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 Gate Keeper

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Haiyken
Millstone
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Millstone
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MessageSujet: Re: Gate Keeper   Gate Keeper - Page 2 EmptyLun 5 Nov 2007 - 23:32

A vrai dire, je sors d'une période où, malgré ma grande quantité de temps libre, je n'ai pas réussi à écrire une seule ligne potable dans mes fics. Maintenant que j'ai à nouveau un emploi du temps universitaire, je poursuis cette fic, et essaye de la conclure, surtout pour me détendre. Faute d'idées pour mon narrateur, j'essaye de convertir mes passages MP3 préférés en quelque chose de stargatien, si possible en les fusionnant entre eux.

Pendant ce temps, dans une autre région de la galaxie, l’USS Apollo se trouvait provisoirement en orbite autour de la planète Nox. A son bord, un soldat était allongé sur l’un des lits de l’infirmerie et, comme il se devait, n’avait pas l’air très en forme. Le major Sextant Pompidou se tenait accoudé au mur le plus proche tandis qu’un troisième militaire s’était assis sur un lit vacant et chantonnait à voix basse.
-Tous les Noxs sont là ? Les sylvestres, les lacustres, les montagnards et mes cousins ? Ca balance, yeah man ! Oh, oh, oh, oh, oh ! Dans la forêt, yeah, yeah, y a des lapins, y a des humains. Dans la forêt, yeah, yeah, les Noxs sont tous des copains…
-Je pense avoir suffisamment entendu cette chanson, soldat.
-Excusez-moi, major, mais je n’arrive pas à me sortir cet air de la tête.
-Honnêtement, soldat, je dois vous avouer que je ne voyais pas les Noxs comme ça.
-Une bande de chevelus qui connaissent les vertus des plantes. C’était bien eux.
-Je n’appelle pas ça une vertu, moi.
-Faut avouer que ça lui a fait les yeux bien rouges, à ce pauvre Jim.
-Quelqu’un s’est fait un bobo à l’œil ? demanda l’infirmière Marie-Sophie Thompson en arrivant.
-C’est le genre de chose qu’on paierait pour éviter, mademoiselle Thompson.
-Vous pouvez m’appeler MST.
-A votre guise. Alors, en résumé, nous étions en mission chez les Noxs pour les convaincre de nous aider contre l’Oritechi lorsque nous sommes tombés au beau milieu de la fête annuelle de l’arbre mojo. C’est une cérémonie où les Noxs dansent, chantent et font brûler des feuilles tombées de l’arbre en question. Malgré mes mises en garde, Jim a beaucoup trop respiré la fumée.
-Pardon, mais… Comment vous écrivez cet oritruc ?
-O-r-i-c-y. Oritechi.
-Euh…
-Le major est Français, expliqua le soldat avec un sourire gêné.
-Il faudra soigner ça. Pour votre collègue, c’est peut-être une infection. Heureusement j’ai toujours sur moi ma bouteille d’alcool à quatre-vingt dix degrés. Si vous voulez bien lui écarter les paupières…
-Ne le prenez pas mal, mademoiselle MST, mais serait-il possible d’avoir l’avis du docteur Watson, ou du docteur Schweitzer ? On ne sait jamais avec ces planètes étranges.
-Je vais voir si je les trouve. A ce propos, vous les trouvez bons médecins ?
-Aheum… Oui, assez. Donc si vous pouviez les montrer plus… Les quérir vite, pardon.
-Je reviens dés que possible.

Dans le temple de Chronos avec un h, le paladin venait d’être aisément capturé par une patrouille jaffa.
-Je croyais pourtant que les jaffas c’était du gâteau, se plaignait-il.
-Oh, vraiment ?
-Oui, les fameux jaffa cakes.
-Alors, celle là, c’est la plus mauvaise depuis celle des trois gardes. Tu paieras pour cet affront !
-Par carte ou par chèque ?
-De ta vie si notre dieu est clément ! Jaffas kree !
-Kree-ier moins fort, s’il vous plait.

