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 Sur les traces d'Amalthée

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Millstone
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Millstone


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MessageSujet: Sur les traces d'Amalthée   Sur les traces d'Amalthée EmptyVen 7 Sep 2007 - 19:56

Suspect [SG?] Suspect


Sur les traces d'Amalthée.

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Il était une fois un grand et puissant empire, dont l’influence s’étendait à travers toute une galaxie. De nature divine, il transcendait les peuples et les espèces. Son existence remontait à la nuit des temps, lorsque les Immortels étaient sortis des eaux ancestrales pour habiter le peuple des Premiers. Touchés de leur divine inspiration, les Premiers contemplèrent les étoiles et ils virent le chemin. Par les mondes innombrables, maints peuples reçurent la visite des Premiers et tous accueillirent les Immortels en leur chair et en leur âme. Puis ce furent les jours sombres, lorsque de puissantes armées vinrent de l’outre-galaxie, semant la destruction et la mort. Alors que les ténèbres s’étendaient, les Immortels découvrirent un monde et des êtres qui peuplaient ce monde ils firent naître le peuple des Elus. Ces puissants et nobles guerriers reconquirent l’empire que les Premiers n’avaient pas su défendre. Ainsi commença un règne de dix mille ans.

L’empereur portait le nom de Râ. De par la nature féodale de l’empire, Râ ne devait son titre de Grand Maître Suprême qu’à la taille de son armée. Il aurait été faux de dire que les dieux étaient en guerre les uns contre les autres. L’affrontement incessant de leurs armées était une aimable distraction dont ils discutaient souvent autour d’un banquet, même si trop perdre à ce jeu pouvait leur offrir une occasion de tester les limites de leur immortalité. A moindre échelle, l’empire se caractérisait par une pyramide hiérarchique. Le sommet était occupé par les Goa’ulds. Il s’agissait d’une espèce parasitaire, dont les individus étaient considérés comme immortels aussi longtemps qu’ils trouvaient un hôte. Leur pouvoir sur autrui résidait dans les secrets qu’ils ne révélaient pas et dans la foi qu’ils inspiraient. A l’étage inférieur se trouvaient les Jaffas. Ceux là étaient des humanoïdes créés par les Goa’ulds pour l’incubation de leurs juvéniles. Leur force et leur discipline faisaient aussi d’eux de redoutables guerriers, souvent considérés comme des demi-dieux. Un jaffa pouvait recevoir le titre de prima et diriger l’armée d’un goa’uld. La base de la pyramide était le triste sort des êtres humains. Ils demeuraient d’humbles serviteurs, bien qu’un humain puisse s’élever au rang de lo’tar et superviser les domestiques d’un goa’uld. Enfin, il y avait les alentours de la pyramide et les nombreuses espèces par rapport auxquelles même les humains jouissaient de privilèges. Celui, notamment, d’avoir une abondante progéniture. Les Unas, premiers hôtes des Goa’ulds, se comptaient parmi ces oubliés. Cette pyramide hiérarchique paraissait rigide. Elle avait pourtant ses paradoxes. Le prima d’un Grand Maître avait en réalité plus de pouvoir qu’un goa’uld subalterne. Un jaffa hésitait à manquer de respect au lo’tar de son maître, par crainte du jour où cet humain deviendrait peut-être le nouvel hôte du goa’uld. Certains goa’ulds préféraient employer des humains comme guerriers, voire les anciennes espèces.

L’empire était parvenu à se faire craindre de ses ennemis extérieurs. Ses plus redoutables ennemis, cependant, se trouvaient dans ses propres rangs et à tous les niveaux de la pyramide. Certains humains ne voulaient pas rester à genoux. Certains jaffas voulaient se battre pour une autre cause que l’avidité d’un seigneur. Certains goa’ulds étaient partisans d’un mode de vie différent. Ces hérétiques avaient affaibli l’empire plus que les Grands Maîtres ne voulaient bien l’admettre. Tout ce qui manquait désormais à sa chute était un héros, capable d’unifier les diverses rébellions. Lorsque les rebelles en trouvèrent quatre, l’empire disparut en l’espace de huit années. La glorieuse épopée de la première équipe SG-1 se termina sur l’aube d’une nouvelle ère.

Hélas, l’empire se fractionna en groupes emplis de méfiance les uns à l’égard des autres. Presque chaque fois qu’un seigneur goa’uld avait ordonné la mort d’un tok’râ, un jaffa tenait l’arme, ce qui expliquait l’antipathie des Tok’râs à l’égard des Jaffas. Aux yeux des Jaffas, les Tok’râs restaient techniquement des goa’ulds, ce qui expliquait la réciprocité de cette antipathie. De l’avis des humains, les Jaffas étaient des tortionnaires au même titre que les Goa’ulds. Les autres aliens, eux, se sentaient tout autant laissés pour compte qu’auparavant. Chaque faction possédait également ses dissensions internes. Les humains étaient partagés entre une alliance terrienne qui ne disait pas son nom et une alliance lucianne qui le disait un peu trop. Certains jaffas ne demandaient qu’à recréer l’empire à l’identique, conflits tribaux inclus, en prenant la place autrefois occupée par les Goa’ulds, ce qui attristait beaucoup les jaffas désireux de goûter à la démocratie. Les Tok’râs semblaient solidaires uniquement parce qu’il y avait une opinion différente par tok’râ, voire deux. De nombreux aliens s’étaient réunis autour des Hébridans, un peuple que l’empire n’était pas parvenu à conquérir, tandis que d’autres avaient rejoint une organisation terroriste appelée Oblivion. Les planètes isolées qui n’étaient pas encore au courant de ces événements se comptaient par milliers. Pour ne rien arranger, une secte exogalactique appelée le Culte d’Origine était entrée en scène. Ses adeptes étaient confortés dans leur foi par l’anarchie ambiante.

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Na’hash était confortablement assis derrière son bureau. Il tenait dans ses mains une brochure qui déclarait « Venez passer un séjour de rêve dans un décor paradisiaque. Les plages de sable fin et les cocotiers vous attendent. Venez visiter un authentique palais goa’uld et rencontrer les autochtones. Les danseuses vous charmeront. Les jaffas vous éblouiront par leurs arts martiaux. Venez assister aux fêtes données en l’honneur de leur dieu. La planète Hespéride est le meilleur endroit où passer vos vacances, avec Tekon-spaceline ». Na’hash était aux Tok’râs ce que Maybourn était à SG-1. C’était un spécialiste des missions consistant à infiltrer l’entourage d’un Grand Maître en tant que goa’uld subalterne. Elles impliquaient de gagner suffisamment la confiance du Grand Maître pour être invité aux banquets et se voir confier une planète, ce qui était une situation propice à l’obtention d’informations et à l’établissement de rébellions humaines et jaffas. Remplir ses objectifs sans se faire démasquer demandait du courage mais Na’hash se portait volontaire parce qu’il préférait les palaces aux souterrains. Se faire passer pour une divinité de seconde zone était chez lui un talent naturel. Lors de la chute de l’empire, il était l’un des conseillers du Grand Maître Yu et régnait depuis plusieurs siècles sur la planète Hespéride. L’avènement de la république jaffa avait incité Na’hash à reconsidérer ses projets pour l’avenir. Il n’était pas fils d’Egeria et n’avait donc aucun lien fraternel avec le reste des Tok’râs. Le mouvement manquait de poids dans le nouveau paysage politique et semblait craindre de sortir de l’ombre. Na’hash avait donc décidé de se mettre à son propre compte. Ce contrat passé avec les Hébridans lui paraissait un investissement à la fois rentable et porteur d’une protection diplomatique. Les Jaffas avaient beau se sentir invincibles avec leur nouvelle flotte, même eux hésiteraient à contrarier les Hébridans. Les Hespéridiens, eux, avaient dorénavant la démocratie et ne laisseraient personne contester leur liberté. Cependant, il fallait un dieu à Hespéride de la même façon qu’il fallait un souverain à l’Angleterre. Si le peuple n’y voyait aucune contradiction, ce n’était pas à Na’hash de contrarier le peuple. Maybourn aurait approuvé et Lucius aurait fait le troisième à la belote.

Deux coups polis sur la porte ouverte lui firent lever les yeux de la brochure. Dans l’encadrement se tenait une femme aux cheveux noirs de jais et au physique séduisant, vêtue de vêtements qui ne découvraient rien mais moulaient tout. En tant que lo’tar, Gaëlle était à la fois sa secrétaire, son intendante, sa gouvernante et, bien évidemment, sa maîtresse. Elle n’était pas la plus croyante des hespéridiennes mais son sens inné de l’organisation avait su mettre sa propre personne à la place qui lui revenait.
-Monsieur Lotro souhaite vous parler, déclara t’elle. Il veut se plaindre de Khaïm et de Tac.
-Dites lui qu’il peut entrer, répondit Na’hash.

