portent ensembles ? Je l’ignore et franchement, du moment que nous ne sommes pas dans le même délire, cela m’importe peu. Je souhaiterai même qu’il ne cesse jamais de divaguer…je suis si bien dans cette mer de tranquillité, guidé par la voix de John Sheppard. J’ai parlé trop vite. Sa voix me retient et m’empêche de m’enfoncer dans mon rêve. J’essaye de capter ce qu’il dit et en même temps, je n’en ai pas envie. Je ne veux pas savoir. Je m’en fiche ! Que dit-il ? -« Que voulez-vous savoir ? »Tout ça pour ça ? Je voudrais revenir à mes flots bleus. Je peux ? Ha ! Le wraith appuie de nouveau sur ma poitrine, m’obligeant à forcer ma respiration. Adieu mon refuge onirique. J’ai bien les pieds sur terre maintenant…et peut-être même, bientôt SOUS terre. Tout à mon nouvel état de conscience, je comprends soudainement le fin mot de l’histoire. Sans lâcher Sheppard des yeux, mais sans m’y noyer cette fois-ci, j’explique la triste réalité. -« Vous allez rire colonel, mais ce wraith veux connaître le sens du mot amitié. Et pour tout vous dire je crains qu’il ne m’ait gardé en vie que pour vérifier de visu ma définition du terme. »Alors que ma bouche exprime la pensée qui se formule dans mon cerveau endolori, je prends conscience de la véracité de mes propos. Je ne suis qu’un jouet entre les mains d’un enfant qui expérimente. Je me fais l’effet d’être l’araignée à qui ont arrache la patte. Je vois le colonel qui blêmi. A-t-il pensé à l’araignée ou au papillon que l’on fond dans une boule de plastique ? John m’a quitté des yeux et fixe intensément le wraith. Je suis admiratif mais j’ai peur. Peur de ce contact qui me retenait en vie et qui m’abandonne pour mon ennemi, peur de cet échange qui ne peut aboutir qu’à la mort…pourvu qu’elle ne soit pas mienne…pourvu qu’elle ne soit pas … tout simplement ! Brutalement alors que je me laissais emporter dans mes sombres tourments, le wraith se relève, m’entraînant dans ce mouvement. De sombres, mes tourments deviennent sanguins, rouges intenses. Le pluriel n’est pas accidentel, il est la déclinaison de toutes les souffrances que mon corps porte à mon attention. Mon épaule d’abord, qui comme le reste suit le mouvement. Membre désarticulé du jouet cassé que je suis. Ma jambe ensuite. Je la découvre inerte et sans vie. Pas de douleur, du moins pas physique. Ma jambe, n’est plus, tout simplement. Je sens les larmes piquer mes yeux. J’hésite, j’ai peur. Non, la peur n’est rien face à ce que je ressens. Je suis terrorisé. Je n’ose regarder. Et si ma jambe n’est pus là ? Si elle gît quelques mètres plus loin ? J’essaye de rationaliser. Si ma jambe avait été sectionnée, je serai déjà mort d’hémorragie. Le wraith me bouscule. Je fais un pas en avant et titube. J’ai cru entendre un cri. Serait-ce moi ? Je suis tout seul. Le wraith, John, Teyla, plus personne n’a d’importance. Je veux bien mourir, mais pas en petit morceau. Je me souviens d’un vieux western et d’un alcoolique cherchant son doigt coupé dans un feu de camps. Les indiens, disait-il, considèrent qu’ils ne peuvent pas partir au pays des ancêtres sans toutes les parties de leur corps. Et si c’était vrai ? La panique me gagne. J’essaye de la réprimer, de la canaliser. Etrangement, j’en fais une force, qui subrepticement, à mon insu m’éloigne de la douleur. Je serre les dents et tente de faire mienne cette sensation nouvelle. La douleur. Je dois travailler avec elle et non lutter contre elle. La