La téléportation de nos personnages principaux venait de les conduire à la croisée de deux couloirs en tout point semblables à tant d’autres dans le temple. Ils étaient désormais égarés. Après plusieurs minutes passées à marcher au hasard dans le secteur, ils décidèrent de faire une halte pour se restaurer. C’est ainsi que le colonel, la physicienne et l’archéologue découvrirent que quelqu’un au SGC venait d’inventer les rations de survie aux anchois. Ils se promirent d’obtenir son identité à leur retour pour une séance intensive de critique culinaire. Le colonel essaya de faire passer le goût du poisson en mangeant des apéricubes, seulement pour découvrir qu’il s’agissait en réalité des vivres apportés par le asgard, lui seul savait dans quel récipient. Le jaffa et Tirch’l se nourrirent de biscuits de campagne dont leur peuple avait le secret, tandis que Menhirzan puisa dans les réserves de son armure, laquelle possédait un recycleur dont personne ne voulut se faire préciser la nature exacte. Orelien et Llawand’r surprirent les terriens en sortant de leurs affaires de bêtes sandwiches. Rakazai et Marc s’abstinrent de se nourrir, pour des raisons évidentes, mais Rakazai en profita pour ressouder sa tête au reste de son corps. Une vague d’inquiétude parcourut le groupe lorsqu’il s’avéra que le unas n’avait rien apporté. La question fut résolue grâce au symbiote goa’uld, dont l’aide appréciée autant qu’involontaire devait malheureusement être la dernière. Nos désormais douze compagnons reprirent leur progression à travers le temple dont le décor monotone commençait à les lasser. Au détour d’un couloir, ils finirent par croiser un homme que Llawand’r et les siens reconnurent immédiatement.
-Vous ! s’exclamèrent-ils.
-Moi ? couina Smept.
-C’est vous qui nous avez envoyés dans ce piége !
-Quel piège ? demanda innocemment le lo’tar.
-Le couloir saturé de réolase de synthèse en aérosol.
-Ah, ce piège là ? C’est que, voyez-vous, on m’a forcé. Je ne suis qu’un simple serviteur.
-Un serviteur fort richement vêtu.
-De vieux habits récupérés, je vous assure.
-Tu vas payer pour ta félonie !
-Huuum, dit Tirch’l.
-« Onie », Tirch’l, « onie ».
-J’avais pas fait attention.
-Je ne suis pas le seul traître ici, déclara abruptement Smept.
-Comment cela ? s’étonna Orelien.
-Llawand’r mérite autant que moi votre ire.
-Quoi ? Mais non, pas du tout, se défendit Llawand’r.
-Regardez un peu ce qu’il transporte dans son sac.
-Vous voyez bien qu’il essaye de nous diviser.
-Il vaut toujours mieux s’unir, reconnut Tirch’l.
-Oh, allez, dit Orelien, vide ton sac, qu’on règle cette histoire.
-Bon, très bien, voila, dit Llawand’r en étalant délicatement le contenu de sa besace sur le sol.
-Alors ? fanfaronna Smept.
-Alors quoi ?
-Ce vase !
-Ben quoi, ce vase ? C’est ma part du butin.
-C’est un vase canope ! Il contient un symbiote goa’uld ! Le père de cet harsiesis !

Un silence passa sur l’assemblée.
-De un, je ne le savais pas. De deux, me qualifier d’harsiesis, c’est totalement gratuit.
-Nan onak ? proposa le unas.
-Tu ne verras donc pas de mal à ce que le unas cale son dernier petit creux ? traduisit l’archéologue.
-Il ne pense donc qu’à manger ?
-Tu n’as pas répondu à ma question.
-Je… D’accord, j’avoue. Lorsque j’ai dit que je venais secourir mon père, c’est ce vase que je cherchais.
-Countradiou ! s’exclama Rakazai.
-Alors, ça, mon bonhomme, tu vas le regretter, prédisit Orelien.
-Pour commencer, on va effectivement offrir ce goa’uld au unas, dit le jaffa.
-Ensuite, on va s’occuper de ce type, déclara le colonel.
-Ca je peux le faire tout de suite, dit Marc en lançant un couteau sur Smept.
-J’avais l’intention de lui faire avouer où était son maître et comment l’atteindre, dit le colonel tandis que le lo’tar s’écroulait sur le sol.
-Non mais, c’est bon, j’ai retrouvé mes marques. Et pour Chronos, il s’entoure d’un bouclier imperméable même aux objets immobiles, mais il est obligé de l’abaisser pour riposter.
-Ah, très bien. Reste donc le problème de l’harsiesis.
-Je pourrais toujours vous servir. Un élément supplémentaire contre les jaffas du temple.
-Admettons. Mais on te tiendra à l’œil.

