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 LA LIGNE BLANCHE

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muriel MARTIN-TIROLE
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MessageSujet: LA LIGNE BLANCHE   LA LIGNE BLANCHE EmptyVen 13 Avr 2007 - 10:56

LA LIGNE BLANCHE DEBUT

Le colonel John Sheppard ne dormait plus, il avait les yeux grands ouverts fixés sur l’horizon qu’il apercevait au travers la fenêtre de sa chambre, il attendait quelqu’un, il savait qu’ILS viendraient le chercher, ou plutôt qu’ELLE. Deux mois et demi qu’il l’avait abandonnée sur Caulis, et près de cinq mois qu’ils avaient commis l’impardonnable ; 62 « œufs » avaient été fécondés avec de l’ADN humain ancien ; celui du lieutenant colonel John Sheppard.

Sylla n’était pas venue le voir ce matin comme d’habitude, elle lui manquait un peu, mais il craignait pour sa sécurité, l’apparition d’une tache sur son avant-bras droit ne pouvait annoncer qu’une chose, une transformation en wraith, et il en connaissait les effets.

Non loin de là Soraya Benford, essayait de passer « le cordon de sécurité » représenté par l’infirmière de l’accueil.

- Contactez le lieutenant-colonel Cameron Mitchell il vous confirmera ce que vous désirez savoir.

- Je vais le faire.

Cameron Mitchell arriva peut de temps après, bien sur il ne reconnut par tout de suite la wraith mais quand elle prononça son nom il eut un flash.

- Aucun problème je m’en porte garant. Mme Benford c’est un plaisir de vous rencontrer à nouveau.
- Le plaisir est partagé, elle lui fit un coup d’œil, qui n’échappa pas à l’infirmière.
- M. MITCHELL ce n’est pas encore l’heure des visites.
- Aucune importance nous allons marcher dans le parc.

Ils marchèrent tous les deux côte à côte silencieusement, aucun d’entre eux n’osait entamer la conversation, quel sujet aborder ? La menace wraith ? John Sheppard ? Atlantis ? Caulis ? Mitchell était absorbé par les parterres de fleurs, c’était le printemps, l’odeur des jacinthes était très présente, et les enivrait, jonquilles et tulipes s’étaient parées de leurs plus belles couleurs.

- Comment-va-t-il ?
- Comment avez-vous trouvé la Terre ?
- Grâce à un pisteur que nous lui avons implanté.
- Et votre promesse de ne pas nous nuire ?
- Je ne l’ai pas trahie, je suis seule. J’arrive tout juste.
- Vous avez déjà fait les boutiques pourtant ?
- Les synthétiseurs de Caulis et les souvenirs de John ont fait le reste.

Cameron la regarda amusé.

- Je ne pense pas que John ne vous imaginait ainsi où avez-vous déniché cette façon de vous habiller, et surtout de faire ces transformations physiques un peu « osées ».
- Je me suis perdue un peu et en premier je suis allée en France à Paris.

Cameron éclata de rire.

- Je comprends maintenant.
- Qu’y-a-t-il ?
- Les français sont un peu bizarres.
- Ils sont sympas.

Le soldat redevint sérieux.

- Je savais que vous reviendriez le chercher.
- Pourquoi ?
- Depuis plusieurs jours John faisait des cauchemars, rêvait de wraith, il sentait votre présence.
- Comment-va-t-il ?
- Pas trop mal physiquement, mais mentalement il se cherche encore.
- Depuis votre rencontre c’est compliqué pour lui.
- Je ne suis pas responsable.
- Je sais je ne vous accuse pas.
- Vous n’avez pas facilité les choses non plus.
- Je pensais lui rendre service.
- En lui faisant féconder des « œufs » wraith contre sa volonté.
- Pour nous cela a été une véritable manne. De l’ADN nouveau et surtout « ancien ». Plus nous ressemblerons à des humains moins vous craindrez de nous.
- Quel est l’objet de votre présence ici ?
- J’ai besoin du docteur Mc Kay.
- Il va être enchanté.
- Notre cité s’est rebellée, et n’alimente qu’incomplètement en énergie notre dernière nurserie. Je crains pour les embryons.
- Votre cité comme celle d’Atlantis est en autocontrôle, elle ne veut pas de ces naissances. Mc Kay n’y peut rien.
- Ils vont tous mourir.
- Je le crains. C’est mieux pour nous tous.

A ce moment-là un petit groupe composé de Elizabeth Weir, Rodney Mc Kay, et Carson Beckett arrivèrent.

Soraya s’avança à leur rencontre :

- Messieurs, Docteur Weir je présume ?
- Oui !
- Je suis Soraya

CARSON :- Vous êtes ravissante dans cette tenue.

RODEY plus logique

- Que faites-vous ici ?
- Je suis venue rendre visite à John et demander un petit service à vos dirigeants.
ELIZABETH :- Je vous imaginais plus…
SORAYA : - Humaine ?
ELIZABETH :-Plus… moins femme.
CAMERON :-L’influence française.
ELIZABETH :-Pardon ?
CAMERON :-Je vous expliquerai ; c’est une longue histoire.

Puis Elizabeth réalisa ?

- Votre promesse de ne pas « découvrir la Terre » ?
- Je ne l’ai pas rompue, je suis venue seule c’est une visite de courtoisie.

Mais la dirigeante d’Atlantis était intriguée.

RODNEY :-Comment vont les… il stoppa net
ELIZABETH :- De quoi parlez-vous ?
RODNEY :-Des installations que nous avons réinitialisées.
SORAYA :-Pas très bien, surtout la source d’énergie dont dépendent les incubateurs. Notre dernière nurserie est en grand danger.
CARSON :-Je vois.
SORAYA :-Je pense que nous allons avoir besoins d’aide du Docteur Mc Kay.
ELIZABETH :-Je ne pense pas que cela soit possible, mais un autre scientifique peut-être.
RODNEY :-Je suis volontaire.
CARSON :-Moi aussi.
ELIZABETH :-Et vous Cameron ?
- Vous avez besoin de moi sur Atlantis. Le ton manquait de conviction.
- Et le Manhtan de vous, pour cette mission.
- Je ne veux pas vous laisser seule.
- Il y aura John. Je compte le ramener sur Atlantis.

SORAYA : - J’en ai besoin aussi s’il est en état de faire le voyage.
CAMERON:-sans doute.
RODNEY:-Si les wraith ne sont plus une menace que craignons-nous ?
LANDRY :-Les Oris ! ils étaient tellement occupés à parler que personne ne s’était aperçu de la venue de Landry.