L’homme qui arriva un instant plus tard était un serrakin, de l’espèce humanoïde dont la population hébridane était composée de moitié.
-Monsieur Na’hash, s’inclina t’il, je suis venu me plaindre du comportement de votre prima. J’avais en tête un spectacle ayant pour thème des hérétiques suppliciés par des jaffas mais monsieur Khaïm s’y oppose. Il dit que les jaffas libres ne doivent pas rester prisonniers des erreurs du passé.
-La réputation des Jaffas dans la galaxie n’est pas des plus laudatives, dit Na’hash. Je pense qu’il est effectivement un peu tôt pour ce type de théâtre.
-Tout de même, si monsieur Khaïm tient tellement à donner une autre image des Jaffas, permettez moi de m’étonner qu’il soit votre prima !
-Khaïm est un jaffa libre qui a foi en son dieu.
-Je vous demande pardon ?
-Oui, à moi aussi, cela me semble surprenant. Pourtant, Khaïm est catégorique là-dessus.
-Mettons. Il me faudra quand même apporter aux touristes le frisson qu’ils sont en droit d’attendre. Comment suis-je censé y parvenir sans un peu de drame ?
-Vous n’avez qu’à faire chanter les jaffas. Leurs chansons parlent de châtier l’infidèle et de répandre le sang de l’ennemi.
-S’ils refusent les scènes de supplices, je ne pense pas qu’ils accepteront cela.
-Oh, si, ils accepteront. C’est traditionnel, comprenez-vous ? Ces chansons font partie de leur identité. Lorsque leurs petits enfants seront devenus dentistes, ils les chanteront encore à leurs propres enfants.
-Vous croyez ?
-Sans le moindre doute.
-En ce cas, cela devrait faire notre affaire. J’ai également rencontré des problèmes avec monsieur Tac. Je n’ai rien contre les unas mais je m’étonne de la présence de celui-ci.
-Tac est arrivé par le chapa’aï il y a une dizaine d’années, apparemment par accident. Nous n’avons jamais pu déterminer qu’elle était sa planète d’origine. Du coup, ben, il s’est installé.
-Quoi qu’il en soit, il gêne l’avancée des travaux. Il ne cesse d’entrer sur le chantier en ignorant les barrières.
-Tac se sent partout chez lui. Une fois, je l’ai même trouvé dans ma piscine.
-Et vous tolérez un tel comportement ?
-Je vous rappelle que je reste un tok’râ. Et puis, tout le monde aime bien Tac.
-Je me demande pourquoi.
-Les gens l’ont adopté. Ca les amuse de le savoir dans sa caverne prés de la plage. Les enfants lui rendent parfois visite et il est toujours très convenable avec eux.
-Il s’agit donc d’une célébrité locale ?
-Sur une planète peuplée d’humains et de jaffas, il sort effectivement du lot.
-« La caverne du unas », réfléchit à haute voix monsieur Lotro. Oui, cela pourrait en valoir la peine. Tant que je suis ici, que pensez-vous de la brochure ?
-Elle est très… intéressante. J’aime beaucoup la façon dont vous avez mis mon symbole en valeur. Un tok’râ ne devrait pas s’attacher à ce genre de futilités mais j’ai toujours trouvé qu’un serpent faisant cercle autour d’un arbre avait une certaine classe. Je suppose que vous allez maintenant rajouter des expressions comme « pour les amateurs de sensations fortes », « des champs tribaux à vous glacer le sang » ou « la terrible caverne du unas » ?
-Quelque chose comme cela, oui, approuva monsieur Lotro. Bon, je ne vais pas abuser plus longtemps de votre temps. A très bientôt, monsieur Na’hash.
-Bonne continuation à vous.

Après le départ du serrakin, Na’hash se leva et se tint au balcon. Le ciel était d’un bleu pur au dessus de la forêt émeraude et de la mer turquoise. Des oiseaux s’envolaient de la cime d’un arbre. Divers serviteurs s’activaient dans l’enceinte du palais. De l’autre côté de la forêt, les ouvriers hébridans construisaient une plateforme destinée à recevoir un ascenseur spatial.
-Cela jure un peu dans le paysage, pensa Octave, l’hôte de Na’hash.
-C’est nécessaire, dit Na’hash. Il faudra un spatioport orbital pour accueillir les vaisseaux civils. La téléportation, même avec les anneaux de transport, devient dangereuse lorsque plusieurs faisceaux s’entrecroisent.
-Tout de même, tendre un câble entre un satellite géostationnaire et le sol puis faire monter et descendre des cabines à grande vitesse… Tu ne trouves vraiment pas que c’est une idée saugrenue ?
-C’est techniquement l’option la plus logique. Te souviens-tu de la tour de Babel ?
-Seulement à travers ta mémoire génétique.
-Cette « tour » était en réalité la réunion de plusieurs ascenseurs spatiaux.
-D’après ta mémoire génétique, c’était un spectacle vertigineux. Je ne suis pas sûr de vouloir avoir ne serait qu’un ascenseur spatial devant ma fenêtre.
-Il faudra t’y habituer, Octave.
-Soit ! Sinon, euh… Et si nous rappelions Gaëlle ?
-Elle n’a pas que « ça » à faire, Octave.


Dernière édition par sylvouroboros le Ven 16 Mai 2008 - 12:59, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: Sur les traces d'Amalthée   Sur les traces d'Amalthée EmptyVen 7 Sep 2007 - 19:57

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Sur la planète p4x-986, le colonel Aaronson coupait du bois. Plus exactement, il s’était doté d’un bâton et d’un couteau en guise de tourne-pouce. Comme tous les responsables d’une équipe SG à vocation militaire, il n’aimait pas beaucoup servir de baby-sitter à une bande de scientifiques. Surtout que le projet en cours lui paraissait idiot. Aaronson comprenait fort bien l’intérêt de construire sur Terre des télescopes pour les braquer vers d’autres planètes, mais à quoi bon construire des télescopes sur une autre planète pour les braquer vers la Terre ? On lui avait expliqué que p4x-986 était située à une dizaine de milliers d’années-lumière de la Terre, ce qui signifiait que le réseau de télescopes obtiendrait une image de la planète bleue vieille d’environ dix mille ans. Il devenait donc possible d’espionner le passé et en particulier l’époque où les Goa’ulds venaient juste de s’installer sur la Terre. C’était presque une machine à voyager dans le temps. Aaronson avait alors fait remarquer qu’il existait un puddle jumper qui était une véritable machine à voyager dans le temps. Ce time jumper avait même été découvert en trois exemplaires, à raison d’un sur la planète des prophéties et de deux sur la Terre, que le colonel Carter affirmait être les alternatives d’un seul et même appareil. Les scientifiques avaient répondu à Aaronson que le Pentagone avait estimé le coût en cachets d’aspirine beaucoup trop élevé et que leur méthode à eux était moins dangereuse. Aaronson persistait à trouver tout cela idiot.

La pluie de copeaux de bois fut interrompue par la voix de Presley, l’ethnologue de SG-4. « Nous avons une image, colonel ». Contrairement au chef de son équipe, Presley s’intéressait au travail de astronomes. Par amitié, Aaronson abandonna son bâton et se dirigea vers l’observatoire. A l’intérieur du bâtiment, un écran d’ordinateur retranscrivait effectivement une image.
-Regardez, colonel, dit Presley sur un ton enthousiaste. La résolution n’est elle pas extraordinaire ?
-Je ne sais pas, répondit Aaronson. Si mon téléviseur me donnait une image aussi floue, je crois que j’irais sonner les cloches à mon installateur.
-Dix mille années-lumière, colonel ! Et nous arrivons à distinguer les continents !
-Je dois reconnaître que ça fait une jolie aquarelle.
-Nous captons aussi les ondes radios, expliqua un astronome. Les Goa’ulds étaient très bavards. Apparemment, une attaque est imminente.
-Une attaque ? réagit le militaire.
-Sur l’écran, colonel, le détrompa Presley. A l’époque de Râ. En différé.
-D’accord. Pas la peine d’insister. Savez-vous qui va… qui a porté cette attaque contre la Terre ?
-Ce sont les Asgards, répondit l’astronome. D’ailleurs, regardez ! Une centaine de leurs vaisseaux viennent d’apparaître.
-Où ça ?
-Les petites taches, juste ici. Je vous mets le zoom en lecture thermique sur l’écran d’à côté.
-Ca n’a aucun sens. Si les Asgards pouvaient porter cette attaque, comment Râ…

Le colonel ne termina pas sa phrase. Comme les six autres personnes présentes, il avait le souffle coupé par ce qu’il voyait.
-Bordel de merde, dit il.
-Notre père en le Christ, dit l’astronome.
-Saperlipopette, dit Presley.
-Qu’est ce que c’était ? demanda Aaronson. L’arme des Anciens en Antarctique ?
-Je parierais plutôt sur le dispositif utilisé par Anubis contre la planète Abydos.
-Nous recevons d’autres ondes radio, dit l’astronome. Ils bénissent les yeux.
-Alors je dois avoir raison.
-Ils bénissent aussi Amalthée.
-Qui ça ? demanda Aaronson.
-Amalthée était une chèvre, répondit Presley.
-Ce n’est pas très gentil, ça, Presley.
-Je veux dire qu’il s’agissait de la chèvre qui allaita Zeus. L’enfant dieu brisa l’une de ses cornes, qui devint alors une corne d’abondance.
-Un de ces trucs toujours remplis de fruits ?
-Précisément.
-Zeus était un autre nom de Râ, n’est ce pas ?
-C’est exact. J’ignore ce qu’il faut en déduire.