A partir de là, le groupe se rendit en un temps record dans la salle du trône. Sur le chemin, nos héros durent détruire un drone armé d’exploration de facture goa’uld. Le coup décisif fut porté par la physicienne, qui toucha le seul point faible de la cuirasse du droïde alors qu’elle tentait de le distraire en tirant en l’air. Finalement, tout ce beau monde se retrouva devant Chronos avec un h. Ce dernier se tenait sur un trône flottant à dix mètres de hauteur et descendit lentement au-devant de nos héros.
-Impressionnés par ma puissance, tau’ris ?
-Bof, mon grand-père a le même pour monter l’escalier, répondit le colonel.
-Vous ne me vaincrez jamais, car je suis invincible !
-Je connais ton point faible, Chronos, rappela Marc.
-Malédiction ! Je savais que conserver un zombie dans la salle aux contrefaçons n’était pas une bonne idée.
-Aux contrefaçons ?
-Ca, et des bricoles que je ne savais pas où ranger.
-Ah ben merci !
-Je peux toujours refuser le combat, vous savez ? Je peux me montrer très patient et attendre que vous partiez.
-C’est prévu, dit fièrement le colonel. Nous devons d’ailleurs encore remercier Marc pour cela.
-J’avoue n’avoir pas très bien compris cette partie du plan, avoua ce dernier.
-Faites juste ce qu’on vous a dit.
-D’accord. Alors, aheum… Quand j'étais petit, on m'avait dit, que dans la vie, c'est ça aussi, pour un enfant pas tellement grand, qui est assis là sur le divan. Tous ces endroits qui sont tous là. La vie qui est là et toi et tout ça. Et puis maintenant te voilà ! Et tu ne sais pas...euh ...merde. Et tu ne sais pas ce que c'est pourtant. Ah qu'est-ce que c'est que ça même et comment ? Et que la vie nous a pas dit quand, comment ou qui, pourquoi ? Excusez-moi quelle heure est-il ? Il ne faut pas ce que ne sait pas, puisque la vie car ce n'est pas ça. Moi ça va et toi ? Et pourtant, et pourtant, y'a des enfants, et des divans. Et tant et tant et tant et tout et toudelatidelitou ! Mais jamais, mais jamais, un enfant naît, et que ce serait, la vie déjà, tout da ba la.
-Je me rends ! hurla Chronos. Je me rends ! Mais par l’Olympe qu’il se taise !
-Il a tout de même tenu durant toute la première chanson, dit l’archéologue avec admiration.
-Sans ma cire à épiler dans les oreilles, nous n’aurions jamais supporté ça, affirma la physicienne. Vous voyez bien que c’était un truc utile à emporter en mission.
-Vous étiez venus pour la base ancienne, n’est-ce pas ? demanda Chronos.
-Effectivement, répondit le colonel.
-Alors veuillez me suivre, si vous le voulez bien.
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Sapho
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MessageSujet: Re: Gate Keeper   Gate Keeper - Page 2 EmptyMar 6 Nov 2007 - 8:56

3 chapitres en 4 jours cheers

Il faudrait sans doute que je relise depuis le début pour tout comprendre. Mais.
Citation :
-Je croyais pourtant que les jaffas c’était du gâteau, se plaignait-il.
-Oh, vraiment ?
-Oui, les fameux jaffa cakes.
hi hi
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Millstone
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MessageSujet: Re: Gate Keeper   Gate Keeper - Page 2 EmptySam 22 Déc 2007 - 20:29

Nos aventuriers suivirent Chronos et son h le long des couloirs vides menant de la salle du trône aux appartements seigneuriaux. Leur première rencontre avec la chambre aux extravagances gravitationnelles fut accompagnée des « C’est quoi ce bordel ? » et autres « Ah ben merde alors ! » de rigueur en pareille situation. Tandis que la fin de notre histoire approche, attardons-nous sur un instantané de l’action.