douleur sera ma force. Je regarde Sheppard et comprends enfin le moteur qui dynamise les militaires. La souffrance, la haine, la peur, tous les sentiments négatifs sont autant de carburant à la survie. Mon regard ne lâche pas celui de mon ami. J’y puise plus de force que je ne l’aurai cru. Teyla s’est approché de moi en me voyant perdre l’équilibre. Je suis touchée. Douce alien de Pégase. Sheppard n’a pas bronché. Il me fixe avec une intensité désarmante mais qui me booste comme jamais. Oui, je peux trouver en moi les ressources qui me sont nécessaires. Oui, je peux encore lutter. Le wraith s’adresse à Sheppard avec délice. -« Jusqu’où irez vous par amitié ? »Je me raidis car en cet instant ultime j’ai enfin compris. Alors que je ne suis plus que souffrance et lutte contre moi-même, le colonel John Sheppard m’a donné ce qu’il me manquait le plus… la confiance. Je sais enfin ce que l’amitié signifie. John baisse son arme et s’approche lentement de mon tortionnaire. -« Que voulez-vous ? »Le wraith ne répond pas, mais semble se concentrer. Je ne quitte pas Sheppard des yeux. Il est la source où s’abreuvent mon âme et mon espoir. Un cri lointain, celui de Teyla, me rappelle qu’il y a une réalité qui se joue autour de moi. Je m’en fiche. Je suis en vie et je vais m’en sortir. John, ne me lâche pas, ne me quitte pas ! Je vois ses lèvres qui formulent quelques mots étranges…Field goal, fasety... Je rêve où le colonel est entrain de me parler football américain ? ***
Dernière édition par le Mar 12 Déc 2006 - 21:02, édité 1 fois |
| | | Mara The Doctor's Companion
Nombre de messages : 1639 Age : 35 Localisation : Inside the Tardis
| Sujet: Re: Autres regards Lun 11 Déc 2006 - 8:30 | |
| J'ai adoré la partie sur le Wraith, qui se retrouve face à Teyla. J'ai trouvé ça absolument fascinant. J'ai adoré aussi la façon dont le Wraith voir John. J'en serais presque fière de ce petit, s'il n'était pas dans une situation si compliquée. Pour le chapitre sur McKay, c'était joli aussi. La confiance entre McKay et John, très bien. J'ai hâte de voir comment tout ce petit monde finit! _________________ Take my love, take my land. Take me where I cannot stand I don't care, I'm still free. You can't take the sky from me... |
| | | Nanne Larve Toxique
Nombre de messages : 39 Age : 41
| Sujet: Re: Autres regards Lun 11 Déc 2006 - 13:38 | |
| J'ai adoré cette partie avec Rodney. Ses échanges (verbaux et visuels) avec Sheppard sont beaux,tout simplement. tout ce que j'attends de leur amitié! J'ai vraiment hate de lire la suite. |
| | | l'enfanteuse Gouverneur Planétaire à Mandibules
Nombre de messages : 1126 Age : 52 Localisation : sans commentaire
| Sujet: Re: Autres regards Lun 11 Déc 2006 - 17:52 | |
| - Nanne a écrit:
- J'ai adoré cette partie avec Rodney.
Dire que c'est toi qui m'a lancée sur une fic avec Rodney (bon, m'en fallait pas beaucoup, j'avoue )...pôv' tit bonhomme. J'espère que tu assumes |
| | | Nanne Larve Toxique
Nombre de messages : 39 Age : 41
| Sujet: Re: Autres regards Lun 11 Déc 2006 - 20:07 | |
| - Citation :
- Dire que c'est toi qui m'a lancée sur une fic avec Rodney
héhé c'est trop d'honneur! En tout cas, si c'est le cas je suis drôlement contente de moi! Pauvre Rodneychou, s'il savait qu'on se délecte de ses malheurs... |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Autres regards | |
| |
| | | | Autres regards | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|