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 La résurrection de Quetzalcoatl

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Horus
I.A. Psychopathe
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MessageSujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl   La résurrection de Quetzalcoatl - Page 3 EmptySam 17 Nov 2007 - 17:30

Le docteur Finey regardait la pièce avec attention. Il ne savait rien de toutes ces histoires de goa’ulds et d’anciens… Mais une chose était sûre, cette pièce était l’exacte réplique de celle du vaisseau sous terre, jusqu’à la disposition des consoles et la couleur gris verte du sol et des murs. On aurait pu s’y tromper. Mary Edison regardait par une petite fenêtre, elle avait été trop préoccupée pour le réaliser plus tôt, mais c’était la première fois qu’elle était dans l’espace. La planète était maintenant pratiquement invisible, l’étoile autour de laquelle elle tournait n’avait plus que la taille d’un petit pois.
Heather observait le lieutenant colonel Abrams avec curiosité. Pour elle cet homme était un mystère. Il essayait de ne rien laisser paraître de ses sentiments, mais chacune de ses décisions était révélatrice de sa souffrance intérieure. D’un côté on sentait sa peur d’être fait prisonnier, de l’autre il montrait un courage sans faille quand il s’agissait de résoudre des situations désespérées…

- Que faites-vous Hewitt ? Demanda-t-il alors que le scientifique s’agitait devant le DHD sans avoir réussi à ouvrir de vortex.
- Désolé, mais les symboles de cette porte ne sont pas les même que ceux de la Voie Lactée, je ne suis pas devin !

Len plongea sa main dans son gilet.

- Vous n’allez pas me tirer dessus pour ça quand même ? Demanda Hewitt un peu effrayé.
- Non, mais est-ce que ceci vous serait utile ? Demanda-t-il en extrayant le papier que Khépri lui avait donné de sa veste.

Le docteur jeta un coup d’œil sceptique au document.

- Ce sont les symboles de la Terre, et à côté la spirale doit être le point d’origine et dessous le symbole de la Voie Lactée ! S’exclama-t-il. On va voir si le grand méchant goa’uld ne nous a pas trompé…
- Colonel, on a de la compagnie, s’exclama le major Cain en accourant dans la salle. Des dizaines de jaffas se dirigent vers notre position, et au pas de charge !
- Hewitt, qu’attendez-vous pour composer ces coordonnées ? Demanda Len. Cain, restez ici !


Len activa la commande murale pour fermer la porte de la salle, puis dirigea son zat’nik’tel dessus pour la bloquer :

- En espérant que ça les retarde suffisamment.

Tandis que les bruits de pas devenaient audibles derrière la porte condamnée, tout le monde fixait le docteur Hewitt qui entrait les symboles un à un jusqu’au huitième et…

- Oh Oh ! Fit-il.
- « Oh oh » quoi ? Demanda aussitôt Len.
- Oh oh le vortex aurait dû s’ouvrir ! S’exclama le scientifique quand…

Boum ! Boum ! Des impacts firent vibrer la pièce.

- Ils essayent de défoncer la porte la porte ! Dit Mary.
- Faites-moi fonctionner cette porte des étoiles tout de suite ! Ordonna le lieutenant colonel.

La main tremblante du docteur parcourait le DHD, alors que les coups à la porte se succédaient à un rythme effréné. Chaque seconde une nouvelle venait s’abattre contre la paroi : « Boum ! », si bien que l’alliage résistant commençait à montrer quelques signes de faiblesse.

- Et merde ! Lança Hewitt abandonnant sa bonne humeur naturelle. Ça ne marche pas ! Je ne comprends pas, je ne me suis pas trompé ! J’ai mis les coordonnées de la Terre avec le point d’origine, et la galaxie… Mais oui !

L’homme se jeta sur le DHD, sous les regards médusés des autres.

- Il ne faut pas rajouter le symbole de la Voie Lactée à la fin, débita-t-il tout en composant, il vient en avant dernier ! Il faut toujours mettre le point d’origine à la fin ! Normalement cette fois-ci on devrait avoir un vortex !



Au SGC, le général Landry assis derrière son bureau, attendait avec impatience le retour de Jack pour avoir des nouvelles des Asguards. Soudain l’alarme de la base le sortit de ses pensées. Il se dirigea avec avidité vers la salle de contrôle. A son arrivée la flaque bleutée s’était déjà formée dans la porte des étoiles, et un bataillon de militaires pointait ses armes dessus.

- Mon général, le huitième chevron vient de se verrouiller, dit Walter.
- Fermez l’iris !

Cette fois il n’avait plus le droit à l’erreur, ni Jack ni SG1 n’étaient là pour sauver la situation.

- On capte un message radio, l’informa le sergent.
- Voyons voir ce que c’est.
- Je vous fais écouter.

« Ici le lieutenant colonel Abrams. »
- Je vous écoute colonel, répondit Landry.
« Nous avons trouvé une porte des étoiles à bord du vaisseau de Quetzalcóatl. Il faut que vous nous laissiez rentrer, les jaffas auront bientôt défoncé la porte qui nous sépare d’eux. »
- SG10, vous avez été exposé à un risque de contamination par les goa’ulds, je…
« Faites-nous passer à l’infirmerie, vous verrez que nous ne sommes pas parasités. Mais il est urgent que vous ouvriez l’iris ! »

Le général hésita quelques secondes puis finalement dit :

- C’est bon vous pouvez y aller ! Walter ouvrez l’iris !

Le bouclier métallique se rabattit sur les bords de la porte des étoiles. C’est alors qu’un grand et long bruit parvint par la radio, jusqu’à saturer le récepteur qui ne transmit plus qu’un son aigue : « biiiiiiiiiip ».

- Walter coupez moi ça !

C’est à ce moment que la porte des étoiles se referma sans qu’un seul voyageur ne soit arrivé au SGC.

- Vous croyez que les jaffas… Commença Walter sans oser finir sa phrase.
- Je n’en sais rien, mais espérons que non et qu’ils vont réussir à rouvrir un vortex, dit Landry.

Le général passa les cinq minutes suivante les yeux rivés sur l’anneau extraterrestre, sans dire un mot en espérant qu’il allait de nouveau entrer en activité. Il se résolut finalement à retourner dans son bureau. Mais à peine avait-il quitté la salle de contrôle que l’alarme se remit en route. Il fit demi-tour et attendit patiemment que les chevrons soient tous validés et la fin du kawoosh.

- Nous recevons le code de SG2 et du général O’Neill ! Annonça le sergent Harriman.
- Ah ? Fit Landry dans un mélange de déception et de surprise. Euh… Ouvrez l’iris.

Hank descendit accueillir son vieil ami. Jack à peine sortit du vortex se dirigea vers lui, le visage sérieux.

- Ça ne s’est pas très bien passé, dit-il.
- Ils ne vont pas nous aider ?
- Ils doivent en discuter… Mais la demoiselle Asguard avec qui j’ai parlé est une vraie petite… teigne ! Je préférais mille fois Thor !
- Et de ton côté, ça s’est bien passé ?
- Dans le couloir pour venir à ta rencontre, on m’a annoncé que Carter était à l’infirmerie… Elle pourra t’en dire plus que moi.


- Puisque je vous dis que tout va bien ! S’exclama Sam qui se faisait examiner par le docteur Lam.
- vous étiez inconsciente ! Répliqua le docteur.
- Mais je devrais être en train de rechercher des informations dans l’ordinateur du vaisseau !
- Ça ne durera pas longtemps, j’ai juste un peu de sang à analyser. Mais en attendant vous devez rester dans la base. Si vous tombez dans le coma, vous ne pourrez pas étudier votre vaisseau.
- Si Quetzalcóatl détruit la Terre, vous ne pourrez pas analyser mon sang, riposta Sam.

Jack avait observé la scène depuis la porte. Et il constatait avec joie que son « amour » de l’infirmerie avait déteint sur Sam.

- Donc ça s’annonce plutôt mal ? Demanda-t-il en s’avançant vers son ancienne coéquipière.
- Oh, vous avez écouté ! Et bien disons que la seule personne capable d’utiliser le siège de contrôle pour trouver et réparer l’armement du vaisseau afin d’empêcher la destruction de la Terre est devant vous !
- Et pourquoi êtes-vous là ? Demanda Jack avec une réelle inquiétude.
- Le docteur Lam dit que le siège ancien a comme… « saturé » mon cerveau.
- Oh… Je ne savais pas que c’était possible, la taquina-t-il. Et qu’est-ce que ça veut dire au juste ?
- Ça veut dire que ça m’a fatigué, comme si je n’avais pas dormi depuis une semaine...
- Alors que ça ne fait que deux jours !
- Oui, mais j’ai du travail, c’est à peu près notre seule chance de…
- Mais vous savez ce qui vous attend si vous continuez à vous priver de sommeil, l’interrompit le docteur Lam. Trouble de l’attention, de la vue, de l’ouïe, hallucinations et même démence... Et vous finirez par vous écrouler de fatigue. Donc mon général, laissez ma patiente se reposer.
- Carter, vous savez qu’il ne faut pas contrarier les tyrans en blouse blanche… Dit Jack en jetant un regard à la jeune médecin. Je passerais vous voir demain… Ou plutôt cet après-midi, ajouta-t-il en voyant sur sa montre qu’il était déjà minuit passé. Bonne nuit.
- Bonne nuit !

Sam tomba bien vite dans un sommeil profond, sans même s’en rendre compte. De son côté, Jack sortit de l’infirmerie en se disant que la situation était presque désespérée. Mais pour une fois Sam se trompait. Elle n’était pas la seule à pouvoir sauver le monde !


Un peu plus tôt à bord du vaisseau de Quetzalcóatl, la porte des étoiles était toujours ouverte.

- C’est bon, vous pouvez y aller ! Dit la voix du général Landry restituée par la radio.

SG10 se dirigea vers la porte des étoiles en enjambant les cadavres quand soudain ils aperçurent quelque chose qui les cloua sur place à travers une fenêtre. Une sphère de lumière s’était formée aux alentours des vaisseaux. Elle grandissait de seconde en seconde, avançant silencieusement vers eux. Bientôt l’explosion devint plus grande que le vaisseau et se rapprocha dangereusement, toujours plus près, jusqu’à emplir totalement le hublot.

- Tous à la porte ! S’exclama Len pour sortir ses camarades de leur torpeur.

Mais une violente secousse ébranla le vaisseau, renversant les humains comme des quilles. Dans leur tentative pour se relever, ils virent une grande étendue bleue se former dans l’espace, à l’opposé de l’explosion. Le vaisseau trembla à nouveau avant de plonger dans la fenêtre bleue.
Immédiatement la porte des étoiles se referma devant les yeux figés de SG10. Les tirs de plasma reprirent leur rythme frénétique derrière la porte de la salle qui allait céder sous peu.


Teal’c et Cameron arrivèrent dans le poste de pilotage de l’épave. Ils avancèrent prudemment aux milieux des « cerveaux » en blouse blanche. Un sourire s’afficha sur le visage du lieutenant colonel lorsqu’il aperçut Daniel occupé à ses traductions.

- Jackson ! S’exclama-t-il. Où est Carter ?
- Hum… Fit-il en relevant la tête au niveau des deux hommes. Elle a eu un petit « accident » avec le siège… Mais elle semble ne pas aller trop mal. L’essai n’a pas été concluant, donc je suis resté ici pour essayer de traduire ces hiéroglyphes… Hum… Que vouliez-vous lui dire ?
- Ce vaisseau est une vrai poubelle !...
- La terre bloque l’accès aux niveaux inférieurs, expliqua Teal’c, nous n’avons pas pu les explorer. Cette pièce est le seul moyen d’en apprendre plus sur ce vaisseau.
- On y travaille ! Dit Daniel. Mais…
- Vous avez besoin de moi ! S’exclama Jack devant les trois hommes surpris.
- Jack !? Demanda Daniel.
- Un de ces foutu Tok’ra est rentré dans mon crâne pendant que vous étiez mort Daniel, et d’ailleurs il m’a emmené faire un petit tour chez Ba’al, raconta-t-il amèrement. Sam est HS, et autant que cette expérience soit utile à quelque chose… Bon quelqu’un me dit comment marche ce truc ? Ajouta-t-il en désignant la chaise de contrôle.


Cinq minutes plus tard, Jack était allongé dans le siège goa’uld. Il faisait tout son possible pour ne pas laisser paraître sa peur :

- Pas très confortable… Ma chaise de pêcheur n’a pas toutes ces lumières mais est beaucoup plus confortable… Et simple à utiliser. Je dois faire quoi encore ?
- Il suffit de se concentrer sur ce que vous voulez, dit Teal’c.
- Ce que je veux…
- Vous voulez avoir une visualisation des armes du vaisseaux et de leur localisation, et si possible leur état ! Rappela Daniel.
- Et avec ça un soda ? Demanda le général.
- Jack !
- D’accord, je me mets au boulot.

La pièce devint à nouveau obscure à l’exception de la partie qui entourait la chaise. L’hologramme du vaisseau réapparut au dessus de Jack. L’image en trois dimensions tournait sur elle-même.
« Tchiiik ! »
Daniel et Teal’c se retournèrent vers Cameron qui tenait un appareil photo numérique et le regardèrent sévèrement.

- Quelques petites photos et on pourra regarder le plan sans avoir quelqu’un branché à cet appareil ! Expliqua-t-il.
- Excellente idée Mitchell, approuva Teal’c.

Daniel eut un bref hochement de tête puis son attention se focalisa à nouveau sur Jack :

- C’est très bien Jack, maintenant les armes !

Le général resta immobile sur la chaise pendant de longues secondes, sans que l’hologramme ne change. Ses yeux étaient grands ouverts et son regard figé dans le vide, sans un battement de cils. Mais soudain des carrés apparurent, entourant certaines parties du vaisseau, et accompagnés d’écritures anciennes.

- Daniel ? Demanda Cameron après avoir tout photographié.
- J’ai déjà vu ces inscriptions quelque part… Oui ! Dans l’avant-poste de l’Antarctique…
- Et que signifient-elles ? Demanda Teal’c.
- Drones ! Il doit y en avoir à ces quatre endroits, dit-il en pointant son doit aux quatre arrêtes de la pyramide au tiers de sa hauteur. Par contre j’ignore ce que signifient les autres écritures… Ça ne ressemble pas à des mots, mais plutôt à des noms…
- C’est déjà ça ! Répondit Cameron avec un grand sourire.
- Ok Jack ! Lança Daniel. Si vous m’entendez, pouvez-vous faire apparaître un « écran de diagnostic » ?

Le général ne répondit pas. Sa seule réaction fut de fermer les yeux comme pour se concentrer d’avantage. C’est alors que l’hologramme devint entièrement rouge, ainsi que l’écran du vaisseau qui se remplit de texte ancien à une vitesse affolante. Le plan du vaisseau se mit à clignoter puis le bruit strident d’une alarme envahit la pièce. Tous les scientifiques se bouchèrent les oreilles en grimaçant.

- Jack ! Jack ! Cria Daniel en essayant de couvrir la sirène.

Teal’c monta alors sur le socle du siège pour agripper Jack :

- O’Neill ! Vous devez arrêter ça !

Jack rouvrit alors les yeux et la salle retrouva son calme en quelques secondes.

- Tout va bien ? Lui demanda le jaffa.
- …Oui ! Répondit-il comme s’il ne savait pas pourquoi Teal’c s’inquiétait. Ce… Truc, cet ordinateur est très… grand ! Il y a plein de choses partout, c’est difficile de s’y retrouver.
- Êtes-vous sûr que tout va bien ? Demanda Daniel.
- Oui, mais je suis pratiquement sûr que ça ce n’est pas la même chose qu’une chaise de contrôle ancienne, ou alors elle est endommagée…
- En tout cas, nous savons maintenant que pratiquement tout à bord de cette épave est fichu ! Dit Cameron.
- Grâce à Jack et à vos photos, nous savons où chercher, dit Daniel. Et ça va être le boulot de Sam de tout réparer !
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Horus
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MessageSujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl   La résurrection de Quetzalcoatl - Page 3 EmptySam 17 Nov 2007 - 17:31

Pendant ce temps, les fenêtres du vaisseau de Quetzalcóatl laissaient entrer les lueurs bleues qui se succédaient à l’extérieur.

- Recomposez les coordonnées ! ordonna Len à Hewitt alors que les impacts continuaient contre la porte.
- C’est trop tard ! Répondit Mary Edison. Nous sommes en hyperespace.
- Il faut attendre qu’on ressorte d’hyperespace pour pouvoir établir un vortex, confirma le docteur Hewitt.
- Mais c’était quoi cette explosion ? demanda Len sans obtenir de réponse. En tout cas il faut trouver un moyen de s’éclipser avant que la cavalerie n’ouvre cette porte.

Le cerveau d’Heather fut comme bombardé d’informations. C’était comme si un instinct lui dictait quoi faire. Il fallait qu’elle agisse exactement comme elle – ou plutôt Quetzalcóatl - l’avait fait deux jours auparavant.

- Suivez-moi, je sais quoi faire ! S’exclama-t-elle. Mais en silence, notre seule chance est qu’ils croient que nous sommes partis par la porte des étoiles !

Elle se dirigea en courant vers la même ouverture qu’avaient emprunté les goa’ulds dans l’épave du Honduras. Ils arrivèrent dans un hangar à vaisseaux. Les mêmes engins noirs y reposaient, sur deux étages.

- Vous voulez fuir avec un de ces modules ? Demanda Mary sceptique. Mais ça ne servira à rien ! Nous ne pouvons toujours pas ouvrir la porte des étoiles et voler dans une fenêtre d’hyperespace avec ça...
- Non, nous allons juste nous y cacher jusqu’à ce que nous soyons près de la Terre ! Dit Heather.
- Je ne crois pas, dit Len. Il faudra trouver un moyen de détruire la flotte avant d’atteindre la Terre. Puisque Khépri a très envie de nous aider en ce moment, nous allons le retrouver et le faire parler !