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Khaïm était contrarié. Cet homme à la peau écailleuse qui se faisait appelé Lotro ne lui inspirait que de mauvais sentiments. Il s’agissait d’un… d’un… d’un marchand ! Allait-on vraiment lui permettre de louer la planète à des centaines de personnes ? Le premier ministre approuvait le projet. Certains jeunes jaffas semblaient même existés à l’idée de se donner en spectacle. Sans doute la vie au contact des humains les avait elle éloignés de la fierté la plus élémentaire. Khaïm comprenait les raisons de cet accord mais il y avait tout de même des limites. Il apprenait maintenant qu’une humaine prévoyait d’ouvrir un salon de tatouage appelé « La marque de Na’hash ». Lui-même portait sur le front cette marque, en or comme il convenait à un prima. Elle n’avait jamais été synonyme d’esclavage et d’injustice mais le symbole d’un pouvoir éclairé et sage. Et maintenant, cette humaine allait offrir contre rétribution de l’apposer là où ses clients le souhaiteraient, que ce soit sur le bras, au dessus du nombril ou sur les… C’était un sacrilège ! Une autre personne voulait ouvrir une boutique de souvenirs. Les longs bâtons en bois servant à l’entraînement des guerriers étaient peut-être aussi inoffensifs qu’un jouet lorsqu’ils se trouvaient entre les mains d’un débutant mais ce n’était pas une raison pour les vendre par lots de deux. Cet objet n’avait de sens que si on lui témoignait du respect, à commencer par celui de s’en servir effectivement pour apprendre l’art du combat. Et par « apprendre l’art du combat », il fallait comprendre un véritable parcours initiatique, sous la direction d’un vrai maître, fort éloigné du club de sport qu’un jaffa avait osé ouvrir. Mais ce qui avait vraiment mis Khaïm hors de lui, c’était la poupée en peluches que lui avait présenté Lotro.
-Alors ? demandait le serrakin. Ressemble t’elle à un véritable symbiote goa’uld ?
-Ecoutez-moi bien, dit le jaffa sur un ton de barrage prêt à céder sous la pression, j’ai moi-même tué le printa qui vivait dans ma poche ventrale, juste avant de commencer à employer la trétonine. Ce n’était pas la progéniture de Na’hash mais celle de Yu. Je l’ai retiré de mon ventre et je l’ai brisé en deux, comme j’ai brisé les chaînes de la servitude. Qu’en pensez-vous ?
-J’en pense que vous devriez consigner tout ça par écrit, ou mieux, sur enregistrement. Ca se vendrait bien.

C’est ainsi que monsieur Lotro s’était retrouvé à l’infirmerie avec une méchante douleur à la mâchoire, tandis que Na’hash s’excusait pour l’attitude de son prima. Pendant ce temps, un jeune jaffa venait d’avoir une idée. Il savait fabriquer de petits orbes de communication audiovisuelle à peu de frais. S’il pouvait leur faire diffuser la même image en boucle, par exemple celle du palais ou de la fontaine, cela ferait un bel objet à ramener chez soi, non ?
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MessageSujet: Re: Sur les traces d'Amalthée   Sur les traces d'Amalthée EmptyVen 7 Sep 2007 - 19:58

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La vallée des rois. De nombreux pharaons de l’Egypte ancienne y avaient fait creuser leur tombeau. Creuser et non élever, car ceux là avaient dû juger que les vaisseaux goa’ulds disposaient déjà de suffisamment de pistes d’atterrissage. Lorsque les travaux d’une nouvelle tombe étaient amorcés, les prêtres et les architectes ne savaient généralement plus où c’étaient déroulés les travaux des précédentes. Il n’était donc pas rare que la dernière demeure d’un pharaon comprenne un couloir traversant de part en part les appartements d’un souverain antérieur. Ainsi, au fil des générations, la vallée était devenue un vaste réseau de salles souterraines. Dans un vain espoir de décourager les pilleurs de tombes et les égyptologues, les bâtisseurs avaient doté leurs réalisations de faux murs dissimulant des compartiments secrets, rendant l’ensemble d’autant plus complexe. Depuis peu, des études étaient réalisées sur le sous-sol de la vallée à l’aide de techniques modernes basées sur la propagation des ondes. Les scientifiques parvenaient à obtenir une modélisation en trois dimensions de ce monde enfouis.

Pourtant, aucun des appareils impliqués n’aurait jamais pu repérer ce que l’Odyssée venait de découvrir. D’ailleurs, tout ce que les détecteurs du vaisseau spatial étaient en mesure de voir était que quelqu’un avait cherché à leur dissimuler une partie du sous-sol. Le cas s’était déjà présenté lorsque la nouvelle équipe SG-1 s’était lancée sur les traces de Merlin l’enchanteur. La téléportation asgard ne fonctionnant pas dans ce brouillard artificiel, l’exploration des locaux n’avait été possible que grâce à la présence d’anneaux de transport, et c’était une nouvelle fois le cas. Les agents Jones et Mulder, du NID, étaient habitués aux arrivées soudaines dans des lieux sombres et sentant le renfermé. Ils étaient également habitués aux sols jonchés de cadavres, comme ils étaient habitués aux murs balafrés d’impacts. Cependant, d’habitude, ils essayaient de ne pas arriver plusieurs millénaires après la petite fête.
-Tous ces squelettes sont humains, constata Jones. Certains ont une ossature de symbiote goa’uld repliée sur elle-même en dessous des côtes, tandis que d’autres ont cette même ossature enroulée autour de la colonne vertébrale au niveau de la nuque. Des jaffas et des hôtes.
-Je crois savoir pourquoi l’or est si rare sur Terre, commenta Mulder. Les Goa’ulds ont utilisé presque tout le stock pour tapisser leurs murs.
-C’est bien possible. En attendant, ils se sont donnés beaucoup de mal pour cacher deux malheureuses salles, dont une dédiée aux anneaux de transport.
-Ce socle, là, devait servir de piédestal à un objet quelconque. Tu paries combien qu’ils se sont entretués pour sa possession ?
-Il me parait quand même un peu petit pour avoir supporté l’arme d’Abydos.
-D’après les astronomes sur p4x-986, le tir venait de cette vallée. Si leurs calculs sont faux, alors la présence de cet endroit est une sacrée coïncidence.
-Pas tant que ça. Je suis sûr qu’on pourrait trouver des tas d’autres vestiges goa’ulds en Egypte.
-Hum… Tu as raison à propos des dimensions. En fait, tout cet endroit est trop petit par rapport au volume dissimulé par le système de brouillage. Il doit y avoir d’autres pièces. Cherchons un passage.

Les goa’ulds ornaient souvent les parois d’une impressionnante collection de hiéroglyphes gravés dans l’or. Des boutons se trouvaient parfois dissimulés parmi ces gravures et les agents du NID finirent par en trouver un. Lorsqu’ils le firent pivoter, cela actionna un mécanisme qui déplaça un pan entier du mur. De l’autre côté se trouvait une salle dont la décoration ne s’accordait pas avec le reste du complexe.
-Ca ressemble à un laboratoire, dit Jones.
-Un laboratoire comme ceux sur Atlantis, précisa Mulder.
-Les trous sur cet appareil m’évoquent quelque chose, pas toi ? ajouta Jones en pointant sa lampe torche.
-Les yeux de l’arme d’Abydos, oui. Les astronomes avaient vu juste.
-Alors c’est ici que Râ aurait découvert l’un des piliers de la renaissance des Goa’ulds ? Si tu veux mon avis, cette base doit pouvoir faire émerger un canon en surface, ou quelque chose comme ça.
-C’est probable, dit Mulder d’un air songeur. Le socle de la salle précédente devait avoir son importance. Pourtant, il a visiblement été construit par les Goa’ulds. Quelle sorte de périphérique de leur cru les Goa’ulds pouvaient-ils bien annexer à une technologie des Anciens ?
-J’ai mon idée là-dessus. Cette arme avait un long temps de chargement, n’est-ce pas ? Comment les Anciens l’alimentaient-ils ?
-Sans doute avec un EPPZ.
-Râ avait un EPPZ, non ?
-Il en avait un mais ne savait pas de quoi il s’agissait, répondit Mulder avant d’afficher une expression de brusque compréhension. Oh, alors tu penses que les Goa’ulds ont connecté une de leurs propres sources d’énergie ? Mais que pouvaient-ils bien avoir d’aussi puissant qu’un EPPZ ?
-Qui te dit qu’il s’agissait d’une chose aussi puissante qu’un EPPZ ? Elle était peut-être beaucoup plus puissante encore.
-Oh, allons donc, dit Mulder sur un ton exprimant son incrédulité. Tu surestimes les serpents, mon vieux.

Mulder entendit une détonation. Lorsqu’il baissa les yeux sur son ventre, une tache rouge envahissait sa chemise.
-Et toi tu nous sous-estimes, déclara Jones avec un regard incendiaire.
-Fils de pute, souffla Mulder en s’écroulant au sol.

Ce n’était pas les plus beaux mots à prononcer avant de mourir. Ils étaient pourtant de circonstances.

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Les Tok’râs n’utilisaient pas les sarcophages régénérateurs. Adapter un dispositif médical de conception altérane à la physiologie humaine n’avait pas été chose aisée et le résultat présentait encore quelques lacunes. Le cerveau, en particulier, semblait ne pas ressortir indemne du traitement. Dans le cas d’un symbiote, les effets pervers du sarcophage étaient encore plus prononcés que pour son hôte. Cette technologie n’expliquait pas toute la mégalomanie et toute la cruauté des Goa’ulds mais elle portait une grosse part de responsabilité. Le refus exprimé par les Tok’râs avait cependant un prix. Un hôte tok’râ pouvait vivre plusieurs siècles mais certainement pas un millier d’années et devait un jour trouver un nouveau porteur pour son symbiote. Comme, par ailleurs, les Tok’râs refusaient de prendre leurs hôtes par la force, le recrutement du nouveau porteur pouvait s’avérer problématique. Pour se faire une idée de la détresse de cette race, il fallait penser aux listes d’attente de don et remplacer le mot « organe » par le mot « organisme ». De nombreux symbiotes tok’râs avaient grand besoin d’un cœur, d’un rein, d’un poumon et de tout ce qui allait avec. La brochure publicitaire hébridane avait d’ailleurs donné à Na’hash l’idée d’un prospectus invitant les touristes à envisager l’idée d’une symbiose. Cette caractéristique des Tok’râs était également gênante durant les missions dont Na’hash était coutumier. Un tok’râ pouvait prétendre être un goa’uld pendant plusieurs décennies mais le vieillissement de son hôte finissait par le trahir. Na’hash, cependant, avait battu tous les records de durée d’une couverture. Il était parvenu à trouver deux excuses pour ses changements fréquents de visage, que les Grands Maîtres avaient gobées. La première était de nature religieuse. Ses fidèles, affirmait-il, attachaient une grande importance à la réincarnation périodique de son âme dans un nouveau prophète. Leur religion s’appuyait sur les cycles de la nature et leur dieu, tel le phénix, se devait de passer par plusieurs âges avant de renaître. La seconde était de nature perverse. Na’hash oeuvrait parmi les Goa’ulds en tant que scientifique et les puissants de l’empire attendaient de ce type de subalterne qu’il fasse montre d’une lubie. Cela les rassurait et leur donnait un sujet de discussion durant les banquets. Les appétits de l’un de ces scientifiques étaient ainsi devenus proverbiaux. Dans le cas de Na’hash, son excentricité résidait dans ses changements d’hôte. Alors que la plupart des symbiotes, même tok’râs, s’attachaient à conserver le même genre d’un hôte au suivant, Na’hash s’assurait du contraire. Il devenait une femme s’il était un homme et il devenait un homme s’il était une femme. Cela donnait lieu à des plaisanteries de mauvais goût parmi les Grands Maîtres, qui en oubliaient de s’interroger sur les liens de Na’hash avec les Tok’râs.