Evidemment tout le monde les avait oublié. La plupart du personnel requis était d’Atlantis soit officiellement soit en intérim et leur retour en urgence sur Terre ne prendrait qu’une semaine.

ELIZABETH :-Général, je vous présente…
LANDRY :-Je sais je l’ai vue ce matin.
RODNEY :-Et ?
LANDRY:-Je suis d’accord pour aider les embryons qui restent soit environ 32 je crois. Je dirais même plus, si le sauvetage échoue, il faudra retenter une autre expérience, et transférer le matériel nécessaire à bord du Manhtan, et l’installer peut-être sur un vaisseau ruche modifié à ces fins.
ELIZABETH :-Quelle expérience ?
CARSON :-Vous vous rendez compte du risque ?
RODNEY :-C’est parfait ! dans quel monde vivons-nous ?
LANDRY :-Elizabeth ils ne vous ont rien dit ?
ELIZABETH :-Dit quoi ?
CAMERON :-Finalement je suis le seul à ne rien risquer dans cette aventure. Je n’ai pas le gène des anciens.
ELIZABETH:-Quelqu’un va-t-il enfin me répondre ?
Les trois Atlantes se tournèrent vers elle :-Non !
CAMERON:-John a été formel à ce sujet.
LANDRY : -En fin de compte les ordres viennent d’en haut, donc vous n’avez pas à intervenir dans la composition de l’équipe, et à connaître le but de la mission.

Mais le docteur Weir était tout sauf une idiote, et elle additionna 2 et 2,

ELIZABETH :-Ne me dites pas que ces futurs wraith sont ses enfants ? … Mais comment a-t-il pu ? Moi je… Il…, oh mon dieu… quelle horreur… Cameron vous le saviez ?

ELIZABETH:-Rodney ?

ELIZABETH :-Carson ?

ELIZABETH :-Non mais je rêve et en plus vous voulez recommencer.
SORAYA :-Plus les wraith ressembleront à des humains, plus ils pourront se sevrer de leurs « pratiques », moi-même je peux me nourrir presque comme vous, ces enfants sont notre seule chance de survie ils seront un rempart contre votre désir de nous exterminer.
ELIZABETH :-C’est vous qui voulez nous utiliser comme nourriture, c’est de l’autodéfense.
SORAYA :-Il nous faut le gène pour faire fonctionner notre base sur Caulis. L’expérience a été faite à l’insu de John, il n’a pas du tout aimé je vous le jure.
ELIZABETH :-Il y a intérêt. Mais là, c’est un ordre !
SORAYA :-Non il a le choix, des bébés vont peut être survivre, un seul suffirait.
ELIZABETH :-Jamais il acceptera à nouveau.
SORAYA :-Je peux me montrer très persuasive.
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MessageSujet: LA LILGNE BLANCHE   LA LIGNE BLANCHE EmptyVen 13 Avr 2007 - 11:19

Elizabeth n’aimait pas le ton employé, mais Soraya demeurait très calme, non menaçante.

ELIZABETH :-Ne le menacez pas.
SORAYA :-Ils nous rejoindra de son plein grès. Mais n’aimeriez-vous pas le retrouver tel qu’il était avant ?
ELIZABETH :-Cela dépend du prix à payer. Mais c’est à lui de décider.
SORAYA :-Moi je dirais de sentiments que vous éprouvez pour lui, et de ceux qu’il éprouve pour vous. Général m’accorderiez-vous que je puisse lui rendre visite en premier… toute seule ?

Comme la réponse tarda à venir, elle crut bon d’ajouter, le Colonel Mitchell peut m’accompagner si vous n’avez pas confiance.

LABDRY :-Oui c’est d’accord.

Soraya et Michtell se dirigèrent en direction de la clinique silencieusement.
Arrivé près de la chambre de John Sheppard

CAMERON :- Entrez seule, je vous attend dehors.
SORAYA :-Vous êtes sur ?
CAMERON :-Mais attention, pas de bêtises.
SORAYA :-Une seule à la fois.

Elle entra dans la chambre, les volets étaient à moitié fermés, mais elle reconnu tout de suite la forme allongée, elle s’en approcha et s’assit sur le bord du lit. Tendrement elle lui caressa la joue.

- John vous m’entendez ?

Il tourna la tête en sa direction.

- Je vous attendais. Je suis prêt. Je suis dans votre esprit depuis votre arrivée ce matin, j’ai tout entendu.
- Moi je suis dans le vôtre depuis longtemps. Je suis prête à me plier à toutes vos exigences…
- J’ai une imagination très fertile.
- John j’ai confiance en vous. Je vais rejoindre Caulis avant vous dans mon module de transport, il n’y a de la place que pour moi, je vous attends dans une semaine.

TOC-TOC

JOHN :-Entrez !

Cameron Mitchell entra doucement dans la pièce, il avait en main une liasse de documents.

- J’ai les papiers signés par tous c’est officiel.
- Cameron vous êtes le meilleur.
- Je dois encore m’améliorer. Qui lui annonce la nouvelle ? Mitchell était excité comme une puce.
JOHN :-Vous peut-être ?
CAMERON :-OK, j’y vais. Il quitta la pièce.
SORAYA :-John, elle enleva « la peau » qui recouvrait son avant bras droit, il faut que je gagne du temps, vous aussi, vous me comprenez ?
JOHN :- Oui.
SORAYA :-Prêt ?

Il n’eut pas le temps de répondre.

-----

Sylla était la fille naturelle du colonel Sumner Marshall, un service détaché de SG-C s’occupait des enfants orphelins, une grande majorité était placé dans une école militaire, les autres placés dans leur famille, n’ayant plus de famille et atteinte d’une maladie très rare et incurable Sylla vivait à la clinique depuis sa naissance, le général Landry avait usé de influence afin qu’elle lui soit confiée, et...

Mitchell avançait d’un pas énergique en direction de la chambre de Sylla. Mais il avait été devancé par Landry, et les trois atlantes. Sylla écoutait sérieusement tout ce qui allait lui arriver. Son visage s’illumina lorsqu’elle aperçu Cameron, elle lui sauta au coup.

- C’est vrai vous m’emmenez ?
- Oui nous allons voyager très loin. Tu ne vas pas avoir peur ?
- Vous venez avec moi ?
- Oui. John également, ainsi que Rodney et Carson. Nous allons rencontrer une… jeune femme elle s’appelle Soraya, elle aime beaucoup les… enfants.