« Boum !!! » Le son de la porte qui venait de craquer interrompit leur conversation. Les soldats seraient très bientôt là. Ils montèrent au deuxième étage via une échelle et se cachèrent dans un des petits vaisseaux, tandis que les bruits de pas envahissaient le niveau d’en dessous.



Pendant ce temps, Quetzalcóatl descendit de son siège de contrôle, satisfait. La manœuvre qu’il avait mise au point avait parfaitement fonctionné.

Depuis son retour à Aztlan, il avait constaté avec consternation que le niveau technologique des ses semblables s’était peu à peu affaiblit au cours des siècles. Il était le seul à posséder l’ensemble des connaissances indispensables à la construction d’un vaisseau digne de ce nom. En son absence, les autres goa’ulds n’avaient fait que tenter de conserver les vieux vaisseaux en effectuant quelques réparations hasardeuses ou de copier, vulgairement, ses engins de guerre.
Le problème était que les générateurs d’hyper propulsion s’étaient dégradés, au point qu’ils n’auraient jamais supporté l’énergie indispensable à un voyage intergalactique rapide. Pourtant il était en possession de plus de sources d’énergie que nécessaire, et le temps pressait. Il avait donc dû trouver un autre moyen de fournir de l’énergie à la fenêtre d’hyper espace, quitte à devoir renforcer ses boucliers… La solution avait été une explosion.
Ses calculs avaient été parfaits, aucun vaisseau n’était endommagé. Il reverrait très bientôt la Terre. Mais une petite ombre venait ternir sa joie.

Khépri, escorté de ses deux éternels jaffas arriva dans le poste de contrôle :

- Tu voulais me parler ? Demanda-t-il.
- Tu as mis mes jaffas sur une fausse piste ! S’exclama Quetzalcoatl.
- Comment ça ?
- Tu disais qu’ils se dirigeaient vers la salle des machines alors qu’ils sont partis par la porte des étoiles !
- Je ne savais pas… Lorsqu’ils m’ont attaqué et tué tes gardes, ils n’ont pas eu la politesse de m’expliquer leur plan. La direction dans laquelle ils se sont sauvés laissait penser que…
- Tu m’as déjà dit tout ça ! Coupa le dieu aztèque en colère. Mais je trouve bizarre que seuls mes gardes soient morts…
- Les miens sont peut-être plus accoutumés aux combats contre les Tauris... Ils ont essayé de me tuer à plusieurs reprises, tu ne crois pas que je les aurais laissés partir ?

Quetzalcóatl ne répondit rien et lui tourna le dos.

- Si tu me cherches, je suis dans mes appartements, dit Khépri en s’en allant le sourire aux lèvres.

Son plan s’était déroulé au-delà de ses espérances. Apparemment les Tauris avaient miraculeusement réussi à quitter le vaisseau et qui aurait pu deviner que c’était lui, leur grand ennemi, qui les y avait aidé. Et, en mettant Quetzalcóatl sur une fausse piste, Khépri avait rendu la diversion encore efficace. Il avait pu prendre possession de tout ce dont il avait besoin pour exécuter la dernière phase de son plan. Et sans ce lieutenant colonel Abrams dans ses pattes plus rien ne pourrait l’arrêter, il ne lui restait plus qu’à attendre le moment opportun pour frapper.



Sam ouvrit difficilement les yeux, ne sachant plus où elle se trouvait. Mais elle reconnut tout de suite l’habituel vacarme qui heurtait son ouïe. Il annonçait la venue d’un voyageur par la porte des étoiles.
Soudain les lumières s’éteignirent, pour ne laisser subsister que les ampoules rouges de l’éclairage de secours. D’instinct de militaire, la lieutenant colonel se leva de son lit le plus rapidement possible malgré ses membres ankylosés. Elle regarda sa montre : sept heure, elle avait dormi plus de six heures ! Comment avait-elle pu dormir autant dans la situation actuelle ? D’habitude dans de telles circonstances elle était prise d’insomnies et ne s’assoupissait jamais plus d’une heure d’affilée. Quoiqu’il en soit elle enfila vite un pantalon et se rua vers la salle d’embarquement.
En chemin la lumière revint. Elle ouvrit la porte du silo et se fraya un chemin parmi les soldats qui brandissaient leurs armes.

- Baissez vos armes ! Ordonna la voix du général Landry par les haut-parleurs.

Sam distingua alors le nouvel arrivant. Ce n’était autre qu’un Asguard.

- Heimdall ! S’exclama-t-elle.
- Lieutenant colonel Carter ! Répondit gravement l’extraterrestre.
- Qu’y a-t-il ?
- Je suis désolé, dit lentement le Asguard en clignant des yeux, le Grand Conseil Asguard a décidé de vous refuser toute aide militaire.

Sam se retourna un instant pour échanger un regard pesant avec le général Landry.

- Néanmoins, ajouta Heimdall, nous vous offrons une aide d’une autre nature…




Fin de la quatrième partie.


Dernière édition par le Dim 18 Nov 2007 - 8:06, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl   La résurrection de Quetzalcoatl - Page 3 EmptyDim 18 Nov 2007 - 1:26

Ah, je suis heureux de voir que ton histoire continue de progresser malgré tes occupations estudiantines... Je craignais que cette fic ne dorme bien plus longtemps que cela... Content de voir que certains sont plus sérieux que moi. No
J'ai du relire le chapitre précédent pour me remémorer tous les détails, mais ce ne fut pas désagréable. ^^

C'est une suite très spéciale, puisque au calme relatif des terriens sur Terre se mêle les péripéties sanglantes des terriens de la Carène. Les uns se cassent la tête sur un vaisseau vieux de 10 000 ans, les autres tentent de fuir sa copie presque conforme mais en parfait état. Vraiment, je visualisais parfaitement cela dans ma tête, la façon dont la caméra serait passé de l'un à l'autre par un fondu enchainé...

La mort des soldats Goa'uld est saisissante, digne d'un film d'horreur. Tu la décris parfaitement, avec suffisamment de détails pour que l'on visualise parfaitement la scène tout en évitant de te perdre comme je l'aurais fait dans des considérations inutiles qui auraient atténuées l'ignoble tableau. Belle réussite.

Ah, une petite question. Comment Hewitt connait-il les symboles de la Terre ? Je veux dire, sur ce DHD, les constellations sont totalement différentes... Tout comme les symboles de Pégase n'ont rien en commun avec ceux de la Voie Lactée. Il faudrait donc qu'il sache d'abord quelles coordonnées dans la Carène correspondent à la position de la Terre dans la Voie Lactée.

Le coup de Jack qui peut utiliser le siège Ancien grâce à son parasitage passé par un Tok'Râ, bravo, c'est du grand art ! Je n'y aurais pas songé une seconde... Et pourtant, tu avais semé tous les indices nécessaires. C'est à cela qu'on reconnait un bon scénario. Quand tout est là et que personne ne se doute de rien - enfin, moi, en tout cas, je n'ai rien vu. ^^
Vraiment, c'est un excellent retournement de situation. J'apprécie ce come-back du Jack dans l'action.

Par contre, aaaaargh ! Comment ose-tu finir sur cette phrase ! C'est insupportable de suspense ! hi hi Heureux cependant de voir que les Asgard compteront dans te fic, même si bien sûr leur remarque concernant Quetzacoàlt me le laissait présager...

Pour finir, quelques petites remarques éparses...

Horus a écrit:
Après tout, il avait eu l’occasion d’expérimenter les fauteuils anciens à deux reprises, bien qu’il ne s’en souvînt pas.
Souvienne.

Horus a écrit:
La Terre devait pouvoir s’en servir par ses propres moyens, quand bon lui semblait, et sans faire appel à une seconde partie.
Tiers-partie.

Horus a écrit:
Pendant ce temps, les fenêtres du vaisseau de Quetzalcóatl laissaient entrer la succession de lueurs bleues qui se succédaient à l’extérieur.
Sans commentaire. mrgreen

Horus a écrit:
Khépri, escorté de ses deux éternels jaffas arriva dans le poste de contrôle :

- Tu voulais me parler ? Demanda-t-il.
- Tu as mis mes jaffas sur une fausse piste ! S’exclama Khépri.
- Comment ça ?
Je crois que tu as confondu Khépri et Quetzou la seconde fois.

Bref, que du bon, c'est vraiment bien de pouvoir garder le lien avec ta fiction à travers cette partie de la suite.
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Horus
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MessageSujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl   La résurrection de Quetzalcoatl - Page 3 EmptyDim 18 Nov 2007 - 8:30

Skay-39 a écrit:
Merci, j'ai corrigé ces horribles fautes, sauf celle-ci :
Horus a écrit:
Après tout, il avait eu l’occasion d’expérimenter les fauteuils anciens à deux reprises, bien qu’il ne s’en souvînt pas.
Souvienne.
C'est bien souvînt (avec un chapeau sur le i) car c'est du subjonctif imparfait. Wink

Mais je suis assez content que tu ais apprécié les passages avec Jack, ou le suspense avec les asguards... mrgreen very happy

Et pour les coordonnées, j'avais complètement oublié que dans les autres galaxies le dhd était différent. Je vais voir comment je vais rectifier ça !
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MessageSujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl   La résurrection de Quetzalcoatl - Page 3 EmptyDim 18 Nov 2007 - 11:19

Moi aussi je suis heureux que cette fic continue d'avancer ! Wink



Alors, suite qui avance assez bien. J'apprécie toujours autant les péripéthies de SG10 dans le vaisseau de Quetzou. Ta description du coup de zat' nous a permit de très bien visualiser la scène des Jaffas fondants ... What a Face .
Par contre, j'espère que SG10 ne va pas rester cacher dans le module pendant tout le reste du voyage en Hyperespace ... Mais étant donné que Khépri nous prépare quelque chose de louche, je suppose que non ...


Skay-39 a écrit:
Le coup de Jack qui peut utiliser le siège Ancien grâce à son parasitage passé par un Tok'Râ, bravo, c'est du grand art ! Je n'y aurais pas songé une seconde... Et pourtant, tu avais semé tous les indices nécessaires. C'est à cela qu'on reconnait un bon scénario. Quand tout est là et que personne ne se doute de rien - enfin, moi, en tout cas, je n'ai rien vu. ^^

Enorme +1 ! cheers
Je suis heureux de revoir notre bon vieux Jack en action ! Jack


Citation :
Êtes-vous sûr que tout va bien ? Demanda Daniel.
- Oui, mais je suis pratiquement sûr que ça ce n’est pas la même chose qu’une chaise de contrôle ancienne, ou alors elle est endommagée…

Ca veut dire qu'il va encore se passer quelque chose par rapport au siège Goa ? scratch


Et les Asguards, les Asguards ! Je vais commencer à haïr les "trois petits points" ... What a Face


Tout cela reste donc excellent . Vivement le cinquième partie !




PS :
@Skay :
Citation :
C'est une suite très spéciale, puisque au calme relatif des terriens sur Terre se mêle les péripéties sanglantes des terriens de la Carène.

La Carène, c'est moi ^^
Horus, c'est Andromède Wink .
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MessageSujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl   La résurrection de Quetzalcoatl - Page 3 EmptyDim 18 Nov 2007 - 11:33

Horus a écrit:
Merci, j'ai corrigé ces horribles fautes, sauf celle-ci :
Skay-39 a écrit:
Horus a écrit:
Après tout, il avait eu l’occasion d’expérimenter les fauteuils anciens à deux reprises, bien qu’il ne s’en souvînt pas.
Souvienne.
C'est bien souvînt (avec un chapeau sur le i) car c'est du subjonctif imparfait. Wink
Ah oui, autant pour moi ! J'avais lu un peu vite, je croyais que c'était "souvient".


Titto a écrit:
PS :
@Skay :
Citation :
C'est une suite très spéciale, puisque au calme relatif des terriens sur Terre se mêle les péripéties sanglantes des terriens de la Carène.


La Carène, c'est moi ^^
Horus, c'est Andromède Wink.
J'avais une chance sur deux. ^^ Je savais bien que je risquais de confondre, mais j'avais la flemme d'aller vérifier. What a Face
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MessageSujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl   La résurrection de Quetzalcoatl - Page 3 EmptyDim 18 Nov 2007 - 11:54

Titto a écrit:
Par contre, j'espère que SG10 ne va pas rester cacher dans le module pendant tout le reste du voyage en Hyperespace ... Mais étant donné que Khépri nous prépare quelque chose de louche, je suppose que non ...
T'inquiète pas, nos héros suicidaire ne vont pas passer à côté de l'opportunité unique de se promener à bord d'un immense vaisseau rempli à raz-bord de jaffas armés jusqu'aux dents et dirigé par un goa'uld diabolique aux pouvoirs effrayants. mrgreen Mais ça fait bientôt un jour qu'ils arrêtent pas de courir dans tous les sens alors ils ont le droit de se cacher 5 minutes pour reprendre leur souffle. mrgreen
Et effectivement, Khépri prépare quelque chose de louche et tordu ! :baal:

Et oui Titto ! Le but c'est de faire haïr les "..." pour qu'on ait envie de lire la suite ! Mouhahahaha ! :apophis:

En tout cas merci, ça fait toujours autant plaisir de voir ces commentaires enthousiastes !
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MessageSujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl   La résurrection de Quetzalcoatl - Page 3 EmptyDim 18 Nov 2007 - 11:55

Aaaaaaaaaaaah excellent excellent ! ! !

Très belles descriptions, de l'action, le scénario progresse et on avance dans l'histoire. Franchement que demander de plus à une fanfiction ? Razz
En plus, trois petits points à la fin, alors que Heimdal allait divulguer le type d'aide, aaaaargh ! Tortionnaire ! ! !

Sinon, j'ai beaucoup aimé l'utilisation du zat orange dont les effets sont diaboliquement bien décrits ! Bravo.

Je n'ai qu'une petit remarque-question. C'est au moment où Cameron utilise un appareil photo pour immortaliser les hologrammes. J'ai de sérieux doutes face à cette méthode. Je me souviens que Daniel, dans "Le supplice de Tantale", avait essayé de filmer les hologrammes sur "Héliopolis", mais que c'était un cuisant échec. De plus, les hologrammes sont des "jeux" de lumière. Je ne suis pas sur qu'un appareil photo puisse les enregistrer.


C'est le seul petit truc qui me gêne. Sinon, le reste est parffait Wink
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MessageSujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl   La résurrection de Quetzalcoatl - Page 3 EmptyDim 18 Nov 2007 - 14:26

webkev a écrit:
Je n'ai qu'une petit remarque-question. C'est au moment où Cameron utilise un appareil photo pour immortaliser les hologrammes. J'ai de sérieux doutes face à cette méthode. Je me souviens que Daniel, dans "Le supplice de Tantale", avait essayé de filmer les hologrammes sur "Héliopolis", mais que c'était un cuisant échec. De plus, les hologrammes sont des "jeux" de lumière. Je ne suis pas sur qu'un appareil photo puisse les enregistrer.
Je ne me souviens pas du tout que Daniel ait essayé de filmer l'hologramme d'Héliopolis, ou bien qu'on ait dit que cela avait échoué. Les hologrammes sont simplement des rayonnement lumineux suspendus dans les airs, non ? Un appareil photo fonctionne comme un oeil, il n'y a aucune raison pour qu'il ne puisse les enregistrer. Même si effectivement c'est étrange à imaginer. ^^
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MessageSujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl   La résurrection de Quetzalcoatl - Page 3 EmptyDim 18 Nov 2007 - 14:55

Skay-39 a écrit:
Un appareil photo fonctionne comme un oeil, il n'y a aucune raison pour qu'il ne puisse les enregistrer.
C'est ce que je me suis dit quand je l'ai écrit. Mais après si tu arrives à trouver la citation où Daniel explique que ça marche pas, je veux bien enlever ce passage.

Merci d'avoir lu aussi rapidement !

C'est dingue, vous êtes bioniques tous, ou quoi ? Moi je vais commencé à faire des complexes à force de pas pouvoir lire vos fanfics. Mais dès que j'aurais des vacances, j'essayerai un peu.
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MessageSujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl   La résurrection de Quetzalcoatl - Page 3 EmptyDim 24 Fév 2008 - 18:21

Comme vous avez été sages, voilà le début de la cinquième partie que je viens juste d'écrire. Alors ça parle beaucoup mais c'est pour relancer l'action. Et en bonus une fin qui va vous faire enrager ! Mouhahahahaha :wraith:

Mais avant tout comme ça fait longtemps que je n'ai pas écrit :


Résumé des personnages principaux

Six terriens se cachent dans le hangar du vaisseau de Quetzalcóatl, dont les 3 derniers membres de SG10 :
- Le lieutenant colonel Len Abrams, chef de SG10
- Le major Cain, son second
- Le docteur Hewitt, le scientifique
Puis deux archéologues :
- Le docteur Heather White, ancien hôte de Quetzalcóatl
- Le docteur Finey, son collègue
Et enfin :
- Le lieutenant Mary Edison, l’assistante du général O’Neill

Sinon du côté des méchants, nous avons :
- Khépri, un goa’uld de la Voie Lactée ennemi de Len Abrams
- Quetzalcóatl un goa’uld sur la voie de l’ascension et possédant le savoir des anciens
- Ix Tab déesse du suicide contrainte d’obéir à Quetzalcóatl

Sans oublier :
- Le professeur Elwood, archéologue pris en otage par Quetzalcóatl lors de son évasion de la Terre. Depuis il est resté prisonnier et s’est fait torturé.

En espérant que ça vous aide à suivre !
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MessageSujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl   La résurrection de Quetzalcoatl - Page 3 EmptyDim 24 Fév 2008 - 18:23

La résurrection de Quetzalcoatl - Page 3 Resurrection1



Partie V : Passagers Clandestins


Le lieutenant colonel Abrams, le major Cain, le lieutenant Edison, le docteur Hewitt et les deux archéologues les docteurs White et Finey se terraient dans leur module. Ils se plaquaient tous au sol pour essayer de devenir invisible depuis l’extérieur du petit vaisseau, sauf Len Abrams qui observait de haut les jaffas envahir l’étage inférieur du hangar. Ils se répartirent les recherches. Ils examinaient chaque module un à un, l’extérieur et l’intérieur. Bientôt trois des soldats montèrent à l’échelle.
Len se laissa retomber au sol :

- Ils arrivent ! Ils vont nous trouver !