Le personnel du palais divin de la planète Hespéride s’en trouvait régulièrement changé. Actuellement, l’hôte de Na’hash était un homme, dont Gaëlle savait qu’il s’appelait Octave. Les domestiques du palais appartenaient donc essentiellement au beau sexe, tandis que les couloirs étaient décorés de statues aux courbes « en sablier ». Soixante ans plus tôt, Octave occupait le poste de lo’tar auprès d’une hôte féminine de Na’hash. Les statues du palais étaient alors une ode au culturisme. En ville, de nombreux grands-pères racontaient l’époque où ils apportaient son petit-déjeuner à leur déesse bien-aimée. Gaëlle savait que les « services personnels » prodigués en ce temps là par Octave à sa déesse consistaient essentiellement à… tenir son bras pour qu’elle ne tombe pas, l’aider à lire les petits caractères, refaire la teinture de ses cheveux et lui nettoyer son dentier. Dans la mesure où Octave devait plus tard accepter de ne faire plus qu’un avec Na’hash, c’était sans doute mieux ainsi. Sauf accident, Octave survivrait à Gaëlle. S’il n’était un secret pour personne qu’elle partageait ses nuits, les rumeurs qui attribuaient sa promotion à ce seul talent étaient pure calomnie. Organiser la bonne marche d’un palais et de son rayonnement demandait un esprit méticuleux et Gaëlle se disait parfois que le dieu oublierait son symbiote s’il n’était solidement accroché à son hôte.

La réorganisation apportée par le contrat hébridan s’accompagnait d’un surcroît de paperasse. Gaëlle le jugeait excessif. Le premier ministre demandait sans cesse conseil sur tout. On lui avait pourtant expliqué que le rôle du palais dans la marche du pays se devait d’être dorénavant plus limité, le vrai pouvoir revenant aux institutions élues. Le concept semblait cependant avoir du mal à s’imposer. Il fallait reconnaître que chaque hespéridien avait suffisamment de soucis sans devoir en plus se préoccuper des questions d’Etat. Na’hash s’était toujours très bien acquitté de son travail, celui de faire tourner le monde, alors pourquoi imposer maintenant cette corvée au peuple ? C’était là une opinion que Khaïm partageait avec de nombreuses personnes. Gaëlle, pourtant, était convaincue des bienfaits de la démocratie. Elle songeait de plus en plus à se présenter aux prochaines élections.
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MessageSujet: Re: Sur les traces d'Amalthée   Sur les traces d'Amalthée EmptyVen 7 Sep 2007 - 19:59

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Le colonel Aaronson était assis dans la salle de briefing du SGC. Lorsque le NID avait pris le relais dans cette affaire de flotte asgarde détruite, le militaire avait espéré ne plus en entendre parler. Les choses ne se déroulaient malheureusement pas pour le mieux. Il y avait donc dans la vallée des rois un complexe souterrain datant de l’époque où les Anciens vivaient sur Terre. Les Goa’ulds, probablement sous l’autorité de Râ, avaient autrefois trouvé les lieux et en avaient augmenté le volume. D’après les techniciens du NID, le complexe altéran abritait une arme, tandis que l’une des salles supplémentaires servait à alimenter le complexe. De nombreux éléments du dispositif manquaient cependant à l’appel. A commencer par les « yeux » de l’arme, dont le NID et le SGC savaient pertinemment qu’ils avaient été partagés entre divers Grands Maîtres avant qu’Anubis les réunissent à nouveau pour faire de son vaisseau un plagiat de l’Etoile Noire, qui avait d’ailleurs été détruit. Un autre élément manquant était le cœur de la centrale énergétique ajoutée par les Goa’ulds. Sa disparition semblait remonter à la même époque que celle des yeux. Enfin, les ordinateurs du complexe avaient été dépouillés de leurs cristaux. Ceci, en revanche, semblait être une subtilisation très récente, si l’on en prenait la poussière pour témoin. Par ailleurs, les morts habitaient ce lieu. La plupart des cadavres se résumaient depuis longtemps à des os mais le corps encore chaud de l’agent Mulder apportait un éclairage écarlate sur la disparition des cristaux informatiques. La balle assassine était d’un calibre employé par les agents du NID. L’équipier de Mulder, l’agent Jones, était introuvable. La piste du Trust, l’organisation goa’uld sévissant actuellement sur Terre, était évidemment privilégiée. Un scénario plausible était que Jones, corrompu ou pris pour hôte, avait tué Mulder avant de s’emparer des cristaux et de fuir par les anneaux de transport, un vaisseau goa’uld occulté se tenant prêt en orbite. La vraie question était de savoir quels avantages les Goa’ulds pourraient tirer des informations contenues dans ces cristaux.
-Ils savent aussi bien que nous que les yeux n’existent plus, déclara le général Landry. Je ne les crois pas en mesure de créer de nouveaux yeux d’après les données, pas plus qu’ils ne sauraient construire un EPPZ d’après leur piratage de l’ordinateur d’Atlantis.
-Voila comment je vois les choses, commença Presley. Il y a dix mille ans, alors que les Anciens perdaient la guerre contre les Wraiths dans la galaxie de Pégase, une autre guerre faisait rage dans la Voie Lactée, opposant les Goa’ulds à leurs ennemis de cette époque. Les Asgards se trouvaient alors vraisemblablement à la tête d’une prémisse de l’Alliance des Quatre. Les Goa’ulds perdaient la guerre et, à leur retour sur Terre, les Anciens auraient pu découvrir un monde laissé à lui-même en bordure d’une galaxie épurée de la menace goa’uld. Malheureusement, Râ arriva sur Terre quelques années avant le retour des Anciens et prit possession des reliques altéranes dont la planète devait à cette époque être richement pourvue. Ceci, beaucoup plus qu’un nouveau réservoir d’hôtes, dut permettre à Râ de renverser le cours du conflit. Notre planète devint un bastion imprenable dont les Goa’ulds firent leur profit. L’un des piliers de cette invulnérabilité devait être l’arme dont nous discutions. Celle-ci se constituait des « yeux » et d’une source d’énergie. Les Goa’ulds, ignorant l’usage d’un EPPZ, avaient dû eux-mêmes associer cette source d’énergie au reste de l’arme. Bien plus tard, lorsqu’une révolte éclata sur Terre, chassant les Goa’ulds vers l’empire galactique qu’ils avaient restauré, ils emportèrent sûrement avec eux tout ce qu’ils purent, y compris les yeux et la source d’énergie. Les Grands Maître, d’une façon ou d’une autre, partagèrent entre eux ce trésor. Récemment, Anubis a réunis les yeux, etc… Mais rien ne nous dit qu’il ait utilisé la source d’énergie. Elle pourrait donc toujours exister, quelque part dans la Voie Lactée, et susciter la convoitise. Il est possible que les Goa’ulds en aient perdu la trace et que nous venions involontairement de les remettre sur la piste.
-Tout cela est très spéculatif, docteur Presley, critiqua Landry.
-Je m’appuie essentiellement sur un message intercepté par p4x-986, monsieur. Il y était question d’Amalthée. Je ne puis m’empêcher de voir une relation entre le mythe de la corne d’abondance et cette source d’énergie. Appelez ça l’école Jackson.
-Si je puis me permettre, mon général, intervint Aaronson, nous avons rarement demandé aux Asgards leur opinion sur tel ou tel vieux problème dont ils conservaient pourtant le souvenir. A présent, ils sont morts. Toutefois, nous avons encore dans la galaxie des relations susceptibles de nous éclairer sur cette affaire. Ce n’est pas que rendre visite aux Tok’râs m’enchante particulièrement mais ils savent sûrement quelque chose.
-Je partage votre avis, colonel, approuva Landry. Vous irez donc avec votre équipe sur une planète tok’râ.

Deux heures plus tard, le colonel Aaronson émergea de la porte des étoiles au milieu d’une forêt. La végétation en était luxuriante mais d’un noir d’encre. De la neige était abondamment tombée et le ciel était encore d’un blanc laiteux. Les rares touches de couleur apparaissant ici et là semblaient presque déplacées. SG-4 se composait du colonel Aaronson, du docteur Presley, du capitaine Loneway et du soldat première classe Redshirt. Il manquait à l’équipe une présence féminine et ces hommes n’avaient pas le talent de SG-1. Ils étaient cependant loin de faire honte au SGC. Alors qu’ils avançaient parmi les arbres, ils entendirent une brève toux. C’était clairement une toux volontaire et une façon de dire « Je suis là ». Plus exactement, c’était une manière de dire « Je suis là mais vous ne me voyez pas, alors applaudissez l’artiste ».
-D’accord, dit Aaronson. Nous sommes très impressionnés par votre art du camouflage. Bon, alors, vous êtes où ?
-Juste ici, répondit un homme en se détachant du décor.