LANDRY :-Cameron cessez de bafouiller.
SYLLA :-C’est la jeune femme qui était avec vous dans le parc.
CAMERON :-Oui.

LANDRY soudainement conscient du danger :-Vous les avez laissé seuls ?

Trop tard.

Le hurlement de douleur se fit entendre dans la clinique, clouant sur place tout le monde, Carson réagit le plus vite sortit de la chambre Rodney sur ses talons, mais ils se perdirent dans la confusion. Elizabeth plus perspicace trouva le chemin avant eux, lorsqu’elle entra dans la chambre « ELLE » était de dos, et retirait sa main crochue de la poitrine de Sheppard,

Elizabeth resta clouée sur place d’effroi, tandis que le corps du colonel s’affalait sur le lit.

SORAYA :-Fermez la porte SVP. ELLE ne s’était par retournée, la dirigeante d’Atlantis obéit sans oser poser de questions.

Après quelques secondes qui parurent une éternité, Soraya lui fit face.

- N’ayez pas peur, il est en état de choc.
- Pourquoi tant de cruauté ?
- Vous souvenez-vous de notre discussion dans le parc ?
- Je ne sais plus. Elle était perdue… Vidée…
Il regardait dans le vide les yeux figés, quelques rides supplémentaires étaient apparues aux coins de ses yeux, à présent il avait les tempes légèrement grisonnantes.

- N’aimeriez-vous pas le retrouver tel qu’il était avant ?
-

Vous m’avez répondu :

ELIZABETH :-Cela dépend du prix à payer. Mais c’est à lui de décider.
SORAYA :- Il avait décidé, et accepté le prix. Dr WEIR vous ne pouvez pas décider de la vie et la mort de chacun des membres de votre expédition. John est exceptionnel son destin est à jamais lié au nôtre, acceptez-le, car sinon vous allez en souffrir.

Rodney et Carson arrivèrent enfin. Ce dernier se précipita vers Sheppard.

- Tous les signes vitaux sont normaux. Laissons-le récupérer.

SORAYA :- Vous vous attendiez à quoi ?
RODNEY :-A tout.
CARSON :-Je ne sais pas.
SORAYA :-Nous les wraith avons conclu un accord, nous l’honorerons.
ELIZABETH :-Quel est le but que vous voulez atteindre ?
SORAYA :-Je souhaite que notre peuple vive en paix, sevré de l’influence néfaste des anciens, nous étions des humains comme vous, notre but est de le redevenir.
ELIZABETH :-A quel prix ?
SORAYA :-N’importe lequel. Soraya sut qu’elle venait de commettre une erreur, les 3 atlantes la regardaient pas vraiment contents.
ELIZABETH :-Mais vous avez besoin du gène afin de faire fonctionner votre cité.
SORAYA :-Oui mais nous avons vécu pendant 10 000 ans sans eux. Dans l’avenir nous envisageons de nous implanter sur une planète propice à notre nouvelle vie? Avoir des enfants, devenir fermiers.
ELIZABETH :-Vous n’aurez pas de mal à en trouver une ?
SORAYA :-Nous sommes un collectif, et les darts font partie de nous, nous avons en mémoire la position de tous les mondes visité, il nous reste juste à trouver le bon, et de le coloniser pour nos futures générations.
RODNEY :-Pour cela il vous faudra savoir utiliser les Jumper, et contrôler les drônes, pour engager d’éventuelles batailles et les gagner.
SORAYA :-Exact.
ELIZABETH :-C’est pour cela que vous avez besoin de John, où d’un de ses descendants, car vous n’avez pas le contrôle des armes et des vaisseaux de votre cité.
SORAYA :-Encore exact. Les Anciens voulaient éradiquer la race wraith, après nous avoir créés par accident.
RODNEY :-Vous vous êtes retourné contre vos créateurs ?
ELIZABETH :-Vous mentez !
CARSON :-Ce n’est pas certain. Tout ce tient.
SORAYA :-Nous désirions trouver le chemin de la Terre pour exterminer les derniers anciens. John a le gène, mais il n’est pas un ancien.
ELIZABETH :-Une fois votre but atteint, qu’arrivera t-il à John et aux porteurs de gènes des anciens ?
SORAYA :-…
RODNEY :-Vous nous tuerez ?
SORAYA :- Docteur Mc Kay ne soyez pas insultant.
ELIZABETH :-Répondez à ma question.
SORAYA :-En fin de compte nous n’y avons pas pensé. Car nous n’étions pas sur de votre coopération.
RODNEY :-Donc ?
SORAYA :-Cela vous pose un problème de ne rien savoir ?
ELIZABETH :-Désolée, mais oui.
SORAYA :-Sachez que rien ne leur sera fait, ni à Atlantis. Je vous fais remarquer que sans votre intervention sur Athos nous devions hiberner jusqu’en 2055, vous êtes responsable de la situation.
RODNEY vexé :-Ce n’est pas la peine de nous le rappeler d’autres l’on fait avant vous.
ELIZABETH :-Combien d’années allez encore lui prendre pour arriver à votre but ? N’en n’a-t-il pas encore assez fait ?
SORAYA :-Grâce à moi il a retrouvé le plein usage de ses membres, il n’a perdu que 5 années, je lui offre ce que vous ne pourrez jamais lui offrir, un amour sincère, une famille, et surtout la paix.
ELIZABETH:-Jamais il ne sera un des vôtres.
SORAYA :-Il n’appartient déjà plus à votre monde.

La situation devint tendue, la wraith préféra partir

SORAYA:-Si vous permettez je me retire, je vous donne rendez-vous dans une semaine.

Mitchell arriva à ce moment. Soraya l’embrassa sur la joue.

- A la semaine prochaine ?

Il évalua la situation en une seconde, Sheppard inconscient, Beckett transformé en statue, Mc Kay se rongeait les ongles, et Elizabeth qui était prête à en découdre avec lui ou elle.

- Ce sont les ordres.

ELIZABETH :-Vous étiez au courant et l’avez laissé faire ?
CAMERON :-…
ELIZABETH :-Etes-vous conscient des risques ?
CAMERON :-…
ELIZABETH :- Mais enfin répondez !
CARSON :-Moins fort nous sommes dans un hôpital.
ELIZABETH :-Carson taisez-vous ! Elle désigna Mitchell du doigt, mais pas vous.
CAMERON :-Je reviens. Il s’enfuit littéralement plantant Elizabeth furieuse.