Heather réfléchit. Il devait bien y avoir un moyen de leur échapper… Soudain, elle eut une réminiscence.

Elle était aux commandes d’un module identique, à côté d’elle se tenait Khépri. Les deux jaffas scarabées surveillaient un petit homme rondouillard allongé reposant inconscient au sol. C’était son collègue archéologue, Brian Elwood. Une partie d’elle luttait pour aller lui venir en aide, mais l’autre partie, la dominante, se réjouissait et regardait par la vitre avant.
Son sentiment de satisfaction ne fit qu’augmenter quand elle vit au dessous d’eux quelques arbres tomber dans la forêt et un peu de fumée s’élever dans les airs. C’était le signe qu’elle avait réussit, leurs poursuivants s’étaient crashés comme prévu derrière la porte des étoiles.
Ses mains parcoururent le panneau de contrôle du module. Bientôt la vitre afficha l’image d’un vaisseau pyramidal en orbite autour de la planète à côté une petite image représentant un serpent enroulé pour former un rond.

- Cihuacoatl ! S’exclama-elle d’une voix grave et déformée. Il va falloir se rendre invisible pour s’introduire dans son vaisseau…



- Non ! Ils ne vont pas nous trouver ! S’exclama Heather en se relevant à la surprise des militaires.

Elle se dirigea vers le tableau de commande de l’engin.

- Baissez-vous ! Chuchota Len le plus fort possible en tirant sur le bras de la scientifique.
- Non, il faut juste que je retrouve la commande de camouflage ! Dit-elle en le repoussant.

Len n’insista pas et se glissa jusqu’au petit hublot arrière, pour guetter les jaffas serpents à plume. Ils venaient de fouiller l’avant dernier vaisseau avant le leur et se dirigeaient vers le suivant. Heather cherchait frénétiquement la commande, quand elle mit la main sur quelque chose de familier…

- Ça y est j’ai trouvé ! S’exclama Heather.
- Attendez ! dit Len. Il ne faut pas qu’ils voient le module disparaître !

Il ne dit plus rien jusqu’à ce qu’il vit les trois jaffas entrer dans le vaisseau d’à côté, quelques secondes plus tard.

- Maintenant ! Lança-t-il.

Le docteur White enfonça un grand bouton d’une main et une onde bleutée sembla parcourir toutes les parois de leur refuge.

- Comment sait-on si ça a marché ? Marmonna Mary Edison.
- On ne sait pas… A moins que vous ne vouliez sortir pour aller vérifier, répliqua le Docteur Hewitt.

Heather se retourna pour jeter un coup d’œil à l’extérieur à travers le « pare-brise ». Elle sursauta, quand elle aperçut la tête d’un jaffa cachée par son casque serpent. Il se tenait là, juste au-dehors à moins d’un mètre d’elle. L’archéologue resta tétanisée tandis que la tête du serpent était tournée droit en sa direction. Avec ce couvre-chef, impossible de dire où il regardait, mais il n’avait qu’un pas à faire pour se cogner contre leur module. Plus personne ne bougea ni n’émit un son pendant de très longues secondes. Enfin le jaffa s’éloigna.

- Ça a marché ! Conclut le major Cain.


Les jaffas mirent un quart d’heure pour fouiller et quitter le hangar. Mais ce n’est qu’un autre quart d’heure plus tard que les terriens osèrent enfin bouger et parler à nouveau.

- Il n’y a plus de danger maintenant, dit Len après avoir inspecté par les vitres du vaisseau. Nous pouvons sortir de là ! Il faut retrouver Khépri et le faire parler !
- Je ne crois pas ! S’exclama le major Cain.

Bien qu’il fût à peine plus jeune que son supérieur, il avait le plus grand respect pour lui et pour son expérience. Jusque là il avait suivit le moindre ordre de son supérieur sans broncher car il avait entièrement confiance en lui, il était juste assez intelligent et fou pour que ses plans les plus déments fonctionnent. Mais si la dernière confrontation avec Khépri avait appris quelque chose à Joe Cain, c’était que le lieutenant colonel n’était plus lui-même quand il s’agissait de ce goa’uld. Sa haine et sa soif de vengeance prenaient le dessus et il agissait encore moins raisonnablement qu’à la normale.

- Je sais ce que vous en voulez à Khépri… Commença-t-il.
- Khépri n’a rien à voir là dedans ! Le coupa Len. Nous devons trouver un moyen de stopper ces vaisseaux avant qu’ils n’arrivent sur Terre !
- Mais regardez ! Ça fait presque vingt-quatre heures que nous n’avons ni dormi ni mangé ! Nous n’avons fait que courir. Nous sommes tous épuisés, dans cet état nous allons nous faire tuer avant d’avoir fait un mètre !

Len jeta un coup d’œil aux autres…

- Oui, vous avez raison… Il faut manger et se reposer.


Le petit module de transport était à présent plongé dans la pénombre. Seule la fenêtre avant laissait entrer le peu de lumière qui éclairait le hangar. Même si le camouflage optique avait fait disparaître le vaisseau, il était hors de question d’y allumer la lumière ou quoique ce soit d’autre. Dans cette atmosphère pesante, les six humains se faisaient face, une moitié assis contre son côté de l’habitacle.
La préparation des rations supplémentaires que leur avait fournies le lieutenant colonel Carter après le contact radio prit de longues minutes. Ils devaient s’y prendre précautionneusement afin de faire le moins de bruit possible. Le repas qui suivit s’effectua en silence, chacun savourait chaque bouchée, même si le goût de la viande bouillie et du riz était inidentifiable. Cette nourriture était leur unique réconfort dans leur situation actuelle.
Peu après les six terriens s’allongèrent sur le sol du module de transport qui pouvait à peine tous les contenir. Même si cette position soulageait ses pieds et ses jambes, Heather n’arrivait pas à trouver le sommeil. Elle avait peur que le souvenir de sa possession ne revienne la hanter si elle relâchait un peu sa vigilance.
Elle ne tenait pour rien au monde à revivre, même en rêve, cette douloureuse épreuve. C’était comme si elle s’était retrouvée totalement paralysée et que quelqu’un d’autre avait pris son corps, l’avait rendue esclave de ses moindres volontés… Plus que ça, elle avait pu ressentir et penser tout ce qu’avait éprouvé le parasite, toute cette haine et cette colère… Un peu comme si cette noirceur s’était imprégnée en elle… Non, il ne fallait pas qu’elle y pense ! Car si elle avait encore envie de vivre aujourd’hui, c’était parce qu’elle faisait son possible pour maintenir le plus possible ce pan de sa mémoire dans l’ombre. Mais tout ce qu’elle faisait ou voyait faisaient remonter plus ou moins involontairement des bribes de souvenirs…

Trop préoccupée, la jeune archéologue se résigna à abandonner l’idée de pouvoir s’endormir. Elle se redressa et aperçut alors le lieutenant colonel Abrams assis à l’avant du cockpit le regard perdu quelque part dans le hangar.

- Vous ne dormez pas ? Chuchota-t-elle en s’asseyant à côté de lui.
- Comment est-ce que je pourrais ? Répondit le militaire. Vous non plus vous n’y arrivez pas ?
- Comment pourrais-je ? Répliqua la scientifique.

Ils cessèrent de parler et chacun regarda dans une direction différente. Que pouvaient-ils se dire ? Ils n’étaient que deux inconnus qui ne se connaissaient pas il y a deux jours, et ils n’avaient pas non plus envie d’évoquer ce qu’ils avaient vécu depuis. Après un très long silence, Heather posa la première question qui lui vint à l’esprit :

- Qui est le colonel Atkins ?

Len la regarda sans rien dire.

- C’est Khépri qui en a parlé… Dit-elle en voyant le visage de son interlocuteur se crisper.
- C’était le chef de mon unité SG, avant que Khépri ne nous capture il y a six mois…

Il fit une longue pause.

- Lui et moi avons été les deux seuls à rentrer sur Terre… Mais lui ne repartira plus jamais en mission, raconta amèrement Len avant de laisser tomber sa tête entre ses mains.

Un autre silence tomba, celui-ci plus pesant que le premier. Le lieutenant colonel releva la tête et regarda la jeune femme :

- J’ai aussi une question à vous poser… Commença Len. Quand Quetzalcóatl faisait son discours sur l’estrade, au pied de la pyramide et que nous étions cachés dans la foule… J’ai eu la sensation qu’il m’avait vu.
- Oui… Je crois que je me souviens, je vous ai reconnu…
- Pourquoi est-ce que Quetzal n’a pas réagit ?
- J’ai essayé de lui cacher cette information, lui ne vous a pas reconnu… Il l’aurait appris tôt ou tard, mais j’ai fait mon possible pour qu’il ne le découvre pas. A ce moment là je ne savais pas quel sort il me réservait, vous étiez ma seule chance de mettre fin à mon calvaire d’une façon ou d’une autre…
- En vous tuant ?
- En nous tuant tous les deux, lui et moi… Vous avez peut-être eu tort de me sauver.
- Non, je crois que vous nous avez sauvés aussi. Sans vous nous n’aurions jamais pu quitter cette planète…
- Mais est-ce que la situation actuelle est plus enviable ?



Le soleil était déjà haut dans le ciel du Honduras quand un flash bleu déposa Samantha Carter et trois Asguards au milieu de l’ancien champ de fouilles archéologique reconverti en camp militaire. En réalité il n’y avait que quelques grandes tentes kaki contenant du matériel scientifique. Le reste s’était transformé en un immense chantier. Là où jadis se dressait un chapiteau, les bulldozers faisaient maintenant des allers-retours.
Le général O’Neill qui se tenait seul au milieu de tout cela, abandonna sa contemplation des engins pour aller à la rencontre des arrivants.

- Alors, vous venez visiter la Terre une dernière fois avant qu’elle ne soit détruite ?
- Je comprends votre rancœur, mais nous sommes ici pour vous aider à empêcher cela, dit l’un des Asguards.
- Mon général, intervint Sam, voici Heimdall, Nott et Balder. Ils font partie des meilleurs scientifiques Asguards !
- Ah oui, j’avais oublié, ils nous offrent leur « aide scientifique », répliqua amèrement Jack. Moi tout ce que je dis c’est qu’un ou deux vaisseaux de guerre Asguards ça nous serait plus utile !
- Malheureusement, dans l’état actuel des choses, c’est tout ce que nous pouvons vous offrir. Nous ne sommes pas en mesure de nous lancer dans une nouvelle guerre, expliqua Heimdall.
- Bon, je suppose que vous voulez voir l’intérieur, dit Jack d’un ton plus calme.

Heimdall inclina la tête avec une expression joyeuse, tandis que les deux autres extraterrestres faisaient « des têtes bizarres… Même pour des Asguards », pensa Jack. Ils avaient presque l’air inquiet.

- Alors on a enfin pu trouver où ils avaient rangé les drones, à partir de l’hologramme… Mais Daniel vous expliquera ça mieux que moi.

Les deux humains et les trois aliens s’aventurèrent au milieu des travaux. Les lieux avaient beaucoup changé depuis la dernière visite de Sam. La profonde fosse au fond de laquelle se trouvait le vaisseau avait été élargie par les tractopelles, de façon à ce que l’accès soit en pente douce. La pointe du vaisseau était maintenant dégagée sur une cinquantaine de mètres. Le reste de l’appareil s’enfonçait de plus en plus profondément sous la jungle et sous les ruines du camp archéologique détruit par Khépri.
Les engins de travaux ne cessaient d’aller et venir pour essayer de venir à bout de l’énorme volume de terre. Cela ne semblait pas déranger les Asguards, par contre marcher pieds nus sur ce terrain accidenté avait l’air de leur poser plus de problèmes, même s’ils n’en disaient rien. Sam et Jack piétinaient à côté d’eux. Mais les visiteurs oublièrent bien vite ces désagréments lorsqu’ils approchèrent de l’ouverture dans la paroi du vaisseau.

Les petits hommes gris ne se firent pas prier pour passer la porte, et ne furent même pas surpris par la gravité artificielle. Les visiteurs arrivèrent bientôt dans la grande salle de contrôle où s’affairaient les scientifiques du SGC.

- Voilà la salle… Commença Jack sans savoir comment qualifier l’endroit.
- … la salle de commande du vaisseau, l’aida Sam.

Malgré tous les efforts que déployaient les Asguards pour ne rien laisser paraître, il semblait évident à Sam qu’ils étaient très surpris du spectacle. Rien que leurs yeux paraissaient avoir doublé de volume. Ils ne devaient pas avoir souvent vu un siège et un ordinateur anciens au beau milieux d’un vaisseau goa’uld.

- Avez-vous pu remettre cet ordinateur en état de fonctionnement ? demanda la voix volontairement monocorde de Balder.
- Il semble fonctionner, répondit Sam, nous avons juste beaucoup de mal à nous en servir mais…

La scientifique s’arrêta en voyant Heimdall et Nott échanger furtivement quelques paroles dans leur langue. Eux aussi stoppèrent la discussion immédiatement.

- Qu’y a-t-il ? Demanda Sam.
- Rien, répliqua Nott, nous préférons juste parler de technologie en langue Asguard, vous n’avez pas l’équivalent de la plupart de nos mots…
- Avant d’avoir examiné un seul de ces bidules technologiques ? Demanda le général O’Neill.

Il semblait évident à Jack que les Asguards n’étaient pas juste venus jouer les mères Térésa. Ils avaient certainement une autre raison de venir, sûrement évaluer la puissance de ce nouvel ennemi. Ce qui était sûr c’est qu’ils ne voulaient pas que les humains soient au courrant. Et si… Et s’ils connaissaient Quetzalcóatl depuis beaucoup plus longtemps ? Quoi qu’il en soit Jack ne devait pas oublier son nouveau grade et sourire le plus hypocritement possible pour ne pas froisser ses alliers.
Nott n’eut pas à trouver d’excuse car Daniel débarqua avec empressement :

- Il faut que vous veniez ! Les photos du plan que nous avons obtenu grâce au général O’Neill nous ont permis de localiser une des salles où de soit trouver une arme. Teal’c et Mitchell auront bientôt fini de dégager l’entrée.


Dernière édition par Horus le Jeu 28 Fév 2008 - 20:03, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl   La résurrection de Quetzalcoatl - Page 3 EmptyDim 24 Fév 2008 - 18:25

La première chose que remarqua Heather en se réveillant fut un « wash », puis une grande secousse, comme un trou d’air en avion. Elle ouvrit les yeux et vit le lieutenant colonel Abrams juste à côté d’elle. Ils mirent quelques secondes à réaliser qu’ils avaient dormi l’un contre l’autre. Ils s’empressèrent de se relever et de mettre plus de distance entre eux, comme deux enfants ayant fait une bêtise.
Les autres ne remarquèrent rien, trop occupés à scruter par le « pare-brise » du module qui offrait une bonne vue sur une fenêtre du vaisseau mère. Au dehors on pouvait apercevoir les quatre autres vaisseaux pyramides flotter dans le vide, seule une petite spirale formée de milliards de points lumineux éclairait faiblement les ténèbres.

- Oh non ! S’exclama le docteur Hewitt en se tortillant pour essayer de distinguer la fenêtre opposée. OH NON ! Ajouta-t-il lorsqu’il vit une autre spirale lumineuse plus grande, exactement de l’autre côté du vaisseau.
- Quoi ?! Demanda Len un peu agacé par la manie qu’avaient les scientifiques d’expliquer les choses que quand on les suppliait.
- Derrière nous il y a la flotte des goa’ulds et la galaxie d’où nous venons. Et si on se retourne, on peut voir la Voie Lactée en beaucoup plus gros ! Ce qui veut dire que nous sommes à plus de la moitié du chemin.
- Déjà ! S’exclama Mary Edison. Mais comment est-ce possible ? Si je me souviens bien de tout ce que j’ai étudié, aucun alien, pas même les anciens, ne peut voyager aussi vite !
- Apparemment Quetzalcóatl a trouvé le moyen, fit le major Cain en se tournant vers Heather White.
- Pourquoi me regardez-vous ? Protesta la jeune femme. Je ne sais pas tout !

Et elle le regrettait.
C’est alors que tout le monde se retourna vers le hublot. Un énorme mur de « feu » provenant d’une explosion s’avançait vers leur vaisseau. Il progressait effroyablement vite dans un silence glacé caractéristique de l’espace. La pyramide trembla. C’est alors qu’une lueur bleue apparut et la flotte de guerre s’y engouffra. Le voyage en hyperespace reprit.

- C’est la même chose que quand nous avons voulu passer la porte des étoiles ! S’exclama le major Cain.
- Oui, c’est ça ! Fit le docteur Hewitt. Ils se servent de l’énergie de l’explosion pour voyager plus vite. Il était arrivé la même chose à SG1 lorsque le colonel Carter avait fait exploser un soleil !
- Mais ça les avait perdu hors de la galaxie ! Contesta le lieutenant Edison. Ce n’est absolument pas précis.
- Voilà pourquoi ils ont dû ressortir de l’hyperespace ! Répliqua le scientifique. Ils ont dû recalculer leur trajectoire.
- C’est très intéressant tout ça, coupa le colonel Abrams, mais ça nous fait arriver sur Terre quand ?
- Alors… Cela fait 13 heures que nous sommes partis et la deuxième partie du trajet devra être plus précise donc plus longue avec sûrement un voyage en espace conventionnel pour faire l’appoint… On peut espérer avoir encore une vingtaine d’heures devant nous.

Le docteur Finey avait beau ne rien dire et ne pas tout saisir, mais il avait écouté et parfaitement compris l’essentiel. Ils seraient rentrés dans moins d’un jour, mais pour assister au « feu d’artifice » final. Son visage se déforma de terreur :

- Mais vos super militaires secrets auront eu le temps de trouver une solution ? Demanda-t-il.