C’était comme regarder l’un de ses dessins destinés à tromper l’œil. On voyait une image, celle en noir et blanc d’une forêt, puis, en plissant les yeux et en jetant un regard en biais, on arrivait à reconnaître un homme se tenant entre les arbres. Il était vêtu de l’uniforme des Tok’râs mais avait échangé le jaune sable contre diverses nuances de gris.
-Bonjour à vous, tauris, déclara t’il. Je suis Noé, hôte de Deucalion.
-Très amusant, commenta Presley.
-Il ne faut jamais perdre une occasion de s’entraîner.
-Je parlais de votre nom. Deucalion est une figure de la mythologie grecque. Zeus, courroucé par les crimes de l’humanité, inonda le monde. Deucalion se réfugia à bord d’un bateau et repeupla les terres lorsque les eaux s’en retirèrent. Par ailleurs, on trouve le personnage de Noé dans…
-On m’a déjà fait la remarque, dit Noé avec mauvaise humeur. Je vous assure qu’il s’agit de mon vrai nom. Veuillez à présent me suivre.

Le tok’râ mena SG-4 jusqu’à un tapis de feuilles noires enneigées. Il actionna un appareil à sa ceinture et des anneaux de transport surgirent des feuilles. Le groupe se retrouva dans une salle souterraine aux murs cristallins. Il y faisait aussi froid qu’en surface.
-Nous réfrigérons cette salle pour que la neige ne fonde pas, expliqua Noé. Une flaque d’eau trahirait la présence des anneaux. Nous allons maintenant dans le couloir adjacent qui, lui, est chauffé.
-Astucieux, reconnut Aaronson tandis qu’ils avançaient. Mais pourquoi continuez-vous à vous cacher ? Je ne pense pas que ce soit très efficace contre les détecteurs oris.
-Les Oris ne sont pas nos seuls ennemis. De nombreux jaffas semblent déterminés à tuer tous les symbiotes qu’ils rencontrent sans se soucier de leur appartenance à notre mouvement.
-Et je suis certain qu’ils prennent votre dissimulation pour un aveu, dit Presley.
-Un aveu ? Un aveu de quoi ?
-De ce dont ils vous accusent.
-Oh, il s’agit sûrement de tous les maux du pauvre univers.
-C’est probable, en effet. Ce que je veux dire, c’est que vous allez passer votre vie à vous cacher.
-Je reconnais bien là des tauris, dit Deucalion en prenant soudain le contrôle de son hôte. A peine arrivés chez nous, vous commencez déjà à critiquer nos décisions.
-C’était un conseil d’ami.
-A ce qu’on dit, oui. Je vous présente Anise.

La jeune femme se leva de son fauteuil de cristal. Une fois encore, si le nu pouvait être porté chastement, certaines tenues intégrales relevaient de l’attentat à la pudeur. En plus des tons de gris de rigueur sur cette planète, la tok’râ semblait avoir voulu mimer en certains endroits la transparence de la glace. Les terriens firent un effort pour regarder leur interlocutrice dans les yeux.
-Je suis ravie de vous rencontrer, déclara Anise d’une voix qui, malgré les accents goa’ulds, demeurait séduisante. Voulez-vous du thé ?
-Vous êtes trop bonne, dit Aaronson.
-Ce n’est rien, voyons. Prendrez-vous un ou deux sucres ?
-Un seul, répondit Aaronson en se traitant intérieurement d’abruti.
-Deux pour moi, précisa Loneway.
-Tenez, dit Anise en leur tendant quatre tasses sur un plateau. Maintenant, dites moi le motif de votre venue.
-Nous sommes ici pour ce que nous pourrions appeler des renseignements de culture générale, expliqua Aaronson. En résumé, qui ou quoi était Amalthée ?
-Amalthée, dites-vous ? Hum… Cela t’évoque t’il quelque chose, Deucalion ?
-Il me semble avoir déjà entendu ce nom, oui. Mais cela remonte à très longtemps et c’était déjà une vieille histoire. Ahem… Je ne saurais dire.
-N’avez-vous pas une mémoire génétique ? demanda Presley.
-Notre mère Egeria a limité l’étendue de nos souvenirs pour éviter que nous soyons trop imprégnés des pensées de ses ancêtres.
-Une banque de données, en ce cas ? proposa Loneway.
-Nous nous limitons au strict nécessaire afin de pouvoir le transférer rapidement en cas d’attaque. Nos recherches, certains plans… Mais pas de grand livre d’Histoire.
-Dommage, dit Aaronson. Pardon pour le dérangement.
-Attendez, les arrêta Anise. Les Tok’râs sont en majorité les enfants d’Egeria. Notre mouvement a cependant gagné d’autres symbiotes à sa cause au cours des siècles. Nous pourrions vous mener à l’un de ceux là, qui lui possédera une mémoire génétique plus étendue.
-Il me semble hélas qu’ils sont tous occupés en ce moment, tempéra Deucalion.
-Tous sauf Na’hash.
-Tu ne vas quand même pas les envoyer chez ce traître ?
-Il ne nous a jamais trahis, Deucalion.
-Ah non ? Moi je dirais que si.
-Que s’est il passé ? voulut savoir Aaronson.
-Eh bien… hésita Anise. Vous vous rappelez peut-être la façon dont le goa’uld Imhotep avait essayé de prendre le contrôle de la rébellion jaffa ? Il avait compris la dimension messianique qu’un leader pouvait acquérir en surfant sur leur désir de liberté. Eh bien, Na’hash était lui aussi partisan de cette approche. Pour lui, il ne faisait aucun doute que notre haut conseil ne devait pas seulement vaincre les Grands Maîtres mais également prendre leur place à la tête de l’empire. Autrement, affirmait-il, ce serait la mort de tout ce que nous étions et le chaos pour la galaxie. Evidemment, il n’en a rien fait sans l’accord des autres tok’râs.
-Sauf peut-être avec les jaffas de la planète Hespéride, siffla Deucalion. D’ailleurs, il s’agit toujours de « sa » planète, non ?
-Na’hash ne suit plus les directives du haut conseil, continua à expliquer Anise. Il estime que notre mouvement à remplis ses objectifs principaux, les Goa’ulds n’étant plus au pouvoir, et que nous n’avons désormais aucun projet valable pour l’avenir. A part celui, affirme t’il, de nous éteindre lentement dans nos terriers.
-Mais môaaa, parodia Deucalion, je vais défendre mooon petit morceau de paradis à môaaa. Je vais rester actif sur la scène interplanétaire, môaaa. Et un jour, un jour, une reine goa’uld aux abois demandera asile en maaa demeure. Parce que je ne veux pas la mort de notre espèce, môaaa. Parce que j’ai une vision, môaaa.
-Cela suffira, Deucalion. Je pense qu’ils ont saisi ton portrait de Na’hash.
-Il nous intéresserait cependant de le rencontrer, déclara Aaronson.
-Je vais vous mener à lui, conclut Anise.
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MessageSujet: Re: Sur les traces d'Amalthée   Sur les traces d'Amalthée EmptyVen 7 Sep 2007 - 20:00

Quelques instants plus tard, un vortex se forma sur la planète Hespéride. On avait placé un pilier métallique de chaque côté devant la porte des étoiles. Une sonnerie retentit lorsque SG-4 et Anise passèrent entre ces piliers.
-Ca fonctionne ! dit un ouvrier hébridan à moitié humain qui travaillait sur l’un des piliers.
-Je vous demande pardon ? réagit Aaronson. Qu’est-ce qui fonctionne ?
-Le détecteur d’armes, répondit l’ouvrier.
-Mais… Vous le voyez bien que nous avons des armes.
-C’est justement la preuve que ça fonctionne.
-Ah. Eh bien, mes compliments pour votre excellent travail. Nous allons au palais.
-Attendez ! Pourriez-vous tirer en l’air ? C'est pour tester la fonction désamorçage.
-La quoi ?
-C’est plus qu’un simple détecteur. Il s’inspire d’une technologie tollane.

Aaronson pointa son P-90 vers le ciel et pressa la détente. L’arme rendit un son de pétard mouillé.
-Impeccable, sourit l’ouvrier.
-Vous avez bousillé nos armes ? s’exclama Aaronson.
-Casse pas la tête, mec. Y aura bientôt des stands de tir avec des chasseurs de la mort en carton et tout le toutim.
-Hein ? Mais que se passe t’il ici ?
-Ca sera la planète du rêve et de l’aventure, mec. Seulement, « en toute sécurité », dit l’ouvrier en mimant les guillemets avec ses doigts.
-Nous sommes en terrain ami, colonel, dit Anise en se mettant en route vers le palais.

L’entrée en était gardée par des jaffas mais ils saluèrent Anise et s’écartèrent de son chemin. Le colonel Aaronson fronça les sourcils en découvrant la décoration intérieure.
-Cela va peut-être vous sembler bizarre, préambula t’il, mais on m’a récemment conseillé de me méfier des tapisseries vertes brodées d’argent.
-Na’hash est fils de la reine goa’uld Echidna, expliqua Anise. Cela rassurait les Grands Maîtres de voir Na’hash afficher ses couleurs familiales. Il les garde maintenant par habitude.
-C’est justement d’Echidna et de sa marmaille qu’on m’a dit de me méfier.
-Les goa’ulds de sa progéniture sont de vrais monstres. Quoi qu’en dise Deucalion, Na’hash est un tok’râ. Il m’est arrivé de l’appeler mon ami et ce n’est pas un mot que les Tok’râs emploient à la légère.
-Entendu, soupira Aaronson. Je tacherai de ne pas me montrer superstitieux.

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Le docteur Presley se trompait sur un détail. Les Goa’ulds n’avaient jamais perdu la trace de la corne d’abondance. Ils savaient précisément où et quand elle avait été détruite, bien avant la mort de Râ. Le général Landry, lui, aurait été surpris d’apprendre la puissance de cette corne et le fait qu’il s’agissait d’une création goa’uld. Certes, l’idée venait des Anciens, mais c’était bien les Goa’ulds qui avaient concrétisé le projet. Hélas, Râ avait fait tuer les scientifiques pour qu’ils emportent dans la mort leur secret. Le Grand Maître Suprême avait évidemment regretté cette décision après la destruction de la corne. Aujourd’hui, les données de la station altérane apportaient aux Goa’ulds l’espoir de créer une nouvelle corne, même sans l’aide précieuse d’Amalthée.