Il rattrapa rapidement Soraya, lui fit faire demi-tour et la fixa :

-Ne vous jouez pas de nous.
-Ce n’est pas mon intention. Elle vous fait peur ?
-Non c’est mon supérieur, elle est capable de mettre du sel dans mon café.
-Quoi ?
-C’est une plaisanterie.
-C’est vrai vous les terriens vous tournez tout en dérision, surtout face au danger.
- Pas tous, Rodney généralement mange, Carson s’affole facilement, Ellizabeth reste fidèle à elle-même froide et déterminée, John a un bon sens de l’humour.
- Et vous vous êtes insupportable.

Mitchell se souvint de son expérience de Caulis, il lui fit son plus beau sourire.

-Si peu.

Carson s’approcha deux.

- Le colonel vient de reprendre connaissance, Mme Benford il vous réclame.

SORAYA :- Rendez-vous dans huit jours.

Elle les planta là, les deux hommes un peut surpris reprirent ensemble le chemin de la chambre de John Sheppard.

CARSON :-Je pensais qu’elle souhaitais le revoir avant de partir.
CAMERON :-Ah les femmes.
CARSON:-Si on ne peut même plus faire confiance aux wraiths.
CAMERON :-Carson que pensez-vous de tout ça ?
CARSON :-Je ne vous cache pas mon inquiétude, cette histoire de vengeance, le fait de créer un monde pour les wraith, et une nouvelle race hybride.
CAMERON :-Repousser les limites de l’impossible… à la recherche d’autres civilisations...
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MessageSujet: LA LIGNE BLANCHE   LA LIGNE BLANCHE EmptyVen 4 Mai 2007 - 10:12

Elizabeth fulminait, elle détestait être au pied du mur, il avait volontairement sacrifié 5 années de sa vie, pour quoi ? pour qui ? elle ne pourrait jamais lui pardonner.

Elle était heureuse pour lui, juste du fait de sa guérison rapide et qu ‘une fois la mission terminée elle espérait qu’il reprendrait sa place de dirigeant militaire de la cité d’Atlantis, mais quelque chose s’était brisé, chaque fois qu’elle fermait les yeux elle revoyait la scène de Soraya retirant sa main de sa poitrine, son regard.

Quand à Mitchell il l ‘avait trahi, comme Rodney et Carson.

Elle ne pouvait pas s’échapper, elle était responsable de tout, dès 2004 lors de la composition de son équipe d’exploration d’Atlantis,jusqu’à la validation de son sacrifice, même le détestable Mitchell (encore plus service service qu‘elle) avait raison.

Elle était assise sur un banc en bois sous un poirier en fleur, les larmes aux yeux, à son réveil il n’avait demandé qu’elle : SORAYA, à ce moment-là elle avait abandonné, elle s’était effacée, elle payait cher sa trahison, femme elle avait baissé les bras, amoureuse elle renonçait.

Même les pas écrasant les petits cailloux blancs de l’allée ne la firent pas se retourner ; pourtant la main douce qui se referma sur son épaule la fit sursauter, il était derrière elle.

- Elizabeth ?

Elle ravala ses larmes, et se retourna doucement, il était là devant elle, souriant…

- J’ai tellement eu peur de vous perdre.
- Pourquoi ne pas me l’avoir dit plus tôt.
- Je pensais que vous le saviez, chaque fois que vous risquiez votre vie, étiez porté disparu…
- Jamais vous n’avez montré les sentiments que vous éprouviez.
- John, je… Pourquoi l’avoir accepté, et être prêt à recommencer.
- Vous m’aviez trahi, vendu, abandonné, comment pouvez-vous me reprocher ce qui est arrivé ?
- C’était les ordres.
- Comme maintenant les miens sont d’aider les wraith dans leur projet.
- Et Soraya ?
- Elle m’a apporté beaucoup.
- Elle vous a pris 5 années de votre vie, les plus belles, Richard Long a dit un jour que le visage d’un homme devenait séduisant après 40 ans.
- J’ai quel âge d’après vous ?
- J’ai compté 44 ans… maintenant, et moi 37. Elle baissa les yeux.
- Elizabeth regardez-moi, franchement est-ce l’âge qui vous gène à présent ?
- Vous ne serez plus jamais le même. Vous allez avoir de grandes responsabilités, des… bébés wraith à… langer. Tout nous sépare.
- Si c’est votre volonté. Il fit demi-tour et repartit en direction de la clinique.

Elle se donna mentalement des gifles. Il devait accomplir sa mission l’esprit libre. Elle le suivit des yeux, les larmes embuaient sa vision : imbécile stupide, elle ne devait pas faire deux fois la même erreur, elle lui courut après.

- John…

Il s’arrêta lui fit face, elle lui sauta au cou et l’embrassa. Seul le manque d’air les sépara, les yeux dans les yeux ils restèrent là.

- Est-ce là votre façon de me souhaiter bonne chance ?
- Revenez vite. Je vous attendrais le temps qu’il faut, on recommencera à zéro, si vous le voulez.

Il ne bougea pas, une brise légère le décoiffa, elle lui passa doucement la main dans les cheveux. Il ne lui appartenait plus, elle devrait l’accepter. C’était la première fois qu’ils avaient autant d’intimité, le temps s’arrêta.

- Elizabeth ?
- Oui John.
- Laissez une lumière au balcon.
- Je vous le promets.

La scène n’avait pas échappé au troublion de service, Mc Kay les regarda aux anges.

- Tout de même il était temps, il voulait bien être parrain mais de vrais bébés, pas de ?



Plus tard au Cheyenne Mountain Complex Colorado Spring dans le Nevada

RODNEY :- Je vous dis que je ne peux pas.
CAMERON :-Vous ne pouvez ou ne voulez pas ?
JOHN :-Mais si il le peut, il veut juste se faire prier, n’est-ce-pas Rodney ?
RODNEY:- C’est impossible,
CAMERON :-Ca veut dire que vous pouvez ?
RODNEY:-Peut-être ce n’est pas certain.
JOHN:-Il le fera.
RODNEY:-Attendez laissez-moi me concentrer. En faisant comme cela, ensuite ceci, et pour finir je rentre les coordonnées obtenues à partir des relais, je les converties et hop voilà le travail.
CAMERON :-Vous aviez conservé les données des portes à partir d’Atlantis ? Et vous pouvez reprogrammer des hologrammes ?
JOHN:-Rodney vous êtes génial.
RODNEY:-Oui ça m’arrive.
JOHN:-Pourquoi ne pas l’avoir dit plus tôt ?
RODNEY:-C’est vous qui ne vouliez pas retourner sur Atlantis. Mais il n’y a qu’un inconvénient ?
CAMERON :-Lequel ?
RODNEY:-Le Manhtan doit conserver la forme habituelle pour passer par les portes, sensiblement la même qu’un Jumper ou qu’un F-302 les ailes dépliées, au détriment de l’armement. Plus gros il ne passera pas, ce n’est pas la peine que je vous rappelle la dernière fois que nous sommes restés coincés.
CAMERON :-Le rapport « 38 minutes » ?
RODNEY:-C’est vrai.
JOHN:-C’est bon on a compris. Donc en combien de temps nous pourrions relier Caulis.
RODNEY -:En disons 1 jour, le temps de mettre tout au point, et en tenant compte du fait que quelques portes sont peut-être défectueuses, passer par des holo-portes est assez aléatoire.