Personne ne trouva rien à répondre, car tous avaient le même doute au fond d’eux.

- Nous pourrons retourner sur Terre pour les aider lorsque nous ressortirons de l’hyperespace, dit le docteur Hewitt. On pourra alors composer les coordonnées sur la porte des étoiles.
- Non ! S’exclama Len. Ils ne seront jamais prêts à temps, vous le savez très bien ! Nous n’allons pas fuir. Nous sommes les mieux placés pour arrêter Quetzalcóatl avant qu’il ne soit trop tard. Hewitt trouvez moi un moyen de réduire cette flotte à néant… Vous aussi Edison, ajouta-t-il oubliant son antipathie pour la jeune femme. Et peu importe si nous sommes à bord !



Pendant ce temps sur Terre, SG1, le général O’Neill et Nott le Asguard se trouvaient dans un couloir du vaisseau complètement dévasté et recouvert de terre. Heimdall, Balder et Daniel étaient restés en salle de contrôle pour essayer d’améliorer l’interface entre le siège de contrôle et l’ordinateur ancien.

- Toute cette partie du vaisseau était complètement ensevelie, expliqua Cameron Mitchell lui-même maculé de terre. Nous avons dû aider les techniciens à libérer l’accès à la salle.
- Mais le mécanisme d’ouverture de la porte a été endommagé, dit Teal’c, il nous a été impossible de l’ouvrir.

Sam jeta un coup d’œil à la grande porte circulaire. Le métal avait été bosselé et tordu.

- De toute façon, dit-elle, vu l’état de cette porte, même le mécanisme n’aurait pas pu l’ouvrir.
- C’est pour ça que j’ai ramené ça ! S’exclama Cameron en exhibant fièrement un pain de C4 devant les visages déconfits de l’assemblée.
- Je ne sais pas pourquoi, commença Jack, mais faire exploser du C4 dans une épave vieille de milliers d’années ne me rassure pas vraiment…
- Une explosion telle que celle-ci à proximité d’une salle contenant un arsenal inconnu pourrait provoquer une réaction en chaîne annihilant tout le vaisseau et tout être vivant à son bord, débita Nott

Jack regarda le Asguard agréablement surpris de ce soutien.

- Voilà pourquoi je m’inquiétais ! Dit-il triomphalement. Alors rangez-moi ces explosifs !
- Ce n’est peut être pas une idée aussi stupide que ça…
- Merci Sam, maugréa Mitchell.
- … Même si cette porte est abîmée, son alliage n’en reste pas moins très solide. Il faudrait plusieurs heures pour l’ouvrir au chalumeau. Le C4 nous ferait gagner beaucoup de temps.
- Bon d’accord, concéda Jack. En temps normal je ne lui laisserais pas toucher des explosifs, mais puisque la situation est désespérée…
- Votre empressement risque de vous causer des torts irréversibles, avertit Nott en sachant que de toute façon les terriens n’écoutaient jamais les conseils censés.

Cameron s’élança pour fixer le C4 à différents points stratégiques de la porte.

- Mitchell, l’interrompit le général O’Neill. Une petite explosion !

Le lieutenant colonel suivant les conseils de son supérieur, enleva la moitié de la charge explosive. Une fois le dispositif en place tout le monde se mit à l’abri à l’étage d’au-dessus. Quand le lieutenant colonel Mitchell appuya sur le détonateur, une petite secousse ébranla le vaisseau, faisant s’ébouler quelque peu les amas de terre provenant du déblaiement de l’étage inférieur.
En redescendant ils trouvèrent le couloir envahit par un épais nuage de poussière. Après de longues minutes, la porte au fond du couloir redevint visible. Elle n’avait pas bougée mais l’explosion l’avait presque perforée, laissant une dépression en son centre. Teal’c s’approcha du cercle de métal cabossé, puis y posa sa main. Une simple pression suffit à le faire basculer et tomber par terre.
Maintenant une ouverture ronde s’ouvrait sur une obscurité inquiétante, devant des militaires figés.



Le Major Cain proposa de discuter de la mission suicide tout en dégustant une partie de leurs rations.

- J’ai une idée ! S’exclama le major. Hewitt, serait-il possible de dérégler leur générateur d’hyperespace pour que les vaisseaux atterrissent au cœur d’une étoile ou à des années lumières de la Terre ?
- Oui, ce serait possible. On pourrait faire ça… Enfin si l’un d’entre nous savait piloter un vaisseau mère goa’uld.
- Vous ne savez pas ?! Dit Cain en dévisageant le docteur.
- Ça ne faisait pas partie de ma formation, et qui plus est ce vaisseau n’est pas ordinaire.
- Bon alors vous pouvez peut-être détourner un vaisseau pour attaquer les autres avec…

Le scientifique se contenta de hocher la tête en signe d’impuissance.

- Et si… Continua le militaire.
- Major ! Le coupa Len. Il n’a pas su rallumer la lumière dans le vaisseau enterré que voulez-vous qu’il fasse maintenant ?

Un silence gêné envahit le module où les humains se cachaient.

- Nous avons le C4 envoyé par le SGC, proposa enfin le lieutenant Edison.
- Ça ne suffira pas à piéger les cinq vaisseaux, objecta le lieutenant colonel Abrams.
- On peut piéger quoi… Deux vaisseaux, supposa le major Cain. On les fera exploser pendant qu’on reviendra ici se cacher. Et pour les trois autres on improvisera.

Len le regarda comme s’il venait de dire un horrible gros mot. Ils ne pouvaient pas se permettre d’ « improviser ». Il fallait que leur attaque mette Quetzalcóatl hors d’état de nuire en une fois, sinon il se méfierait trop pour qu’ils puissent réaliser un autre attentat. Leur frappe devait être plus précise :

- Il faut que nous fassions exploser ce vaisseau, Quetzalcoatl est à bord. Puisque le battre au corps à corps est impossible, nous allons utiliser une technique un peu plus radicale…
- Et sans la menace de Quetzalcóatl, ajouta Heather, les autres goa’ulds feront sûrement marche arrière et rentreront chez eux. Ils ne le suivent que parce qu’ils ont peur de lui et de ses pouvoirs.
- Si nous trouvons le générateur du vaisseau, commença le docteur Hewitt, et que nous y disposons tous les explosifs, nous pourrons peut être produire une explosion assez puissante pour détruire entièrement le vaisseau et endommager les autres. Ils n’auront plus d’autre solution que d’annuler l’invasion et retourner dans leur galaxie pour faire des réparations.
- C’est un très bon plan ça ! S’exclama le major Cain.
- Sauf que… Débuta Heather.
- Un problème ? Lui demanda Len.
- Quetzalcóatl retient toujours le professeur Elwood, mon collègue archéologue, dans ce vaisseau…
- Nous ne pouvons pas le laisser mourir comme ça ! Renchérit le docteur Finey.
- Nous n’avons que très peu de temps… Dit Len gravement. Votre professeur pourrait être n’importe où dans cet immense labyrinthe !
- Je crois me souvenir où se trouve la prison, dit Heather. Mais très bien, suivez votre plan, faites tout péter en bons militaires ! J’irais chercher le professeur moi-même et toute seule s’il le faut !
- C’est d’accord, répondit Len agacé, je vous aiderais à le libérer. Pendant ce temps Major Cain vous prendrez le commandement du reste de l’unité et vous irez piéger le générateur du vaisseau. On se retrouvera ici après pour chercher un moyen de rejoindre l’un des autres vaisseaux.

Len n’aurait eu aucun remord à laisser un homme probablement mort exploser à bord du vaisseau. Les jaffas eux aussi ne méritaient pas ce sort là, mais quoiqu’il en soit ils étaient leurs ennemis. A la guerre comme à la guerre. Mais il refusait de laisser Heather se faire tuer, elle avait été leur principal atout jusqu’à présent.

- Je veux bien piéger le générateur, dit le Major Cain, mais où se trouve-t-il ?

Heather se trouva à nouveau cernée de regards interrogateurs attendant qu’elle leur révèle tous les mystères de l’univers.

- Je l’ignore, se contenta-t-elle de répondre.
- On devrait facilement le trouver, intervint le docteur Hewitt, la salle des machines d’un vaisseau voyageant à travers la galaxie n’est pas quelque chose que l’ont peut louper. Elle doit occuper plusieurs étages en hauteur et se situer vers les étages inférieurs.
- Avant de partir je dois vous prévenir, dit le lieutenant colonel Len Abrams. Lorsque nous auront détruit ce vaisseau, nous ne sommes pas sûr de pouvoir trouver une autre porte des étoiles pour rentrer sur Terre… Êtes-vous toujours partants ?

Les sourires retombèrent, mais personne n’émit la moindre objection.

- Très bien, nous pouvons y aller !
- Déjà ! Mais je n’ai pas fini de manger ! S’exclama le major Cain en brandissant une barre énergétique aux céréales à demi entamée. Ok, je finirai en route.
- Une dernière chose major, dit Len, si le docteur White et moi-même ne sommes pas de retour dans quatre heures et si vous ne parvenez pas à nous contacter… Barrez-vous et faites tout sauter !



Le général O’Neill avait le regard fixé sur l’ouverture sombre.

- Carter, Teal’c, je vous en prie, leur dit-il avec un signe d’invitation.

Les deux militaires allumèrent les lampes de poche de leurs P90 et pointèrent les armes vers la porte. Ils durent s’approcher pour commencer à distinguer quelque chose. Ils balayèrent l’endroit avec leurs faisceaux de lumière.

- Tout à l’air paisible dit Teal’c.

Ils entrèrent, suivit de Cameron, du général et de l’Asguard. La puanteur de l’endroit était à peine supportable, tous grimacèrent mis à part l’alien. L’air était chaud et moite. L’humidité perlait sur les parois floues de l’endroit. On aurait pu se croire dans une grotte servant de charnier, les cadavres en moins.

- La moisissure a eu le temps de se développer pendant des siècles, dit Cameron en jetant un regard de dégoût la matière chaude et visqueuse qui semblait recouvrir chaque centimètre carré de la pièce.
- Cela ne ressemble pas à une espèce vivante terrienne, répliqua Nott.
- Je crois que j’ai trouvé un tableau de commande, dit Sam qui s’était aventurée plus loin.

C’est alors qu’une lueur bleue inonda la salle. On pouvait maintenant distinguer une multitude d’espèces de racines et de lianes de couleurs bleue marine et rouges foncé se frayant des chemins à travers les membranes translucides constituants les murs. Mais ce qui attira le plus l’attention fut les deux énormes cylindres trônant au fond de la pièce.

- Bravo Carter vous avez trouvé la lumière !
- Non ce n’est pas moi… Ça doit être automatique.
- Mais c’est quoi ces espèces de « plantes horribles » partout ? Demanda Cameron.
- Je m’y connais pas trop en plantes vertes, mais ÇA ce n’est pas une plante ! S’exclama Jack.
- En effet, confirma Nott, nous ne sommes pas en présence d’une forme de vie végétale, mais organique.
- Ça ne ressemble pas aux goa’ulds… Déclara Teal’c le sourcil levé.
- Mais ça ressemble étrangement à… Commença Sam. Non ce n’est pas possible…
- Si colonel Carter, dit Nott, ceci est de la technologie Wraith !


La suite la prochaine fois ! Enrageant n'est-ce pas ? Surtout quand on sait qu'une partie des réponses vient juste après ce passage. mrgreen


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MessageSujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl   La résurrection de Quetzalcoatl - Page 3 EmptyDim 24 Fév 2008 - 18:45

Horus, sais tu ce que le mot être détesté veut dire ?
Si non, tu vas l'apprendre biglol

Le récit est génial
Et l'idée de remettre un petit résumé est excellente, je n'ai pas du me refarcir le chapitre précédent pour pouvoir suivre Heureux

Sinon, on a une arme Wraith, dans un vaisseau goa'uld, appartenant à un symbiote lantiennisé, dont les Asgards connaissent l'existence.
C'est moi, où quasi tous les peuples sont présents biglol
Enfin, je vais conclure par le traditionnel "la suite", en espérant pour qu'elle vienne rapidement et répondent à mes interrogations Razz

clap!
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MessageSujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl   La résurrection de Quetzalcoatl - Page 3 EmptyDim 24 Fév 2008 - 19:23

Webkev a écrit:
Le récit est génial
Et l'idée de remettre un petit résumé est excellente, je n'ai pas du me refarcir le chapitre précédent pour pouvoir suivre Heureux
Embarassed C'est gentil.
La suite rapide ça va être un peu dur puisque mes examens se rapprochent. Mais après j'aurais beaucoup de temps pour écrire. Wink
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MessageSujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl   La résurrection de Quetzalcoatl - Page 3 EmptyLun 25 Fév 2008 - 19:45

Consternant ! C'est consternant ! Horrible ! Consternant ...


Ca m'donne juste de envie ... d'avoir la suiteuuuuuuuuuuhh bounce

Tiens, pour ta peine, j'vais dire qu'y a pas assez d'éléments pour que j'commente, na ! Crazy , étant donné que toutes les révélations arrivent dans la suite ...


Bon, tout de même, chapeau bas pour le style toujours aussi fluide. L'arrivée des Asguards, l'intération O'neill et les p'tits gris; tout cela est excellent. Et l'arme Wraiths ... Rhaaaaa, qu'est ce que tu nous prépares?

Le truc du camouflage était bien trouvé, même si légèrement prévisible. M'enfin ce qui suit est bien sympathique. Y'aurait-il un rapprochement entre Len et Heather ? Grace . Le Major Cain est par contre un gros boulet hi hi .


Voilà, la suite quand tu peux ! Wink


Ps :

Citation :
Le lieutenant colonel Abrams, le major Cain, le lieutenant Edison, le docteur Finey et les deux archéologues les docteurs White et Finey

Ca serait pas plutôt de Dr Hewitt ? clin d'oeil
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MessageSujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl   La résurrection de Quetzalcoatl - Page 3 EmptyJeu 28 Fév 2008 - 20:12

Mouhaha, merci Titto ! Tu confirmes que je suis doué en torture ! :apophis:
Et si tu veux savoir ce que réserve la suite :
Spoiler:

PS : La honte a Skay qui est en retard ! mrgreen


EDIT Skay-39 : Bannis !


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MessageSujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl   La résurrection de Quetzalcoatl - Page 3 EmptyDim 2 Mar 2008 - 0:53

Je sais, je sais, j'ai pris du retard ! Mais que voulez-vous... Y'en a qui bossent, ici !

(qui rigole ? Webkev, dehors !)



Comme l'a déjà dit Webkev, ce petit résumé en début de fic est une excellente idée, d'autant que les personnages nous sont moins familiers que les héros originales de la série. Cela permet de se remettre en tête tout ce qu'il y a à savoir.

Le style d'écriture est excellent, surtout au niveau des dialogues. Je ne sais pas si je l'ai déjà dis, mais ça m'a frappé. On visualise parfaitement la scène, l'atmosphère, à travers les échanges entre les personnages.

Ah, une petite suggestion au passage, à prendre ou à laisser. ^^ Mais c'est quelque chose qui pourrait être assez cool... Je me disais donc que les Asgard pourraient aider à déblayer le vaisseau, par l'utilisation massive des téléporteurs.

Horus a écrit:
- C’est pour ça que j’ai ramené ça ! S’exclama Cameron en exhibant fièrement un pain de C4 devant les visages déconfits de l’assemblée.
- Je ne sais pas pourquoi, commença Jack, mais faire exploser du C4 dans une épave vieille de milliers d’années ne me rassure pas vraiment…
- Une explosion telle que celle-ci à proximité d’une salle contenant un arsenal inconnu pourrait provoquer une réaction en chaîne annihilant tout le vaisseau et tout être vivant à son bord, débita Nott
XD Tu n'aimes vraiment pas Cameron...

Horus a écrit:
- Votre empressement risque de vous causer des torts irréversibles, avertit Nott en sachant que de toute façon les terriens n’écoutaient jamais les conseils censés.

Cameron s’élança pour fixer le C4 à différents points stratégiques de la porte.
Au risque de paraitre lourd, pourquoi les Asgard ne téléportent tout simplement pas cette porte ailleurs ? ^^ Je pense qu'ils pourraient aussi bien creuser un trou dedans en y collant une balise...

Horus a écrit:
- Il faut que nous fassions exploser ce vaisseau. C’est lui qui crée les fenêtres d’hyperespace. Et ça éliminera Quetzalcóatl du même coup…
- Et sans la menace de Quetzalcóatl, ajouta Heather, les autres goa’ulds feront sûrement marche arrière et rentreront chez eux. Ils ne le suivent que parce qu’ils ont peur de lui et de ses pouvoirs.
Comment feront-ils demi-tour, si c'est le vaisseau de Quetzou qui ouvre les fenêtres ? Les Grands Maitres seraient plutôt bloqués entre deux galaxies, non ? A moins qu'il ne les tracte à l'aide d'un filin énergétique ?

Le coup de la technologie Wraith, je dois dire que je ne l'avais pas vu venir... ^^ Maintenir ce genre de structure en état, ça doit en consommer, de la puissance... Je suis curieux de connaitre le pourquoi de ce... truc... et la manière dont tu vas le réutiliser.

Et tu as judicieusement placé ton "To be Continued"... hi hi Pour le coup, j'ai vraiment hâte de connaitre la suite ! Grace
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MessageSujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl   La résurrection de Quetzalcoatl - Page 3 EmptyDim 2 Mar 2008 - 11:23

Skay-39 a écrit:
Je sais, je sais, j'ai pris du retard ! Mais que voulez-vous... Y'en a qui bossent, ici !

(qui rigole ? Webkev, dehors !)
M'enfin, comment t'as su ? biglol
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MessageSujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl   La résurrection de Quetzalcoatl - Page 3 EmptyDim 2 Mar 2008 - 11:50

Skay-39 a écrit:
On visualise parfaitement la scène, l'atmosphère, à travers les échanges entre les personnages.
Embarassed Merci.