Le principe était relativement simple. Il était possible de pousser la matière à se changer en antimatière. Un simple contact avec plus de matière transformait alors l’ensemble en lumière. Un simple grain de sable. Une simple goutte d’eau. Au lieu d’extraire le potentiel du vide, on invoquait l’énergie phénoménale sommeillant en chaque objet.

Depuis l’espace, Némausus contemplait un planétoïde aussi peu favorable à la vie que Pluton. Un champignon atomique punaisait la position de la dernière plateforme test. Evidemment, se disait il, c’était comme pour les intempéries. Après la sécheresse venaient les inondations.
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MessageSujet: Re: Sur les traces d'Amalthée   Sur les traces d'Amalthée EmptySam 8 Sep 2007 - 2:18

Que nenni, que nenni, nul erreur d'aiguillage. Même s'il est un peu perturbant - du moins pour mon esprit maniaque - de passer d'un format à l'autre, ce type de chapitrage présente indéniablement un certain intérêt. C'est amusant, mais ton style d'écriture me rappelle celui de Robin Hobb dans sa saga "Les Aventuriers de la Mer"... En particulier ce personnage, Na'hash, que j'apprécie à défaut d'approuver.
Quand au ton décalé, il est là et bien là, sans pour autant sortir des limites. Il reste dans le prolongement de "Space Race" (7x08) ou "The Ties That Bind" (9x04), ou l'on voit tout d'abord l'opportuniste commercial des Hébridans et la réorientation professionnel des Jaffa les moins "strictes".

Je suis un peu sceptique à l'idée que les Goa'uld d'il y a 10 000 ans se soient avérés capables de créer une source d'énergie plus puissante qu'un ZPM. J'attends d'obtenir davantage d'informations à ce sujet.

Excellente idée, que de suggérer qu'Egéria ait limitée la mémoire génétique de ses enfants afin qu'ils ne conservent pas les mauvaises habitudes de leurs pairs. Tout à fait cohérent avec les pouvoirs des reines présentés dans la série, en plus.

Pour ce qui est de l'histoire en elle-même, je ne saurais pour le moment juger de sa qualité, puisqu'elle commence à peine et que tout les éléments ne sont pas encore en place. Mais les références à Echidna et aux Oeils Divins augurent d'un grand bouleversement...

EDIT : Je me permets également de te proposer cette image : ta bannière, ou j'ai retouché les contours de la Warp Zone pour mieux l'intégrer au ciel étoilé.

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Dernière édition par le Sam 8 Sep 2007 - 3:43, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Sur les traces d'Amalthée   Sur les traces d'Amalthée EmptySam 8 Sep 2007 - 3:06

Citation :
Le principe était relativement simple. Il était possible de pousser la matière à se changer en antimatière. Un simple contact avec plus de matière transformait alors l’ensemble en lumière. Un simple grain de sable. Une simple goutte d’eau. Au lieu d’extraire le potentiel du vide, on invoquait l’énergie phénoménale sommeillant en chaque objet.

J'ai absolument rien capté ton scientifico-blabla (rien de pejoratif dans ce terme c'est ma façon habituelle de qualifier les explications scientifiques dans SG) enfin si j'ai capté mais parce que je connais le phénomène et comment il se passe. Mais un néophyte (bon y en a pas sur le forum semble-il Wink ) n'y comprendra rien du tout.

A la base une particule rencontrant une antiparticule , il y a transformation totale de la masse en energie sous forme de rayonnement (pas que de la lumière). C'est ce que tu veux dire a priori.
Hors sans deviner ce que tu veux dire c'est absolument pas ce que tu expliques du moins clairement

Sinon malheureusement l'energie dégagée par la reaction antimatière-matière dépend de la masse engagée...et pour egaler un zpm il faudrait une masse totale (matière + antimatière) entre celle de la terre et celle du soleil (10^41 joules a 10^47 joules conversion totale masse-energie). Et on parle meme pas de la véritable énergie du vide dont certains parlent de 10^93 j au m^3.. (cela serait arcturus^^)

Après c'pas tres grave chacun fait comme il veut.


Sinon pareil que skay pour la source d'énergie :
Citation :
Je suis un peu sceptique à l'idée que les Goa'uld d'il y a 10 000 ans se soient avérés capables de créer une source d'énergie plus puissante qu'un ZPM. J'attends d'obtenir davantage d'informations à ce sujet.

Et de la même façon, i lest impossible de juger la qualité de la fic du moins au niveau de l'histoire, vu son avancée encore balbutiante, j'attends la suite^^

Mais aucun reproche a faire c'est même agreable a lire avec des personnages attachants ou interessants au choix
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MessageSujet: Re: Sur les traces d'Amalthée   Sur les traces d'Amalthée EmptyDim 9 Sep 2007 - 10:43

Comme mes deux camarades l'ont fait remarquer, l'idée que des Goa'ulds aient pu créer une source d'énergie plus puissante que le ZPM me surprend quelque peu. Déjà une source qui puisse l'égaler m'étonnerait, même avec si des scientifiques Lantiens auraient aidé à sa conception.

Cependant, j'aime beaucoup le style de ta fiction. Ce "tok'ra" Na’hash me plait beaucoup.

L'idée de l'observatoire basée sur une autre planète pour espionner ce qu'il se passait il y à 10 000 ans me séduit (comme j'ai du le dire la première fois dailleurs Razz).

Sinon, pour le procédé de génération d'énergie basé sur l'annihilation, ketheriel a déjà parlé Razz.

Voilà, bonne continuation à toi !Wink
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MessageSujet: Re: Sur les traces d'Amalthée   Sur les traces d'Amalthée EmptyMar 11 Sep 2007 - 19:08

Skay-39 a écrit:
C'est amusant, mais ton style d'écriture me rappelle celui de Robin Hobb dans sa saga "Les Aventuriers de la Mer"...
Je ne connais ni cette saga ni son auteur.
Skay-39 a écrit:
Na'hash, que j'apprécie à défaut d'approuver
webkev a écrit:
Ce "tok'ra" Na’hash me plait beaucoup.
J'avais deux options pour décrire Na'hash: un "goa'uld pas trop cruel" ou un "tok'râ un peu roublard". Le mode de symbiose étant selon moi le caractére déterminant, la seconde option m'a semblé plus judicieuse.
Skay-39 a écrit:
Excellente idée, que de suggérer qu'Egéria ait limitée la mémoire génétique de ses enfants afin qu'ils ne conservent pas les mauvaises habitudes de leurs pairs.
Je suis incapable de me souvenir de l'épisode mais il me semble que Carter a en une occasion évoqué la façon dont les Tok'râs s'étaient déchargés d'une partie de leur patrimoine génétique.
Skay-39 a écrit:
Je me permets également de te proposer cette image : ta bannière, ou j'ai retouché les contours de la Warp Zone pour mieux l'intégrer au ciel étoilé.
Merci beaucoup. J'ai fait les remplacements.
ketheriel a écrit:
J'ai absolument rien capté ton scientifico-blabla
Tant mieux. Le technoblabla est fait pour ça. alien
ketheriel a écrit:
Sinon malheureusement l'energie dégagée par la reaction antimatière-matière dépend de la masse engagée...
Le fameux E=mc^2, oui.
ketheriel a écrit:
pour egaler un zpm il faudrait une masse totale (matière + antimatière) entre celle de la terre et celle du soleil (10^41 joules a 10^47 joules conversion totale masse-energie).
Et ils ont quand même besoin de trois ZPMs pour faire voler Atlantis? Suspect Je veux bien que la cité soit grande, mais de là à ce qu'un dégagement d'énergie supérieur à celui d'une nova ne suffise pas à l'arracher du sol... Bon, de toute manière, c'est un goa'uld qui parlait et ça n'a pas beaucoup d'importance pour la suite de l'histoire.
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MessageSujet: Re: Sur les traces d'Amalthée   Sur les traces d'Amalthée EmptyMar 11 Sep 2007 - 19:14

sylvouroboros a écrit:
ketheriel a écrit:
pour egaler un zpm il faudrait une masse totale (matière + antimatière) entre celle de la terre et celle du soleil (10^41 joules a 10^47 joules conversion totale masse-energie).
Et ils ont quand même besoin de trois ZPMs pour faire voler Atlantis? Suspect Je veux bien que la cité soit grande, mais de là à ce qu'un dégagement d'énergie supérieur à celui d'une nova ne suffise pas à l'arracher du sol... Bon, de toute manière, c'est un goa'uld qui parlait et ça n'a pas beaucoup d'importance pour la suite de l'histoire.

En fait, un seul ZPM suffit à faire décoller la cité. Il ne faut pas oublier qu'Atlantis n'est pas préssurisée, l'utilisation de son bouclier est inévitable. Donc, c'est plutot à cause de l'extrême efficacité du bouclier qu'ils ont besoin d'un ZPM, vu son fonctionnement (sans condensateur, énergie puissée dans l'EPPZ directement injectée dans les générateurs du champ de force). De plus, ce champ de force s'applique dans les deux directions, cad intérieur (empêche l'atmopshère de s'échapper) et extérieur.
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MessageSujet: Re: Sur les traces d'Amalthée   Sur les traces d'Amalthée EmptyMar 11 Sep 2007 - 20:17

Citation :

En fait, un seul ZPM suffit à faire décoller la cité. Il ne faut pas oublier qu'Atlantis n'est pas préssurisée, l'utilisation de son bouclier est inévitable. Donc, c'est plutot à cause de l'extrême efficacité du bouclier qu'ils ont besoin d'un ZPM, vu son fonctionnement (sans condensateur, énergie puissée dans l'EPPZ directement injectée dans les générateurs du champ de force). De plus, ce champ de force s'applique dans les deux directions, cad intérieur (empêche l'atmopshère de s'échapper) et extérieur.
Surtout qu'entre temps il y a eu le rayon asurans qui s'amusait a vider tres rapidement le zpm.