Ca y était il avait encore baptisé d’instinct sans rien demander.

JOHN :-Pourquoi pas des holo-suites ? C’est une suite d’hologrammes donc holo-suite.
RODNEY :- Vous et vos références à Star Trek. Atlantis n’est pas DS9.
CARSON :-Pourquoi n’avoir rien dit plus tôt ?
RODNEY :-Personne ne me l’a demandé.
JOHN :-Qu’allons-nous faire pendant ce temps on ne peut pas arriver en avance ?
RODNEY :-Retourner sur Atlantis ont a tous du travail.
JOHN :-Attendez je n’ai pas encore le feu vert pour partir d’ici.
CAMERON :-Moi il faut que je m’occupe du Manhtan.
CARSON :-Rodney je vous accompagne.

Ils se séparèrent.

D’un côté Rodney et Carson

- Pas l’autorisation, tu parles.
- Rodney de quoi parlez-vous ?
- Chut, j’ai assisté à leur premier baiser.
Evidemment Carson était déjà à son travail sur Caulis.
- A quel moment nous étions toujours ensemble tous les deux.
- Il y a une quinzaine de minutes.
- Il a embrassé une wraith ?
- De quoi parlez-vous ? Pas Soraya mais Elisabeth.
- A bon.
- Vous êtes déçu ?
-Non bien sur, lui il en a deux et moi même pas une.
- Et Caldmann ?
- Rodney je ne trouve pas cela drôle.
-Oh pardon, allez elle oubliera… avec le temps. Je peux lui expliquer.
- Ce serait une bonne idée.


De l’autre John et Cameron.
- John vous pouvez sortir quand vous voulez.
- Je sais, mais je voulais avoir du temps pour réfléchir, m’occuper de Sylla, j’ai tant de choses à faire.

Cameron l’observa, Sheppard était anormalement calme, il n’avait plus ce petit côté insouciant, plein d'humour qui le caractérisait, il semblait se maîtriser davantage, les dernières épreuves l’avaient sans doute mûri.

- Que comptez-vous faire exactement ?
- Accomplir ma mission.
- Je suis d’accord avec vous mais les répercutions seront importantes et incertaines.
- Les wraiths sont une menace plus grande que les Oris que vous combattez, car ils nous exterminent, les Prêcheurs ne font que nous convertir. Si le peuple de Soraya veut redevenir « humain » pourquoi ne pas les aider.
- On pourrait aussi utiliser cette « armée » wraith contre les Oris.
- Les laisser s’entretuer et faire l’arbitre ?
- Le CIS et Richard Woolsey ont déjà eut cette idée officieusement.
- C’est sur : ils suggèrent mais si ça tourne mal ; pas au courant, des bureaucrates purs et durs.
- Vous êtes devenu cynique.
- Non mais j’ai eu le temps de faire le point, à présent je veux donner un sens à ma vie, j’ai un but à atteindre.
- Vous avez déjà celui de seconder le docteur Weir sur Atlantis.

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MessageSujet: LA LIGNE BLANCHE   LA LIGNE BLANCHE EmptySam 5 Mai 2007 - 9:28

Mais john l’avait occulté cette fonction, comment repartir sur Atlantis et faire table rase de tout. Cameron avait ressenti son malaise dès leur retour sur Terre.



Sur Caulis la vieille cité en auto-contrôle avait décidé d’interdire son accès aux non porteurs du gène ATA et de détruire la nurserie qui abritait les hybrides. Quand Soraya apprit la nouvelle il était déjà trop tard, elle se précipita sur les lieux et ne peut constater que l’ampleur du désastre, les wraith s’étaient servit de leur technologie afin d’accroître la croissance, et dans les cocons aménagés, quelques petits corps biens humains désormais sans vie étaient parvenus au terme de leur gestation.

Elle rejoignit son QG sous-terrain. Une forme menaçante tapie dans l’ombre l’attendait.

- Ils ont accepté ?
- Oui, ils seront bientôt là.
- Tous ?
- John, les docteurs Beckett, Mc Kay, et Mitchell.
- Pensiez-vous que ce dernier était nécessaire ?
- Il m’a aidé. Il y aura aussi une petite fille Sylla.
- Pourquoi ?
- Cela fait partie de notre accord.
Le wraith s’avança dans la pénombre : Mickael
- Ils savent que je serai là ?
- Non.
- Donc vous n’avez pas parlé au docteur Beckett.
- J’ai préféré éviter le sujet.
- Vous avez ce que je vous ai demandé ?
- Oui. Soraya lui tendit un sac de sport.
Mickael l’ouvrit en sortit, une trousse de premier secours, quelques savons, des rasoirs jetables, de la mousse à raser, et même de l’eau de toilette.
- Vous en avez vraiment besoin ?
- A présent oui.

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MessageSujet: LA LIGNE BLANCHE   LA LIGNE BLANCHE EmptyVen 18 Mai 2007 - 16:09