Skay a écrit:
XD Tu n'aimes vraiment pas Cameron...
Réponse officielle : Je ne fais que mettre un rien de rivalité entre Cameron et Jack (normal, Cameron a un peu pris la place de Jack) tout en y ajoutant l'humour pas finaud de Mitchell (cf Avalon : Do you wanna join SG1 ? / Escuse me, where is the stargate ?).
Réponse réelle :Je n'aime pas Cameron tel qu'il est dans la série. Donc je le fait passer pour un idiot, mais j'aime Cameron-simplet. mrgreen

Skay a écrit:
pourquoi les Asgard ne téléportent tout simplement pas cette porte ailleurs ? ^^
Ils sont venus sans vaisseau, et je ne sais pas si le Prométhée (à l'époque) peut téléporter un petit morceau de vaisseau aussi profond sous la Terre. Mais pourquoi pas dans la suite décrire un peu de déblaiement par rayon de téléportation.

Skay a écrit:
Horus a écrit:
- Il faut que nous fassions exploser ce vaisseau. C’est lui qui crée les fenêtres d’hyperespace. Et ça éliminera Quetzalcóatl du même coup…
- Et sans la menace de Quetzalcóatl, ajouta Heather, les autres goa’ulds feront sûrement marche arrière et rentreront chez eux. Ils ne le suivent que parce qu’ils ont peur de lui et de ses pouvoirs.
Comment feront-ils demi-tour, si c'est le vaisseau de Quetzou qui ouvre les fenêtres ? Les Grands Maitres seraient plutôt bloqués entre deux galaxies, non ? A moins qu'il ne les tracte à l'aide d'un filin énergétique ?
Je vais remplacer la première réplique par : - Il faut que nous fassions exploser ce vaisseau, Quetzalcoatl est à bord. Puisque le battre au corps à corps est impossible, nous allons utiliser une technique un peu plus radicale…

Et enfin pour répondre à ta dernière remarque, je vais rajouter dans ma suite une petite phrase qui expliquera la longévité de la technologie Wraith. Et le qui quand pourquoi où et comment, ce sera l'objet d'un paragraphe au début de la suite. Mais l'utilisation du "truc" ne sera pas immédiate, mais je ne l'oublie pas du tout.

En tout cas merci à toi Skay pour permettre à mes idées technologiques d'être pas trop fantaisiste. Tu es un vrai consultant technique. Wink Et puis c'est toi qui a eu l'idée des arrêts d'hyperespace pour les corrections de trajectoires ! clap!
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MessageSujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl   La résurrection de Quetzalcoatl - Page 3 EmptyMar 15 Juil 2008 - 20:19

Alors voilà un bref résumé de ce qu'il s'était passé : Sur Terre, on a trouvé une mystérieuse arme wraith (qui a bien failli vous rendre hystériques). Du côté de Quetzou, SG10 est toujours cachée dans un mini-vaisseau camouflé et a mis au point un plan d'action : Len et Heather vont essayer de libérer le professeur Elwood qui est en prisonnier de Quetzou depuis la fin de la première partie, et les autres vont essayer de piéger au C4 le "moteur du vaisseau".

Attention, scènes de violence et de torture très explicites ! Certaines personnes sensibles pourront être choquées par ce qui suit.

Suite et fin de la partie V :

- Si colonel Carter, dit Nott, ceci est de la technologie Wraith !

Tout le monde regarda le Asguard bouche bée.

- Ça n’a aucun sens ! S’exclama O’Neill. Que viennent faire les grands méchants schtroumpfs ici ???
- Encore un mystère… Déclara placidement Teal’c.
- Et je ne vois pas l’utilité, ajouta Sam, théoriquement les drones sont plus puissants que n’importe quelle arme Wraith.
- Encore une expérience goa’uld gratuite… Dit Nott avec mépris.
- Pas sûr, fit Cameron, on pourrait peut être utiliser cette chose pour nous défendre.
- Oui, mais seuls les Wraiths peuvent utiliser cette technologie, répondit Sam. Peut être que Quetzalcóatl essayait de l’adapter pour la physiologie goa’uld. Mieux vaut se concentrer sur les drones, nous n’avons pas de temps à perdre.
- Je me demande quand même comment ils ont fait pour obtenir cette technologie des Wraiths… Dit Jack.


Il y a 10 000 ans

L’Éternité, un vaisseau de guerre expérimental ancien rentrait de Pégase. Les anciens abandonnaient la guerre contre les Wraiths. Mais Ailus, le plus grand scientifique de son temps, restait cloîtré dans son laboratoire. Il poursuivait ses recherches sans faiblir. Néanmoins, l’arrivée du commandant du vaisseau l’interrompit.

- Oui ? Demanda le scientifique.
- Ailus, je viens vous annoncer officiellement l’abandon de vos recherches. Le conseil l’a voté ce matin même.
- Ils ne peuvent pas ! Ces recherches sont peut-être la clef pour éliminer les Wraiths. Si nous n’avons pas pu les battre jusqu’à présent c’est que nos armes ne prennent pas en compte la composante organique de la technologie Wraith. Mais si nous modifions et retournons leurs propres armes contre eux, nous serions, j’en suis sûr, capable d’inactiver en cascade tout tissu vivant d’origine Wraith, technologique et même biologique…
- Je sais tout cela, et je suis d’accord avec vous. Mais l’heure n’est plus à la reconquête de Pégase. La guerre est finie et le conseil veut que vous vous consacriez à notre nouvel objectif ; la reconstruction de la civilisation Altérane.
- Tant d’années de ma vie… Bredouilla le savant. Et quand je touche enfin au but… Mais je comprends.

Le commandant prit congé voyant bien le désarroi du scientifique. Ailus n’était pas du genre à abandonner ses projets. Il devait rester seul, le temps de digérer la nouvelle.

L’Éternité poursuivit son approche de la planète peuplée de Unas, où le vaisseau devait faire une dernière escale avant de rejoindre la Terre. Pendant ce temps Ailus alla jeter un dernier regard au fruit de ses recherches. Il pénétra dans une immense pièce que l’on aurait pu prendre pour le poste de contrôle d’un vaisseau ruche…

Un quart d’heure plus tard, le bâtiment de guerre expérimental ancien se posa au milieu des arbres près d’un étang. Ailus, dont la déception avait fait place à la colère, alla plonger ses mains dans l’eau pour inonder son visage. Le scientifique ne bougea plus, savourant cette fraîcheur apaisante. Le goa’uld tapis sous l’eau profita de ce moment de relâchement pour jaillir hors de l’eau et rentrer par la bouche d’Ailus.

Le détournement de l’Éternité le conduisit à la conquête de la galaxie d’Andromède. Les habitants d’Aztlan assistèrent le même jour au départ de ceux qui avaient chassé leurs dieux et à l’atterrissage d’une « étoile » devant leur monument sacré. Ils ne s’y trompèrent pas, celui qui en sortit ne pouvait être que Quetzalcóatl !

Quelques centaines d’années plus tard, Quetzalcóatl avait achevé de construire une flotte de guerre grâce aux connaissances de son hôte. Il n’avait pas oublié son intérêt pour la technologie Wraith et en avait doté son vaisseau mère. Les Altérans allaient certainement regretter d’avoir voulu abandonner le projet Éternité.

C’est alors que le goa’uld s’envola d’Aztlan, bien décidé à conquérir la Terre.


Présent

L’arme Wraith avait patiemment sommeillé sous la jungle du Honduras pendant des millénaires, tout comme le faisaient les vaisseaux ruches. Et maintenant elle s’éveillait peu à peu…

De son côté, Quetzalcóatl était à présent tout aussi déterminé que 10 000 ans auparavant. Et sans les anciens en travers de sa route, il avait toutes les chances de succès. Mais SG10 était bien décidée à l’en empêcher.
L’équipe sortit du hangar et retraversa les longs couloirs de l’étage en sens inverse. Ils prirent soin de ne pas se faire repérer par les quelques gardes serpents à plumes qui arpentaient le vaisseau, jusqu’à arriver devant les anneaux de transfert. Heather, le docteur Hewitt et le lieutenant Edison mirent de longues minutes à se mettre d’accord sur l’usage du panneau de commande. Une fois arrivés à un consensus, le téléporteur envoya le major Cain, le docteur Hewitt, le lieutenant Edison et le docteur Finey à la recherche du réacteur du vaisseau.
Len et Heather, eux, devaient retrouver le professeur Elwood. L’archéologue insista pour retourner devant le hangar. Elle devait retracer mentalement l’arrivée de Quetzalcóatl dans le vaisseau mère. Elle prit une grande inspiration et essaya de se remémorer à contrecoeur sa possession. Elle fut prise d’une série de spasmes incontrôlés. Puis une sueur froide lui glaça le sang tandis que des flashs défilaient devant ses yeux :

Ses mains s’enfonçant dans la gorge de Cihuacoatl, celle qui avait osé lui voler son royaume. L’exécution des soldats qui refusaient de se soumettre à leur nouveau dieu. Son discours devant le peuple d’Aztlan, son sentiment de gloire…

Len la regardait soucieux. Elle paraissait en état de choc. Le militaire prit alors conscience de la force du traumatisme que le parasitisme avait gravé en elle.

- Vous pouvez arrêter si vous… Commença-t-il.

Il s’arrêta de parler en voyant un soudain changement de comportement chez la jeune femme. Elle se redressa et resta parfaitement immobile.

Heather se revit au contrôle du module de transport, peu après son évasion de la Terre et la poursuite en module au dessus de la jungle. Elle venait d’activer le camouflage optique pour s’introduire dans le vaisseau de Cihuacoatl. Elle s’était posée facilement dans le hangar. Elle était descendue impérieusement de son appareil, suivie de Khépri et des deux jaffas scarabées transportant leur prisonnier, le professeur Elwood.
Le groupe était entré dans le couloir et s’était dirigé vers la droite. Quetzalcóatl avait fait comme chez lui. Il avait eu l’impression d’avoir conçu les plans de cette classe de vaisseaux la veille.


Heather reproduisait exactement les mouvements du goa’uld, sans même s’en rendre compte. Elle faisait plus que se souvenir, elle revivait les évènements. Elle tourna à droite, et avança d’un pas déterminé en plein milieu du couloir. Len surpris la suivit en trottant.

- Hé ! S’écria-t-il. Vous voulez nous faire repérer ?

La scientifique ne réagit pas et continua d’un même pas.

- Vous m’entendez ? Demanda-t-il en agitant sa main devant le visage de la jeune femme.

Toujours aucune réaction, au contraire, elle s’élança dans des escaliers descendants. Elle paraissait comme somnambule, elle avait un itinéraire programmé dans le cerveau et n’avait conscience de rien d’autre. Len réalisa que même sa démarche était changée.

Heather toujours contrôlée par son goa’uld avait emprunté les mêmes escaliers. C’est alors qu’ils étaient tombés sur une dizaine de jaffas serpents. Les gardes les avaient menacé immédiatement de leurs lances. Quetzalcóatl ne s’en était pas formalisé, et avait avancé droit devant tout en arrachant mentalement les armes des mains des soldats. Puis de la même manière il les avait forcé à s’agenouiller.

Len ne pouvait que suivre la jeune femme qui déambulait avec assurance dans le vaisseau rempli d’ennemis. Lui faisait son possible pour se dissimuler tout en se tenant prêt à intervenir au moindre danger.
Et ce qui devait arriver arriva, à l’angle d’un couloir ils se retrouvèrent nez à nez avec trois gardes serpents à plumes. Ceux-ci restèrent figés à la vue de la personne qui avait utilisé ses pouvoirs sur eux deux jours auparavant. Le temps qu’ils aient réalisé que leur dieu ne se trouvait plus dans cette enveloppe corporelle, le lieutenant colonel les abattit d’une rafale de P90.

- C’était moins une ! S’exclama-t-il. Hé ! Mais vous allez faire attention oui ?

N’entendant toujours pas, Heather avait déjà continué sa route, passant au milieu des trois cadavres comme si de rien était. Résigné, il repartit à sa poursuite. Mais la jeune femme s’arrêta bientôt dans un couloir, sans raison apparente. Puis elle fit un quart de tour, vers une grande porte circulaire qui s’ouvrit d’elle-même.
Heather commença à vaciller. Len la rattrapa avant qu’elle ne s’écroule par terre. Elle se redressa tout de suite et regarda autour d’elle étonnée :

- Où sommes-nous ? Demanda-t-elle.

Elle avait l’impression de se réveiller d’un cauchemar, sans savoir comment elle était arrivée là.

- Là où vous nous avez amené ! J’espère que c’est là où nous voulions aller.

Le lieutenant colonel l’invita à entrer avec lui dans la pièce qui s’ouvrait à eux. L’endroit était vaste mais désert. Dès que leurs yeux s’habituèrent à la faible lueur bleue qui éclairait la salle, ils purent constater qu’il s’agissait bien d’une prison. Le long des murs s’alignaient des séries de petites cellules à barreaux. Elles semblaient toutes vides.

- Vous êtes sûre que votre ami est là ? Demanda le colonel.
- Non… Mais si c’est ici que je nous ai amené alors c’est ici qu’il doit être ! Répliqua-t-elle aussi sec en commençant à arpenter la pièce.

Heather passa en revue les cages, une à une. Mis à part des chaînes et quelques traces de sang, elle ne trouva rien. Mais en arrivant au niveau du dernier cachot tout au fond de la salle, elle aperçut une masse sombre dans un coin.

- Venez voir par là ! S’exclama-t-elle.

Le militaire répondit à son appel et pointa la lampe électrique de son P90 en direction de la forme.

- Oh mon dieu ! S’exclama l’archéologue.

La « forme » était en fait un homme recroquevillé contre le fond de sa prison. Ses cheveux étaient en bataille, ses habits déchirés et ses poignets et ses avant-bras étaient maculés du sang issu des blessures que lui infligeaient ses liens. Il ne réagit même pas lorsque le faisceau de lumière lui arriva en plein dans les yeux. Et bien qu’il parût dix ans de plus, Heather reconnut le professeur Elwood.

- Professeur ! Professeur ! Appela la jeune femme sans obtenir de réponse. Il faut le sortir de là, ajouta-t-elle en tirant sur les barreaux de la cellule.
- Poussez-vous, j’ai ce qu’il faut pour ça ! Répliqua Len en brandissant un petit pain de C4.

Le lieutenant colonel piégea la serrure, et les deux terriens s’écartèrent. L’explosion libéra la porte, permettant à Heather de se précipiter vers son ancien directeur de thèse. Les larmes eux yeux, elle s’agenouilla à ses côtés.

- Professeur, vous m’entendez ?

L’homme tourna faiblement la tête vers la jeune femme. Il écarquilla les yeux de frayeur.

- Non ! Pas vous ! Pas vous ! Bredouilla-t-il faiblement.
- Mais c’est moi, Heather White !
- C’est… C’est vraiment vous ?

Ces dernières paroles furent comme un coup de poignard en plein coeur pour la jeune archéologue. Il avait cru qu’elle était toujours sous l’emprise du goa’uld. Toute la culpabilité qu’elle tentait de réprimer remontait en elle. Quetzalcóatl s’était servi de son corps pour s’échapper de la Terre et faire prisonnier le professeur Elwood. C’était donc sa faute à elle si elle retrouvait aujourd’hui son collègue dans un tel état.

- Oui, c’est bien moi, répondit-elle le cœur serré.

Elle plongea son visage dans ses mains un bref instant, puis se releva et se tourna vers le lieutenant colonel Abrams qui observait la scène en silence, juste derrière elle :

- Il faut vite le sortir de là ! Dit-elle.
- Oui, approuva Len. Je vais m’occuper de ses chaînes.

- Je ne crois pas ! S’exclama une voix forte et glaciale rompant la tranquillité de la pièce déserte.

Un frisson d’effroi parcourut aussitôt Len et Heather. Cette voix et cette intonation étaient gravées dans leurs mémoires. En se retournant ils trouvèrent, sans surprise, Quetzalcóatl debout au milieu de la prison. Très vite une douzaine de gardes serpents à plumes le rejoignit et cerna les trois terriens.

- J’étais sûr que si vous étiez encore ici, vous viendriez libérer votre semblable, dit le dieu Aztèque. La seule question est : où sont les autres de votre espèce ?
- Nous sommes seuls ici… répondit aussitôt Len.
- Vous mentez ! Coupa la divinité. Mais vous avez de la chance, je n’ai pas le temps de vous arracher la vérité pour le moment. Ce n’est que partie remise.

D’un geste du menton, le goa’uld ordonna à ses jaffas de mettre les deux nouveaux prisonniers en cellule, puis il tourna les talons.


Dernière édition par Horus le Mer 16 Juil 2008 - 13:58, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl   La résurrection de Quetzalcoatl - Page 3 EmptyMar 15 Juil 2008 - 20:23

Pendant ce temps, le reste de SG10, le lieutenant Edison et le docteur Finey exploraient les étages inférieurs du vaisseau. Ils avaient parcourus de nombreux et longs couloirs durant plusieurs heures, mais chacun leur paraissait identique aux précédents. Toujours la même lumière blafarde se reflétant sur les mêmes murs gris-vert recouverts des mêmes hiéroglyphes certainement à la gloire de faux dieux. L’atmosphère était pesante, personne ne parlait, tout le monde était certain d’être perdu. Et la raréfaction des patrouilles de jaffas ne faisait que renforcer leur impression d’extrême solitude.

- Et vous disiez que ce serait facile de trouver ce réacteur ! S’exclama le major Cain à l’attention du docteur Hewitt. Et inutile de me dire de la fermer, il n’y a personne dans le coin ! Rajouta-t-il en balançant un regard noir au lieutenant Edison.
- J’ai été un peu trop optimiste, avoua Hewitt. Dans une pyramide les étages inférieurs sont beaucoup plus étendus que les étages supérieurs.
- Ça j’aurais pu vous le dire, répondit le major. Mais on ne peut plus faire demi tour, je n’ai absolument aucune idée du chemin par lequel nous sommes arrivés ici. De toute façon nous n’avons pas le choix, il faut détruire ce vaisseau !