Et il n'avait qu'un seul zpm^^

Citation :
Tant mieux. Le technoblabla est fait pour ça. alien
Mouais je suis pas trop partisan du technoblabla comme cela. Je prefere comme dans SG qu'il soit dit quelque chose de faux ou de flou que quelque chose qui ne veut rien dire. enfin bref chacun son parti de toute façon c'est un choix. Wink
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MessageSujet: Re: Sur les traces d'Amalthée   Sur les traces d'Amalthée EmptyVen 14 Sep 2007 - 20:42

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La Voie Lactée était vaste. Devant ses proportions, les mathématiques pouvaient fournir des valeurs numériques mais l’intuition humaine n’était définitivement pas de taille. Du temps de l’empire goa’uld, celui-ci était pourtant réputé s’étendre à travers toute la galaxie. Plutôt qu’un mensonge, c’était là une vérité propre à induire en erreur. Il était exact que des planètes sous domination goa’uld existaient d’un bout à l‘autre de la galaxie. Il était exact que les Grands Maîtres avaient fait établir une carte voielactienne ressemblant à une mousse savonneuse dont chaque bulle aurait été le territoire d’un goa’uld donné. Dans les subespaces, les vaisseaux ne se déplaçaient pas plus vite mais les distances elles-mêmes étaient plus courtes, ce qui n’avait que des avantages. Il était exact que les moteurs hyperspatiaux les plus sophistiqués de l’empire autorisaient la traversée complète de la Voie Lactée en quelques mois. Il y avait pourtant un bémol à tout ceci. Pour les Goa’ulds, l’établissement d’un plan de vol se résumait presque toujours à une conversion de coordonnées de chappa’aï. La propulsion hyperspatiale impliquant un déplacement hors phase, le trajet s’effectuait de surcroît en ligne droite, le vaisseau passant au travers des obstacles sans les toucher et le plus souvent sans les voir. Cette méthode ne se prêtait guère à l’exploration de mondes nouveaux et étranges. Si les Goa’ulds devaient découvrir d’autres vies et d’autres civilisations, c’était forcément là où les Anciens étaient déjà allés auparavant. Le domaine spatial d’un Grand Maître contenait ainsi des planètes dont les Goa’ulds n’avaient jamais eu connaissance et dont la technologie était pourtant propre à susciter leur plus avide convoitise. Conscients de ce problème, les parasites avaient parfois essayé de compléter leurs cartes en effectuant des haltes aléatoires ici et là dans la galaxie. Dans la quasi-totalité des cas, leurs découvertes se résumaient alors à des cailloux dénués de la moindre once de vie. Une rencontre fortuite entre deux vaisseaux demeurait également possible mais deux acariens déambulants sur le parking d’une grande surface avaient peut-être plus de chances de se croiser. C’était ainsi que des royaumes interplanétaires entiers existaient dans la galaxie, extérieurs à l’empire goa’uld bien que géographiquement en plein cœur de ce dernier. L’espace économique hébridan, par exemple, ne se trouvait pas hors des frontières goa’ulds, mais bien caché derrière la mention « ici, probablement des cailloux ».

La planète Hespéride était à la fois sur le territoire de Yu et sur une voie commerciale hébridane. Depuis que le Grand Maître était mort et que les Hébridans connaissaient l’utilité des chappa’aïs, Na’hash avait rattaché sa planète à l’espace économique.

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C’était une grotte aménagée, quelque part sur la face cachée de la Lune. Entre ses murs, un homme se tenait accoudé à une vitre. L’individu mesurait un mètre soixante-cinq. Une musculature sans prétention modelait sa peau grisâtre, aussi dénuée de pilosité qu’abondamment pourvue en veines bleutées. Il portait un crâne démesuré au dessus de deux yeux intégralement noirs. Il était nu mais n’avait rien à cacher. Du moins, rien d’attractif. L’homme s’arracha à la contemplation du paysage stérile et se tourna vers la femme à ses côtés. Physiquement, elle était d’une grande beauté. Le mauve à lèvres, le mascara orange, le masque de poudre blanche pour lequel on avait sans doute embauché un plâtrier, la coiffure façon Marge Simpson et la robe entièrement cousue en peaux de condamnés à mort ne mettaient cependant pas ce charme en valeur. Un goa’uld avait un jour déclaré qu’un symbiote devait montrer sa beauté intérieure quels que soient les traits de son hôte. Ici, le pari était gagné. Lorsque l’homme caressa tendrement la joue de la jeune femme, deux yeux de ténèbres contemplèrent un instant deux yeux phosphorescents. Puis la femme parla et, malgré ses intonations goa’ulds, sa voix se révéla d’une irrésistible séduction, comme si la reine avait préféré les ondes sonores aux phéromones ou, en l’occurrence, à un miroir.
-Quels sont tes plans, Loki ? demanda t’elle.
-Ce que nous avons trouvé ici est trop précieux pour être gâché, répondit l’homme.
-Mais elle est si faible. Ce fléau qui ronge sa chair… Elle mourra aussitôt arrachée à la glace. Le sarcophage ne pourra rien pour elle. Cette maladie puise sa force dans les outils médicaux.
-Alors elle aura besoin de l’un de tes enfants, Angrboda. Un symbiote goa’uld peut la maintenir en vie.
-Ca n’aura qu’un temps. Elle finira par emporter le symbiote dans son trépas.
-Aucune importance. Elle devra vivre assez longtemps pour nous révéler quelques uns de ses secrets. Quelques uns des secrets des Anciens.
-Son esprit sera brumeux, précédent son corps dans la mort. Le symbiote pourra extraire une certaine somme de connaissances mais… sans doute pas grand chose.
-Mais qui pourra dire combien exactement ?
-Comment cela ? demanda la femme en plissant les yeux.
-J’ai promis de ne jamais divulguer le peu que les Anciens nous ont enseigné depuis leur retour. Il s’agit d’une promesse absurde mais la punition pour l’avoir refusée ou enfreinte serait terrible. Si seulement Thor voulait bien se décider à comprendre que les Goa’ulds sont le seul véritable remède à notre dégénérescence… Il est important que ton peuple survive, Angrboda. Tu dois obtenir juste assez d’informations de cette Ancienne pour que nous puissions la tenir responsable de ce que moi je vais te révéler.
-Voila qui semble plus prometteur, sourit la goa’uld en posant ses mains sur les épaules du asgard.
-Thor pense que Râ aura bientôt épuisé sa puissance de feu. Une grande offensive sera alors menée. Tâchons de surprendre le Commandant Suprême et veillons à ce que l’Histoire retienne le nom d’Amalthée plutôt que le mien.
-Tu as toujours de merveilleuses idées, Loki, dit la reine avant d’embrasser son amant.

A quelques pas des amoureux se trouvait une étrange armoire. Une femme dormait à l’intérieur, prise dans un glaçon. Les symboles sur le mur indiquaient qu’elle s’appelait Amalthée, qu’elle était altérane et que le fléau l’avait atteinte. Elle s’était endormie dans l’espoir qu’à son réveil un remède aurait été découvert. Le mur ne disait rien du décollage d’Atlantis.

L’esprit de Na’hash se tenait debout devant les symboles. Il sentit une présence dans son dos. Lorsqu’il se retourna, le asgard n’était plus là mais la reine goa’uld lui jetait un regard sévère.
-Salut, m’man, dit Na’hash.
-Ce n’est pas ainsi que tu dois t’adresser à moi, shol’va !
-Mes respects, ô déesse mère Angrboda, rectifia Na’hash avec emphase.
-Pour toi, mon nom est Echidna ! Ton père était le seul à pouvoir m’appeler Angrboda.
-Tu crois que papa s’est fait exploser avec le reste de son espèce ?
-Bien sûr que non ! Il ne serait jamais aussi bête !
-Dommage.
-Insolent ! Comment oses-tu ?
-Tu n’es pas ma mère. Tu n’es que son souvenir. Et si je rencontrais la véritable Echidna je me ferais un plaisir de la livrer à la république jaffa.
-Trop lâche pour me tuer, hein ?
-Ca leur ferait tellement plaisir de le faire eux-mêmes. Il ne faudrait pas rater pareille occasion d’apaiser nos différents.
-Tu es la honte de ma lignée ! Un tok’râ ! cracha t’elle.

Le décor se fondit en un flou informe puis les locaux secrets de la vallée des rois apparurent autour de Na’hash. La corne était là, plantée à la façon d’un cornet de crème glacée.
-Toujours là, m’man ?
-Je serais là toute ta vie, chien !
-Tout comme le reste de mes ancêtres, à divers degrés d’oubli.
-Tu nous as tous trahis !
-Mon père aussi était un traître. Ce doit être de famille.
-C’était différent ! Ton père oeuvrait pour le bien de son espèce, même si ses congénères étaient trop bêtes pour le comprendre !
-C’est exactement ce que je fais.
-Notre espèce n’est pas malade !
-Elle l’est mentalement.
-Ce n’est…
-Il suffit ! J’en sais suffisamment.