Llawand’r se tenait devant un chandelier massif posé à quelques pas du bureau. Il s’agissait certainement de la reconversion d’un portemanteau pour assemblée de députés, à moins que l’on ait cherché à recréer dans un coin de plancher ce que l’on réservait d’habitude aux plafonds de salle d’opéra. D’après le goa’uld, abaisser l’un des bras du chandelier actionnerait un mécanisme donnant accès aux locaux des Anciens. Ce n’était pas très original. Toutefois, l’astuce venait du fait que tous les bras du chandelier étaient articulés et que tous sauf un enclenchaient un piége mortel. Le colonel avait refusé de laisser Chronos se charger lui-même de la manœuvre, par crainte de son évasion, préférant confier ce travail à Llawand’r. Ceci était venu confirmer les craintes de l’harsiésis quant à sa position actuelle dans le groupe. Il devait désormais en être le membre le moins apprécié. C’était là un titre difficile à obtenir en présence du unas, du asgard, de Tirch’l et de Marc, Llawand’r ne s’étant même pas considéré dans la course jusqu’aux révélations de Smept. C’était pourtant bien lui que le colonel avait estimé être l’individu le plus indiqué pour une situation susceptible de réunir les conditions favorables à une conclusion regrettable. Llawand’r avait donc la main droite posée sur le bras de chandelier désigné par Chronos et s’apprêtait à faire jouer le mécanisme suspect.

La physicienne ne savait pas pourquoi mais cette grande salle cubique bizarre lui faisait irrésistiblement penser au docteur Rodney McKay. Il lui faudrait absolument en toucher un mot à l’astrophysicien la prochaine fois qu’elle le verrait. Elle trouvait le concept fascinant. Par contre, la moquette n’était vraiment pas du meilleur goût, surtout vue sous l’angle de la tapisserie.

Le unas contemplait Chronos avec gourmandise. Il s’était déjà offert deux symbiotes goa’ulds mais ces choses là se consommaient sans faim. Le unas savait que le reste de l’équipe n’aurait pas été surpris de le savoir préoccupé par son estomac. La vérité était que leur conversation ne lui offrait pas tellement d’autres sujets de réflexion. En d’autres circonstances, pourtant, il aurait été ravi de discuter avec l’archéologue de l’avenir des peuples unas dans une galaxie historiquement dominée par l’espèce humaine.

Orelien déshabillait la physicienne du regard. Il s’était laissé dire qu’un tollan comme lui aurait toutes ses chances avec une jolie scientifique de la Terre, pourvu qu’il lui annonce que telle ou telle théorie novatrice était en fait complètement obsolète. Son peuple donnait aux Terriens l’image d’une civilisation détentrice des mystères de l’univers, à l’instar des Noxs ou des Asgards, le glamour en plus. Par contre, Orelien éviterait de lui faire le coup de la boite à sentiments, les siens n’étant pas pour l‘heure du romantisme le plus subtil.

Menhirzan observait tout cela avec sérénité. Prisonnier de son armure aux volutes de souffre, le gadmeer ne paraissait pourtant jamais victime des événements, donnant toujours l’impression d’une personne à laquelle on pouvait s’en remettre. Il n’existait que deux choses capables de lui faire perdre ce calme méthodique, dont l’une était Tirch’l et l’autre était les escaliers.

Marc avait sorti ses verres teintés et fixait alternativement Llawand’r et Chronos. Il était certain que l’un des deux bluffait. Une partie se jouait entre les trois cerveaux et la tension était à son comble.