Mickael s’avança dans la lumière, Soraya sursauta.
- Vous êtes… Des cheveux châtains clairs coupés courts et coiffés en arrière entouraient un visage mangé par une barbe de 5 jours.
- Humain ? Oui. J’ai piraté les expériences sur le rétrovirus qu’avait faites le docteur Beckett, et j’ai mis au point un second rétrovirus… pour moi.
- Je connaissais vos expériences mais j’étais loin de vous savoir prêt du but.
- Je n’étais plus wraith et pas humain, vous m’avez recueilli ici, mon dart quasiment détruit par un vaisseau ruche, sans vous je serai mort.
- Nous savions que vous apparteniez aux 200. Nous vous avons accepté comme vous étiez.
- Un hybride… comme vous. J’ai servi de cobaye sur Atlantis à plusieurs reprises. Mon apparence n’était pas innée mais acquise.
- Vous voulez vous venger ?
- Non, votre but était sensiblement le mien dans le temps. Je trouverai ma place dans une civilisation sevrée du gène wraith.
- Mickael vous ne vivrez pas ce moment ; votre espérance de vie n’est plus aussi grande.
- Mais s’il le faut Atlantis peut m’accueillir, et de là : La Terre.
- Vous êtes sérieux ? Ils ne verront en vous qu’un wraith.
- Peut-être.
- Jusqu’à quel point vous êtes vous transformé ?
- Je ne reçois plus vos pensées, j’éprouve des sensations, des sentiments, des besoins différents.
- Est-ce définitif ?
- Sans aucun doute.
- Il nous faut juste quelques porteurs du gène des anciens, donc toujours besoin de john Sheppard.
- Peut être que non.
- Que proposez-vous ?
- Le docteur Beckett peut essayer de me traiter par génothérapie.
- Il n’acceptera jamais d’essayer le traitement sur un…
- Wraith ?
- Mickael vous êtes un spécimen unique trop incontrôlable.
Il avait tout prévu, toutes les parades, il était fin prêt.
- Pensez-vous que vouloir procréer avec un humain portant le gène ancien soit moins dangereux ? Vous souhaitez leur appui mais vous continuer votre « fertilisation de masse », sur Caulis 80 % des wraith sont conçus, votre cité ancienne contrôlant les cocons est devenue une tombe pour les bébés issus d’un wraith et d’un porteur de gène ATA, vous devez revoir toute votre politique des naissances.
- Que suggérez-vous ?
- Revenir à la bonne vieille méthode…
- Mickael je vous interdis de m’approcher.
- Le docteur Weir me remerciera pour ce que je vais faire. J’ai fait des tests je suis un Ancien en moins évolué, je peux transmettre le gène mais je ne peux l’utiliser.
- Si vous me touchez je vous tue, elle leva la main droite menaçante.
- C’est comme vous voulez, prompt comme l’éclair il dégaina son arme paralysante et…

Peut de temps après Soraya se réveilla elle était attachée. Mickael était à son chevet attendant son réveil.
- Je vous tuerai pour ce que vous m’avez fait.
- Taisez-vous ou la prochaine fois je vous endors à nouveau.
- Vous souhaitez recommencer ?
- …
- John vous tuera.
- Soraya je ne vous ai pas touché je me suis juste défendu. Vous viendrez à moi volontairement.
- Jamais !
- J’ai un moyen de pression sur vous.
- Une arme ?
- Non mieux, j’ai réussi à sauver deux bébés de votre union avec Sheppard, une fille et un garçon, Ils sont en sécurité dans un endroit connu de moi seul.
- Comment vont-ils ?
- Très bien.
- Que voulez-vous ?
- Vivre avec vous, construire ensemble votre grand projet.

Quelques jours après le Manhtan se posait à proximité de l’entrée des souterrains, c’était la fin de l’après-midi.
Soraya vint les accueillir.
- Vous avez fait bon voyage ?
SHEPPARD :-Pas trop mal.
- Je suis désolée les bébés n’ont pas survécu.
MC KAY :-Quel dommage
John blêmit sous le choc, il s’y attendait pourtant.
- Vous voulez vous installer dans la cité maintenant ?
L’espace d’un instant il revit ses séances avec Elle son visage s’assombrit.
-John vous allez bien ?
- Oui pardon, vous demandiez ?
CARSON :-Je peux les voir ?
- Ce n’est pas possible.
Mitchell plus méticuleux sécurisait le Manhtan avec Sylla. Il apparu enfin.
- Bonjour Soraya.
- Cameron.
La petite fille se cachait derrière Mitchell impressionnée.
- Messieurs bienvenu sur Caulis, seuls les trois atlantes sursautèrent, pour cause, ils avaient reconnu cette voix. Rodney sortit maladroitement son arme qui tomba sur le sol, il se reprit aussitôt.
- Je l’ai prise au cas où.
- Toujours aussi maladroit Docteur Mc Kay.
CARSON :- Vous êtes bien réel ?
MICKAEL :-Oui, je vais vous aider dans votre mission.
SHEPPARD :-En qualité de quoi ?
MICKAEL :-Assistant, observateur.
MC KAY :-Espion…, traître…,
MITCHELL :-Je suppose que vous êtes Mickael, je suis le.
MICKAEL :-Lieutenant colonel Mitchell… je me souviens parfaitement de vous.
MITCHELL :-Excusez moi, ce n’est pas mon cas.
Mickael se pencha vers Sylla, et lui tendit la main.
- Tu veux venir avec moi ?
Sheppard s’interposa violemment prêt à frapper
- Ne la touchez pas.
- C’est moi qui suis chargé d’elle.
CAMERON :-Je vais vous accompagner, pour l’instant j’ai du temps libre.
MC KAY :-Je vous laisse ma place volontiers.
SHEPPARD :-Rodney la ferme. Cameron prenez une arme.
SORAYA :-Nos visiteurs n’ont pas le droit d’être armé. John ayez confiance.
MICKAEL :-Je tiens à la vie.
MC KAY :-Vous êtes mortel ? Enfin je veux dire vous ne pouvez pas vous régénérez ?
Sheppard sur un taux sérieux :-Je peux vérifier ?
Mickael ramassa l’arme et lui tendit.
- Je ne peux travailler avec une cible dans le dos, si vous voulez me tuer faites-le maintenant ou jamais.
Les deux hommes se toisaient, la tension monta d’un cran. Personne n’intervenait. Sylla les regardait sans comprendre, insouciante du danger elle prit la main de Mickael.
- C’est toi qui vas me soigner ?
- Oui ! tu n’as pas peur ?
- Non.
Les deux hommes et la fillette s’éloignèrent sous les regards inquiets des atlantes.
SORAYA :-Votre sécurité dépendra aussi de votre acceptation de Mickael. Vous êtes tout de même à l’origine de son état. Les wraith ont tenté de le tuer, nous l’avons recueilli mourrant, on l’a soigné, il s’est bien intégré, et a commencé ses recherches après votre départ il y a un peu plus de deux mois.
JOHN :-Le rétrovirus a vraiment fonctionné ?
SORAYA :-Il l’affirme.
BECKETT :-Est-il dangereux ?
MC KAY :-Un wraith restera toujours un wraith. Soit dit sans vous offenser Soraya.
JOHN :-Apparemment il n’a pas perdu la mémoire comme les autres fois.
SORAYA :-Qu’y a-t-il eu entre vous exactement ?
JOHN :-Pas grand-chose, on ne lui a pas vraiment fait de mal.
MC KAY :-On a juste essayé de le tuer.
JOHN :-Mc Kay.
SORAYA :-Je vais vous conduire à l’endroit où vous allez loger en attendant d’entrer dans la cité.
Ils la suivirent dans le monde souterrain fait d’une multitude de couloirs, cellules, etc…
JOHN :-Vous étiez obligé de lui dire.
MC KAY :-Nous devons travailler dans la confiance.
JOHN :-Tant que vous y êtes remerciez les wraiths de nous avoir confisqué nos armes.
MC KAY :-Si nous ne risquons rien pourquoi pas.
BECKETT :-Rodney vous manqueriez une vache dans un couloir. Vous êtes moins dangereux désarmé.
JOHN sur un ton faussement ironique :-Je pensais à une utilisation plus radicale, soit dit sans vous offenser Rodney.
RODNEY :-C’est bon j’ai compris.
Soraya désactiva le champ de force de trois cellules.
- Je m’excuse du manque de confort, mais une fois que nous aurons repris possession de la cité vous serez mieux installés.
Une fois les trois atlantes rentrés dans leurs « appartements » la wraith actionna rapidement la fermeture.
John se précipita contre le champ de force ne pouvant y croire, la décharge qu’il reçu l’envoya brutalement contre le mur, assommé il glissa sur le sol.
- Désolé John, c’est pour votre sécurité.
Mc Kay en resta bouche bée.
- Que disiez-vous tout à l’heure Rodney : travailler dans la confiance.
---
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MessageSujet: LA LIGNE BLANCHE   LA LIGNE BLANCHE EmptyLun 28 Mai 2007 - 9:46