Na’hash sortit de sa rêverie. A travers les yeux de son hôte, il vit les membres de SG-4 occupés à siroter des cocktails, confortablement assis sur les fauteuils d’un salon. Quelle impudence ! Ils… Na’hash lui-même les avait invités plus tôt à demander aux servantes ce que bon leur semblerait, en dehors d’une séance de pédicure ou de quoi que ce soit d’encore plus inapproprié. De son côté, Anise était en grande conversation avec Octave, auquel Na’hash avait rendu le contrôle de ses mouvements juste avant de se plonger dans ses souvenirs ancestraux. Le symbiote entendit les lèvres de son hôte articuler « Je pense qu’il a votre information ». Na’hash se sentait en colère. Il se sentait toujours en colère après de telles remémorations. Il avait envie de frapper la première servante qui laisserait tomber une goutte de café sur la soucoupe. Il allait encore devoir laisser le contrôle à Octave de façon prolongée, le temps que la colère s’en aille.
-Je serai toujours un goa’uld, pensa tristement Na’hash.
-Je n’en crois rien, dit Octave.
-Pardon ? s’étonna Anise.
-Non, rien. Alors donc, messieurs de SG-4, tout cela est en rapport avec l’arme aux six yeux, n’est ce pas ?

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Némausus contemplait le disque dur que l’agent Jones venait de déposer devant lui. Il contenait tout ce que le Trust avait pu apprendre sur le PWARW, un appareil développé par les Tau’ris pour éradiquer les Réplicateurs à une échelle planétaire. Le Trust s’était également approprié un fusil anti-réplicateur. Tout ceci servirait bientôt le projet dont Némausus avait reçu la charge. Le projet fiat’lux, c’était son nom, comptait faire d’une pierre deux coups avec la corne d’Amalthée. Son premier objectif était de ressusciter cette source d’énergie appréciable. Le second était de lui donner une nouvelle arme à alimenter. Cette arme serait apparentée au PWARW mais également à la corne d’Amalthée elle-même.

Certaines particules avaient pour propriété de se transformer spontanément en leur propre antiparticule et réciproquement. La corne d’Amalthée parvenait à étendre ce phénomène à la matière en général, dans le cadre confiné de son compartiment interne. Il devenait donc possible d’obtenir de l’antinaquadah, une substance prometteuse mais difficilement stockable. Les scientifiques goa’ulds travaillant sous les ordres de Némausus faisaient actuellement de leur mieux pour que l’antinaquadah s’annihile avec le naquadah au fur et à mesure de sa production, sans déclencher de réaction nucléaire incontrôlée à l’intérieur du naquadah restant. Il était cependant important qu’il y ait un surplus de naquadah dans le compartiment, car autrement l’antinaquadah attaquait les parois de la corne. Tout était ici une question de dosages. Voila où les Goa’ulds en étaient pour la corne elle-même.

Les principes du PWARW serviraient à exporter ce phénomène. Némausus ne savait pas encore quelles performances attendre du canon fiat’lux mais la perspective de changer un continent entier en antimatière n’était pas à écarter. Si tel était le cas, le potentiel destructeur de l’arme aux six yeux serait peut-être dépassé.

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Jorel s’était toujours considéré comme un homme d’honneur. Non pas de cet honneur qui vous poussait à laver dans le sang la moindre petite insulte mais de celui qui vous intimait de respecter votre adversaire. Un paysan qui, uniquement armé d’une fourche, se jetait sur un jaffa pour défendre sa famille ne pouvait pas être appelé un guerrier mais son courage méritait que lui soient épargnées des remarques comme « A quel jeu croyais-tu donc jouer, moucheron ? ». Jorel trouvait que c’était hélas une qualité rare chez les autres jaffas. Dakara n’était plus mais la république essayait de se réorganiser autour de nouveaux pôles administratifs. On y retrouvait hélas les mêmes oppositions qui avaient participé de la destruction de Dakara. La bête noire de Jorel était un jaffa nommé Zarkan. Ce dernier vouait une haine bruyante à un oranien nommé Gwark. C’était un sentiment compréhensible puisque Gwark dirigeait Oblivion, un rassemblement d’aliens divers et variés dont l’activité principale consistait à poser des bombes. Le problème était que Zarkan voyait des agents d’Oblivion partout. Tout ce qui n’était pas jaffa, humain ou goa’uld appartenait forcément à Oblivion et tout ce qui n’était pas jaffa était suspect d’une façon ou d’une autre. De l’avis de Jorel, Zarkan faisait sans le vouloir le jeu d’Oblivion, dont la propagande s’appuyait sur le racisme des jaffas.

Pour l’heure, le problème avait tout d’un cercle vicieux, puisque Zarkan utilisait les derniers méfaits d’Oblivion comme prétexte à une expédition punitive. Il n’y avait aucune preuve que la destruction récente d’un vaisseau-mére et la planète désignée par Zarkan soit liées, même si cette planète était uniquement peuplée de unas et d’oraniens. Malgré les efforts de Jorel, Zarkan avait fait voté l’envoi de deux vaisseaux-méres vers ce monde, pour une « enquête » que Zarkan comptait lui-même superviser. Jorel était cependant parvenu à se faire nommer vice chef d’enquête.
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MessageSujet: Re: Sur les traces d'Amalthée   Sur les traces d'Amalthée EmptyVen 14 Sep 2007 - 23:21

Et beh, quelle cadence de production... Tu me donnes honte de moi. Embarassed

sylvouroboros a écrit:
L’espace économique hébridan, par exemple, ne se trouvait pas hors des frontières goa’ulds, mais bien caché derrière la mention « ici, probablement des cailloux ».
J'en ai beaucoup rigolé, de ça ! hi hi Le plus fort, c'est qu'en plus d'être drôle, c'est sans doute vrai. J'adhère totalement à ta vision de l'espace Lactéen. J'ajouterais que selon moi, les Goa'uld ont également grandement contribués à diminuer le réseau des portes en en déplaçant selon leurs besoins.

Alors, le passage avec Loki et sa Goa'uld de maitresse, c'est vraiment très perturbant. Au début, j'étais un peu perdu, et maintenant... Ben, je le suis encore un peu plus, mais impatient aussi. Voila qui donne une nouvelle dimension a ta fic...

Le passage ou Na'hash parle avec sa génitrice, c'est tout à fait mémorable. Un Goa'uld issu d'un Asgard... Un Goa'uld capable de parasiter un Asgard, donc... Tu m'en avais parlé... Je ne m'attendais pas à le trouver ici.

sylvouroboros a écrit:
-Salut, m’man, dit Na’hash.
-Ce n’est pas ainsi que tu dois t’adresser à moi, shol’va !
-Mes respects, ô déesse mère Angrboda, rectifia Na’hash avec emphase.
hi hi hi hi hi hi J'aime de plus en plus ce Tok'Râ... ^^

sylvouroboros a écrit:
-C’était différent ! Ton père oeuvrait pour le bien de son espèce, même si ses congénères étaient trop bêtes pour le comprendre !
Héhé... Ca, c'est mon Athär. mrgreen

Quand au rapport entre les réplicateurs, le fusil créé par le SGC pour les combattres, l'Ancienne gelée et l'antinaquadah, je n'en ai pas compris grand chose, sinon que ça allait sans doute faire mal.

Et puis, il y à ce nouvel axe Jorel, dont on ne sait encore quoi penser, mais qui va sans doute se révéler déterminant. Les axes avec des Jaffa et des vaisseaux se révèlent toujours déterminants.

En bref et pour conclure, j'ai vraiment hâte de voir la suite de cette fic, ou même des autres, ou encore le début de la III ! De toute façon, je ne m'en lasserais jamais. peuh Et ben quoi ? Oui, je suis fan, je l'admets ! Grace
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MessageSujet: Re: Sur les traces d'Amalthée   Sur les traces d'Amalthée EmptyJeu 13 Déc 2007 - 9:20

Et oui, je rattrappe mon retard Razz

Très très bonne suite que tu nous offres là, avec ton style particulier, et ton humour dévastateur Razz

sylvouroboros a écrit:
le masque de poudre blanche pour lequel on avait sans doute embauché un plâtrier, la coiffure façon Marge Simpson
J'ai encore bien rit en lisant ce passage, vraiment tordant clap!

Juste le passage avec la corne qui me semble un peu bizarre, quand tu nous parle d'antinaquadha et de naquadha. Personnellement il me semble qu'utiliser l'hydrogène et l'antihydrogène reviendrait au même, pas besoin d'aller chercher de naquadha pour cela. Mais à part ca, tout est parfait content

Et puis en vrac :
Ce tok'ra est tout simplment génial, introduire Loki est une idée lumineuse, le faire amant d'un goa, brillant.
Mais où vas tu chercher tout ca ? Tu te rends comptes que tout auteur de fanfic est jaloux What a Face

Je ne cacherai pas que j'suis impatient d'lire la suite, alors bonne écriture Wink
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MessageSujet: Re: Sur les traces d'Amalthée   Sur les traces d'Amalthée EmptyMar 18 Déc 2007 - 14:41

C'est bizarre, cette fic me fait penser à quelque chose... scratch Il va falloir chercher à quoi ^^

Encore une histoire passionnante ; ton imagination semble n'avoir aucune limite.
On retrouve avec grand plaisir ton style, humour, cynisme, précision.

Skay a écrit:
sylvou a écrit:
-C’était différent ! Ton père oeuvrait pour le bien de son espèce, même si ses congénères étaient trop bêtes pour le comprendre !
Héhé... Ca, c'est mon Athär. mrgreen
J'allais dire la même chose biglol

Comme les autres, je suis absolument fan de Na'hash Laughing et puis j'aime beaucoup l'idée d'un Tok'Ra d'une lignée différente, comme un Tok'Ra libre, qui a choisit sa voie, qui s'est révolté...
De même le passage sur sa colère lui donne une profondeur appréciable, en plus de son humour, de son opportunisme... et de son insolence.

Marrant de retrouver ton idée du retour dans le passé par la distance ; tes scientifiques tout excités sont très drôles et très réalistes, de même que l'ennui du militaire qui les chaperonne Laughing
Quand à l'arme et la guerre entre les Asgards, elles me semblent bien mystérieuses pour l'instant...
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