Tirch’l ne quittait pas des yeux une goutte de sueur tombée de la main de Llawand’r. Eclairée par la lumière chaude, elle glissait le long du bras du chandelier, épousant les formes du métal, mue cette attraction universelle qui unissait les corps…

Le asgard avait atteint un nouveau palier dans l’agacement. Les siens avaient beau souffrir d’une dégénérescence physique, ils restaient en esprit de redoutables guerriers sanguinaires dont le asgard aurait voulu voir reconnaître la valeur. Par exemple, combien parmi ces amateurs qu’il lui fallait malgré tout appeler ses compagnons avaient-ils remarqué l’escorte de jaffas qui venait d’entrer dans la pièce en poussant un prisonnier ? Dans sa jeunesse, lui-même leur aurait déjà explosé la tête.

Les pensées de Rakazai se trouvaient comme d’habitude divisées entre ce qu’il était et ce qu’il devait être. Le côté basiquement informatique de son être avait ainsi commencé à faire courir diverses simulations des événements à venir, en prenant en compte les nouveaux adversaires et l’activation imminente d’un passage secret. Une autre partie était toute entière consacrée à la reproduction des pensées qui auraient été celles du Rakazai originel dans cette situation. Celle là était donc plongée dans une réflexion intense sur le petit effet qu’aurait eu le chandelier de Chronos dans une soirée brochettes, un calcul bien évidemment prioritaire.

L’archéologue avait pris un livre sur le bureau et se tenait plongée dans sa lecture. Il y était question d’un goa’uld qui avait un jour demandé à un homme de lui offrir la vie de son fils en holocauste, cet acte devant faire preuve de sa foi. Le goa’uld avait épargné l’enfant alors que l’homme s’apprêtait à accomplir le rituel. Ce n’était pas le moment de gaspiller la marchandise mais l’homme pouvait s’estimer fier de sa décision. Plus loin, le goa’uld se trouvait en présence d’un peuple humain qui avait suffisamment fait abstraction de ses différents pour se lancer dans une grande œuvre commune devant l’élever au-dessus de sa condition actuelle. Le goa’uld avait bien évidemment châtié les vaniteux, détruisant le fruit de leur travail et semant la confusion parmi eux. L’archéologue se disait que certains livres étaient vraiment pourris par le mal dés les premiers chapitres.

Le jaffa ne pensait à rien. Il était déjà lancé dans une course en direction des intrus, sa lance levée au dessus de sa tête.

Le colonel n’avait aucune idée de la raison pour laquelle le jaffa s’était soudainement mis à courir mais il avait réagit en se laissant tomber au sol dans un gracieux mouvement circulaire, le canon de son arme décrivant une courbe vers l’entrée de la pièce.

Les pupilles incrédules de Chronos étaient baissées vers son torse. Lorsqu’il avait vu le jaffa lever sa lance, il s’était attendu à ce qu’une boule de plasma fuse en direction du meneur de l’escorte. Le rebelle semblait toutefois estimer que la mort de leur dieu était davantage susceptible de désorganiser une escorte de jaffas. Il était difficile de décrire ce qu’un goa’uld ressentait lorsque son hôte connaissait une mort violente. Techniquement, le symbiote lui-même était encore en parfaite santé. Ceci devait présenter des similarités avec l’état d’esprit d’un pilote dont l’avion se trouvait lancé dans une descente en vrille.

Profitant de la surprise qui tétanisait ses gardiens, le paladin s’était arraché à l’étreinte des jaffas. Il exerçait maintenant une pression douloureuse sur un point de son ventre, palpant le délicat mécanisme que l’Orici avait fait installer dans sa chair. Il eut à peine le temps de sentir le feu prendre naissance dans ses entrailles.