Quelques minutes plus tard, le groupe s’arrêta au bout d’un couloir menant à une grande porte circulaire close, comportant un immense serpent en bas relief. Ses deux yeux émeraude donnaient l’impression aux terriens qu’il les observait.

- Ça ne s’ouvre pas ? Demanda Mary Edison.
- Vous voyez bien que non ! Répliqua Cain agacé.
- Et il n’y a rien pour l’ouvrir, pas de panneau de commande et rien pour composer un code d’ouverture… Fit remarquer le docteur Hewitt. Ce n’est peut être pas une porte…
- Alors ils auraient fait un couloir pour rien ? Demanda Cain acerbe. On ne peut pas se permettre de gâcher des explosifs… Je ne sais pas… Vous n’avez pas un méga scanner pour trouver un moyen d’ouvrir ?
- J’aimerais que ce soit si facile, répliqua le scientifique.

Pendant que les militaires se disputaient, le docteur Finey s’était rapproché de la porte pour mieux observer les gravures. Il était captivé par le regard du serpent. Il approcha sa main et plaça son index et son majeur sur les deux pierres vertes formant les yeux. Une simple pression et elles s’enfoncèrent. Deux secondes plus tard, la porte roula sur le côté, libérant une ouverture.
Les trois autres le regardèrent bouche bée.

- La solution la plus simple est parfois la meilleure ! Déclara-t-il glorieusement.


Ils accédèrent ainsi à une longue et grande passerelle surplombant un vide d’une vingtaine de mètres. Mais le plus impressionnant se situait au-dessus de leurs têtes. On pouvait difficilement distinguer le sommet de l’immense pièce pyramidale, plus haute comme qu’un immeuble et traversée de plusieurs autres ponts.
Le major Cain poussa un « Whaou ! » qui résonna plusieurs secondes avant de s’éteindre. Tous firent quelques pas en avant pour contempler les lieux.

- C’est quoi cet endroit ? Demanda le docteur Hewitt.
- Je crois que nous sommes sous le vaisseau, dit le lieutenant Edison, dans la partie occupée par la pyramide lorsqu’il se pose. Les passerelles doivent pouvoir se rétracter et le bas du vaisseau peut sûrement s’ouvrir.
- Mais oui ! C’est ça ! S’exclama le scientifique en levant la tête pour admirer une fois de plus la vue.
- Euh, je n’ai pas tout compris, intervint le docteur Finey, je suis débutant dans toutes vos histoires d’extraterrestres. Mais je suis sûr qu’après le coup de la porte-serpent, votre petite explication fera très bien dans mon livre…
- Votre livre ?!

« Livre… livre… ivre… » Répéta l’écho de la voix du major Cain tandis qu’il jetait un regard incrédule à l’archéologue.

- Et bien oui, pour raconter ce qu’on est en train de vivre…
- Je ne crois pas, répondit Cain en souriant.
- Tout ce qui concerne la porte est classé secret défense, expliqua le lieutenant Edison.
- Alors vous voulez dire que je ne pourrais tirer aucun bénéfice de tout ce que j’endure depuis des jours ??? Demanda Finey scandalisé.
- Votre bénéfice sera de rester en vie et d’empêcher un faux dieu de détruire la Terre ! Répliqua le major. Maintenant silence, sinon ce sera une troupe de jaffas qui abrègera vos souffrances !

Le militaire s’élança alors sur la passerelle, l’arme brandie, paré à toute attaque. Les deux autres soldats l’imitèrent, puis le docteur Finey les suivit sans arme et en silence, comme toujours. Décidément il aimait de moins en moins ces rabat-joie de militaires, bien qu’ils s’averraient très utiles dans un vaisseau rempli d’extraterrestres hostiles. Donc il décida de ravaler sa mauvaise humeur et de se concentrer pour essayer de ne pas regarder vers le bas et le vide béant, sinon son vertige le clouerait sur place.
En son centre, le pont se subdivisaient en deux branches se séparant à 60 degrés. Le major Cain opta arbitrairement pour la voie de droite. La suite de la traversée de la passerelle fut tout à fait inoffensive. Et lorsque le groupe arriva devant une nouvelle porte marquée d’un énorme serpent aux yeux verts, le major Cain l’ouvrit comme la précédente. C’est alors qu’une espèce de grouillement bruyant leur parvint. Leur vigilance redoubla en franchissant le seuil.
Ils arrivèrent sur une petite plateforme d’où descendaient de part et d’autre deux escaliers menant au rez-de-chaussée de la salle grande comme un terrain de foot. L’équipe se réfugia derrière la rambarde pour pouvoir espionner ce qui se passait en dessous sans être vue.
En bas, une fourmilière de jaffas arborant l’armure verte du serpent à plumes s’agitait en tous sens. Ils étaient des milliers, peut être plus, à discuter entre eux dans un dialecte aux sonorités aiguës, formant un brouhaha épais irradiant tout autour de leur assemblée désordonnée.

- Que se passe-t-il ici ? Demanda le major Cain sans chuchoter pour que sa voix soit audible.
- Je ne sais pas, répondit le docteur Hewitt, on dirait qu’ils attendent quelque chose.
- Ou plutôt quelqu’un, rectifia Mary.
- Vous ne voulez pas dire que… commença le major Cain.

Et ce fut, chose étrange, le silence qui interrompit le major. En une fraction de seconde, l’attitude des jaffas s’était radicalement modifiée. Chacun d’eux s’était tut au même instant. A présent la foule opérait un regroupement, se densifiant davantage par l’apport de soldats supplémentaires venant des couloirs adjacents et s’organisant en lignes serrées, tant et si bien qu’on ne pouvait plus distinguer le ton grisé du sol.
Un instant plus tard, un son vint briser le tout jeune silence. Ce son, les humains l’avaient déjà entendu un jour plus tôt, à Aztlan. Leurs yeux parcoururent l’assemblée, à la recherche de son origine. Mais ce fut au-dessus des jaffas, à l’autre de la salle sur une plateforme identique à la leur, qu’ils aperçurent le jeune empereur Aztèque. Ils étaient trop loin pour pouvoir l’identifier de façon certaine, mais cela ne faisait aucun doute, c’était lui, l’hôte de Quetzalcóatl, il venait d’apparaître. Les consonances aiguës de la langue d’Aztlan déformées par le timbre grave du goa’uld rendaient chacune de ses paroles plus dramatique et intense, comme si elles sonnaient un glas… Celui de la Terre en l’occurrence.

- Retraite ! Bredouilla le major Cain. S’il nous voit, nous sommes morts.

Le dieu fit une petite pause dans son discours, alors que les militaires ressortaient de la salle en courant accroupis. Les jaffas commencèrent à crier quelque chose en cœur, ils l’entendirent même au travers de la porte qui venait de se refermer, c’était le nom de leur souverain : « Quetzalcóatl ».


En prison, Len regardait nerveusement sa montre, assis dans un coin. Le temps semblait s’être figé, tout en continuant à défiler trop vite. Selon les estimations du docteur Hewitt, il restait au mieux un peu plus de 16 heures avant que Quetzalcóatl n’ait atteint la Terre.
Dans la cellule d’à côté Heather tournait en rond. Après avoir testé la solidité des barreaux pendant plus d’une heure, elle n’avait que ça pour passer sa rage. Elle ne supportait plus d’être enfermée. Certes ce n’était pas pire qu’être l’hôte d’un goa’uld, mais le sort qui les attendait était peu enviable.
Enfin dans la cellule d’en face, le professeur Elwood, bien qu’encore très faible, commençait à reprendre ses esprits.

- Que s’est-il passé ? C’est quoi toute cette histoire ? Demanda-t-il.

Heather s’arrêta net, rassurée de voir son ami aller un peu mieux.

- Je sais que ça peut paraître dingue, dit-elle, mais ce que nous avons trouvé sous la jungle était un vaisseau extraterrestre, et un alien a pris le contrôle de…
- Ne lui dites rien ! Coupa vivement Len.
- Quoi ? Mais… Essaya de se défendre la jeune femme sans comprendre.
- Moins il en saura, plus il sera en sécurité. J’ai déjà été le prisonnier d’un goa’uld… Khépri. Quetzal’ n’est pas différent, il va chercher par tous les moyens à nous soutirer des informations. J’ai déjà fait l’erreur de trop vous en dire…

Len fit une pause, mais Heather resta bouche bée, ne trouvant rien à dire. Le militaire se colla aux barreaux pour s’approcher le plus possible d’elle.

- Je veux que vous me promettiez de ne rien révéler, absolument rien, pas le moindre détail, même sous la torture ou s’il menace de tuer l’un d’entre nous. Mettez vous bien dans la tête que nous sommes de toute façon déjà morts. Mais nous pouvons encore sauver le reste de l’équipe et la Terre, si nous nous taisons. M’avez-vous bien compris ?

Les larmes montèrent aux yeux de la jeune archéologue sans qu’elle ne pût rien y faire. C’était la fin. Jusque là, elle n’y avait jamais pensé, il lui était toujours resté une lueur d’espoir inconscient, celle qui nous maintient en vie quoiqu’il arrive. Mais dans la situation actuelle, la seule question qui subsistait était : quand et après quelles souffrances allaient-ils mourir ?

- Je… Je ne dirais rien, dit-elle.
- Je sais, répondit Len sur un ton plus doux, je devais juste mettre les choses au point. Et si les autres réussissent, dans une demi heure tout sera fini.

En temps normal, exploser dans un vaisseau extraterrestre n’était pas une vision très rassurante, mais si c’était pour échapper à une séance de torture cruelle, pourquoi pas ?

- Vous me faites peur ! S’exclama le professeur Elwood. Nous sommes vraiment condamnés ? Mais pourquoi ? Par qui ?

Len et Heather se regardèrent.

- Disons que la situation est un peu désespérée, répondit-elle.
- Je m’en doutais, dit le vieil archéologue.

Même s’il ignorait à peu près tout de la situation, il avait saisit les enjeux. Il savait que si Heather, sa protégée de toujours, refusait de lui répondre clairement, c’était pour de bonnes raisons. Il n’avait pas non plus la force ni la volonté d’essayer d’en savoir plus.


Pendant ce temps, Quetzalcóatl exultait, perché sur sa plateforme tandis que ses jaffas l’acclamaient. Comment pouvait-on encore douter de sa divinité ? Lui avait arrêté depuis longtemps, mais ces humains et les anciens avant eux refusaient de se soumettre. Ne savaient-ils pas qu’ils ne pouvaient pas gagner ? Non, bien sûr, ce n’étaient que de pauvres êtres inférieurs. Il en allait de même pour tous ces jaffas qui avaient adoré d’autres dieux durant son absence, Cihuacoatl, Ix Tab, Chaak, Huitzilopochtli et les autres…
C’est pour cela qu’il devait faire le tour des vaisseaux, pour s’assurer de l’entière dévotion de ses troupes. Si les anciens jaffas de Cihuacoatl étaient déjà conquis, les autres semblaient plus réservés car leurs dieux usurpateurs étaient encore en vie… pour l’instant. Il avait juste encore besoin d’eux pour pouvoir contrôler pleinement leurs troupes durant la bataille qui s’annonçait.


Au SGC, Jack s’entretenait en privé avec le général Landry.

- Teal’c a fait tout ce qu’il pouvait, dit Hank, mais ce Gerak n’a pas daigné le recevoir. Il n’aurait pas le temps pour, je cite : « Ecouter nos élucubrations dénuées de sens ».
- Je sens que tu vas encore t’amuser quelques fois avec cette tête de pioche de leader jaffa ! Répondit O’Neill.
- Oui… J’espère que j’en aurais l’occasion dans le futur, répliqua Landry gravement.
- Hum, oui. En parlant de ça… Si on doit botter les fesses de Quetzalcóatl, j’ai décidé de prendre le commandement du Prométhée.
- Mais tu sais qu’il ne pourra jamais faire face à cinq vaisseaux…
- Je sais, confirma Jack. Le but du jeu sera d’occuper le grand méchant goa’uld pendant que SG1 s’occupera de le déchiqueter en se servant de cette chère épave… Bref c’est du suicide. Mais au point où on en est… Et les Asguards qui se contentent de venir voir ce qui se passe, au lieu de nous envoyer une armada à faire pâlir un serpent.
- Tu les connais, depuis le temps…
- Mais… Il faut que j’y aille ! S’exclama le général O’Neill avant d’évacuer le bureau comme s’il y avait eu un incendie.

Hank Landry resta assis, sidéré.


De son côté, Sam se trouvait au centre d’une sombre pièce cylindrique. Seul une torche électrique permettait de discerner ses murs étroits, et aussi haut qu’elle pût voir, ils étaient recouverts par des centaines de petites structures hexagonales contenant chacune un drone. A côté de la militaire, le Asguard Nott tentait de raccorder un générateur à naquada au circuit de la pièce.
Quand il y arriva enfin, toute la pièce s’illumina de milliers de lueurs jaunes, une pour chaque drone, formant grand échafaudage s’élevant jusqu’à perte de vue.

- Ça n’a aucun sens ! S’exclama Sam.
- Que voulez-vous dire ? Demanda le Asguard perplexe.
- L’état et l’enterrement de ce vaisseau laissent penser qu’il s’est écrasé après s’être fait abattre, sans parler de l’état des ruines de la pyramide maya tout autour. Comment un vaisseau de guerre peut-il se faire détruire sans utiliser ses munitions ?
- Je saisis la nature de vos interrogations. Cependant notre travail est plus important. Il faut réussir reconnecter ce silo au fauteuil de contrôle.
- Oui, vous avez raison. On devrait facilement trouver l’endroit de la panne maintenant que l’écran de contrôle est alimenté par le générateur à naquada.
- En effet, déclara Nott déjà scotché à l’écran contrôlant les drones, il semble qu’une partie des drones soit inactive. La panne doit venir de là.
- D’accord je vais appeler une équipe de techniciens…

Elle n’eut pas le temps d’attraper sa radio que l’appareil grésilla.

« Sam, c’est Daniel, nous avons besoin de votre aide en salle de contrôle ! »
- J’arrive tout de suite, répondit-elle en se retournant vers Nott.
- Je n’ai pas besoin de votre aide, dit l’extraterrestre d’un ton égal avant qu’elle n’ait eu le temps de parler.

Bien que ces mots auraient pu paraître insultants, Sam ne s’en formalisa pas et préféra, au contraire, sourire. Elle avait déjà travaillé plusieurs fois avec des Asguard et avait appris à lire entre les lignes. Nott voulait tout simplement éviter qu’elle se sente coupable de l’abandonner… Enfin elle espérait que ce soit la bonne interprétation.


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MessageSujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl   La résurrection de Quetzalcoatl - Page 3 EmptyMar 15 Juil 2008 - 20:27

Quoiqu’il en fut, dix minutes plus tard Samantha Carter se présenta dans la salle du fauteuil goa’uld. Là, l’attentaient Daniel, Heimdall et Balder. Les deux Asguards étaient penchés sur l’immense clavier contrôlant l’ordinateur central.

- Nous avons réussi à décoder les symboles de l’ordinateur ! S’exclama Daniel Jackson.

Sam se contenta de le regarder surpris.

- Comme je vous l’ai expliqué, cette langue est très proche du maya, le seul problème était que les écritures mayas connues sur Terre ne mentionnent rien de technologique, je n’avais donc aucun point de comparaison. Mais Heimdall a trouvé dans sa base de données une écriture qui correspond.
- C’est un langage que nous croyions éteint depuis longtemps, ajouta l’Asguard en jetant un regard pesant à Balder.
- Mais, même si maintenant nous pouvons nous servir de l’ordinateur, continua Daniel, il semble que la plupart des commandes soient bloquées. Il s’agit certainement d’une sécurité mise en place par Quetzalcóatl, afin que ses esclaves ne puissent pas contrôler le vaisseau en cas de mutinerie.
- C’est pour cela que nous avons besoin que vous vous asseyiez dans la chaise de contrôle, conclut Heimdall.

Cette idée n’enchantait guère Samantha. Sa dernière expérience du fauteuil n’avait été ni une réussite ni un bon souvenir. Daniel remarqua tout de suite son hésitation :

- Vous n’aurez presque rien à faire, nous feront tout manuellement grâce aux panneaux de contrôle.
- Le général O’Neill semblait tout de même plus à l’aise…
- On parle de moi ? Demanda ce dernier en apparaissant dans l’ouverture ronde. Malheureusement je vais vous laisser jouer les cobayes de Daniel, je suis très occupé à essayer d’éviter la destruction de la Terre. Je venais justement vous emprunter un Asguard… Euh… Enfin Heimdall, si vous voulez bien m’aider, ce serait… gentil… Ajouta-t-il sur un ton d’excuse polie.

Le Asguard inclina simplement la tête en signe d’accord. Il avait déjà rencontré O’Neill, et son attitude était devenue célèbre parmi les Asguards à tel point qu’ils ne s’en formalisaient plus le moins du monde.


Le Major Cain et le reste de son équipe se précipitèrent au centre de la grande passerelle, là d’où partaient trois branches. Ils prirent le chemin qu’ils n’avaient pas encore exploré. De l’autre côté d’une autre « porte serpent », ils découvrirent encore une salle aux dimensions impressionnantes.
Le sol formait un grand disque dont l’ouverture centrale permettait le passage d’une immense colonne noire se prolongeant sur plusieurs étages, en dessous et au-dessus. Celle-ci comportait un nombre incalculable de cristaux translucides bleus pales parfaitement alignés sur toute sa surface, ils étaient régulièrement survolés par des pièces métallique en forme d’arc de cercle qui tournaient sans relâche autour de l’édifice. L’essentiel de l’éclairage était assuré par une petite boule d’énergie contenue dans un petit vide séparant la colonne en son milieu en deux parties de même taille.
Et, tout autour de la plateformes, se dressaient multitudes de structures métalliques s’agitant les unes avec les autres dans un ronronnement omniprésent, comme les pièce d’une immense horloge. Parfois quelques cristaux rougeoyants, de taille presque humaine, étaient insérés dans les mécanismes les plus complexes. Ces derniers formaient des cylindres horizontaux dont le diamètre ne cessait de changer selon l’agencement de leurs constituants.