Mickael, Sylla et Mitchell s’enfoncèrent profondément dans les bois, ils marchèrent pendant plusieurs kilomètres.

MITCHELL :-Sylla tu n’es pas fatiguée ?
SYLLA :-Un peu.
- Je vais la porter.

Ils empruntèrent ensuite un petit chemin qui semblait conduire au sommet d’une colline rocheuse. Mitchell regarda sa montre, ils marchaient depuis 2 heures.

MITCHELL :-Nous aurons du mal à rentrer pour le dîner.
MICKAEL :-Ce n’est pas prévu.
MITCHELL :-Vous auriez du me prévenir j’aurai apporté ma brosse à dent, et mon pyjama.
Mickael sourit.
- Vous êtes vraiment incorrigible.
- Certains disent insupportable.

Ils arrivèrent enfin à leur but, Mickael dégagea l’entrée de ce qui semblait être une caverne. Il se retourna une dernière fois.

- Vous venez toujours ?
- Plus on est de fous…

Une demi-heure après ils parvinrent à une immense salle, très haute, éclairée faiblement par de petites torches, de nombreuses galeries semblaient y déboucher. Mickael se retourna.

- Nous y sommes.
- C’est pas vrai ? Seulement ?
- Colonel il y a certaines choses que vous devez respecter.
- Mais j’ai toute votre attention.
- Pourrez-vous garder votre calme ?
- Ca roule.
- Votre sérieux ?
- Pas de problème.
- Sur ?
Mitchell cracha par terre :
- Cochon qui s’en dédit.
- Je ne plaisante pas.
- OK c’est bon j’ai compris.
- C’est un lieu de culte, ce qui vous allez voir doit rester secret, c’est un très grand honneur que je vous fais.
---
- John vous allez user le sol.
- Rodney n’en rajoutez pas. Il est assez nerveux comme ça.

Soraya vint leur apporter à manger plus tard.
JOHN :-Cet emprisonnement ne faisait pas partie de notre accord.
SORAYA :-Je le regrette autant que vous. Il y a beaucoup de wraiths tels que vous les connaissez ici, je ne souhaite pas qu’il vous arrive quelque chose. Vous serez libres de vos mouvements une fois dans la cité car ils ne peuvent y pénétrer.
JOHN :-Quand ?
SORAY :-Bientôt.
---
Mitchell était assis sur un petit rebord en pierre, il réfléchissait à leur mission, quelques wraiths vaquaient à leurs occupations sans s’occuper de lui, mais lorsque l’un d’entre eux (portant le masque des guerriers) s’approcha de lui, en se léchant les lèvres, il en eut des frissons dans le dos. Le nombre de wraiths s’agrandit ils étaient environ 10 autour de lui.

- Hum de la chair fraîche, tu es jeune en pleine santé, cela va être agréable de te goûter. Le terrien ne pouvait reculer ; le dos au mur.
Le wraith le prit à la gorge et commença à serrer l’empêchant de tout mouvement, Mitchell chercha une arme qui n’était pas là, IL lui ouvrit son uniforme, des ongles étonnamment crochus de sa main droite il dessina des arabesques, puis griffa la chair sur le chemin des dessins jusqu’à ce que le sang coule, enfin il recueillit respectueusement le sang dans un petit récipient, et le lécha. Mitchell manqua d’air et sombra dans l’inconscience.

- Colonel ?
Mitchell ouvrit les yeux, il s’était endormi. Il avait rêvé.
- Michael ? C’est fini ?
- Oui nous allons bientôt partir.
Mitchell se leva et reboutonna machinalement sa chemise quand il sentit comme des croûtes, il vérifia, il n’avait pas rêvé.
- Vous avez été très courageux.
- Que s’est-il passé ?
- Vous n’êtes pas prêt, un jour peut-être…
- Sylla ?
- Elle va très bien, elle va nous rejoindre.

Des pas d’adultes retentirent, Cameron n’osa pas se retourner, pour la première fois depuis qu’il était dans l’armée il doutait du bien fondé de leur mission, de leurs conséquences, de ce qu’il allait voir.
Une main douce se posa sur son épaule. Une main humaine.

- Cameron je suis prête. La voix était féminine, très douce.

Il se retourna, elle était là devant lui, toute souriant, une belle jeune femme, aux cheveux longs et bouclés, aux yeux clairs. Elle était vêtue d’une longue aube blanche. Il recula effrayé.

- Je vous fais peur ?

Comme d’habitude il esquiva la réponse par une pirouette.