Llawand’r avait abaissé le bras du chandelier. Un rayon de téléportation balayait la pièce, emportant tout ce qui se trouvait au contact de matière vivante, absorbant au passage l’énergie d’une violente explosion. Dans les locaux des Anciens, une vingtaine de silhouettes se matérialisèrent, qui n’étaient guère plus que du feu. Elles s’épanouirent dans l’espace disponible, faisant voler en éclats les précieux cristaux bleutés. Le Facta Alea Infinitas se trouvait posé sur une pile de papier et fut lui aussi soulevé par l’explosion. Tandis que sa surface se fragmentait, ses rouages s’activèrent.

En conséquence, un baleinoïde de Lantia fut soudain déplacé dans le ciel de la planète de Chronos, en compagnie d’un spécimen de ce que le SGC considérait être « juste une plante ». Le baleinoïde fut assassiné avant d’atteindre le sol par un clown zombie portant un masque de fer, alors que la plante fut gobée à l’atterrissage par un coffre monté sur des dizaines de petites jambes. Un vaisseau furling qui passait par là dut faire face à un dérèglement de ses moteurs hyperspatiaux et orbita à toute vitesse autour de la planète de Chronos, ce qui eut pour effet d’en inverser le sens de révolution, causant un beau foutoir à la surface. Dans les locaux des Anciens, les morceaux éparses décidèrent de reformer ce qu’ils étaient l’instant d’avant, ceci incluant les cristaux, le cadavre de Chronos, une partie de l’escorte jaffa et la compagnie, exception faite du asgard qui avait échappé à l’explosion et à la téléportation grâce au bouclier levé de son marteau. Le vaisseau furling s’arracha finalement à l’attraction de la planète, laquelle continua de tourner à l’envers mais sans plus aucun effet temporel bizarre. Le asgard, désormais bersek, partit en courant dans les couloirs en brandissant son marteau. Le jaffa rebelle, le colonel et Menhirzan éliminèrent l’escorte, tandis que le asgard semait la panique parmi les jaffas restés dans le temple. Si l’âme du paladin avait été accueillie par les Oris, il aurait été content d’apprendre que sa mission était un succès, car le Facta Alea Infinitas était détruit.

Tout était donc bien qui se finissait sur un Deus Ex Asylum. Le SGC et ses alliés se partagèrent les connaissances de la base ancienne. Menhirzan, Rakazai, Orelien et Tirch’l pardonnèrent à Llawand’r son manque d’honnêteté et en furent quittes pour dire qu’ils s’étaient bien amusés. Sans doute encore sous l’effet du Facta Alea Infinitas, Marc décida de jouer dans un film à propos d’un homme possédant la force du léopard. Le asgard conserva finalement un bon souvenir de cette aventure qui lui avait rappelé sa jeunesse. La physicienne déclina la proposition d’Orelien, affirmant que sortir avec une terrienne comme elle nuisait à la santé des extraterrestres.

Fin.

Voila, c'est fini.

Je vous invite à vous rendre sur ce sujet pour accéder entre autres choses au téléchargement de cette fic. N'hésitez pas à laisser un commentaire sur deviantART, parce que ça fait toujours plaisir.^^
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MessageSujet: Re: Gate Keeper   Gate Keeper - Page 2 EmptySam 22 Déc 2007 - 22:14

Je m'aperçois que je n'avais pas commenté l'avant-dernier chapitre. Je me souviens bien l'avoir lu, mais je suppose que j'ai remis le commentaire à plus tard. C'est d'autant plus impardonnable que cette partie comportait bon nombre de passages qui méritaient d'être soulignés.