- Je crois que nous avons trouvé la salle des machines ! S’exclama le docteur Hewitt.

Le scientifique se précipita vers l’un des nombreux tableaux de commande que comportait l’endroit et se mit à regarder les écritures défilant sur l’immense écran holographique associé à l’appareil. D’après ce qu’il pouvait en voir, ce langage n’était ni de l’ancien, ni du goa’uld.

- On dirait des hiéroglyphes mayas ! Lança le docteur Finey qui l’avait suivit.
- On n’a pas de temps à perdre, rappela le major Cain, nous sommes déjà en retard. Piégeons cet endroit et retrouvons les autres ! Au boulot ! Ajouta-t-il à l’attention du lieutenant Edison qui elle aussi était absorbée par un écran de contrôle.

Chacun se délesta avec plaisir des kilos de C4 qu’il transportait dans son sac. Le lieutenant colonel Carter avait été plus que généreuse sur l’armement lorsqu’ils avaient établis le contact avec la Terre. Ils passèrent le quart d’heure suivant à répartir les charges en dessous de la plateformes de façon à ce que personne ne puisse les trouver. Le major Joe Cain saisit alors sa radio pour avertir le colonel Abrams :

- Mission accomplie. Nous retournons au point de rencontre. Qu’en est-t-il pour vous ?


L’appel n’arriva pas dans l’oreille d’un sourd. Certes il ne comprenait rien à la langue des terriens, mais le tout nouveau primat de Quetzalcóatl savait exactement quoi faire. Il saisit l’appareil confisqué aux prisonniers, remit en place son casque serpent rouge et fit claquer sa cape en se dirigeant vers l’estrade où se tenait son maître. Il n’eut qu’une porte à ouvrir pour se retrouver aux côtés de son dieu en plein discours, devant une foule conquise. Le primat s’inclina humblement devant les yeux noirs de rages de la divinité. Mais son visage se radoucit lorsqu’il vit la radio que tendait son esclave.
Quetzalcóatl prit alors rapidement congé de ses troupes pour se concentrer sur plus important :

- Colonel Abrams, répondez s’il vous plait ! Je répète, mission accomplie, nous nous rendons au point de rencontre.

Maintenant une petite séance de torture s’imposait…


Après quelques essais infructueux, Joe Cain se décida à se rendre tout de même au hangar à vaisseau pour voir si le docteur White et le lieutenant colonel Abrams ne les y attendaient pas. Ils pouvaient très bien avoir perdu ou endommagé leur radio. Le major ne voulait et ne pouvait tout simplement pas imaginer qu’il en soit autrement. Être responsable de la survie ou la mort de leur petit groupe était une tâche qu’il laissait bien volontiers à son colonel. Ils avaient dépassé depuis bien longtemps le cadre de la simple mission, les enjeux étaient bien trop élevés pour qu’il puisse encore assumer à long terme le destin de trois autres personnes.
Le groupe se dirigea donc vers la porte ornée du serpent aux yeux verts. Mais, lorsque son ouverture fut d’à peine quelques centimètres, le major Cain se jeta sur ses coéquipiers. Ils tombèrent tous les quatre hors du champ de la porte.

- Mais… prononça Mary Edison surprise par ce comportement pas très militaire.

Le major plaça son index sur sa bouche en signe de silence, et elle comprit tout de suite pourquoi. On pouvait entendre, venant de l’autre salle, le tambourinement caractéristique des bottes de jaffas qui s’acharnaient contre la passerelle.

- Ils semblent pressés, dit le docteur Hewitt qui espionnait ce qui se passait à l’extérieur. Et Quetzalcóatl est avec eux.

En tout une dizaine de gardes serpents à plumes escortaient leur dieu au pas de charge.

- On devrait les suivre, dit le major, avec un peu de chance ils nous conduiront là où nous souhaitons aller.

Lorsque les bruits de pas s’estompèrent, ils purent se lancer à la poursuite du goa’uld en toute sécurité. Il était même très aisé à suivre, rien qu’à l’oreille on pouvait savoir à plusieurs centaines de mètres où il se dirigeait. Les humains arrivèrent en peu de temps devant des anneaux de transports que Quetzalcóatl venait d’utiliser.
Le major Cain se retourna sans trop d’espoirs vers le docteur Hewitt :

- Je suppose que vous ne pouvez pas…
- Si ! Je peux retrouver où ils sont allés et nous y emmener aussi.

Un large sourire apparut sur le visage du major :

- Faites, faites ! Mais attendez un peu, il ne faudrait pas qu'ils soient encore là quand nous arriverons à destination.


Cain ne savait pas pourquoi suivre le goa’uld s’imposait à lui comme une nécessité, et cela malgré les risques. Inconsciemment, il espérait peut être qu’il les mènerait au lieutenant colonel Abrams et au Dr White, mais il refusait paradoxalement l’idée qu’ils aient été faits prisonniers.
Dix minutes plus tard, dans une petite pièce à quelques mètres de la prison du vaisseau mère, les anneaux s’abaissèrent et une lumière intense fit apparaître les quatre terriens. Mais Quetzalcóatl était resté à quelques mètres de là, dans le couloir non loin de l’entrée de la salle. Et, ironie du sort, il ne remarqua pas l’arrivée de ses ennemis car il était trop préoccupé par ceux-ci pour faire attention à se qui se passait autour de lui. Tandis que le dieu s’acharnait à donner des ordres à ses jaffas, les militaires se mirent à couvert.

- Je crois que nous n’avons pas le choix, chuchota le docteur Hewitt en montrant une porte située à l’opposé de celle donnant sur le couloir rempli de jaffas.
- Nous ne savons même pas où nous sommes ! Protesta le lieutenant Edison.
- Ouais, mais c’est la seule issue. On verra bien où on atterrira ! Déclara le major Cain.

Il passa la main devant les cristaux permettant d’ouvrir la porte, dévoilant la quasi obscurité de la pièce suivante.


En prison, le silence était revenu. Que pouvaient-ils bien encore se dire ? Être bloqué dans une prison goa’uld sans avoir aucun espoir de pouvoir s’en sortir limitait les sujets de conversation. Len était de plus en plus inquiet, Cain était en retard, très en retard, de près d’une heure. Or il devait réussir, et ne pas chercher à les retrouver.
C’est alors qu’un bruit vint briser le calme des lieux. La grande pièce vide offrait une merveilleuse acoustique et révélait n’importe quel son aux alentours. Et en l’occurrence, il s’agissait de nombreux jaffas.

- Vous croyez qu’il revient ? Demanda Heather qui avait brusquement bondit sur ses pieds.

Soudain, une voix rauque commença à crier des ordres à tout va. Ils pouvaient entendre chaque syllabe distinctement, bien qu’ils ne puissent pas en comprendre leur sens. Ils n’eurent qu’à échanger un regard noir pour partager leur appréhension. Au bout d’un moment, en prêtant bien l’oreille, Heather réussit à distinguer un bruit plus ténu, et réussit à identifier plus précisément la voix grave du major Cain.

- Vous entendez ? Demanda-t-elle en souriant. Je crois qu’ils sont là aussi… Les autres ! Il faut les appeler pour qu’ils nous trouvent !
- Vous êtes sûre de ce que vous avez entendu ? Demanda Len suspicieux.
- Certaine.
- Alors il ne faut pas les appeler, cela ne ferait que révéler leur présence. Il ne reste plus qu’à attendre et voir.

Après quelques interminables secondes d’attente, la porte de la prison s’ouvrit dans un halo de lumière. Ils entrèrent.


Pendant ce temps, Sam était très mal à l’aise dans son fauteuil de contrôle. A chaque fois que Daniel ou Balder pianotaient sur l’ordinateur, elle avait l’impression que quelqu’un s’amusait à débroussailler ses pensées à la machette. Certes cela l’aiguillait, mais c’était très perturbant de se faire « injecter » des idées dans la tête… C’était un peu ce qu’elle avait connu en étant l’éphémère hôte de Jolinar de la Tok’râ.

- Hum, voyons voir si l’écran diagnostic ne se trouve pas plutôt par là… Dit Daniel en appuyant sur une touche qu’il avait barbarement étiqueté « médecine ».

L’esprit de Sam prit un nouveau tournant à 90 degrés. Le plan du vaisseau, entièrement couvert de rouge, réapparut au-dessus du lieutenant colonel.

- Oui c’est ça ! S’exclama l’archéologue. Mais comment faire apparaître plus précisément ce qui concerne le fauteuil et les drones ?
- Ce serait peut être plus productif si le colonel Carter essayait de le faire elle-même, proposa Balder un peu fatigué des essais infructueux de l’humain.
- Euh…
- Je crois que je peux y arriver Daniel, assura Sam.

Elle ferma les yeux et essaya de vider son esprit de ses pensées superflues, afin de se concentrer uniquement sur les drones. Cette fois-ci, elle sembla trouver son « chemin », mentalement parlant, très vite. L’hologramme qui la survolait, avait zoomé sur les silos à drones. Plusieurs symboles indiquaient des dysfonctionnements un peu partout. Daniel, qui avait adopté la bonne idée de Cameron, prit quelques photos via un appareil numérique.


Au même instant, Cameron Mitchell et Teal’c venaient de dégager avec fierté le deuxième et dernier silo à drones qui donnait sur la surface, les deux autres silos se trouvaient beaucoup plus profondément enfouis sous le vaisseau et ne pourraient pas être utilisés pour la bataille qui s’annonçait. Ils avaient dû finir le travail seuls, puisque les techniciens avaient été réquisitionnés par Nott pour réparer l’autre silo. Ils commencèrent donc tous les deux à faire le tour de l’endroit, afin de contrôler l’état des drones. Et apparemment, ici aussi les réserves étaient pleines.

- Ça à l’air pas mal du tout ! S’exclama Cameron examinant les hauteurs de la pièce avec sa torche électrique. Il y a de quoi botter les fesses à quelques goa’ulds.
- En effet, confirma le jaffa. Nous pouvons prévenir le lieutenant colonel Carter.

Mais tout à coup la porte se referma.

- Bon sang, que se passe-t-il ? S’exclama Cameron.

Teal’c était déjà en train d’essayer d’ouvrir la porte circulaire, mais celle-ci n’offrait pas assez de prise et était bien trop solide pour qu’il pût espérer la forcer. Pour ajouter à leur malheur, la majeure partie de leur équipement était restée à l’extérieur.

- C’est moi ou cette pièce devient un vrai sauna ? Cria le lieutenant colonel.
- En effet, la température s’est sensiblement accrue.


Sans que les personnes présentes en salle de contrôle n'aient compris pourquoi, l’hologramme du vaisseau commença à se brouiller. Les symboles d’alertes se firent plus nombreux et plus imposants.

- Sam, tout va bien ? Demanda Daniel tout de suite suivit par un message radio de Cameron.
- Carter ? Vous ne seriez pas en train de tester l’armement par hasard ? Parce que Teal’c et moi sommes bloqué dans ce grand tube avec tous les drones. Il fait une chaleur insupport… Crrr… Oh mon dieu ! Maintenant on dirait le 4 juillet, il y a des étincelles qui pètent de partout… Crrr…

Cameron cessa d’émettre malgré les essais de Daniel pour lui parler à nouveau.

- Sam, vous devez arrêter ça ! S’exclama l’archéologue.

Mais tout comme l’hologramme, les pensées de Sam s’embrouillaient. C’était comme si une forte fièvre l’empêchait de réfléchir et la faisait délirer. Ses neurones partaient en vrille, mais une seule chose lui revenait en tête encore et encore : les drones.


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MessageSujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl   La résurrection de Quetzalcoatl - Page 3 EmptyMar 15 Juil 2008 - 20:29

Cameron commençait à paniquer à l’intérieur du cylindre dont chaque centimètre carré de mur projetait étincelles et arcs électriques en tous sens. Juste après sa communication, il avait dû se jeter à terre pour éviter qu'un éclair ne lui pulvérise la tête. Ce faisant, il avait laissé tomber sa radio de la passerelle. L’appareil avait fini en miettes trois étages plus bas.

- Plaquez-vous contre la porte ! Cria Teal’c.

C’était la seule paroi vide de drones, elle n’envoyait donc pas de décharges. Cameron se releva et entama un sprint vers son coéquipier, au travers d’un véritable orage électrique. Dix secondes plus tard, il se retrouva à côté de Teal’c, dans l’abri précaire qu’offrait la porte.


Sam ne savait plus quoi faire. Daniel essayait désespérément de la faire réagir, mais elle ne semblait pas l’entendre. Soudain l’hologramme disparut et Sam revint à elle. Les deux scientifiques se retournèrent et virent Balder pianoter sur l’ordinateur.

- Il semble que j’ai réussit à l’arrêter, dit-il.


Dans le silo les éclairs avaient cessé et personne n’avait été blessé. Cameron attendit cinq secondes avant d’oser à nouveau s’aventurer dans la salle.

- On dirait qu’ils ont trouvé un moyen…

Le colonel Mitchell ne put finir sa phrase, un immense arc électrique jaillit du plus haut de la salle et s’abattit en plein sur sa poitrine.


La porte de la prison venait de s’ouvrir. Len et Heather n’arrivaient pas à distinguer les nouveaux arrivants qui se tenaient à contre-jour. Mais très vite, ils virent deux yeux s’embraser dans la pénombre.

- Maintenant vous allez parler ! Prononça la voix rauque du goa’uld.


Le reste de SG10, était entré dans une toute petite pièce, à peine plus grande qu’un ascenseur qui s’illumina à leur présence. Un écran capta tout de suite l’attention du docteur Hewitt et du lieutenant Edison, il présentait en tout cinq grands ronds contenant chacun un carré et comportant plusieurs points rouges.

- Cet endroit ressemble beaucoup aux transporteurs d’Atlantis dont on parlait dans plusieurs rapports, dit Mary.
- Oui, répondit de façon automatique le docteur Hewitt.
- Mais cet écran… Ça ne ressemble pas du tout au plan d’un vaisseau pyramide, ajouta la jeune femme.
- En effet, cela ne ressemble pas au plan d’un vaisseau pyramide, mais aux plans de cinq vaisseaux ! Ou c’est plutôt comme une image radar sophistiquée. Je crois que ce transporteur doit permettre de transiter d’un vaisseau à l’autre…
- Cool ! Coupa le major Cain. Mais n’y a-t-il pas un moyen que ce truc nous emmène loin de Quetzalcóatl, et de préférence proche du hangar ?
- Oui, je pense que ça peut aussi nous déplacer à l’intérieur du vaisseau. Le hangar devrait être par là… Dit Hewitt en pointant son doigt sur le plan.

Un flash lumineux les engloba et les ramena dans le même « placard à balai, apparemment !», d’après le docteur Finey. Et effectivement la différence était imperceptible. Le major Cain sortit précautionneusement sa tête, et son p90, par la porte. Il remarqua immédiatement des traces de bataille dans le couloir à l’extérieur. Il s’agissait plus exactement d’une porte qui s’était visiblement faite arracher à coup de tirs de lances. Il reconnut tout de suite les stigmates que l’attaque des jaffas avait laissés sur la salle de la porte des étoiles.
Il suffit donc à l’équipe de traverser quelques mètres de couloir pour atteindre le hangar jouxtant la salle de la porte. Une fois dans le module invisible, ils durent se faire une raison, il n’y avait personne.


Le docteur Heather White, le lieutenant colonel Len Abrams et le professeur Brian Elwood se trouvaient dans une salle tout à fait différente de la prison. Les lieux étaient très éclairés, et ne contenaient qu’un trône entouré de deux piliers en pierre gravés. L’un représentait en bas relief un immense serpent enroulé autour de la roche, le second figurait le corps d’une jeune femme.
Les jaffas qui les avaient amenés, avaient laissé les trois humains, sans entraves, à une quinzaine de mètres en face du siège sur lequel trônait Quetzalcóatl. Ce dernier, d’une seule interjection, ordonna à ses derniers esclaves encore présent de quitter la salle, s’ils tenaient à leur vie. Puis il se leva pour se rapprocher de ses invités, faisant claquer la semelle en écorce tressée de ses chaussures contre le parquet en grès.
Jamais ils n’avaient pu voir Quetzalcóatl aussi distinctement et d’aussi près. Ce qui les choqua d’abord fut la jeunesse de l’hôte du parasite. Malgré les traits durcis par la présence reptilienne dans sa tête, on pouvait aisément voir qu’il n’avait pas plus de dix-huit ans. Néanmoins son corps glabre aux muscles saillants et au teint halé paraissait sculpté de la main d’un dieux à partir de terre cuite. C’était le fruit d’un intensif et dur entraînement au combat depuis la plus jeune enfance. Tel était l’honneur réservé à la famille royale, elle devait se montrer digne de devenir un jour l’incarnation vivante d’un dieu. Et si, depuis des millénaires, seules les jeunes princesses avaient eu ce privilège, les jeunes empereurs avaient tous respecté la tradition.
Ainsi, lorsque Quetzalcóatl avait mis fin à la vie de sa rivale Cihuacoatl, il avait par la même occasion tué la sœur aînée de son futur hôte. Et aujourd’hui, il ne restait plus du jeune empereur qu’une enveloppe, en tenue de gala et renfermant un faux dieu. Ses longs cheveux noirs et lisses retombaient pour la plupart sur ses épaules, mais certaines mèches finement tressées venaient soutenir un imposant diadème en or, orné de plumes disposées comme les rayons d’un soleil. Le reste de sa tenue était composé d’un petit plastron incrusté d’un mélange de topazes et d’hématites recouvrant juste le haut de son buste, d’une longue cape verte de coton fin et brodée de fils d’or, et d’un long pagne sophistiqué renforcé de cuir, lui aussi orné de pierres semi précieuses.