- C’est comme lâcher une poule au milieu d’un groupe de renard.
Mickael sourit.
- Mettons-nous en route, Soraya et les vôtres doivent nous attendre avec impatience.
- Ils peuvent se passer de nous une journée.
- Colonel nous sommes partis depuis une semaine.
- Mais…
- N’oubliez pas votre promesse, rien de ce s’est passé ici ne doit être divulgué.
- Comment parler de ce que l’on ne se souvient pas ?
- Ne cherchez même pas à comprendre.
---
John fulminait, une semaine qu’il était enfermé, bientôt chez les wraiths n’avait pas la même signification que chez les terriens. Mc Kay et Beckett étaient libres de leurs mouvements, l’un démontait tout le nécessaire génétique à une autre expérience et donnait les indications afin de le remonter, quant à Beckett déjà à l’intérieur de la Cité il cherchait en vain un moyen de désactiver l’auto contrôle.

---
Le petit groupe arriva aux grottes peut avant midi, Soraya les accueillit chaleureusement.

- Tout c’est bien passé ?
- A la perfection.
- Soraya vous êtes magnifique.
- Merci. Tout est nouveau pour moi.
- Vous allez vivre une vie normale, sans maladie.
MITCHELL :-Tout va bien ici ?
SORAYA :-Oui, je vais libérer John, un jour de plus il devenait fou.
MICKAEL :-Vous l’avez laissé enfermé tout ce temps-là ?
SORAYA :-Oui mais les docteurs Beckett et Mc Kay sont libres, ils font du bon travail.
MITCHELL :-Je vous comprends ; à choisir un père je préfère John.
MICKAEL :-Je pense comme vous. Beckett est trop intelligent et Mc Kay
SORAYA :- Il n’est pas pire que vous Cameron.
MITCHELL :-Mais moi je ne porte pas le gène ATA, je ne vous suis d’aucune u… aide sauf sur le plan militaire.
SORAYA :-Mais Cameron il n’est pas question que vous fassiez… autre chose.

Mitchell pâlit à ces mots. Il jeta un coup d’œil à Mickael, ce dernier l’observait la main soudainement crispée sur l’arme à sa ceinture. Mais le malaise n’avait pas échappé à la wraith.

- Votre séjour au « domaine » vous a plu ?
- Oui c’est un agréable endroit.
- Cameron vous allez bien ?
- Pourquoi ?
- Je trouve qu’agréable est un peu exagéré.
- C’est reposant, vos amis wraith ne sont pas trop parlants, mais j’ai été bien traité.
- Bien si vous le dites. Retrouvons-nous pour manger dans une heure terrienne.
- Entendu.
Elle s’éloigna intriguée, suivit par Sylla. Mickael le regarda attentivement.
- Vous permettez ? il approcha les mains de sa chemise. Mitchell ne répondit pas. Le wraith avait les mains douces, il déboutonna le vêtement, plusieurs cicatrices et plaies récentes marquaient le torse du terrien.
- Ils ne vous ont pas ménagé. Avec la même douceur il referma la chemise.
- Suivez moi. Mitchell ne bougea pas.
- Colonel !
- Oui j’arrive.

Ils arrivèrent dans ce qui semblait être les quartiers du wraith, la pièce principale était immense, il suivit le wraith jusqu’à sa chambre.

- Allongez-vous sur le dos. Il obéit, Mickael le mit à nouveau trose-nu, puis l’abandonna quelques instants, il revint bientôt avec une petite fiole contenant un liquide noirâtre.
- C’est de l’huile cicatrisante, je ne souhaite pas que vous attrapiez une infection. J’ai été négligent j’aurai du y penser bien avant. Il entreprit de lui enduire délicatement la peau, une douce odeur d’orange amère embauma la pièce, le massage continua jusqu’à complète absorption de la potion.
- Ce n’est pas douloureux ?
- Plutôt agréable.

Toute trace de blessures et de cicatrices avait disparue, sauf celle qu’i avait au côté gauche.

- Pour celle-ci je ne peux rien faire. Je vais vous emmener à vos quartiers, vous souhaitez sans doute vous changer pour manger ?
- Me raser et prendre une douche, si c’est possible.
- Votre cellule comporte tout le confort (au point de vue wraith) , mais ce n’est que provisoire.

Les attentions de Mickael a son égard le troublaient, trop gentilles pour être honnêtes. Les affaires de Mitchell avaient été déposées dans une cellule non loin de là, mais assez isolée des trois autres, avec soulagement il apprit que Sylla « logeait » près de lui.
Mais Mickael ne bougeait pas sur le pas de la porte il observait le terrien préparer ses affaires avec soin, pantalon et veste de treillis « commando » et tee-shirt noir.

- Vous voulez quelque chose d’autre ?
- Non, je viendrais vous chercher tout à l’heure.

Quand ils arrivèrent prés de la pièce qui servait de salle à manger, ils entendirent des cris de joie, des rires, évidemment Rodney faisait l’intéressant devant Sylla, Carson l’assaillait de questions, et John plaisantait. Soraya les observait à la manière d’une institutrice dans une cour de récréation.

RODNEY :-Mitchell, vous avez vu c’est merveilleux.
MITCHELL :-J’étais là vous avez oublié ?
SHEPPARD :-Lâcheur vous vous en êtes payez du bon temps alors que je croupissais en cellule.
RODNEY :-Enfin il ne faut pas exagérer, nous venions vous voir.
SHEPPARD :-Me raconter combien il faisait bon dehors, comme votre travail était captivant.
MICKAEL :-J’ai honoré une partie de mon contrat à vous de faire la vôtre.

Le repas se déroula sans problème. A la fin Mickael proposa aux terriens de leur faire découvrir son laboratoire tous acceptèrent sauf Mitchell qui préféra la sieste, il supportait difficilement les enfantillages des Atlantes. Mickael lui remit alors un boîtier commandant la désactivation du champ de force de sa cellule. Soraya se proposa de l’accompagner.

RODNEY :-Alors çà c’est la meilleure, lui il a le droit et pas nous.
CARSON à cent lieues :-Vous voulez aller vous coucher Rodney ?
RODNEY :-Non mais il est libre de ses mouvements.
SHEPPARD :-Oui pourquoi lui et pas moi ?
MICKAEL :-Vous n’avez pas les mêmes valeurs.
RODNEY :-Vous nous en voyez flattés.
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MessageSujet: LA LIGNE BLANCHE   LA LIGNE BLANCHE EmptyLun 25 Juin 2007 - 14:52

La ligne blanche est terminée (mais pas la conclusion car j’ai quelques options), mais avant de vous la faire lire, j’ai deux petites questions, que souhaitez-vous ?
- une fin rapide, (moins théâtrale, plus du genre ANTHURIE)
- une fin plus longue demandant quelques « jours » d’écriture en plus clôturant l’aventure. (et sutout une suite)
Merci de m'aprécier.
Bisou humide (il pleut aussi dans l'Est).
Muriel
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