Citation :
-Quelqu’un s’est fait un bobo à l’œil ? demanda l’infirmière Marie-Sophie Thompson en arrivant.
-C’est le genre de chose qu’on paierait pour éviter, mademoiselle Thompson.
-Vous pouvez m’appeler MST.
hi hi hi hi
Citation :
-Pardon, mais… Comment vous écrivez cet oritruc ?
-O-r-i-c-y. Oritechi.
-Euh…
-Le major est Français, expliqua le soldat avec un sourire gêné.
Un petit ressentiment à l'encontre de la VF ? ^^
Citation :
-Je vais voir si je les trouve. A ce propos, vous les trouvez bons médecins ?
-Aheum… Oui, assez. Donc si vous pouviez les montrer plus… Les quérir vite, pardon.
Citation :
Dans le temple de Chronos avec un h, le paladin venait d’être aisément capturé par une patrouille jaffa.
-Je croyais pourtant que les jaffas c’était du gâteau, se plaignait-il.
-Oh, vraiment ?
-Oui, les fameux jaffa cakes.
Citation :
C’est ainsi que le colonel, la physicienne et l’archéologue découvrirent que quelqu’un au SGC venait d’inventer les rations de survie aux anchois. Ils se promirent d’obtenir son identité à leur retour pour une séance intensive de critique culinaire. Le colonel essaya de faire passer le goût du poisson en mangeant des apéricubes, seulement pour découvrir qu’il s’agissait en réalité des vivres apportés par le asgard
Citation :
Une vague d’inquiétude parcourut le groupe lorsqu’il s’avéra que le unas n’avait rien apporté.
hi hihi hihi hi

J'ajouterais que ton amalgame entre Nox, peuple de Link et Hippies m'a beaucoup amusé. clin d'oeil

Passons maintenant au chapitre suivant, à savoir le dernier...

Et bien, on peut dire que c'est une fiction qui s'achève sur un joli feu d'artifice ! hi hi La caméra de l'auteur qui s'attarde successivement sur les différents protagonistes est une excellente idée ; cela introduit une tension qui ne cesse de croître, entrecoupée d'éclats de rire - d'autant que le retour dans l'action se fait de façon très subtile, conservant tout le mélodramatique. C'est là une technique qu'il me faudra expérimenter, car en vérité l'effet me séduit au plus haut point.

Citation :
La physicienne ne savait pas pourquoi mais cette grande salle cubique bizarre lui faisait irrésistiblement penser au docteur Rodney McKay. Il lui faudrait absolument en toucher un mot à l’astrophysicien la prochaine fois qu’elle le verrait.
Le fameux rubicube mortel que tous les fans de Rodney Mc Kay ne peuvent manquer de connaître. hi hi

Citation :
Par contre, Orelien éviterait de lui faire le coup de la boite à sentiments, les siens n’étant pas pour l‘heure du romantisme le plus subtil.
Citation :
Marc avait sorti ses verres teintés et fixait alternativement Llawand’r et Chronos. Il était certain que l’un des deux bluffait. Une partie se jouait entre les trois cerveaux et la tension était à son comble.
Ah, tout de suite le lien avec Patrick Bruel m'a semblé plus clair ! hi hi

Un dernier chapitre tout en humour et en subtilité, donc. La fin était peut-être un petit peu trop abrupte, cependant. Je ne parle pas du chapitre dans son ensemble, mais simplement du dernier paragraphe. Te connaissant, je me serais attendu à une sorte de petit PS cocasse ; par exemple, Orélien éconduit par la physicienne aurait amplement fait l'affaire, pour peu que ce passage ait été un peu étoffé. Ce n'est bien évidemment qu'un exemple.

M'enfin, c'est malgré tout une aventure bien sympathique et surtout éminemment tordante qui s'achève ici. Une conclusion inattendue, et pourtant parfaitement dans la lignée des péripéties de nos aventuriers interstellaires. mrgreen

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MessageSujet: Re: Gate Keeper   Gate Keeper - Page 2 EmptyDim 23 Déc 2007 - 0:16

Après m'être fait traiter d'inculte pour ne pas connaître "Cube", je vais tenter un commentaire constructif...

L'action ralentit pas mal dans ce chapitre, et ça donne un résultat très intéressant, très visuel. On se croirait devant un écran ^^
L'humour est toujours au rendez vous - mais je vais pas refaire les citations de Skay - ainsi que les références diverses et variées.

J'aurais tendance à trouver la fin un peu rapide aussi... encore qu'en la relisant, je réalise qu'elle est complète, sans favoriser de personnage par rapport aux autres - dans la continuité du texte.

Un grand clap! à toi. Et si on peut remercier les gens pour leur talent, alors merci pour ton humour Crazy
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