Tous ces apparats ne masquaient pas la nature haineuse et cruelle du goa’uld qui s’exprimait sur son visage. Les trois suppliciés auraient bien fuit, si une force invisible ne les contraignait pas à l’immobilisme, tandis que leur bourreau se rapprochait sans trop se presser. Pour Quetzalcóatl, un interrogatoire ne nécessitait aucune torture, il avait juste besoin de montrer l’étendue de ses pouvoirs afin qu’on lui réponde… Mais pour une fois, il pouvait faire une exception. Après tout il avait des hôtes de marque, son ancienne hôte et l’humain qui l’avait aidée à s’échapper.

- Que font vos semblables sur ce vaisseau ? Demanda très distinctement le dieu.
- Nous sommes seuls ! Répliqua aussi sec le lieutenant colonel Abrams.

C’est alors qu’un crépitement dans le pagne de Quetzalcóatl trahit le militaire. Le goa’uld saisit la radio et la tendit pour que tous puissent entendre ce qui allait être dit.

« Abrams, nous avons rallié le point de rencontre. Si vous pouvez, s’il vous plait répondez… Sinon nous ferons comme vous l’avez décidé… »

Un silence envahit la salle quand la transmission s’interrompit. Mais au lieu d’inquiéter Len, ce message l’avait rassuré. Le major Cain s’occupait de régler son compte au goa’uld. Certes il ne pourrait plus continuer à mentir au goa’uld sur ces coéquipiers, mais cela faisait déjà un moment qu’il avait arrêté de se soucier de ce que Quetzalcóatl pouvait lui faire endurer. Il reprenait les réflexes qu’il avait acquis lorsque Khépri s’était lui-même occupé de le torturer pendant plusieurs semaines. Il essayait tout simplement de ne plus penser à ce qui l’attendait. La seule solution était le rejet mental de la situation dans laquelle il se trouvait. Bref il fallait s’approcher soi-même le plus possible de la folie, pour que ce ne soit pas votre ennemi qui vous y fasse sombrer. Il fallait rester maître de soi.
Par contre Heather était beaucoup moins sereine. Même si elle essayait de le dissimuler, un léger tremblement secouait involontairement ses mains. Le professeur Elwood, quant à lui, était totalement terrifié et transpirait à grosses gouttes. Son malaise ne fit qu’empirer lorsque le goa’uld se dirigea vers lui.

- Je ne le redemanderais plus qu’une seule fois, avertit le dieu. Que font les vôtres ? Où sont-ils ? Si vous ne répondez pas, vous comprendrez.

Heather et Brian faisaient leur possible pour essayer d’échapper à son regard oppressant, mais le serpent à plumes paralysait chacun de leurs muscles. Len, au contraire, ne cessait de le fixer d’un air de défi.

- Aucune réponse ? Je vous avais prévenus…

Soudain, sans un bruit, un œil jaillit hors d’une orbite du professeur Elwood. L’homme cria d’horreur plus que de douleur, tandis que son globe oculaire continuait à se balancer au bout de son nerf optique, rebondissant contre sa joue sans qu’une goutte de sang ne coule.
Heather aussi poussa un cri de surprise mêlé de dégoût. Et même Len qui ne laissait rien paraître avait changé de couleur.

- À présent, êtes-vous plus disposés à me répondre ?

Elwood, sous le choc de son énucléation, était agité de spasmes. Le docteur White détourna le regard et chercha du réconfort dans le regard de Len, mais elle n’y trouva qu’une solidité à toute épreuve. Comment pouvait-il ne pas réagir ? A cet instant, la jeune femme le détesta du plus profond d’elle-même.

- On dirait que vous ne voulez toujours pas coopérer…

Un « clock » résonna dans la grande salle, suivit de très près par un nouveau hurlement du professeur Elwood. Quetzalcóatl souriait, il venait de déboîter l’épaule de l’archéologue en tirant mentalement un coup sec sur son bras, comme il l’avait fait pour luxer son genou, un jour auparavant. Mais il ne s’arrêta pas là.
L’homme continua à ressentir la sensation de tiraillement. Comme si on essayait de l’écarteler. Et effectivement, il sentit bientôt un espace se former entre son omoplate et son humérus. Chaque fibre de son épaule était tendue au-delà de son maximum, les nerfs meurtris ne cessaient d’envoyer des messages de SOS au cerveau, mais le scientifique submergé de douleur ne pouvait plus crier. Seuls quelques couinements inhumains s’échappaient encore entre ses lèvres désordonnées. Pendant ce temps, son œil valide inondait ses joues d’un flot continu de larmes, l’autre s’étant transformé en un funèbre pendule se balançant aux rythmes de ses tremblements.
C’était insoutenable pour Heather :

- Non ! S’exclama-t-elle, les larmes aux yeux.
- Oui ? Demanda le goa’uld ravi.

Mais elle n’avait pas le choix, elle ne pouvait rien dire. Résister… et se taire. Elle l’avait promis. De toute façon elle ne pourrait jamais condamner le docteur Finey et le reste de SG10 au même sort. Et si quelqu’un savait de quoi était capable Quetzalcóatl, c’était bien elle, son ancienne hôte.
Pour toute réponse, le goa’uld n’obtint qu’un regard fuyant :

- Vous le regretterez bientôt ! Dit-il d’un ton moqueur.

Tchac ! Les ligaments soutenant l’articulation bleuie du professeur Elwood claquèrent comme des élastiques trop tendus, en cœur avec un bruit suraiguë s’échappant de la bouche du supplicier parmi un torrent de bave. Puis un grand bruit de déchirement se fit entendre, alors que la plupart des tendons retenant les muscles de ses bras lâchèrent en même temps. Heather eut l’impression que le son provenait de la carcasse d’un poulet que l’on démembre. Cette analogie lui souleva le cœur, à tel point elle était proche de la réalité. Elle dut retenir un mouvement de vomissement.
Et enfin la peau se déchira, déversant un fleuve de sang rouge sur le sol de grès rose encore immaculé. Le professeur s’évanouit enfin. Mais la jeune femme poussa un autre cri, lorsque le membre arraché tomba à ses pieds.

- Je vous avais prévenus, dit joyeusement Quetzalcóatl. La seule question maintenant est : Que restera-t-il encore de votre ami lorsque vous vous déciderez enfin à parler ?
- Crève ! Cracha Len Abrams resté stoïque jusque là.



À quelques centaines de mètres de là, dans le hangar, le major Cain avait pris sa décision. Ses messages radio étaient restés sans réponse. La seule décision raisonnable à prendre était…

- Il ne reste plus qu’à évacuer l’endroit ! Dit-il d’une voix exagérément assurée.

Le lieutenant Edison regarda le militaire comme s’il avait commencé à manger l’une de ses chaussettes :

- Vous voulez réellement les abandonner ici ?! Questionna-t-elle toujours comme si elle s’adressait à un débile mental.
- Il nous a demandé de faire ça ! Rétorqua-t-il piqué au vif.
- Vous savez bien comment il est… Essaya d’argumenter le docteur Hewitt.
- Oui, il fait tout pour nous sortir de là et empêcher les goa’ulds de détruire la Terre ! Au moment où ces mots sortaient de sa bouche, le major réalisa que ce n’était pas la pure vérité.
- Justement, on ne peut pas les tuer ! Continua le docteur Finey.

Joe Cain se tut quelques secondes, le temps d’imaginer ce que son supérieur aurait trouvé à dire, et prit regard sidéré à l’encontre de ses opposants.

- Vous êtes marrants tous les trois ! Vous voudriez aller prendre le risque d’affronter ce goa’uld pratiquement invincible avec tous ses super pouvoirs, et ça au risque de ruiner le seul et unique plan que nous n’avons jamais eu pour l’arrêter ? Nous ne savons même pas si le colonel Abrams et le docteur White sont encore à bord de ce vaisseau !

Le silence retomba.

- Il a raison… Se décida à dire le docteur Hewitt. Le risque est beaucoup trop grand, nous n’aiderons personne en nous sacrifiant bêtement.

Ses paroles lui coûtaient, mais il devait avouer que c’était l’option la plus raisonnable.

- Oui… Céda à son tour le docteur Finey.
- Donc nous allons où ? Demanda Mary Edison.
- Dans un autre vaisseau, le plus loin possible de celui-là ! Répondit le major Cain.
- Ce sera facile avec le transporteur que nous avons trouvé tout à l’heure, dit le docteur Hewitt.


Après l’intervention d’une équipe médicale dans le vaisseau du Honduras, Teal’c alla donner des nouvelles des blessés. Plusieurs techniciens qui travaillaient dans le premier silo avaient reçu quelques brûlures d’origine électrique, mais rien de grave, par contre…

- J’ai tué quelqu’un ! S’exclama Sam visiblement très affectée.
- C’était un accident, dit Teal’c. Et Mitchell dirait la même chose, si…
- Et comme vous l’a déjà dit Balder, ce n’est pas grave, ajouta Daniel.
- Facile à dire, dit Carter les larmes aux yeux, mais c’est ma faute. J’ai causé les arcs électriques qui l’ont tué ! Je n’aurais jamais dû…
- Je ne crois pas que ce soit votre faute, coupa Balder. C’est pourtant évident…

Le Asguard se dirigea vers le siège de contrôle goa’uld et se pencha à sa base. Il enleva une plaque métallique, dévoilant plusieurs cristaux colorés. Il retira l’un d’entre eux pour le montrer aux humains.

- Personne n’a jamais envisagé que si vous ne pouviez pas facilement utiliser ce système de contrôle, ce n’était pas à cause de vos capacités cérébrales réduites mais simplement parce qu’il était endommagé ?

Les trois membres de SG1, restèrent interdit face à l’évidence que pointait du doigt l’alien.

- Rien d’autre ne porte de traces de dommages, ni autour, ni à l’extérieur… Fit remarque Teal’c. Ces dégats n'ont pas pu être causés par une surtension. Cela est manifestement l’œuvre d’un sabotage.
- Mais depuis que nous avons découvert cette pièce, l’un d’entre nous est toujours resté ici… Dit Sam.
- Ce qui veut dire que le sabotage date d’il y a très longtemps, en conclut Daniel. Mais la question est : qui et pourquoi ?
- Si vous avez fini de vous apitoyer et de vous perdre en vaines conjectures, répondit Balder, nous avons un siège de contrôle à réparer.


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MessageSujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl   La résurrection de Quetzalcoatl - Page 3 EmptyMar 15 Juil 2008 - 20:31

Hank Landry arriva à l’infirmerie. Il fut tout de suite accueilli par sa fille.

- On vient de nous le ramener, tu veux le voir je suppose ? Demanda Carolyn Lam.
- Oui, répondit le général.

Elle le conduit dans une pièce un peu à l’écart, en zigzagant entre les militaires en train de se faire soigner. Là, au milieu de la pièce, reposait le corps du lieutenant colonel Cameron Mitchell. Il paraissait endormi, allongé sur un lit à roulettes.

- Il n’a pas l’air trop amoché… Remarqua le général Landry.
- Non, et c’est ce que j’ai dit au docteur ! S’exclama Cameron en relevant en position assise. Heureusement, j’ai de très bonnes semelles en caoutchouc, ce qui m’a empêché de finir griller comme un poulet…
- Oui, confirma Carolyn, et vous avez eu beaucoup de chance vous n’avez aucune lésions externes ou internes. Néanmoins, votre corps a été soumis à un stress et doit se reposer…
- Allez dire ça à Nott, le pauvre, lui a vraiment souffert !
- Oui, dit Landry, lui n’avait pas vos semelles, c’est pour ça qu’il est mort. Mais les recommandations du docteur Lam sont des ordres !


Jack et Heimdall étaient à bord du Prométhée. Les différents transferts d’infirmiers et de blessés avaient tenu le général et le Asguard très occupés.

- Le corps de Nott a été renvoyé dans la galaxie d’Ida, informa Heimdall. Il devrait revenir dans quelques heures, le temps que sa mémoire soit réintégrée dans un clone. Je ne sais pas pourquoi, il a tenu expressément à ce qu'on lui implante une puce de sauvegarde mémorielle, juste avant de venir ici…
- Pourquoi ? Vous vous ne l’avez pas fait ? Demanda O’Neill.
- Vous ne m’avez toujours pas dit ce que vous attendez de moi… Détourna le Asguard.
- Oh ? C’est simple, dit Jack, je veux que vous me construisiez une flotte de vaisseaux Asguards !


Quetzalcóatl laissa retomber au sol le corps inerte du professeur Elwood. Heather laissa échapper un nouveau cri lorsqu’elle entendit la tête de son collègue frapper le parquet. Elle paniquait, Len le voyait bien :

- Ne vous inquiétez pas ! Il le mettra dans un sarcophage ! Essaya-t-il de rassurer la jeune femme.

Aussitôt le militaire sentit une pression s’appliquer à ses joues, l’empêchant de prononcer d’autres mots.

- Vous ai-je autorisé à parler ? Demanda le goa’uld. Mais puisque vous soulevez ce point précis… Ce cher professeur Elwood n’est pas ce que j’appellerais un prisonnier d'une grande valeur, poursuivit-il sur un ton tout à fait civilisé. Il ne sait pour ainsi dire rien, de plus il a rempli son unique fonction, vous amener ici… et souffrir, bien sûr. Je n’aurais qu’à arrêter de retenir son sang de couler pour qu’il meure dans la minute. Et à vrai dire, je ne verrais aucun inconvénient à cela, si ce n’est qu’il faudrait ensuite changer les dalles de grès… Et comme vous pouvez l’imaginer, je n’aurais aucun intérêt à le ressusciter. Autant le jeter dans l’espace. Et c’est ce que je vais faire, puisque son sort n’a pas l’air de vous émouvoir outre mesure.

Dès qu’il acheva sa tirade, la tâche de sang située sous l’épaule mutilée du professeur s’agrandit en une flaque ruisselant par terre, comme le dieu l’avait prédit. Heather pleurait à chaudes larmes.
Quetzalcóatl s’avança vers elle.

- Maintenant Heathie, voyons voir si vous tenez plus à cet autre spécimen, dit-il en désignant Len. Car j’en suis sûr, il vous en a appris beaucoup depuis que nous nous sommes… séparés.

Il l’avait appelée « Heathie ». Seul son père l’appelait comme ça quand elle était petite. Mais bien sûr, il avait eu accès à tous ses souvenirs et il essayait de s’en servir pour la déstabiliser. Elle n’allait pas se laisser manipuler aussi facilement. Elle haïssait cet enfoiré, depuis qu’il avait pris possession d’elle et tenté de l’éliminer, et maintenant il laissait mourir Brian Elwood. Il ne gagnerait pas !
Mais cette conviction sembla beaucoup moins forte lorsque le goa’uld saisit d’une main la gorge du lieutenant colonel Abrams.

- Que font les autres ? Demanda une nouvelle fois Quetzalcóatl en décollant les pieds de sa nouvelle victime du sol.

Le visage de Len devint rouge, alors que les doigts de l’empereur s’enfonçaient dans la chair de son cou en comprimant ses veines jugulaires et ses artères carotides. La paume de la main elle, s’occupa de réduire le volume de la trachée. Len toussa et devint écarlate. Chaque pression était savamment calculé afin qu’il souffre le plus longtemps possible.
Heather regarda le visage de son nouvel ami bleuir doucement. Les vaisseaux sanguins de son visage et de son cou devinrent très apparents. Il essayait de se débattre avec rage, mais au fur et à mesure sa force diminuait et ses mouvements se faisaient plus désordonnés.

- Si vous me répondez, je peux relâcher la pression, dit la divinité. Sinon il agonisera encore longtemps.

Len arrêta bientôt de bouger. C’était peut être égoïste, néanmoins Heather fut tout à coup terrorisée à l’idée de se retrouver seule. Puis elle remarqua à nouveau les yeux du militaire. Ils étaient secoués d’une toux incessante et teintés de rouge, mais ils la regardaient elle. Son regard exprimait toujours la même ténacité, il n’avait pas abandonné, il essayait juste de lui transmettre un message. Elle le comprit tout de suite, il fallait qu’elle continue à se battre jusque au bout, ne rien dire. Elle lui répondit par un hochement de tête.
Mais la vision de Len commença à se brouiller, alors qu’il sentait une grande fatigue envahir chacun de ses membres. La fin était proche…

- Toujours rien à me dire ? Fit la voix grave du goa’uld.

Pour toute réponse, il n’obtint qu’un regard froid. Pris d’un élan de colère, il jeta son martyr par terre et plaça son pied prêt à briser sa nuque.

- Maintenant vous allez devoir assumer vos décisions. Répondez ! Ou je le tue…

Le cœur serré et un poids sur le ventre, Heather n’ouvrit pas la bouche. Les larmes continuaient à glisser le long de sa joue.

- Vous l’aurez mérité !

Quetzalcóatl commença à appuyer sur les vertèbres cervicales du lieutenant colonel, bien décidé à mettre un terme à sa vie…


Le reste de SG10 avait suivit son plan. Ils avaient pris le transporteur qui les avait emmené dans le vaisseau le plus éloigné de celui de Quetzalcóatl. Ce nouveau lieu était très semblable, seuls les murs différaient, leur teinte était d’un bleu de même intensité que le vert auquel ils étaient habitués. Ils avaient très vite trouvé un couloir vitré offrant une vue sur les quatre autres pyramides se déplaçant en hyperespace.
Maintenant, le major Cain, indécis, admirait la vue en tenant le détonateur dans sa main. A côté de lui, Hewitt, Edison et Finey restaient silencieux.

- Je… Je crois que c’est le moment !? Bredouilla le major.
- Oui… Il faut le faire, approuva le docteur Hewitt.
- Très bien…

Il regarda encore le détonateur de longues secondes, avant que le regard de Mary Edison ne lui rappelle ce qu’il devait faire. Le major Cain appuya sur le bouton qui déclencha l’explosion du vaisseau où se trouvaient Heather et Len. Les flammes de la déflagration se reflétèrent dans leurs yeux abasourdis.



Fin de la cinquième partie.


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